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BTS Technico-commercial équipements et système - électrotechnique

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Sécurité

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ACTU

La compétence, passeport du développement des marchés

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Si la formation a repris des couleurs, les besoins restent immenses. Deux réformes importantes de la formation en 2014 et 2019 ont modifié la physionomie des institutions du secteur et confirmé la formation comme composante primordiale de la politique de gestion des carrières. Le champ d’action est large et s’accompagne de besoins de recrutements importants, qu’il s’agisse de techniciens qualifiés ou d’encadrants. De nombreuses entreprises ont des difficultés à trouver du personnel pour effectuer les opérations de technicité intermédiaire ou complexe dans tous les domaines, de la haute tension aux objets connectés. Une solution est de se tourner vers le public d’intervenants techniques qui n’ont été formés à la base que pour des opérations simples et encadrées. Certains pourraient devenir électriciens, à condition de consolider leur socle de connaissances par des formations adaptées. Il reste donc à expérimenter et notamment à trouver des moyens pour que la formation s’intègre dans l’activité des entreprises en pénalisant le moins possible l’activité des chantiers. La CSEEE, son centre d’apprentissage le CFA Delépine et Formapelec ont aujourd’hui une partition commune à jouer pour encourager et faciliter le recours à la formation. Ce plan d’action exprime la volonté de s’en donner ensemble les moyens. •

BTS TECHNICO-COMMERCIAL ÉQUIPEMENTS

ET SYSTÈME - « ÉLECTROTECHNIQUE »

La CSEEE a engagé en 2018 un partenariat entre son centre de formation d’apprentis, le CFA Delépine, et le lycée Passy-Saint Honoré Sup pour mettre en place une nouvelle formation BTS Technico-commercial option électrotechnique (équipements et systèmes). Le référentiel de ce BTS évoluera fin 2022 vers l’intitulé « conseil et commercialisation de solutions techniques ». Valorisant l’association des compétences du CFA Delépine dans la formation technique et de celles du lycée Passy-Saint Honoré Sup dans la formation commerciale, ce BTS se destine aux profils souhaitant travailler dans la commercialisation et la distribution de biens et services industriels, en particulier électriques. Ce BTS accueille depuis deux ans des jeunes issus de filières techniques ou générale, formés à devenir des commerciaux B to B dynamiques disposant d’un bagage technique sérieux.

La phase de sélection des apprentis sur dossier est engagée en prévision de la rentrée 2021, les entreprises intéressées par ces profils d’apprentis peuvent contacter le CFA Delépine au 01 43 71 67 13. Contact@cfaee.fr •

VERSER LA TAXE APPRENTISSAGE EN NATURE, UN GESTE POUR LES FUTURS ÉLECTRICIENS

Les entreprises peuvent soutenir l’effort de formation des jeunes en affectant le solde de 13 % de leur taxe d’apprentissage au CFA Delépine, uniquement sous forme d’équipements et de matériels utiles pour les formations dispensées, avant la date limite du 1er juin 2021. Cette démarche permet aux entreprises de s’acquitter d’une obligation fiscale en donnant à l’impôt le sens d’une action valorisante RSE. Les jeunes pourront utiliser directement un matériel qui va leur permettre d’optimiser leur formation.

L’équipe du CFA Delépine a tout prévu pour une démarche simple et rapide. Tout est expliqué sur www.cfaee.fr

COMPÉTENCE

Qualification et formation à l’installation photovoltaïque

Depuis 2017 pour les installations d’une puissance inférieure à 9 kWc, toute demande de raccordement effectuée après le 1er octobre 2017 s’accompagne du « certificat attestant de la qualification ou de la certification professionnelle de l’installateur ». Deux ans après l’annonce du plan #PlaceAuSoleil, la loi Énergie et Climat a permis d’avancer sur des sujets structurants (simplification administrative pour ombrières, obligation de solarisation des bâtiments, périmètre d’autoconsommation collective). Le photovoltaïque s’installe dans la tête des gens comme une alternative crédible aux hausses tarifaires de l’énergie tout en faisant un geste écologique.

© Heliopolis

Àfin août 2020, l’analyse du parc photovoltaïque en France montre que le résidentiel (< 9 kW) représente 15 % (1389 MW) du cumul des raccordements, soit une hausse de 6,9 % sur un an, pendant que les moyennes toitures (9 – 100 kW) représentent 20 % (1793 MW), soit +16 % sur un an. Compte tenu des engagements environnementaux de la France, le solaire photovoltaïque est promis à de beaux jours. En France, presque 20 0000 installations de moins de 9 kW en autoconsommation avec et sans injection de surplus sont installées par an. Certains installateurs ont bien compris le potentiel de développement du secteur. Mais pour profiter de ce marché, l’installateur doit être qualifié RGE Domaine Panneaux Solaires Photovoltaïque, il lui faut tout d’abord suivre la formation souhaitée dédiée et ensuite se présenter à la qualification. «Du côté de Qualifelec, la qualification peut aller assez vite. Mais attention, les prérequis sont importants. Prenons l’exemple d’un professionnel qui part de zéro, qui n’a pas de connaissances dans ce domaine. Il serait donc en probatoire, car sans référence chantier, explique Thierry Grosdidier, directeur technique chez Qualifelec. Pour être qualifié par nos soins, l’installateur devra asseoir des connaissances certaines en suivant les formations dédiées. 80 % de la clé d’entrée pour être certifié sera la formation.»

Des prérequis très importants

Les connaissances prérequises sont importantes, car les risques de sinistres et d’accidents sont importants.

LA QUALIFICATION « SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE » SPV SE DÉCLINE EN 7 INDICES AU CHOIX :

• PSPV1 : Probatoire SPV – indice 1 (inférieur ou égal à 36 kVA) • PSPV2 : Probatoire SPV – indice 2 (supérieur à 36 kVA ou inférieur ou égal à 250 kVA) • PSPV3 : Probatoire SPV – indice 3 (supérieur à 250 kVA) • SPV1 : SPV – indice 1 (inférieur ou égal à 36 kVA) • SPV2 : SPV – indice 2 (supérieur à 36 kVA ou inférieur ou égal à 250 kVA) • SPV3 : SPV – indice 3 (supérieur à 250 kVA) • SPVMA : SPV – indice Maintenance

Ces indices sont cumulables. Cependant, il n’est pas possible de cumuler un indice probatoire avec un indice correspondant à la même puissance. Il est possible d’obtenir ces indices simultanément ou indépendamment. Afin d’être qualifiée, l’entreprise doit répondre à l’ensemble des exigences définies dans le référentiel administratif commun à tous les référentiels techniques et à l’ensemble des exigences définies dans le référentiel technique de la qualification Solaire Photovoltaïque.

