Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 01/10/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
DEUXIÈME ANNÉE
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— N° 168
MARDI
1^
OCTOBRE 1805
les misères de la vie et qui préfé- <c jre s'opposer celle fois comme il le et < ranlle fusil Lebe! à la pince-monsei- lit 1 lent.. en février 1893, à l'entrée delà Etrangère clans l'armée co] Que voulez-vous, on a voulu prou- gneur, seraient trop heureux d'en- Légion 1 loniale qu'ils trouver au monde entier que nos petits dosser l'uniforme militaire. ; el les éléments bon à prendre de la façon que soldats de France chasseurs et liA l'abri désormaisdu besoin, Iran- vaient ' \ t:utà '"heure, ne lui paIl a fallu la funèbre expérience gnards avaient autant de sang dans quille sur le présent, el sans souci de j'indiquais de Madagascar, pour que l'on se les veines que nos vieilles troupes l'avenir dont ils se moquent ; ces raissent plus utilisables dès queces rende compte en haul. lieu, de l'im- d'Afrique ou de la Marine et que hommes seraient admirablement éléments ont revêtu la capote du légionnaire, possibilité absoluedefaire campagne leur courage était égale à celui des aptes à'la guerre aux colonies. Ne laissanlderrièreeux -peu ou pas 11 serait vraiment trop facile d'emaux colonies avec des troupes non légionnaires et des marsouins. Certes préparées par un long entraînement il y a longtemps que nous savons def.unille, ils envisageionl sans re- ployer constamment les régiments et par un séjour prolongé sous un que nos soldais de France ont autant grets et je dirai même avec plaisir étrangers à batailler, à travers notre climat se rapprochant de celui de de coeur que ceux d'Algérie, el, il l'éventualité d'unconllil colonial qui . domaine colonial et à ne leur accorn'était pas nécessaire pour cela de les leur permettrait de secouer le joug der aucun des avantages qui pournos colonies. La commission du budget réunie envoyer mourirpar milliers à Mada- de la vie de caserne toujours pesant raient être faits dans la nouvelle loi aux militaires qui s'engageraient sous la présidence de M. Lockroy a gascar. Aujourd'hui que la triste ex- pour les turbulents. entendu le rapport du budget du mi- périence est venue donner une san- . On aurait beaucoup moins de dans celle armée. En vérité on semble ignorer en nistère de la guerre, qui préconise la glante réponse à ceux qui n'avaient pertes, de non-valeurs lesfaniillesne formation d'une armée coloniale ex- pas assez d'arguments fu ri-bond s verraient plus tous les jours quel- haul. heu que depuis lanlôl, quinze clusivement composée des troupes contre les quelques hommes sensés qu'un des leurs disparaître dans le ans, la Légion Etrangère .s'est troud'Afrique, dont une partie rentrerait 'qui déclaraient que quelle que soit gouHre colonial. vée sur tous.nos champs de. baiaille eu France, tandis que l'autre réorga- '..leur bonne, volonté, les troupes dé- .-'' Si. boules--:le.v-m-àivîS:.-'-en'..Froweé-,-:- lointaiiisei que les routes-dii-Ton-kinv'",• nisée avec les cadres des iroupos co- France n'étaient pas aptes pour la sont prêtes à donner leurs enfants du Soudan, du Sénégal, du Daholoniales actuelles formerai! le noyau guerre aux colonies—la préparai ion jusqu'au dernier pour défendre la mey et de. Madagascar sont jalonleur manquant. Aujourd'hui dis-je Patrie, contre un envahisseur quel- nées des os de ces obscurs, mais à de la future armée. Ces troupes seraient placées sous on en revient au projet primitif de conque, elle ne sont, nullement pré- coup sûr héroïques soldats. A eux tous les devoirs -—j'entends parées à ces morts lointaines, qui ne les ordres du Ministre de la guerre 1893. A cette époque il était question leur laissent pas même la consolation les plus pénibles — la construction et se recruteraient par voie, d'engagede former l'armée coloniale des seuls de pleurer agenouillées suruneîom- des postes, le déboisementtoujours si ments avec prime. meurtrier, le séjour aux endroits les La commission du budget est en- volontaires engagés; ou rengagés de be collective ou privée-. Avec le recrutement que je pré-- pl.us malsains et les plus périlleux ; tièrement favorable à ce projet: il leur faire tenir garnison dans notre reste à entendre le ministic de la colonie algérienne, garnison dans conise, et auquel on s'élailarrêlé dès; et lorsque le péril