Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 040594

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1894/05/04.

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PREMIÈRE

ANNÉE

N°3i

CINQ

Le "MESSAGER 4 Mai

Bel-Àbbès,le

ta

Fi

È

Jeanne

DE

1894

d'Arc

de Jeanne d'Arc qui est décidément fixée au second dimanche du mois de Mai. perd une partie de son caractère en ce patriotique le

clergé

Richard

à l'armée une invitation qui adresse mise au rapport dans tous les régiments du gouvernement de Paris, assister à une manifestation pour et cléricale réactionnaire. à nos hommes Quant de gouvernement., ils se désintéressent assez volontiers

de

ces honneurs posthuà une héroïne mes, rendus qui marcha en V'ir» de l'armée à la française délivrance après

de

l'avoir

la

salie une

Le clergé patrie. et brûlée, lui crée

aujourd'hui légende mystique et. surnaturelle, dont il prend soin d'écarter tout ce qui a trait à son et à sa duplicité, il l'avait hypocrisie condamnée comme sorcière il la divinise comme sainte : Hélas

! l'héroïque

à publier

ne balancèrent les, Dunois d'Orléans à la tête de leurs hompas à mettre mes d'armes une jeune fille qui résumait en elle toutes les légendes

La fêle

est. accaparéequ'elle par veut, en laire sa chose. qui C'est en elle! le cardinal

" est autorisé

L'OUEST

Centimes

ne fut paysanne ; elle n'est sortie

des

héroïnes

qui

semblait

de

l'histoire tomber du

antique, ciel et en

de divines apporter inspirations. L'armée électrisée par la vuede son blanc au plus fort guidon toujours de la mêlée, la suivait avec un enthousiasme et les étrange anglais et se resurpris toujours battus, de tous les côtés. Bien qu'ende soins et de dévouements, Jeanne blessée d'abord faite puis au siège de Compiègne prisonnière tomba aux mains des généraux anpliaient tourée

On la déclara sorcière et ce glais. fut une occasion de pour l'Eglise s'en emparer. Le roi de .France dont elle avait relevé le sceptre l'oublia ; les généraux Ta 1bot et Faisanglais iair l'abandomièrenl. aux évoquesqui

la

proclamèrent

'hérétique enversi'Elal.

et et

criminelle; coupable la religion. envers Le même esprit qui, 1400 ans auavait crucifié Jésus de Naparavant alluma le bûcher de Jeanne zareth, de Domremy. Le triomphe des prêtres sur l'ins-

delà simple villageoise que l'amour avait conduit à une exaltapatrie tion incomprise des populations de

fut assuré Caupar l'évêque au duc de Bourchon, qui réclama le. droit de la condamner gogne comme dans son ayant été capturée diocèse.. Elle fut convaincue d'avoir des relations avec le démon, et sa

son

mémoire

ni sorcière ni de l'enfer

ni sainte ni

du

ciel.

C'était

une

mais très habilement époque, les de Charles exploitée par généraux à pied le 'Vil, qui défendaient pied sol de la France. XaintrailLahire,

pirée

resta

chargée ques légendes propagées lies par l'ignorance et tion.

de

groteset accueil-

la

supersti-

Ensuite, il mangeait ce mélange de l'air le Le Comte de naturel du monde. plus Saint-Cricq i' ' Grande était la stupéfaction des provinçaux et i des étnfugers qui — peu familiers avec les habiEn 1832, le Café Anglais comptait parmi ses tudes du Café Anglais —voyaient pour la prehôtes assidus un client bien singulier. mière fois cet étrange dîneur. C'était un homme d'une cinquantaine d'anCe dernier réservait encore un étonnement à nées, grand, élancé,, mangeant avec son chapeau leur surprise : après avoir achevé son repas, il sur la tête. 11portait la barbe longue et mal pei- faisait un signe au maître d'hôtel qui s'apprognée. Il ne montrait pas de col de chemise, mais chait. — à la place une énorme agrafe d'argent qui reteDelaunay, lui disait-il, priez Antoine de nait le collet d'un large manteau à triple rangée m/apporter mon pot de cold-crçam. de collets. Le maître d'hôtel s'inclinait et transmettait Ce personnage, par son air et son accoutrel'ordre. Un garçon venait déposer un pot de coldment, faisait penser aux, figures de Goya: 11dînait seul à une table séparée, dans un cream sur la table. coin du Café Anglais. Notre homme enlevait alors son chapeau, se Au milieu de son dîner, un garçon lui appor- barbouillait le visage dccold-cream, absolument tait d'ordinaire un vaste saladier remplit de mâ- comme un acteur qui se met du rouge ou du ches et de betteraves. blanc avant d'entrer en scène. Cet homme asaisonnait ainsi sa salade : il ... Puis, cette première opération faite, il ouvrait lirait de sa poche une large tabatière, l'ouvrait, de nouveau sa tabatière, et, se lançant à la figure' répandait dans le saladier plusieurs pincées de plusieurs.pincées de tabac, il se saupoudrait luitabac et arrosait le tout d'un verre de Larose^ même comme il avait fait pour sa salade. Ce

les annonces

VENDREDI

légales

et judiciaires,

en Français,

Arabe

h MAI 1894.

