SE REPÉRER MARS-AVRIL 2018
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ABATTA : LE NOUVEL ABIDJAN ?
N E ABIDJA ONNAÎTR
SE RESTAURER ESCARGOTS PIQUÉS
ABIDJAN HIER
FIGURE DE PROUE ABIDJAN AUJOURD’HUI
ÇA BOUGE !
FAIT MARQUANT • SHOPPING • DIVERTISSEMENT • EVENTS
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MON ABIDJAN
5 AVANT PROPOS Mon Abidjan, hier,
SOMMAIRE
aujourd’hui et demain
7 AKWABA Made in Abidjan
22 ABIDJAN AUJOURD’HUI 24
J’AIME ABIDJAN
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ÇA BOUGE
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SE REPÉRER
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SE LOGER
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SE RESTAURER
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CHARME DU PASSÉ Adjamé 220 Logements : chaque citoyen, un toit
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FIGURE DE PROUE Félix Houphouët-Boigny
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FAIT MARQUANT Les cinémas d’Abidjan : à l’affiche ces années-là
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Mon Abidjan
Startup d’Abidjan : profil de jeunes entrepreneurs Yopougon Siporex : carrefour incontournable Abatta : le nouvel Abidjan ? Escargots piqués : servis en brochettes
DIVERTISSEMENT ET BIEN-ÊTRE
Espace Mima : un club nautique privé
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SHOPPING
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EVENTS
Sylvie Konan : L’Abidjanais stylé, c’est... FEMUA : Anoumabo et son festival
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ABIDJAN DREAM
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MON IDÉAL
Le métro d’Abidjan : la mobilité pour tous #SHEISTHECODE : les femmes épousent la technologie
Magazine conçu et édité par 2A ÉDITIONS SARL au capital de 5 000 000 FCFA • Siège de la Rédaction : Abidjan, 2 Plateaux, 8e tranche, 01 BP 1416 ABJ 01, Tel : +225 22 01 24 24 • Dépôt légal : 14536 du 01 mars 2018 • Directeur de publication : Augustin AKOU • Directeur de la Rédaction : Cheick YVHANE Rédacteur en chef : Moustapha Maïga • Secrétaire général de la Rédaction : Ahua Kouakou • Correcteur : Oumar N’DAO • Rédaction : Moustapha Maïga, Ange Yvan alaté, Stéphanie okowashi, Ahua Kouakou, Marie Yvonne AKRÉ (Stagiaire) • Direction artistique : Régis Etranny • Photographe : Mohamed Adé, Armel DADIÉ Christophe Directrice commerciale & marketing : Marie José ASSOUHAN • Responsable des éditions / Régie : Fatou DIABAGATÉ Chef de produits : Hervé ATSÉ • Régie publicitaire : 2A Editions • Impression : Hooda Graphics Imprimerie • Tirage : 10 000 exemplaires Pour joindre le service commercial : commercial1@2aeditions-ci.com / commercial2@2aeditions-ci.com - Tel : +225 59 79 00 00
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DU 10 AU 31 MARS -60%
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Côte d’Ivoire
MON ABIDJAN
L’AVANT PROPOS
MON ABIDJAN
Hier, aujourd’hui et demain
D
es goûts et des couleurs, on ne discute peut-être pas, mais… qu’on l’aime ou qu’on n’aime pas, Abidjan reste la Perle des lagunes. Une capitale stratégique qui s’est imposée (à tous) et que l’on souhaite retrouver dès qu’on
la quitte.
À l’arrivée, à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny, au port autonome d’Abidjan, à la gare routière (ou de train) d’Adjamé, on peut sentir le parfum hospitalier et ressentir la chaleur humaine.
Mon Abidjan, véritable laboratoire du made in Côte d’Ivoire. Certains avec leur style origigi, d’autres pour leur feeling ah connait pas ah demander. Le plus important, c’est de participer au ballet – quel que soit son statut, ou sa position. Une date, un lieu, un personnage ou une tendance. Tout ceci, s’inscrit dans la mémoire collective comme le repère d’une génération, n’est ce pas ? À « Babi », les gens bougent. Les choses marchent. Pour qui connait les codes et les créneaux. La simple volonté suffit pour se frayer son chemin. Pour construire une réputation, une carrière (inter)nationale. Avec buzz ou non. Les projets titanesques du Grand Abidjan, attendus de tous les vœux, rassurent sur les opportunités que pourrait avoir chacun, expatrié ou non.
Mon Abidjan vous donne, de façon interactive et dynamique, les nouvelles de cette capitale cosmopolite, Surtout les bonnes. Et les couleurs aussi. Avec une dose d’optimisme qui caractérise l’Abidjanais, nouveau. Car chez nous, découragement n’est pas ivoirien.
AUGUSTIN AKOU DIRECTEUR DE PUBLICATION
Il y a aussi ces incontournables, au plan culinaire et artistique. Ces personnalités, ces personnages publics, dans l’action discrètement où non et qui œuvrent par leurs efforts à faire en sorte que : Abidjan est le plus doux au monde !
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n a j d i b A
MON ABIDJAN
AKWABA
MADE IN
S
i vous tenez, en ce moment, entre vos mains, ce mensuel flambant neuf; c’est que l’accroche ne vous a nullement laissé indifférent. D’abord, le nom. Cette combinaison audacieuse du possessif d’accaparement « mon » et « Abidjan », capitale économique bouillonnante de la première puissance économique de l’Afrique occidentale francophone. Ensuite, cette image forte qui replonge indéniablement dans l’Abidjan historique. Ce magazine est dédié à l’Abidjan multifacette qui, sans se targuer d’être le plus attractif de la terre, a la spécificité de marquer la mémoire de tout visiteur.
Mon Abidjan se veut digeste comme la pondération de l’Abidjanais. Mon Abidjan se veut coloré pour traduire la myriade d’attractions enchanteresses que couve le district. Mais, le label Abidjan ne s’est pas forgé en un jour. Il est l’émanation d’une vision politique et le fruit de décennies de travail et de don de soi d’hommes et de femmes valeureux de tous secteurs qu’il est impérieux de célébrer. Mon Abidjan veut se souvenir de ces artisans de la première heure, des ouvriers d’aujourd’hui et se projeter sur le grand Abidjan de demain. Akwaba* à Abidjan ! Bonne lecture et « on se redjoh** » !
CHEICK YVHANE DIRECTEUR DE LA RÉDACTION
#1 *Expression Akan pour dire « Bienvenue » *Expression tirée du langage de rue abidjanais pour dire « À bientôt »
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ABIDJAN
r e i H
Au début des années 70, la Côte d’Ivoire connaît un boom économique. Ce que tous s’accordent à rebaptiser le miracle économique ivoirien. Un miracle qui se traduit inévitablement dans l’essor d’Abidjan, la capitale économique du pays. Avec la construction de ses buildings, la cathédrale Saint-Paul, ses belles ruelles, le Plateau , centre des affaires d’Abidjan est comparé à la ville New Yorkaise de Manhattan. Dans la foulée, les autres communes se développent. Il fait bon vivre à Abidjan. Abidjan, hier, la Perle des lagunes, devient la fierté du pays tout entier et même de la sous-région.
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CHARME DU PASSÉ
220 ADJAMÉ
LOGEMENTS
CHAQUE CITOYEN
UN TOIT Une opération immobilière, avec quatre tours impressionnantes. Jouissant de toutes les commodités, aux plans architectural et environnemental. Contiguë à la cité administrative – Plateau. C’était cela le concept de la cité-dortoir les 220 logements. Par Ange Yvan ALATÉ
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ABIDJAN HIER
CHARME DU PASSÉ
Toutes les communes d’Abidjan ont donc été mises à rude contribution, pour donner corps à la politique nationale de logement baptisée : « Chaque citoyen, un toit ». La cité des 220 logements à Adjamé n’a pas dérogé à la règle. Pour l’acquisition d’un appartement, il fallait juste souscrire à formule de location-vente. L’objectif étant de faire des locataires les futurs propriétaires de ces logis. Avant donc de passer les clefs, l’entretien de lieux se déroulait correctement. Le cap franchi, l’embellie s’est réduite comme une peau de chagrin, laissant des images désolantes de bâtisses aux murs défraîchis, de l’extérieur et aux commodités désuètes de l’intérieur, avec des escaliers branlants et des ascenseurs d’immeubles de plusieurs étages qui ont poussé leur dernier soupir - depuis belles lurettes.
