Inspiro magazine février - mars 2014

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o s e Février - Mars 2014

Frank &Oa k

prêt-à-porter

2.0

inspiromedia.ca

f t in

Dossier CONCILIATION TRAVAILvie personnellE :

convention postes canada 41502021

Comment trouver l'équilibre ?

Top 10 de Marilou

gratuit

Le vélo à Copenhague

Qr

7 conseils pour mieux tout concilier Vox Pop : Témoignage de six jeunes

Les Intrapreneurs : innover dans les entreprises

Alexandre Bilodeau

2,95$


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Parmi les 100 meilleurs employeurs au Canada


L'éditorial de

Sara Leblanc epuis un très jeune âge, je suis passionnée par l’équitation. Je n’avais que cinq ans lorsque j’ai commencé à faire des compétitions. Aujourd’hui, en plus du travail, j’y consacre entre 15 et 20 heures par semaine, et ce, huit mois par année. Plus jeune, c’était assez simple : je manquais l’école pour aller en compétition… ce que j'adorais et cela me permettait de faire le sport que j’aime par-dessus tout ! À l’université, c’était déjà plus compliqué, donc à l’âge de 18 ans, j’ai choisi de poursuive mes études en finance et de mettre les compétitions de côté. Lors de ma première année au travail, c’était encore impossible de concilier travail et sport. Cependant, à l’automne 2012, j’ai recommencé à m’entraîner plus sérieusement et je suis plus heureuse que jamais ! Mais je ne cacherai pas que ça reste tout un défi, à savoir la conciliation entre la famille, les amis, mon chum, l’équitation et Inspiro !

D

En parlant à des collègues, des amis et des membres de la famille, j’ai pu constater que je ne suis pas la seule à accorder une importance à l’équilibre dans ma vie. Plusieurs personnes dans mon entourage sont constamment déchirées entre le bureau, les amis, le sport, leur famille, etc. C’est pourquoi, dans cette édition, nous avons décidé de publier un dossier spécial sur la conciliation travail et vie personnelle. Vous découvrirez pourquoi l’employeur devrait s’intéresser à la conciliation des différentes sphères dans vos vies, sept conseils pour mieux concilier travail et vie personnelle ainsi que différents témoignages de jeunes qui réussissent au travail tout en gardant un équilibre de vie. Êtes-vous intéressés à en savoir plus ? Lorsque vous voyez le signe , suivez le lien pour voir l'entrevue vidéo ! Nous voulons vous entendre ! Si vous avez des suggestions, des commentaires ou des candidatures à nous soumettre, écrivez-moi à sara@inspiromedia.ca ! Rejoignez la communauté et joignez-vous à nos réseaux sociaux !

Éditrice MAGAZINE : Éditrice Sara Leblanc Associé Jean-Philippe Gagnon Rédactrice en chef Marine Thomas Directeur Marketing Damien Meunier Réviseure-correctrice France Bouchard, Anne Carruzzo, Veronica Valera Design Java Communications Photographes Thomas Subtil, Jacques Lafontaine Journalistes Mariève K. Desjardins, Carine Elkouby, Laura Pelletier Collaborateurs Chanel Alepin, Youri Chassin, Louis Jacques Filion, Josianne Isabel, Rémi Lachance, Olivier Lalonde et Philippe Massé Chroniqueuse Anne Marcotte Publicités et Commandites : Directrice comptes clients Jessy Guesnon jessy@inspiromedia.ca 514 876 1335 Un magazine de Premières en affaires : Présidente Margarita Lafontaine

Comité Consultatif : Anthony Arquin Avocat-associé, Davies Ward Phillips & Vineberg Rémi Augé Chef de produit, ORSYP Maya Azzi Chef de produit Jr., Giorgio Armani Beauté Léopold Bur Chargé de projets Web, Espace M Jean-Philippe Gagnon Consultant, Innovitech Sonia Katiya Directrice de comptes, Services Financiers Commerciaux, RBC Valérie Laplante Chef régional, développement des affaires Borden Ladner Gervais Sara Leblanc Éditrice, Inspiro Constance Lévesque Vidéaste Xavier Morand-Bock Étudiant, UdeM Nous contacter : info@inspiromedia.ca 514 876 0014 Inspiro 1117, rue Ste-Catherine Ouest, Suite 502, Montréal, QC, H3B 1H9 Le magazine Inspiro est publié 4 fois par année. Impression : 40 000 copies / Impart Litho Imprimeur Postes Canada Convention 41502021 Copyright 2014. Le contenu du magazine ne peut pas être reproduit sans autorisation écrite. Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec ISSN 2291-8795



Portrait et présentatrice de Morning News

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Histoire d'un succès

Frank & Oak, prêt-à-porter 2.0

Changement de carrière Alexis Boivin, d’acheteur à pilote militaire

Les audacieux ortrait de six jeunes P passionnés et engagés

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affaires

Dossier conciliation travail-vie personnelle

du monde 20 Ville Le vélo à Copenhague :

trait d’union bénéfique entre la maison et le travail

Comment trouver l'équilibre ?

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Boîte à outils Sept conseils pour une meilleure conciliation

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Vox Pop Témoignage de six jeunes

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Chronique Anne Marcotte : Succès « Osez d'abord, dosez ensuite »

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Trucs & astuces

- Crowdfunding : comment bien réussir sa campagne de financement

- Les Intrapreneurs : innover dans les entreprises

- Conseils légaux : qu’est-ce qu’une convention entre actionnaires ?

- L’emploi atypique gagne en popularité

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Gouvernance

L’évaluation du conseil d’administration : un outil à exploiter

style de vie

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Mode Le printemps arrive !

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Top 10 Marilou - Trois fois par jour

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Sorties Où sortir au Québec

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Techno MAKEACHAMP

Sports

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Q & R avec Alexandre Bilodeau

33 Culture À ne pas manquer Abonnez-vous au magazine sur inspiromedia.ca/abonnezvous

Sommaire

24 h dans la vie de 07 de la chef d’antenne

Vol. 02 Num. 01


En bref

Le monde en chiffres 96 % de l’électricité du Québec est d’origine hydroélectrique. www.regie-energie.qc.ca

La Chine déverse annuellement dans le fleuve Yang Tsé 40 % des déchets du pays, soit 25 milliards de tonnes de déchets. www.aqueduc.info/spip.php

Chaque seconde, ce sont près de 43 000 vidéos qui sont visionnées sur YouTube, soit 1 460 milliards de vidéos par an ! www.planetoscope.com

2x

Les œufs cuits contiennent deux fois plus de protéines que les œufs crus ! (car le corps les digère mieux cuits)

3,4 millions

de courriels sont envoyés chaque seconde dans le monde www.planetoscope.com

En moyenne, en 2004, les Canadiens ont consommé 110 grammes de sucre par jour, ce qui équivaut à 26 cuillers à café. Cette quantité représentait 21,4 % de leur apport calorique quotidien total. www.statcan.gc.ca

Environ 38 % des émissions de méthane au Canada proviennent des dépotoirs. www.Oxfam.qc.ca

27  tubes de rouge à lèvres

sont vendus par seconde dans le monde soit entre 800 et 900 millions par an.

La superficie de déserts augmentera de 17 % au cours des prochaines années. go.worldbank.org

www.planetoscope.com

3 mètres : la longueur des skis pour le déplacement en montagne des mineurs aux États-Unis dans les années 1860. Au fil du temps, ils les allongent encore pour faire la course entre eux.

www.lesaviezvous.net National Geographic


24h

24 h dans la vie de la chef d’antenne et présentatrice de Morning News (Global Montreal)

Camille Ross

Originaire de Toronto, Camille Ross, 29 ans, y a fait ses premières armes en journalisme comme recherchiste pour des chaînes d’information en continu. C’est un séjour d’un an et demi en Saskatchewan qui lui a permis de réaliser l’un de ses objectifs : passer devant la caméra, notamment à titre de reporter et présentatrice de nouvelles pour les réseaux CTV et Global. Depuis l’entrée en ondes, il y a tout juste un an, de l’émission Morning News sur Global Montreal, la chef d’antenne et présentatrice, maintenant établie à Montréal depuis 2011, accompagne

2h

le réveil des téléspectateurs avec les actualités les plus récentes. Par Mariève K. Desjardins

qui choisit ses vêtements, se coiffe et réalise son maquillage. Cinq minutes avant d’entrer en ondes, elle s’installe rapidement dans le studio entièrement informatisé… où il n’y a aucun caméraman ! Seul un technicien y est présent, pour notamment s’assurer que son micro fonctionne.

3 h - 5 h 15 Dès son arrivée, afin de rédiger sans tarder le bulletin de nouvelles, Camille se branche sur toutes ses sources d’informations : fils de nouvelles, sites Internet d’actualités et réseaux sociaux. À l’aide de Richard Dagenais, son coprésentateur et producteur de l’émission, elle sélectionne les nouvelles les plus importantes qui seront diffusées dans quelques heures à peine. Un caméraman patrouillant sur le terrain est également à l’affût d’événements (incendies, scènes de crime, accidents de la route, etc.) à relayer à Camille, et lui envoie des images au besoin. C’est auprès des services aux médias de la police, avec qui elle demeure en contact toute la nuit, qu’elle obtient plus de détails sur ces événements. « Le plus grand défi est de préparer beaucoup de choses en si peu de temps. C’est toujours une course contre la montre. »

6h-9h Durant les trois heures que dure le Morning News, Camille est responsable de présenter le bulletin de nouvelles alors que Richard Dagenais et Jessica Laventure, avec qui elle a développé une véritable complicité, s’occupent respectivement des arts et spectacles et de la météo. Camille profite des interventions de ces derniers à l’écran et des pauses publicitaires pour s’enquérir, à l’aide de son téléphone, des dernières nouvelles, qu’elle intégre de manière spontanée dans l’émission. Un segment de celle-ci est aussi consacré à un entretien en studio avec un invité lié à l’actualité. « C’est ce que je préfère dans mon travail. J’ai la chance d’interviewer tant de gens incroyables issus de toutes les couches de la société. J’apprends quelque chose de chacune de ces rencontres. Il m’importe de trouver des histoires originales qui vont aussi toucher les téléspectateurs. »

5 h 15 - 6 h « Mais on est très débrouillards ! », ajoute Camille, évoquant la grande autonomie de chacun des membres de la petite équipe gravitant autour de Morning News. Dans le dressing room, c’est d’ailleurs elle-même

9 h - 11 h 30 L’émission terminée, il est déjà temps de préparer celle du lendemain lors d’une réunion d’équipe. Sa promotion, d’une trentaine de secondes et mettant en vedette Camille et M. Dagenais, est tournée en vue

de sa diffusion durant le bulletin de 18 h. La jeune femme alloue ensuite du temps à la recherche d’événements communautaires et caritatifs locaux, qu’elle tient à médiatiser dans l’émission. « Si on leur donne du temps d’antenne chaque jour, ils obtiendront la visibilité qu’ils méritent. C’est important pour moi de redonner et c’est ma façon de contribuer à la mesure de mes possibilités. » 11 h 30 - 15 h Camille est de retour à la maison, après un quart de travail durant lequel elle admet ne jamais s’ennuyer tellement le temps passe vite. Elle prend ensuite un repas avant de faire une sieste de deux heures bien méritée. « Quand j’ai commencé ma carrière, il m’arrivait souvent de pleurer tellement le rythme de travail était stressant. Mais après sept ans dans l’industrie, je me suis habituée et endurcie, et je carbure maintenant à cette adrénaline. J’adore ça ! » 15 h - 20 h Camille en profite pour effectuer les tâches de la vie quotidienne : épicerie, courses, cuisine, etc. Mais le travail n’est jamais bien loin… La jeune femme se fait un devoir de regarder les bulletins de nouvelles de 18 h sur toutes les chaînes. « Je tiens à être bien préparée pour le lendemain matin. » Elle termine aussi sa journée en faisant la promotion du contenu de Morning News sur Twitter et Facebook. Et, à 20 h, il est déjà temps d’aller au lit, car le réveille-matin sonnera bien assez vite…

Février - Mars 2014

20h inspiro

2h-3h « J’adore travailler à l’émission du matin et je m’y consacre entièrement. Ça vaut la peine de me lever à 2 h 30 pour ça ! » s’exclame Camille Ross. C’est avec cette motivation hors du commun qu’elle arrive à s’extirper du lit en pleine nuit et à filer rapidement en taxi vers le studio de Global Montreal.

