Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 050296

Page 1

Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 05/02/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


TROISIÈME ANNÉE

" 202" N° —

I3el-Abbès, le 5 Février 1896

À

bas les Murs'!

_

Le mur murant Paris, rond Paris murmurant.

CINQ Centimes

MERCREDI 5 FÉVRIER 18'. G

Nous sommes persuadés que l'ér diiilé qui a mené si heureusement à leur fin les préparatifs des travaux, aujourd'hui adjugés, aura à coeur d'obtenir cette solution, absolument nécessaire au développement de no-

La Perle de la Mékerra esl une jolie fille qui éclate dans son corset ; les loyers, plus chers qu'à Paris, deviennent inabordables ; les pro-

priétaires construisent à l'intérieur de leurs bâtisses, des annexes que n'éclairent jamais le soleil, et dont les seuls visiteurs sont la fièvre et la variole ! Bâtie sur un fond marécageux, mais dans une admirable situation, Bel-Abbés étouffe dansson enceinte, ei à l'heure où vont commencer les grands travaux d'assainissement, il ne serait pas oiseux de remettre au jour celle question des murs d'enceinte, qui, avec les nouvelles armes et la Indique défensive adoptée, ne sont plus de saison. La gare qui devrait se trouver sinon au centre de la ville, mais à sa[ portée, est a 20 minutes de là, el les; voyageurs sont obligés de parcourirune distance qui fait peut-être lat forlune des voilures de place, mais; qui nuit considérablement aux affaires. Les travaux qui vont commencer^ sous peu et mettre notre ville eni possession d'un réseau d'égouls cl.i, lui procurer l'eau si nécessaire à soni hygiène, pourraient êire avantageusement' continués par l'aï allage3 du rnur qui empêche la ville des s'élendre vers la gare.

Des voies carrossables créées sous ces magnifiques promenades deviendronl le rendez-vous du tout BelAbbès, et la ville délivrée de ses liens prendra enfin un essor qui lui permettra de justifier son nom de Perle de la Mékerra. Ire cité. Avec les armes el poudres de Il est peut-être un peu tard de parguerre nouvelles, ces murs sont un 1er de cela à ceux qui s'en vont, mais non-sens : on ne défend plus une nous sommes persuadés que ceux ville en s'enfennanl à l'inlirieur qui présideront dans trois mois aux un seul obus les réduirait en >. destinées de la cité, continueront capilotade, mais en portant au large — anciens ou nouveaux conseillers et dans des posilions arrêtées d'a- — l'oeuvre si heureusement commenvance, les troupes chargées de sa céeelque quels que soient les intérêts défense. en jeux et qui s'opposeront au raseBcl-Abbès, baiie dans un site ad- ment des murs qui nous étouffent., mirable, n'est pas une place forte arriveront à la mènera bonne fin. mais bien une ville ouverte que ses Si multiples que soient les quesmurs de pierres sèches défendraient tions qui s'agitent au sein du conseil difficilement. que préside M. Bastide, nous espéAussi est-ce pourquoi-nous espérons que celle-ci n'est pas la moinrons que la municipalité à la tète de dre, et que lot ou tard nous respilaquelle se trouve un homme de varerons à l'aise dans noire ville à qui leur el conscient de sa responsabilité lessplcndides ombrages qui l'enlouobtiendra tôt ou lard le renversement I renl. el. les vaillantes cohortes de de ce mur qui étrangle notre ville, Spahis et de Légionnaires qui veilgène sa circulation el arrête son lent sur elle assurent une suffisaule commerce. protection. Avec les sp'lendides -promenades A. BOURDON. qui l'enlourenl, el qui par suite d'une heureuse convention viennent TU SE TUERAS !i enfin de passer aux mains de noire édiiité, dites-moi si aucune autre ville algérienne pourra présenter le {Suite) même aspect séduisant, alors que ces Puis, peu à peu, la mémoire luii murs seront abattus ? Les loyers baisseront de prix, et revînt connaissant son Paris dess l'été aux jours de canicule, on ne; boulevards extérieurs ; il n'eut pass craindra pas de s'aventurer en de-- de peine à retrouver le domicile3 paternel. hors dés portes.