Les indices de qualification probatoires SPV1, SPV2 et SPV3

Pour les entreprises qui ne peuvent pas fournir l’intégralité des références de réalisation, conformes aux exigences du référentiel (création d’entreprise, création ou développement d’activité), il est possible de demander un, ou plusieurs, indice de qualification probatoire associé à une puissance d’installation, PSPV1, PSPV2, PSPV3, valable pour 2 ans. L’entreprise doit répondre à l’ensemble des exigences définies dans le référentiel administratif et doit également répondre aux exigences spécifiques, définies dans le référentiel technique associé à la qualification. Aux indices PSPV1, PSV2 et PSPV3, il est possible d’associer uniquement des mentions probatoires.

▼ Henri Perez, directeur de Formapelec.

TÉLÉCHARGEZ LES RÉFÉRENTIELS

▼ Référentiel RGE-SPV C’est avant tout un métier d’électricien, avec les risques d’accident induits. Faire intervenir des personnes qui n’auraient pas la maîtrise de cette partie électrique constitue un réel danger. Toutes les entreprises qui ne répondent pas aux critères d’entrée du dispositif Qualifelec et qui ne répondent pas aux prérequis ne peuvent pas être qualifiées par Qualifelec. «Nous sommes les garants de l’expertise du solaire photovoltaïque et ainsi, nous minimisons la sinistralité des chantiers. C’est d’ailleurs l’essentiel de notre communication. L’assurance d’un socle métier qui soit correctement constitué avant même de parler des RGE. Nous voulons nous assurer qu’il s’agit bien d’électriciens, possédant de solides bases et souhaitant ajouter le photovoltaïque en complément de métier. C’est seulement dans un second temps que nous parlons de la partie RGE», détaille Alexandra Del Medico, secrétaire général de Qualifelec. L’organisme propose une seule qualification photovoltaïque qui est découpée en trois indices de puissances (< 36 kW, 36-250 kW, < 250 kW) et un indice de maintenance. II faut savoir que Qualifelec a indicé les probatoires concernant la puissance, pour des questions assurantielles : probatoire indice 1 (-36), probatoire indice 2 (36-250) et probatoire indice 3 (< 250).

Les formations au solaire photovoltaïque

Beaucoup d’électriciens pensent que le GMPV, Groupement des métiers du photovoltaïque, dispose d’un catalogue de formations. Ce n’est pas le cas. Le GMPV rassemble sur son site l’actualité du PV ainsi que des formations longues et courtes. Des organismes comme Formapelec ou Ines proposent de nombreuses formations qui sont estampillées «reconnu par Qualifelec». Afin de répondre aux exigences de la filière solaire et être en adéquation en matière de formation avec les dernières avancées de la recherche et du développement, INES Formation & Evaluation s’est doté d’un nouveau plateau technique et pédagogique de 350 m2 et 1400 m2 de surface de démonstration. De son côté, Formapelec dispose de trois centres de formation à Paris, Lyon et Clermont-Ferrand ainsi que de quatre antennes (Arras, Vatry, Aix-en-Provence et Dijon). Les formations disponibles vont de la formation initiale aux habilitations électriques BR photovoltaïque et BP (code : Habel 397), la mise en œuvre et maintenance des installations photovoltaïques inférieures à 250 kWc raccordées au réseau et en autoconsommation (code : PV210) ou encore la conception et le dimensionnement des installations PV de -250 kWc avec autoconsommation (code : PV100). «La force de Formapelec est de proposer des formations sur mesure et en intra-entreprise. Nous utilisons les retours des clients pour sans cesse améliorer nos formations. Notre notre atout est notre réactivité. En une semaine, nous pouvons concevoir un module de formation sur mesure. Nous suivons la norme et la loi. Puis nous ajoutons des parties selon les besoins exprimés du client. Nous collons à la demande client», explique Henri Perez, directeur de Formapelec. Trois segments sont disponibles chez Formapelec : conception, installation et technico-commercial. «Nous avons 3 créneaux, à savoir < 100 kWc et < 250 kWc en basse tension puis > 250 kWc en haute tension. Nos formations sont labelisées Qualifelec, mais nous n’avons pas de labélisations RGE. Les formations Formapelec sont pratico-pratiques et pensées pour s’adapter aux attentes des installateurs. Depuis 5 ans, avec Hervé Jacques, nous avons globalement assoupli nos méthodes pour nous adapter au client. Pour cela, nous avons engagé un travail collaboratif de qualité avec la FFIE, le Serce et la CSEEEE (voir lettre CSEEE). Sur 2021 et 2022, nous allons particulièrement travailler sur les techniques de vente avec la FFIE», conclut Henri Perez.•

