Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 01/01/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
TROISIÈME ANNÉE
CINQ Centimes
— N° 192
MERCREDI 1er JANVIER 18£6
l'ait l'écho d'aucun bruit malveillant, duite le Messager de l'Ouest ne peut glorieux débris du bataillon de la maisa ouvert largement ses colonnes, que s'attirer les sympathies de tous Légion parti pour Madagascar. Aussi soubaile-l-il une cordiale à tout opprimé, à tout spolié, afin de les honnêtes gens el amener à lui rappeler à chacun de ceux qui dé- tous ceux qui auront a se plaindre et sincère bienvenue aux héros qui C'est avec la satisfaction légitime tiennent une partie du pouvoir que de dénis de justice, de passe-droits, plantèrent sur le palais del'Emyrne du devoir accompli humblement, leur mission ne consiste pas unique- tous ceux que la lutte pour la vie noire drapeau tricolore, tout en pleuhonnêtement, que le Messager de ment, à émarger, mais à sauvegarder terrassent, abat sans espoir, parce rant amèrement sur ceux qui. dorl'Ouest voit se lever sa troisième au- non seulement les intérêts de la qu'ils sentent autour d'eux le vide, ment dans la grand 'île de leur dernier
Bel-Abbès, le '/co Janvier 1890
rore. Son bilan : des sympathies, pris de haines. Quelquefois ironique,jamais médisant, le Messager de l! Ouest, sachant combien est difficile la conduite des peuples et des cités ne s'est 1
Feuilleton du
ce
Messager de l'Ouest,
»
Par ELLER C'était au mois de décembre 188., je regagnais, à dix.h. du soir, mon domicile, situé rue de Luxembourg, lorsque longeant le jardin dont les portes étaient fermées, j'entendis à mon grand étonnement des voix et des sanglots partant d'un bosquet près duquel je passais à ce moment ; je m'arrêtais retenant ma respiration et voici la conversation que je saisis au passage : — Ton père est bien décidé à ne pas m'accorder ta main ? Reproduction interdite. •
caisse qui leur est confié, mais aussi à recevoir, entendre, démêler le faux du vrai dans les explications que les contribuables qui les paient ont à porter devant eux. En suivant une telle ligne de con-
— Oui, je lui ai demandé à genoux et malgré ânes larmes et mes prières, il est reste
l'isolement. sommeil. A. B. Journal d'apaisement el de conLire en feuilleton à la deuxième corde le Messager de l'Ouest aux soucis de la commune sait allier les page la suite des Lettres de Masuccès patriotiques et c'est avec le dagascar. plus vif plaisir qu'il voit rentrer les — Je le jure dit Rose, éclatant en sangols,
C'était un employé du télégraphe qui m'apportait une dépêche. Je déchirais l'enveloppe et. je lus : « Neveu à toute/xlrèmité, venir suite. » Je m'habillais rapidement et je courus comme un fou à la gare prendre le train et me rendre chez ma soeur, dont le fils, mon neveu, se mourrait. Quand j'arrivais, le médecin venait d'entrer et après avoir examiné le petit malade, il nous dit : — Rassurez-vous, ce n'est rien, quoique l'état paraisse grave, l'enfant entouré desoins comme il l'est, sera sur pied avant quinze
puis, oh ! pauvre petit èlre ! inflexible: aussi est-ce avec terreur que je — C'est bien ! lui dit le jeune homme, à vois approcher le moment où je ne pourrai demain! à la même place et à la même plus dissimuler ma grossesse. Qu'arrivera-t-, heure... il ? mon \bieu ! qu'arrivera-t-il? — A demain ! dit simplement la jeune fille, Ceci fut dit au milieu des sanglots que le et ils se séparèrent. Je restais cloué sur place, et lorsque je voujeune homme ne parvenait pas à calmer ; à tous les raisonnements qu'il lui donnait, lus avoir l'adresse d'au moins l'un de ces elle répondait invariablement : «J'aime mieux deux enfants, car c'étaient bien deux enfants que ces malheureux qui voyant leur union mourrir!» contrariée, voulaient en finir avec la vie. marierons l'étranFuyons! à nous nous — Je rentrais chez moi fort préoccupé de ce ger. que j'avais vu et entendu et ce ne fut que fort Non, ce serait le déshonneur de la fa- avant dans la nuit —: que je pus m'endormir jours. mille, et la mort de ma pauvre mère qui suc- d'un sommeil lourd et agité. Et saluant, 'e médecin nous quitta. comberait de chagrin ! J'étais décidé d'aller dès la première heure homme, prévenir le commissaire de police, pour — Et bien ! dit à son tour le jeune (A Siàvn') • voulant marier, toi ne pas empêcher ces amoureux au désespoir, de ne pouvant nous fuir, il faut en effet quitter ce monde 1 mettre à exécution leur sinistre projet. Le matin je fus réveillé par un coup de — Rose, jure-moi sur cet enfant que tu portes en ton sein, sur cet enfant mort avant sonnette; n'ayant qu'une femme de ménage de naître, jure-mai que c'est sans regret que qui ne venait qu'en mon absence, je dus me lever et ouvrir moi-même. tu vas quitter la vie !
