Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 040195

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 04/01/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


DEUXIÈME ANNÉE — N° 9"

CINQ Centimes

Bel-Abbès, le -i Janvier 1S9o

ruineux dont il a été difficile de leur " faire comprendre la légalité. De là ces sournoises vengeances toutes à leur avantage, puisque les incendies DA NS LES FORÊTS leur procurent des fagots, du charbon qu'ils vendent dans les villes, Nous avons aujourd'hui l'avis et des repousses tendres pour leurs d'un décret du président de la Ré- chèvres. Aujourd'hui le parcours dans publique, par lequel certaines circonscriptions indigènes enclavées certaines forêts va favoriser le dédans notre département d'Oran, veloppement des troupeaux qui jouiront à partir de ce premier jan- trouveront sous bois une fraîcheur vier jusqu'à une époque qui sera dé- relative en été contre la trop grande terminée, delà permission de mener ardeur du soleil et. en hiver, un paître leurs troupeaux de moutons abri naturel cop'-relaprêlé du grand dans les forêts domaniales, dont les air. On a tant parlé et tant écrit celle cantons défendables seront indiqués année sur l'élevage des moulons au et sous certaines conditions. Combien de l'ois cette mesure a- point de vue de l'alimentation prinl-elle été demandée ; combien d'an- cipalement, qu'il semble queles bernées a-i-il fallu lutter contre l'obsti- geries vont s'implanter peu à peu nation du service des Eaux et Fo- dans notre sud oranais et augmenrêts prétendant que les moutons et ter l'exploitation du département, les boeufs allaient dévorer les hautes jusqu'à présent voué d'une façon futaies et surtout, les broussailles trop restreinte à la culture de la vigne et. des céréales. En mettant à qu'on leur assimile. 1.1 a fallu de nombreux incendies profit, les bonnes intentions du goupour démontrera ces vigilants em- vernement dont, les forêts n'avaient ployés de l'Etat que l'herbe et les jamais produit que des perles, nos buissons qu'ils se réservaient avec colons devront, encore s'occuper du un.soin jaloux,sontprécisément pen- gros bétail el des chèvres que la dant l'été, l'aliment préféré du feu pellelrie recherche el. dont les méet le véhicule indéniable des 11 ani- gisseries ne peuvent se passer. Mais de tous ces produits le plus mes à travers la forêt quand forêt il important, est la laine qui tire ses Le droit de pacage existait-il avant meilleures qualités d'une alimentala conquête ? Probablement•; tout tion abondante autant que des soins au moins les indigènes en usaient apportés à la toison... Cette laine d'Algérie a eu au librement et la réserve des forêts proclamée par la loi française, est commencement de la colonie, une venue porter aux pasteurs un coup bonne réputation en France et sur-

LE PACAGE

2

Feuilleton du « Messager de l'Ouest »

DONA PAQUITA PAR

Charles RADEL i Il y a quelques années encore, il m'eût été permis de faire ce cou ' d'albâtre, de le revêtir

d'une peau de satin, où j'eusse semé quelques mèches frissonnantes de cheveux d'or. Aujourd'hui ces minéraux, ces tissus, ces métaux n'entrent plus dans la composition du cou d'une jolie fille. Le cou de Paquita été blanc, de ce blanc de chair humaine, aux grains lisses et polis, qu'on ne peut mettre en parallèle avec un

bol de lait que pour faire plaisir aux amateurs de comparaisons ingénieuses. Un chaînette d'or se jouait sur ce cou et laissait pendre un vieux médaillon, formé de deux émaux ovales entourées de roses, un bijou Louis XV, d'une grande pureté de style. La chainette était lâche, et le médaillon, suivant les soubressauts du corps, sautait, allant d'une épaule à l'autre, retombant sur la poitrine. Gaston s'amusait à le suivre dans ses bonds, que Paquita prenait un plaisir enfantin à exagérer.