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Histoire d'une réussite

F r a n k & Oa k prêt-à-porter 2.0

Depuis sa création, il y a deux ans, Frank & Oak s’est bâtie une réputation de marque avant-gardiste. Bien plus qu’une ligne de vêtements et d’accessoires entièrement dédiée à l’homme, Frank & Oak se distingue par son concept et par l’expérience que ses fondateurs, Ethan Song et Hicham Ratnani, veulent offrir à leurs clients. Par Carine Elkouby

« Nous voulions produire une mode décontractée et accessible à tous, pour que nos clients puissent avoir du style sans avoir l’impression d’être juste la griffe d’une marque. »

est dans le Mile-End, un quartier branché situé au Nord-Est du centre-ville de Montréal, qu’Ethan Song et Hicham Ratnani ont choisi d’installer leurs bureaux quand ils ont lancé leur marque. Comme de nombreux autres jeunes entrepreneurs, ils ont été attirés par la créativité et l’énergie qui animent cette partie de la ville. À la manière d’un échange de bons procédés, ils voulaient bénéficier de la dynamique d’un secteur en constante effervescence tout en contribuant à son essor. « On s’inspire aussi beaucoup des valeurs du voisinage et de l’état d’esprit du quartier pour créer nos articles ». Le concept de la marque est né du constat que les hommes de 18 à 35 ans n’avaient pas d’endroit où ils pouvaient trouver « tout le kit » pour s’habiller avec style et élégance tout en étant à la mode. L’offre existante était, selon eux, soit trop fashion, soit trop classique. C’est donc dans l’idée de combler cette lacune que les deux amis ont lancé leur entreprise. Leur aventure débute en 2009 avec une marque de chemises sur mesure, Modasuite,

C'

qui se vend exclusivement en ligne. Ils souhaitaient ainsi répondre à la demande des hommes qui n’aiment pas magasiner pendant des heures. Donc pas de boutique. Les deux amis qui se connaissent depuis leur adolescence sont sur la même longueur d’onde et poursuivent le même objectif : allier style et nouvelles technologies. Visionnaires, ils développent une plateforme unique de commerce en ligne. Les premiers pas du modèle d’affaires de Frank & Oak. « Après une année, nous avons commencé à connaître un certain succès, ce qui nous a permis de bâtir notre équipe, mais ce n’était pas encore ce à quoi nous aspirions vraiment. Le service était là, mais pas encore le style de vie qui allait avec nos créations », se souvient Ethan Song. Au moment de lancer leur nouveau projet, en 2010, Ethan Song et Hicham Ratnani affinent le concept et choisissent d’élargir leur gamme. « Nous voulions produire une mode décontractée accessible à tous pour que nos clients puissent avoir du style sans avoir l’impression d’être juste la griffe d’une marque. Frank & Oak veut s’adapter à ses clients et non pas l’inverse. »


Histoire d'une réussite

« Nous sommes convaincus que l’avenir est en ligne. Avec Internet, on peut être partout, et pas seulement dans une boutique. Avec notre application mobile, on est même dans la poche de nos clients ! » Les vêtements ne s’accompagnent pas seulement d’une description technique, mais aussi d’un rêve : avec un gilet de laine, Frank & Oak vous vend également une fin de semaine au chalet, blotti au coin du feu. « Le vêtement, c’est très culturel. C’est par lui qu’on se définit. Nous avons voulu lancer une ligne dans laquelle nos clients se reconnaissent. Ce qui nous intéresse, c’est le mode de vie qui va avec le produit », précise Ethan Song.

Les deux fondateurs, Hicham Ratnani et Ethan Song

expédiées chaque mois. Les clients de la marque visitent le site en moyenne trois fois par mois, alors qu’un homme ne se déplace en boutique que trois fois par an ! « Il y a un côté pratique pour nos clients : le niveau d’engagement pour venir sur notre boutique en ligne est moindre par rapport à un déplacement en bus pour se rendre jusqu’en ville », souligne Ethan Song. Dans les années à venir, Frank & Oak veut surtout améliorer son concept avant de se lancer à la conquête d’autres marchés, notamment en Europe. « Nous voulons devenir la marque d’une génération d’hommes. Mais, pour bien le faire, nous devons agir avec méthode et éviter de nous disperser. »

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Personnel et confidentiel L’idée de génie du duo, c’est d’avoir, en plus d’une ligne de vêtements, réussi à créer une communauté autour de la marque. Pour se connecter au site, il faut nécessairement s’inscrire, comme sur n’importe quel réseau social, soit par courriel, soit par l’intermédiaire de son compte Facebook. Frank & Oak utilise ensuite ce que le client partage et aime, ainsi que l’historique de ses achats, pour personnaliser la navigation et offrir des conseils et des informations sur les nouvelles tendances. À partir de ces informations, les développeurs de l’équipe sont capables d’offrir une expérience unique à chaque utilisateur. Soixante-dix pour cent des clients de la marque habitent aux États-Unis, dont 20 % en Californie. Ces clients ne se verront pas offrir les mêmes produits que ceux qui vivent au Canada et connaissent les grands froids de l’hiver. Bien évidemment, les données sont traitées dans l’intérêt du client et ne sont pas divulguées. Elles servent uniquement à développer une relation personnelle. Et ça fonctionne. À ce jour, plus d’un million de personnes sont inscrites et 40 000 commandes sont

inspiro

En ligne Chemises, t-shirts, mais aussi vestes, pantalons et accessoires : l’ensemble des pièces de Frank & Oak est conçu à Montréal. Les accessoires, comme les sacs et les ceintures, sont fabriqués au Québec. Le reste est produit soit aux États-Unis, soit en Asie. Une centaine de personnes travaillent pour la marque, que ce soit pour la conception des vêtements, le marketing ou encore le développement des plateformes Web et mobile. Et c’est en cela que Frank & Oak innove. Les achats sont possibles uniquement sur le Web. « On a choisi d’être sur le net parce que nous sommes convaincus que l’avenir est en ligne. Avec Internet, on peut être partout, et pas seulement dans une boutique. Avec notre application mobile, on est même dans la poche de nos clients ! », déclare fièrement Ethan Song. Autre ingrédient de leur succès : la marque propose de nouvelles collections tous les mois, contrairement aux autres enseignes de prêt-à-porter qui suivent le rythme des saisons. « Nous essayons de penser aux besoins de nos clients à un moment précis de l’année, soit à leur vie à ce momentlà, et d’y répondre ». Nous renouvelons donc sans cesse nos collections et nous les adaptons en fonction des produits qui plaisent ou non. Les six premiers mois, tous nos articles se sont vendus en cinq jours ! Ce succès a permis à notre marque de se bâtir une solide réputation et d’attirer des investisseurs capables de soutenir son développement. Ce qui plaît également, c’est la manière dont les produits sont présentés sur le site.

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LES AUD présentE

Par Laura Pelletier Photos : Jacques Lafontaine, Lieux : Centre de Commerce Mondial


Voici six jeunes de la relève aux parcours empreints d’audace. Passionnés et engagés, ils sont la voix de leur génération et de véritables modèles d’inspiration pour quiconque croise leur route.

DACIEUX Découvrez les entrevues exclusives des audacieux sur inspiromedia.ca ainsi que le « Making of » sur notre WEB TV.


présentés par

Jessica Harnois, 34 ans

Sommelière, présidente et animatrice, Vins au féminin

Habile en communication tout comme en sommellerie, Jessica Harnois se passionne pour le vin, auquel elle a été initiée enfant, lors des défilés de mode de sa mère. « Je suis née là-dedans, ce qui fait que la sommellerie a toujours été pour moi synonyme de jeu et de plaisir », indique la créatrice du jeu Dégustation VEGAS. Vice-présidente de l’Alliance panaméricaine de la Sommellerie et coauteure du guide « Un sommelier à votre table », Jessica Harnois a ajouté une corde à son arc en mai dernier en créant Vins au féminin, une agence d’animation en sommellerie. Formation BAC Communication, Université du Québec à Montréal, et ASP Sommellerie, École hôtelière de Laval Conseil Si tu aimes les gens et faire performer tes sens, la sommellerie est le plus beau métier du monde. Mais quand on exerce ce métier, il faut rester humble et être persévérant. inspiromedia.ca/jessicaharnois

Marc-Antoine Cloutier, 24 ans

Fondateur, Clinique juridique Juripop

Marc-Antoine Cloutier n’a pas attendu d’avoir terminé ses études pour réaliser son rêve. À l’âge de 19 ans, avec trois amis, il a fondé la Clinique juridique Juripop, organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir la justice pour tous. Il n’est pas rare qu’il entre au bureau à 9 h pour n’en sortir qu’aux petites heures du matin, motivé par l’idée de faire une différence dans la société. « Chaque matin, quand je me lève, j’appelle un collègue et lui dis : Bon, comment on change le monde aujourd’hui ? Peu importe ce que je vais faire dans la vie, je veux garder cette philosophie. » Formation Baccalauréat en droit, Université du Québec à Montréal Conseil L’erreur que beaucoup font, c’est d’oublier les responsabilités que ça impose d’être avocat. Ils arrêtent de s’engager et perdent de vue la société qu’il y a au bout du client, trop concentrés à gagner leurs causes. Il faut que les avocats s’engagent pour assumer leur rôle d’officier de justice.

inspiromedia.ca/marcantoinecloutier

Anick Beaulieu, 29 ans

Présidente, Côté Nord Tremblant Anick Beaulieu a vu grandir Côté Nord Tremblant, entreprise de gestion hôtelière démarrée par son père, en même temps qu’elle-même s’épanouissait. Après son baccalauréat, elle a travaillé dans une banque, puis est revenue au sein de l’entreprise familiale d’abord comme responsable des ventes et du marketing, et enfin comme présidente. « Je me sentais propriétaire avant même de l’être. Je m’étais déjà appropriée le projet », admet-elle. De nature fonceuse, elle voit la vie comme une série d’opportunités qu’on choisit ou non de saisir. Formation BAC, Marketing et économie, HEC Montréal Conseil Il faut se lancer dans des projets qui nous passionnent et pour lesquels nous avons un intérêt naturel.

inspiromedia.ca/anickbeaulieu


présentés par

Andrew Wan, 30 ans

Violon solo, Orchestre symphonique de Montréal

Reconnu pour sa rigueur et son talent, le violoniste Andrew Wan s’est fait remarquer en 2007 lorsqu’il a remporté le grand prix du Concours de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM). L’année suivante, il est devenu violon solo au sein de la formation. Pourtant, à son entrée à l’université, cet amateur de Brahms, Schubert et Ravel ne visait pas à faire de la musique une carrière. « Je ne pensais pas que c’était possible, mais après deux ans d’université, j’ai réalisé que ce que je voulais faire de ma vie, c’était de jouer du violon et rien d’autre », se remémore-t-il. Formation Maîtrise, Musique, et Diplôme d'artiste, Juilliard School

inspiromedia.ca/andrewwan

Conseil Tous les grands génies de l’histoire, de Mozart à Steve Jobs, ont un point en commun : ils étaient des travailleurs acharnés et ont investi au moins 10 000 heures à perfectionner leur talent. Il faut travailler fort et être résilient, car on traverse plusieurs obstacles avant d’arriver à notre but.

