Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 031295

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 03/12/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


DEUXIÈME ANNÉE

CINQ Cenlimes

— N° 185

Sel-Abbès, le 3 Décembre 1895

L'ENQUÊTE De M.ajunga, jardin des Oliviers. Tananarive, Golgolha ! en passant >ar Suberbieville. 3000 de nos sollals. dallent la roule, et dorment lans les champs malgaches, leur lernier sommeil ! . Pendant des mois entiers, l'angoisse au coeur, el le doute dans l"esiril/n.on par la crainte de voir fuiblir a vaillanceel l'intrépidité de nos trouves ; mais devant les obstacles presque insurmontables, qui s'accumuaicnl comme à plaisir, nous avons l.remblé un instant, non devant la possibilité d'une délai le, mais, sur la nécessité de l'envoi de nouveaux.' renforls. Nos soldais partis pour se batlre dans ht grande île malgache, ont. élé transformés en terrassiers, et c'est la pelle ou la pioche à la main,qu'ils sont tombés, à de rares exceptions près, sur ce nouveau chemin de la. croix. Aussi esl-ce avecun véritable soulagement pour la conscience nationale, que l'on a appris la prise de Tananarive et la lin des hostilités, mais hélas, non pas la fin des perles. Aux 3000 restés 'là-bas (chiffre officiel) il faut ajouter cinq cents au moins, à qui la mer sert de mouvante tombe.

L'opinion publique réclama une enquête, quand on voulu savoir pourquoi 3-000 voilures Lelèbvre, avaient élé envoyées dans un paysoù il n'y a pas de route. Pourquoi un pont de 160 mètres- fut dirigé sur Majunga el qu'on ne put en utiliser que la moitié. Pourquoi 6.000 porteurs recrutés à grands frais, parinis la lie de la population kabyle, et qui pendant la colonne dévalisèrent nos troupiers, quand ils ne les abandonnèrent pas, morts ou mourants, à la denldeschiens voràcesqui pullulenl dans ce pays, au lieu de 'J00.000 noirs comme font les Anglais, pour leur expédition contre les Acbanlis. Pourquoi les hôpitaux manquaient et les médicaments aussi, enfin pourquoi celte elïroyable mortalité pendant les rapatriements ? Un député se faisant .le.porte-parole de la nalion loti le entière, vint demander à la tribune les raisons que pourrait fournir le nouveau Ministère au nom de l'ancien, sur l'imprévoyance coupable (je n'ose dire plus) qui avait présidé aux préparatifs de l'expédition. Eh bien, il s'est Irouvé un Ministre de la Guerre et une majorité assez servile pour repousser l'enquête, de sorte que le seul Monsieur Gavaignac pourra connaître des fautes commises et peut-être ainsi certains coupables échapperont-ils à la vindicte publique, ce qui n'aurait pas eu lieu, si l'enquête avait été ordonnée. MM.Ribot et Dupuy ex ministres, Irai tés d'assassins en pleine Chambre. .

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Feuilleton du « Messager

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Je l'Ovjssb »

DE YIEUX PAR

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G.E

NT SE P-.T

petite ville en cloaques où le pied s'égarait à i;\. chaque pas. En arrivant chez lui, i! pénétra dans la loge du concierge et lui remit son achat de Paris en lui disant : Mets ceci de côté, nous en aurons -besoin peut-être avant peu. A onz.: heures, il descendit sans bruit au jardin, se posta dans l'ombre d'une des ailes de la

villa et attendit, son attente fut vaine.