etc.

le gouvernement n'a pu trouver l'occasion de se procurer une « journée. » 11avait mis des services d'ordre de tous les côtés ; toute la police arvengeance mée jusqu'aux dents était sur pied. Vaine espéde Paiis dont la piètre doctrine était rance ! alors une pure émanation du clériToutes les délégations ouvrières ont été reau palais Bourbon par les députés de la çues calisme ; le docte corps approuva gauche. les poursuites reconnaissant la Les socialistes ont tenu des meetings à la salle que du Commerce, à la salle Chayne, à la salle Océtait sous du prisonnière l'empire tobre, au Progrès, où les députés Vaillant, Guesdémon et avait injurié Dieu. de, Viviani, Groussier, Faberot, et le citoyen Allemane, ont attaqué violemment la bourgeoiDans le procès de Jeanne d'Arc, sie et le gouvernement. On s'est compté.sur la journée de .huit heuon voit figurer soixante et onze juges la répartition des impôts entre les classes res, Cauchon : parmi lesquels l'évêque privilégiées, la révision de la constitution. neuf archidiacres, huit chanoines et Avant minuit, toutes les brigades étaient rentrées et la ville de Paris avait repris son aspect ou docteurs en vingt-cinq prêtres accoutumé. C'était aux faDans les départements, rien de bien saillant. théologie. préluder meuses de La Chambre procédures l'inquisition Séance un et peu orageuse le 30 avril. Le dépuqui devait dépeupler l'Espagne té Jaurès attaque la haute banque et le clergé moitié del'Europe. ensanglanterune pour fourniture de subsides et excitation aux anarchistes. la Pucelle fut morte, Quand des «.—. L'ordre capitaliste conspire avec l'anarla France prédicateurs parcoururent chie dit-il. » — Là dessus la droite et l'extrême gauche aux yeux des populopour justifier s'empoignent avec les expressions poissardes en t io J is ce perii d e a ssa ssi n a t. Ma is 1! >isusage à notre époque dans les réunions de gens tarés. loire s'est fait jour et le cléricalisme Le Ministre Casimir Perrier termine' par ces à bouté»!'!e. poussé ses.rn."n:',onges.. parole* île toiii-eni'iwn arern-usees : •cherche à couvrir un acte aussi I v — Nous continuerons a nous inspirer ties grands prir.cipes de la Révolution i » Les minismonstrueux par une comédie jésuitériels applaudissent, les autres lèvent les épaules. ensemble tique attachant patriotisTout est dit. me et religion dans une-même apoAu banquet de Lyon où l'irrascible archevêque théose. lui a fait prodiguer des huées, Casi-Péry a continué son thème. Voilà donc nouveau l'esprit qui « — Ce n'est pas une autorité précaire que se répand sur la France : à nous réclamons, a-t-il affirmé ; nous voulons ' quand démontrer que l'autorité est la garantie de l'ordre les jubilés? J. D. et de la liberté. » On aurait crû que c'était M. Rouher qui parlait et que nous sommes encore sons le deuxième empire ! INFORMATIONS Cependant à son infâme

l'Eglise

avait

conjuré l'Université

Marine Le torpilleur de haute mer « la Couleuvrinc » spécialement affecté à la défense de nos côtes, est arrivée à Oran précédant l'escadre actuellement mouillée à Malaga et attendue incessamment ici. Le 1er Mai Le 1'-rMai n'a point eu de collisions sanglantes la Pclile République affirme que malgré son désir, masque étrange lui donnait la plus grotesque expression qu'on pût voir. 11 ressemblait à un de ces clowns qui figurent dans les pantomimes anglaises. Ce singulier dîneur était le comte de SaintCricq. Aujourd'hui ce nom est inconnu à la génération actuelle ; mais, en 1832, Saint-Cricq était une célébrité ! Il rivalisait d'excentricités avec lord Sey.nour ; Paris-, s'occupait de lui ; les journaux racontaient ses originalités et ses facéties. Roger de Beauvoir rapporte, dans un de ses livres, le profond ahurissement qui s'empara de lui la première fois qu'il vit Saint-Cricq, au Café Anglais, avec son masque de cold-cream et de tabac d'Espagne sur la figure. Il se lia avec lui, et, un jour, il lui demanda le motif de cette surprenante excentricité. '—Ce mélange me raffermit les chairs du visage, répondit Saint-Cricq ; d'ailleurs^ mon médecin ne me le défend pas. Il Saint-Cricq n'était pas un bohème excentri-