Claudine Labelle, 32 ans

Fondatrice et directrice générale, Fillactive/FitSpirit Ancienne cycliste de niveau élite, Claudine Labelle a lancé Fillactive en 2007, un organisme qui vise à faire découvrir aux adolescentes les avantages et le plaisir de bouger. « Les filles sont moins actives que les garçons parce qu’elles rencontrent différentes barrières, comme le manque de confiance en leurs capacités physiques », a constaté la sportive. C’est pour remédier à la situation qu’elle développe partout au pays, à l’aide d’ambassadrices, des programmes et des événements spécialement conçus pour les adolescentes. Formation Exec. Ed. Perspectives stratégiques en gestion d’organismes à but non lucratif, Harvard Business School, et Certificat en gestion de projet, Schulich School of Business. Conseil Croyez en vos rêves. Sachez vous entourer des bonnes personnes pour vous aider à faire progresser votre projet. Et investissez-vous complètement, c’est essentiel !

inspiromedia.ca/claudinelabelle

Séverin Guiton, 31 ans

Vice-président adjoint aux communications, BNP Paribas Canada

Séverin Guiton rêvait d’un travail qui lui permettrait de voyager. Il a satisfait sa soif de mobilité en devenant stagiaire, puis employé de BNP Paribas, une banque présente dans près de 80 pays. Après avoir travaillé à Paris, il s’est installé à Montréal à titre de vice-président adjoint aux communications. « La mobilité interne, c’est toi qui te la crée. J’ai contacté plusieurs responsables régionaux, et c’est ainsi que je suis arrivé au Canada », explique-til. Son rôle est de créer un lien entre l’entreprise et ses différents publics (clients, employés, communautés locales, etc.). Formation MA Communication, CELSA Paris-Sorbonne

inspiromedia.ca/séveringuiton

Conseil Pour progresser au sein d’une entreprise lorsqu’on est jeune, il faut être performant, expert et se démarquer en étant proactif. Par proactif, je veux dire faire partie de comités, prendre des initiatives, proposer des idées et développer son propre réseau. Donc que l’on soit employé ou employeur, il faut avoir un esprit entrepreneurial.


Alexis Boivin

Changement de carrière

d’acheteur à pilote militaire

Alexis Boivin est entré sur le marché du travail comme acheteur pour Bombardier Aéronautique. Une décennie plus tard, il est pilote pour les Forces armées canadiennes. Il semble y avoir un monde entre ces deux métiers, mais ce grand saut est le résultat d’une passion qui a germé petit à petit dans l’esprit du jeune homme. Par Laura Pelletier

on espace de travail est le cockpit d’un CC-130 Hercules, avion de transport militaire pesant 150 000 livres. Un coup d’œil par la fenêtre lui offre une splendide vue sur le monde. Alexis Boivin, 35 ans, est pilote au sein de l’équipe de recherche et sauvetage des Forces armées canadiennes. Il se déplace sur un territoire couvrant presque tout le Québec, tout l'Ontario, les Prairies ainsi que l'Arctique, pour sauver des vies. Pourtant, à sa sortie de l’université, Alexis travaillait en gestion de la production. Le magazine Inspiro a discuté avec lui des différentes étapes qui ont mené à son changement de carrière.

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Crédit photo : Cpl Rob Stanley

« Ce qui a motivé mon choix, c’est le côté aventure, le service à la société et le dépassement de soi. »

La piqûre Intéressé par l’entrepreneuriat et la gestion, Alexis Boivin entreprend une maîtrise en gestion de la production à HEC Montréal. Aux deux tiers de son cours, il est embauché comme acheteur chez Bombardier Aéronautique. Il adore son travail. « J’étais tout le temps en contact avec des avions et j’étais très impressionné par tout l’aspect technologique que leur construction exige », se remémore le jeune homme. Il est notamment responsable de l’achat de certaines pièces d’avion, tel le siège du pilote et copilote. Il discute fréquemment avec ces derniers, ce qui lui permet d’en découvrir davantage sur leur métier. Peu à peu, il développe une passion

pour l’aviation, jusqu’à considérer devenir pilote lui aussi. Après avoir discuté avec un ami qui suit la formation de pilote et avoir beaucoup réfléchi, Alexis se lance. « À 26 ans, je me disais que c’était maintenant ou jamais. » Son ami Jérôme Dufresne se rappelle qu’Alexis lui avait fait part de sa décision lorsqu’ils étaient en camping avec des amis. « Il m’avait confié qu’il s’informait à propos des écoles de pilotage. J’ai été très surpris. On ne s’attend pas à une telle nouvelle venant d’un gars qui vient de terminer le HEC. » Alexis doit choisir entre le pilotage commercial et militaire. Le jeune homme opte pour le second. « Ce qui a motivé mon choix, c’est le côté aventure, le service à la société et le dépassement de soi », indiquet-il. Pour son ami d’enfance Pierre-Olivier Roy, qu’il a rencontré chez les Cadets à l’âge de 13 ans, le nouveau choix de carrière d’Alexis n’est pas surprenant. « Alexis, c’est un gars d’action qui aime le plein air et rencontrer des gens. Il n’aime pas la routine. Je trouvais ça étrange qu’il ait choisi la gestion de la production comme domaine d’étude ! » Puisque le processus d’embauche est très long, Alexis termine sa maîtrise avant d’être rappelé par l’armée. Entre-temps, il parle à sa famille de son nouvel objectif de vie. « Ma mère était inquiète, car l’armée est un domaine qu’elle ne connaissait pas très bien, admet le pilote. Mais elle était heureuse que j’aie trouvé ma voie. »


Changement de carrière

L’envol En 2006, alors âgé de 28 ans, Alexis est sélectionné pour la formation de pilote. Il doit être au meilleur de sa forme chaque jour. « Si tu manques deux vols d’affilée, tu peux être retiré du système », assuret-il. Pierre-Olivier Roy se souvient que le pilote en devenir a dû sacrifier une partie de sa vie sociale pour obtenir l’emploi de ses rêves. « Il était vraiment discipliné. Pendant des années, il ne sortait pas. On le voyait seulement pour les fêtes. Pour ses blondes, ça a moins bien passé qu’il soit dans une formation aussi intense. » Alexis réussit le camp d’entraînement jusqu’au bout. En 2011, il obtient un poste au sein d’une équipe de recherche et sauvetage. « Je n’ai jamais regretté d’avoir fait ce changement de carrière », admet le pilote. Pierre-Olivier constate qu’il parle désormais de son travail avec beaucoup plus de passion. « Il nous raconte de bonnes histoires chaque fois qu’il nous voit ! » Alexis conseille à toute personne qui désire changer de branche d’oser. « À mon avis, il est pire de ne pas tenter le coup que d’échouer. » Demain, le pilote participera à une simulation d'écrasement d'avion où les techniciens de recherche et sauvetage devront sauter en parachute pour secourir les blessés. Une journée pleine d’action, comme il les aime.

« Il est pire de ne pas tenter le coup que d’échouer. »

Crédit photo : Cpl Rob Stanley

Une question de vie ou de mort L’hiver dernier, l’équipe d’Alexis Boivin a participé à une intervention des plus spectaculaires au Nunavut. Deux pêcheurs inuits de la communauté d’Arviat étaient coincés sur la banquise. L’un d’eux souffrait d’hypothermie. Averti du problème, l’Hercule d’Alexis s’est rendu sur les lieux. Son équipe a lancé une radio pour communiquer avec les pêcheurs. Un premier hélicoptère est arrivé pour effectuer le sauvetage. Toutefois, une fois posé sur la banquise, le patin de l’engin a percé la glace. L’hélicoptère a basculé et a commencé à caler dans l’eau. « Le pilote de l’hélicoptère avait de l’eau jusqu’au cou. Les pêcheurs que nous étions venus secourir lui ont tendu un harpon pour le sortir de là », raconte Alexis. Les techniciens de recherche et sauvetage sont alors descendus sur la glace et ont effectué les soins nécessaires, jusqu’à ce qu’un deuxième hélicoptère arrive, embarque les blessés et les sauveteurs, et les ramène à bon port.

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LA CONCILIATION TRAVAIL-vie personnelle :

Comment trouver

l'équilibre ? Depuis les dernières années, la conciliation travail-vie personnelle est devenue un sujet incontournable dans les organisations qui veulent attirer et retenir les meilleurs employés. Cette pratique est maintenant intégrée parmi les 10 pratiques RH les plus populaires, agissant sur l’attractivité mais surtout sur la rétention du personnel. Il est toutefois important que de telles démarches s’arriment avec les réels besoins et aussi les capacités de l’organisation. L’esprit d’une démarche en conciliation travail-vie personnelle n’est pas de tenter de dénicher LA mesure innovante, mais bien de faire preuve d’ouverture et de souplesse dans les modes de gestion en tant qu’organisation et d’instaurer des pratiques qui reflètent les valeurs de l’organisation. Par Rémi Lachance, MBA, CRHA, Directeur du conseil en gestion des ressources humaines chez Proxima Centauri

POURQUOI L’EMPLOYEUR DEVRAIT s'y intéresser ? Plusieurs changements se sont opérés dans le monde du travail et les organisations doivent s’ajuster pour demeurer concurrentielles. Plusieurs changements se sont également réalisés dans la famille et selon Emploi-Québec, l’offre de maind’œuvre de 2012 à 2021 sera différemment constituée et aura un impact réel sur les organisations : - les 5 à 24 ans occuperont la moitié des emplois à pourvoir, soit 56 % des 1,4 millions d’emplois. Cette génération possède un sens du travail bien différent et des valeurs orientées vers un équilibre prononcé entre travail et vie privée. - les 65 ans et plus occuperont approximativement 20 % des emplois, ce qui constituera une hausse importante du taux d’activité chez cette catégorie de travailleurs et exigera une flexibilité accrue essentielle.

des AVANTAGES SOUS-ESTIMÉS PAR LES EMPLOYEURS La mise en place planifiée d’un programme de conciliation travail-vie personnelle et de mesures permettent réellement le développement d’un avantage concurrentiel pour les entreprises. La mise en place de mesures « parcellaires », sans une vision globale et une démarche intégrée ne permettra toutefois pas de maximiser vos retombées et d’atteindre les objectifs visés. La gestion des attentes et du changement à travers le processus, du lancement du projet en passant par les sondages initiaux, jusqu’à la mise en place des mesures et aux évaluations de satisfaction, revêt une importance significative dans l’atteinte des résultats escomptés. De même, la gestion quotidienne par les gestionnaires des mesures implantées et les communications, d’abord internes, puis vers l’externe (marketing RH), seront un facteur clé de votre succès pour permettre d’optimiser le retour sur investissement.