HT

Au moment où il grimpait l'escaI lier la concierge lui cria de redescendre... c 1 Jenl'anl étonné obéit". — Ton père esl déménagé et je il resle ! Comment, ine sais pas où puisque tu es allé à la noce n'es-lu ]: resté avec lui ? pas I — Je ne sais pas, répondit-il ; el il raconta soi) sommeil, son réveil lout j \seul, dans l'arrière bouliquedu marchand de vins, son dépari, sa nuit , l'auvent d'une porte, etc., puis sous < i ajoula : « J'ai faim ! » il La concierge prise de pitié lui donna un morceau de pain etdeux sous, , l'enfant partit dans la grande ville el. ( à la recherche dos indignes qui l'avaienl abandonné. Le troisième jour il cessait ses . recherches ; pendant ce temps il avait vécu non de charités, niais du " partage de petits vols aux étalages fait par des vauriens de son âge, également sans l'eu ni lieu, el couchanl sous les pouls. L'abîme appelle l'abîme ! et dès lors les évèncmenls marchent avec une rapidité eifrayante. . Mais faisons silence ! la cloche tinte, et l'huissier bedonnant el majeslueux glapit : — Messieurs la Cour ! Us sont quinze. Trois juges, qui ne feront qu'appliquer la loi après avoir conduit les débals, douze hommes—douze jurés que l'accusé ne récuse pas, que lui importe —qui vont statuei en leuràmé et conscience sur son sort.

-

Il

Feuilleton du «

Messager Je V Ouest»

Par ELLER Restez-y sans vous permettre d'en sortir autrement que poussé par une absolue nécessité, et comptez sur moi pour vous rendre celle à jamais perdue pour vous. Une demi heure après cet entretien, Lucien était installé dans le cabinet de consultation du docteur, transformé pour la circonslance en chambre à coucher. L'espérance, tout ce qui resta (tans la- boîte de Pandore au jour où tous les maux s'en échappèrent, revint au coeur de Lucien, el Reproduction i nie. dite.

de chez moi, tant que je n'aurai pas eu cet « honneur. « Recevez etc.. » — Portes-lui cette lettre, ou plutôt mets-la à la posie car ton absence au magasin est déjà longue et a dû être remarquée. Joseph, jeta la lettre en passant dans la boîte du chemin de fer et retourna au magasin. Aucune obser.alion ne lui fut faîte, car on avait l'habitude de le voir toujours en courses aussi bien pour le service de la maison que pour celui des magasins. Le lendemain le docteur reçut la lettre de Lucien et se rendit vers onze heures chez lui, après ses visites. Lucien qui l'avait vu venir de loin l'attendait sur le seuil, et le docleur après lui avoir prodigué les consolationsles plus grandes le « Cher docteur, quittait une heure après. Il se rendit chez M. Beaudoin etluiannon« Vous désirez me voir, je n'ose et j'accepte! ça que parlant à la campagne pour quelques « avec reconnaissance l'offre que vous me; jours, il emmènerait Mlle Caroline avec lui ; « faites de venir me visiter,, je ne bougeraii

ce fut avec une profonde effusion de graliluqu'il remercia le médecin. Sans brusquer les choses, le docteur essaya mais en vain, de faire revenir sur sa décision l'irritable négociant, tout ce qu'il put en obtenir après un débat des plus vifs et des plus longs, ce fut que les couches de sa fille se feraient dans les environs de Paris afin de permettre au docteur de pouvoir les surveiller sans abandonnersa clientèle. Aussi dès ce résultat obtenu s'empressa-t-il de remettre à Joseph, vieux serviteur de la maison el-qui aimait bien sincèrement Lucien unelellre à porter à ce dernier dont il dévoilait ainsi l'adresse. Le bonhomme partit d'un trait et remit à Lucien la missive qui lui était destinée et à laquelle il répondit par les lignes suivantes :

«

le grand air devant achever de la remettre complètement, car la syncope qu'elle avait eu n'était rien, el. Caroline serait sur pied avant huit jours. Le négociant lit tous les préparatifs dans l'après midi, car il voulait accompagner luimême sa fille et veiliur à son installation dans la maison de campagne que le docteur avait choisie. Le lendemain, une forte belle voiture où tout avait été aménagé pour rendre suppoi> table le trajet à la malade emmenait Caroline, son père et le docteur. Qu'avait dit ce dernier la veille, à la mala^ de ? Toujours est-il qu'elle semblait guérie ; sa figure avait repris les couleurs de la santé et dans ses yeux clairs il y avait un contentement intime que son père mit sur le compte, du voyage. (A Suivre)