▼ Référentiel SPV

COLLECTIF CONNECTÉ

48 logements connectés fruit d’un partenariat promoteur-intégrateur

Tekitizy, intégrateur domotique et bâtiment connecté situé au Cannet, à côté de Nice, est une entreprise experte dont le savoir-faire reconnu lui donne le privilège de travailler dans les plus belles résidences de la région. Pour ce chantier, Tekitizy est passé en direct avec le promoteur. Il avait déjà l’habitude de faire ce type d’opération. Il savait ce qu’il voulait et les produits dont il avait besoin. «Notre chiffrage a donc été au plus juste et nous n’avons pas eu beaucoup de plus-value sur la partie “conseil et suivi avec les occupants”», explique Bastien Collin cogérant de Tekitizy. Le promoteur a fait plusieurs chantiers avec le même électricien et il s’est rendu compte que cela n’allait pas sur le lot domotique. Il avait pas mal de soucis sur les programmations. «Il a eu l’intelligence de comprendre que les lots électricité et Smart devaient être séparés et non pas gérés par la même entreprise. Les compétences sont différentes. Sa recherche d’un domoticien l’a mené à nous, par contact interposé», ajoute Bastien Collin. Le promoteur voulait gérer les volets roulants, les éclairages, le thermostat et piloter à la voix. «Il s’agit là d’une gestion assez basique, sans gros scénarios compliqués, mais c’est vrai que c’est assez rare de proposer l’assistance vocale avec un Google Nest. Nous avons installé un Wiser Energy de Schneider Electric pour la gestion du thermostat, et l’électricien a posé les appareillages associés. Nous avons également travaillé sur le pilotage de volets roulants et de l’éclairage», précise Bastien Collin. Pour les prochains chantiers qui sont déjà signés, Tekitizy posera également les appareillages. Dans ce type de projet, la difficulté ne vient pas de la technique, mais du temps nécessaire pour récupérer ou créer les accès et identifiants Google. Une intendance et une logistique qui sont chronophages. «Le paramétrage du pilotage à la voix intervient à la toute fin du projet, quand les gens sont déjà à l’intérieur de leur logement. Il a été difficile de centraliser les 48 rendez-vous de manière optimale. Certains habitent sur place, d’autres ne sont pas du coin, les gens ne sont pas disponibles ou annulent…», confirme Bastien Collin. La complexité de ce type de projet ne porte pas sur la domotique et l’installation en ellesmêmes, mais sur l’organisation des paramétrages avec les personnes. •

© Trilux

BÂTIMENT CONNECTÉ

Le micromodule pour tout contrôler au plus près

Tout le monde connaît la domotique. Ce truc un peu gadget avec lequel on pilote sa maison au lieu de se déplacer pour fermer les volets ou ouvrir la porte pour voir qui sonne. Heureusement, de moins en moins de personnes et d’installateurs réagissent ainsi. Car depuis que le smartphone est devenu une extension de notre bras, pouvoir piloter des objets depuis cet écran ou à la voix est devenu « normal ». La domotique est au service non seulement de l’utilisateur, localement ou à distance, mais permet également le développement d’une panoplie de services extérieurs. Piloter sa consommation d’énergie au plus juste grâce à des outils simples et conviviaux, être assisté au sein de son habitation pour y vivre plus longtemps sont les fonctions les plus demandées. Pour réaliser cela, il est nécessaire de piloter au plus près, c’est-à-dire avec des micromodules.

Un peu d’histoire

En 2000, monsieur et madame Roux créent l’entreprise Yokis. Ils ont l’idée de donner des fonctions supplémentaires à l’électricité et inventent le micromodule numérique. Ils ont su développer l’entreprise familiale grâce à leur philosophie de produits fonctionnels et clairement adaptés pour solutionner les problématiques chantiers des électriciens tout en maximisant le confort des utilisateurs. Yokis permettait de faire simplement de la variation, d’installer un télérupteur, de créer une centralisation de volets roulants, piloter un portail ou encore réguler le chauffage, le tout en filaire et/ou radio. L’objectif des micromodules est clair : se libérer de l’imposition de choix de l’appareillage ou charges selon le besoin. Cette volonté de concurrencer l’appareillage pousse Siemens à développer des fonctions sans fil basées sur la récupération d’énergie et c’est ainsi que l’entreprise EnOcean a été créée avec son fameux protocole sans pile sans fil. Il y a une quinzaine d’années, nous, les installateurs comme les intégrateurs, faisions du toutfilaire avec de grosses armoires domotiques. Pour un pavillon de 150 m2 à équiper avec les basiques en lumière, en volets roulants et en chauffage, cela coûtait environ 15000 €. Sont apparus des systèmes sans fil de type Z-Wave, ZigBee, EnOcean, X3D… Et tout s’accélère à partir de 2010, avec l’arrivée de nombreux acteurs. En 2012, l’Alliance EnOcean compte déjà 200 fabricants et François-Xavier Jeuland crée la Fédération Française de Domotique. 2013 voit la création de NodOn, et Urmet rachète Yokis en 2014. Dans le tertiaire, notamment, les nouveaux protocoles sans fil peinent à trouver leur place au milieu des protocoles bus filaires historiques. Pour autant, il n’aurait pas fallu voir EnOcean ou ZigBee comme des concurrents des bus de gestion technique du bâtiment tels que KNX, BACnet ou LON. Ils venaient plutôt en complément, et cela d’autant plus facilement qu’il existait des passerelles de communication adaptées à chaque situation.

«Nous avons vu dans ces nouveaux systèmes une démocratisation de la domotique. Nous avons donc fait beaucoup d’installations comme cela, car le résultat était à peu près similaire pour un budget divisé de moitié», explique Olivier Darnault, intégrateur et fondateur de la solution domotique Dooz. «Les micromodules nous permettaient simplement de contrôler automatiquement ou à distance l’éclairage, le chauffage, les accès du logement, les volets roulants, les prises intelligentes, les interrupteurs sans fil, télécommandes, détecteurs de mouvement, capteurs température ou d’humidité, etc. Le micromodule, pour nous, représente le moyen de pouvoir connecter n’importe quel appareil électrique de façon très générique afin de laisser le choix à l’utilisateur de le connecter comme il le souhaite. Comme il existe différents cas d’usage et différentes spécifications, nous avons développé une large gamme de produits la plus complète possible, pouvant répondre à chacun de ces besoins», confirme Alexis Polegato responsable technique CTO chez NodOn. Mais les micromodules avaient un point faible. En installant de l’électronique dans un pot fermé, ils chauffaient. «Au bout de quelques années, nous nous en sommes mordu les doigts et nous avons eu de gros problèmes de SAV sur ces installations. Nous intervenions chez les clients pour remplacer les modules et bien souvent, cela intervenait hors garantie, avec des frais de déplacement donc. Ce qui rendait, à juste titre, les clients mécontents et insatisfaits», ajoute Olivier Darnault. Il faut savoir qu’à ce momentlà, les 2/3 d’un budget d’environ 6000 € - 7000 € partaient dans la main-d’œuvre d’installation, car les produits étaient très longs à installer et à configurer. Plusieurs marques émergent, notamment sur le protocole Z-Wave, comme Qubino et Fibaro qui proposent leur propre module.

De la radio au logement connecté

Le principal intérêt d’un système radiofréquence sans fil réside dans sa facilité d’installation permettant d’apporter des solutions aux besoins chantier aussi bien en rénovation qu’en neuf. «Les premiers produits radio que nous avions étaient vendus pour une portée de 50 m, en champ libre et à vue. Concrètement, si, dans une maison, l’émetteur se trouve à l’entrée de la pièce de la lumière à connecter, tout se passe très bien.