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Agression cen 1808, l'abandon du sysiàme des pri- tea dotation de l'armée, la maréchal Niel mes, l'interdiction du rengagement liif rendre le décret du 24 octobre 1808, La nuit de Noël ne s'est -pas passée après 35 ans d'âge. D'un seul coup on qpu détermina un certain nombre d'emleur enlevait îous les bénélices des lois pplois civils réservés aux anciens miii- s';aus incidents : En efïêt, vers 8 b. Ip2 du soir, le de 1831 el de 1855. I;laires. On essaya de porter remède au mal. Sans nous attarder davantage sur la ^sieur Delorme, propriétaire an village Le rengagement, des sou's-of/iciers devant Le 4 avril 1873, la commission de l'ai- liloi de 1S72. sur laquelle, nous avons Jambefla, se rendait à la gare pour y mée ton la de trouver ce remède dans lifait connaître plus haut noire sentiment ','•ecevoirsoulils. iorsqu'arrivé au pont la Chambre. ' les emplois civils à attribuer aux sous- aarrivons à celle du 24 juillet 1873. 'Elle' ^lu chemin de fer ii fut accosté par Le vole du budget de la guerre par la \officiers à leur libéral ion. jeux légionnaires qui, après lui avoir donnait 565 sous-olïiciers 54 r. aux einChambre des députés, vient 'e porier l,Jemandé l'heure d'abord, puis du feu, plois auxquels ils vaienl encourir,' Etait-ce bien poi suffisant cela? Nous un grand coup à noire année j.Tout saisi à bras-le-corps, jeté à lerre, 2403. leur réservant année Le * en par verrons louf à l'heure le résultat ac- en Nous nous, demandons, véritable- quis. résultat ne fut pas ce qu'on attendit. Le frappéluid'un coup de poing, et finaleont enlevé une somme de 30 ment, si les auteurs dévoies émis de'10 mai 1874. le général Charefon pro- J.ment Ce que nous voulons consteller de francs en 0 pièces de 5 IV. puis quelques jours possèdent ions posait loi qui le nouvelle fut votée une j Les contusions de la victime sont leurs esprits. On veul combattre l'anar- suite c'est qu'en -1873, nous éiions en •10juillet -1874. Elle ne devait pas tarder chie eton apporte la pire anarchie-dans relard de plus de 00 ans. peu ' graves. à éire usée. les rouages de nos institutions. C'esl Une enquête est ouverte. L'assemblée constituante avait su (A Suivre). de la logique'à la façon des. pension- mieux faire que nous. Par ces décrets Commandant VÏCTOH. — Le 2G, à 11 h. du soir, six ou sept naires de Oharenlon. ou'je rie m'y con- des G et 22 août, elle créa le corps des ouvriers du chemin de fer ont éié attanais plus. douanes et fixa à 30 ans la limile d'âge qués par deux gïianos armés, prés du S LE préposé, mais elle admit Au lendemain iie nos désastres, pour un une pont d'Oran. Les recherches l'an es ausaprès cepo guerre de '1870-71 qui avait exception pour les hommes des années sitôt le service de la police a ame' REGIONALE ET par de détruit noire armée, la première chose terre et de mer en porlanf pour eux né iteureslalion des agresseurs dont un i 40 limite à qui préoccupa ies réorganisateurs t'ai. cette ans. était armé d'un pistolet chargé. l Théâtre la question des cadres. On estimai en LedécretduS mars 1811 va.plus loin. Une information est en cours. , Le journal n'ayant pas paru vendreelï'el, qu'une armée avait ioute sa force v. Voulant assurer de nouvelles récomdans ses éducateurs. Lu question pril penses aux militaires admis à la relrai- di par suite des l'êtes de Noël, nous diArrestations plus d'importance lorsqu'il l'ut question le, dit il. ou réformés pour causes d'in- rons en deux mots que le Jour et la Trois déserteurs du T-r Etranger, ard'abaisser le service