« Sur l'ordre du Direct eu r de la — Introduisez l'accusé ! Un mouvement- ondulatoire se prison, le travail de chaussons produiidans la foule à cet ordre du qu'exécutait dans sa cellule l'accusé, Président el. bientôt, paraît entre lui fut retiré, ainsi que la paillasse deux gendarmes un gamin enchaîné qui lui servait de lit. solidement les coudes au corps, les « L'accusé ' prit de colère jeta ses l'ers aux piedsoutils à terre et roulant une pierre La foule qui grouille esl enfin sa- énorme dans son mouchoir en frap-, tisfaite. Celui qui a tué. l'assassin esl pait d'un coup formidable le garlà ! Et aux larges soupirs qui s'échap- dien, qui s'occupait à ramasser ses pent de ces poitrines, quesunnon- outils el sa paillasse ! » len. des tôles idiotes on voit qu'elle « Ce gardien tombait mortellese sent payée de ces longues heures ment alleiut el expirait [rois quarts d'aitenie aux portes du palais de d'heure après ! » juslice. " «Voici les condamnations anlérieuL'assassin promène un regard in- j au.cime qui amènent Ausiruy, i rcs dilîérenl sur loule celle masse de devant la cour d'assises: gens qu'il ne connaît el se demande «Huit ans de correction pour a voir sans doute ce qu'elle vient faire. volé une boîte de sardines à l'étalage Instinctivement il cherche parmi d'un épicier, rueTurbigo i elle un regard sympathique ! Il n'en «Cinq ans de prison, qu'il subil acrencontre pas, seuls les gendarmes tuellement pour vol avec effraction à qui l'a .confié momentanément la de ï) francs de Timbres posle dans prison, ont des soins paternels pour une maison en conslruclion. lui. A. BOURDON. En elfe 1,1 a chaîne qui lui tenailles (A Suivre) coudes au corps esl desserée ; il peut maintenant passer presque faLA cilement son mouchoir de conlonnade bleu sur son IVonl baigné de sueur, et tout à l'heure s il pleure, si l'émotion gagne celle viande faisandée du bagne et qu'ai tend Oeibler, L'armée au Parlement — Un exsai il pourra s'essuyer les yeux. Je coucen! ration. — Merci bons gendarmes ! Il nous reste, à lorminer l'énuméraLr/.ez l'acte d'accusation, dit le liuii do quelques-uns des projets loi -•• Présidoiil, une fois le silence élabiil. pendant actuellement (.levant le Parlo.Le greffier se lève el lit ce qui ineiit. ---. Proposition de .M. Pazille Iondan à la eonsli'uilion du corps de' l'arsuit tillerieei dû génie.,-- .Proposition du « L'an mil huit cent quatre-vingt- même pour i'oi gaiiisalioii d " corps -de six, à dix heures du matin, le nom- sapeurs-pompiers de Paris. — Propomé Ausiruy. détenu à la prison de sition de M. Cavaignac pour la réorgaClairvaux, refusait de réintégrer la nisaiioi de l'arme eoioniaie. — De M. cadres' cellule à laquelle il était condamné à. Pazil le sur le rajeunissement des00 de l'année par rabaisseineiil à ans la suite d'une révoile dont il avait de la limite d'âge des généraux de brifait partie dans une autre maison gade et de division.—Projet sur les centrale. pensions proportionnelles des militaides régiments indigènes de tirailres On dul « leurs el. de spahis. — De M. de \lonlLaw-usif.— Mon Président il y. fort ' pour la oonslilulion de l'armée coavail déjà treize mois que j'étais dans loniale. ÏVlonlebello pour — De M. de l'armée coloniale. une cellule sans lumière ! A côté -le ces grands projets, il en Le Président. — Vous répondrez esl d'autres d'un ordre secondaire doni.' qnandd'on vous interrogera. rémunération esl. beaucoup trop lonLe greffier.-— «On du! requérir gue. la force armée, et sou's la salutaire Nos- lecteurs sont convaincus anjour' influence des baïonnettes le détenui d'hui que Tàrm^e occupe une largee Auslrnv regagnait sa cellule. place dans les travaux dn Pariemenl.,.,

semaine

que les questions soumises à celte assemblée sont de celles qui réclament d'urgence une solution.