Mais dès qu’il fallait communiquer avec l’étage, cela se compliquait et l’onde radio était trop atténuée; il était alors nécessaire d’ajouter des répéteurs. Pour améliorer cela, nous avons sorti en 2016 une nouvelle gamme radio qui a totalement remplacé l’ancienne, la Radio Power, qui est donnée pour 250 m champ libre. Dans cette même maison, l’onde passe sans problème d’un étage à un autre, même avec une dalle en béton. Cela a permis de basculer du chantier radio au logement connecté, car nous n’avions plus de problème de communication au sein d’une habitation», explique Marc Zemori.

L’écosystème Urmet-Yokis, par Marc Zemori

Le spectre fonctionnel est vraiment tourné sur le confort de l’utilisateur final et non uniquement sur la fonctionnalité d’un produit qui ne répondrait pas à un besoin. La gamme Yokis ne s’est pas beaucoup élargie, mais les produits ont évolué et les clients bénéficient de nouvelles fonctions. Par exemple, s’agissant d’un variateur de lumière radio, Yokis a intégré la fonction veilleuse enfant. Le produit va se mettre à jour via l’application chantier Yokis Pro, même s’il est acheté avant cette évolution. Et le client final aura accès à cette nouvelle fonctionnalité. Notre écosystème est orienté métier, avec l’expérience des professionnels sur le terrain. Yokis Pro, cela représente deux ans de travail avec des électriciens, avec des sites pilotes, avec des utilisateurs du quotidien. Nous l’avons coconstruit avec les professionnels afin de proposer aux installateurs un outil chantier simple et puissant, permettant tout autant de réaliser des chantiers radio que des logements connectés complets directement depuis leur tablette. Yokis Pro, c’est la possibilité pour les électriciens et domoticiens de créer leur plan, placer leurs modules sur le plan, configurer ces micromodules, créer automatiquement le bus radio, programmer des centralisations et leurs émetteurs sans avoir à toucher les produits. Cet outil professionnel offre de nombreux avantages allant au-delà du gain de temps puisqu’il génère automatiquement en fin de chantier un cahier de recettes (en PDF) qui peut être remis directement au client. Et, cerise sur le gâteau, tout est fabriqué en France. Le bureau d’études et le pôle fabrication sont basés à Cholet. C’est une volonté, car c’est l’une de nos valeurs qui nous sont chères. La recherche du produit plus petit est une recherche continue. Pour aller vers le toujours plus petit, le plus facilement installable pour l’électricien. Nos produits sont à peine plus gros que ceux de nos concurrents, car ils ne font tout simplement pas la même chose. Par exemple, nos télérupteurs radio vont permettre de commuter jusqu’à 2000 watts; tous les autres pilotent moins de puissance. L’avantage supplémentaire est que grâce à une seule référence à stocker, toute l’installation peut être faite. Reprenons l’exemple de notre télérupteur radio de 2000 watts : au-delà de sa puissance, il est un véritable couteau suisse. Temporisable de 2 secondes à 4 heures, il pilote un contact sec libre de potentiel. Le professionnel va pouvoir commuter du 12V, du 24V ou juste de l’impulsionnel (pour actionner la motorisation d’un portail). Qu’il s’agisse de puissance ou de fonctionnalités, tout est regroupé en un seul produit, là où nos concurrents en proposent plusieurs. Si nous faisions tout le spectre fonctionnel d’un logement en micromodules, nous serions au mieux bons partout mais excellents en rien. Nous avons fait le choix de cibler toutes nos gammes sur des produits cœur métier : ouvrants, éclairages, variation, prises. Nos ressources sont dédiées à l’amélioration de ces produits pour les professionnels et les utilisateurs finaux et l’intégration de la technologie Yokis au sein des produits Urmet permet aujourd’hui de proposer confort ET sécurité au sein de notre écosystème (grâce au pilotage du logement depuis son moniteur et la compatibilité avec l’alarme Zeno ou les caméras Wi-Fi Urmet).

NodOn développe son offre et ses produits, par Alexis Polegato

Historiquement développé sur le protocole En Ocean, NodOn s’ouvre aux autres protocoles du marché. Nous n’avons pas changé de protocole à proprement dit, nous étendons notre gamme sur différents protocoles pour répondre à tous les besoins. Nous avons architecturé nos micromodules pour séparer la partie radio de la partie métier du produit. Vous retrouvez des modules pour chaque type d’usage : éclairage, contact sec, volets roulants, chauffage…

qui restent les mêmes pour tous, qu’ils soient en EnOcean, Zigbee ou autre. À cela s’ajoute une «couche» radio qui, elle, permet d’établir la connexion au réseau en question. Tout est interchangeable et facilement modulable en termes d’architecture. Nous gérons tout en production sans pour autant devoir tout refaire à chaque fois. Ce qui permet de proposer tous les produits architecturés sous n’importe quel protocole et d’uniformiser une installation sans devoir changer toutes les pièces. C’est encore plus intéressant lorsque vous n’avez pas de box multiprotocole. Certains critiquent les micromodules comme étant trop gros, surtout pour la rénovation. Leur installation n’est pas toujours aussi facile que souhaité. Il faut savoir que c’est compliqué de réduire l’encombrement des micromodules, car d’un point de vue normatif, nous devons respecter un certain cahier des charges, comme l’espace entre deux composants selon la puissance de l’appareil, pour être certifiés. Et d’un autre côté, nous restons sur un produit très compact malgré toute l’électronique embarquée ainsi que la radio. Nous proposons à nos clients d’utiliser nos produits pour développer leur propre applicatif grâce à notre architecture. Ils peuvent se baser sur nos produits et les décliner sous leur protocole. Nous proposons par exemple des produits en Bluetooth Mesh qui intègrent d’autres fonctionnalités telles que la géolocalisation. Le module peut avoir une double utilité; à la fois gérer l’éclairage d’un bâtiment et servir d’ancre pour faire de la géolocalisation d’objet dans ces bâtiments. Notre priorité est de fournir les accessoires qui simplifient la vie de l’installation. Ainsi, nous avons développé le boîtier Rail Din pour tableau électrique dans lequel le micromodule s’insère. Vous allez voir d’ici peu arriver le kit DCL intégrant directement le micromodule et le bouton d’appairage séparé.