militaire à cinq firmités ou de blessures », il ail'eclail iYw/% que Carmen- a été un nouveau rêtés à Oran par le service de la sûretriomphe Mme Noël les arliset pour ans. aux ofliciers, sous-ofliciers, caporaux lé el ramenés au corps dans la journée De fous les côtés, à la fois, s'éleva et soldais les emplois les plus élevés. les de la Troupe Petit. du 24 courant, ont été trouvés porieurs Le Voyage Samedi dernier : l'unanime cri : et. des. sous ofliciers ? Nous relevons dans la nomenclature en Chili des ell'els et objeis soustraits dar.s la véiiîable iriomphe été Mme pour un Ceux qui proposèrent le service mi- pour les premiers : inspecteurs géné- a soirée du 15 décembre dans le magaNoël M. Laborde, n'aet que nous pour litaire de trois a;.s furent vilipendés raux el directeurs des barras, receveurs sin et au préjudice du sieur Vilali benjamais voix dans le duo zounaua, brocanteur, généraux de département, receveurs vons vu sien pour la même raison. Ganibelta, rue des ils été très applaudis ont el vol signaié dans le rapport du 10. aociu: ; Eu ce moment un autre projet l'ail, d'arrondissement, directeurs des posc'est justice. sou chemin : celui de deux ans. Que tes, inspecteurs des forêts. il ne faul pas oublier M. Michel qui Lf s veuves, les orphelins des milin'a-l-on déjà noirci de papier à écrire Dans la môme rue el da'.is la nuit du Alidor présenté très réussi a un taires nous le pour el le cou ire, ? Et, pour ce der; morts en activité de service, con28 décembre, des malfaiteurs ont pénélui souhaiter le nier surlout, que de heurtoirs ont été couraient également, selon le grade du nous ne pouvons que tré en passant par la courde la maison succès qui, réalité, même n'est en que Thiboul dressés pour que les ailleurs et les sou- défunt, pour les enl.repols et les buarrachant une toile métallique juste des eiVoris la récompense de constabac el les bureaux de lotetiens du projet, vinssent, s'v briser la reaux qui servait à ienner une fenêtre ouciencieux de comédien. ce rie. léte. l'arrière vrant magasin. sur Quel mal riche de aviez mer vous Et. pourquoi ? Toujours les sous-dl'l!Un autre décret, interdisait l'entrée Ils ont soustrait dix à douze francs Vous Alidor. étiez pâlede connue une ciers, toujours le défaut, d'iuslrueieurs. dans mie administration civile de foui, de monnaie de billion ainsi qu'un brad'hiver belles lunes qui nous gra- celet on or avec perles fines d'une Vous voulez, tuer notre armée ? Vous individu ne comptant pas cinq années ces vavoulez- livrer I? pays à l'envahisseur'? de présence sous tes drapeaux ou filienf en ce inomo'ul de nuits claires leur de 120 francs qui trouvait, dans se sibériennes. vrai c'est mais Voilà ce que. nous avons entendu par- n'ayant pas.été réformé pour blessures te tiroir du comptoir non fermé à clef. Le Mahi Dimanche Corur la dont infirmités. el tout. el. ' L'auteur de ce vol audacieux un donné déjà le compte-renavons Nous savons, aussi bien que qui que Le malheur voulut que celle loi ne nous nommé Jacob Hamoye! sorti de prison Draguas VWarx. Hier, Les de du. -ce soit, le temps qui est nécessaire recul pas son application, par suite; des Aujourd'hui, — depuis peu a été arrêté le lendemain à Haydée. pour former un soldai. Des premiers événements de 1812-1813 el. ia chute de midi par l'inspecteur de. police Hurkaide A. MIGHFX. disons ler auquel prop )s M. nous avons dit, cl. nous disons encore : l'Empire: adi2Ssous touies nos nous le l'ayant, favorisé deux ans sul'Jironl le jour où vous auson. \tno soirée félicitations. En •' 'a question revient