est passé, lorsque les.porls mêmes ou à proximité afin l'abord, la France verrait non sais; la buée mortelle montant des terres guerre et celui de la marine. Espérons queces deux honorables de l'avoir toujours sous la main et émotion, certes, mais avec plus dei remuies, a couché sur les flancs une ne s'opposeront pas à l'établissement. pouvoir l'embarquerdès la première tranquillité, plus de confiance, seï bonne moitié de leur effectif; les et à la réalisation de cette loi, comme heure d'un conflit. C'était simple, dérouler au loin nos actions militai-- légionnaires quittent auss'nôtaprès ils s'opposent actuellement à l'enga- sensé et facile à résoudre. Le pavé res conséquencesnaturelles du déve-- l'assainissement, le poste qu'ils ont pour gement pour la durée (Je la guerre\ des grandes et. petites villes 'de Fran- loppement incessant de nos colo-- péniblement construit d'autres. d'une foule d'anciens soldats qui ne ce nous verserait du jour au len- nies. Certes, si périlleux qu'il soit, c'est Mais il ne faudrait pas que lee demandent qu'a inarcher, et que nii demain cinquante mille hommes, les nouvelles alarmantes au point de; robustes, aguerris par les difficultés> même député M. Cavaignac, vint en-i- un très grand honneur qu'on leur
Bel-Abbès, le 1& Octobre 1895
LAMEE COLDIALË
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CINQ Ccnlimes
vue sanitaire ni les fatigues n'drrê-
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GEORGES DAMPT La campange tirait à sa fin. Les feux semblaient se ralentir au milieu de l'universelle dé;
sespéranee. Le 19 janvier, Paris tenta un dernier effort ; il fallait déloger les Prussiens i (-tranchés derrière les murs de Buzenval. Henri Vernet se battit toute la journée comme un lion. Je le vois encore,: dissimulé derrière un pan de mur tout crevassé de balles, chargeant méthodiquement son fusil, sans hâte sans un tremblement dans la main, l'épaulant avec une sage lenteur-,-en soldat qui ménage ses
balles et ne'faisant feu que quand il était sûr de tuer son bdninomme. Pendant jdsux heures, il ne recula pas d'une semelle. Les'balles pleuvaient autour de lui, il semblait ne rien voir, ne rien entendre. Au moment où l'ordre de se replier fut donné, le capitaine, qui savait la haute valeur el, en même
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temps, l'entêtemei t héroïque de Vernct, voulut le tirer de ce poste périlleux et, de loin, lui cria : «Vernet, en retraite-! Baissez-vous ! Gare aux balles !» Mais lui, la tête noire de poudre, sans une émotion, se retourna et dit : «. j'ai encore quelques cartouches â.brûler, mon capitaire, je vous rejoindrai ; n'ayez crainte. » Comme la nuit tombait une balle lui brisa le crâne. Quand Paris, qui pourtant avait tant de larmes à verser sur d'autres, apprit la mort du simple soldat qui avait été â la fois un peintre de grande valeur et un esprit étrangement original ; ce lut comme la goutte qui fait déborder le vase. Ailait-il falloir les perdre tous, les uns après les autres, ces vaillants, ces sublimes, dans une lutte
stérile, et faucher en herbe toutes les espérances de la patrie ! Paris pleura. Le soir, Guincbamp si Dinard, les deux compagnons habituels de Vernet, se chargèrent d'annoncer la nouvelle au vieux père. 11 venait de sortir de table et sa gouvernante roulait déjà pi es du leu le grand iauteui! où l'on s'endort, les pieds sur le chenets. Quand ks deux jeunes gens entrèrent, ils avaient l'air si consterné et si triste que le veillard comprit tout d'un coup d'oeil. « Oh ! mon er.lani, mon pauvre enfant !» fit-il, et il s'affaissa^dans le fauteuil l'oeil sec, fixe, le teint noir, la bouche contractée. Vous vous souvenez desknérailles admirables qu'on fit à Henri Vernet ; tout ce que Paris comptait de savant et d'illustre se disputa l'honneur de tenir un des coins du poêle ; par les rues brumeuses, au milieu de la loule .agrenouilk'e et pleurante, une prolonge d'artillerie, ornée de drapeaux emporta le corps vers le Père-Lacbâise-
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Sur le cercueil, chargé de couronnes, la fiancée de Vernet avait déposé un gros bouquet de