commises dans les combinaisons, si t l'expérience ne vient les révéler'? Tel bureau de recrutement n'aura-l-il pas commi • une erreur d'afleclation ; telle + de réquisition n'est elle l Quelques journaux ont annoncé ces commission jours derniers que le ininislre de la pas aussi victime de fausses apprécia' guerre, se proposait de l'aire une expé- lions? Voilà peut-être le profit qu'il y aurait lience de concentration qui renouait à' retirer d'une pareille tentative. au O corps, lesôL-f>el ri1-'corps. Il y a dix nus nous avonsélé le témoin Ce l'ail, esi aujourd'hui démenti. Pour de ces erreurs. Un bureau de ' notre pari, nous n'avions pas cru un d'une seul instant à sa réalisation éisul. don- 'recrutement avait convoqué à Toul environ 200 réservistes appas tenant au nées les dilTictdlés de l'exécution. régiment, d'artillerie Comme bien Esl-ce à dire cependant qu'une ielle 8e ' le pense (îes réservistes se rendi' expérience ne devrai!: pas- êlre tentée, on vis-à-vis d'un corps d'armée seulement'? rent à Toul. En arrivant au quartier où Nous Pavons réi-jamée souvent et nous ils étaient convoqués par leur livret et. leur feuille de route, ils ne furent pas ne cesserons de la demander. Il y a quelques aimées ou a fait la reçus parce qu'aucun nom ne figurait mobilisation du 17e corps d'armée. Cel- sur les ronl.iciles des batteries. On parle expérience, a eu lieu cl..us des concil- lait rien moins que de les faire retouriions telles que la cri-iquo n'a pu se ner chez eux. Le mécontentement ne laire. Elle a élé poussée jusqu'à l'accu- larda pas à se manifester et déjà quelsai ion. Plus d'ui: de nos coinrères n"a-t-il ques-uns avaient raconté en ville la pas écrit qu'un mois avant le jour méprise dont, ils éiaienl victimes. Il convenait de réprimer au plutôt le lixé, le corps d'armée sav,ut qu'il deeniporlage du (ail. ; le quartier fut convait mobiliser. Une expérience de ce genre, ne peut, signé pendant que les officiers délibéavoir de vaieur qu'autant, qu'elle esl raient sur les nv-sures à prendre, les subordonnée à l'imprévu. Il faudrait hommes furent renvoyés à Cbà-Jons où qu'un beau malin le g'-nëral comman- ils devaient se rendre exactement ; là dant le corps d'armée clé-igné et les ils éiaienl portés absents. D'où venait l'erreur '? communes relevant de cecomnnmdaul Avant l'organisation des bataillons Pissent réveillés, le premier par un télégramme, les secondes par l'apposi- d'arliilerio à pied- le service de Pari illution dosafiiehes clcpie, dès ce iiiunienl. ne de l'oriercsse- éh.il assuré par \>n commencent les multiples et. dil'liciles cei'Uùn nombre de batteries, les trois premières du régiment divisionnaire. opérations de la mobilisation : Les réservistes et les territoriaux re- On av.iii oublié shnplemenlla transtoijoignent les corps où ils sont all'eclés ; nialion de celte artillerie, et on avail les commissions de réquisition l'onc- maintenu l'alléc-talion des réservistes. Loins de nous la pensée de dire que lionnonl. ; les chevaux sont amenés et. livrés aux troupes qui doivent les rece- j pareille, erreur soi! en plusieurs envoir ; le.matériel des cln-mius de 1er j droits de noire pian de mobilisation. esl. iivré à l'armée : les sl.aiious sont Elle s'est iiumilV.--.tee une fois, c'est transformées en halles-repas. -En nu bien suffisant pour que Cous ayons la moi la vie active est suspendu pour les certitude- qu'elles n'existe pas .ardre -choses que nous sommes babil nés à pari. voir chaque jour. Aussi serions-nous heureux de voir, Nous savons bien tout ce qu'il y a de pour nue l'ois, la suppression de nos difficile pour lenlc-r une pareille expé- grandes manoeuvres qui ne dément renl rieuce el cependant elle ne serait pas rien, où tout est hypolhélique, el. leur \si inutile. Elle révélerait peut-être bien remplacement par un essai de mobilide grandes impoiTeciions, auxquelles sation d'un corps d'armée, essai qui elle permettrait, de remédier en temps donne des résultats matériels el. des de paix et que la guerre déclarée nous enseignements certains. .Commandant VICTOR. serons obligés de subir an milieu du (A Suivre) désarroi général. Il est bien facile d'établir des calculs, de mettre des chiiïres les uns à côlé; ' des autres, de faire des graphiques de marche des chemins d3 k'\\ des quanlilés de ravitaillement nécessaires à laI Nous lisons dans la Dépêche algérienne : subsislance, en un mol, de combiner « Les garçons de café, limonadiers el. asles multiples rouages de l'organisme; similés, réunis en assemblée convoquée à cet cll'el, au Café du Ballon, invitent MM. le-; militaire. qui fréquentent les établisMais qu'il y a loin :1e là à la réalisa-' consonnnaleurs, sements qu'ils serveri-t, a supprimer, à dater lion. Comment reconnaître les erreurs5 de ce jour, la généreuse aumône qu'ils leur 1

1

»

1

";

(

Imitait

I

cl<_*.

1

:

;

1

>

1

I

;

À bas le Pourboire!

iI .

Mtttelfipoe {Suite)

Devant tous les édifices, sur les places, devant les temples ou les églises se tiennent de . nombreux groupes de Ho vas cle distinction, avec des lanibâas riches de toutes nuances, avec des pantalons et des bottines vernies ou autres ; tous'sont coiffés de casquettes ou de chapeaux de toutes, s'orles exc-plé de haute forme, c'est visible de voir certains mauricauds ou des gens couleur calé au lait, étriqués dans des vêtements européens, marchant avec des'grâcesd'éléphanls en goguette, très peu ont de l'élégance et après les cé-