Trois nuits se passèrent ainsi et le négociant commençait à trouver le temps long, lorsque la ', En montant il jeta cette adre-.se au cocher : quatrième vers minuit, dans le grand silence de la nuit, il entendit grincer une clef dans la ser3Qf'.rue '.d'Hautèville. Vingt minutes après, il rure de la petite porte placée à l'extrémité-de I eiUr.'iirdatis l'étude de M. Girard, notaire, et de l'allée passant sous bois. i'Jà'.stj laissait conduire au magasin d'Allez frères -y . '"il'fi-n'.isbrUiït bientôt.muni d'un'paquet enveloppé Le coeur battait à lui rompre la poitrine ; J;de papier gris ; et se dirigeait définitivement énervé au plus haut point ; la gorge sèche, servers la gare de la Bastille où il arrivait juste à rée, .il attendit. temps pour prendre le'train de 5 h. 05 son train Cinq minutes après, longues comme un siècle, habituel. débouchait du sentier, se dirigeant vers la ville, I .11' faisait nuit noire,lorsqu'il descendit à S.iint- '. un homme marchait avec précaution et qu'il |Maur. te pluie avait transformé les rues de la reconnut malgré l'obscurité pour être le docteur.

MARDI

3 DÉCEMBRE 1805

n'ont protesté que faiblement, alors l'exception, le brillant écrivain entend faire qu'une telle injure eut dû leur faire la règle. Après avoir d'abord présenté sa thèse sous escalader la tribune, el demander de larges aspects,. M. Paul Adam s'est décidé eux-mêmes l'enquête. à la résumer, à la codifier sous forme d'une deux De choses l'une, où les dé- sorte de projet de loi. Elle n'y a pas gagné, putés qui ont traité Dupuy el Ri bol qu'il me permette de le lui dire en toute frande cette façon, sonl des calomnia- chise. teurs, el les incriminés devraient les Tant que celte conception d'une armée rétraduire en cour d'assises ; où 1 epi- demptrice s'est maintenue dans le domaine thèle qui leur a été jetée à la face a des idées générales, elle a séduit par ses perspectives de réhabilitation militaire. D'ailraison d alors elre, el sa nous ne leurs,est-ce qu'on dit ne pas couramment, pourquoi la majocomprenons, pas en parlant des pauvres diables qui récollent rité appris fait el cause pour ceux chaque jour des mois de prison, à la correcqu'elleaurail dû chasser de son sein, tionnelle : « On ferait bien mieux de les enen atlendanlqu'un verdict impitoya- voyer aux colonies » '? Les y expédier comme soldats devait donc sembler encore mieux. ble en fasse justice. A. BOURDON

MAUVAISE

Armée Coloniale Bien des problèmes nouveaux sont nés de l'incessant, développement de la politique d'expansion coloniale. J'en sais peu d'aussi passionnant que celui delà constitution d'une forte armée, destinée à détendre nos possessions d'oulre-mer ou à en conquérir d'autres, le cas échéant. Aussi les spécialistes ne sonl.-ils plus seuls à se préoccuper de cette question.. Elle n'inspire plus uniquement de longs rapports parlementaires jusqu'ici sans sanction : elle hante des esprits indépendants, elle captive des intellectuels avisés qu'on est. louL étonné de rencontrer sur ce terrain. Dans ses « Noies Quotidiennes» si goûtées des lecteurs du Soir, M. Alexandre Hepp parlait, récemment de la campagne menée dans -le Journal par notre très distingué confrère, M. Paul Adam, pour que le recrutement pénitentiaire soit désormais la base de l'armée coloniale. De ce qui était jusqu'ici .

Mais, pousser les choses à l'exlrèmeel vouloir former en régiments coloniaux les condamnés pour incendie, vol, escroquerie, banqueroute, abus de confiance, récidive de braconnage el de vagabondage, meurt w et tentative de meurtre, voilà qui dépasse vraiment la