lilas blanc, le bouquet des fiançailles, et en tête du cortège, le coeur serré comme dans un étau, le pauvre vieux père marchait insensible au froid et à la fatigue. La (ouïe toujours badaude, s'étonnait qu'au milieu de ce désespoir de toute une, ville, lui seul semblât rester calme et n'eût pas une larme dans les yeux. Il ne pleura pas non plus eh entendant rouler et rebondir sur le cercueil les pierres, et la terre glacée. 11 rentra seul dans sa maison vide. Maintenant lés pièces lui paraissent trop vastes : il se blottit dans son fauteuil et ferma les yeux. Un coup de sonnette léger, gai, tout plein de notes fraîches, le tira de son assoupissement douloureux. Puis la porte s'ouvril et la vieille gouvernante parut suivie d'un petit trottin de boutique, le nez en l'air, les yeux curieux. — Qu'est-ce qu'il y a, Marianne, fit M. Vernet en se mettant sur son séant ? — Monsieur, c'est un petit jeune homme qui apporte tin paquet pour vous. 11 y a une note à
régler. Le vieillard se leva et, intrigué, déficela l'im-
fait, mais s'ils sont si souvent à la peine et à l'honneur, ne pourraientils pas être un peu plus au proiil. Continuei'a-t-on celle espèce d'ostracisme qui consiste à 1 eur conlier tous les devoirs el ne leur accorder aucune faveur. Nous voulons croire que non ; nous pensons que la commission du budget, q.ui siège au frais sous la voûte du Palais Bourbon, pensera aux légionnaires intrépides, qui, sous un soleil de fou, marchant chaque jour, entreront sous peu et les premiers, j'en suis sûr, à Tananarive. L. R.
conisée depuis longtemps el qui n'aco bon lira jamais. bc j"ai bien une antre idée en tête, j'ai peur de me faire donner mais m su les ongles. sur Ma foi tant pis ! Si les députés votaient, ta une loi- qui réduisit leur nombi de moitié, et. qui déclare que bre le appointements de ceux qui resles teronl ne seront plus payés au mois. le mais m par séance, de façon que celui qui qi ne serait pas à la besogne ne soit pas rétribué. p; Bien entendu, devant un tel vole je suis sûr que nos sénateurs déposeraient, p eux aussi, leur irailcment n sur Paulei de la Patrie. Qu'en dites-vous ? Mais c'est trop simple et je crois que mon projet ira îvjoindie la suppression des trésoriers généraux qui p dort, en compagnie de tant, d'autres, à, l'ombre lulélaire des cartons du V Palais-Bourbon. A propos d'ombre ; la police oranaise, aidée de celle de Barcelonne, a mis à l'ombre ce pauvre Thorin qui avait passé le grand lac bleu pour aller, sous le ciel encore plus ,bleu delà brune Espagne, jouir des
La SeiftâîiieExtérieure< La semaine qui vient ue s écouler, n'a pas apporté grands changements dans la politique générale. Des deux côtés des Vosges, les grandes manoeuvres sont terminées: el la mission militaire allemande pourra — sans crainte pour noire amour-piopre national — rendre compte de ce qu'elle a vu et enlendu, au commis-voyageur qui g'ou-, " bienheureux verne son pays. Plus l'année terrible s'éloigne de nous, plus le pays se relève, plus la conscience de sa force lui permet de regarder 1 avenir avec conliance. Ce n'est pas avec la même tranquillité d'esprit que la commission du budget aborde la discussion du chapitredesdépensos. Elle bille ! elle bille! mais hélas' pour rétablir .bienlût les crédits qu'elle croyait, trop élevés. La Guerre et la Marine lui servent de têtes de turc, à loi"! ou à raison, ' la coupole Palais-Bourbon du et n'entend plus que ce seul cri : « des économies ! des économies ! Je vous avoue qu'en bon citoyen, aimant bien son pays, -je voudrai:i /pouvoir indiquera cette pauvre commission embom bée dans ses chiffres, un moyen quelconque de sortir d'embarras. Mais que. leur proposer? je ne sais pas moi, par exemple; la suppression des trésoriers-payeurs généraux, en voilà une réforme pré-
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s le mense rouleau que lui tendait le gamin. Ln toile fine et lustrée, h toile demandée de Grenade k' par Henri pour ce grand tableau dans lequel il devait mettre '.outc son âme, se déplia brusque ment et inonda la faile de ses plis blancs. Le pauvre père revit en une seconde ses ess_ pérances brisées, sa vie désormais noire et sans is joie, tout ce qu'une balle maudite lui avait volé de bonheur à lui et de gloire à son enfant. Alors, comme si elles eussent jailli d'une sour tr nt ce longtemps comprimée, les larmes tombèrent de ses yeux, pressées, biùlantes, mouillant sa barbe blanche et laissant sur ses joues leur trace ce argentée, quoi ! conclut Durann" — Le chant du coq, deau. Echo Français. s'
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(FIN.)