tout en Hollande à cause d'une soli-, dite particulière unie à une souplesse qui la faisait employer dans les' tissus d'ameublement, tapis el couvertures. On laconnnaissait sous, le nom de laine de Tiarel, ' bienqu'elle fut le produit de plusieurs localités. Mais des misérables spéculateurs qui détériorent tout ce qu'ils louchent, se sont avisés de frauder sur le poids spécifique des toisons, en les lavant dans de l'eau saturée de poussières siliceuses. Ce •traitement donnait à la laine une pesanteur additionnelle de 4 à 5p. 0/0, qui constituait une plus value commerciale. C'était au lissage que la fraude .devenait apparente, les fils étaient cassants: leur souplesse normale avait, disparu et cette défectuosité constatée, les laines de l'Algérie firent rëpoussées i ' • ';ÎS filatures.. Les tabacs, les'soies, le coton, livrés au hazard de la spéculation, ont également subi des échecs qui ont découragé les producteurs. On réclame avec raison en Algérie une plus grande sécurité des lois contre le vol et l'assassinat; mais pas plus qu'en France, la fraude n'est punie, surtout si elle a été pratiquée sur une vaste échelle. Une amende de quelques mille, francs et Irois mois de prison avec application de la loi Béranger : voilà ce qui punit un demi-million de dol ou de

VENDREDI

4 JANVIER 1895

ment consent enfin à livrer au parcours une portion de l'immense réserve forestière qui ne rapporte que des perles à l'Etal, que la responsabilité soil sérieusement établie et que la sécurité soit appuyée par des exécutions rigoureuses. Une répression énergique convient au caractère du pays. T

n

NOUVELLES Un accident bien opportun On télégraphie de Londres, 25 décembre

:

Le cable sous-marin reliant Zanzibar à Adcn et par lequel parvenaient les nouvelles de Ma-

dagascar s'est rompu. Un navire à été envoyé pour le réparer. On croit que l'interruption durera une semaine.

On se rappelle — et il y a là tou,t au moins une curieuse coïncidence —- que le câble télé-graphique qui reliait Porto-Novo et Saint-Louis du Sénégal, s'était aussi rompu juste au commencement de l'expédition française au Dahomey.

Qui l'eut crû ?

Terre-Neuve. — Saint-Jean de Terre-Neuve, petite ville de pécheurs au boul du monde français, a comme Paris son bulletin scandaleux. Le directeur et quatre membres du Conseil d'administration de la banque Commerciale

sont arrêtés pour avoir dressé un faux bilan. Toujours les sommités !...

Le jour de Noël en Angleterre

falsifications. Il y a encore du bénéfice à mallai re ! Qu'on revienne donc à l'élevage des bestiaux puisque le 'gouverne-

Une tempête épouvantable a sévi aux environs de Londres pendant la journée d : Noël ; à onze heures du matin personne ne pouvait sortir dans les rues et des accidents mortels avaient lieu partout. L'hôpital se remplissait de blessés. En mer.il y a eu des sinistres nombreux qui n'ont été connus que plus tard. Sept naufrages

En traversant le salon de jeu, Gaston salua le

Le murmure confus de la fête venait expirer

le capitaine Hernandez. Ils sortirent des appartements et passèrent dans une vaste serre qu'illuminaient mystérieu-