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mesure. 11 est vrai que l'auteur du projet établît des catégories parmi les «bleus» el lu? «chevronnés» du crime et du délit. Il y aurait les c/tasseitrs coloniaux, gens à antécédents peu graves, puis les pionniers coin ni uns, pris parmi les condamnés à des peines excédant cinq ans de prison, el enfin les ouvriers coloniaux, condamnés inaptes par l'âge, la maladie ou le sexe, atout service militaire, Ceux-là seraient les invalides du crime! Chasseurs et pionniers remplaceraient les bataillons d'Afrique el. les compagnies de discipline el. auraient pour cadres des'ol'liciers et des sous-offiieiers de l'infanterie de marine, de la légion étrangère et de l'armée continentale. Les chasseurs pourraient èlre gradés el même devenir adjudants. A première vue, ce détail semble insifiant. Vous allez voir qu'elles conséquences il peut avoir : comme les pionniers se conduisant bien auraient la possibilide passer dans les chasseurs il en résul-

Cependant,, ne voulart pas se compromettre aux yeux du personnel domestique de la villa, k docteur, que M. R. avait invité à venir passer en son absence, la journée auprès de sa femme, vers huit heures, obstensiblement prit congé de sa maîtresse. Il n'avait pas franchi la grille, que renfermait Jeune, agile comme il l'était, le docteur futderrière lui le concierge, que ce dernier muni bien vite rendu auprès de celle qu'il aimait. d'une échelle et suivi de son maître, venait apCe fut la dernière preuve que le coeur alcéré pliquer son fardeau contre le balcon de la chamdu négociant attendait depuis quatre jours. bre à coucher de M. R. et achevait de scier le A l'aube, gris et morne de ce jour d'hiver, et balcon, opération commencée deux jours aupapar le même chemin qu'il avait pris pour entrer, ravant, pendant une soirée, à laquelle avaient le docteur quittait la villa de M. R. assisté M. et Mme R. De simples cordes d'une Le prochain rendez-vous avait été fixé par nos extrême faiblesse retenaient l'entourage du baldeux amants au mardi suivant, jour où le négo- con à ses premiers tenons ; puis redescendit et ciant devait s'absenter ainsi qu'il l'avait annoncé regagnait sa loge en compagnie de son maître. Une demi-heure s'était à peine écoulée qu'une à sa femme et ne rentrer que le lendemain soir lumière signal habituel des nocturnes rendezpar son train habituel. Les amoureux ne virent là qu'une coïncidence vous, apparaissait à la fenêtre dont le balcon heureuse qui leur apportait plus de liberté, pen- venait d'être scié. Aussitôt la petite porte du parc s'ouvrit, et dant un laps de temps, ne se doutant nullement de l'effroyable drame qui mettrait un terme à cette fois l'amant sans défiance, gagnait rapidei leurs adultères amours. ment, tout en-marchant avec précaution, le pied

L'horloge de l'Eglise scnr.ail minuit. Comme si on n'eut attendu que ce signal il entendit une fenêtre s'oavrir, puis.u.ie fj.nm.', la sienne, apparut dans l'encadrement,se penchait sur le balcon, et laissait tomber jusqu'à terre une échelle de corde.