me, on pleure à Vienne et. des inesses m de requiem sont dilesdans toutes les de églises &. ; à l'on prie Dieu de rendre ai Pape, les territoires dont se sont au les Italiens. emparés ei Braves alliés ! Alliance du chat et <L la souris. -de L'Italie réclame Trente et ïriesle à l'Autriche, qui elle,reproche Sadowa à l'Allemagne. v\ Braves alliés, va ! Je suis heureux quand je pense à cela ! Une affaire qui ne me réjouis pas, c'est celle de Chêdel. c Les considérants du jugement, mili. écrasants pour l'aulorilé sont s -
rail temps pour l'honneur de l'hurai manité m; que de pareilles atrocités A.B. cessent. ce
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BOITE AUX LETTRES
René de Guers, président dé la Société de Secours aux Militaires ColoSe niaux, a bion voulu adressera In ré-• ni dactioji du Messager, la lettre suivante : d:] Paris, le 25 Septembre 1S95 Mes Cliers Camarades, «. Merci de votre bon souvenir et de l'excellente propagan.de que vous nous l faites aussi. fa Par ce même courrier, j'envoie deux de remerciement an Directeur du mois ir M.
Messager ,. de l'Ouest.
taire. i;
Attendu qu'il est de tradition (J dans les bataillons d'Afrique,elc.etc. Mais alors attendons-nous à entendre bientôt, un procureur gêné- ,< i rai, s'éerieren pleine cour d'assises: v qu'i! est de tradition cons« Ai.teni.lu i tant e que les assassin s égorgent leurs victimes, pour les voler ou s'en ven> gerde ministère publie demande lac«. quilleinen! pure! sirnpledesaccusés c Avec cette théorie.....je.vous laisse lecteurs, le soin des réflexions chers t «
Bonne réussite ! Soyez assuré de mes meilleurs sennlimenls. Le Président, RENÉ DE CUERS. £
Pasteur, l'illusln: chimiste, le créateur de h méthode ilile « microbienne >> vient de la , mourir: » Patriotisme et savo'r, lui la devise de ce grand homme, .' que les attaque- intére sj. s de bruyanls journalistes ne fil jamais se déparlir du calme (]iii rentes si prestement--j'allais dire a; faire. convient c au sage el au forl. si honnêtement La mission Flatters est le sujet, — gagnées. Depuis deux ans, M. Payeur élail épuisé par •Félicitons la police d-j sa réussite de toutes les conversations; les unsi ses i s travaux, et plaignons le malheureux qui s'est y• voient un sublime elîort à tenter, 11 ne soilail que raremen'. L'année dernière, il (lui cesser complètement , laissé tenter par le dépôt, conlié à sa les autres une réclame,, dont le but[ ses promenades cl ies!er confiné dans sa maigarde et à qui la justice va offrir pro- m'échappe, je l'avoué. ; cloué par la paralysie, bablement un passage absolument L'explorateur Fourreau, ne croit sonnetle, Depuis Irois semaines, la maladie avait l'ail de gratuit, sur \\n de ses bateaux allant pas aux survivants de la mission ; rapide* progrès. * , ; à la Nouvelle. mais à des blancs mis au bandesS 11 y a quinze jours, il lomba brusquement en Voilà une périgrination certes nations européennes el qui servi- syncope. * . moins agréable que celle què.'.Vièrit .raient d'Elàl-Major aux Touaregs, ... On crut,(nie le moment Calai élaij arrivé, niais de faire en notre beau pays de Fran- dans leur lutte contre notre civili- -lentement son elal s améliora. ; On ci'ulquc M. Pasteur était sauvé. le roi des Belges. sation. ce, Vendredi soir, la crise se renonvella : l'albuNotre voisin, par dessus la haie La perle des Antilles coûte cher'* mïneric lut constatée. qui sépare ses propriétés des noires, à notre voisine l'Espagne qui vient,t. L'illustre savant tourna dans une prostration a tendu la main à notre intendant en encore de perdre un croiseur. AvecQ • profonde qui le laissa sans connaissance. On télégraphia aussitôt au fils de M. Pasteur, chef. On