Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 051195

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 05/11/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


DEUXIÈME ANNÉE

Bel-Abbcs, le 5 Novembre IS95

ttuggcio PI

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— N° 177

Fi 1 ° SîOiigsii

CINQ Centimes

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lion de celui qui, après Victor Emli manuel et Garibaldi, fut le meilleur et le plus ardent de ses enfants. ei

Manzoni, à Pavie et à Milan ;avec où il professe la philosophie et fonde

MARDI 5 NOVEMBRE 1895

rnal qu'il faut dire avec quelleardeur 1Bonghi soutenait la grande cause'de 1l'entente franco-italienne ils ont en; ccore, sans doute, présents à la mémoire les articles qu'il nous envoya i ài ce sujet- Lorsqu'il vint à Paris, 1 l'année passée, dans un banquet la Presse, parisienne lui offrit, ( que i nous exposa ses théories, il nous il dit ses espérances. Il avait la force ( donnent les convictions sincèque < *> El cependant, il ne rapporta pas ires. de son voyage ce qu'il avait, espéré. i Bonghi était trop fin, trop complexe, pour nous, qui sommes des

Stampa. Infaliguable travailleur. il avait, publié, en 186L au moment . où il lut nommé député de celle liaRugghero Bonghi, qui vient de lie enfin libre et en voie de grande à Torre del Greco, était une résurrection : la Métaphysique d'An L'Italie vient de subir une îjerte mourrir a plus hautes intelligences du mon- rislote. les OEuvres de Platon, ses qu'elle ne reparera pas de long- des de " italien. Le ciel de Naples où il Lettres critiques sur le l'ail que la temps. 1828. semblait avoir illu- littérature italienne n'est pas popuLa mort vient de faucher Ruggero naquit, en élevé son esprit au-dessus luire en llalie; ses Leçons de logique, miné et Bonghi qui peut-être est la plus grande figure italienne de ces cin- des orages de la vie parlementaire, et, plus tard- quoique pris dans des froissements, des tribulations, l'engrenage de la politique, et l'un dernières années. quante des de la politique. Platon des hommes d'étal les plus actifs de c rancoeurs Patriote ardent, il vil. avec une avait été son premiermaîlre. A vingt son pays, il-donna entre autres oeu) profonde douleur. l'Italie s'allier à il avait traduille Philèbe. Italien Histoires d"s finances italien- simplistes. 11 nous troubla. Nous ans, vres : pires ennemis et protesta en dans l'âme, mais affiné nos la Vie de V. Pasini ; Moine, sentions en lui toule la force de ces comme 1 nés ; maintes circonstances contre cette anciens Romains qui s'imprégnaient alliance qui jurai! avec louie l'hi -toi- ,des lettres, de la philosophie, de l'es- Pape et Roi ; Pie IX et le Pape fu- ces maîtres diplomates de la grande tur ; le Congrès de, Berlin et la Crise école italienne, nous nous tenions avyil de oubliant qu'il son pays, re prit de la Grèce pour mieux domi-" orientait;-; G'ivuur. Uismark, Thiers; gardes.-Pendant qu'il parproduit Machiavel et Cavour. sur nos ie monde ; Bonghi mettait au1 l'Histoire ancienne en Grèce et en lait, ner certes, sa cause semblait à jaQuoiqu'il en soit il meurt sans service de la pairie italienne toutes,., Qi;k'ïd ' fiddiographie Iris!or:igue,.de \ :u:-jis gagnée le .silence G.1 la réflev : voir réaliser son rêve le plus cher, le les ressources d'un savoir encyclo- I la Rome antique, ! etc., etc. xion rompaient le charme. Mais à délachemcnlde l'Italie delà Iriple al- pédique, toutes les sympathies qu'il"J j Minisliv.de r'mslruelionpublique, | quoi bon aborder ce qui nous divise liance et l'enienle des races latines. avait su personnellement se créer.'• en 1874, dans le cabinet. Minghelli. aujourd'hui rendre ; nous tenons à L'italic ne semble pas coin prendre La Révolution française de 1848i il releva le niveau des éludes cl s'ef- hommage à Bonghi, notre éminenl. l'importance de su disparition et des avait Italie, comme dans pres-- força de soustraire l'école aux in- collaborateur,-pour loi.il. ce qu'il dieu, en funérailles trop solonnelles auraient tous les pays de l'Europe, unQ lluences cléricales. G'élail un pen- sait vouloir faire, tout ce qu'il auque été une contradiction flagrante avec profond relenlisseinent. Les peuples ' s seur libre que Bonghi, un philosophe rait fait peul-êlre ! Sur celle tombe la politique suivie par Humberl. et crurent arrivée l'heure delà liberté.i. prêchant d'exemple. 11 avait de la qui s'ouvre, nous ne voulons'voir Grispi. piliô pour tontes les infortunes, el. que. ce qui nous unit : le respect du Bonghi avait vingt ans : il était prêt il. Aussi donnons-nous à la biogra- à donner sa vie pour l'Italie, alors •s sa piliéélail aclive. Il parlai!, il écri- savoir, de la loyauté dans la vie puphie qu'en fait le Journal la pre- morcelée, énervée, etdonl. les Tedesva il, il semullipliailqwelqucfois pour blique, de la correction el. de la bien5mière place dans le Messager de3 chi occupaient, en maîtres haulains, s, des causes qui ne semblent point faisance dans la vie privée, tout ce l'Ouest. s'inspirer dus mêmes principes et. qui constitue la pratique sévère des les plus riches provinces. Il fui ex>clé concourir aux mêmes buis ; mais il lois de l'honneur. Cet article montrera que l'Italie3 puisé de Florence, où il avait fondé îs allait toujours, il allait si bien que, qi i n'a rien appris et malheureuse-- le Nationale.G'éiait. le temps où tous A. SAISSY. ment rien retenu de son histoire,, les patriotes étaient condamnés à le voyant vif et rnililanl dans l'action, oublie au cliquetis des armes et soni mener une vie errante. Ainsi, nous îs ses amis oubliaient et son âge et le js mal auquel il vient de. succomber, origine et sa destinée, en restant, of-i- le voyons tour à tour sur les bords *lecteurs du JourCe n'est ficiellement indifférente à la dispari-- du lac Majeur, à Turin où il se lie ie pas aux