Dooz, micromodule nouvelle génération, par Olivier Darnault

Les micromodules sont censés s’intégrer dans les boîtes d’encastrement, mais 95 % des produits ne rentrent pas dans les tailles standards de rénovation (diamètre de 40). C’est pour nous affranchir de ces contraintes techniques que nous avons développé un micromodule en Bluetooth 5 Mesh qui s’installe très simplement dans tous les pots, y compris de diamètre 40 mm. Cette prouesse technique ne s’est pas faite simplement, il nous a fallu 3 ans de recherches et développement et un brevet pour parvenir à cette miniaturisation. Aussi, pour déployer les produits, il nous fallait une connexion Internet qui n’est pas toujours disponible pendant les travaux et d’une box domotique. Il fallait donc prévoir un modem 3G/4G, déployer un réseau Wi-Fi sur l’ensemble de l’installation, mettre en place une box domotique, paramétrer des redirections de port, se créer un DNS dynamique. Tout cela sur chantier, assis sur un pot de peinture entre le doux son du marteau piqueur sur une oreille et le ponçage d’un parquet dans l’autre. Tant de contraintes qui faisaient perdre du temps et in fine de l’argent à l’électricien-intégrateur. Nous faisions face à de gros problèmes de qualité avec les produits que nous utilisons historiquement. Nous avons dû trouver des solutions plus pérennes pour éviter d’aller dans le mur. Nous avons alors fait un gros benchmark du marché et aucune solution ne répondait correctement à nos critères de qualité concernant les fonctionnalités domotiques volet-lumière-chauffage, notre cœur de métier. Nous souhaitions trouver des éléments simples d’intégration et fiables dans le temps pour cette base volet-lumières-chauffage, comme dans d’autres domaines, l’installation par QR code en quelques minutes pour les sonnettes DoorBird ou les alarmes Ajax, par exemple. Vu que cela n’existait pas et dans cette optique de démocratisation de la domotique, nous avons créé notre propre cahier des charges idéal.

Une gamme de produits pensée pour les intégrateurs et les électriciens

En tant qu’intégrateur, notre motivation est de créer de la fonctionnalité, du service, répondre aux besoins des clients et non s’embêter à intégrer des modules. Nous avons voulu simplifier cette partie de pose et de configuration des modules pour pouvoir consacrer plus de temps à notre vrai métier : la création de fonctions, de scénarios… L’intégrateur trouve avec Dooz un produit simple à installer et à configurer, qui peut être mis en œuvre aussi bien dans le neuf que la rénovation et qui s’intègre facilement sur une box domotique à travers une API ouverte. Il valorise son temps de programmation. Nous recevons également un excellent accueil des électriciens. Nous sommes vus comme un fournisseur de micromodules très simples à configurer, connectés et paramétrables par un téléphone pour de multiples scénarios. Cela leur permet de faire des câblages très simplifiés, limiter les tranchées ou les passages de fils tout en créant toutes les fonctionnalités désirées par le client. Il crée facilement un va-et-vient, une extinction générale ou une commande centralisée de volets. Tout se fait

en quelques secondes sur un simple smartphone. Nous gardons le contact avec les chantiers et nous en installons beaucoup nous-mêmes. Nous menons des interviews avec des électriciens, des domoticiens et des utilisateurs afin d’adapter le produit à leurs attentes. Par exemple, une fonctionnalité toute bête à laquelle nous n’avions pas pensé est la génération d’un DOE (dossier des ouvrages exécutés) à la fin d’un chantier. Nous allons intégrer ce service dans l’application pour les professionnels. Tout est généré rapidement et simplement, en PDF. Nous avons tout fait pour simplifier l’installation et la mise en service. La qualité, qui nous a tellement porté préjudice dans le passé, est aussi un critère essentiel dans notre démarche de conception. Nos micromodules utilisent par exemple des condensateurs céramiques qui ont une durée de vie quasi illimitée et sont posés par des machines (procédé CMS) : pas d’obsolescence dite programmée des composants. Nous avons fait le choix d’un produit 100 % fabriqué en France, nous valorisons le circuit court, pas de transporteur spécifique et un packing qui limite le carton.

Finder, l’outsider

Bien connu pour avoir inventé le télérupteur en 1949 et pour des produits comme des relais traditionnels, des télérupteurs, des détecteurs de mouvement et de présence PIR, Finder se lance dans la domotique avec le système Yesly, étudié pour garantir un confort maximal dans toutes les maisons, au sein d’installations existantes ou dans les constructions neuves. Avec Yesly, de Finder, il n’est pas nécessaire de modifier l’installation électrique actuelle pour l’installer. Les appareils communiquent entre eux via Bluetooth, pour un appairage simplifié. Ceux-ci permettent d’utiliser son smartphone, des boutons-poussoirs sans fil ou des commandes vocales pour contrôler l’éclairage et les volets électriques, les stores et rideaux dans sa maison. Le cœur du système est le relais Bluetooth multifonction – une évolution du télérupteur d’origine de Finder. Il a 20 ou 21 fonctions différentes (selon le type utilisé) et permet d’allumer ou d’éteindre 2 circuits de lumières. Pensé pour les installateurs, le dispositif prévoit deux applications pour smartphone, disponibles pour Android et iOS (iPhone). Finder Toolbox, l’application destinée aux installateurs, permet de configurer le système Yesly de manière simple et intuitive. Avec Finder Yesly, chaque membre de la famille peut gérer l’éclairage de la maison et contrôler à distance les volets roulants électriques, en créant le scénario le plus adapté à chaque situation. À noter que la technologie Bluetooth 4.2 Low Energy réduit également la consommation d’énergie.