sement quelques rares lanternes chinoises mêlées aux feuillages d'arbustes verts. — Mon père, dit Paquita, me répète sans cesse que j'ai tort d'emporter mon médaillon au bal, qu'un jour je le perdrai ; mais je ne puis me décider à m'en séparer ; je suis certaine que si je le. quittais, il m'arriverait malheur. Vous riez, n'est-ce-pas, monsieur, de ma superstition ? famille auquel je de C'est souvenir un — tiens comme à un talisman : il renferme des Elle vous.semble ridicule, à vous qui avez votre forte raison d'homme pour résister à ces folles cheveux de ma mère. terreurs. En disant cela, doua Hernandez cessa de jouer — Ah ! non, j'aime cette crainte de chimères elle se reprocha sa légèreté de l'instant précécrée votre coeur à votre imagination trop que dent. Une nuée de souvenirs assombrit son esvive. La femme tire toute sa grâce de sa faiair elle reprit prit, son sourire s'évanouit, son blesse, et la femme esprit fort me déplaît plus habituel. grave et encore que la femme colosse. De Valcourt pensa avoir .mal à propos trouIls étaient descendus dans le jardin, et après blé sa joie. Il voulut s'excuser. avoir fait le tour de la pelouse, ils s'étaient La musique avait cessé. 11 lui offrit son bras pour assis à l'ombre, ou plutôt dans l'obscurité d'un faire quelques pas dans le jardin. Paquita accepta. massif, et ils causaient à voix basse.

près d'eux.

Paquita, élevée hors de la société, ignorait les secrets les plus connus de la vie, et cette candeur, cette innocence ravissaient Gaston. Cependant une intelligence vive, un tact merveilleux, un gou: naturel suppléaient chez elle à ! l'éducation maternelle qui lui avait manqué. -Le :-t; capitaine Hernandez s'était marié en Espague, et "...i" la mort lui avait bientôt enlevé sa jeune femme. " Paquita n'avait jamais vu sa mère ; c\\o ne la ,r'; connaissait que par les seuls souvenirs doulou-.; reux que son père en invoquait devant elle. :;-'; La jeune fille causait avec un abandon plein..; .; de candeur. 11 lui semblait si doux, à elle coiW *•'• damnée à la société d'un vieillard, de trouver

une âme qui la comprît ! Et Gaston écoutait ses confidences avec tant d'intérêt ! ' ' ' . Ils entrèrent au salon et se lancèrent dans le tourbillon d'une valse échevelée. Paquita allait, tournait, ballait, comme l'oiseau vole, par instinct, et son cavalier la suivait étourdi, semblable à quelques personnages des contes bleus