à l'ordre que seàa donné à son bénéïice. le samedi rez assuré le service de l'instruction. du joa 27-2° du ..'embre. li était nanti du jraiHel produit de >. en 4 janvier. Cette .represenl.ali.on co m perMais, nous disons aussi, prenez gar- ouvra; edil pour palais na- lera: Le Maître Je Chapelle el Haydée. son vol au ïncrncm G_•. .7.'vi;i irr".'Malien. de ! ne faites pas fausse roule ; laissez iioiri: .jgoail. que les places de surNous sommes sûrs du succès pour l'année ce qu'elle est ; assurez, sa for- veiliauis et d'adjudants dans ies chàManuel Cinfos et Aui.umo Garcia en brave interprétation vitalité garçon que et ce sou tant que nous devons* loaux et jardins nationaux lussent i éce sa d'ivresse tenaient, à l'égard de la état consciencieuse de Ious rôles l'arme rester ses a ren- France et de servées aux soldais et aux sous-olïiciers au bras. drapeau des propos son du sympathique habitués de notre aux Ce que nous faisons à celle heure, uécorés, et prescrivit que nul ne fut injurieux. scène. { admis c'esl. le contraire. La comparaison est comme homme de service, porl'inspecteur Arrêtés de police par AU-radio» lier employé subalterne des pins simples. Figurez-vous deux^ dans les ou Durkallerces deux hidalgos ont été déhommes en présence, armés d'un fu- palais nationaux, s'il ne jusliliait avoir La troupe Vidal, que nous avons vu férés en simple police le lendemain el sil et. d'une baïonnette : l'un d'eux, liasse sous les drapeaux ou dans le ser- à Hel-Abbcs l'on passé reviendra dans infliger cinq francs d'amensont se vus vice actif des douanes. pour se détendre, mel h baïonnette » nos murs dans la deuxième quinzaine de pour ivresse, '15 1'., 5 jours de prison dans le fourreau, taudis (pie l'autre laa La loi du •10-25 mai .1S49 dit : « les de janvier. scandale et insulles enveis la pour mel au canon ùu fusil. Pour lequel se- deux liersdes cuiploissuballcniesdans M. Vidal, le chef de cette troupe, a France. ra la victoire? Si nous ne nous Irom-i- lesadiuinisliMlions dépendant de l'Etat, fait construire un nouveau ballon «. LA Dravo, ce n'est pas assez ! pons pas il y a mille chances pour unee lels qu'hommes de service, garçons de VILLE D'OMAN», au moyen duquel ' Un arrèié d'expulsion va être pris que le premier sera vaincu. C'est le jeuu bureau,, ,)!>rliers el. autres, seront ex- des expériences nouvelles seront notes cou!re eux. actuel de la Franco. clusivement, choisis parmi les citoyens devant le public. Voyons, un peu ce qu'a été le soussoldats, marins el. ouvriers des arseCarnet de deuil De nouveaux artistes engagés pour ;oHicier an cours de ce quart de siè->- naux, qui auront passé sous les di'a- cette tournée nous promettent un specVendredi,à4 h. de l'après-midi onteu cle. le nombre d'années voulues par tacle inédit que. personne ne voudra lieu les obsèques de M.. Olagnier, adjuqeaux Les premiers efiels• funestes pour lee ia loi. ou qui auront été réformés pour manquer. dant en retraite, décoré delà médaille recruleinonl dee gradés se firent sentir.. infirmités ou blessures contractées au Ultérieurement nous donnerons le militaire. Le défunt résidait à Mel-Abservice. au lendemain de l'application de la loijj des soirées de la troupe bès depuis de nombreuses années el programme du 27 juillet 1872, qui déclarait, commee En 18(58, après le retrait de la loi sur Vida!. il y jouissait de l'estime générale. 1
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L'ordre est donné d'avancer. Nous descendons la côte. Là c'est le moment le plus critique : les balles font une musique infernale.