rémonies, ces gens doivent êlre heureux de se remettre en pouilleux. Certa nés femmes,'de notables sans doute, se drapent avec aisance el dignité dans leur vêtement éblouissant de blancheur ou nuancé et marchent non -moins bien avec des bottines à talons pompadour. Voici des congrégations : une nuée d'enfants très propres, surveillés par une institutrice anglaise en grande toilette et musquée à faire tomber nn gendarme en pâmoison. D'autres dames européennes passent rapidement, portées en Filanzane abritées par une ombrelle (ici c'est l'emblème de la g-andeur ou de la richesse ; tout hovas ou habitant qui se respecte, se surmonte d'un parapluie, même pendant le froid) laissant tout l'air empoisonné par des odeurs. Aujourd'hui dimanche, pas ou presque pas de monde aux marchés ou de magasins ouverts, tous sont à une église d'un culte quelconque, on est religieux ici. Un indien mercanl.il, seul, est étouffé par les soldats achèïeurs, il parle assez bien les

irar.eais i oui' peidre la tète au milieu de cette cohue assaillante, mais il ne peut vendre que ce qu'il a : Ju vermouth, des galettes, du riz et des sucreries ; tous les jours il ré-, pond et répondra aux mille demandes, de commandes de toutes sortes : « Demain, je pourrai vous vendre tout cela » Avec TuiUarJah, je prends un vermouth sur le zinc, coût : 0,50 le verre. De beaux écritaux en malgache surmontent beaucoup de maisons hermétiquement fermées. • ,. Voici la cathédrale où se célèbre l'office religieux en l'honneur de nos succès, je ne veux pas entrer dans des détails, il suffît de, vous dire qu'extérieurement et intérieurement celle église peut révaliser, comme beauté, comme richesse, comme installation, comme décor, avec beaucoup d'églises de, villes de province et que celle de Bel-Abbèsj ne peut pas être mise en comparaison. Un capitaine du 200° joue l'orgue et mei demande un chanteur pour le Te Déum.; je suis désespéré, je n'en connais pas dans le

,

voisinage, je me s rais offert sans mon maudit rhume. ',

n'est pas embarassé pour si peu, tout en tapant sur les touches, il chante •'une belle voix, accompagné par des gamins hovas, tous les passages pendant la messe.. D'ailleurs tout le monde chante d'ans celle église, c'est merveilleux d'entendre ces cantiques superbes chantés par tous les assistants indigènes, hommes et femmes ; avec une précision remarquable, les hovas doivent avoir l'oreille musicale. • Les trois généraux ainsi qu'une centaine d'officiers de tous grades, assistent à la cérémonie qui est vraiment belle et imposante ; un noir en habit est agenouillé à côlé de' M. le général de Torcy, c'est sans, doute un grand personnage du parti français. Mais il

-,

(A Suiv7?è)


oiî'rent sous le litre de pourboire une aumône qui leur tient lieu de sa aire au déirimcni du consominaleur ci au grand avantage du lenancierde l'établissementqui, par ce moyeu, occupe de ouvriers ou garçons sans les ré-

tribuer.

Cette mesure aura pour but de diminuer un peu les bénéfices illicites des patrons, de faire faire aux consommateurs une économie sensible, el d'assurer aux garçons le salaire lixe qui leur esl dû pour vivre de leur la«

beur )>.

<i

Pour un groupe de garçons de café : «

Les Ciqoçjnes Les cigognes sont revenues parmi nous! Le sj, signe indubitable que le beau temps " '" va revenir, nous faisant un 'hiver 1res do doux !

Salut à ces hôtes qu'une douce légende lait considérer comme portant bon,ne heur aux habilants des maisons où elles '(?i installent leurs nids.

Sïoi-l pour îa Patrie

Z. POMAHÈDES,

Notre pays soumis pour longtemps à tinr veillée clés armes a besoin que ces U1 enfants pensent à l'avenir. ei Fort on nous respectera! prèis à la guerre' gi nous imposerons la paix !

Lue bonne mesure MM. Tabarly. Veuve Yerlès, Lf,ncou]j( Bernard, Vaguer Pierre et Eragne Mecto ont l'honneur d'informer lé public for qu'a q' parlir du 29 mars LSOO, leurs ma-