Hager : l’association parfaite coviva et les micromodules

L’application coviva permet aux clients de commander et piloter leur maison. Disponible gratuitement sur Android et iOS. L’installateur intègre et paramètre les équipements (alarme, chauffage, éclairage, volets) de façon très intuitive. Puis il passe la main au client, qui peut ainsi piloter facilement toutes les fonctions connectées. Le cœur du système est un contrôleur domotique avec Ethernet filaire ou Wi-Fi en amont, et communique, en aval, avec les composants du système à l’aide du protocole KNX radio (ce qui rend coviva compatible avec tous les appareils KNX radio). Parmi la série de composants KNX radio de Hager, les principaux sont les micromodules pour le pilotage des ouvrants et de l’éclairage. Ils sont compatibles avec tous les interrupteurs ou commandes filaires de volet roulant existant sur le marché. Avec coviva en mode Quicklink pour de la rénovation, la configuration se réalise directement sur les produits, sans outil spécifique. La portée des micromodules est de 30 m à l’intérieur avec traversée de deux dalles de béton (soit une maison de 3 niveaux) et 100 m au minium à l’extérieur (avec la gamme cubyko d’appareillage mural étanche), et ce, toujours sans travaux! •

Réf. ADEME 010301 - ISBN : 979-10-297-0916-6

ANOUVONG VISOUTTHIVONG,

B.E.G. LUXOMAT NET

B.E.G. CAPTE LA QUALITÉ DE L’AIR

Anouvong Visoutthivong, ingénieur Solutions Réseaux Domotique B.E.G. LUXOMAT NET, nous explique pourquoi B.E.G., spécialiste de la détection de présence, vient de présenter un capteur mural COV.

Electricien+ - B.E.G. est connu pour ses détecteurs de présence et ses luminaires associés. Pourquoi commercialiser un capteur de qualité de l’air? Anouvong Visoutthivong – Aujourd’hui, le détecteur ne sert plus seulement à allumer ou éteindre un luminaire, il s’inscrit plutôt dans un schéma global de confort et d’économie d’énergie. Depuis des années, maintenant, le détecteur possède un contact auxiliaire qui permet de déclencher un système supplémentaire à la présence, une ventilation ou un système de traitement d’air, par exemple. Il paraissait donc intéressant de pouvoir également enclencher ces systèmes en fonction de la qualité de l’air (taux d’humidité inadapté et composés organiques volatils). Ce nouveau capteur mural COV B.E.G. OCCULOG® mesure la qualité de l’air, l’humidité et sert également de régulateur de température. La qualité de l’air est déterminée par les composés organiques volatils (COV) présents dans l’air ou le CO2.

E+ - Ce capteur COV est très complet. Comment faites-vous pour obtenir une mesure fiable? A.V. – La Lecture est basée sur les COV. et non pas sur une valeur extrapolée d’une équivalence en CO2. C’est cette différence qui le rend très précis et fiable, comparé aux autres produits sur le marché qui, eux, sont basés sur une équivalence en CO2 et qui ne peuvent donc pas détecter une présence de composants tels que le benzène, qui est cancérigène. Le CO2 ne permet pas de détecter avec suffisamment de fiabilité la dégradation de la qualité de l’air dans les situations où la concentration de CO2 est la plus réduite.

E+ - Quelles sont les autres évolutions associées à ce capteur? A.V. – Aujourd’hui, ce capteur est disponible en version KNX ; il peut être mis en œuvre dans une installation « light », uniquement avec une alimentation KNX qui permettra d’alimenter jusqu’à 64 régulateurs (1 par pièce) et, par la suite, nous sortirons un capteur autonome en 230V qui s’installera en faux plafond. D’autres composants KNX permettent encore plus de confort, par exemple les données de mesure peuvent être visualisées. L’utilisateur a alors la possibilité de spécifier les valeurs qu’il souhaite. Le contrôle peut également être lié à la présence via un détecteur de présence KNX. Comme un détecteur classique, mais qui indiquera, grâce à son dôme, la qualité de l’air en couleurs. Une LED d’état indique le niveau de la qualité de l’air, et de l’humidité en rouge, jaune et vert.

E+ - Vous dites que cela reste un capteur classique ? A.V. – Oui, car le contrôle de la température reste très simple. Le chauffage ou le refroidissement peuvent être activés par un contrôleur de chauffage en utilisant les valeurs limites de l’ETS. Nous avons rendu son utilisation simple et conviviale. Ainsi, la LED d’état indique le chauffage en rouge et le refroidissement en bleu. L’utilisateur de la pièce peut également modifier la température individuellement grâce à la roue rotative intégrée. La roue rotative ne doit pas nécessairement être utilisée pour le contrôle de la température ; elle peut aussi servir à contrôler la qualité de l’air (valeur de consigne en ppm) ou de l’humidité (valeur de consigne de l’humidité relative). •

NODON Module éclairage ON/OFF PRO Zigbee

Avec deux canaux de 690 W, le Module éclairage ON/OFF PRO Zigbee permet de connecter et de piloter un ou deux éclairages via un smartphone, automatiquement ou à la voix (Amazon Alexa). Il est doté de la fonction zéro crossing assurant au relais une compatibilité avec tous les types de lampes. Installation rapide au tableau électrique avec un boîtier Rail DIN. Compatible et certifié Zigbee 3.0.

CHAUVIN ARNOUX Enregistreurs de puissance et compteur d’énergie

Deux modèles viennent compléter la gamme : le PEL106, tout-terrain, IP67, et le PEL104 pour les applications sur les moteurs électriques. La mise en place des PEL100 ne nécessite pas de coupure secteur. Quel que soit le type de réseau électrique, ils mesurent les tensions et courants TRMS, les puissances et énergies, PF, DPF, CF et THD. Ils sont équipés de multiples modes de communication : USB, Ethernet, Bluetooth, Wi-Fi et 3G/GPRS. Le mode 3G/GPRS permet à l’utilisateur d’insérer une carte SIM dans le PEL, afin de s’y connecter à distance via une liaison GSM/3G. L’accès au PEL106 est aussi possible via un serveur IRD.

HAGER Passerelle KNX de communication pour compteurs d’énergie

Compatible avec la majorité des compteurs d’énergie Hager et tous les modes de communication (impulsionnel, Modbus, M-bus), la passerelle de comptage KNX TXF121 se connecte automatiquement grâce à une cellule infrarouge, dès lors qu’elle est positionnée à gauche d’un compteur d’énergie Hager. Il est possible de rendre les compteurs d’énergie communicants et de transmettre sur le bus KNX les données mesurées sur les réseaux monophasés jusqu’à 80 A et sur les réseaux triphasés jusqu’à 125 A en lecture directe.