Dans la séance du ll;r Mai, le gouyernemeni est interpellé sur l'installation du Préfet de la Seine à l'Hôtel-de-Ville ; mais la majorité de la Chambre parait se désintéresser de la question et passe à l'ordre du jour. Espagne Il y a un emploi de bourreau à Madrid. Aucune vacance n'est à craindre toutefois : le ministre de grâce et justice ayant à choisir' entre 250 postulants. que ; il possédait une certaine lortune ; il comptait de nombreux amis dans le monde aristocratique. Madame Récamier le recevait même à l'Abbayc-au-Bois. On savait que dans sa jeunesse il avait été un cavalier des plus accomplis et des plus galants, recherché, fêté dans tous les salons. Mais, depuis, quel concours de circonstances ou quel événement l'avait poussé aux excentricités de l'esprit et au débraillement du costume ? Nul ne le soupçonnait. Pour les uns, SaintCricq était un fou bizarre ; pour les autres, ce n'était qu'un mystificateur spirituel. Sa conversation avait un charme étrange ; elle était incohérente, bizarre, effrénée, courant bride""abattue d'un sujet à l'autre, mais souvent pleine d'éclairs. L'esprit de cet homme débordait par tous ses pores, seulement c'était un esprit morbide, agaçant, très souvent froid et cruel ; ses moindres mots s'incrustaient dans la peau de son interlocuteur comme ces flèches barbelées lancées d'une main sû'-e. Quelquefois le vin lui arrachait d'améres confidences ; on devinait en lui une douleur in-