ex-garçon du Tourlel ». ' seront fermés fous les dimanC'est avec le plus profond reoret que gasins °l Voilà qui est parfait el qui vient à .point, ches à midi et demie au plus lard. ' nous avons appris la mort de M. le c n'est-il pas vrai ? pour réduire un peu nos Nous applaudissons de fout coeur à Capitaine Bérenguer, tué au Tonkin dépenses : les gratifications que nous prodiqui donnera aux emplovés celle dans Cl m:siue les rencontre pirates, une avec guons sOit à l'hôtel•, au restaurant, au café, ('' ces commercanisune demi-journée de près de Bastac. ' t J chez bain, le coiffeur, dans au en un mot .. gagnée . e, repos bien par une semaine La mort de cet officier vient encore de tous les piMic liouses, formant, à la lin de la journée, un appréciable total —on a calculé, s'ajouter S en martyrologe déjà si rempli de dur labeur. C'est en agissant ainsi que l'on s'aldi vaillanls lombes là-bas pour le en effet, qu'elles figuraient pour ur. cinquiè- des lache le personnel qui aide à l'édilîcaD t; et pour la Pairie ! nie sur le carnet des voyageurs — mais il va Drapeau êlre curieux de constater que, landis que les de la fortune des patrons qui par ll Nous adressons à la grande famille lion a rçons de café demandent la. suppression militaire dont il faisait partie semblables mesures s'assurent le c dou- de nos des largesses à eux faites : le public, lui, dévoué et l'affection de leurs concours D c , |( loureuses condoléances. s'obstine a les leur imposer. ' emplovés. ' e La République Cubaine Car, malgré toul, nous continuerons à « » 1 (îe Montpellier i89G donner dés pournoires, non pour accroître Sous ce litre parait a Paris un jour- Exposition La Municipalité de Montpellier a clécinotre bien-être; mais uniquement parce qne nal Cubain, en Hspaimol et en Français. ,-, " notre amour-propre trouve son coin pie à ce i traitant dé d'organiser à l'occasion du Concours ( de la séparation de l'Ile de Cuba ,. léger surcroît des dépenses. Dorénavant, qui donne.actuellement qui doit-avoir lieu en avril ' de lil à régional, lanl ' comme naguère, nous jetterons négligeai- •retordre 189G, une: Exposition nationale el réà l'Espagne. ' I' ment 0.10 centimes sur une lable.de marbre, gionale, à laquelle pourront figurer Toul récepîion de accusant cet en. pour récompenser le garçon narquois qui: les produils de l'Industrie, de I Ions envoi souhaitons longue vie et nous e 0.30 y nous aura servi une cousommalion de l'Agriculture, des Arts industriels, des à confrère. notre centimes. Cette générosité "'a pas sa raisoni succès nouveau Beaux-Arls, de l'Art ancien el de l'Eud'èlre, car on ne nous a pas rendu le plus; Nominations seignemenl. léger service ; néanmoins il nous plail de C'est avec, un véritable plaisir que L'organisa lion de celle importante jouer au lj'a:<luev;r. ; nous craindrions, eni ' ' appris ,1a nomination au rnanifeslation nous avor.s refusant tribut du décime, de prèier entre clans sa période | nous au de Tiaret de M. Yvarra,commis- active. Les plans des bàlimenls jarposle ï le flanc à des rélîexions désobligeâmes. et . ire de police de t1- 1' classe. En soin me, le pourboire a tout le uiiraclè- fcsa dins sont déjà arrêtés. Le projet adoplé ( M. Yvarra a débuté comme secré- es! dû à re d'un impôt sur le revenu : i! c'est pourr i un an.-hil.ccle de Paris, .M. cela, parce que n.ilrfj vani.'é e;l intéressée de commissairai!. à Lei-Abbès, Allier! Tourniiire. grand prix de P.ôine. )laine • , au paiement de cette dîme, qu'i nous sera:i puis successivement Nepassé jiar l'ont je lalen! ;< été déjà si apprécié à | a pénible d'y renoncer. mours, Pelizane, Oran, iîlida ci occupe l'Exposition de P.urdeaux. La vanité nous rend aussi dupes que sots ! aujourd'hui, connue l'annonçons «

.

IST

nEra'UiNALi.-:

Troupe Vidai iimaiiche il y avait foule aux arèness et la troupe Vidal a obtenu son succèss habituel, le capitaine Costa, dont lee départ périlleux cause chaque fois unee énorme sensation s'est enlevé dans is de bonnes conditions et l'intrépide aéironaufe est allé descendre sans accident dans le sud-est de la ville. II n'en.a pas été de même pour la gentille petite Lili, un faux mouvement ii l'a précipité du fil de 1er sur lequel ellee exécutait avec lanl.de désinvolture cl de Ui grâce les exercices les plus élonnanls. s: mais sa chute n'a.pas eu de suites sé' rieuses et dimanche prochain nous la reverrons plus pimpante et plus audacieuse que jamais, et. les applaudissements qui accueilleront son entrée lui prouveront combien elle nous est symïipathique. Quant, aux désopilants clowns Çardonâ et Frédéric, ils ont égayé les es spectateurs pendant toute la durée de la représenlion. I

.

.

,

mc

rat de 'e '

d°(

e r==

9.

, bii

de ^°

et

1

>;;_;",:' :^:\.-'^:f..;.!!i!;,v

.'