Dossier

San Francisco adopte une loi pour la conciliation travail-famille Par Marine Thomas

Une loi protège désormais les employés qui demandent à leurs patrons de leur accorder un horaire flexible ou des heures de télétravail pour s’occuper de leurs enfants ou leurs proches, tant que cela reste un accommodement raisonnable. Seules les entreprises de 20 employés et plus sont concernées. « J'espère que cette loi apportera des changements réels dans notre culture d'entreprise, pour éliminer la stigmatisation et les préjugés qui entourent les travailleurs qui demandent des horaires de travail

flexibles. Avec cette proposition, les habitants de San Francisco seront moins confrontés à la situation difficile d'avoir à choisir entre leur emploi et le bien-être de leurs enfants et leurs proches. » a déclaré David Chiu, le président du conseil du comté. Avec cette mesure adoptée en novembre 2013, les élus espèrent également inciter les familles à s’installer dans cette ville, dont seuls 13,4 % des résidents ont moins de 18 ans, en plus de réduire les embouteillages aux heures de pointe.

«La conciliation travail-vie personnelle constitue avant tout une occasion d’optimiser l’organisation du travail en faisant preuve de créativité.»

quelques mesures possibles -O btenir le soutien d’un supérieur ou d’un collègue. Cela aide grandement à résoudre le conflit travail-vie personnelle et à atténuer les symptômes psychologiques qui y sont associés. C’est pourquoi, la sensibilisation et la formation des gestionnaires devraient toujours être au cœur d’une démarche dans ce domaine. -P ermettre aux employés d’exercer un certain contrôle sur leur horaire de travail. Cela atténue considérablement le conflit travailvie personnelle. Une première initiative pourrait consister à implanter des plages horaires mobiles pour l’arrivée et le départ des employés (exemple : arrivée entre 8h30 et 10h00 et départ entre 16h00 et 18h00). - Adapter la progression professionnelle. En effet, le cheminement de carrière peut devenir une source importante de stress

pour les employés clés confrontés à des exigences qui tendent à augmenter sans cesse, tant sur le plan professionnel que personnel. Il peut, donc, être intéressant de leur proposer un parcours professionnel qui tient compte des différentes étapes de leur vie. - Élaborer une politique écrite des mesures de conciliation travail-vie personnelle offertes. Cela vous permettra d’uniformiser vos pratiques de gestion et, également, de promouvoir les mesures disponibles.

Le saviez-vous ? La norme Conciliation travail-famille a été élaborée par un comité de représentants d’employeurs et d’employés coordonné par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), à la demande du ministère de la Famille du Québec. Elle spécifie les exigences en matière de bonnes pratiques de conciliation travail-famille. Unique au monde, cette norme se compare aux normes ISO qui s’appliquent dans le domaine industriel. Au Québec, sept organisations ont actuellement mis en œuvre un tel programme de certification : Frima Studio et Carrefour Jeunesse Impact Emploi de l’Érable (certifiée niveau 1), Proxima Centauri et Absolunet (certifiée niveau 3), STAS, Lussier Cabinet d’assurances et, récemment, Englobe (certifiée niveau 4).

Février - Mars 2014

QUELS SONT LES COÛTS DE L’ABSENTÉISME ? Un sondage de Watson Wyatt a révélé qu’en 2002, le deux tiers des entreprises ne connaissaient pas les coûts liés à l’absentéisme au sein de leur organisation. Pourtant, l’absentéisme leur coûte cher puisqu’il engendre des coûts directs et indirects (productivité réduite, recrutement, formation, moral à la baisse, etc.).

Par ailleurs, il a été démontré que les employés qui vivent un conflit travail-famille important sont davantage insatisfaits de leur travail. Or, cet élément a toute son importance : il est clairement établi que l’insatisfaction professionnelle des employés entraîne des coûts supplémentaires pour les employeurs et le système de santé canadien, car elle provoque, entre autres, un absentéisme accru. Selon le Conference Board du Canada, le coût direct de l’absentéisme s’est, en 2013, élevé à environ 16,6 milliards de dollars pour l’ensemble de l’économie canadienne (soit 2,4 % du salaire brut annuel).

inspiro

UNE CONCILIATION QUI S’APPLIQUE À TOUS LES SECTEURS La conciliation peut s’appliquer à tous les milieux de travail et à tous les corps de métiers. Que ce soit pour une PME de cinq employés ou un centre hospitalier qui se doit d’offrir des services 24/7, elle constitue avant tout une occasion d’optimiser l’organisation du travail en faisant preuve de créativité. Bien évidemment, en raison de différences intrinsèques, les conditions qui permettent de concilier le travail et la vie personnelle varient d’une entreprise à l’autre. C’est pourquoi il faut, à cet égard, prévoir une marge de manœuvre en fonction des impératifs de gestion propres à chaque organisation. Il est, par exemple, possible de faire certains ajustements au niveau de la prévisibilité et de la gestion autonome des horaires, de la composition des équipes, des heures de rotation de poste, des moyens de communication à l’interne, du partage de poste et/ou de la gestion axée sur les résultats. En somme, la conciliation travail-vie personnelle va bien au delà de la bonification des congés.

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Dossier

Sept conseils pour une meilleure conciliation Pour bénéficier pleinement des avantages d’un milieu qui favorise la conciliation travail-vie personnelle, chacun doit y mettre du sien. Voici quelques conseils pratiques pour favoriser l’instauration de l’équilibre dans votre quotidien.

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établissez vos priorités Au travail, prenez l’habitude de dresser la liste de ce qui est important et de ce qui peut attendre. Concentrez-vous sur les projets et les tâches prioritaires. Avant de clore votre journée, inscrivez à votre agenda les tâches prioritaires du lendemain; vous quitterez, ainsi, l’esprit libéré. Penser à soi et consacrer du temps à ses passions doit également faire partie de vos priorités. Pour ce faire, dressez la liste de ce qui est important dans votre vie personnelle et inscrivez les activités qui y sont liées dans votre calendrier. Vous respecterez, ainsi, plus aisément les plages de temps prévues pour votre conjoint, vos enfants ou votre famille. Finalement, établissez la liste des projets personnels qui vous tiennent à cœur et, surtout, veillez à prendre le temps de faire progresser ces projets.

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N’hésitez pas à demander du soutien Si votre charge de travail est trop lourde, n’hésitez pas à demander de l’aide. Ce faisant, vous démontrerez également votre capacité de planification et d’organisation. Sur le plan personnel, vérifiez si vous pouvez confier certaines tâches à d’autres personnes. Par exemple : aide aux devoirs pour les enfants, service de conciergerie qui prendra en charge certains rendez-vous récurrents ou, encore, un service d’aide ménager pour vous faire gagner du temps. Utilisez les technologies de l’information et des communications (TIC) avec modération Les TIC, portable, cellulaire, courriels, etc., nous permettent d’accroître notre performance et d’améliorer notre quotidien. Cependant, essayez de faire en sorte qu’elles ne finissent pas par envahir votre temps libre. Prévoyez des moments où elles ne sont pas ouvertes ou accessibles; vous retrouverez ainsi un grand sentiment de liberté, pourrez réellement décrocher et passerez du temps de meilleure qualité avec les personnes qui vous sont chères.

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Apprenez à dire « non » Au travail, ou dans la vie personnelle, il vaut parfois la peine de dire « non ». Fixer certaines limites pour préserver votre équilibre n’est pas un signe de faiblesse, car il n’est pas possible de toujours faire plaisir à tout le monde. Faites régulièrement le plein d’énergie ! Au travail, veillez à faire régulièrement des pauses ou, encore, une marche à l’extérieur, de façon à prendre le recul nécessaire pour améliorer votre concentration et votre productivité. Sur le plan personnel, assurez-vous d’avoir du temps pour vous. Votre santé en dépend !

Travaillez dur, mais décrochez fort ! Le repos a autant d’importance que le travail. Décrocher régulièrement au cours de l’année vous permettra de conserver votre équilibre et de donner le meilleur de vous-même. Partir plusieurs semaines d’affilée n’est pas l’apanage de tous, mais n’hésitez pas à prendre plusieurs semaines réparties tout au long de l’année.

Identifiez vos sources de stress Nous sommes de plus en plus soumis au stress, qui peut être causé par toutes sortes de situations. Identifier vos sources de stress vous permettra de mieux gérer et de mieux contrôler ce fléau et d’y trouver des solutions. Par exemple, des séances de coaching ponctuelles ou régulières vous aideront à extérioriser certaines émotions négatives. Des programmes d’aide aux employés (PAE) prévoient le recours à ce type de soutien.


Dossier

vox p p « Comment tout concilier ? » Ces six jeunes ont des emplois du temps bien remplis entre travail, études, famille, bénévolat et/ou sport de compétition. Ils nous livrent leurs secrets pour réussir à tout concilier.

Olivier Caza-Lapointe Arbitragiste institutionnel chez CIBC et triathlète

Pour concilier ma carrière et ma vie de famille, je dois faire des choix. Ma stratégie gagnante : arriver très tôt le matin au bureau afin de pouvoir être présent pour la routine du soir de mon fils. Pour ce faire, il faut un travail d’équipe avec ma femme et une organisation de tous les instants. Par ailleurs, je prévois dans mon horaire des moments qui sont complètement dédiés à ma famille. Les gadgets électroniques n’ont pas leur place à la table familiale et chaque soir (ou presque), c’est papa qui lit l’histoire. Parfois cela veut dire que je dois mettre les bouchées doubles le lendemain, mais le résultat n’a pas de prix : un équilibre indispensable entre vie professionnelle et personnelle.

Tout commence par un but, un objectif. Sans objectif, il n’y aura pas toujours la motivation nécessaire pour y arriver. Ensuite, il faut trouver les bonnes personnes pour se garder motivé et qui aideront à construire une structure qui permettra d’atteindre les objectifs. De mon côté, j’ai toujours voulu faire un Ironman. Je savais que pour bien le faire, je devais aller chercher de l’expérience et un bon coach pour me soutenir. Ensemble, sur trois ans, nous avons bâti un horaire hebdomadaire où la vie professionnelle pouvait être conciliée à un entraînement suffisant à accomplir les distances et les temps que je voulais réussir. Un patron conciliant, un entourage (amis, blonde, famille) qui supporte le côté égoïste de la préparation et une vision de l’objectif tout au long de l’entraînement permettent finalement d’accomplir le défi lancé.

Rosanna Tomiuk Entrepreneure, chanteuse, écrivaine et triathlète

Maxim Garant-Rousseau Gestionnaire de communauté pour Academos Cybermentorat, planchiste professionnel et cycliste à pignon fixe compétitif

Anne Julien Doctorante en psychologie et chanteuse à l’Opéra

Avec toutes mes activités, si je veux avoir une vie privée, une vie avec ma famille et mes amis, c'est certain que je dois TOUT planifier. Dans mon calendrier, j'ai des couleurs différentes pour chaque priorité de ma vie et je fais en sorte que chaque couleur est présente chaque semaine. L’idée que j’ai eue récemment est d’ajouter du « temps personnel » à mon horaire. Je m’assure ainsi que je prends soin de mon bien-être. Le risque avec les gens à l'esprit entrepreneurial, c'est qu'on pense toujours à la prochaine chose qu'on devrait faire. C'est bon, mais ce n'est pas sain d’être collé à nos iPhone au même moment où on tente de passer de temps de qualité avec les personnes qu'on aime. La vie passe vite... Ce que je trouve génial, ce sont les outils de gestion de tâche. J'utilise Omnifocus. Tu peux organiser ta vie en projets, alors je m'assure que j'ai des projets « Famille » et « Amis » afin de trouver l’équilibre.