Dans la liste figurent 83 instituteurs, un curé s sources minérales qui jaillissent de tous côtés. parce au qu'il me semble toujours et quatre avocats. I habitants de la campagne se réfugient sur les Les MÏLITARY même point. .•. c collines les plus hautes. Le roi et la reine ont ^ -Tout est décidé, tout est fait : il n'y visité les villages sinistrés. Ilèsl sérieusement, d'une L'expédition de Mélilla n'a pas apporté grand question à Le traité n'a donné de a à faire. Les profit l'Espagne. pas plus qu'à se décider nouvelle transformation dans l'organisatisfactions équitables ; enfin la garnison est de pioche vont être premiers coups le moindre soldat sation de la quasi, prisonnière puisque Légion Etrangère qui en . CORRESPONDANCE donnés dans les trois ravins s'écarte dans la pour y est ausespagnol qui campagne a tant subi depuis ses premières années. sitôt tiré comme un gibier. établir les murs de soutènement et le Voici que M. de Monfort a déposé des Jésiiites en Allemagne réseau dès égouts. Ceci n'est Oran, S Mai Rappel que le sur le bureau de la chambre des dédes grands travaux Berlin, 19 Avril. prélude Vous aurez peut-être eu connaissanqui attenLe Parlement allemand discute en troisième une de loi tendant dent encore la promulgation putés proposition de la loi ce avant.-ma lettre de la vente publilecture la proposition concernant les jésuites. à incorporer "dans la Légion Etrangère à la Chambre, présentée de eU'accomplisque et au dernier enchérisseur, Quelques orateurs font de courtes déclarations sement des formalités inhérentes à actuellement en faveur de la proposition au nom des démokn meuble dit l'Hôtel Contiqui ne comporte que 1'imporlant crates libéraux, de l'Union des Paysans, des deux l'opération. un régirégiments d'infanterie, nental, qui fait le coin du boulevard Alsaciens et des Polonais : les orateurs du parti M. satisfait de voir enfin son et de la route du Cayla ment de cavalerie un et escadron d'arSéguin port. L'adjulibérai-national, du paru'de l'empire, de l'Union libérale et du parti conservateur combattent au dication est toute récente, et petit entreprise généralement approuvée entillerie dont* le nombre des batteries contraire la proposition du centre. Les différents core être surenchérie. a versé dit-on une par le Conseil, On s'est arrêté à serait déterminé de la par le ministre articles sont adoptés à une faible majorité. somme relativement à la 820.000 Iran es parait-il. Les frais et les importante 11est ensuite procédé à un scrutin par appel guerre. Mairie et au bureau de bienfaisance arrondiront la somnominal sur l'ensemble de la proposition, qui droits de mutation La France Militaire ajoute que celte est adoptée par 108 voix contre; l-iô. des paume. Enfin si le sous-lieutenant de la pour être affectée au secours bien accueillie proposition par le miLa loi qui expulsait les jésuites de l'empire vres et des ouvriers sans ressources. Dame-blanche n'intervient avec pas nistre de la est donc abolie. guerre sera soutenue par ses économies, me parait l'acquisition Ne sont-ils pas mieux'la qu'en France ? la commission de l'armée.La place de l'Evêché concédée définitive. jadis Le désarmement Le but envisagé par le député de la une Cathédrale pour ériger n'ayant Au moment de l'adjudication, un 18 Avril. Vienne, Seine-Inférieure est de donner aux. va être non plus aucune affectation, là oà On mande.de Saint-Pétersbourg à la Corres- loustic a crié : Et le mobilier, donnée à la ville comme on l'esla faculté de choisir pas jeunes étrangers ce qu'il es! ?.. » pondance politique que les opinions optimistes un pérait mais bien mise en adjudication contracter en émises par certains journaux au sujet du désarpour engagement Ce fut la note gaie de l'opération ; par le Domaine. mement ne sont pas partagées dans les cercles de l'arme qui conFrance,la spécialité mais pour dî la capitale russe. le que vous compreniez C'est _un peu mesquin ; mais on a vient le mieux à leurs et à aptitudes La paix de l'Europe, dit cette feuille, est ga- ri ce qui l'accueillit, il est nécessaire tant, besoin ! d'argent. rantie uniquement par les dispositions pacifiques de vous leur go ut militaire. comment cetteexpliquer des gouvernements et des peuples. D'autre part la Légion ainsi compoest devenue une question saugrenue Notre ville est aujourd'hui Aucun gouvernement ne dé.sire la guerre, d'une sée formerait avec son effectif spécial, mais tous sont contraints de compléter leurs scie importune et énervante. propreté rare, grâce au lavage proviforces militaires qui, dès lors, .se neutralisent les une petite armée prête à tenir campaComme tout le monde, vous avez lu dentiel opéré par l'orage et les pluies unes les autres. des racontars de déménagements en Algérie. à la gne surtout torrentielles de ces dernières nuits. Le gouvernement russe ne voit pas la possiclochette de de mobiliers descenEn attendant la formation de la Lébois, bilité de modifier cet état de choses, et les inLo pavage en bois a pris l'aspect loi mations d'après lesquelles il aurait l'intention dus par les fenêtres, de précieux bibed'un parquet de ministère en on continue à gion corps d'armée, ; j'en profite de prendre l'initiative de propositions tendant à lots dissimulés sous des corbeilles de aller l'aire le tour du Chàteaului faire des emprunts d'effectifs pour un désarmement général, sont complètement pour linge