;

nous

L'oeuvre'qu'il » préscmic. d'accord; -'le posle de' Tiaret. avec.51.-Chemil, -entrepreneur, générai Nous lui adressons nos sincères féli-- à.Marseille, a remporté tons les suffracitai ions. ges. Les .services de l'Exp!oifaIion sous la Nous apprenons avec un sensible, plaisir la nomination au grade de sous-_-' hauledirection de M. Son-nu, Commisintendant de 3J classe (cadre auxiliaire)^ saire général de l'Exploitation, sont ' de M. Passol, capitaine de cavalerie en conliés à M. A» Garceau, Inuénicur des Arts et Manufactures, qui a dirigé avec retraite. beaucoup de compétence le service Les nombreux amis qu'il compte à. :. Bel-Abbès où ses alliances avec les familles Tabarly le l'ont pour ainsi dire ï un enfant-du pays, apprendront avec i; satisfaction cette nomination. .

!j

i!

La Bel-Abfoé«ienne

ô II

!'

Nos vaillants gymnastes ont eiïeclue i sous la conduite de leur dévoué proies- ï

seur une marche-sorlie sur Sidi-Lhassen.

Parfis du gymnase à 2 h. lj-2 précises le trajet s'est effectué en deux heures (aller et retour). C'est un beau début.. Nous verrions avec plaisir le dévoué comité qui dirige la société, prescrirele plus souvent possible ces sorties ; c'est d'un effet salutaire p.our nos jeunes cens, et c'est le plus sûr moven de vulgariser la gymnastique dans noire contrée, qui, hélas! ne comprend pas bien que l'éducation physique s'impose Boite aux lettres S.Y.P. pour nos enfants. C'est pourquoi nous Nous nous faisons l'écho de réclamata- vous disons: « marchez de l'avant gy-., tions qui ont certainement leur valeur. ir. masles » et quand l'honneur déporter On se plaint non seulement en ville-, l'uniforme du soldat viendra pour vous, le-, mais dans les faubourgs, principalele- vous comprendrez tous les bienfaits de ment au faubourg Bugeau'd, du man.n- la.gymnastique, vous comprendrezque que absolue de boîte aux lettres, du les conseils et les exemples que vous défaut de bureau de tabacs tenant des les avez puisés au gymnasesonlulilespour timbres, afin d'éviter des démarches les vous. Vous remercierez alors ces défatigantes et des perles de temps. voués citoyens qui ont fait pour vous Il est vrai que Bel-Abbês ne compte pie", de grands sacrifices afin de doter noire armée de jeunes gens ayant bon pied,; que 20.000 âmes ! . Quand nous serons à cent mille !!!! bon oeil et une large poitrine. .

\? V3

el ia ei

^ là '

i*

"

v

b 1:

y,

•'

a » ',!

i

ï


MARCHE DES TRAINS SERVICE D'HIVER (du 16 Octobre au 30 Avril) |'

I(

j" nmTÛKS l'LACKS

i-.:ii,^i^-ii.^".;ii.ss,-'

11'"

S

""F

" "(~TV*r~^

j

——————.

i

(Dépari) OPvAN îron^uo^Ahi.r-s 0 10 0 5!ij 0 35 La Sénia (/:;»/.>. Aïii-Tcnimtrbnit) Valniy 1 -10 0 85 0 (il) 2 90

'2

20

j 3 55 2 70

-1

1

(>0

,,,-.,,( j,^.^.,

LE 1L1-.LA1..

"_Vm\\<;i:CliS-MIXTKS

N"

Arrivée

C G

25

.7

05 Saint-Lucien

4 70l 3 55 2 GO Lauriers-Roses ; 6 15 4 <J5 3 40 Oued-lmlierl Lès Trembles G 05 5 20 3 80 7 (30 5 75 4 20 Prudon (Sidi-Brahim). . . ,, ,-.if> .. Ainveo. liFl-.\RBFS A 80 'LLAB,,Lb-<! 70 (i h Dé rt ., x Sidi-Lhassen 10i M 0 80 Sidi-Khaled 45! 1 1 1 70:: Boukanéfis 1 25 ,5 1 o I " \ Arrivée.... I 2 70 2 00;i 1 50 TAmv , Départ

1

......

10! 2 30

Maman.

95! 2 90

Aïn-Telloul Lamoricière Oued-Chouly Ain-Ferza TLEMCEN.

70 3 45

4 15 55 4 80 40 5 40

G5

',

10 02

1

»

»

9

..,3

»

Il2 jl2

»

21

^

,,

r-,o> ob-: „,.„„,

0Gi 0 30

41

8 2-, 8 31

»

»

»

()

,

»

»

9 0J 0 Qi 9 20

»

»

9 36

»

9 50 10 10 10 30 10 47

j

.(Arrivée';! I 38i mutin

|

^g J: ^ ^ ""

|

|

|

»

! i ! |

».

|

»

»

»

»

»

»

;

,,

»

»

^

'

7 27

9 3oilO 18! 9 45 10 33i

\

»

»

!|0 r.Q « «, -i-j ob n0/ I-S 4b 1

»

i

8 4, 8 52

snir

2 0. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 0. A. correspond au T'élat avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. 6

O. A. correspond au Tlélat avec le train qui

7 .J5 5

\

»

40J

.