a dû parler récolles et ven- lu «Reina-Rcgenleï sombré il y a 6g danges-la visite n'ayant rien d'ol'li- mois elle voit s'engloutir de jolis secrétaire à l'ambassade de Madrid, et actuelleciel ; cependant Séjournai La France millions; il n'y avait pourtant pas ment à Saint-Sébasiicn auprès de la rein.; régenniais il devait arriver trop tard. dit que cette cure dans une ville presse et le taux du change en ce£ le Dans la nuit les contractions'-douloureuses d'eaux, n'était, pas le véritable but beau pays démontre qu'il ne lui fau-1- augmentèrent. du voyage de Léopold. drait pas marcher longtemps de ceg Vers quatre heures du malin il ns;>irait di.11 ;' lait parait-il, chargé de négocier ficileuieiil. train-là pour aller à la banqueroute. -, Madame Pasteur lui demanda s'il 'souff-ait, il La Serbie, elle aussi, esta la vieille avec M. Félix Faure, les bases d'un désarmement général. de faire banqueroute ; plus d'un deC répondit d'une voix très faible. Ce fut son dernier mol. Qu'en pensez-vous ? nos spéculateurs va se mordre les 'S A partir de ce moment, M. Pasteur ne reconEn attendant, les Hovas n'ont pas; pouces, la niiniscule principautée nul plus personne. L'agonie commençait. Autour du lit se. tenaient Madame Pasteur, encore désarmé et le télégraphei abritée derrière la triple-alliance se ;e nous apporte la nouvelle de deux; moque des porteurs français à qui j]il son gendre et sa fille, les docteurs Roux, Martin, I NocarletCbantemtsse. combats, coup sur coup, où le régi-- sera difficile de rentrer dans leurs S ] I,„ De temps en temps une respiration sifflante ment algérien, aidé des Sakalaves, ai débours. indiquait que les souffrances n'étaient pas enculbuté l'ennemi fortement relranL'Allemagne, tout comme nous, SJ core terminées. i . che. à ses traîtres. L'arrestation d'un inA quatre heures quarante du soir, la conlrac1~ Nous souhaitons à nos intrépidess génieur militaire fait énormément lion brusquement arrêtée, agitait de nouveau le Q| soldats une arrivée prompte et sûres de bruit au delà des Vosges. corps. L'illustre savant's'était éteint sans souffrances à Tananaiive, terme de leurs effortss Nous ne saurons rien du procès es On télégraphia aussitôt la nouvelle au Présiet espérons aussi celui de leurs souf-- mais les «-ésùllats seront connus et6t' dent de la République aux différents Ministres frances el de leurs fatigues. nous nous rendrons compte alors !'S et aux Sociétés savantes dont Pasteur faisait parAprès Berlin qui vient de ce lé-- par les peines prononcées de la valie. <Zbrer bruyamment nos défaites, fruitil leur des documents vendus au gouHier lundi, le Conseil des Ministres s'est réuy.
de notre insouciance, Rome célèbree noire naïveté. A nous de nous sou-1_ venir de ces leçons d'histoire cou-l" rante, afin, dans l'avenir, de ne pluss jeter notre argent el nos soldats dans lS la balance du Destin el cela au pro]~ fit.de mendiants qui, aujourd'hui,]s nous raillent et nous accablent d'in1_ jures. ~" -- ,< •"" Mais tandis que l'on chante à Ro3.
vernement français. Si Madagascar nous apporte de cruelles désillusions, les japonais, 1S, eux, voient s'éterniser la pacification 311 de leur conquête, pacification qu'ils ils opèrent à Formose par l'incendie, le ait meurlre et le viol, comme ilsonlfait à Port-Arthur. Cela me rappelle la h* triste épopée de Bazeille mais en grand, bien plus en grand, et il se-
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M.
ni.
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est certain que des funérailles nationales
ont été décidées. Pasteur sera 1res probablement porté au Pantbéon.
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REVUE DE SAMEDI
LA.