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u sud, le Plateau. Au Nord, Abobo. À l’est, Cocody. Et à l’ouest, Attécoubé. C’est à la périphérie d’Adjamé, commune stratégique d’Abidjan, que se trouvent les 220 logements. Une cité policière à proximité de laquelle l’on enregistre : des espaces de sport ; des écoles (primaire, collège) ; un petit – et un grand – marché ; une maternité ; le groupement des sapeurs-pompiers ; une cité universitaire ; une salle de Cinéma (Liberté)… C’est dans cet environnement que règne la cité aux quatre tours. Il suffit d’arborer ses venelles, pour se rendre compte du travail titanesque du maître d’œuvre. De quoi faire rêver tout visiteur, et rendre fier tout résident. Nous sommes bien au lendemain des indépendances. Le bon vieux temps, comme dirait l’autre. Les sociétés ivoiriennes de construction et de gestion immobilière (SICOGI), de promotion immobilière (SIPIM) et de gestion financière et de l’habitat (SOGEFIHA) rivalisent d’ardeur pour offrir à la ville d’Abidjan des logements dignes d’une capitale. C’est dans ce contexte que sont sorties de terre une série de maisons basses en bande et d’appartements. Cela, à la grande joie des populations. Particulièrement des cadres moyens, parce que pouvant s’offrir un cadre de vie agréable.
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MON ABIDJAN#01
Que de désolation face à ces édifices qui n’ont plus fière allure. La mauvaise gestion communautaire a eu raison de leur beauté. Tous se rejettent la faute. Qui doit payer pour que ces immeubles (les grands et petits blocs, la grande housse, etc.) d’Adjamé retrouvent leur lustre d’antan ? Et même si ce tableau désolant semble avoir pris le dessus, il ne remet pas en cause la justesse et la clairvoyance de la politique sociale (nationale) du logement, affichée par le gouvernement ivoirien. Au contraire, les 220 logements sont le résultat – en miniature - de « chaque citoyen, un toit ».
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FIGURE DE PROUE
Félix Houphouët-Boigny en compagnie de François Mitterand, ancien Président français.
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MAIRIE D’ABIDJAN
FÉLIX HOUPHOUËT
BOIGNY
EN TRACE LES SILLONS La vie de Félix Houphouët BOIGNY se confond avec celle de la Côte d’Ivoire moderne. Abidjan n’est pas en reste. Tout ou presque, dans la capitale économique ivoirienne, porte son imprimatur. Sa vision. Par Ahua KOUAKOU
S
es ambitions pour la Côte d’Ivoire moderne sont grandes. Dans tous les secteurs d’activités, l’œuvre du Bélier est incomparable. Le visionnaire de Yamoussoukro place Abidjan au cœur de sa politique de développement. Il en est le premier magistrat.
UNE MAGISTRATURE COURTE Félix Houphouët-Boigny n’a pas eu qu’un destin national. L’homme d’État a d’abord et avant tout été le premier magistrat de la ville d’Abidjan. Une affaire qui date de 62 ans. C’est par décret du 18 Novembre 1956 qu’Abidjan a été érigée en commune de plein exercice. Son conseil municipal, élu à la même date, comprenait trente sept membres. Le premier maire élu d’Abidjan fut le Premier ministre du gouvernement issu de la Loi-Cadre, Félix Houphouët-Boigny, assisté de six adjoints dont les deux premiers sont respectivement Antoine Filidori, industriel et Jean Porquet.
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ABIDJAN HIER
FIGURE DE PROUE 18 novembre 1956. Du fait de ses lourdes responsabilités, le Premier ministre Félix Houphouet-Boigny, élu maire d’Abidjan, délègue ses fonctions à Antoine Filidori, premier Adjoint. Jean Porquet devient, à son tour, premier magistrat de la ville d’Abidjan, après le départ de M. Filidori.
L’Hôtel Ivoire, devenu Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, surplombe la capitale économique ivoirienne.
DE GIGANTESQUES RÉALISATIONS Si loin, mais si proche. Même sans jouer les premiers rôles à la tête de la mairie. C’est sous l’instigation de Félix Houphouët-Boigny qu’Abidjan devient l’une des plus belles capitales d’Afrique subsaharienne. Au début des indépendances, les bureaux de l’administration et des ministères sont repartis à divers endroits de la ville d’Abidjan. Houphouët, appelé par ses partisans « le visionnaire » initie le projet de création d’une cité administrative, à la hauteur de ses ambitions. La construction des tours débute dès 1970. Les deux premières tours (A et B) s’achèvent en 1977. Les trois autres suivent. La cathédrale Saint Paul est une autre œuvre d’envergure réalisée par le premier magistrat de cette ville cosmopolite. Ses travaux débutent en 1980, pour s’achever en 1985.
La Place de la République dans la commune du Plateau.
Félix Houphouët BOIGNY est l’inspirateur du grand Abidjan. La « Perle des lagunes ».
Le couple Thérèse et Félix Houphouët-Boigny pose en compagnie du couple Henriette et Henri Konan Bédié. 16
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La Pyramide. Un joyau architectural qui faisait la fierté du Plateau, le Manhattan abidjanais.
TÉMOIGNAGES
LUDOVIC
N’Goran Kouadio
Edie
MME
NATIF DE MOROFÈ À YAMOUSSOUKRO
AGENT À LA DOCUMENTATION À LA RETRAITE
« HOUPHOUËT-BOIGNY, UN HOMME DE PAROLE »
« HOUPHOUËT-BOIGNY ÉTAIT UN VISIONNAIRE »
J
’ai connu le Président Félix Houphouët-Boigny. Car j’ai participé au défilé des filles militaires en 1964 à Bouaké. Il était quelqu’un d’ingénieux qui voulait toujours innover. En cette période déjà, il a décidé de mettre les filles en avant. En outre, j’ai été marquée par la vision de ce grand leader. Il a pris la décision très tôt d’envoyer les Ivoiriens se former à l’étranger. Ce qui a permis d’avoir de grands cadres aujourd’hui. Vraiment, HouphouëtBoigny est un grand visionnaire ».
H
ouphouët-Boigny est un homme de parole. Chaque fois qu’il promettait quelque chose, il l’accomplissait. J’ai été témoin de l’accomplissement de ses promesses. C’est pourquoi, on l’appelait affectueusement Papa Houphouët. Par ailleurs, de façon surprenante, un jour, il a décidé de baptiser une rue du nom de notre oncle, chef du village. C’était également un chef généreux. Souventes fois, nuitamment, il envoyait des gens faire des dons à nos parents aux villages. Il ne posait pas ces gestes devant les cameras ».
HOUPHOUËT-BOIGNY, UN PRÉSIDENT QUI A TRAVAILLÉ POUR SON PEUPLE
H
ouphouët-Boigny est un modèle. Il a inspiré son peuple par son travail. C’est un leader, qui a fait le maximum pour son peuple.
Akou
ANDRÉ
CHEF CHRÉTIEN DE BLOCKAUSS (COCODY)
Sous sa présidence, il y avait la prospérité et surtout la paix. Il en a fait un label pour la Côte d’Ivoire. La belle époque. Je me rappelle que c’est le père de la nation qui a apporté son appui à la construction de l’église Catholique de Blockauss. Le jour de la pose de la première pierre de cette église, le 18 août 1987, malgré une pluie battante, Houphouët-Boigny a quand même effectué le déplacement. C’est un grand croyant. Il était également (très) humble.
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LES CINÉMAS D’ABIDJAN
À L’AFFICHE
CES ANNÉES-LÀ À la télévision nationale, il y avait un peu de tout. Pour les petits comme pour les grands. « Kimbo », « Dallas », « Générations », « Chaka Zulu », « Léonard Groguhet », « Nandjelet », « le western du dimanche », etc. Les Abidjanais envahissaient tout de même les salles de cinéma. Par Moustapha MAÏGA
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bidjan, plaque tournante de la culture. Cette expression, mille fois ressassée, nous l’avons entendu, sans vraiment comprendre ses fondements. Il nous est donc apparu nécessaire de revenir dans le passé.
Notre calendrier commence après les indépendances. À l’heure du boom économique. À cette époque où la télévision nationale passait en boucle : Le succès de ce pays repose sur l’agriculture. Le bon vieux temps, comme aiment à le rappeler les doyens. La Côte d’Ivoire, Abidjan comme locomotive, était en pleine croissance. Et, cela se ressentait dans les poches. Il fallait donc trouver de quoi se divertir, après
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le travail. À côté des concerts d’artiste qui drainaient du monde, le cinéma faisait rêver. Dans presque toutes les communes de la capitale économique ivoirienne, il y avait (au moins) une salle de cinéma. Avec leur nom tout aussi célèbre que les films qu’ils projetaient. « Liberté » et « Krinjabo » à Adjamé. « Kabadougou », « Dialogue », « Saguidiba » et « Boissy » à Yopougon. « Les studios » et « Le Paris » au Plateau. « Ivoire » à Cocody. Etc. Ces endroits, mythiques, étaient devenus des repères, pour qui voulait s’orienter dans la capitale. Des lieux de rendez-vous donc. Si ce n’était juste que ça.
