LA FRITE SOLITAIRE Peut-on envisager la solitude chez la frite? En fait, il est probablement difficile de considérer une frite se sentant seule en sachant que les pommes de terre poussent en général par groupes de huit, que la moyenne de frites dans un cornet est de presque cent bâtonnets, que son nom s’écrit toujours au pluriel… On considère généralement les frites comme ayant une nature fortement grégaire pendant qu’elles jouissent de leur condition. On ne peut pas éviter de ressentir quelque satisfaction lorsque l’on aperçoit ces groupes amicaux. Même lorsque certaines appartiennent au bas de l’échelle, stockées au congélateur dans d’horribles emballages plastiques aux marques de supermarchés, il ne nous viendrait jamais à l’esprit qu’elles puissent être malheureuses tant elles paraissent si bien intégrées. Peut-être alors ressentirions-nous une certaine pitié pour ces êtres qui, par chance ou dans un acte délibéré, seraient tombées par terre et auraient vu leur destin voué à l’isolement. Mais revenons sur les pommes de terre. — Si l’on recherche quelque information sur leurs relations sociales, soyons assurés que l’on tombera dès lors sur leur reproduction : « tubercules » (pommes de terre) ce qui ne nous éclaire que peu sur la nature de leur amour. Sont-elles seulement capables d’aimer ? Qui plus est, leur nature grégaire trouve-t-elle l’épanouissement total dans ces associations, sous terre comme dans les friteuses ? Si l’on peut clairement différencier les frites séparées (parce que tombées) de celles en bandes apparemment joyeuses, on ne remarque pas les peines de ces dernières au sein du groupe. En terme de bonheur, il y a au moins une raison pour supposer qu’une complète cohésion sociale ne puisse pas être forcément atteinte : ces groupes sont composés d’êtres sensiblement égaux et toute tentative d’approche passionnée serait de fait quasiment incestueuse. Nous avons des raisons de penser que, à l’exception de certaines frites inverties qui restent minoritaires, les frites ne trouvent une totale intimité, c’est à dire un amour romantique, que chez d’autres créatures de nature différente devenant pour eux un complément naturel. Citons quelques exemples: la moule (moules-frites), le poisson (fish and chips), l’œuf (tortilla de patatas), le steak haché (hamburger). Et bien sûr les sauces. Poursuivant la simplicité, nous ferons référence à toutes les variétés de bâtonnets frits de pommes de terre en utilisant le terme générique de frites et nous considérerons les sauces comme leurs uniques partenaires. Comme amants — les sauces procurent aux frites la promesse d’une plénitude, voire d’une éternité. Donc, la plupart des frites languissent de trouver leur sauce et nous pourrions même dire que la finalité de l’existence d’une frite, au delà de se faire manger, est appréciée par la réussite de l’union obtenue avec la sauce, dans un sens métaphorique, au delà de l’incertitude des limites entre le concept d’objectif et celui de résultat, nous pourrions argumenter que de manière générale, le but chez les êtres vivants repose dans l’intégration qu’il doivent accomplir avec leurs environnements. Mais le fait est que des milliers de frites sont cuites chaque heure dans le monde, (et donc, nous pouvons en déduire qu’une moyenne de 7.500.000 tonnes de pommes de terre sont consommées chaque année, soit 20.548.000 kg par jour, 855.000 kg par heure…), tant de sauces différentes existent, tant de quantité de chaque variété et une si grande diversité dans leur situation géographique (tout comme les êtres vivants sur Terre), ce qui rend pratiquement impossible, du moins pour notre intelligence limitée, d’arranger un mariage idéal pour chacune de ces frites. En conséquence, sans un esprit bienveillant d’une totale puissance (auquel cas nous ne remarquerions pas tant de frites en souffrance) la seule possibilité pour la frite de trouver son salut dans le système ou, si on le souhaite, de trouver la meilleure sauce possible (tâche impossible au demeurant lorsque l’on sait que la meilleure sauce pour une frite n’est jamais la même pour une autre de son genre, et puis la situation change toujours) s’effectue par élimination, une sorte d’évolution naturelle. Seulement, si nous pouvons supposer qu’il existe une égalité dans le monde dûe à une tension qui conduit les systèmes à l’équilibre, nous pouvons également « systèmes » et « êtres » ne