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Beaucoup d'Européens veulent le voir et quelques-uns pour cela paient très cher ou engagent avec Hachem des paris que celui-ci ga-

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— Je voudrais voir cela

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— Du tout ! Il vous fait mettre lagraine. vous même, sans toucher au vase que vous pouvez d'ailleurs choisir et remplir de là terre qu'il vouplaît. Vous marquez, si vous voulez la graine pour vous assurer de la reconnaître... — Et il la fait germer de suite ? — Devant vous IVous avez jeté un mouchoir sur le vase. Hachem tient ses mains au-dessus, sans touchet à quoi que ce soit. Et au bout d'une

demi-heure, en découvrant la vase, vous voyez la jeune plante présentant hor-s de terre ses cotylédons sur sa frêle tige. — Vous recouvrez, et une demi-heure après, la plante a poussé ses premières feuilles... Et Hachem est toujours immobile, imposant seulement les mains...

gne toujours. —Alors ce pauvre Lolly ?... — Oh ! le charmeur de serpents est bien fort aussi ! Et il a eu hier une bonne séance chez le planteur français où il y avait grande réunion ! d'officiers venus de Saïgon. On a été très géné< Ramsah au retour paraissait contente. ireux, et Elle préférait Lolly ? — Peut-être. Mais elle a donné sa parole et elle la ùendra à celui qui arrivera le premier. Je rentrai à l'hôtel cherchant à analyser cette étrange fille si noire et si belle, si candide et si énergique, si vertueuse et si intéressée !... Son histoire était curieuse et m'avait intrigué. Mais je devais deux jours plus tard prendre le paquebot d'Europe et ne pouvais compter en apprendre plus long... Le lendemain j'étais chez le gouverneur, dans le beau palais indien qui couronne un coteau aux vertes pelouses ombragées d'arbres magni»

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fiques, dominant Singapour, lorsqu'un de ces nombreux serviteurs indigènes à la longue robe blanche, au beau turbin rou^e et or, qui circulent sans bruit sut leurs pieds nus, empressés et discrets, silencieux comme des ombres, s'approcha de l'aide de camp de service, et lui dit quelques mots à voix basse qui furent aussitôt transmis à Son Excellence. Le gouverneur était alors s r Frederick Weld, ancien squatter de la Nouvelle-Zélande, mais de vieille famille anglaise, très distingué, parlant très bien le français, et l'un des hommes les plus simples, les plus aimables et les meilleurs qu'on pût rencontrer. — Cela vous amusera de voir un charmeur de serpents, me dit-il aussitôt. Voulez-vous que nous descendions ? — Nous y allons aussi, dirent ensemble les trois filles de sir Frederick. Et elles coururent chercher leur mère. On avait apporté des chaises sur la pelouse. Nous nous assîmes à l'ombre d'un grand manguier avec le gouverneur, sa famille, son secrétaire intime, M. de Lisle, le capitaine Gordon et

un autre officier de sa maison ; en tout neuf personnes formant un cercle étroit et serré autour du charmeur — que j'avais reconnu tout de suite. — Ramsah était là aussi, mais à dis-

tance, accroupie sous un cocotier. Lolly couché à ses pieds, en bon chien de garde (1) Du bout de sa b.iguette, le charmeur fit sauter le couvercle de son panier posé sur l'herbe au milieu de nous, et le serpent se dressa d'un mouvement subit, comme un diable qui sort de sa boite, élargissant son cou dans un mouvement de colère, et faisant courir un frisson sur notre chair. De Saint-Pol Lias.