Les inconditionnels des salles obscures préfèrent vous parler de l’intérieur des salles, qui pouvaient accueillir plus de 500 personnes. Des sensations qu’ils vivaient pendant chaque projection de film. De l’ambiance avant et après. C’était tendance d’aller au cinéma. Pop-corn et/ou soda en mains, les gens y allaient – généralement - entre amis, en famille ou en couple. Surtout les week-ends. Il fallait être présentable (bien habillé) pour avoir accès aux salles. Les « gros bras » avaient pour consigne de faire régner la sécurité. De temps en temps, un cargo de police ou de gendarmerie passait (ou s’arrêtait) pour rassurer les cinéphiles du soir. Presque tout le quartier se retrouvait là. Certains venaient de plus loin. Parce qu’ils avaient entendu parler de l’affiche du moment. Les sans manquer, c’était soit une exclusivité (Film américain, chinois ou indou) soit un film d’acteur célèbre. Jean Claude Van Dan et son grand écart légendaire ; Bruce Lee et Jackie Chan et leurs phases de Karaté ; Steven Seagal et Chuck Norris et ses coups. Bolo le méchant. La magie du 7ème art s’opérait à chaque fois qu’une scène de suspens (ou d’intrigue) passait. Et, on pouvait entendre dans la salle, des applaudissements et des cris : Ouohhhhh. Les après films donnaient place à des répétitions de scène. Des discussions sur lequel des acteurs est le meilleur du moment, on n’en parle pas. La qualité des sons, et la taille des écrans de projection, nouveaux dans le paysage, réussissaient à emporter le public. On avait l’impression qu’on était dedans. Et, on pouvait regarder dix fois le même film, jusqu’à ce qu’un autre arrive, nous explique Fofana – un abonné du cinéma « Liberté ». 500, 1000 voire 1500 francs CFA. Le prix du ticket dépendait du film à l’affiche. Ces salles étaient des endroits d’évasion et de divertissement. De liberté aussi. Prisés par la jeunesse. Qui s’y inspirait, au quotidien. Il suffit de se replonger à Abidjan, dans les années café Cacao, précisément à Gbatanikro, à Anoumabo, à la Sogefia ou à la Sicogi pour jauger l’impact sur l’économie, et surtout sur la culture.
Un peuple sans culture est un peuple sans âme, se plait à dire Anthony O. BIOKOLO. À la prochaine, pour un autre fait marquant !
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ABIDJAN
i u h d r u ujo
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La crise économique est passée par là. La crise sociale aussi. La Côte d’Ivoire a traversé des moments tumultueux. Abidjan, sa capitale économique, n’est pas en reste. Sa population s’est accrue atteignant plus de six millions d’habitants. Ces difficultés et bien d’autres ont changé les habitudes. Mais, Abidjan reste une ville où il fait bon vivre. L’alloco, le garba, les coins chauds... continuent de faire d’Abidjan, une cité chic, qui en attire plus d’un. Abidjan une fois, Abidjan toujours !
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J’AIME ABIDJAN
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MON abidjan
M
on Abidjan… Il me faut donc parler de
Il était une fois mon petit frère Ramzy, Abobo, cité
toi. Mais, par où commencer ? L’exercice
policière… Il était une fois le Plateau, Joce, Tonga Behi,
est difficile tant la simple évocation
Top Visages… Il était une fois la 2, Firsty, Manu, mon
de ton nom fait renaître ou revenir en
petit Khunta … Il était une fois Yop city, Figayo, la rue…
moi des souvenirs, des lieux, des instants de vie et
il était une fois la nuit, Don Mike, Bello Latif… Il était
des êtres chers présents ou partis. Toi, perle des
une fois mes Doyens BBC, Aimé Dagaret, Maman
lagunes, qui un jour m’a pris par la main, tu m’as fait
Germaine…
grandir et redécouvrir cette Afrique plurielle, multiple, talentueuse et généreuse qu’il me tardait de retrouver.
Il était une fois Anyama, Capi, Fanta, la gare, grand frère Nerveux, grand Bobby, Mousco, mon fils Junior,
Toi, bel Abidjan, aussi électrique qu’éclectique, tu m’as
Inno… Les miens. Il était une fois Treich, Doyen Ciss St
appris que palabre et sourires peuvent se conjuguer
Moise, le grin de Tropic 105… Il était une fois…
dans un même élan d’humanité. Toi, la ville lumière,
Mon Abidjan.
la cité aux mille maquis en mode farot, tu m’as appris que briller n’est pas l’essentiel dans la vie. Toi Babi la belle, dont chaque endroit ou recoin se rappelle à mon histoire… Un récit qui commence par autant de « il était une fois ». Il était une fois le grand frère Laye, la 7ème tranche, les cascades, ma paroisse Sainte-Cécile…
Brazza
ROBERT
JOURNALISTE ET PRODUCTEUR RADIO-TÉLÉ
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ABIDJAN AUJOURD’HUI
ÇA BOUGE !
STARTUP D’ABIDJAN
PROFIL DE JEUNES ENTREPRENEURS Abidjan, c’est la ville du show. C’est aussi un laboratoire d’idées et d’initiatives. Portées par une (nouvelle) génération de jeunes, pas comme les autres. Des startuppers, enthousiastes à l’idée d’être des modèles. Par Moustapha MAÏGA
N
ous sommes allés à la rencontre de ces nouveaux patrons, jeunes diplômés. Trente-trois ans, la moyenne d’âge. Quatre d’entre eux ont retenu notre attention. Autant pour leur passion que pour leur motivation. Ils sont dynamiques, créatifs, visionnaires et aiment le risque. Pour eux, comme pour la plupart, l’avenir des jeunes, c’est maintenant !
Ils rompent avec l’image de paresseux, longtemps collée, à tort ou à raison, à leur peau de jeunes. Ils ont décidé de prendre leur destin en main. Les idées foisonnent dans leur tête. Les initiatives aussi, de plus en plus. À partir d’Abidjan, l’économie ivoirienne bouge. Les rendez-vous sur l’entreprenariat et le leadership sont un excellent baromètre pour jauger la qualité de ces ressources humaines, et de la pertinence de leurs initiatives. Grâce à la facilité de création d’entreprise en Côte d’Ivoire, des startups sont passés au rang des formels. Ce ne sont pas forcément de bons payeurs d’impôts (et de taxes), mais ils ont le mérite de vouloir fait le premier pas, professionnel. C’est sur fond propre qu’ils se sont lancés, les pieds et les mains liés, dans la jungle abidjanaise. Parmi eux, des lauréats de concours organisés, à Abidjan et à l’étranger, par des structures et des institutions. Sylvère, Paul-Alex, Didier et Masha sont le prototype même du jeune startupper abidjanais.
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ÇA BOUGE !
Kouakou
SYLVESTRE
DIRECTEUR GÉNÉRAL GREEN COUNTRIES
Roi ivoirien du compost ? Sylvère KOUAKOU croit en l’entreprenariat. L’ingénieur de 34 ans en marketing a fait ses preuves dans de grandes sociétés avant de fonder Think Tank Institute AIAS, la toute première, en janvier 2014. À la fin de la même année, il crée Green Countries. GREEN COUNTRIES C’est une startup spécialisée dans la valorisation des bio-déchets, et dans la fabrication d’engrais organique à haute valeur nutritive. Cet engrais est commercialisé sous la marque GCC (green countries compost). Elle a deux sites de production. Le principal est basé à Bingerville, sur une superficie de 1800 mètres carré. Le second, à Aboisso, avec une production de 600 tonnes d’engrais par an. Green Countries emploie douze personnes (sur son site de production) et dix commerciaux couvrant 17 villes ivoiriennes. Une équipe qui permet à son manager de glaner des lauriers.
LES PRIX À partir de 2015, il est l’un des jeunes entrepreneurs africains sélectionnés pour la COP 21, à Paris. En 2016, il est lauréat du prix Alassane OUATTARA du jeune entrepreneur émergent. Début 2017, il est retenu dans le top 10 des jeunes entrepreneurs Africains et des Caraïbes engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique, par le ministère des Affaires étrangères du Québec. En août, il est lauréat des AWARDS de la RSE catégorie entreprise éco-citoyenne. En novembre 2017, il glane le 1er prix du Concours national de l’innovation agricole durable, catégorie fertilisation des sols. Enfin, en février 2018, il devient le grand vainqueur du prix BJKD de l’entreprenariat des jeunes. UNE CONVICTION. Ce titulaire d’un master 2 en éthique économique et développement durable, met un point d’honneur sur la santé et l’environnement des populations. Sylvère KOUAKOU est sûr de devenir le roi du compost.