sale comme de vulgaires explocontrouvéés. iieuf par notre alimenter notre guerre coloniale. incomparable promesifs ? La bonne foi des locataires et la nade de Létang, dont la mer et l'horiJury Cette fois, c'est un nouveau renfort mince valeur Le 21 Mai prochain s'ouvrira la 21'session ordes mobiliers rendent zon sont les seules limites. à diriger sur le Tonkin, pacifié par M. dinaire des assises sous la présidence de M. Ances escapades assez rares à Oran. de Lanessan, dont il s'agit. Le détachedrauh, conseiller à la cour. Dans le tirage du le mobilier de notre préfecCependant Au moment de clore ma corresponjury qui a eu lieu mardi 2 mai, nous ne troument se d'environ 200 lionicomposera vons que deux habitants de notre région : MM. ture, l'ancien, VUlrechl qui avait subi une dance, je me trouve empoigné par Benaïche Judas, commerçant à Mercier-Lacommes dont un capitaine, deux officiers, le siège de tant de personnages émiréclamation de l'autorité intempestive be et Rober Antoine, cultivateur au Tessala. 7 sous officiers ; tous du ]<"' régiment. nenls, a profité d'une mise en retrait académique, exigeant que la Société Toulon doit avoir lieu vers d'emploi nécessité L'embarquement par des réparations musicale restitue au collège des filles Un incendie a éclaté dans la scierie des.consle 15 courant à Oran. d'édifice, pour opérer le mode de dé' mictions navales -, l'ancienne à cette chapelle transformée quelques marins et un douaclandestin en vogue dans nier ont ''-lé blessés i*n pr.-uicniant le .sauvetage ménagement heure en salle cle concerts et soirées. ' Le journal officiel contient le décret des machines dont la moitié environ ont étéda les grandes ' villes. Le Recteur prétend avoir besoin de proie du feu. étendant le droit à lamédaille coloniale On l'estime cette annexe pour être affectée au serà 40. 000 fr. ce qui par L'enquête conclut à une cause accidentelle et aux ont. troupes qui pris part à la le temps qui court ne se trouve vice de l'économat. écarte tout-soupçon de criminalité. pas de la Grande-Kabylie dans conquête Le Petit. Fanal dit-on sous les pas d'une mule. une lance On estime à 5 ou Cimillions, la perte 'éprouMais rompt vée par l'Etat. les opérations de septembre 1856 et contre cette prétention et s'efforce ce mobilier en chair cl en os de lui-même, Alger .1857. Et celles de où peut-il se trouver ? Un mobilier n'a juillet ne Gi, 05, 70, 7'1, prouver que l'autorité académique, Le concours régional est clos depuis les der- s'escamote le besoin en est-il ? comme une ! pas aveline pas qu'elle question signale. niers jours d'avril. Dans la liste des lauréats, d'Etat chez lesquels D'accord Elle arrive à point à qui a su attennous relevons avec une réelle satisfaction le Nos petits hommes ; mais le besoin qu'elle ne nom de M. Diétrieh, ie sympathique maire de l'économie est à la mode, sont fort signale pas, c'est, d'avoir une chapelle dre cette récompense !. • Chanzy qui a obtenu une médaille d'argent. contrits Je cette dans son établissement et d'y ramener tuile fraîchement Egypte tombée. On a nommé une commission peu à peu ses agnelles à la confession écho du Panama Un Une lettre du Caire 22 avril, annonce que M. ad hoc et. à la messe. la piste de ces pour retrouver de Morgan a découvert au fond de la chambre meubles sont à rouletVoilà bien une des phases de l'EsCroyez y pas t'y, _ ; funénairedu roi Horus-Rafouab un cercueil lamé qui. décidément Croyez y pas tout ?...':! d'or et des objets précieux ayant appartenu à la tes, et les mauvaises ! langues s'en vont prit nouveau princesse royale Roub Brotep. La cascade du Panama n'est pas finie. Comme disant: El,-le mobilier, là oà ce qu'il La loi défend de mener les élèves ; Nous ne savons par qui sont autorisées ces est? à l'Eglise ; mais on peut avoir l'Eglise » nous l'avons dit : elle a laissé la France malade profanations de sépulcres, ni quels sont les d'infection et de temps.i autre elle est excitée chez soi !! Voilà la scie : il y a certaines goujats privés de tout sentiment délicat qui en gens comme une plaie gangreneuse et syphilitique profitent ? X. qu'elle n'amuse guère. à rejeter d'immondes écumes. Athènes Nous sommes encore écoeurés de cette inLes secousses de tremblement de terre ont à nouveau. Elles sont accompagnées des repris .le ne vous parle pas du projet Cayla guérissable puanteur ! traduisib'e qui vous mordait au-coeur ; sa gaité même avait le don de vous rendre triste. Elle vous ôtait le courage de pénétrer plus avant dans sa vie. Saint-Cricq.tenait de Diogéne et de Beaumarchais ; il pensait tout haut, sans jamais s'embarrasser de la galerie. Il haïssait d'instinct la foule, ' et, comme, le cynique d'Athènes, il l'injuriait souvent'dii haut du balcon formant l'angle du Café Anglais. Il avait appelé ce coin sa tribune aux harangues. Ces habitudes l'avaient jeté dans une vie étrange — vie de noctambule endurci — 11 ne prenait jamais de repos ; il arpentait ainsi des distances folles, allant d'un bout de Paris à l'autre, du Palais-Royal à la Bastille, du faubourg Saint-Germain au Champ-de-Mars. On eût dit qu'il cherchait à endormir sa pensée par la fatigue physique. Saint-Cric fréquentait les artistes. Il était très lié avec Michot du Théâtre-Français. 11 allait souvent ie voirjouer ; pendant la représentation il l'interpellait à haute voix, sans se soucier le moins du monde des murmures du public.