= 4 heures
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Samedi à de l'après-midi, le 1e1' Etranger, en tenue de campagne, quittait ses casernes et venait musique '
et drapeau en tète se ranger sur le plateau dit Village. Nègre. Les l-ioupes foi-tuant le carré étaient placées dans l'ordre suivant : l,clace, le détachement du Tonkin parlant le G courant ,• 2e face, 20 et. •Il)'-- cornpag!lies ; ;>• face, 18« et 17u compagnies : 4e lace, 15 et 13 compagnies. Pour celle revue le Dépôt avait versé ses hommes inslruils dans les autres compagnies. Celle formationétait à peine prise que M. de Vi!lebois-de-Mareuil paraissait sur le terrain. Aussitôt la musique joue la marche du régiment et le colonel monté sur un superbe cheval, passe au petitlrol.deva ni le front des troupes qui sont au port-d'armes. La'revue terminée, les troupes sont massées en colonne double sur trois côtés, tandis que les parlants remoutant le terrain viennent se placer' au «-entre de cette formaliuu. Le colonel s'est alors avancé et a fait ses adieux aux tonkinois, dans ces termes :
troupes placées sous leur commandeIre ment. nu Un chef qui comprend de lelle façon le devoir miliiaire, peut tout demander à ses hommes et renier avec eux l'im; possible. pc Un défilé a terminé celle revue peu1
daul laquelle huit hommes indisposés du par la chaleur ont dû quilin- les rangs, pa Sept élaienl de la 2(> compagnies ce Se fa n"a rien d'étonnant celle compagnie fait mis sac au dos une bonne heure avant a\ les autres pour aller chercher le avant a\ di drapeau. Prévenu aussitôt, M. te Mëdecin-Major du régiment leur a donné les soins jo qi que ces indispositions toutes légères demandaient el bientôt la moitié repredi naient leurs places dans les rangs fan::; disque d les nulles dirigés sur l'infirmeri ne y étaient l'objet de soins purlic-uli liers.
Celte troupe campée sur le terrain ( d'exercices de derrière-là gare a lait d'e samedi el est repartie dimanche séjour *^~ malin à cinq heures dans la direction de l'Oued-lmbert pour se rendre aux nu manoeuvres. Douze hommes et un" sons-officier du Train des Equipages accotnpagnenl ' le , bataillon. Je —^ Le cinquième escadron dn 2-- Spahis se rendant à Géryvillea quitté BelMAbbès ce matin à cinq heures. AI: a — La batterie du 12i; d'Artillerie également levé son camp pour Tlemti" ce cen. Les 4U escadron du (3- Chasseurs, /t.e escadron du 2e Chasseurs et 2« es4e cadron du 2e Spahis, oui terminé leurs en manoeuvres. '" Y ; s estaient. : MM. les colonels de Qaincerol, O'Gûnnoor el. Blanc. Q Ces manoeuvres ont été dirigées par le général Danès, commandant la 2<= brigade de Cavalerie, sous la haute s irDl veille du général Lion; tard de La Girennerie, commandant la Cavalerie en Algérie. <Tt:
Pour les manoeuvres
CHRONIQUE LOCALE
heures, la 13J compagnie ET S.EGIo:\7vLE si capitaine. Muller, est allé cherché le drapeau du régiment el l'a déposé à ia Salle d'Honneur. Xécï'oioijie Ce matin à Ci h. les (j compagnies — Vous ave/, raison de vouloir agrandir le cerA Paris, Pasteur succombe el le vide c| du)-ICI ranger, stationnées à Bel-Abcle de votre horizon du inonde raison de immense fait sa mort cause la cous- |j j] que bès ont quille la ville pour se rendre de rêve, vouées prêci.|.'iiei-aux terres vous tentation clans le monde entier. >, qui vont se dégrandes manuMivres aux .-,, des ivresses iiiaguilicencetf impérissables .-lux A Bel-Abbès, un des meilleurs va ro n 1; 1e r a u fo u r d e Saïcl a. iiiitil.eiToinpues du soleil, où le soi ne mesure de l'éternel sommeil, laissant ' Après les manoeuvres, la 17« complus son effort, la végétation sa sève, la vie dormir — lui bien des regrets. pagnie du l 01' Etranger sera dirigée c sa fécondité créatrice. Les yeux habitués à derrière „ des cieux plus rudes,contemplent, dans un Ce sont de semblables citoyens qui ddirectement sur D.iya el Bedeau pour saisissement, d'extase, ces plages cnclian;e- fout r la renommée d'un pays el sa y tenir garnison. et resses, où le nappe d'azur diamanlée de ra- fortune. ide X3 mations verdufond cette autre nier vous se avec Quaranle ans de orohilé et de travail re frissonnante, aux palmes élugées, aux feuil- voilà Par dé.-.ret du 21 septembre, M. .lonle bilan de GO'MBEL. les invraisemblables aux lianes débordantes, "V Nous nous découvrons respeciieuse- nnell. sous-lieutenant, au 1<;I' Etranger, et. ils coinpareil t. étonnés l'éblouissante vision maintenu au lieutenant nommé été el à celle bien pâle du pays <ie là-bas qu'ils gar- ment a devant, tombe adressons celle ut j ;! dent en leur prolondeur de souvenir. e à ia famille si cruellement éprouvée nos corps. médecin-major de P'1' Dieu, cependant, a l'ai! à chacun sa pari compliments'de condoléance. sincères t — M. Evrard, i 1'1' Etranger est désigné pour classe au I, Il a vouiu que, sous les climats de fer, se Vols le idfV de ligne. victorieuses, la énergies les liassent, que 1 rem force d'activité fut en rapport avec la lutte M. Carrière, médecin-major de i 10 Un vol attribué à û^.