Voyez-vous ce tableau tristement. malheureuse CHRONIQUE LOCALE mailresse de piano, une n de meubles, un. tailleur et i historique des hautes sphères de marchande " REGIONALE ET le même père de mailresse. malheureuse patrie, comme il n sa notre n C'est celte dernière, affaire qui l'a fait poignant ! Klrenncs utiles. — Voir l'annonce est Q La rentrée des Chambre 11 avait pour maîtresse une ' du PETIT PARIS à la 4e Page. Eles-vous rassasiés de res héros pincer. de café-concert actuellement Le 8 janvier aura Heu l'élection d.\ présidi m ^ Ce "a démoralisation nui vi.ii;.;;;.: Je chanteuse de la Chambre des députés pour l'année llSUf). Promotions. Le général Melzinà Nice, nommée Vincent., dont le père — jouer sur le grand théâtre ;iu monOn s'agite déjà, les uns pour conserver ïc •' est marchand de cannes aux Balignolle. ger est promu commandeur dans la fauteuil à M. Brisson les autres pour le sur- de civilisé les rôles si prononcés, si Au ;< bout d'expédients, Guilmo!. avait Légion d'honneur. fidèles de voleurs, de fan:s.-ii,,es, de fabriqué planter. ! Le lieutenani-eo'rmel Colon] on direcjun billet à ordre, qu'il avait. Révocation j ;irai Ires, derançonneurs.NV.-'l-oepas du nom de son beau-père de la, teur dos Haras do l'Algérie, est. nommé signé s M. de Lanessan vient d'être révoqué el n•.;-.- que ces grands hommes oé\ ores ou main gauche, et qu'il avait l'ait escomp- colon-. 1! elresie à son poste.. ( i placé dans son poste de Gouverneur de l'Indu- non, pantins Luu: dame, la comtesse.bouclier de chez un banquier. A l'échéance, le i au coeur léger ont bien ter Chine par M. Rousseau. rempli leurs personnages ? Careil présidente de la soçiétédes Femtaux été découvert. I a Celte mesure aurait été pri-e à l:i si.îtc de Voiià des intrigants de haut paOn ne connaît pas encore le nom- mes uc r runce, a reçu la décoration perquisitions chez le journaliste Canivet où l'on ' bre de ses victimes, car les plaintes de la Légion d'honneur. aurait trouvé des rapports indiscrets entre M. rage qui ont engorgé les rouages de Sont encore nommés au.même titre à affluer au commissariat. ' de Lanessan et des adversaires du Gouverr.e- l'administration, qui se.sont faufilés continuent Ajoutons, que Guilmot est Beige et dans noire région militaire. parmi les chefs de l'Etat,' qui'nous ment. MM. Vary, Bellion lieutenants ; MM. Une circulaire du Ministre des Colonies suffi- ont menacés de ses foudres parce qu'il n'a pas fait sa déclaration d'étranYaugel adjudant et Minaërt, sergent, du samment comminatoire a été envoyée à tous les que, citoyens loyaux, -perdus dans ge r. . . l1-1' Etranger, M. Taghezaulh sous-lieugouverneurs et résidents pour leur imposer la la foule, Il été écroué Dépôt,. a au nous avons sa us cesse réclastricte observation'du silence professionnel. 2e Etranger. tenant au j mé la iin de leurs orgies et la réviNaturalisme sion nécessaire d'une constitution Proposés. — Sont proposés pour D'après un statisticien qui fait parler les empoisonnée par eux ! . l'avancement les officiers de notre garjournaux, le ventre de Paris — moins celui des Laissons tomber le rideau sur nison dontJes noms suivent, au grade pauvres 7- aurait consommé dans la nuit et le de capitaine. celle année de turpitudes, que le jour de Noël : D'après les journaux d'Oran, voici liiinéraire peuple n'est pas encore en état de MM. les lieutenants Bonnelel,, Détrie, d'huîtres ' 25.Q00 douzaines Comité de suivra le d'Oran pendant le mois ipie 22.000 kilogrammes de poisson Bertrand, Teliou et Covill du-1 «''Etranpunir, mais dont, il se vengera plus janvier 1895 : 75.000 de viande lard. — Jeudi, 3 janvier, Aïu-Teinoui'liml, '.) h. 1/2 ger. 1)0.000 de charcuterie Pour legradeiJechefd'escadron : MM. — Reprenons courage à l'aspect, d'une du malin, marché. 100.000 de volaille Pagano,de Boyer de Saint-Julien capi— Vendredi janvier, Télîiîdi '.i h. du soir. nouvelle laissant l'oubli année, à et. Autant de pain el d'épiceries. taines au 2,; Spahis. Samedi, Téhijjh, du malin. 5 janvier. 