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G.C LYON : ÉTAT DES LIEUX POSITIF

Un centenaire toujours aussi vert

Le G.C.L a fait face aux soucis. Il affiche une bonne santé financière lui ayant permis de refaire l’arrosage des Sangliers. D’où l’état des lieux positif dressé par le directeur David Richalot.

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David, mi-mars 2020, vous démarriez officiellement vos fonctions lorsque le 1er confinement a été mis en vigueur ! Effectivement, et cela restera gravé dans ma mémoire, mais je ne peux pas dire que ça a été une année difficile, car j’ai été bien accueilli au club. Il est certain que le challenge que j’avais accepté s’est tout à coup considérablement modifié, mais je me demande si ça n’était pas plus facile d’aborder un tel changement à une telle période, car on repart d’une feuille blanche : il a fallu faire face !

Le club a-t-il subi des pertes ? Non, et il nous faut rassurer sur notre santé financière. Le GCL ne repart pas en 2021 plus faible qu’en 2020, tout au contraire. On a trouvé des solutions grâce à nos membres principalement, et notre développement suit son cours, car, par certains côtés, ce virus a renforcé l’attractivité de notre site et de notre vie de club puisque le nombre de nos membres a © A. Prost même légèrement progressé. Quid du restaurant qui a du souffrir ? En plus des trois mois de confinement, il n’est plus ouvert depuis novembre. L’ADN du GCL est en fait perturbée par plusieurs choses : l’obligation de réserver ce qui n’est pas l’habitude ici, les compétitions et évènements impossibles pour l’instant, et cet ADN purement lyonnais qu’est la gastronomie, car la force de notre club est de bénéficier d’une bonne table. Dans l’attente de repartir dans une vie à peu près normale, on a besoin d’aider nos deux gérants*, et pour l’instant, ils ont mis en place un service de boissons à emporter.

S’adapter aux contraintes écologiques

Le club a aussi consenti de gros travaux sur les parcours Le premier confinement avait déjà permis des travaux qu’on n’avait pas le temps de faire. Puis, lors du deuxième confinement, conscient que l’institution devait garder un niveau de prestation élevée, le conseil d’administration a eu la volonté, grâce à la capacité financière et la stabilité côté membres, d’engager un investissement conséquent avec la réfection complète du système d’arrosage du parcours des Sangliers. Elle s’est achevée fin février avec un mois d’avance. Concrètement, on a réalisé la réfection du réseau principal d’irrigation des Sangliers, et la réfection de l’arrosage de ses départs et ses fairways, ainsi que la liaison de ce nouveau système avec les greens et les tours de greens effectués il y a deux ans. On a aussi opéré une liaison stratégique entre nos deux stations de pompage Sangliers - Brocards, sachant que tout ceci n’a pas entraîné de dégâts sur le parcours grâce à une technique de sous solage, évitant de toucher aux zones de jeu. Cet investissement est aussi un signe fort donné par rapport à notre capacité de nous adapter aux contraintes écologiques. Enfin, les deux parcours ont fait l’objet d’un sablage intégral** pour la première fois cet automne. Où en êtes-vous de vos divers calendriers ? Pour l’instant on a un calendrier très riche au plan fédéral avec le Grand Prix du GCL, fin juin, puis mi-juillet, le trophée Mid Amateur et le Championnat de France de D1 par équipes U16 et enfin le Trophée Sénior début septembre. Côté vie de club, on a un calendrier relativement fourni grâce à des sponsors fidèles, et beaucoup de réservations côté compétitions privées, mais on reste prudent car on ne dispose pas pour l’instant de visibilité pour donner une date d’organisation. Et on a bon espoir que la situation sanitaire s’améliore rapidement.

Cinq ans après le parcours des Brocards, les Sangliers ont vu leur arrosage entièrement refait

R.B

*Gilbert Reboul et Jean-Yves Briffa. **Le chantier a été réalisé par l’entreprise normande “Arrosage Concept” (Sébastien Hadet), alliée avec la société Chomat une entreprise stéphanoise. Le tout en collaboration avec l’équipe du greenkeeper Emanuel Perdrix.

© R. Botella

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