~, légionnaires a! — 12Sl! de ligne passe au l'M' pour 'a-vie, que la marche ascendante de la été commis chez M»1,: veuve Reydcllel1. classe <' au civilisation se fil sous la morsure de la nécesEtranger. i: ri util te restaurant, à Y A rnwe ErauçaUa sité, et. alors, en ces hommes des races de le , dimanche la soirée de liuil iriédecin-majoi-de 1er Gorbel, M. l conqueièv'dés races d'f'ài avant., ces innoin- dans vers ' <;lasse ;r " 2,! Etranger, assurera le sbrlirables populations adonnées à la joie de v:- heures. ( de' santé de .la 3" brigade d'Algérie Un lapis et quarante carrés de fricot1, vice \ vre, dans l'éternel été de leur flore privilégiée, les grandes manoeuvres.. été dérobés et nos légionnaires sontI, pondant, ont. reconnu des maîtres,; l'Occident, a mis la ont 1 , main sur l'Orient. Ce n'est, pas le triomphe allés oll'rir le fruit de leur vol à M. LoGuJ'é de FI';I;ÏC.(Î violent d'une force sur une faiblesse — les pez, charcutier pour la modeste somme actes de simple force n'ont, pas de longs pro- île cinquante centimes. longements d'avenir, — c'est, sous la presi sion des intérêts d'expansion, la diffusion de • Nous espérons q ue l'an I ori té m i I i I a i re lumières d'une humanité incomplètement tlé- parviendra à retrouver les coupables et 1 veloppée. que le conseil de guerre leur appren- I dra à respecter la propriété d'autrui. • i ,1e vous conjure donc de ne pas oublier vo1re rôle de civilisateurs, de vous rappeler -G':fie nuit, des voleurs ont visité qu'étant les forts vous devez être lions, rie! vous convaincre que la justice el le respect, dans le marché différentes buui.iqi.ies : < du droit sont par excel'enee l'apanage de l'être notamment celle de M. Martin, chnrctid'élite, el. qu'il vous est. interdit de les violer,> tier, où ils ont pris quelques cervelas, , sons peine de porter atteinte à la civilisation1 jambons, etc. A la cantine G ornez ils même dont, vous êtes les missionnaires. Son-\ ont bu deux bouteilles de vins el une gez encore que plus haul l'on est, en specta-J demie de Pernod. cle à d'autres êtres, moins on peut faillir, et. qu'aux représentantsde l'idée resplendissante3 Passauc de troupes permis de humain, il n'est ricdu progrès pas Dimanche vers dix heures le 3e Balailchoir. Ion du 2" Zouaves, sous le coinrnandeEl lorsque, aux lointains de cet Extrême-, Orient, vous aurez accompli voire oeuvre de3 ment de M. Berveiller, chef de Bataillon soldats et de civilisés, que vous aurez dépen-- a fait son entrée à Bel-Abbès. se votre grandeur morale, fatigué votre éner-' Nous avons été charmé de la supergie physique, vous tournerez vos regards avec'_ be allure de cette troupe, qui, après bonheur vers cette belle Algérie que vous allez quitter et dont, l'attirance resle invinciblee une étape de 27 kilomètres,.a pris son sur le terrain de m an ce uau coeur qui a subi son charme. Elle vouss campement liendra loujours'sès hospitalières promesses.;. vres, derrière la gare. Bientaillés:,|figuresréjouies, leszouaTerre de rèv.e aussi elle, d'un rêve moinss éblouissant peut, être, mais si doucement cap-'" vos onl produiit un bon effet. tivant, avec sa luise de Méditerranée tempécharmer les loisirs du bivouac rant les ardeurs sahariennes, ses cultures lu-,_ la Pour fanfare, composée d'excellents éléxuriantes, le resplendissement de son lirmament d'Orient'; terre d'incomparable poésiee ments, s'est fait entendre de 5 à6 heujusqu'en'sôn désert, terre de liberté el aussi si res au milieu du campement, Ce bataillon a quitté notre ville lun<le cordialité! Quand on la blasphème, elle e n'a qu'à s'offrir, comme Phryné, dans la beaudi à 4 heures du matin laissant à l'hôpiJl" tal cinq des siens. té de sàïorrr.ë, à ses accusateurs, pour lesat— Lundi, à 4
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teler au char de sa fortune, A votre retour, vous retrouverez son cli|~ mat reposant, son abondance, et les mains tendues de ceux de votre race dont, vous au,_ Le rez regretté plus d'une fois la bienfaisante étreinte. Je vous souhaite ce retour à tous, et 3t ivous enveloppe tous également dans une paternelle pensée d'affection. le Dans ces adieux où l'éloquence le
disputait au plus pur patriotisme, le Chef du régiment, emporté peut-être 'e ie par la vision des gloires futures de notre ermée, s'est élevé à des hauteurs" rs où rarement nos officiers viennenteherr" cher le sujet des ordres du jour aux tx
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Lemêmejouràllh.ûnebatteriedu
d'artillerie, sous le commandement du capitaine Mazas, et composée de six pièces, venait également s'installer sur le champ de manoeuvre. Cette batterie de cinq'officiers, 160 hommes, 80 mulets et 20 chevaux veriait de Tlemcen et y retourne après les
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manoeuvres. à neuf heures et demie — Vendredi13c, 14^ 45c et 46e compadu malin les gnies du 2e régiment de tirailleurs, sous la conduite de M. Lagarde chef de bataillon venant de Tlemcen où elles tenaient garnison, sont arrivées dans notre ville.