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Danho
PAUL-ALEX
DIRECTEUR GÉNÉRAL TRAVAUX CÔTE D’IVOIRE
Une bonne étoile Paul-Alex DANHO, 32 ans. Un « coursier » devenu Directeur Général. Un startupper, avec une abnégation à réussir. Très tôt, il intègre l’univers professionnel. Comme coursier dans un quotidien (LE COURRIER), à Abidjan. Son patron le coache - en lui permettant d’écrire quelques articles. Ce job permet à Paul-Alex de payer ses études. SE FORMER Aux côtés du journaliste Théophile KOUAMOUO, il prend les cours le soir. En 2008, il obtient simultanément deux diplômes. Le premier, un DAEU A (diplôme d’Accès aux d’Études Universitaires, option Arts) de l’Université Pasquale Paoli de CORSE (France). Le second, un diplôme de Technicien en Assurance et Banque, à IPIATE Rabat (Institut Professionnel de l’Informatique Appliquée et des Techniques de l’Entreprise). Cela lui ouvre les portes de TASLIF S.A Maroc (société de crédit à la consommation), comme Chargé de clientèle. Après un bref passage à NSIA Assurance, l’enfant d’Anono (Cocody) retourne terminer ses études à Rabat (Maroc). Il fait un crochet à ASSURANCE FRANCE CONSEIL (2011) et au Centre de contact clientèle du groupe ACCOR (2012). Il est de retour en Côte d’Ivoire, en 2014. TRAVAUX CÔTE D’IVOIRE À Abidjan, Paul-Alex enchaîne les petits boulots. Lors d’un entretien d’embauche, Il rencontre Michel ABROGOUA. Le Président de Phœnix Capital Management lui dit : Tu as la capacité de travailler pour toi-même. C’est là que le jeune Ebrié se décide (enfin) à entreprendre. En juillet 2016, il crée TRAVAUX CÔTE D’IVOIRE. Une SARL qui intervient dans le bâtiment et la sécurité électronique. Il recherche un financement pour accroître son business. Dans une dizaine d’années, Jean-Alex DANHO se voit à la tête d’un empire immobilier.
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ABIDJAN AUJOURD’HUI
ÇA BOUGE !
DIRECTEUR GÉNÉRAL RDVMEDECINE / SHAD
Une passion débordante pour les affaires À 34 ans, Didier ASSOUAKON est à la tête de deux microentreprises : RdvMedecine et SHAD. Rien ne semble pouvoir arrêter ce startupper multitâche.
le quotidien des professionnels de santé. Leur plateforme devrait être ouverte au grand public, en juin 2018. SHAD
Issu d’une famille modeste, Didier, ingénieur en Télécom, croit fermement au travail. Ce transfuge de l’INPHB a opté pour l’entrepreneuriat. SUR TOUS LES FRONTS L’échec et l’abandon ne font pas partie de l’ADN de ce jeune entrepreneur, issu d’Abobo. Le numérique est son terrain de chasse. Il a développé deux plateformes, en pleine croissance. RDV MEDECINE Cette plateforme permet de rechercher et de prendre des rendez-vous médicaux en ligne. Pour les praticiens et établissements de santé, une solution d’agenda améliore considérablement leur organisation et la gestion de leur patientèle. Pour les patients, l’accès aux soins est amélioré - grâce à la prise (et aux rappels) de rendez-vous (par SMS et par e-mail). Didier et ses associés s’activent à digitaliser le parcours de soin du patient et à améliorer
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Femmivoire la vitrine. C’est une plateforme de vente (en ligne) d’accessoires. Des chaussures, des sacs, des bijoux, des vêtements et de la lingerie. Les articles sont essentiellement pour les femmes. Depuis janvier 2015, Femmivoire est accessible au grand public. À ce jour, plus de 5 000 articles ont été livrés, vers 1 000 clientes. Depuis 3 ans, c’est uniquement par Facebook que se font les ventes. Les promoteurs sont à pied d’œuvre pour passer à la formule e-commerce d’ici juin 2018. Didier a bien compris que son avenir se trouve entre ses mains.
MASHA
Akré
DIRECTRICE GÉNÉRALE AFRODICT
La beauté numérique à Abidjan Ces six années d’expérience, dans la beauté, en ont fait une jeune femme respectable. Depuis son bureau, à la Riviera Palmeraie (Cocody), Masha AKRÉ gère son business : Afrodict. Une volonté d’apporter quelque chose. C’est ce qui se dégage de cette jeune femme, qui chausse du « 28 ans ». Cette férue de beauté.
La persévérance est une arme qu’il faut avoir en plus, est convaincue Masha AKRÉ. En Licence 3, Masha récolte (enfin) ses premiers fruits. En stage – en entreprise, les contrats commencent à se multiplier. Elle franchit le cap, en lançant officiellement Afrodict. AFRODICT
PERSÉVÉRANTE Passionnée par la beauté et l’écriture depuis son enfance, lle arrive à l’entreprenariat par amour. A l’université, elle combine les deux cordes, en rédigeant des articles sur la beauté dans son blog. En Licence 2 de Droit public international, elle monte sa toute première entreprise baptisée Glamourissme. Elle se fait une bonne communauté grâce à ses prestations et à ses publications sur les réseaux sociaux. Cette première expérience ne lui permet pas d’en vivre.
C’est une plateforme digitale qui met en relation les clients et les professionnels de la beauté. La première du genre en Côte d’Ivoire, revendique sa promotrice. Une centaine de professionnels (maquilleur, coiffeur, prothésiste ongulaire), sélectionnés sur des critères rigoureux, permettent à la machine de tourner, dans le District d’Abidjan La plupart des clients préfèrent les services à domicile. Aussi, ils bénéficient du service aprèsvente (SAV), valeur ajoutée d’Afrodict. Masha AKRÉ, a pour vision : faire d’Afrodict, une marque.
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SE REPÉRER
YOPOUGON SIPOREX
CARREFOUR
INCONTOURNABLE Siporex rime avec Yopougon. Un endroit célèbre devenu point de rendez-vous. Ce carrefour ne désemplit pas, quelle que soit l’heure. Immersion. Par Ahua KOUAKOU
S
iporex. Mille fois dévisagés, mille fois métamorphosés. Les alentours, par les commerçants et les transporteurs. Surtout le rond-point, avec des statuts (ou monuments), qui partent et reviennent. Pour l’embellir et pour faciliter la circulation. Que n’avons-nous pas vu, et entendu ?
UN CARREFOUR BRUYANT Les klaxons assourdissants des minicars communément appelés « gbaka ». Le tintamarre des taxis communaux dits « woroworo ». Les allées et venues de jeunes « coksers », avec des bagages des voyageurs sur la tête, se faufilant entre les véhicules. Nous sommes dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire, Yopougon. Au carrefour Siporex, Vendredi, 2 mars. Il est 9h. Comme à l’accoutumée, les interminables embouteillages ont commencé. À cette heure (de la matinée), ce carrefour grouille de monde. Une longue file de voitures est visible, depuis le deuxième pont jusqu’à la pharmacie - qui a donné son nom à cet endroit. Aux encablures de la pharmacie, plusieurs personnes attendent...
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SE REPÉRER
UN HAUT LIEU DE RENDEZ-VOUS On se regarde. On se dépasse. On se salue. Un coup de fil par ci, un coup d’œil par là. Jules AMAN, étudiant, est là ce matin. « Je suis venu attendre ma tante qui vient de Yamoussoukro. Son car arrive à 10H, à Yopougon », expliquet-il. Joséphine KOFFI, une jeune fille, la vingtaine révolue, elle vient d’apercevoir son ami qui descend d’un taxi. « Mon chéri qui habite Cocody ne connaît pas trop bien notre commune. Je lui ai donné Siporex comme point de repère.», fait-elle savoir, toute souriante. Quant à Fanta Diallo, vendeuse de pain, installée aux abords de la rue de ce carrefour, elle affirme : Je suis là dès 5h. Et je finis tard. Le carrefour Siporex ne désemplit pas. Siporex, sans bruit ou sans âme. Un spectacle quasiment rare, et qui sous-tend que quelque chose d’anormal se passe, ici ou ailleurs. En cet illustre carrefour d’Abidjan, il y a la vie, comme le veut Yopougon.
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ée. Surtout son Yopougon, reste anim , ire vo d’I te Cô de e ers passagers, sur les plus grande commun x attendent les premi au un Même tôt le matin, la t de se mm co is tax ant à eux se pressen s ‘‘gbakas’’ et les nt. Les travailleurs qu ve t carrefour Siporex. Le tou à t len hè s e les apprenti trottoirs, pendant qu lité est tout autre. fil de la journée, la réa Au u. rea rendre au bu
05H07 constate À cette heure ci, l’on les qui qu’il y a plus de véhicu par le sortent de Yopougon, deuxième pont.
07H15
s Les interminables embouteillage ont toujours cours. Pendant ce temps, de longues files d’attente se constituent à la gare de ‘‘gbakas’’.