8 li. jours les soucis des passé, tournons Ramastou qui est employé dans les inodores Pour le grade de lieutenant, M.Taïeb Dimanche, (> janvier, Bel-Abbès, 8 heures du les horizons de l'avenir, nos restait stupéfait. vers ben cl lladj du 2,: Spahis! mutin. t'élonne lui demandait un camarade qui regards el nos e-U'orls. — Ça Lundi, 7 janvier, Tlemcen, 8 heures du malin Pour le grade de sous-lieutenant le lisait le Bullelin tics Halles, que les Parisiens Le génie de la France est impé- marché. 1sous-officier Mohamed ben Abdelkader consomment tout cela. rissable el. malgré les houles subies, Lundi, 21 janvier, Saint-Lucien, 8 h. du ma- el llabieh du 2e Spahis. —Non, dit Ramastou ce n'est pas ce qu'ils .auréole renaît, à l'horizon des tin, marché. son m'épate qui c'est qu'ils doivent mangent ce : Mercredi 23 janvier, Mcreier-Lacombe, 8 Saison et divertissements. — rendre j'ai entendu dire à un savant que rien lumières comme la nature renaît au heures du malin, marché. printemps..-'NoireDepuis une huitaine nous .subissons patrie .française: perd dans la mais nature ne se que tout se trans«leudi 2!-jauvi'."!', l.leS-Abbi'v, 8 h. du malin, forme tient encore te sceptre du progrès,, marché. tous les désagréments de l'hiver: pluie, eilc'lrouve toujours des enfants qui Le Comité achètera des étalons, .chevaux -de.- yent, grêle etneige fondante .avec, des ;-.---;---Suec£'ssioïï (Formées huit à;,:2;ét;Sdegtvs:,de Jroid. gelées de èniancipàliQri' travaillent pou'î 8 muletsde Le. miinlë'lii,-troupe et ans. a u. .. La de l'an veille etla du maiinéc jour et sa .gloire. lous-c^s:'.pit(ïyens labo- muni de,la Imlie.' des -mulets osl ;ii.>';nr,sé';Y;1 met. ont été atroces : la boire et la pluie ont /}':} ainsi qvie. ci-lie de. la catégorie (les chevaux rieux féconds et montrent, Laissons tomber le rideau si vous> mous un destinés Sénégal. empêché les-"familles dé sortir et tes au avenir lequel doivent, le voulez bien sur l'an 1894. Mélo-. vers rayonner Le Comité, dans son eslimntinn, tiendra comp- magasins sont restés déserts. Pendant, drame obscur dont cliaque scène-, toutes nos espérances. ' te des caries d'origine qui lui seront présentées ces deux jours,1 le commerce de détail DUCRU atteint aux limites du possible dans,5. par les vendeurs. a perdu dix mille francs et... l'occasion Les tournées ela.nl parliculièremenl réservées qui la criminalité. Oublions s'il se peut ne peut jamais se rattraper. éleveurs, ces derniers, dans leur intérèl, rt.Le marche d'hier s'est ressenti des Eaux. ..Un Journaliste aux spectacle de écoeurant ôdinoire ce sont invités à présenter eux-mêmes leurs produits fêles fice social si généralement corrompu.1 et du froid : il était peu fourni: h la remonte sans avoir recours à aucun inler. les ventes à peu près'nulles. Un nomLa d'arrêter police' vient un escroc mediaire. que chaque coup de hache frappég bre d'arabes sensiblement réduits est dans sa structure y fait découvrirP nommé Armand G ni I mot sous la préLes propriétaires possesseurs d'animaux insdans la ville faire de rares achats vention d'escroquerie. venu d'autres veines de gangrène non crits au Slud-Booli prolilcronl du pasige du provisions ; on les voyait, ces indide Sur une carie de visite qu'on a trou- Comité soupçonnées jusque-là. pour l'aire marquer à l'encolure les pou- gènes, s'étaler sur nos trottoirs au soDrame non point passionnel maiss vée sur lui, cet individu se disait rédac- lains ou pouliches. leil de l'après-midi qui a été 'très' réhorrible de vulgarité, répugnant,1 leur au Fiijaro, au Parhicn, au Soir, Le Comité procédera aux a<-hals à la succurconfortant, mais sans abattre le froid membre de la Société des auteurs et sale d'Oran les jours où il tourdes sordides appétits, sinistre d'héne sera pas en ;~ compositeurs de musique, lauréat des née à l'exception, toutefois, des dimanches el un peu âpre reprenant à la nuil. Peut bétements féroces qui n'ont pas mê--" jeux Floraux, directeur du théâtre Poêtre celte rude température est-elle jours de Cèle. me eu pour stimulant un éclair dee quelin, etc. Gel. homme, qui avait tant utile à l'agriculture ; nos colons affirfolie. de cordes à son, arc, a escroqué une ment qu'elle détruit quantité d'insec-