— Tu sais, Michot, criait-il de sa place, dépêche-toi, je vais l'attendre à la sortie. Mademoiselle Mars est aussi l'objet de ses apostro-

soirées'à la Porte-Saint-Martin. Là, il continua ses habitudes de sans-gêne et ses apostrophes aux artistes pendant la représentation. Il occupait ordinairement une petite loge de phes. — Cette petite Mars, disait-il à ceux qui l'en- rez-de-chaussée, près de la scène. — Frédéric ! criait-il-à Frédéric Lemaître, aie touraient, est la fille du. vieux Monvel ; on lui a donné le prénom d'Hippplyte. N'est-ce .pas, donc la complaisance de me rouler une cigarette ! Mars, que tu t'appelles Hippolyte ? On représenta au mystificateur que la maison Ce dernier, qui, sur les planches, avait un de Molière était un endroit qui exigeait du décor aplomb imperturbable, s'arrêtait, roulait la cirum : On verrait avec plaisir qu'il cessât de ve- garette et la lançait à Saint-Cricq. nir au Théâtre-Français. . Harelétait alors directeur, de la Pcrtc-Saint' 11fut furieux. '. . Martin. L'hiver — par mesure d'économie — il — Ces. comédiens trop ordinaires, disait-il, négligeait complètement de chauffer . la salle. se permettent toutes les impertinences : n'ont-ils Parfois, il y régnait une température de Sibérie ; le buste du roi entre ceux de Molière sur la scène, les acteurs battaient de la semelle ; pas placé et de Corneille ? à l'orchestre, les musiciens s'arrêtaient souvent -, —"N'ont-ils pas bien fait ? pour souffler dans leurs doigts. — Oh 1 certainement, ont Mais "il arriva qu'un soir le froid se mit à séplacé puisqu'ils — Sa Majesté Louis-Phil.ipe le. père de la Charte vir plus que de coutume ; Saint-Cricq était dans — entre l'auteur de Tartuffe et l'auteur du Men- sa loge, lia pitié.des acteurs et des musiciens, teur. qui parraissaient iittérablement transis. — Mes enfants, dit-il à haute voix aux artistes, Saint-Cricq était légitimiste. Exilé du Théâtre-Français, il alla passer ses la représentation ne peut continuer ainsi, autre-

ment vous allez vous transformer en glaçons. ; je vais vous envoyer des chaufferettes, Oh ! oui, des chaufferettes ! exclament à leur tour quelques spectateurs du parterre enfouis'dai s . leur caban. Saint-Cricq sort, et revient bientôt avec des ouvreuses de loges qui vont sur ia scène porter des chaufferettes aux acteurs. En même temps, trois ou quatre garçons., .de café, entrent dans l'orchestre, porteurs de plateaux — où flambent des . verres de. punch — et les distribuent aux • musiciens. '"-'.'. Pendant un grand quart d'heure la représentation est suspendue, mais les spectateurs paraissent autant s'amuser de cet incident que des pé-'ipétiés du drame — joué ce soir-là. Harel disait qu'il regrettait de ne pouvoir mentionner sur l'affiche les jours où Saint-Cricq venait à.la Porte-Saint-Martin. .. ^ Cette annonce aurait fait hausser la recette. (A Suivre)


Voilà ce que les journaux de Paris nous annoncent à l'heure de l'apéritif. a — Après les démarches empressées faites auprès de l'autorité par des amis personnels (?) de Cornélius Herz et des notabilités politiques intéressées à la fortune du bougre, on croit ou l'on veut laire croire que l'affaire est complètement terminée. Il est de fait -que depuis deux jours, les premiers de la pâque juive ; une convention a été arrêtée entre les héritiers du baron Reinach d'une part, et Cornélius Hertz avec le liquidateur du Panama-fiasco d'autre part. L'es clauses financières que comporte le contrat sont : 1° Versement de trois millions cinquante mille francs aux mains du directeur de la compagnie pour être reversés au profit de la caisse. . 2" Le sieur Cornélius Hertz.et la succession Reinach participeraient à part égale à cette restitution. Ce marché est-conclu aux conditions que la compagnie de Panama (section des gogos) se désisterait de toute plainte au parquet contre le brave Cornélius Hertz ; qu'il en serait de même des plaintes contre les héritiers Reinach et que la demande en extradition du docteur Cornélius serait retirée. Moyennant quoi, on se partage les frais et l'on s'embrasse comme de vieux alliés séparés un moment par un "quiproquo. Ces deux bandes scélérates ne tiennent aucunement compte de l'entremise de la justice dans leurs conventiuns. • N I. ni, c'est fini et Thémis peut se boucher l'oeil. Serait-ce avec des chèques en guise de mouchoir ? ?... Cela fait mal au coeur ! J. D.

ïfis.yjsJ^». — A la suite de querelles cl de rrxe au village Bugeaud, un hidalgo naturellement sans'profession, s'esl l'ail traîner au poste par un agent de police aidé de quelques assislanls. C'est un de ces incorrigibles ivrognes, querelleurs et fainéants dont on ne sait que taire et qui passe la moitié de sa \ie en prison. CHRONIQUE

RÉGIONALE

—- A moiiié roule de Ténira au ï'éiasîodeux charretiers qui avaient dételé au Télagh, bord d'un ruisseau oui élé surpris et dévalisés -par des voleurs indigènes. On leur a enlevé tout ce qui pouvait s'emporter : armes, eflets, outils et provisions. La gendarmerie du Télagh a élé avisée pour tenter de couper la retraite à ces bandits.