LEDVANCE Luminaire étanche LED

Ce luminaire robuste et étancherésiste à d’importantes variations de température (-25 °C à +40 °C) et convient ainsi aux environnements industriels poussiéreux et humides, soumis à d’éventuelles projections d’eau. Il peut être installé à l’intérieur comme à l’extérieur. Son efficacité est de 135 lumens par watt, avec un flux lumineux allant jusqu’à 11 000 lumens, et son angle de faisceau de 110° offre un éclairage très qualitatif et uniforme. Il convient à différents domaines d’application comme les zones de stockage, les installations industrielles, les parkings, les passages souterrains, les garages, les ateliers, ou les lignes d’assemblage.

DOORBIRD Interphone vidéo IP

Le DoorBird D2101KV offre une solution de contrôle d’accès intelligente et sécurisée pour les maisons unifamiliales et les immeubles de bureaux. Il est fabriqué en acier inoxydable de qualité supérieure et est équipé d’une caméra intégrée, d’un clavier, d’un lecteur RFID, d’un détecteur de mouvement et d’un bouton d’appel. Grâce aux codes PIN individuels, le propriétaire peut accorder un accès sans clé à la famille, aux amis et au personnel de service. Doté d’une APIouverte, l’interphone IP peut être intégré à différents systèmes domotiques et d’automation de bâtiments. Il est notamment compatible avec Creston, Control4, KNX, Loxone, Synology, Bang & Olufsen, Fibaro, eedomus, etc. L’interphone peut également être équipé de Vigik et PMR depuis le configurateur 3D DoorBird.

MEGGER Pince ampèremétrique solaire

Mesurant jusqu’à 2000 V DC et 1500 V AC ainsi que 1500 A AC ou DC, le compteur à pince solaire DCM1500S est idéal pour l’installation, la maintenance, la surveillance et le test de systèmes photovoltaïques ainsi que d’équipements électriques standards AC ou DC. Il dispose d’un grand écran clair rétroéclairé et d’une lampe torche automatique dans la mâchoire. Grâce à l’application gratuite Megger Link, la valeur mesurée peut être surveillée à distance via le Bluetooth intégré. Cela permettra d’obtenir un graphique de tendance en temps réel et d’échantillonner et d’enregistrer les valeurs pour une analyse ultérieure.

MILWAUKEE Lasers sur batteries rechargeables REDLITHIUM™ USB

Les lasers L4 CLL 2 lignes et L4 CLLP 2 lignes avec aplomb sont alimentés par une batterie REDLITHIUM™ USB 4 V 3,0 Ah amovible, rechargeable pendant l’utilisation avec un câble micro-USB, à partir d’une source d’alimentation USB ou d’une prise secteur. L’indicateur de batterie sur le laser permet une vérification rapide de la charge. Elle offre une autonomie de 8 heures pour travailler une journée en toute sérénité. Cette batterie a une durée de vie équivalant à 6 000 piles alcalines, mais est infiniment plus écologique. L4 CLL 2 lignes : tout-en-un avec une mise à niveau horizontale et alignement vertical. L4 CLLP 2 lignes avec aplomb : mêmes fonctionnalités, plus le transfert du point d’aplomb du sol au plafond. Aigle dévoile sa première ligne pour les professionnels. Robuste et confortable, cette gamme répond aux normes S5 et S3. Matières sélectionnées, , renforcées, coques protectrices… toutes sont conçues avec le plus grand soin, pour répondre à différents besoins et durer. Elles bénéficient de la dernière technologie de semelle Aigle Form Pro, pensée pour réduire la fatigue lors de la marche, offrir une grande stabilité et protéger des chocs électrostatiques. Solter S3, chaussure ultra légère, est idéale pour un usage courant. La botte de sécurité Arvalt, S5 semelle fibre Kevlar, est fabriquée en polyuréthane, pour sa résistance aux huiles, graisses et désinfectants.

MELJAC Interrupteurs haut de gamme en laiton massif

Issue d’une collaboration avec le designer australien Marc Newson, cette gamme tout en courbes offre une esthétique audacieuse et un contact agréable et doux. Interrupteur inédit, contrastes de finition, design épuré…, cette innovation fabriquée en France résulte de l’alliance de technologies de pointe et de l’irremplaçable main de l’homme. Conçue pour les courants faibles (domotique) et adaptable aux courants forts. Formats pour boîtiers Meljac : 84 x 84 mm, 84 x 120 mm, 84 x144 mm. Nombreuses finitions au choix, sans vis apparentes.

AIGLE PRO Bottes et chaussures de sécurité

DERANCOURT Clé dynamométrique isolée interchangeable

La clé CD 8 60 RVM est conforme aux normes NF EN CEI 60900 (double triangle 1000V) pour les travaux sous tension basse tension et ISO 6789 de type II classe A avec une précision de +-4%. Elle permet le serrage au couple de 8 à 60 Nm et dispose d’une tête interchangeable pour accessoires 3/8 ou 1 /2. Son dispositif à verrouillage mécanique rend les douilles imperdables. Cette clé dynamométrique est réversible (serrage à droite ou à gauche) par simple inversion de la tête. Disponible également en 4-25 Nm et 20-100 Nm, elle est livrée en coffret standard ou personnalisé.

DELTA DORE Serrure connectée

Avec la serrure connectée Tylock, le trousseau 2.0 est toujours à portée de main. Tylock s’installe en lieu et place du barillet d’origine sur la majorité des portes au format européen. Les clés physiques que l’on peut perdre sont remplacées par trois modes d’accès : smartphone, badge ou carte (NFC). Alors que la gestion des modes d’accès est simplifiée, la serrure connectée Delta Dore embarque une double sécurité. La porte ne pourra jamais s’ouvrir toute seule, car l’ouverture et la fermeture de la porte nécessitent deux actions conjointes : par smartphone, badge ou carte, puis par une action manuelle. Voir le tutoriel vidéo de configuration sur YouTube (3 min).

ABB Borne de recharge murale AC

La Wallbox Terra AC est disponible jusqu’à 22 kW dans sa version équipée d’une prise T2S avec obturateur. Cette borne bénéficie d’une connectivité qui permet la configuration et la mise à jour des logiciels via une application dédiée ou à distance via le cloud sur un portail web. Une version intégrant un compteur MID permet aux propriétaires de maison et d’entreprise d’ajuster la puissance des actifs en fonction de leurs besoins. L’authentification par RFID est intégrée en natif sur toutes les versions, de 7 et 22 kW. On profite d’un large éventail d’options de connectivité, notamment Wi-Fi, Bluetooth et Ethernet sur l’ensemble des modèles commercialisés en France.