ont eu lieu dans la Mersev. Le seul petit village de Holv-Ltikr a perdu ~2:i bateaux de pêche et les équipages sont novés. ' dans la "désolation. Le pays est

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qu'unc bonne fée emporte à travers les airs, blot- mon père va connaître ma maladresse. Je ne ti dans les plis de sa robe magique. puis, à son insu, porter mon médaillon chez Le médaillon lui aussi dansait ; il voltigeait à un marchand. Toute la faute en esta moi. Si droite et à gauche, posant par instant sur la j'avais dansé avec plus de calme... poitrine bondissante de Paquita pour y repren— Si vous voulez me laisser votre bijoux, je dre un-nouvel élan. ''' ' me chargerai de le faire remettre en état, et nous: éviterons une peine inutile à monsieur votre j — Ah ! mon Dieu ! s'écria-t-elle soudain. La chaîne venait de se prendre aux boutons père. de l'habit de'Gaston et s'était brisée. Le médailVous pensez bien que ces émotions partagées,. lon était tombé. cette complicité acceptée étaient autant de liens De Valcourt, entraîné par la valse, le brova nouveaux propres à unir deux coeurs nés .pour du talon. s'aimer,- suivant une vieille expression démodée. 11 ne ramassa qu'un objet informe tout aplati. De Valcourt était un fin diplomate, qui ne perPaquita pâlit, et toute chancelante alla pren- dait pas pied au milieu de sa passion naissante. dre un peu d'air dans la serre. Gaston était dé- 11 comprenait bien que s'il obtenait le médaillon, solé de sa maldresse. Il s'accusait de brutalité; ce serait qu'après avoir ne convenu d'un rendezil- eût préféré s'être cassé les deux jambes que ,; vous pour le restituer à'sa propriétaire. Ce raid'avoir commis ce forlait. sonnement était profondément immoral, cela est Il était si contrit, que sa danseuse oublia sa certain.; mais avant de blâmer, constatons que, si l'amour ne se mêlait pas aussi de faire des propre douleur pour le consoler. — Oh ! ne vous chagrinez pas tant de cet mariages, le nombre des vieilles -filles serait accident. .11 n'est pas irréparable. Les bons ou- encore bien plus considérable. vriers ne mauquent-pas à Paris. En somme les Paquita devinait le fond de la pensée de Gascheveux me restent. Le plus'fâcheux, c'est que ton et refusa d'abord de la satisfaire. Hfle le

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quitta et cacha son médaillon dans sa poche. Pois dans la nuit elle se ravisa et. le lui donna tout enveloppé dans une page déchirée de son carnet. . La fête touchait-à sa fin ; ils se séparèrent,, convenant de se retrouver dans le parc de Mon.cfiaux, ou le capitaine.Hernandez se promenait . chaque après-midi avec sa fille. Rien ne -leur semblait si naturel que ce rendez-vous, .en présence du capitaine, qui serait assez crédule pour ne pas soupçonner leur intrigue et ne pas voir Gaston rendant derrière son dos le médaillon réparé.' Dofv.i Hernandez eut un dernier scrupule, un peu tardif : l'honnêteté du but'ne suffisait pas à rassurer son àrile timide. —Bah ! se dit-elle, il n'y a pas grand mal à donner ce rendez-vous. De Valcourt était rentré au petit jour chez lui, l'esprit plein de sa belle Espagnole. 11 éprouvait un sentiment tout nouveau pour lui. Il avait lu assez de romans déjà pour donner un nom à tous ces étranges symptômes qu'il ressentait. C'était ce que les auteurs nomment

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vulgairement amour. Il n'y avait pas à. se faire illusion, ii était pris.'Georges en rirait bien .£u" cercle avec les amis, tant pis ! Il était ampurepx. Une seule- chose le consolait:' Dona Paquita paraissait atteinte du même m'ai. Un seul remède s'offrait : le mariage. Il l'accepta ,:ayçc bonheur. 11. avait assez-de fortune pour, ne pas avoir besoin de s'occuper de celle de- Paquita. Ils s'aimaient ;.le capitaine, consentirait-, 'c'était chose conclue.!. - •"