Concilier mes activités sportives, mes entraînements, ma vie personnelle et ma vie professionnelle représente tout un défi. Un peu par hasard, j'ai été déniché par un employeur qui suit le rythme des institutions d'enseignement, ce qui me confère une plus grande flexibilité pendant la saison estivale. À mon grand bonheur, puisque la majorité des compétitions auxquelles je participe se déroulent durant la belle saison. De plus, un dialogue honnête avec mon employeur, à qui j'ai expliqué mes besoins spéciaux pendant l'année et avec mes commanditaires, qui comprennent que ma vie professionnelle est importante pour moi, j'arrive à être un peu partout où je veux être et à être performant à tous les niveaux. Je dois maximiser chaque entraînement, dire non à bien des sorties, faire du télétravail lors de mes voyages et avoir un peu de chance pour arriver à tout faire !

Je suis capitaine de l’équipe du Vert & Or en volley-ball à temps plein à l'Université de Sherbrooke et kinésiologue à temps partiel à trois endroits différents. Je m’investis également dans différentes activités comme le comité des athlètes du V & O ainsi que le programme Fillactive. Je crois que la première chose qui me pousse à tout faire, c’est d’abord la passion. Je suis passionnée par mon sport, j’adore mon domaine d’études et j’apprécie les clients et les collègues avec lesquels j’ai la chance de travailler. Ensuite, c’est une question d’organisation et de discipline. Mon agenda est mon meilleur ami! Si je veux réussir à tout faire ce que j’aime et avoir un certain équilibre de vie, je dois constamment m’y référer ! Tout y est planifié selon un ordre de priorité ! Une fois que ma planification est faite, je m’engage à la suivre avec rigueur. Alors ma recette pour y arriver, c’est PassionOrganisation-Discipline.

J’ai des engagements musicaux prévus au moins jusqu’en 2015, notamment avec l’Opéra de Montréal, et une tournée dans les maisons de la culture avec un spectacle que j’ai composé en compagnie de deux autres musiciens. Conjuguer deux vies professionnelles différentes entraîne un horaire bien rempli que je dois respecter presque militairement! Mais je suis d’une nature passionnée, aussi je ne compte pas mes heures et je ne suis pas dérangée de devoir travailler le soir ou la fin de semaine. En musique, je suis mon propre patron, ce qui fait que je peux faire en sorte de prendre les contrats qui me permettront tout de même d’atteindre les objectifs fixés par mon superviseur de thèse. Je garde aussi du temps avec mon mari et mes amis ainsi que pour faire de la course (je prépare un semi-marathon pour cet été) ce qui m’assure une vie plus équilibrée et me donne l’énergie nécessaire pour accomplir mon travail.

Février - Mars 2014

Anthony Arquin Associé chez Davies, papa, administrateur et président de l’aile jeunesse de la Chambre de commerce française au Canada, membre de comités

inspiro

Fanny Beaudin Étudiante-athlète, kinésiologue, membre de comités

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Ville du monde

Le vélo à C penhague

trait d’union bénéfique entre la maison et le travail

Selon l’Indicateur du vivre mieux, un outil interactif mis en place par l’OCDE pour mesurer le « bien-être », le Danemark figure au premier rang de ses 34 pays membres1 en ce qui a trait à « l’équilibre travail-vie ». D’après l’analyse, cet équilibre remarquable du pays scandinave repose en partie sur le nombre d’heures consacrées aux loisirs et à prendre soin de soi, plus élevé que celui des autres pays adhérents. Mais comment font les Danois pour s’accorder davantage de temps de qualité ? À Copenhague, particulièrement, on semble avoir naturellement compris que pédaler pour se rendre au travail est une excellente façon de disposer de plus de temps pour soi. Coup d’œil sur les effets bénéfiques du trajet à vélo maison-boulot dans la City of Cyclists. Par Mariève K. Desjardins

ans toutes les grandes villes du monde, le scénario est similaire. Chaque semaine, des masses de travailleurs perdent de nombreuses heures dans les transports en commun bondés ou dans les bouchons de circulation automobile pour se rendre au bureau. Cela a une incidence négative sur leur qualité de vie en provoquant stress, fatigue et impatience. Mais pas à Copenhague où le vélo, qui constitue un véritable mode de vie auprès des 560 000 habitants, permet de se réapproprier et d’agrémenter les moments de déplacement. Le Bicycle Account – une évaluation municipale et biennale des développements liés à la pratique du vélo – indique que 36 % des déplacements (effectués tant par les Copenhagois que par les banlieusards) vers les lieux de travail ou les établissements scolaires situés dans la ville de Copenhague se faisaient à vélo en 2012. Et ce taux grimpe à 52 % chez les résidents copenhagois seulement. Il y aurait d’ailleurs au moins cinq fois plus de bicyclettes que de voitures dans la capitale danoise. Malgré les impacts significatifs que cet engouement pour le vélo a sur l’environnement, une infime partie seulement des Copenhagois utilisent leur bicyclette pour cette raison pour se rendre au travail ou à l’école. S’ils préfèrent emprunter les 390 kilomètres des pistes cyclables de la ville à vélo plutôt que de recourir à tout autre moyen

D

de transport, c’est que la bicyclette s’avère plus rapide et pratique, mais aussi moins coûteuse. Signe Skov Thomsen, une Copenhagoise de 25 ans actuellement en séjour d’études à Montréal, partage ce point de vue : « Je ne prends jamais le métro ou le train à Copenhague. J’aime me déplacer à vélo, même en hiver. C’est du temps que je prends pour moi et qui me procure un sentiment de liberté… surtout quand je dépasse les voitures durant les heures de pointe ! » Le vélo, c’est la santé Selon le dernier rapport du Bicycle Account, l’un des principaux motifs qu’invoquent aussi les Copenhagois pour adopter le vélo comme moyen de se rendre au travail ou à l’école est la santé. Et avec raison! Il s’agit d’une excellente façon de faire de l’activité physique sur une base régulière. Pédaler constitue aussi une solution de rechange intéressante aux séances d’entraînement au gym que l’on finit souvent par abandonner, faute de temps et de motivation. Plusieurs études démontrent aussi que les « transports actifs », comme le vélo et la marche, sont de bons moyens de réduire la tension artérielle et de prévenir notamment le diabète, l’obésité et les maladies cardiovasculaires. Dans son évaluation de 2012, la capitale danoise fait même état d’une réduction de 30 % du taux de mortalité chez les adultes qui privilégient l’utilisation de la bicyclette pour les aller-retour quotidiens


Ville du monde

entre la maison et le travail. Et la santé mentale n’est pas en reste. Pratiquer le vélo assidûment permettrait de réduire le niveau de stress, tout comme les symptômes d’anxiété et de dépression, et mènerait à une meilleure estime de soi. Pédaler ensemble Mais la bicyclette n’est pas qu’une affaire personnelle dans la première ville du Danemark. Elle est aussi un véritable lubrifiant social qui contribue à rendre le milieu urbain plus humain et à renforcer le sens de la communauté. « Tout le monde est sur son vélo. Dans les rues, on finit toujours par croiser des gens que l’on connaît et avec qui l’on peut discuter durant le trajet », explique Signe. Pour les nouveaux arrivants à Copenhague, l’intégration sociale et le développement du sentiment d’appartenance à leur ville d’adoption passent notamment par la bicyclette. Afin qu’ils puissent saisir l’enthousiasme des Copenhagois pour l’usage du vélo et adopter à leur tour cette pratique profondément ancrée dans le quotidien danois depuis plus d’un siècle, les immigrants ont accès à des classes de bicyclette gratuites données par la Croix-Rouge. En sus du code de la route, on enseigne aux néophytes à enfourcher un vélo et même à le réparer ! Dans la capitale danoise, la bicyclette est aussi une façon agréable de passer davantage de temps en famille. Il est plutôt commun de voir des parents déposer leur progéniture à 1

l’école sur le chemin du bureau à l’aide de cargo bikes, ces vélos munis de larges boîtes où les enfants peuvent s’asseoir. En 2012, 28 % des familles copenhagoises avec deux enfants possédaient un vélo cargo et chez bon nombre de celles-ci, il remplaçait carrément la voiture dans leurs déplacements quotidiens. Performance au travail Prendre la bicyclette jusqu’au bureau a également des répercussions positives sur la vie professionnelle. En 2012, les cyclistes copenhagois confiaient à la mairie de leur ville qu’ils privilégiaient le vélo comme moyen de transport, car c’est une bonne façon de commencer la journée qui leur procure un sentiment de bien-être. Signe est de cet avis : « Je suis contente de bouger durant 20 minutes à l’air frais le matin quand je sais qu’une longue journée de travail m’attend à l’intérieur. » Les employés cyclistes feraient preuve de meilleures performances cognitives et d’une plus grande productivité dans leurs tâches. Le taux d’absentéisme serait aussi beaucoup moins élevé chez ces derniers que chez ceux qui optent pour un autre mode de transport. Le Bicycle Account de 2012 indique même qu’il est prévu que les Copenhagois prendront 34 000 jours de maladie en moins annuellement une fois que la construction des 28 Superhighways – des voies qui permettent de se déplacer du centre-ville aux banlieues avec le moins

d’arrêts possible – prévus par la municipalité sera achevée. De quoi ravir les patrons ! La campagne Bike to Work, lancée à l’échelle nationale il y a plus d’une quinzaine d’années, a contribué à convertir bon nombre de travailleurs au cyclisme. Chaque mois de mai, le défi est lancé à des salariés regroupés en équipes de compiler le plus grand nombre d’heures de vélo durant le trajet maison-boulot. Une bonne façon de renforcer l’esprit d’équipe dans l’entreprise. Toujours plus de vélos… Consciente des effets positifs de la culture de la bicyclette sur la qualité de vie de ses citoyens, la ville de Copenhague souhaite que, d’ici à 2015, plus de 50 % des déplacements vers le travail ou l’école dans la capitale s’effectuent en vélo pour ainsi devenir la World’s Best City of Cyclists – un titre officieux, mais encore attribué à Amsterdam. En 2011, elle lançait un plan d’action intitulé Good, Better, Best et devant se déployer jusqu’en 2025 pour favoriser davantage la pratique du vélo. Y sont entre autres abordés les enjeux à considérer pour accueillir un nombre accru de cyclistes. Car, malgré les infrastructures municipales incomparables dédiées au vélo, on voit émerger des problèmes de congestion de cyclistes sur les grandes artères aux heures d’affluence. C’est signe qu’à Copenhague, le trajet maison-boulot en vélo est victime de son succès !

Les données du Brésil et de la Russie, deux partenaires clés qui ne font pas partie des pays membres, ont également été compilées par l’OCDE dans cette analyse.

Il y a des machines qu’on contrôle.

Et des machines qu’on ne contrôle pas.

Aux machines à sous et aux appareils de loterie vidéo, rien ne peut augmenter les chances de gagner. C’est toujours le hasard qui décide. Parce que le jeu doit rester un jeu, visitez


Chronique

Le succès est un enfant de l’audace, de la créativité, du risque et du travail acharné. Il se cache parfois dans les sous-sols et les fonds de garage. Il aime l’inconfort qui pousse notre instinct vers l’action. En ce qui me concerne, j’ai fait sa rencontre le jour de mon congédiement. Le jour où j’ai décidé de prendre ce risque personnel d’améliorer mon sort en créant ma propre entreprise. Par Anne Marcotte, Entrepreneure et conférencière, Animatrice/Productrice de télévision : VoirGRAND.tv et Lac-Mégantic.tv, Maman de William xxx

entrepreneur Pierre Péladeau (fondateur de Quebecor) disait souvent : « La plus petite des actions vaut plus cher que la plus grande des intentions… ». Voici donc quelques pistes d’action qui pourraient vous mener à faire vos premiers pas sur le chemin de la réussite…

L'

- Osez d’abord, dosez ensuite. - Vous manquez de courage, alors faites-le sans courage. - Tentez votre chance ou quelqu’un d’autre le fera à votre place. - Une seconde chance n’est jamais garantie, alors utilisez toujours pleinement la première. - Essayez et si ça ne marche pas, essayez autre chose. - Les opportunités, on ne les attend pas, on les crée. - Une bonne idée, ça ne vaut rien si vous n’en faites rien. - Éprouvez de l’enthousiasme plutôt que de l’intérêt. - N’attendez pas les héros, soyez-en un. - Voyez et pensez GRAND. Attention, la réussite dérange. On hurlera votre échec et on murmurera votre succès... rarement le contraire. Mais ne vous empêchez jamais de réussir parce que le succès, comme le dit si bien Jean Coutu, c’est bon pour la santé ! Et avant d’abandonner, demandez-vous pourquoi vous avez persévéré si longtemps.