Les vendeurs de fripperies exposent leurs produits sur le long du carrefour Siporex. Chacun y trouve pour son compte.
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SE LOGER
ABATTA LE NOUVEL ABIDJAN
Une zone moderne, ouverte à l’urbanisation, a poussé à la périphérie de Cocody. Une sorte d’eldorado immobilier qui traduit bien que le haut standing est en vogue à Abidjan. Ici, les cités-dortoirs rivalisent entre elles, sous le regard bienveillant du doyen, Abatta Village. Stéphanie OKOWASHI
D
ans la capitale économique ivoirienne, c’est la course au logement. C’est aussi l’ère des appartements. Les 3 et 4 pièces, en grand nombre dans les immeubles. Les 5, 6 et 7 pièces, dans les cités - à maison basse. Avec plus de places pour la famille. La réduction des dépenses d’entretien (et de gardiennage) étant acquise.
Le mètre carré franchit les 60 000 francs CFA (soit 91 euros). Parfois, un peu moins. Les acquéreurs se bousculent. Les grandes entreprises ivoiriennes ont compris le topo. Chacune d’elles a sa propre opération immobilière. ABATTA « nouveau goudron » ne déroge pas à la règle. Ici, les cités sont réservées aux employés de sociétés d’assurance, de banques et au personnel des régies financières, avec des formules alléchantes de payement. Pour les appartements en surplus, l’exception est faite aux particuliers, généralement des hommes d’affaires. Le reste du lot revient à la diaspora. Il y a aussi la possibilité d’être locataire dans la plupart de ces cités, encore en chantier. Les maisons achevées, accueillent déjà les premières âmes. Quelques propriétaires tiennent à faire quelques modifications (intérieures) avant d’d’emménager, différence (avec le voisinage) oblige.
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C’est beau n’est-ce pas. Ça fait aussi rêver. Ces quartiers résidentiels, calmes et bitumés - où souffle le vent frais de la lagune Ébrié. On est loin, bien loin d’Angré et de Riviera Palmeraie, toujours à Cocody, où s’est installée une anarchie. Si la vision des promoteurs est louable, il faut craindre la contagion. Aussi, ABATTA n’est pas à l’abri des menaces d’inondation. Et pour cause, l’assainissement, le drainage, le curage et aussi les mauvaises habitudes
des populations sont les préoccupations majeures quotidiennes des structures techniques en charge de ces questions. Surtout en saison des pluies. La mise en place de syndics devrait faciliter la gestion de ces cités, qui se veulent sécurisées et paisibles. Il faut espérer (enfin) qu’ABATTA soit classée zone écologique, de sorte à inspirer les autres. N’est-ce pas cela l’esprit du nouveau (grand) Abidjan ?
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SE LOGER LES BONS PLANS SOFITEL ABIDJAN HÔTEL IVOIRE
CHEZ RODRIGUE
Boulevard Hassan 2 - Quartiers des Ambassades (Cocody)
Tel : 57 76 47 72 Site web : www.chezrodrigue.site
Tel : 22 48 26 26 Mail : www.sofitel.com
Île Bouley
RADISSON BLU
Route de l’aéroport
RÉSIDENCE WILLIAMS
Tel : 21 22 20 00 Site web : www.radissonblu.com
Riviéra Golf 4 (Cocody)
AZALAI
Tel : 07 09 35 50 / 47 65 47 75 Mail : sciwilliams7@gmail.com info@sciwilliams-abidjan.com
Boulevard Valéry Giscard d’Estaing (Marcory)
GESTONE HÔTEL
Tel : 21 22 25 55 Site web : www.azalaihotels.com RÉSIDENCE ÉCOLOGE
Rue des alizées zones 4c Marcory
Tel : 22 43 72 74 Site web : Gestonehotel.com HÔTEL KENTI
Rue du canal non loin de la société Cidistran (Bietry Marcory)
Tel : 21 24 98 70 / 58 70 58 34 Mail : residence@ecologeci.com PALM CLUB
TIAMA
Lycée technique Cocody
Boulevard de la République (Plateau)
Tel : 22 40 53 00 Site web : www.hotelpalmclub.com
Riviera 2 (Cocody)
Tel : 21 34 25 28 Site web : www.hotelkenti.ci
Tel : 20 31 33 33 Site web : www.hotel.tiama.ci
GRAND HÔTEL
Rue Montigny (Plateau)
HEDEN GOLF HÔTEL
Tel : 20 33 21 09 / 20 32 12 00 Site web : www.grandhotelabidjan.com
Riviera Golf (Cocody)
HOTEL LE MARLY
Bietry - Boulevard de Marseille Tel : 21 21 21 51 Mail : information@hotelmarly.com
Tel : 22 43 74 00 / 22 43 10 44 22 43 10 45 Site web : www.hedengolfhotel.com
HOTEL LIMANIYA
Résidence rue rti publicité non loin du carrefour Duncan Tel : 22 42 96 99 / 22 00 28 00 Site web : www.limaniya.com HÔTEL KIMI
10 Avenue de Gaulle (Plateau)
Carrefour Antenne Maroc (Yopougon)
Site web : Novotel.accorhotels.com Tel : 08 78 80 00 / 22 41 08 45
Tel : 23 53 19 69 Site web : www.hotelkimi.com
NOVOTEL
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SE RESTAURER
ESCARGOT PIQUÉ
SERVI EN BROCHETTES HUMMM !
Plat simple, presque burlesque. Pourtant, c’est un mets élitiste. Longtemps considéré comme l’apanage des peuples du sud, il fait maintenant partie du mode de consommation des Ivoiriens. L’escargot piqué. Par Ange Yvan ALATÉ
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es Abidjanais friands d’expériences culinaires vous le diront : C’est le début du bonheur ! Parce que l’escargot piqué occupe une place (très) importante dans leur grille. La passion pour cette coquille minérale est ineffable. Pas besoin de rendezvous. Ils n’hésitent pas à parcourir de longues distances pour. Où se procurent-ils ce plat atypique ? Pas évident de le trouver dans les maquis et restaurants de la capitale, comme le poisson piqué et le poulet piqué. Des établissements en ont fait leur tête de gondole. Le bouche à oreille fait qu’ils ne désemplissent pas, à midi et les soirs.
Justement, allons chez HÉLÈNE ! La spécialiste des braisés et des piqués. Aux II Plateaux (Cocody), non loin du 12ème arrondissement. Dans son menu, un peu de tout. Plutôt basique, composé pour l’essentiel de poulet, bœuf, poissons. D’escargots piqués (ou braisés) aussi. La brochette, composée de 2 à 3 escargots, à 1 000 francs CFA (soit 1,5 euros). L’accompagnement est au choix : frites, alloco, riz ou attiéké. Le tout, arrosable de grandes rasades d’eau, de soda ou de bière locale. N’oubliez surtout pas de manger à la main ! Vous aurez, là, l’occasion de vivre une sensation étonnante. Ainsi, la chair muqueuse s’apprécie plus, mieux, dit-on. Comme ce soir-là, avec une commande de huit (08) brochettes d’escargots piqués, pour deux. Le silence s’impose de lui-même, car le carter du moteur est sollicité. À ce moment-là, l’air pur et la musique douce sont les bienvenus. Les conversations langoureuses du partenaire aussi. Ces instants de jouissance gustative, les Abidjanais le vivent autour de l’escargot piqué. Les 12 mois de l’année. Des élevages se sont multipliés dans la capitale économique ivoirienne, pour que ce mets, croustilleux, culte, ne manque pas dans les assiettes. Il y a toujours une bonne raison de tester et se régaler de cette sorte d’incontournable, digeste, met qui réveille les papilles. On le remet au fourneau pour… en attendant votre tour !