(A Suivre)


tes nuisibles. Il est difficile toutefois d'adopter sans examen celle manière de voir ; les savants s'accordant à reconnaître dans les animalcules une résistances aux températures chaudes ou froides bien supérieure à. celle que possèdent les animaux: des classes élevées. Rappelons que les microbes entr'autres ne désarment pas à une température moindre que l'eau bouillante et qu'on en a trouvé dans les amas de glaces qui paraissaient y avoir traversé plusieurs hivers. Eh faitdedivertissements populaires nous avons à Bel-Abbès uir théâtre forain dont la musique fait un appel vibrant aux amateurs. Les calés sont assez fréquentés. Notre Théâtre municipal a donné avec un vrai succès Mireille et la Mascotte. Après le second acte de Mireille les premiers sujets de la troupe ont été présentés à l'acceptation des .abonnés, qui se trouvaient environ 130. MM. Chappe, ténor : Delacroix, baryton ; Noël, trial ont obtenu l'unanimité des. voix. Mesdames Franlx 1'° chanteuse et Diirai 11 y 2e'chanteuse ont aussi rallié la majorité sauf 5 ou 6 voix. C'est un triomphe pour la troupe de M. Petit qui peut compter dès aujourd'hui sur le bon accueil du public de Bel-Abbès pour mener à bonne fin sa saison théâtrale..

Un nouveau JYUiphti.

garantir le public et les revendeurs surtout qui courent des risques de mort ou tout au moins de maladies graves. le moyen de

....

Pour Madagascar.

— On nous annonce le départ prochain de 800

hommes pris dans les deux régiments . . de la légion étrangère et destinés à l'expédition de Madagascar. On eonsidère ici ce détachement comme insuffisant. La facilité avec lequello notre légion se recrute permettrait d'envoyer un bataillon du 1er el. un bataillon du 2'-. Cela se rapprocherait un peu moins des petits paquets dont on a tant abusé.

— On s'oc-

cupe à Bel-Abbès du remplacement du muphli décédé depuis bientôt deux mois. Ce personnage religieux équivaut-, clïez les musulmans à .fol qui serait 'ivi-èque dans un département français. Le fanatisme dps indigènes lui accorde ; •p,n'crètliï .considérable-'; qui touche de près à la politique. Nous devons donc nous intéresser au choix que fera le gouvernement entre les nombreux concurrents qui nous ont été déjà indiqués. 'Est-il Lien exact que le nommé Mouky Ahmed ben Saàh de Tl'emcen . soit le candidat préféré en cette occasion? Est-il vrai qu'il trouve des appuis dans la magistrature et l'administration du. pays?

La population française n'a- guère connu son dévouement jusqu'ici ; on se souvient que sa famille se retira au moment de l'occupation de ïlemcen dans le camp d'Abdelkader, d'où elle n'a pas fait un retour complet vers notre domination puisque ses enfants, ses frères et ses neveux continuent d'habiter au Maroc. '---•-'Nous avons lu quelque part que le ^gouvernement français justement alar:mê par les aventures de ces derniers temps, amis des entraves aux alliances matrimoniales de ses consuls et rési"dents avec les familles étrangères et qu'il apporté sa méfiance aussi loin que 'gossibie,surçe sujet. :..L..Gomipent, pourrait-il se déjuger si innocemment en faisant son choix pour un poste aussi important d'un personnage dont la famille tout entière habite â l'étranger et dont le dévouement à la France est a^iunoins dépourvu de toute-

sanction antérieure,

Le Marché,

L'inondation est complète dans notre malheureux marché. Les infortunées marchandes courent après leurs légumes que l'eau de pluie roule de tous les côtés. Il est, vrai que le ciel, a- lâché toutes ses écluses, mais enfin on devrait trouver —

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Le Gérant certifie à la somme de l'insertion n°


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