cours à une dizaine de pas en avant de la section : la terre est labourée de projectiles autour de moi. Nous mettons baïonnette au canon. A 150 mètres les Hovas n'ont pas encore lâché pied. L'n large fossé nous arrête, ,1e saule ; je m'enfonce jusqu'au ventre. Heureusement, je suis devant un talus de un mètre cinquante de hauteur. ,1e
régiment le dé- j sespoir du Capiiaine chargé' des exercices physiques, j'ai l'ait un r lablissemenl sur les poignées et me voila en haut. Les sections suivenl, l'ennemi ne peut plus tirer ; nous sommes dans un angle-nord, aussi il bal en retraite ! Nous arrivons sur la crête et le poursuivons de nos salves. Nous en tuons beaucoup. Le combat commence dès lors de tous les côtés. Notre artillerie s'installe (l'artillerie Hovas lire toujours) et l'action est dans loule son intensité. Nous, (la légion) nous continuons noire mouvement de droite mais au bout de 2 heures de poursuite, nous ne pouvons plus faire des feux, faule de combattants, el nous obliquons à gauche pour nous rapprocher du lieu du combat. La voix du canon nous guide. Jamais je n'ai vu un terrain aussi accidenté, coupé en ravin, les passages enchevêtrés de' ronces et d'épines, les rizières submergées. Moi, qui Vaisais dans mon
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L'ennemi a tout l'ait poureniraver notre marche. Aussi nous n'avançons que doucement. .l'ai omis de dire que les 3 premières compagnies avaient, mises sac à terre dès le début, pour monter à l'assaut. Sans cela nous ne serions pas arrivés si vite. Vers midi,. nous revenons sur le théâtre de l'action. Les tirailleurs font des feux de salve, sous un feu d'artillerie Hovas. Beaucoup d'abus éclatent. Heureu ement que les troupes sont masquées par des rochers ; néanmoins il y. a un caporal tué et un homme blessé par les éclats. Le bataillon reçoit l'ordre de nouveau de se raporter à droite faire un mouvement enveloppant.' le ne sais pas comment on peut marcher. Depuis S heures en roule, sans rien dans le fusil (avec peu de mal). Nous marchons machinalement, à travers des villages, des ruisseaux, des haies, des champs, des rizières. Vers 2 heures nous arrivons sur un mamelon d'où nous apercevons Tananarive. Quel cri de soulagement !