Lnfin iè train de Raz-el-Mâ quittera ce poste à 2 h. 40 du soir, pour arrivera Bel-Abbès à (i h. du soir. Dernière

nouvelle

On parle même à Paris du débarquement et de la vente d'armes de guerre perfectionnées qui aurait lieu sur les rivages du R-ifl". Delà ces armes seraienliransporlées à Figuig où le commerce en est ouvert à toutes les tribus sahariennes. Le Journal des Débals et d'autres au paraissent prendre cette révélation sérieux. COMMUNICATIONS

A l'occasion des Courses de Bel-Abbès, auront lieu les TTuianche(i et Lundi / Moi qui EJPS TB'^BïSii^eg. — Nous apprenons que les de ftHI-'l, compagnies Paris-Lyon-MédîterraM. Mira, noire instituteur communal, vient d'obnée et de l'Ouest-Algérien accordmt une réductenir sou changement pour S1Denis du Sig, où tion de 50 0/0, sur les prix ordinaires des places il sera chargé du cours complémentaire de l'éco- au Tarif plein. le. C'est un avancement dont le félicitent ses A cet effet, des billets spéciaux direts, aller nombreux amis : mais la population des Tremet retour, seront délivrés sur Sidi-licl-Ahbès, dans bles voil avec regret ce déplacement. les conditions suivantes : •|° Par toutes les gares de la section du Tlélat M. Mira était instituteur aux Depuis 1890, Trembles ; loul le monde le eonmrssail cl lui à Sidi-Brahim : du train I. du samedi 5, au train 5 du lundi 7 mai. accordait la considération qu'il avait su mériter 2° Par toutes les gares de la section de Chanpar ses aptitudes scolaires et son caractère symzy à Ras-el-Mà : du train 10 du samedi 5 au pathique. même train du dimanche (i mai ; Les familles lui l'ont dos adieux accompagnés de la section de Sidi\'3" Par toutes les de souhait? sincères pour son avenir, et manifes- Lliassen à Tlemcen gares ; du train 2 du samedi 5, au tent le désir que son successeur dont nous même train du lundi 7 mai ; saluons la bienvenue,s'inspire des mêmes senti4" Par les gares comprises entre Oran-Karments envers une commune toute disposée à lui gueniah et Arbal : du train 12 du samedi 5, ati l'aire bon accueil. train i du lundi 7 mai ; i 5" Par les gares comprises entre Relizane et la 'E'«-«Ma3a. — Nous apprenons que des mou- Mare-d'Lau : du train 33 du samedi -5, au train tons ont élé volés dans la terme de M. iïaslide. 11 du lundi 7 mai. LOCALE CHRONIQUE C'est encore en pratiquant une brèche à la muLes coupons de retour de ces billets seront raille de la cour que les malfaiteurs ont pénétré valables jusqu'au dernier train régulier de voyaCurïiMiïs:» isaa'^jpj'isis. — M. Brisson fils sans bruit jusqu au troupeau. geurs du mardi 8 mai, inclusivement. habitant" une ferme entre Ain-Tiïd cl Tessala Le sieur 'fur, le fermier, ne s'est aperçu du Art-ci é. — Au moment du tirage on nous, était venu mercredi passer le conseil de révision vol qu'au malin ; mais il a perdu prompteincnl communique l'arrêté sur la police des Courses Sou tour étant arrivé, il se déshabilla cl laissa les traces dans la broussaille. La gendarmerie et dont nous extrayons ce qui est le plus urgent. vêlements cl bottines neuves dans le corridor de les gardes-champêtres ont été avisés. Art. I. — Les (>et 7 mai, après II h. \j"l du la mairie à la garde (l'une aulrc personne- qui . matin, cavaliers et voitures allant aux coursess'y .trouvait. suivront la droite de la chaussée à la file, allure Pour Finir 'terminé sa et'venant présentation pour Ayant modérée. Amusante histoire d'adultère racontée par un se rhabiller, il trouva bien ses eflets, mais à la Art. IL — A hauteur du champ, de course, humoriste américain. ils prendront le sentier à droite menant au viplace île ses bottines, de lamentables espadrilles ! llii bon pochard rentre chez lui. Sa femme, a gnoble Perry, longeront le chemin de fer jusqu'à Le pauvre jeune homme a été obligé pour ne la porte d'entrée. Au sortir par le chemin rirai prêté à un tiers sa place dans le lit conjugal. pas sortir pieds nus d'ouvover un de ses camaraCelle nuit-là, l'ivrogne rentre un peu plus loi aboutissant à la route de Tlemcen, il suivront des lui chercher de quoi se chausser. que d'habitude et le tiers n'a pas le temps de la du porte rempart qu'ils prolongeront Quant au voleur