sont pas la même chose, ici le problème est un problème d’échelle : c’est aux frais de la frite individuelle que la sauce idéale est recherchée dans l’univers de la frite. Dans les termes darwiniens, nous pourrions préciser que la douleur de la frite n’est rien de moins qu’un mécanisme pour anticiper les catastrophes, un signal qui permet aux êtres dotés d’une conscience de prendre des décisions, d’être critique, intelligent. Il s’agit là encore d’un problème d’échelle, cette fois dans le temps, car, comme c’est bien connu, lorsqu’il est possible pour la frite d’avoir de l’expérience, c’est déjà trop tard, son temps est passé… on ne sert les frites qu’une seule fois Personne ne se soucie des perdants — qui restent malgré tout des êtres, éventuellement de grands êtres, vaincus par une seule faute (peut-être même pas la leur), ou alors qui n’ont pas eu l’occasion de se battre; dans tous les cas, elles sont des victimes nécessaires. D’aucun ne pense à ces frites qui rencontrent la pire des épreuves qui soit, à celles qui sont laissées sans sauce à cause des idées puristes d’un consommateur, ou, ce qui est plus important, parce qu’elles sont majoritaires, à celles qui se retrouvent au fond du cornet, ne trouvant aucune sauce pour ellesmêmes, si près fussent-elles. Comme si ces frites, au fond du cornet, étaient capables de l’impossible afin de trouver l’amour, comme si trouver une sauce était une question de volonté, ou un problème d’affinité (comme si elles avaient le don de motricité). Situation paradoxale, les sauces, qui souhaiteraient apprécier la croustillance et le teint hâlé des frites du fond, doivent attendre de disparaître pour permettre alors aux frites de faire surface. D’un autre côté, si une loi interdisait de vendre les frites non accompagnées de sauce et si nous étudions, standardisions les meilleures sauces possibles et dessinions des emballages dans lesquels chaque frite trouverait assez de sauce autour d’elle, probablement qu’une telle tyrannie (qui, ceci dit en passant, serait acceptée par peu de consommateurs) serait alors exposée à de nombreuses critiques, y compris de la part des tubercules eux-mêmes. A nouveau, soulignons à quel point est triste la situation de ces êtres nécessaires, ces frites solitaires qui, au départ, croient avoir tant à donner mais, demeurant incapables de partager la richesse de leur huile, finalement doivent s’empoisonner dans l’excès de leurs propres lipides et hydrates de carbone. Si nous pouvions seulement goûter une infime partie de l’aigreur qu’elles ont ressentie, beaucoup plus de frites deviendraient alors inmangeables. Ironie du sort.
NOUVELLES IMPRESSIONS DE LA FRITE Dans les années 90, une publicité disait à la télévision : « Ce sont ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins ». L’argument aurait pu servir si seulement la référence n’avait pas été extraite d’une réclame vantant les frites… surgelées McCain. Bien que la discorde soit réputée toujours sensible, le débat n’engage que les « puristes », me direz-vous. C’est sans doute vrai car fraîche ou surgelée, la frite n’en demeure pas moins le nerf de la pomme de terre. Disons plutôt que ce sont également ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus. C.Q.F.D.
J’ajoute enfin quelques aphorismes de marchands tels que « Mal frit ne profite jamais » ou « A bonnes frites point d’enseigne » qui suffiront à faire oublier rapidement des barbarismes comme fritisme 4 ou encore la simple évocation d’un Guide Michelin de la Frite.5 Véritable petite madeleine pour bon nombre d’amateurs de « frites maison » parfois servies dans des cornets de filtres à café, la frite sera toujours une friandise au même titre que les gaufres, crêpes et autres beignets. Manger des frites n’est pas moderne, pourtant c’est encore ce que j’aime le mieux.
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La friterie « en dur » — Ce type se distingue des précédents par son caractère permanent. En effet, celle-ci est intégrée à du bâti existant. Aujourd’hui, suite à la politique de « camouflage » menée par les municipalités, ces commerces se sont multipliés, notamment autour des gares ou aux frontières franco-belges. La friterie brasserie ne fait pas que dans la frite : ce sont des établissements qui ont une vitrine ouverte sur la rue, avec tous les produits alimentaires liés à la frite, qui permet d’acheter des frites à emporter.