Car si dans la vie, il faut parfois savoir lâcher prise, il y a bien d'autres fois où il faut tenir bon. C’est lorsque l’on cesse de se montrer courageux que le courage diminue… Alors, soyez fiers de votre persévérance, car même si elle est critiquée, parfois ridiculisée, maintes fois mise à l'épreuve, de toute façon, elle fonctionne encore ! Et souvenez-vous de cette sagesse grecque qui dit : « Tous les poissons morts suivent le courant, seuls les vivants le remontent… ». Le succès, c’est : -A voir la capacité de se relever et de continuer malgré les échecs, les déceptions, les blessures et les injustices. -A voir la profonde envie d’aller un peu plus haut, un peu plus loin. -S e battre chaque jour pour ses convictions. -R epousser continuellement ses limites. -F aire toujours de son mieux, tout le temps, à temps plein et sans répit. -P rendre conscience que l’on peut faire une différence dans sa vie et celle des autres. -F aire ce que les autres croyaient qu’on ne pouvait pas faire. -A voir des bottines qui suivent toujours nos babines. L’écrivain français Romain Rolland disait : « Peu importe le succès, il s’agit d’être grand, non de le paraître... ». Et attention, on dit que le succès monte à la tête des gens qui ont le vide nécessaire pour l’accueillir. Alors il est bon de toujours garder de petits doutes sur soi, ainsi, on ne devient pas trop pleins de nous-mêmes…

Car le succès, c’est aussi : - Garder toujours sous haute surveillance son égo et ne jamais hésiter à le ramener à l’ordre. - Se réjouir de la réussite des autres; mieux… y contribuer. - Donner sans attendre, recevoir sans oublier. Je termine ma chronique sur deux merveilleuses citations qui m’inspirent tous les jours. Je vous souhaite bonne route sur le chemin de vos rêves et de vos ambitions !

« Personne ne fait rien d’extraordinaire en travaillant de façon ordinaire. » Thomas Frye

« N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. » Albert Einstein


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Trucs & astuces

Crowdfunding :

comment bien réussir sa campagne de financement À première vue, recueillir des fonds à l’aide d’une plateforme de financement participatif peut paraître élémentaire, pourtant seulement un projet sur dix réussit à atteindre son objectif. Voici un résumé de stratégies provenant d’entrepreneurs qui ont effectué des campagnes réussies de sociofinancement au Québec. Par Olivier Lalonde, Cofondateur et directeur général Kilo-Beat

DÉFINITION Le financement participatif (crowdfunding) est un processus qui permet aux artistes et entrepreneurs de solliciter des petits montants d’argent auprès de la population par le biais d’Internet et des médias sociaux. Pour présenter un projet de sociofinancement, il faut fixer un objectif monétaire ainsi qu’une date d’échéance. Depuis son entrée en 2009, la plateforme américaine Kickstarter a permis d’amasser près d’un milliard de dollars. Au Québec, on compte maintenant sept plateformes : Fundo, Haricot, La Plebe, La Ruche, Cuban Hat, ProjetsQC et Yoyomolo. PRÉPARER SA CAMPAGNE Il est primordial d’être bien préparé, aussi consacrez quelques mois pour organiser votre campagne. Les créateurs qui présentent une vidéo de qualité augmentent de façon considérable leurs chances de

réussite. Inspirez-vous des projets dans votre secteur d’activité qui ont connu du succès. Seulement un faible pourcentage du trafic proviendra de la plateforme en ligne ellemême, alors il est suggéré de préparer le plus tôt possible un communiqué de presse et d’informer à l’avance des journalistes jouissant d’une bonne notoriété. Dans certains cas, les firmes de communication pourront être très utiles aux startups désirant se faire connaître plus rapidement. LA CAMPAGNE Les premiers jours d’une campagne sont déterminants. Sur Kickstarter par exemple, les créateurs doivent amasser dans un court laps de temps une portion de leur objectif monétaire afin de conserver une bonne visibilité. Durant la campagne, il est important de prévoir les ressources humaines nécessaires et d’allouer beaucoup de temps aux communications

avec les journalistes et le public. À noter que pour rejoindre les journalistes et blogueurs, Twitter est un excellent outil. Les entrepreneurs interviewés dans le cadre de cet article ont consacré au minimum 30 heures par semaine aux médias sociaux. Que vous atteigniez ou non votre objectif monétaire, votre campagne de financement vous sera certainement bénéfique. En plus de tester votre marché et de vous donner une bonne visibilité, elle vous aidera à tisser des liens avec des partenaires stratégiques. Bonne campagne !

Astuce Les statistiques démontrent que les campagnes qui s’échelonnent sur 30 jours et qui débutent entre mardi et jeudi connaissent un taux de succès accru.

Les Intrapreneurs : innover dans les entreprises Entrevue avec Louis Jacques Filion Professeur et titulaire de la Chaire d'entrepreneuriat Rogers-J.-A.-Bombardier à HEC Montréal Propos recueillis par Marine Thomas

Qu’est-ce qu’un intrapreneur ? C’est une personne qui aime faire des choses nouvelles et différentes, un peu à la manière d’un entrepreneur, mais à l’intérieur d’une entreprise qui existe déjà. Les intrapreneurs n’aiment pas la routine; ce qu’ils aiment, c’est se dépasser, améliorer ce qui est établi en explorant de nouvelles pistes. Ils s’engagent à fond dans leur travail et ne cessent de remettre en question le bienfondé de ce qui existe. Ce sont des agents de

changements qui sortent des sentiers battus et dont les organisations d’aujourd’hui ont cruellement besoin pour pouvoir continuer à se réinventer. L’intrapreneuriat, est-il caractéristique de la génération Y ? L’intrapreneuriat correspond, effectivement, à de nombreuses caractéristiques de la génération Y, qui n’aime pas la routine.

Mais, pour innover, il faut aussi très bien connaître son domaine. Un peu à la manière d’un sportif d’élite : au tennis, par exemple, Nadal a réussi à développer une technique de retour de service particulièrement efficace. Cependant, pour y parvenir, il a, dû, pendant des années, observer différents joueurs, travailler avec des coachs et s’entraîner fort. C’est pourquoi, la grande majorité des intrapreneurs a dans la trentaine ou la quarantaine.


Trucs & astuces

Conseils légaux Qu’est-ce qu’une convention entre actionnaires ? Une convention entre actionnaires est un contrat obligatoirement constaté par un écrit qui intervient entre les actionnaires d’une société par actions, par laquelle ceux-ci tentent, à l’avance, de convenir des conséquences ou processus suite à la survenance de certains événements susceptibles d’avoir des effets sur leur détention d’actions. Par Chanel Alepin, Avocate, Alepin Gauthier Avocats

Les plus fréquents objectifs de la convention entre actionnaires : - Insérer une clause générale prévoyant que chacun des actionnaires agira au mieux des intérêts de la société par actions; - Maintenir le caractère privé de la société par actions; - Possibilité de protection des actionnaires minoritaires dans la convention unanime d’actionnaires ou encore en prévoyant que chaque actionnaire exercera ses droits de vote de façon à ce que chacun soit représenté au conseil d’administration, et ce, même si en principe certains d’entre eux sont des actionnaires minoritaires;

La volonté d’innover peut parfois se heurter à une peur du changement au sein même de l’organisation. Comment un intrapreneur peut-il surmonter cette résistance ? L’une des premières choses à faire est de déterminer jusqu’à quel point on peut « étirer l’élastique », c’est-à-dire évaluer dans quelle mesure le changement est accepté et acceptable au sein de l’organisation. Le meilleur moyen d’y parvenir est de trouver, parmi les employés qui connaissent bien l’entreprise, un mentor avec lequel il sera possible d’identifier plus facilement non seulement les noyaux de résistance, mais également les éléments progressistes qui peuvent constituer des appuis potentiels. Les intrapreneurs connaissent généralement beaucoup de monde dans l’organisation et

Peut-on la rédiger soi-même afin de minimiser les frais ? C’est une option qui techniquement s’offre à vous, mais cela peut s’avérer très risqué puisque la rédaction d’une convention entre actionnaires constitue un exercice souvent délicat et complexe, lourd de conséquences si elle n’est pas adaptée et un modèle standard ne saurait être suffisant. Quelques pièges à éviter… - I l est facile de mettre la main sur un modèle de convention entre actionnaires sur le Web. Il serait toutefois imprudent de simplement

possèdent de grandes habiletés politiques, dont ils se servent pour négocier et persuader avant de passer à l’action. Pourquoi les intrapreneurs ne deviennent-ils pas tout simplement….entrepreneurs ? Certains le font, mais beaucoup sont parfaitement heureux d’être intrapreneurs, soit parce qu’ils ne souhaitent pas consacrer à leur travail autant d’heures qu’un entrepreneur, soit parce qu’ils ne veulent pas courir les risques potentiels liés à la création de leur propre entreprise. De plus, si apporter des changements les motive, ils désirent travailler au sein d’une organisation, car ils ont généralement un plus grand besoin d’affiliation que les entrepreneurs : ils aiment avoir un groupe de référence et des gens avec qui fraterniser dans l’entreprise.

l’imprimer, puis la signer. Comme indiqué plus haut, la convention est un document important et elle devrait être à tout le moins révisée par un juriste; - Se doter d’une convention complexe, comprenant de longues clauses que vous ne comprenez pas. Il est nécessaire de tenter d’atteindre un équilibre entre la simplicité et l’insertion de toutes les clauses pouvant se retrouver dans une telle convention; - Dire à son avocat ou notaire « Prépareznous une convention entre actionnaires et on la signera ». Vous devez participer activement à la rédaction de la convention entre actionnaires, car elle se doit d’être à la mesure de la réalité de votre entreprise et de votre partenariat.

Cette chronique contient de l'information juridique d'ordre général et ne devrait pas remplacer un conseil juridique auprès d'un avocat qui tiendra compte des particularités de votre situation.

Avez-vous l'âme d'un intrapreneur ? Compétences techniques Maîtrise de l'exercice du métier de base Connaissance du secteur Connaissance de l'organisation Connaissance des produits/services Compréhension des besoins des utilisateurs Connaissance des marchés Compétences de conception Pensée systémique Pensée créative Réflexes innovants Capacité à penser hors norme Capacités analytiques Pensée projective et visionniste Conception de projets Conception organisationnelle et délégation COMPÉTENCES DE GESTION Gestion des ressources Gestion du risque Capacités de communication Polyvalence Gestion du système relationnel Négociation Vente, savoir convaincre Orientation vers l'action Orientation vers la tâche Orientation vers les personnes Orientation vers les résultats « Innover au féminin – Savoir se dépasser – Intraprendre » de Louis-Jacques Filion

Février - Mars 2014

Est-elle obligatoire ? Non, mais il est risqué de se lancer sérieusement en affaires sans en avoir une.