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MINEURS En l'élue le <ie M"^ Paul 1.ENAYU), nolaire â SidiJ^el-Abbès.
Adjudication la JEUDI 7 Novembre 1895, à 10 heures du matin, en l'élude de Me
RENARD.
En verltt et pour l'exécution d'un jugement rendu sur requête par le tribunal civil de Monlmédy le.lrois avril mil huit cent qualre-vingl-quinze, enregistré, homologuant une délibération du conseil de famille prise sous la présidence de M. le Juge de paix du canton de Damvillers le quatre décembre mil huit cent quatre-vingtquatorze, enregistrée. El. à la requèle de M. JeanBaplisie-Guillaurne "WEBER, marchand de bois, demeurant à Mangiennes. agissant au nom el comme tuteur datif de la mineure Marie WEBER, née du mariage qui a existé entre Charles WERER, décédé à Eains le six août mii huit cent quatrevingt-quatorze, el GerlrudeFrançoise LECOMPTE.décédée, à Romagnî-sor.s-!e;-'Côles le' te vingt-neuf janvier mil huit cent quatre-vingt-onze, sa mère, nommé en celle qmhlé, qu'il a accepté parla délibéralion sus-énoncée. Ayant M« VAUT1ER pour avoue conslilué. Eu présence ou lui dû ment appelé de M. Léon LECOMPTE, cultivateur, demeurant à Grépion,-en qualité de subrogèluteur de la mineure. Marie WE-
BER. il sera les dits lieux, jours et heures, procédé par le minis1ère des dits notaires, a la ven; le des immeubles dont ta dési-. gnalion suif : Territoire de ]3ouk«ïi<''/is, arrond'ixxmnciil de Sidi-JiclAl)l)èx (A Igcrie).
:;
1° Un lot do terrain
bâtir el. bàfi de la conlenarice de sept ares, cinquante centiares, numéro f>2 du plan de lclissor-nenf, mise à sept cents IV.
à
ci,
700
2° Un Jardin
IV.
de quatorze ares, numéro 213 du plan de lotissement, mise à prix ileux cents francs ci, 200 f.
3° Une Vigne
de la contenance d'un hectare qnafre-vijigl-onze ares vingt centiares, numéro 219 du plan de lolissemenl, mise à prix six 000 IV. cents francs ci,
4° Un
Terrain
en culture de la contenance de
douze hectares cinquante-deux ares qua'xe-vingt centiares, numéro 251, mise à prix trois 3000 IV.mille francs ci, 5* Un Terrain en culture de la contenance" de dix-sept hectares, vingt centiares, numéro 275, mise à prix trois mille Irancs, ci, 30C0 f. La présente vente aura lieu aux clauses et conditions du
cahier des charges déposédans l'élude de M« RENARD, nolaire à Sidi-beLAbbès, ou les amateurs peuvent en prendre connaissance. Pour tous renseignements, s'adresser au dit nolaire. L'a\ové ayavi substitué M0 Louis CLEMENCE L. VAUTIER.
Enregistré à Sidi-2el-Abbèsle folio , case . Reçu un franc quatre-vingthuit, centimes, décimes compris. •157
BILLEREY.
Le Gérant certifie
à la somme de l'insertion n°
U Imprimeur-Gérant, E. ROJDOT.
Vu pour la légalisation de la Signature de M. E. ROI DOT,
Le Maire,