MULLER Boîtier modulaire au format rail DIN

Aqua Manager se connecte en amont du relais de puissance du chauffe-eau, dans le tableau électrique. Il permet d’interagir à distance avec le chauffe-eau électrique pour interrompre les périodes de chauffe inutiles et gérer des relances afin de profiter de l’eau chaude sanitaire au bon moment. Aqua Manager affiche la consommation électrique du chauffe-eau par jour, semaine et mois, à côté de celle des radiateurs et de la consommation globale si le Manager Compteur est installé. La gestion de l’eau chaude sanitaire passe par l’application Muller Intuitiv with Netatmo. 3 modes : automatique, arrêt permanent et relance intelligente.

FINDER Thermostat connecté à commande vocale avec géolocalisation

Le thermostat BLISS 2 est compatible avec les assistants vocaux et profite d’un protocole de communication radio optimisé via le Wi-Fi ou Bluetooth avec la passerelle. Le contrôle et la programmation se faisant à distance grâce à l’application smartphone Finder BLISS. La fonction Autoway permet de baisser ou augmenter automatiquement la température lorsque l’utilisateur s’éloigne ou se rapproche de l’habitation (distance paramétrable de 100 m à 100 km). À l’inverse, le système reprend la température réglée initialement quand l’utilisateur se rapproche de l’habitation. Avec la possibilité de créer des programmes hebdomadaires et de contrôler plusieurs thermostats dans une même maison ou des logements différents.

Nous nous distinguons par notre capacité d’innovation. Nous avons à “ ce titre récemment conçu ELFI®, une embase RJ45 qui fait l’objet d’un dépôt de demande de brevet. “

Yves Dalbergue UNIFORMATIC

Uniformatic révolutionne le câblage Ethernet

Créé en 1985, Uniformatic est un fabricant de produits pour l’infrastructure des réseaux et la connectivité, basé en France. Après avoir démarré il y a plus de 35 ans avec la fabrication de codons pour caisses enregistreuses reliées en réseau avec les sites centraux, l’entreprise innove aujourd’hui et lance ELFI® , une embase RJ45 brevetée adaptée aux besoins des installateurs. Yves Dalbergue, président d’Uniformatic, nous révèle cette innovation et les atouts du fabricant.

Pouvez-vous nous présenter Uniformatic et vos domaines d’expertise ?

Yves Dalbergue – Fabricants, nous concevons et dessinons nos produits en France et en rédigeons les cahiers des charges. Ils sont ensuite assemblés dans nos usines partenaires en Asie. Nous avons aujourd’hui une gamme très large dont la qualité a fait ses preuves depuis de nombreuses années. Proches de nos clients installateurs et électriciens, nous savons qu’ils sont soumis à des normes de sécurité sur le marché français. Certains importateurs achètent des produits asiatiques, initialement destinés au marché américain, qui ne sont pas adaptés aux normes françaises (impossibilité de faire des reprises de masse sur les baies et coffrets, par exemple). Nous avons donc à cœur de proposer des produits réfléchis et conformes, ce qui constitue notre réelle valeur ajoutée. Enfin, nous nous distinguons par notre capacité d’innovation. Nous avons à ce titre récemment conçu ELFI®, une embase RJ45 qui fait l’objet d’un dépôt de demande de brevet. Des dessins aux moules, de la mécanique à l’électronique, tout a été repensé et redessiné par rapport à une embase traditionnelle dans le but de faire gagner du temps aux installateurs sur leurs chantiers.

Quels sont vos principaux atouts ?

Y. D. – Nous restons une PME à taille humaine, avec nos 40 employés incluant notre force de vente terrain. Cela nous permet d’être très à l’écoute. Il y a quelques années, les métiers d’électricien et d’installateur réseau étaient très différents. Aujourd’hui, il y a convergence entre ces deux métiers. Pour les électriciens, nous accompagnons leur montée en compétences sur les techniques du courant faible et de la VDI, en mettant à leur disposition des modules d’autoformation, des configurateurs et différents outils d’aide au choix et à la décision. L’objectif est de leur permettre de proposer, sans crainte, des solutions sûres et maîtrisées à leurs clients. D’autre part, pour nos distributeurs, nous réalisons des formations sur site pour accompagner les installateurs sur les sujets liés à la VDI et des sujets plus complexes, mais incontournables aujourd’hui, tels que la fibre optique ou les déploiements WiFi. De plus, nous avons regroupé dans un catalogue unique de 100 pages les 20 % de produits qui représentent 80 % des besoins du marché. Cela simplifie le travail de nos clients, notamment les distributeurs lorsqu’ils répondent à des appels d’offres ou aux CCTP. Enfin, nous mettons l’accent sur la qualité du service client : ouverture sur une large plage horaire, réponse aux CCTP clés en main, conseils avant-vente sans surprescription, services de configuration des bornes Wi-Fi, support et assistance technique gratuite.

Quels seront vos grands chantiers et vos annonces pour l’année en cours ?

Y. D. – Dès le mois prochain, nous mettrons en ligne sur notre site Internet la nouvelle version de notre configurateur de liaisons optiques préconnectées UNI-Trunk. Cette application permet à nos clients de concevoir des liens sur mesure en répondant à quelques questions très simples. Totalement intuitive, UNI-Trunk hérite de l’environnement d’UNI-Baies lancé il y a quelques mois et utilisé par de nombreux électriciens. Mais 2021, c’est avant tout l’année du lancement d’ELFI®, notre embase RJ45 à repérage lumineux qui va faire gagner des heures de travail aux installateurs. Fini le stress lié aux étiquettes décollées, aux repérages effacés, aux marquages repeints, aux instructions mal comprises. Grâce à ELFI®, les installateurs pourront retrouver les extrémités de leurs liaisons réseaux en se fiant au repérage lumineux, et cela, avec leur testeur habituel. ELFI® constitue donc une réelle innovation qui bouscule le monde de la VDI, assez peu mobile sur le front de la nouveauté. Cette embase accompagne la mutation du métier de l’électricien au cœur des enjeux d’aujourd’hui. •

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