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SE RESTAURER LES BONS PLANS CHEZ HELENE
LA DOLCE VITA
LE TOA ESPRIT LOUNCH
2 Plateaux-Vallons (Cocody)
Derrière l’Hôtel Communal
Tel : 07 61 83 01
Tel : 22 44 57 79
Echangeur Prima - Pont HKB Immeuble Massai
Site Web : www.dolcevitaci.com
Tel : 07 44 44 52 / 21 26 37 09
VOLU’P THE
Rue des jardins 2 plateaux Tel : 22 41 08 53
LE CHILL OUT LE CAFÉ DES ARTISANS
Riviera Bonoumin Carrefour Djédjé Mady
15 Rue du Lycée Technique
LE MONDIAL
Tel : 78 22 22 08 Site Web : www.comptoirdesartisans.ci
Rue Paris Village non loin de Radio Nostalgie (Plateau) Tel : 20 24 28 24
TEXAS GRILL
ESPACE 331
LE TOIT D’ABIDJAN
A côté du ‘‘Non Stress’’ Riviera Jardin (Cocody)
Cocody face Collège Mermoz Tel : 22 44 03 41 331.eresto.net
23eme étage de la tour mythique Sofitel Ivoire
Tel : 79 06 06 30
Tel : 75 42 95 50
Tel : 22 48 26 26 Site Web : m.sofitel.com
HAPPY HOURS
Djibi 8eme Tranche (Cocody)
L’ATYPIK
Tel : 20 22 41 37
Tel : 09 92 20 31
Riviera Bonoumin
LA JUNGLE
Tel : 08 56 42 61
Bd lagunaire - Rue Paris Village
LE PAON
Riviera 3 carrefour lycée américain Tel : 22 47 18 61 Site Web : www.gryott.com BAR BLANC
MAQUIS DU VAL
Rue du 7 Décembre Zone 4c Tel : 21 35 09 82
Cocody Valdoyen 2 Tel : 57 76 47 72
Attoban, non loin du 30eme Arrondissement face à la pharmacie Dunia
NUIT DE SAIGON
LE RALLYE
Rue des Jardins 2 PlateauxVallons
Tel : 22 48 26 26
Tel : 22 41 40 44
Rue Thomas Edison - Zone 4c (Marcory) Tel : 21 25 03 80
THE GARDEN LUNCH
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L’A B U S
D’A LC O O L
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DA N G E R E U X
P O U R
L A
S A N T É .
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C O N S O M M E R
AV E C
M O D É R AT I O N
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ABIDJAN AUJOURD’HUI
DIVERTISSEMENT & BIEN-ÊTRE
Mima, un restaurant situé au bord de la lagune. Sans aucune enseigne. Mais, quel beau cadre ! Ce grand restaurant comprend une salle climatisée, un maquis, un espace de danse pour les artistes. Selon Hermann Michael ADÉPAUD, l’adjoint au gérant qui nous a reçu ce mercredi, 7 mars 2018, Mima est ouvert de midi à minuit, tous les jours. « Le matin, il y a tous les mets africains. L’après-midi, ce sont les grillades », fait-il savoir.
ESPACE MIMA
UN CLUB NAUTIQUE
PRIVÉ
Ça a tout l’air d’être une cachette. Pourtant, Mima est un restaurant bien connu des branchés d’Abidjan. À côté de ce site en bordure de lagune se dresse le siège d’un club nautique. Découverte. Par Ahua KOUAKOU
I
l n’y a pas que les quartiers populeux pour déguster les mets africains. En zone 3, secteur chic de la capitale économique ivoirienne, il y a aussi Mima.
UN RESTAURANT DE METS AFRICAINS Boulevard de Marseille, Zone 3. À environ 400 mètres du CHU de Treichville, une ruelle permet d’accéder à 54
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DES BATEAUX DE PLAISANCE L’association sportive nautique d’Abidjan (Asna) est mitoyenne de Mima. Dans cette enceinte privée, seuls les membres de cette association y ont accès. On y trouve également un restaurant, un magasin de vente de tous les accessoires de bateaux et le bureau du responsable du site. S’y trouvent aussi l’agrément et l’assurance pour les bateaux. Des conditions rigoureuses existent pour adhérer à cette association. Selon un agent, il faut d’abord débourser 1 million de francs CFA (soit 1500 euros) pour les frais d’adhésion. Rien à voir avec les cotisations. En outre, il est obligatoire de se faire parrainer par deux membres, au minimum, de l’Asna. Qu’importe, plusieurs personnes font déjà partie de ce club. Pas forcement besoin d’avoir un bateau. Un adhérent du club peut mettre son yacht à la disposition d’un autre, dans le besoin. Il existe la possibilité d’acheter un bateau à cet endroit. Au large du siège, ce mercredi, différents bateaux accostés. Certains en vente. Des plus performants aux plus simples. Selon deux jeunes Ivoiriens, la trentaine révolue, cuisiniers à l’île Boulay, il faut environ 15 mn pour rallier cette île à Mima. « Nous faisons régulièrement la traversée avec notre patron. Mais, pour aller à la Baie des milliardaires, c’est près de 45 minutes », précisent-t-ils. Peu après, ils embarquent, sourire aux lèvres, pour l’île Boulay.
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DIVERTISSEMENT & BIEN-ÊTRE LES BONS PLANS LIFE STAR
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Angle Avenue Chardy - Bd Lagunaire (Plateau)
2 Plateaux-Vallons Tel : 22 41 54 35 / 41 00 02 52
Tel : 49 20 20 20 Du jeudi au samedi / 22h30 à l’aube
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Mahou - Angré (Cocody)
Rue Paris Village (Plateau)
Tel : 40 98 28 82
Tel : 01 48 24 18 Du mercredi au dimanche / 23h à 06h Zouglou Live le dimanche
LE RITZ
Résidence Paul - face Collège André Malraux (Riviera 2) Tel : 57 35 96 73
2 Bd Delafosse (Treichville) Tel : 05 09 28 84 Site Web : www.dolcevitaci.com
EQUINOX FITNESS ET SPA « LE CRAWL»
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AVENUE Route Attoban - Riviera 2
Tel : 22 47 37 39 / 03954954
Tel : 07 95 07 54 Du jeudi au dimanche de 22h a 06h
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19 Rue Fleming Zone 4c Tel : 07 84 73 53 Tous les jours / De 18h à l’aube
Rue Princesse - Wassakara (Yopougon)
SPA PLUS
Riviera Golf, Ivoire Golf Club et Hôtel Radisson Tel : 59 98 52 98
PINK CLUB
Ste Thérèse (Marcory) Tel : 66 46 68 93
SAINT GERMAIN
Bd. de Marseille (Bietry - Zone 4c) Tel : 21 35 81 15
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2 Plateaux - Galerie Santa Maria, en face de la mosquée d’Aghien Tel : 22 00 47 59 / 84 06 10 91
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Derrière l’Ambassade du Ghana 2 Plateaux-Vallons Tel : 22 51 08 35
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Cocody Angré 8ème tranche Tel : 22 50 68 87 / 52 10 73 37
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SHOPPING
Konan
SYLVIE
ACCESSOIRISTE DE MODE
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L’Abidjanais stylé, c’est… Sylvie Konan Prospérité est journaliste présentatrice télé. Mais, c’est sous la casquette d’accessoiriste de mode qu’elle est le plus connue à Abidjan. Qu’est-ce qui fait le succès de SKP ? Interview. Par Charlotte HUON
Y a-t-il une personnalité à Abidjan qui vous inspire ? Si oui, pourquoi ? Je pense fortement à Isabelle ANOH, icône de la mode ivoirienne, et africaine. Une battante. Je loue son courage, ses initiatives et ses évents. Son parcours professionnel est inspirant. Cette femme de media a indirectement influencé ma carrière. Grâce à cela, j’ai su combiner journalisme et mode. Vous êtes sur plusieurs fronts à la fois. Qu’estce qui explique cette débauche d’énergie ? Quand votre objectif est clair, les actions suivent. Toute chose qui passe par une grande capacité de production et d’innovation, au travers d’une grande unité de fabrique made in Cote d’ivoire. Cela demande de grands capitaux pour soutenir les actions. Je me bats pour les valeurs africaines. À travers mes créations Africa Authentik Model’s, je souhaite (à terme) avoir de grandes boutiques - dans chaque grande capitale d’Afrique, et au-delà. Pour vous, qu’est-ce qu’un accessoire de mode ? C’est la petite touche finale d’un style, d’un vêtement, d’un habit. Qui vient sublimer et donner de l’élégance à la tenue d’une personne. En d’autres termes, un accessoire de mode donne « du chien » à celui qui l’utilise.
Quelle est la spécificité de vos accessoires ? C’est l’accessoire de mode en pagne ! Je travaille beaucoup avec le pagne. C’est simple, artistique, classe et chic. En général, je fais du « tradi-moderne ». Toute chose qui fait courir les Occidentaux, car ils sont à la recherche de tout ce qui est authentique. Mon équipe et moi, nous faisons des boucles d’oreille, des bracelets, des éventails, des sacs de ville (ou de soirée, de shopping, à dos), des portes clés, des bombers ethniques, des colliers, des chemises hommes. Tout cela en pagne africain. Quelles sont vos cibles et où se trouvent elles à Abidjan ? Nous visons toutes les classes sociales. Chacun y trouve son compte. En général, nous travaillons beaucoup avec les réseaux sociaux. Les expositions également. Nous envisageons étendre le business, par des expositions en Occident. Pouvez-vous nous dire comment devrait s’habiller un(e) jeune Abidjanais(e), en 2018 ? L’Abidjanais doit raconter une histoire, au travers de sa tenue vestimentaire. La simplicité doit le caractériser. Bien couvert, élégant et charmant. Évidemment, avec des accessoires de mode qui font ressortir l’africanité en lui. Parce que, il doit être le premier à faire la promotion de sa richesse culturelle.