survenus depuis les derniers et. intéres- n'en a pas été ainsi, car il paraît cer- tume de bébé et nous nous attendions sants rapports du sultan arrivés à Paris. tain que c'est contre celle même tribu à c.'.aque instant à le voir entonner la reconnaissance chanson : — ce qui ne parait pas vraisemblable, qu'a été envoyée la commandée par le lieulanl Bérard, qui — le l'ail dont il s'agit est un lait acciJ'ai perdu ma nourrice dentel, local, qu'explique l'état d'un a succombé dans la rencontre. En effet, Sur la place Si Sulpice, ele, tribu des pays liante. par quelques bandes de les Kel-Anlassarsont la seule Et de fait nous la cherchions car on Touaregs pillards, conlre lesquelles Touaregs qui n'avait pas encore accepnous sommes obligés d'exercer des té noire autorité. Les autres avaient sentait vaguement qu'elle lui manmesures de police, mais qui, quelque fait leur soumission, et rien ne donnait quait. déplorable qu'il soit, ne signifie pas à présumer qu'elles se joindraient à Nous regrettons celte critique et nous que notre occupation de Tombouciou celle, dont nous venions de chàlier du- ajouterons pour terminer que le succès rement les entreprises. est en danger. obtenu par les Boussigneul est presque Telle est probablement l'explication L'expédition de Madagascar nous a indication à M. Petit, de nous metune fait si bien perdre de vue la région dû des « mauvaises nouvelles» de Tom- tre en scène quelques unes de ces pièbouciou s'est auxquelles peut-être on Niget où noire drapeau s'est engagé, qui excitent le fou-rire, el d'où le ces ère alarlia de donner lé trop nid un ca semble utile dédire où qu'il nous nous public sort content el satisfait, alors qu'elles avoir. peuvent mant ne point du colinenl en sommes, sur ce qu'il discute quelquefois sans parti pris LE RÉVEIL. africain. On s'expliquera alors facilesur des données musicales, que malgré ment comment a pu se produire l'allsla mise en scène, le jeu des acteurs el LES que des Touaregs qui a coulé la vie à un l'excellence de l'orchestre, il n'a pas de nos jeunes et aventureux olliciers. OU SOLDAT trouvées, rendues à sa satisfaction. Quelques mots sur le pays- environnant Tombouciousont nécessaires pour Orphée aux Enfers, dimanche soir à bien faire comprendre la situation. été chaudement applaudie et chaque La partie sud de la région, sillonnée LA PRUSSE ET LES PRUSSIENS tombée de rideau a ramené les artistes de nombreux pelils cours d'eau, el où par d'enthousiastes ovations. de villages nombreux rencontrent se Un mot : nous prierons M. le directeur peuplés de noirs sédentaires, est 1.11 La Prusse cl les Prussiens ou! vaincu ïAllemagne, Les ruses soûl leurs jeux les pillages leurs biens du théâtre de vouloir bien imposer — immense terrain de culture. La partie Ils ont vaincu la France el liennenl sa campagne. qui ne lui sera pas difficile, connaisnord, formée de vastes steppes couverce La Tinsse cl les Prussiens tes de mimosas et de brousse est un sant sa fermeté — un silence relatif aux pays d'élevage qui sert de lerriloire de ^Aussi faul-il les voir sur le seuil de leur parle ouvreuses el placeurs qui pour se monparcours aux tribus Touaregs, qui y Cammc ils [ont sur nos .maux de joyeux entretiens trer parfaitement au courant du scénaplacent sans cesse leurs campements Quelle espérance ils ont., quel espoir elle parle rio, s'empressent de le publiera haute el leurs nombreux troupeaux. La Vrusse el les 'Prussiens voix, eteelà pendant le cours de l'action Par la force des choses, ces Toua- Et bien moi je le hais, peuple de Vandales au grand déplaisir des occupants des ce reg, n'ayant pour vivre que les pro- De retires, de bourreaux (tous ces noms sont les siens) loges de droite et de gauche, des couduits de leurs Iroti] eaux, se sont trou- Je les hais el maudis, dans leur ract•fatale loirs donnant accès a la première galevés amenés à con idérer la partie sud La Prusse el les Prussiens rie. du pays, connue un grenier naturel. Ce soir : Gillette de Nanbonne. Aussi y venaient-ils périodiquement One leur roi, consacre' tyran pur la voilure, rançonner les villages des noirs, piller Refoulant le progrès, jusques aux temps anciens La pluie Haîllonv.e dans leur jcie c'tou/fc dans leur gloire les récoltes el y l'aire des esclaves. Av c la pluie notre ville est devenue les 'Prussiens La Prusse el Un coneoit doue aisément que. Ces agréable boni hier ou nous patauun l'occupalion .de Tombouciou, les nè- Que la plèbe aux abois s'y déchaîne par meules canards résignés qui attendent geons en sédentaires gres se soient, mis sous Que de ces bords du Rhin, dont ils soûl les gardiens l'aide obligé de l'adjudicataire de \'ennoire protection. .Afin rie rendre celte 'JKU'US puissions voir rranl'X sous h'-rfev des e'.wula îèveuïenl boues et ordures de lades proloclion efficace d'assurer la sécuet A TOMBOUOTOIJ La rPrnsse ri les Prussiens/ ville — j'ai nommé le soleil — pour rité et lu prospérité du pays, un posie leurs maux soient sans plainte el leurs morts pouvoir traverser d'un trottoir à l'autre a été' créé dans le sud-ouest, à soixan- Que [sniis prière. Des nouvelles de Tombouciou nous te-cinq kilomètres de Tombouciou, à le seul inconvénient, de se faire avec Qu'ils soient chasse du temple en vrais pharisiens ont".appris que les Touaregs, qui ont Goundan. Ce poslea élé relié à Tomrecirer. Qu'aucune guide, n'éclaire qu'aucun Dieu Joi et ne déjà à leur actif le massacre de la bouciou par.quatre postes secondaires Le matériel attaché à l'enlèvement La 'Prusse cl les Prussiens colonne Bonnier, venaient de laire une devant servir de points d'appui à de des boues et. ordures est tellement bien nouvelle victime parmi nos ollieiers fréquentes reconnaissances parcourant Que le luxe volé dans nos villes alliqucs entretenu, que samedi dernier, vingt soudanais. Un peloton du détachement la ligne Totnbouclou-Ctoimdan. Change sans les former leur goùl béotien mètres avant le pont d'Oran.la barre de de cavalerie de Tombouciou a élé a!laQu'elle vive fiévreuse, qu'ils cliques et meurent Malgré ces précautions, une tribu reversement qui retient le tombereau qué pendant une reconnaissance qu'il turbulente les Prussiens La 'Puisse el des Touaregs, les Kci-Anéquilibre sur son essieu se rompait faisait autour de la ville, elle lieutenant lassar, en reprendre la tente de souvent, Linjui, c'est là surtout le voeu de ma jeunesse des Spahis Bérard, qui le commandait, suite de subitement el projetait en arrière le pillage, il fallu dià et son a Le seul paniquai je vis, le seul auquel je liens : véhicule, heureusement à moitié a été tué. verses fois envoyer à sa poursuite des Que. la Patrie eu deuil se reprenne et ne laisse. Il ne conviendrait pourtant pas de détachements pour lui reprendre le plein qui fut traîné ainsi jusque chez Que la "Prusse aux Prussiens donner à celte malheureuse alTaire un fruit de ses rapines el. lui infliger un M. BoUielqui répara l'accident. caractère qui prêterait ;; croire que la châtiment mérité. Que loul s'arme contre eux, conlre eux que tout Mais voyez ce tombereau dont le [conspire sécurité de noire établissement sur ce . Après une dure el. sévère leçon atteint parfois la hauteur d'un contenu quels la le chef les Que cl point du Niger est menacée. que soien! roule moyens qu'elle recul en septembre dernier, il premier étage se renversant au centre les Français, n'aient qu'un seul but : La France, el A moins, en elfel, que'des événe- y avait foui lieu de croire qu'elle se [Détruire- de la ville.... ments subits et imprévus 113 soient résignerait à respecter nos villages. Il Heureusement,qu'au 1er janvier 1896, La 'Prusse cl les Prussiens I P. DEROULÈDE nous aurons desvoitures fermées—pas de places — pour les ordures, et des de l'échelle que venait de lui jeiter sa maîtresse bonheur détruit, LOCALE bourriquots! sera champêtre. CHRONIQUE et la sanglante exécution à ç.a du haut du balcon. laquelle il venait de livrer.