SYSTÈME SAUCIO-CONDIMENTAIRE
Second Bulletin de l’Internationale Phrituationniste Ce bulletin est une publication trimestrielle présentant les gestes et opinions de l’Amicale de la Frite. La présente fut imprimée en série limitée à 50 exemplaires sous les presses des Ateliers de Manufactures et Lubrifications de l’Amicale de la Frite, le 17 mars 2011. Ont contribué à cette publication de l’Amicale de le Frite les illustres personnages suivants: Rodrigo Velasco ........................................................................................Satrape de la Chaire de Spectro-chromatographie Andine Antioche Rougeaimée ........................................................................Régent (en exil) des Ateliers de Manufactures et Lubrifications Luc-Jérôme Bailleul..............................................................................Haut Commissaire aux Sauces, Condiments et Dégustations Stéphane Cauwel......................................................................................Suppléant aux Ordonnances de Sémiologie Oléo-gastrique Tom Hughes......................................................................................................Célérifère épicontinental de Syllogisme Vélocipédique Franck Guesquières.................................................................................................................Chambellan des Boudoirs et Liniments Laure Manceau .......................................................................................................................Pervane Validé aux Exégèses Huileuses
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Catalogue Marcel Broodthaers (1924-1976) de l’exposition organisée à la galerie nationale du Jeu de Paume, 1991. 3
Mythologies, éditions du Seuil, 1957.
Titre d’un livre écrit par Yves Le Manach et dont le sous-titre est “Frites, tribalisme et identité”, pas moins. 4
5
Entretiens avec l’acteur belge Benoît Poelvoorde in Libération, 10 février 2004.
La friterie bus — Des structures existantes telles qu’une vieille camionnette ou autobus bordent aussi les routes de campagne. Elles sont une alternative financière à la friterie type, et nécessitent moins de travail. Le propriétaire bricolera son engin afin de l’adapter pour le commerce de frites. Une friteuse à gaz équipée d’une cheminée sur le toit, une bonbonne pour l’alimenter et un groupe électrogène pour l’électricité font l’affaire. Bien souvent, ces véhicules hors d’usage se sédentarisent, et il n’est pas rare d’y voir s’y greffer une véranda, les voir s’étendre par l’installation d’une terrasse… Mais le vieillissement est souvent fatal : la rouille et l’humidité se chargent d’attaquer la carrosserie et ne laissent comme autre possibilité au propriétaire que de choisir une construction plus récente et plus « harmonieuse ». Car pour les mêmes raisons que la friterie type, les instances gouvernementales se chargent de les faire disparaître.
Car la baraque à frites, qui a toute sa légitimité dans le paysage nordiste, entre les terrils du bassin minier et les oyats des dunes du littoral, est appelée à disparaître. Dans les années 50 ou 60, on les appelait fritures. Les linguistes ont fait valoir les droits de la langue française et elles sont devenues friteries. Mais c’est le terme flamand fritkot qui reste de vigueur, notamment en région bruxelloise , pour qualifier une baraque à frites ambulante. Quel que soit leur nom, celles-ci disparaissent progressivement du paysage régional.
Les plus sceptiques pourront toujours ressortir la thèse défendue par le sémiologue Roland Barthes qui, s’appuyant sur le premier repas du général de Castries après l’armistice indochinois, prétend que la frite est nostalgique et patriote comme le bifteck, et ce dernier de conclure qu’elle est le signe alimentaire de la « francité » 3 , je leur répondrai que la frite est à coup sûr un signe fédérateur des festivités car oui la frite c’est la fête et c’est ainsi qu’on la mange au bord de la mer, dans les ducasses, à proximité des stades ou près des routes qui mènent aux discothèques. Ceux qui ont l’habitude de la manger savent où la trouver.
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La friterie standard — Les premières baraques à frites furent mobiles, car pour des raisons administratives, elles ne pouvaient stationner la nuit sur la rue. Depuis, le propriétaire peut louer (bail précaire) un emplacement à la municipalité, et garder un point fixe. Ainsi, il ne lui reste plus qu’à bloquer sa caravane avec des parpaings ou des cales en bois; l’équipement n’a donc plus de mobile que l’image de la caravane. Ce type de baraque à frites est aujourd’hui le plus répandu, installé à des points stratégiques tels que les carrefours denses en circulation, ou près des parkings. Il existe pourtant encore des friteries mobiles que l’on peut découvrir sur les places de marchés, au pied d’un stade, ou lors de manifestations festives comme par exemple la braderie de Lille. Mais mobile ou pas, ce type de friterie répond à un cahier des charges précis en matière d’hygiène alimentaire. Ce sont des constructions légères préfabriquées réalisées à moindre coût par des professionnels. Et malgré l’uniformité du matériau, chaque propriétaire, avec des autocollants, des banderoles à l’effigie de son club de football préféré, sa collection de cartes postales, tente de personnaliser son commerce.