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Le combat est fixé et nous revenons à A kilomètres en arrière pour aller au bivouac. Mais nos sacs ne sont pas là lin lieutenant part avec 50 malels les chercher. 11 revient à 11 heures du soir et nous pouvons nous coucher vers minuit. Heureusement que, pendant la marche' en avant, j'avais été fouiller un viliage, étant en patrouille avec3: hommes, et j'ai pu rapporter, faute de prisonniers, 2 oies, 2 dindes, une douzaine de gros poulets, 5 ou 6 petits, i et un cochon moyen. ' Dès lors, en attendant les sacs et tentes, nous avons mis les volailles à la broche. Cette journée sera gravée dans ma mémoi-
re. (A
Suivre)
Nous présentons nos compliments i de condoléances à sa famille. — M. Lucien Expert, cbef de bureau à la Compagnie de l'Ouesl-Agérien à Bel-Abbès. a succombé dans ia matinée du 28, à une longue el douloureuse maladie. Cette perle qui éprouve si cruellement, la famille Lanl'roy, l'une des plus anciennes et. des plus respectées de no fre ville, sera vivement ressentie par Ions cetrx qui eurent, l'occasion d'approcher le défunt. M. Expert avait su en effet par son aménité, sa bienveillance, et la droifu- | re de son caractère, s'attirer l'ail"eelion et l'estime de tous. Nous prions sa veuve d'agréer, avec nos regreis, l'expression sincère des sentiments que nous inspire la grande douleur qui la frappe elle et les siens. également avec — Nous apprenons peine la tnoit de Mme Michaud, de Ténira, bile de M. Pirol, maréchallerranl si connu de tout le public belabbésien. Nous présentons à la famille que cetteperle cruelle met en deuil nos sincères condoléances. Les morls vont vile. — Avant-hier, c'élail M. Henri Hubert enlevé à l'affection des siens à l'âge de 49 ans, plongeant dans la douleur Mesdemoiselles Hubert, Royantel les familles CombeLl.alfaille. Nous ne pouvons dans de si cruelles circonstances que présentera fous ceux que la îxiorlde M. Hubert met en deuil, l'expression de nos douloureuses conléances. beau-père de — Puis c'est M. Fénoll, M. Jean Garcia, qui succombe après une longue et terrible maladie. Aux familles Fènoll, Garcia et Seller, nous présentons l'expression de noire sympathie. A droite e.t à gauche, l'infatigable mort, fauche, fauche et de France nous vient l'écho des coups qu'elle porte. Cbrrlcs Dubois, père de M. — M. Dubo'.s, lieulenanlau b!1'EtranGeorges ger, vient d'être conduit à sa dernière, demeure. ;. . Nous présentons à son fils et â sa famille nos sincères condoléances. A nos abonnés et lecteurs 1/abondance des matières nous oblige à l'envoyer au prochain numéro le compte rendu complet de l'arrivée de nos malgaches.
située à Bel-Abbès rue Saint-Augustin, en lace l'Eglise ; corn prônant un rezde-chaussée, composé de doux
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cinq chambres et deux cuisines, el cour intérieure.
Ensemble, le terrain sur lequel ladite maison est édifiée, d'une superficie de 3 ares GO centiares, portant le numéro 210. seclion A du plan cadas1
Revenu annuel susceptible d'augmentation : 3,600 f.
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FACILITÉS _DEJ?A 1EMENT
Pour Les renseignements, s'adresser à Mc RENARD, notaire, et pour visiter les lieux, à Madame Veuve UOQU1LFÈRE, propriétaire à Sicli189 Bel-Abbès.
COMMUNE DE S1DI-BEL-ABBÈS
SERVICE DE LA VOIRIE COWIWUNALE
VILLE DE SIDI-BEL-ABBÈS
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Li'ANXÉE--XîSiJO"
Le Mnire de la Commune de Sidi-Bel-Ab!.-ès, Chevalier de la Légion d'Honneur, porle à la connaissance des Entrepeneurs de travaux publics qu'il sera procédé, dans une des salles de la Mairie, aux dates fixées ci-dessous, à l'adjudication au rabais, sur soumissions cachetées, d'adducd'assainissement el des 9 distincts, travaux lots en
Nomination Nous apprenons avec plaisir la
nomination de M. le capitaine Vcrratix au grade de commandai)!. Cet officier supérieur va prendre le commaiidemenl. d'un bataillon du 54e de Ligne à Gompiègne. Nous adressons à M. le commandant,Verraux nos sincères félicilalions tout en regrettant son dépari, es.péranf le revoir bientôt parmi nous.
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CES TRAVAUX SONT ÉVALUÉS COMME IL SUIT
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Conduite d'amenée des eaux motrices et potables à l'usine de refoulement. — Canal de décharge, puits des vannes el de la turbine. 168.000 f. 00
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Les Entrepeneurs pourront prendre connaissance des dossiers tous les jours non fériés, dans les bureaux de M. l'Architecte Communal, à la Mairie. Bel-Abbès, le 24 Décembre 1895. Le Maire, BASTIDE, 191