ferai que d'anciens icendiaires, d'ex-voleurs, des meurtriers de jadis auraient la l'acuité d'être un jour titulaires du galon d'adjudant. Je ne crois pas que des projets de cette nature puissent être accueillis avec grand enthousiasme dans .l'armée et ailleurs. Paul Adam rêve aussi de faire de ces chasseurs el de ces pionniers, des colons. Rêve généreux, conséquence logique du système. Le point de départ admis, il n'y aurait rien à y reprendre. Mais qu'ils me soif permis de poser ici une question : comment se fait-il qu'on se préoccupe si fort d'assurer'le sort de tant de malandrins, alors qu'on ne l'ail rien, absolument rien pour les honnêtes gens ? Qui soiige, par exemple, aux deux mille Lorrains el Alsaciens qui passent, chaque année, la frontière pour ne pas servir l'Allemagne. Est-ce qu'ils ne feraient pas de bons colons ceux-là '? Or, comment les traile-t-on '? Leur engagement signé, ils sont dirigés sur la légion étrangère. Et, en route pour le l'onkin, le Dahomey ou Madagascar ! Au bout de trois ou cinq ans, ils savent à peine le français et ils ne sont pas toujours naturalisés. El on les laisse sur le pavé, en France, où ils n'ont ni famille, ni amis. Si nous gardions aussi un peu de pitié pour ceux-là ? Qu'en dites-vous ? El ne pensez-vous pas qu'une armée coloniale où les Alsaciens et les Lorrains seraient en majorité, aurait quelque supériorité morale sur les hordes de malfaiteurs dont M. Paul Adam nous propose, l'organisation ? Et puis, voyons, puisque nous avons la prétention de civiliser Asiatiques el. Africains, est-il bien adroit de leur expédier comme échantillons de notre civilisation d'aussi étranges colons '? Si vous voulez que le drapeaux français -.oit partout respecté et aimé, il no faut ie confier, pas plus aux colonies qu'ailicfs, à des mains indignes. (Le Colonial! René de CI'EU S.