- Insérer une clause d’achat-vente entre actionnaires; - Prévoir les conséquences du décès, de l’inaptitude, de l’invalidité et dans certains cas, de l’insolvabilité ou de la faillite d’un actionnaire; - Insérer une clause de non-concurrence, confidentialité et non-sollicitation; - Désigner à l’avance des membres du conseil d’administration et prévoir la participation au sein du conseil d’administration; - Prévoir la participation financière de chacun; - Insérer une clause prévoyant la souscription obligatoire à certains types d’assurance.

inspiro

Quand est-il judicieux de se doter d’une convention entre actionnaires ? Le plus tôt possible, suite à l’incorporation d’une société par actions sera le mieux, car la convention a pour principal objectif de prévoir comment seront traitées les situations potentielles pouvant survenir à tout moment, dans un futur plus ou moins rapproché.

24–25


Trucs & astuces

L’emploi atypique gagne en popularité Dans bien des cas, le travail atypique est un pis-aller qu’on accepte à défaut de mieux. Toutefois, certains choisissent cette voie volontairement. L’emploi atypique et le recours aux agences de placement permettent bien souvent de concilier le travail avec les études ou d’autres aspects de la vie personnelle. Par Youri Chassin, Économiste à l’Institut économique de Montréal - L’auteur signe cette chronique à titre personnel.

epuis le début des années 2000 au Canada, sans qu’on s’en soit vraiment rendu compte, il y a moins d’employés permanents et à temps plein que d’employés atypiques. Bien qu’encore aujourd’hui ce sont surtout les femmes qui vivent cette réalité, le travail atypique gagne en popularité chez les hommes. Une véritable révolution qui se traduit également par une expansion dans l’industrie des agences de recrutement et de placement. Selon Statistique Canada, le chiffre d’affaires global de cette industrie a doublé ces dix dernières années. Parfois, il s’agit plutôt d’une porte d’entrée sur le marché du travail pour ceux qui disposent de peu d’expérience. Pour briser le cercle vicieux du « pas d’expérience, pas de travail et pas de travail, pas d’expérience », les jeunes,

D

les immigrants et les chômeurs recourent de plus en plus à ces agences. Et ça marche ! Les études dans le domaine montrent qu’ils augmentent ainsi la probabilité d’obtenir un emploi permanent et obtiennent de meilleurs salaires. En d’autres mots, il s’agit d’un véritable tremplin vers l’emploi. Une tendance qui est là pour durer Je ne m’étonnerais pas que le concept de travail traditionnel continue d’être transformé dans les prochaines décennies. Par exemple, 51 % des employés canadiens feraient des tâches reliées au travail hors des heures ouvrables. À l’inverse, 46 % règlent des questions personnelles durant le travail. Au boulot comme durant les études, la frontière entre les différentes sphères de la vie n’est pas si nette. Même les 40 heures bien comptées

de 9 à 5, du lundi au vendredi, ne sont plus aussi courantes. Un sondage international mené dans 29 pays révèle que presque une personne sur deux (48 %) mentionne la possibilité de concilier le travail et la vie personnelle comme un des facteurs les plus attrayants d’un employeur potentiel. Si ça signifie de devoir travailler un peu les fins de semaine, eh bien soit! Bien entendu, on se souhaite de ne pas retomber dans les mêmes travers, en sentant constamment la pression de faire quelque chose d’utile ou d’avancer dans le boulot. Apprendre à gérer toute cette complexité n’est pas toujours simple, mais quel beau défi si ça signifie qu’on trouve en bout de piste un équilibre qui nous convient mieux. Je ne peux pas m’empêcher de mentionner en terminant, pour ceux qui doutent encore, que cette chronique fut écrite un dimanche !

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Gouvernance

Voici quelques arguments pour proposer une démarche d’évaluation à votre C.A.

L’évaluation du conseil d’administration : un outil à exploiter L’évaluation du C.A. demeure assez peu répandue au sein des OBNL. Pourtant, elle s’avère utile à bien des niveaux.

Par Philippe Massé EN PARTENARIAT AVEC

LEADERSHIP Montréal

Tout d’abord, il est important de discuter de la démarche avec l’ensemble de votre conseil. Un bon consensus favorisera le succès de l’évaluation et la mise en œuvre des changements proposés. Avant d’entreprendre la démarche, le rôle des membres du C.A. doit être précisé. Qu’attend-on des membres du conseil ? On évalue quoi et selon quels critères ?

Mieux répondre aux besoins de l’organisation À l’image du plan stratégique, les besoins de l’organisation changent au fil du temps. L’évaluation révèle les points forts et les éléments à améliorer. L’écart entre les compétences disponibles et celles jugées nécessaires au C.A. sera identifié. On pourra alors recruter de nouveaux membres sur la base de critères bien définis ou, lorsque cela est possible, renforcer l’équipe en place.

Favoriser le perfectionnement des administrateurs Établir un diagnostic ne suffit pas pour provoquer des changements. L’évaluation exposera des besoins en termes de formation. Une fois ceux-ci connus, un plan d’action permettra d’y répondre en fonction des priorités et des ressources disponibles. Les membres du C.A. d’un OBNL sont des bénévoles engagés. Leur offrir une occasion de renforcer leurs compétences représente un bon investissement. Et surtout, n’attendez pas que le C.A. éprouve des difficultés pour proposer une évaluation ! Faites-en une habitude.

Une initiative de la

Nominations

MADANI BOUKALBA Membre du conseil d’administration de Formétal

A

LUCREZIA PLUTINO Membre du conseil d’administration du Centre de pédiatrie sociale Centre-Sud

Février - Mars 2014

D

vocate depuis 2006 et à son compte depuis 2012, Lucrezia est très engagée auprès de la communauté. Elle représente les victimes d’actes criminels ainsi que les accidentés de la route et du travail. Elle pratique également en assurance invalidité, en responsabilité civile et agit en tant que médiatrice. Afin de parfaire ses compétences en tant qu’administratrice, elle a réalisé avec succès en 2013 la formation du Réseau jeunes administrateurs. Forte de cette expérience, elle a intégré le conseil du Centre de pédiatrie sociale Centre-Sud, un organisme qui lui tient énormément à cœur. La mission du centre est d’appliquer l’approche mise en place par le Dr Julien.

inspiro

epuis octobre dernier, Madani est administrateur chez Formétal, une entreprise d’économie sociale œuvrant pour l’insertion sociale et professionnelle de jeunes adultes. Âgé de 29 ans, Madani est le plus jeune membre du conseil et y apporte une expertise financière approfondie. Négociateur à la Caisse de dépôt et placement du Québec, Madani est également vice-président de l’Association des arbitragistes institutionnels de Montréal. Diplômé en finance de HEC Montréal, il a participé à plusieurs projets d’envergure qui ont permis la création de partenariats entre les milieux universitaires et corporatifs. Il considère que l'engagement au sein d’un C.A. lui permet non seulement d’appuyer une cause, mais également de développer son sens stratégique.

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Mode

Le printemps arrive ! elle

Robe Marigold par Marilyne Baril 140 $ Collier Beblue Bijoux 165 $ Chaussures ALDO 110 $ lui

Chemise Voyou ANTOINE 125 $ Nœud Papillon Voyou AUGUSTE 35 $ Bermuda Voyou ADRIEN 125 $ Chaussures Spring 70 $ Bracelet Beblue Bijoux 75 $

Mot de la designer de Marigold (elle)

Dans des matériaux confortables et fluides, ces robes fabriquées au Québec sont parfaites pour les cocktails. Elles mettent en vedette des jeunes femmes fières de leur corps. Avec des coupes féminines et des couleurs vibrantes, elles feront tourner les têtes sans être provocantes. Marilyne Baril Photographe : Thomas Subtil / thomassubtil.com Modèles : Amparo Aguado / Mathieu Pin Styliste : Kimi Labonté / kimilabonte.com Maquillage : Claudie Blondin Lieux : Wienstein & Gavino's / wgmtl.com


Mode

elle

Robe Marigold par Marilyne Baril 150$ Collier Beblue Bijoux 175$ Bracelets Beblue Bijoux 125$ et 58$ Chaussures Spring 50 $ lui

Polo Blank BORIS 70 $ Bermuda Blank EN TRICOT BILL 85 $ Chaussures Spring 45 $ Bracelet Beblue Bijoux 75 $

Lise-Marie Cayer

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Les collections du printempsété 2014 sont inspirées par le concept bohémien chic. Les tissus sont texturés grâce à la dentelle et aux jacquards, et les silhouettes affichent plus d'aisance. Je me suis inspirée des gitans, qui sont des nomades sur le territoire européen. Leur esprit libre et marginal est à l'essence de la prochaine collection estivale.

Février - Mars 2014

Mot de la designer de Voyou et Blank (lui)

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t in

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Top

10 de

Crédit photos : Alexandre Champagne

Le Top

Marilou

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3

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5

e me souviens avoir fait neuf fois de suite ma J fameuse recette de Nutella croustillant maison avant de la réussir. Je faisais goûter Alex chaque fois et à la fin, il était un peu tanné, on s’est presque chicanés, avant d’éclater de rire devant le ridicule de la situation. ne fois, j’ai voulu faire une truite poêlée et je l’ai oubliée dans U la poêle pendant qu’on était en train de photographier un autre plat. On a dû faire tremper la poêle pendant trois jours, dans du vinaigre, pour essayer de la sauver. Alex a ensuite baptisé mon plat la « truite volcanique », car elle était devenue un bloc de cendre. n matin, nous avions un rendez-vous, et j’avais oublié que U j’avais commencé à faire cuire du riz sur le poêle. Arrivés chez Alex, pas si loin de chez moi, on s’en est rendu compte. On est retournés à la maison et entrant, il y avait un nuage de fumée blanc très dense à l’intérieur. Alex a dû sortir le chien, ouvrir toutes les fenêtres et sortir pour tousser comme un vieux fumeur de 89 ans qui s’appelle Roger. uand je crée mes recettes, je demande souvent des conseils Q à Alex et jamais il ne répond sérieusement, parce qu’il manque vraiment de connaissances en cuisine. Mais je l’oublie toujours et continue à lui en demander. Je pense que je n’apprendrai jamais, mais je pense aussi qu’au fond de moi, je sais qu’il me fera rire, alors je continue. ’ai déjà réussi un des meilleurs desserts du monde J en un seul coup, sans recette, juste en imaginant un paquet d’ingrédients ensemble. Il s’agit des biscuits au thé chai à la citrouille.

6

es fois, c’est moi et moi seule qui prends les photos de D nos recettes, sans le dire à Alex, hihihi !

7

a chose la plus difficile pour moi en cuisine est de L nommer mes recettes. Je n’arrive jamais à décider combien d’ingrédients inclure dans le titre, dans quel ordre et quels ingrédients je dois omettre. Je me réfère toujours à mon chum pour qu’il m’aide, mais avec ses connaissances en cuisine, il ne sert pas à grand-chose au bout du compte.

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e dois avouer que je n’ai plus le réflexe de me pencher J pour ramasser les miettes de mes recettes qui tombent par terre quand je les crée. C’est parce que mon chien est plus rapide que moi et que c’est lui le vrai goûteur officiel ! Je fais par contre toujours attention de ne pas échapper du chocolat, des raisins ou toute autre chose étant toxiques pour lui, je l’aime beaucoup trop !

9

lex n’aime pas le fromage et des fois j’en mets A en secret dans mes recettes et j’ai une fierté intérieure immense quand il me dit qu’il aime ça, mais je suis surtout heureuse de voir sa face quand il apprend qu’il vient de manger du fromage, haha ! Je vais l’avoir à l’usure !