Nous l’aurons compris, la baraque à frites trouble les pouvoirs publics, elle encombre. En un mot, elle dérange. Aussi l’incite-t-on à se fixer dans le confort, vers une transformation irréversible et surtout réglementaire. Certaines municipalités n’accordent déjà plus d’implantation supplémentaire ou de renouvellement de permis, pour « récupérer une place de parking », ou profitent d’un (ré)aménagement urbain pour pousser vers l’établissement solide et pérenne.
TYPOLOGIE ARCHITECTURALE
Qu’est-ce que l’Amicale de la Frite? « L'Amicale de la Frite est à la Friture ce que la Croustillance est à la Métaphysique ». Tout est dit. Pour vos contributions et opinions, merci de nous contacter par le biais de notre théâtre numérique: www.amicaledelafrite.org
N’en déplaise à ceux qui soutiennent la théorie que les frites auraient été inventées à Namur en 1781.
La friterie type — Elle est conçue par l’exploitant lui-même et bricolée les samedis après-midi avec l’aide d’amis. Les matériaux de construction sont bon marché : tripli, tôle ondulée et quelques pots de peinture trouvés au fond du garage font souvent l’affaire. L’issue de ces constructions ne semble pas très solide. Rares sont celles qui passeront l’hiver. Mais malgré le charme que peut représenter cette architecture hétéroclite, il faut bien se faire à l’évidence qu’elles ont disparu de notre paysage pour des raisons évidentes d’hygiène et de sécurité, mais aussi d’image.
La friterie chalet — Certainement la plus « noble ». Ce type est une alternative à la baraque standard. Les matériaux ne sont plus des panneaux sandwich mais des rondins de bois. C’est le haut de gamme de la baraque à frites! De finition soignée, ce type a l’aspect des maisons de campagne (ou d’abri de jardin), avec ses petits rideaux à carreaux rouge et blanc et ses pots de fleurs suspendus. Situées sur des axes importants de circulation, elles sont souvent pourvues de parking pour la clientèle. De plus grande envergure que les types énoncés précédemment, on peut y manger assis, en terrasse ou à l’abri de la pluie. Mais ici, il n’est pas question de véranda ajoutée, puisque la partie couverte fait partie intégrante de l’édifice. Il existe une variante du chalet qui est le modèle ranch; il se différencie du chalet par ses murs extérieurs en planches grossières, mais aussi par ses décorations qui nous viennent directement des westerns: la roue de chariot, le fer à cheval ou l’étoile à cinq branches.
En effet, puisqu’il s’agit ici de frites, donc de pommes de terre, au risque d’être insistant, pourquoi ne pas se contenter de les manger plutôt qu’en parler me redirez-vous. Vous l’aurez compris, le dilemme de cet article tient dans cette opposition. La frite peut bien être à la mode, n’étant la propriété de personne 1 , elle reste autonome et ne saurait — excusez le belgicisme qui remplace pouvoir par savoir — être récupérée car comme le dit Marcel Broodthaers : « Un objet est invisible quand sa forme est parfaite. Exemples : l’œuf, la moule, les frites ».2
1
L’une après l’autre, les baraques à frites ont dû se plier devant l’argument majeur selon lequel elles portaient préjudice à l’harmonie des rues et à la beauté des monuments historiques. Or les friteries avaient justement la bonne habitude de s’installer de préférence contre les églises, les maisons communales, les monuments et les gares, et pas seulement parce que c’était des endroits de grand passage, mais aussi pour accentuer leurs rapports intimes avec les autorités. Pour nous aider à mieux comprendre l’évolution formelle (pour ne pas dire architecturale) des établissements fritiers, Paul Ilegems, toujours, a établi un classement typologique des friteries (et/ou de leurs transformations) :
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CALENDRIER DES FESTIVITÉS DE L’AMICALE Fêtes des graisses et quolibets...................................................................................................................................................23 Avril Commémoration des épisodes valenciennois.................................................................................................................................4 mai
INTERNATIONALE
PHRITUATIONNISTE