.

(îc.m.r.

(Dêparl)

)

Arrivée. Départ

»

(i 21

»

»

38

»

>>

»

»

6 53 7 08 7

..-7 7 7 8 8 8 8 8

^IStiîft:-^

_

|

5

è-.t

jo_^

arrive à Relizane à 10 h. du soir.

23 40 48 58

! \

j

!

.

Le train 1 O. Le train 5 O. Le train 7 0. Le train 9 O.

^g

J; T '^

» »

G

01

22,5 34

»

j

j i

< i c3

'~ sû-„.

lniliill

»

»

»

»

G

»

»

., 20 12 08

1.3

mutin

|g

5 11 6 45 6 09 5 20 6 55j

B

soir

s„-„.

suii-

7

14>

6 34 5 47 7 2flj! 6 44 6 » 7 . 45

_-_

2 30 6 10 9 06J 2 50 6 28 9 15 3 22 6 49 9 54 3 31 6 5710 05 3 4(3 7 06 10 20 ,

!

21

.

s»ir

!

, »

i

»

Ifl

i

00

j|

iH£-|

40 57 5 17 5 38 5 59

»

B

-

4 4 4 4

4 15 7 09 4212 28 4 33 7 26 5412 41 4 44 7 39 9 09 1b 5 07 8 01 9 32 1 54 5 36 8 31 9 53 2 17 5 58 8 54

....

.

j

>,

07

10 05 10 25 10 56 7 70 5.80 4 25 Valmy 8 15 6 10 4 50 La Sénia(£wfc. Ain Témoucheni) 11 05 .'(Arrivée) 11 18 8 70 6 55 4 80 ORAN.

:

»

7 41

Roulcanèfis Sidi-Khaled » Si.!i-Lhassen I . Sw . BEL-ABBES.. 40 40 Arrivée.. . 85| 9 7 5 (fi: 5 j ls! Départ. ... 5 5 35! 1 25 0 90 0 70 Prudon (Sidi-Brahim) . .. . Ou! 1 80 1 3^ * 00 Les Trembles G 6 22: 2 7Û 2 0ft ^ ™ Oued-lniberi 2 30 Lauriers-Roses. ^ ! 45 15 33 .10 85 2 85 Saint-Lucien ! . . . . . u ; 5 g0 4 35 3 20 LETiÉLAT.. i Arrivée ... " ( Départ _,

si.ir

»

7 75 5 80 4 25 ;j 8 40 G <<0 4 60 « °5 6 80 5 «

^

2Li

05

Ci

(i

^

'VoVA^-HS-jmXTIÇS_ N" (3 iN" "8 lN" '10

uiuiin

\

|

"

N" 2

...... ..:...

3 95 TAB1A(ita-,;i-.u:.j.

I

»

Le train

Le train

TLEMCEN. . Aïn-Fezza Oued-Cliotily Lamoricière Aïn-Te:ioul . Tufl'aman.

2 Sa 1 75; 1 30 7()j 1 95 3 60 2 4. 60 3 45j 2 5r, 80j -4 35j 3 20 5

l

»

s

»

»-

7 »

571,

10 05 10 23 10 40

1

(i

f \ P FS ______l_lii K\a^-.

i-.<-'I^M^, ;i_no-Ai.i,fe Sa! OU '1 10

»

02 30

(i

»

9 25i 0

-i-

""

l^AC.KS

,I;,KS,U- ,-.m,».-j '

5 'lui

4 15 7 40 27 4 32 7 51

s„,

-i I

j

si.ii-

0*.l

_^ <Mô|fl «HT

bo

IX»

10 5 21 28 r> fil

l() 48 2 58 11 17 3 2i (Il 55 4 01

»

01 M 21 j .

1

||0

B

8 3L i 8 41

11

.

9 ai-

ri0 24 2

«

....... \^Aé,-;^.

15 3 i 4 25 3 5 S (3 25 4 17 50 5 8 70 6 I 9 85 7

:

»

8 19j

\î^h:'^ro%

j

1

:

»

33: 52j

7

L^L ^ J?

_

|

SI.:I-

9 45

» »

2^

7

multn

'.

0"). Ifi-

(>

7 »

..

.

tn;l|iii

lMîrX^S

N~5 I N- 7 N"0

N" :i

1 !

il

TRAINS S' ÉLOIGNANT DE TLE M GEN

TRAINS S'ÉLOIGNANT D' ORAN

» » » »

|| |

=_ o'-| «

» » '

a »

"

;i:

I

ï 8

| | g

A. correspond au Tlélat avec le train qui quilte le Sig à G h. du matin. A- correspond au Tlélat avec le train qui quitte Relizane àa h. 20 du matin. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Perrégaux à 12 li. 25 du soir. A. correspond au Tlélat avec le train u'Alger.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.