10

e pense être la cuisinière la plus J chanceuse du monde, parce que je cuisine toujours avec mon laptop ouvert sur le comptoir et au nombre de fois où j’ai échappé de la nourriture, du liquide ou des ustensiles dessus, il est encore intact, fonctionne à merveille et me sert toujours aussi bien. Je touche du bois !

inspiro

1

Février - Mars 2014

Nous l'avons connue comme chanteuse, mais c’est désormais comme cuisinière hors pair que nous découvrons Marilou. Avec son blogue Trois fois par jour, qu’elle tient avec son compagnon photographe Alexandre Champagne, elle nous surprend avec ses recettes originales et tellement délicieuses. Que ce soit ses biscuits au bacon, de la truite confite à l’érable ou des muffins au thé vert et chocolat blanc, nous en redemandons ! Elle nous raconte ici ses dix anecdotes de cuisine les plus marquantes.

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Sortie

Où ir t r so à

Montréal

Je vous présente mes suggestions de restaurants et de bars à essayer, et la raison pour laquelle on les adore ! Par Josianne Isabel Fondatrice, parJosianne.com

Tremblant

Le Richmond 377, rue Richmond

Le

La délicieuse cuisine de l’Italie du Nord et le fabuleux décor.

Le Lounge Ryan’s 121, chemin Kandahar

Le

Le Saint-Édouard 808, boulevard Rosemont

Le

Les cocktails super créatifs et personnalisés, dont certains à base de chartreuse.

Restaurant Patrick Bermand 2176, chemin du Village

Le

Bistro Lustucru 5159, avenue du Parc

Le

Le bar à cru – un vrai rêve pour les amateurs de tartares et carpaccio en tout genre (bœuf, veau, canard, cheval, agneau, saumon).

québec

Le

Le gibier, le feu de foyer et le service tellement sympathique !

Trois-Rivières Un restaurant Cinq Diamants qui vous offre les meilleures combinaisons de saveurs déclinées en trois façons !

Le Poivre Noir 1300, rue du Fleuve

Le

Bistro L’Atelier 624, rue Grande Allée Est

Le

La qualité incroyable des viandes et des poissons, la cave à vin pour tous les budgets !

Le Rustique 1993, chemin du Lac-Supérieur

Patriarche 17, rue Saint-Stanislas

Le

Le décor original rustique-chic et l’ambiance en soirée – parfait pour prendre un verre entre amis !

La longue liste de cocktails originaux et si vous avez faim, la longue liste de tartares !

Les produits locaux, le menu dégustation cinq services avec accord mets et vins et la créativité du chef José Pierre Durand !

Le Carlito 361, rue des Forges

Le

L’ambiance, les grillades et le beau choix de martinis originaux !


Techno & Culture

MAKEACHAMP commanditez un champion !

inspiromedia.ca/makeachamp

Aider les athlètes à réaliser leurs rêves en leur apportant le soutien financier dont ils ont besoin. Voila ce que propose MAKEACHAMP, la première plateforme de sociofinancement pour les sportifs. Par Marine Thomas

aviez-vous que la grande majorité des athlètes de compétition ne tirent aucun revenu de leur sport ? Pire : ils sont nombreux à s’endetter pour payer l’ensemble des frais liés à leur équipement et à leurs déplacements pour les tournois.

S

Ce fut le cas de David Ancor, lorsqu’il fut sélectionné pour les championnats du monde junior de judo au Maroc, en 2012. Pour cet athlète qui l'âge de cinq ans, consacrait au judo tout son temps libre, cette sélection représentait le couronnement de ses efforts. Mais il déchante vite : pour participer à ce championnat, il doit débourser 4 000 $, une somme énorme pour un étudiant en psychologie à McGill. Il se tourne alors vers son ami, Michael Shpigelman, programmeur et, lui aussi, judoka, auquel il demande de concevoir un site internet pour l’aider à lever des fonds. C’est ainsi qu’à partir d’un cas individuel, les deux judokas ont eu l’idée d’apporter une solution globale à un problème auquel sont confrontés les sportifs du monde entier. « Le sport, c’est ce qui fait qu’une population est en santé, mais aussi ce qui lui donne envie de persévérer et d’atteindre ses objectifs. C’est de là que viennent les icones et les vraies valeurs de notre société », affirme Michael Shpigelman. Sur le site internet, l’internaute sélectionne un sport, puis l’athlète qu’il désire soutenir. On y apprend le but de la campagne de

financement (« remporter la médaille d’or aux championnats du monde », par exemple), la somme dont l’athlète a besoin, celle qu’il a déjà reçue et le nombre de jours restants jusqu’à la fin de la campagne. Selon le montant offert, chaque athlète propose une récompense à ses généreux contributeurs : un remerciement public sur Facebook, un cadeau de voyage ou, encore, une séance d’entraînement personnel. « Les athlètes sont des êtres uniques : ils incarnent l'esprit du champion, celui qui croit en un rêve et est prêt à tout pour le réaliser. Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons besoin de ce genre de personnes pour nous inspirer, et notre plateforme permet aux gens d'aider ces sportifs qui font tout leur possible pour atteindre leurs objectifs. Quand vous aidez un athlète, vous n'êtes plus simplement assis sur le banc de touche, vous participez concrètement à sa réussite », explique David Ancor. Le site, disponible en dix langues, a déjà permis à des athlètes du monde entier de recevoir le soutien de leurs fans. Alors, vous aussi, profitez de ce moyen pour soutenir votre champion préféré : makeachamp.com

Culture U2

The Fray - Helios

Andréanne A. Malette - Bohèmes

Nouvel album prévu pour avril 2014

25 février

18 février

Luc Langevin Réellement sur scène

Sugar Sammy - You’re gonna rire Le show Franglais + En Français SVP

Le Beatles Story Band

Tournée 2014 au Québec

Tournée 2014 au Québec

Tournée 2014 au Québec

Un incontournable à lire ! son entreprise à exceller à la révolution technologique, en passant par la nécessité d’avoir la bonne équipe plutôt que l’idée de génie. Un ouvrage très pertinent, qui est aussi un grand classique, et que je recommande fortement à tous ceux qui désirent faire passer leur entreprise et leur performance professionnelle à un niveau supérieur.

inspiro

Good to Great - Après avoir étudié la façon de fonctionner de plusieurs grandes entreprises, Jim Collins a réussi à cerner les facteurs qui différencient les entreprises qui enregistrent une bonne performance de celles qui affichent une performance exceptionnelle. Son ouvrage couvre divers sujets allant de l’humilité requise pour aider

Février - Mars 2014

Par Jean-Philippe Towner, Vice-président – BMO Marchés des capitaux

32–33


Sports

Crédit photo : Martin Girard

Qr

avec Alexandre Bilodeau

Si tu fais un bilan de ta carrière, qu'estce qui, selon toi, a été le plus difficile ? A.B. : C’est un sport qui comporte de nombreuses variables que l’on ne peut pas contrôler. Par exemple, il ne suffit pas de s’entraîner fort, il faut aussi sans cesse s’adapter aux changements de conditions, les conditions de ski, entre autres. Quelles sont les émotions que tu vis lors d’une fin de semaine de compétition et quelles stratégies utilises-tu pour te démarquer lors de la descente finale ? A.B. : Je passe par toute une gamme d’émotions. Le plus difficile, c’est d’éviter les pensées négatives, de les ranger au placard. C’est un véritable défi mental. Éviter d’anticiper tous les problèmes qui pourraient peut-être survenir. Garder confiance. Foncer. Faire abstraction de tout ce qui m’entoure et me concentrer uniquement sur ce que je peux contrôler. Par exemple, à quatre bosses par seconde, si j’en manque une et que je me mets à penser pourquoi je l’ai manquée, je risque fort d’en manquer quatre autres. Un mentor qui t'a inspiré ? A.B. : Jean-Luc Brassard. Lorsque je l’ai vu gagner sa médaille d’or à Lillehammer en 1994, j’ai su que le ski acrobatique était ce que je voulais faire. Dans des moments de grande intensité, aux Jeux olympiques, par exemple, qu’est-ce qui se passe dans ta tête ? A.B. : Pour ma dernière expérience olympique, je suis plutôt enthousiaste face à cette belle aventure qui arrive. Je l’aborde

Crédit photo : Mike Ridewood

• Âge : 26 ans • Né à : Montréal •M édaillé d’or olympique 2014 et 2010 en bosses. Médaillé d’argent en bosses aux Championnats du monde de 2011 et 2013 de la Fédération internationale de ski (FIS). Triple champion du monde de la FIS en bosses en parallèle. sans stress ni pression, juste avec une belle hâte d’y participer et l’envie de profiter au maximum d’une dernière expérience de ce type. Si tu avais un conseil à donner à un jeune athlète ambitieux, que lui dirais-tu ? A.B. : Ose tes plus grands rêves et poursuis tes passions! Outre l’entraînement physique, t’investis-tu dans une autre sphère, comme la psychologie sportive, pour améliorer tes performances ? A.B. : Quatre-vingt-dix pour cent des performances reposent sur le mental. Donc, bien sûr, cela fait partie de mon entraînement tout au long de l’année. Lorsque j’étais plus jeune, j’en avais moins besoin : je pensais moins, j’étais plus spontanément dans l’instant présent. Mais, plus on évolue, plus nos attentes sont élevées et plus ce type d’entraînement devient nécessaire. Es-tu impliqué dans une fondation qui te tient à cœur ? A.B. : Je suis ambassadeur de la Fondation de la Princesse Charlène de Monaco dont la mission est de promouvoir l’apprentissage de la natation en mettant sur pied des projets pédagogiques liés à la sécurité en milieu aquatique, en défendant les valeurs du sport, en appuyant des projets sportifs et, finalement, en offrant son soutien à de jeunes sportifs dotés d’un potentiel de champions, mais qui n’ont pas les moyens, notamment financiers, de réaliser leur projet sportif. Un entraînement particulier pour les Olympiques 2014 ?

A.B. : Le cycle olympique a, bien sûr, été différent. En 2012, je me suis concentré sur l’entraînement puisque j’étais plus éloigné de la compétition. Depuis, j’ai évolué et j’ai changé en tant qu’athlète. Je connais de mieux en mieux ce que j’ai besoin de travailler et je me suis rendu compte que je travaillais plus efficacement lorsque j’avais les skis aux pieds. En outre, j’ai atteint un niveau où je me dois d’écouter mon corps. C’est pourquoi, avec les membres de mon équipe, j’essaie de bien équilibrer l’entraînement sur piste et hors piste pour éviter tout risque de blessures. Depuis les jeux de Vancouver, je travaille avec un nouvel entraîneur. Nous avons appris à nous connaître au cours des trois dernières années et, maintenant, nous nous complétons bien et avons la même vision du sport, de la compétition et des résultats à atteindre. Quels sont les sacrifices nécessaires pour percer dans le monde du sport professionnel ? A.B. : Il arrive un moment où on ne considère plus rien comme un sacrifice. Mais il est certain qu’il faut consacrer du temps à sa passion, parce que, finalement, pour être le meilleur, c’est simple, il suffit de travailler plus fort que les autres. Quels sont tes projets d’après carrière et comment ton bagage de skieur acrobatique t'aidera-t-il à réaliser ces projets? A.B. : Je souhaite poursuivre une carrière dans le milieu des affaires. Je termine actuellement des études en administration des affaires à l’Université Concordia en parallèle à ma carrière de skieur acrobatique. Je pense que ma persévérance et mon éthique de travail m’aideront beaucoup dans ce domaine-là également.


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