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venait à peine de franchir dix échelons, quand tout à coup, les cordelettes qui retenaient la balustrade se rompirent, et le docteur entrairnant sous le poids de son corps la lourde masse de ionte, vint s'écraser sur le pavé en jetant un cri terrible, celui presque en même temps d'un autre cri, et de la chute d'un second corps. 11

Maître et domestique qui guettaient dans l'ombre, accoururent en même temps et M. R. put constater que sa vengeance était entièrement satisfaite, car amant et maîtresse avaient vécu.

Une immense réaction, s'opéra chez le négociant, devant le résultat de sa vengeance. Rentrant chez lui, il pénétra rapidement dans la chambre de sa femme, où la lampe, funeste signal, avait marqué l'heure de leur trépas. Jetant autour de lui un regard circulaire, il aperçut près de la fenêtre une des mignonnes pantoufles de l'adorée, s'en empara, et se laissant omber dans un fauteil, amèrement pleura son

Puis saisissant la lampe, dont il enlevait l'abat jour, le globe et le verre, il mit le feu aux tentures, aux rideaux et se coucha sur le lit, ou un autre avait eu l'adultère bonheur, de Passer tanf

ET REGIONALE

Théâtre

Samedi soir la troupe de \ï. Petit d'ennivrantes nuits ! donné Les Boussigneul avec, nous a Et quand le jour paru, il ne restait rien de la lever de rideau Deux profonds comme villa, ou en se mariant trop vieux, le commerscélérats. çant de la rue du Sentier avait cru trouver le bonNous regrettons d'être obligé de heur. constater comme le public que le guiche(FIN) tier a récité son rôle sans lejouer, comme une leçon mal apprise ; du reste, nous comprenons qu'il est difficile de -•transformer un chanteur en comédien. Le succès de fou-rire qu'ont obtenu MOTS DE LA FIN sans exception les interprètes dès Boussigneul, nous permet de.passer sur Exclamation d'un futur époux en apercevant certains détails. Cependant nous sommes absolument l'annonce de son mariage sous le grillage tradiobligé de constater que Arsène a été tionnel ; d'un comique prodigieux sous son cos— Pas encore .marié déjà en case ;