il court encore, d'autant décamper, lia peur,—mais sa maitresse comman- jusqu'à à droite rentrer en ville par la porte de do : et il la sous les Ne tôle pour reste, 'bouge pas mieux qu'il est chaussé à neuf. couvertures. Daya. "%. Brisson père a déposé une plainte. - Art. 111. — Des poteaux indicateurs seront Or, l'ivrogne se glisse sous les draps. Il murmure quelques mots, puis au moment- placés à l'entrée et à la sortie. Herfjf vwsiénaMss. — Un vétérinaire de de souiller la chandelle : Art. IV — Le prix des voitures de place pour — C'est singulier, il y a six pieds dans le lit. -4 nos amis insisté sur le danger qui résulte de personnes est de 3 fr. avec 1 fr. par passager — Tu vois douille ! lui dit sa femme. faire pacager des troupeaux sur des jachères supplémentaire. — Moi... allons donc ! Art. V. •— Les voilures autorisées suivant où, parmi l'ivraie, sont répandus à profusion El il compte. Il y a six pieds. — des coquelicots. Tu es encore gris ! reprend la femme. l'arrêté du 3 juillet 1877, après avoir satisfait aux dispositions énoncés auront droit à réclamer Celte plante qui ivesl autre que le papaver Tâche donc, de l'endormir. Mais le ro;hard s'entête. 1! compte et re- 60 centimes contient de en par place. sylvcslris, grande quantil'opium : Puis -. compte — Art. VI. Défense absolue d'introduire des — té, comme tous les pavots de cultures et de Attends, je vais vérifier. chiens dans, Il la soulève les se levé, prend coul'hippodrome, à peine de capture et bougie, jardins qui fournissent les éléments de la mor- vertures et compte encore une Ibis de plus : d'amende. — J'avais lorl, eonslale-1-il. Il n'y en a (pic phine, Art. Vlll. — Aux abords du bal de la société, Dans le voisinage de notre région, des vaches quatre. place des Quinconces, les voitures et chevaux Il se recouche et s'endort. et des moulons ont péri pour avoir absorbé les ne pourront passer après 7 h. du soir, ni par les sucs de celle petite (leur, dont l'odeur accuse rues du Désert, Prudon, Gambetta, Câlinât, tout d'abord le caractère vénéneux. Clausel ; de la rue de Mascara au boulevard du Marche des Trains sud. l»o!iee. —•'Les .nommés David Touboul, Les services de la police, de la gendarmerie ont clé et les gardes champêtres sont chargés de l'exécuBabah bcivSnoussi, Limogvet Ben Yklet A du lor mai les heures de déprochain tion de l'arrêté. partir déférés au parquet pour avoir vendu un cheval ci d^arrivée. des trains seront modifiées ainsi part qu'ils, savaient atteint de la morve. qu'il suit, pour ce qui concerne Bel-Abbès : Le 1er train partant d'Oran le matin arrivera — Sept chiens errants-ont été Vbùri'iire.' à 8 h. 58 à Bel-Abbès, et repartira à 9,06 pour mis eh fourrière. Tlemcen, où il arrivera à 11 h. 38 du matin. Le train de Raz-el-Mâ quittera Bel-Abbés à — Une ombrelle trouvée Oîijet ts'osivé. 9 h. 30 du matin pour arriver à Raz-el-Mâ à 4 h. sur. la voie publique est déposée au commissariat 40 du soir.. Le train spécial du jeudi quittera Bel-Abbés à de police.5 h. 05 du soir pour arriver à Chanzy à 6 h. 40. Le.deuxième train partant d'Oran sera à Bel— La Municipalité de BelSouseiOjtflîa». Abbès à midi 50 minutes, et le troisième arriveAbbès a volé une offrande de 100 fr, pour la ra à Bel-Abbès à 4-h. 52. Le train du soir quitte Oran, passe à Bel-Abbès souscription des' communes au monument de ' à 8 h. 06 et arrive à Tlemcen à '10 h. 38 du soir. Sidi-Brahim. „ Le train du matin, venant de Tlemcen quitte Tlemcen à 5 h. 17, passe à Bel-Abbès à 7 h. 2'.'). amateui-'g et n«x fc=e>5sa-Av5s aux repart à 7 h. 38 et arrive au Tlélat à V)h. '16, Biseîs.'— A l'occasion des Courses de Bel-Abbès pour prendre le train d'Alger. un grand buffet sera ouvert à l'ancien Hôtel de Le train du soir part à. 3 h. -47 de Tlemcen Paris en face du Marché couvert par M. Félix passe à 6 h. 44-à Bel-Abbès et en repart à 7 h. 09 pour arriver au Tlélat à 9 h. 06 du soir. Baills. — Un train à midi' huit minutes de Les consommations seront de premier choix Bel-Abbès sur partira et un autre à A-h. -15 du Oran, et aux prix les plus équitables. soir, toujours sur Oran.


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