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ABIDJAN AUJOURD’HUI
SHOPPING LES BONS PLANS LILI CRÉATION
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Angré face église St Ambroise Mavigne
Rue des Jardins, en face la Pharmacie St Gil (2 Plateaux-Vallons)
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Tel : 21 35 10 09
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Bd de France (Cocody) PLAYCE
Tel : 22449146
Marcory - Palmeraie
CHICCO - PRÊT À PORTER
Sococé (2 Plateaux)
BOUTIQUE LA MARRAINE
Angre 9eme Tranche en face de l’école primaire Saint Marc
YIOMA
Galerie Marchande - Complexe Palm Club
Tel : 09 57 55 55
Tel : 49 52 58 99
BOUTIQUE LA MARRAINE
Angre 9eme Tranche en face de l’école primaire Saint Marc Tel : 09 57 55 55
Bd Latrille (2 Plateaux) Tel : 22 41 01 85 62
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CJ
Tel : 21 25 71 15 CMJ
Tel : 21 00 67 67
GILLE TOURÉ
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RISCLES JOAILLIER
Rue des Jardins (2 PlateauxVallons)
28, Boulevard de la Republique (Plateau)
Tel : 22 41 36 98
Tel : 20 21 21 45
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RENÉ LACOSTE TIMES
NOVAK DJOKOVIC
PlaYce Marcory - Boulevard VGE
ABIDJAN AUJOURD’HUI
EVENTS
FEMUA
ANOUMABO
ET SON FESTIVAL Plus qu’un événement, le FEMUA est un produit d’appel touristique. Non seulement pour Anoumabo, mais également pour la Côte d’Ivoire, entière. Par Marie Yvonne AKRÉ
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UN PRODUIT TOURISTIQUE Du 17 au 22 avril prochain se tient, dans la capitale économique ivoirienne, la 11è édition du Femua (Festival des musiques urbaines d’Anoumabo). Ce rendez-vous réunit des vedettes internationales, chaque année, dans un village de la commune de Marcory, Anoumabo. Cet évènement, à caractère social et culturel, a vu le jour en 2008 à l’initiative de Salif TRAORÉ dit Asalfo, lead vocal du groupe Magic System. Depuis sa création, ce festival contribue au rayonnement de la capitale économique, et d’Anoumabo. Ce village Ébrié composé d’environ 70 000 habitants, dont les rues de sables et les traditions sont toujours vivantes. Méconnu auparavant, Anoumabo est aujourd’hui valorisé et apprécié par tous, grâce au Femua.
UNE ACTION DE DÉVELOPPEMENT Les populations ivoiriennes, et d’Anoumabo particulièrement, ne cessent de remercier le groupe culte du zouglou, Magic System, pour cette initiative, louable. Et pour cause, que d’actes positifs posés depuis le démarrage du Femua ! La réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, la construction d’établissements scolaires… Chaque année donc, Anoumabo bénéficie des retombées du Femua. De même, les artistes de renommée internationale (qui participent à ce festival), parcourent le pays tout entier. Contribuant à des œuvres sociales. Et si le Femua n’avait pas existé... www.monabidjan-ci.com
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ABIDJAN
n i a m e D Loin d’être une simple capitale économique, Abidjan est le symbole d’une Côte d’Ivoire qui émerge. C’est pourquoi, cette ville doit faire rêver plus d’un. Elle doit être une cité futuriste, caractéristique de ce pays qui se développe. Des citoyens partagent ici leur vision de cet Abidjan idéal.
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ABIDJAN DREAM
LE MÉTRO D’ABIDJAN
LA MOBILITÉ
POUR TOUS
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Face aux attentes des usagers de la route, s’il y a une chose qui fait l’unanimité dans le transport, c’est bel et bien le métro d’Abidjan. De quoi s’agit-il ? Par Charlotte HUON
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bidjan, c’est plus de cinq millions d’habitants (aujourd’hui). À (quasiment) toutes les heures, en semaine comme pendant le week-end, les embouteillages (monstres) sont présents. Aucune commune n’est exemptée. Au-delà de changer les habitudes, le transport (à Abidjan) n’est pas un atout forcément pour l’économie ivoirienne. Considéré peu comme un rêve, tout laisse croire que le projet est en train de devenir une réalité. Plus qu’une priorité, ce projet social semble être une urgence pour l’exécutif ivoirien. Le métro d’Abidjan est le fruit du partenariat ivoirofrançais. C’est aussi le signe du dynamisme et de la solidité des relations de fraternité, d’amitié et de coopération entre les deux États. Dès lors, le quotidien des Abidjanais se verrait améliorer par la mise en route de ce projet titanesque, considéré comme l’un des plus ambitieux de l’Afrique subsaharienne. Il rivalise – au plan technologique - avec ceux de Dubaï (Emirats Arabe Unis) et de Doha (Quatar). C’est le choix de l’excellence affiché par le ministère des Transports de Côte d’Ivoire, maître d’ouvrage du projet.
Une première ligne du projet partira d’Anyama à Port-Bouët. La seconde reliera Yopougon à Bingerville. Le métro d’Abidjan permettra de transporter, à terme, 530 000 personnes par jour, 180 millions de voyageurs par an, entre le nord et le sud de la capitale économique ivoirienne. Cette infrastructure est un véritable outil de rapprochement des populations abidjanaises. Cette réalisation permettrait décongestionner Abidjan. En contribuant à lutter efficacement contre les pertes de temps et la pollution, et en assurant la fluidité routière. Dès lors, l’on peut aisément affirmer que c’est un moyen d’insertion socio-économique, un facteur de cohésion sociale et de croissance économique. La livraison de ce chantier ambitieux devrait se faire dans les délais (2020 et 2023), avec exigence d’amélioration de la qualité de l’air ainsi que de l’environnement à Abidjan.
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#SHEISTHECODE
LES FEMMES ÉPOUSENT
LA TECHNOLOGIE
Au-delà d’une formation, c’est une opportunité. Une expérience unique. Pour de nombreuses femmes abidjanaises. À la fois pour tutoyer l’outil informatique, et pour se (re)mettre en confiance. Après six mois de programme, elles sont professionnellement tatouées – et de façon indélébile : #sheisthecode. Par Moustapha MAÏGA
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n 2015, Jean Patrick EHOUMAN a eu l’opportunité d’être invité par le Président Barack OBOMA, avec qui il a partagé le podium d’ouverture du 6ème Sommet mondial de l’entrepreneuriat, à Nairobi (Kenya. Dix minutes durant, il a raconté l’histoire d’Akendewa. Une plateforme digitale, implémentée en Côte d’Ivoire, à succès.
Une fois revenu au pays, cette expérience inoubliable fait un déclic dans sa tête. Il se résout à s’attaquer à des problèmes beaucoup plus grands. Objectif fixé : permettre au plus grand nombre d’Africains d’avoir accès aux technologies, au-delà du business. Et face au faible taux de femmes à ses nombreuses formations, Jean-Patrick décide de mettre en place un programme spécial, avec son équipe. #Sheisthecode voit le jour. Un projet inspiré de sa mère, qui lui a permis de faire ses premières armes en informatique. Changer les choses, avec - et grâce - aux femmes. Comme ce fût son cas. Il y avait donc des choses spécifiques à faire pour cette cible. Parce ce que, même si les hommes et les femmes sont des êtres humains, ils sont différents dans l’approche de certaines choses, affirme l’architecte logiciel. Et de savoir que la femme est beaucoup plus performante que l’homme (Statistiques de la Silicon Valley, aux USA), change son approche managériale. Son équipe se dit alors qu’en formant bien les femmes, qui apprennent mieux les choses, l’impact de leur travail serait beaucoup plus perceptible dans le quotidien des Ivoiriens. Et leur vision, à travers le bon usage des technologies, devrait pouvoir opérer des changements notables, en tant qu’actrices directes.
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Ehouman
JEAN-PATRICK
LE PARRAIN DU DIGITAL IVOIRIEN
Good Morning Africa ! Les matins, c’est ainsi que le Président d’Akendewa et Fondateur de #Sheisthecode tient à réveiller le potentiel humain africain. À travers ses pages Facebook et Twitter.