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Military

Samedi dernier les troupes du 1er Etranger, stationnées à Bel-Abbès, entièrementsous les armes, ont été passées en.ievue par leur colonel; qui a remis la croix à M. le lieutenant Seidenbender et hier soir à quatre heures le colonel a passé en revue le détachement qui est parti pour le Siam ce matin par le train de 8 heures 26 à destination d'Oran. Ce-détachement a été conduit, musique en tête, par toutes les troupes du 1er Etranger présentes à Bel-Abbès. Avant le départ, M. le colonel de Villebois-Mareuil a prononcé devant le front des troupes un discours empreint du plus pur patriotisme. Puis les hommes se sont rendus sur le quai d'embarquement et une fois


distribués par wagon el embarqués, gardées par des petits arabes, au mé- jEtal Civil.de Bel-Abbès le train s'ébranlait bientôt aux accents pris des règlements qui prescrivent que lu 29 novembre 2 décembre 1395 au le slalionneme.nldes voitures ne devra de la marche du régiment. Naissasiccs avoir le long des lieu trottoirs du marProcès verbaux Louise Doméniooiii ; AnioniaCorréa : l'osa ché pendant le strictement temps que 12 procès verbaux ont été dressés parcia ; ClarisseRico; Gabriel Mesa; Antonia nécessaire leur chargement à déou par le service de la police municipale chargement. parreres : Diè^o Annie ; Bainon Calalayod ; fl indigène. pour différentes contraventions du 30 De nombreux procès-verbaux ont élé novembre au 2 décembre. Décès dressés, mais à voir se perpétrer chaContraventions jAsensio Soler 40 ans ; André Cellini ûô ans ; que jour les mômes insouciances c'est Degeorges Louis pour être resté cou- à croire que ies procès-verbaux sont Joseph Gonzalès 31 ans ; Albert Le Coule des [Fioris On ans ; l indigènes. uriné avoir el théâtre el vert au pour un épouvantai! fout au plus bon pour, Mariafles l'ail du scandale sur la voie publique. les moineaux. Mezri ould Bouhaf pour-violences léAgustîn Cruz el M ria Roman. Nécrologies gères ; Touboul David violences et S'ubli cations Nous avons appris avec regret la! 1 scandale. morl.de M. le Conte des Fioris proprir-i Emile l/mièel Antoinette llengy ; JosîpliPeix et Antoinette Bicco ; j taire Bel-Abbès. à Les nommés Mohamed ben MohaAntonio Ruizel Maria Garceles : Nous présentons familles Lej aux med el Allah ben Mohamed sujets ma.losé Gil et ViceiilaGarcia ; Tamisier.j Conte des Fioris, Malieî, rocains ont été mis à la-disposition de Ismael Garcia el Maria Gonzalès : celte! Meyer, Léziari de Lavillarée que M. le Sous-Préfet, le premier pour circulation sans permis, le second pour perte met en deuil, nos sincères condo-i j leances. circulation avec-un permis périmé. Au hazard de sa terrible faux, sans1 | Geôle souci de l'âge, la mort frappe, aussi Ont élé mis à la geôle : bien les enfants. que les vieillards et Miloud ben Kaid pour ivresse et c'est ainsi qu'elle vient d'enlever à l'âge scandale ; Augustin Guillem pour de 2 ans el 3 mois, un pauvre petit ivresse. bébé à l'afi'eclion de son père et de sa mère M. et Mme Chambige, ce deuil i Le nommé Garri Marinno, entrepre- qui se répercute sur les familles Cham-! neur de diligences n'est pas d'une exces- bige, De Mourquer-du-Camper, Lam-i sive urbanité envers nos fonciiounaires. bezal, Gérin-Roze et De Chalon, est! Invité à payer l'arrière de ses contri- une douleur devant laquelle ne| nous butions naturellement augmenté des pouvons que nous incliner tout en pré-; frais, i! traita de voleur le receveur sentant à ceux qu'elle atteint, nos senmunicipal. timents de douloureuse condoléance. .; Lue information est ouverte contre cet étranger récalcitrant qui trouve tout Nous lisons dans Le Colonial l'ennaturel de venir établir un commerce treiilel suivant : en Algérie mais absolument abusif de L'.' Ménager de l'Ouest, journal de l'arronfrançais lui faire payer tout comme Ses dissement, de Sidi-ttel-Abbès a bien voulu les taxes obligés. consacrer plusieurs articles fort élogïeux a ;