La participation au programme #sheisthecode ne demande pas de diplôme, encore moins de certificat. Il faut juste passer des tests psychotechniques, à deux niveaux. Le premier, c’est une dictée, de la rédaction et des calculs (arithmétiques) rapides. Cela permet de jauger la motivation de la candidate ou de savoir si elle est capable de suivre la formation. Le second, c’est dix jours de formation, un Boot Camp. Cela se fait principalement en ligne. Et chaque candidate a une (ou deux) séance(s) pratique(s) au Centre, où des conférenciers partagent des notions. Elle reçoit des manuels d’accompagnement. À la fin du processus, elle participe à un test pour s’assurer qu’elle a bien assimilé les notions de base. Pendant ces dix jours, les étudiantes (ayant en moyenne un BAC +3 ou 4 et dont l’âge varie entre 18 et 35 ans) bénéficient des fondements de la culture technologique sur : le Droit de la femme (et de la jeune fille) ; l’impact de la femme dans le monde et dans le domaine des technologies ; l’établissement d’un plan de carrière et de vie. Depuis quelques semaines, 15% du quota (requis à la formation) est réservé aux femmes de plus de 35 ans. Une nouvelle version devrait prendre en compte cette catégorie d’âge sous peu. C’est qui nous a été donné de constater dans le nouveau centre d’Angré (Cocody). Ce sont près de 800 femmes formées, pour plus de 3 000 personnes testées. Avec en aval, 10 000 personnes ayant remplis le formulaire en ligne. Après Abidjan, quinze capitales africaines sont visées dans le plan de déploiement du label #sheisthecode.
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Ses idées et son énergie ont fini par le maintenir en Côte d’Ivoire. Entre rendez-vous et formations, nous l’avons retrouvé, un aprèsmidi ensoleillé de février, dans son bureau, au troisième étage d’un immeuble chic de Cocody Angré (Abidjan). Une sorte de QG, un peu désordonné par des tables bancs et des ordinateurs. Mais, un véritable laboratoire où défilent de nombreux visages. Des passionné(e) s du digital. Entre autres, les influenceurs de la blogosphère ivoirienne. Une sorte de passage obligé, pour qui veut bénéficier des conseils de celui que l’on peut considérer comme le Parrain du digital en Côte d’Ivoire C’est d’ailleurs l’une des rares fois où l’ingénieur (étude et développement informatique) se met en cravate, interview oblige. Il le dit lui-même, on ne se met pas en cravate pour faire du sport de haut niveau. Le tee-shirt est donc la tenue appropriée pour ce génie des codes, qui souhaite – plus que tout – apporter des solutions au monde africain de l’informatique et du digital. Le co-Directeur de Founder Institute Côte d’Ivoire (accélérateur américain du domaine des technologies) affirme : En Afrique, il y a tellement de places à prendre pour qui sait comment, et qui persévère. Au vu donc de ce qu’il peut faire et de ce qu’il sait faire, le « matheux » s’est focalisé sur l’impact social qu’il pourrait avoir sur son environnement. En se consacrant à ce qu’il pouvait apporter, audelà de faire du business. C’est là que sont nés #Akendewa et #Sheisthecode.
AVIS DES PARTICIPANTES AU ‘‘#SHEISTHECODE’’
PHILOMÈNE
Bandama
MARIETTE
PROMO 2017
Koffi
PROMO 2017
J
’ai entendu parler du projet en 2016, grâce à un ami. Il m’a envoyé le lien, inbox (Facebook) et je me suis inscrite. J’ai passé les différents tests.
râce à un opérateur de téléphonie mobile, partenaire, j’ai reçu plusieurs fois le message (SMS) de #sheisthecode. Ensuite, c’est un oncle qui m’a relancée sur le projet, jusqu’à ce que je m’inscrive, à la dernière minute, sur Facebook.
Le programme m’a appris beaucoup de choses sur moi-même. Je suis tombée enceinte, en Licence professionnelle génie logiciel. C’est à cette période que j’ai été retenue pour suivre la phase pilote (gratuite) de #sheisthecode. Mais, ma situation m’a obligée à me consacrer à mes enfants.
La formation m’a beaucoup apporté en termes de développement personnel. J’ai relevé plusieurs défis avec des personnes que je ne connaissais pas (auparavant). À chaque fois, il fallait répondre à certains challenges. Ce programme participe vraiment à l’amélioration de la vie sociale et professionnelle des femmes.
J’avais tout oublié. Parce que je ne pratiquais pas l’informatique au quotidien. Après les quatre mois de formation à #sheisthecode, j’ai pu participer à la création de sites et d’applications web. J’ai participé à des hackathons où j’ai reçu des prix. Aujourd’hui, mon premier site web est en ligne.
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Communication
- Enseigne - Publicité
- Conseil
Communication - Enseigne - Publicité - Conseil
Communication - Enseigne - Publicité - Conseil
ABIDJAN DEMAIN
MON IDÉAL Dans cette rubrique, des abidjanais expriment le futur qu’ils souhaitent pour leur capitale économique.
Mangoua
JULES
Enseignant - Université de DALOA
Aboua
JE RÊVE D’UN ABIDJAN…
RUFIN
Réalisateur & Producteur des médias
ABIDJAN, PERLE DES LAGUNES !
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ette ville est une réplique parfaite de Manhattan (USA). Abidjan méritait bien son surnom de ‘’Perle des lagunes’’. De 1960 à 1990, sa population était moins de cinq millions. Les embouteillages étaient presqu’inexistants. Les rues étaient très propres et les caniveaux curés. Abidjan sentait bon, et il y faisait bon vivre. Les jardins et parcs étaient pris d’assaut la nuit tombée par des « tourtereaux ». Boîtes de nuit, maquis et bars étaient bondés de monde. Les années sont passées, la population de la capitale s’est massivement accrue. Les installations et infrastructures se sont avérées vétustes. L’on observe une inadéquation entre population et offre d’habitat. Des comportements qui détériorent l’image de la perle des lagunes se développent. Les rues, carrefours et trottoirs se sont transformés en marché. Plages, jardins et aires de jeux sont transformés en dépotoirs à ordures. L’insécurité s’accentue. La mégalopole, autrefois havre de paix, est aujourd’hui le théâtre de violences. Retrouverons-nous un jour, cette cité d’antan ?
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bidjan perle des lagunes, dans les années 80, la cité des 220 logements faisait l’une des fiertés de la Côte d’Ivoire. Yopougon la joie, sécurisante et belle. Cocody, le quartier chic où tout le monde voulait vivre. De même que Marcory, la cité des « chocos ». C’était vraiment le beau temps, où tout Abidjan respirait l’air frais, les rues n’étaient pas le lieu de déversement des déchets solides et liquides. Abidjan où l’on pouvait sortir et rentrer, sans être attaqué par les enfants en conflict avec la loi. Je rêve d’un Abidjan propre où règne la sécurité. Où, mon fils (ou ma fille) peut se rendre à l’école, sans être enlevé(e). Je rêve d’un Abidjan où la population peut respirer l’air pur. Où, dans les hôpitaux, on ne rackette pas la patiente avant de lui ouvrir un lit d’accouchement. Je rêve d’un Abidjan où le civisme règne au niveau des conducteurs. Je rêve d’un Abidjan où les infrastructures et les monuments respectent les normes de construction et où les rues ne sont pas occupées de manière anarchique. Je rêve d’un Abidjan paradisiaque comme le Kigali d’aujourd’hui, avec des rues verdoyantes et propres.
Déa
PAUL
Juriste
ABIDJAN, UN GRAND PÔLE ÉCONOMIQUE
Sylla
FATOU
Journaliste
ABIDJAN, UN MODÈLE DE VILLE AFRICAINE
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bidjan, la capitale économique ivoirienne doit faire sa mue. Elle doit devenir une cité exemplaire, pour les autres capitales africaines. Un modèle à suivre en Afrique, pour ses infrastructures. L’amélioration du cadre de vie. Abidjan doit être caractérisée par une forte industrialisation, tout en réduisant la pollution. Une ville paisible, où il fait bon vivre, avec des atouts touristiques très développés - à l’image des grandes capitales. Il faut qu’Abidjan parvienne à réduire ses nombreux bidonvilles qui se multiplient. Un point d’honneur doit être mis sur le respect de l’ordre. Car, aux divers endroits, chacun fait ce qu’il veut.
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bidjan doit être un environnement sécurisé, avec moins de pollution. Cette ville doit être une plaque tournante pour les hommes d’affaires. La capitale économique ivoirienne doit intégrer le respect de la nature dans la construction des nouveaux quartiers. Dans une ville où il pleut, il faut plus d’arbres. Abidjan a également besoin de davantage de commodités infrastructurelles. Dans ce sens, il urge de construire des routes modernes, plus larges. Les ponts doivent se multiplier, de même que les échangeurs afin de faciliter la tâche aux automobilistes, par la réduction des embouteillages. ll est plus qu’impérieux que « la perle des lagunes » devienne la capitale du monde. Qu’il y ait plus de grands sommets, de grandes rencontres économiques, diplomatiques. En la mémoire du premier Président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, il importe qu’Abidjan soit un havre de paix, où se règlent les grandes crises - au niveau des nations.
Abidjan doit à nouveau faire rêver. Comme ce fût le cas aussi bien pour les Ivoiriens que pour les populations ouest-africaines, au début des années 70.
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