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Conseil Municipal

notre univre. JS'ous ndreésuns -tous nos remei'cimèrit.'s; 'iv l'auteur de ces articles M. Bourdon ainsi qu'àMM. ]'.. P.oidol propriétaire-gérant et. .1. Dubern. rédacteur du Messager de l'Ours!. Tout on remerciant M. le Président de la Société de Secours aux Militaires Coloniaux des marques do sympathie qu'il adresse au Messager de l'Oucul nous regrettons qu'une voix pins autorisée que la nôtre ne se soit pas élevée

Samedi dernier, le Conseil municipal s'est réuni, sous la présidence de M. Bastide, maire, dans le local ordinaire de ses séances, ou les différentes questions à l'ordre du jour ont élé réglées sans grands débats. A la fin de la séance M. le Maire "donne lecture d'une lettre du Génie offrant a la commune la concession des allées des remparts, moyennant une rede- pour rendre plus clair, plus comprévance annuelle pour laquelle le Conseil hensible, le but si humanitaire que décide d'offrir au Génie 500 francs celte Société poursuit. tous les ans. Peut-être alors nos concitoyens, toujours si empressés à délier les corRectification Nous avions dit dans notre dernier dons de leurs bourses, quand on leur numéro que MM. Rebbeuh et M. B. signale une infortune à soulager, auavaient été condamnés à 16 fr. d'amen- raient-ils adressé, leur obole à la Sociéde et un franc dédommages-intérêts, té de Secours aux Militaires Coloniaux.!! A.BNous nous étions Irompés : M. Rebbeuh n'a pas été condamné, c'est au M. le général Gerboin, conuiian-M contraire sur sa plainte qu'une amende et des dommages-inlérêls ont frappé danl la 3e brigade d'Infanterie, ai M. Bedock. adressé à M. le Maire de Bel-Abbès Du reste nous apprenons que ce derla lettre suivante : qui nier fait appel de ce jugement nous Mascara, le 30 novembre 1895. parait sévère, eu égard, aux raisons qui l'ont motivé. « Monsieur le Maire, Marelles » J'ai l'honneur de vous faire Nous ne cesserons de le répéter, le connaître que le plan de défense des règlement sur Te service et la police voies ferrées comporte l'emploi des des marchés, prescrit qu'en tous temps hommes de 45 à 50 ans. les abords des portes doivent être laisJe de bien serais obligé très » vous dégagés. absolument sés 'Or il ne se passe pais de jour où nous ne vouloir me donner la liste nominaconstations qu'il est pour ainsi dire im- tive des hommes de celle catégorie possible de sortir ou de rentrer dans le habitant la commune de Bel-Abbès, marché par suite de l'encombrement avec leur âge, leur demeure et les des voitures, surtout le jeudi.Pris dans grades qu'ils onl obtenir dans pu un cercle que l'on ne peut franchir l'armée. sans risquer de se faire mordre par les Recevez, etc, chevaux des voitures qui stationnent Général GERBOIN. des heures entières autour du marché, I


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NOUVELLE MARCHE DES TRAINS SERVICE D'HIVER (du 16 Octobre au 30 Avril)

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Le train 2 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 6 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive à Relizane à 10 h. du soirLe Gérant certifie à la somme de

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correspond au Tlélat avec, le train qui quitte le Sig à 6 h. du malin. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Relizane à5 h. 20 du malin, A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Perrégaux a 12 h. 25 du soir. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger.

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