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Suivr. 1)

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été conté par mon ami de la Croix; qui en a été témoin dans les circonstances exactes où je lé raconte. C'est donc lui que je fais parler pour cet épisode. (1) Ce qui suit m*a


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Nous n'avons jamais eu l'intention de la valeur devant l'ennemi de contester co nos troupes expéditionnaires, mois en^fin, il faut bien le dire, la lutte a été terrible contre le climat, niais non pas, rij. Madagascar seul eut dû amener comme le fait s'est passé autre pari, Co la chute des minisires -imprévoyants le climat et l'ennemi en même contre co la de qui, méconnaissant l'histoire lei temps. grande Ile Africaine, ont organisé si Le grand ennemi qu'il a fallu vaincre déplorablement J'expédilion que a été l'incurie apportée dans l'organisation de celte expédition, en forçant vient de terminer si glorieusement le ga nos soldats à se changer en mercenai11( général Duchesne.. re et en terrassiers. res ':;Aux morts semés sur la routé de L'heure approche où, enfin, nous * Tananarive, aux dépenses de matéMalgré la terrible page de 1870, le P< peut-être en connaître la raipourrons 1 Un obslacleinsurmonlable el cenriel que l'on ne put utiliser, à l'abson ; ce sera la meilleure récompense ,. livre d'or de noire cher pays s'em- sc sence de m.édiGamenls pour soigner Ire lequel le cabinet se brisera à plit chaque-jour défaits à sa gloire et le plus bel-hommage rendu à la bn vouredu corps expéditionnaire. me avis esl la nomination a la et l'Europe couronnée, inquiète nos malheureux soldats ; nous au- mon sans Gu deM. Cavaignac, à qui nous rions été curieux delà justification Guerre * doute q de ce relèvement sous un ré* * l'honneur d'écrire en 1893 eûi qu'auraient pu apporter à la tribune eûmes Le commandant Racine a pavé chèregime qui est un perpéluel exemple, protester contre l'exclusion e poi ment, comme on le sait, les fautes de nos minisires de la guerre et. de la pour peuples cl vivent sous au- ses subordonnés. Au aux qui c de la Légion, dans l'armarine, el, j'incline à croire que la syslémalique sys moment où celle disl'Europe inquiète formes, tres affaire battait son plein, était d'actualiaj coloniale. mée échapchute du cabinela dû être une mt je, mais à coup sûr attirée, voit ses> t<; té, nous en avons parlé à différentes Inutile de vous dire que je n'ai paloire tout à fait de circonstance défiler lourà tour à l'E- reprises. gouvernants n de honorables dirigeants. '; pa: eu pas réponse. pour nos lysée el. le premier magistrat de noL'arrêt prononcé par le ministère Il n'en restera pas moins vrai que République marcher de paire; cicontre cet officier supérieur n'a pas été t ire l'opinion publique n'oubliera jamais> La réduction du 19e Corps seinlevé ; la justice à quelques fois de ces 1<: eux-. avec . b]< avoir de chauds partisans au Paironies, grâce à ce qui sort de la plume ii que ceux à qui étaient confié le boni ble ]aj puisque le promoteur l comme Mme Séverine. renom de notre armée ont failli leÎ lais-Bourbon, En attendant la rentrée de nos d'écrivains Nous sommes les premiers à implorer compromettre par le manque d'or-" de je celte mesure délient aujourd'hui cliers U-ailéde paix Malgaches, le en- j.la pitié des juges d'un conseil de < guerre, ganisation. le pouvoir d'accomplir ce qui n'ap- lie la reine et le général Duchesne3 ](lorsqu'ils sont appelés à i se prononcer Gomment, voila un général à quii parlienl qu'aux Chambres à ce su- ine rencontre pas une unanime ap- contre pa malheureux, qui, dans un c un l'on donne la roule, à suivre et quii jet je.i : car on peut à coups de circulai- probaiion el nous ne comprenonsS nmoment d'égarement, aura perdu touest obligé de s'incliner, alorsqu'Alle-:_ >e res, amener Létal de choses préco- pas pourquoi nos ministres n'ontl l'le notion de discipline, et se sera oublié mands el Anglais démon!raient cha-- nisé frapper son supérieur,- ou coinni parle nouveau Minisire de laL pas su rédiger un texte qui. aujour-,_ jusqu'à J inellre d'autres acies d'indiscipline G que jour, dans leurs journaux, quee Guerre. d'hui, soit exempt de critiques. qu'il regrettera le lendemain. c le système orographique du payss Pourvu que nos généraux aientI *' ' ' "" Oui, pour celui-là pitié et pardon. demandait un tout autre point, dee. La Reine Régente d'Espagne a assez as d'abnégation en la circonstance; i Mais alors qu'il s'agit de ces rebuts départ. 0j que leur patriotisme les lasseï' signé jeudi une ordonnance conféet la société militaire que l'on appelle ï- de c Gerles, ces mêmes journaux, s'ilss rester à leurs postes, les mesuresî rant à M. Félix Faure la Toison d'or des joyeux, nous déplorons qu'un vailc rt uavaient su, que quels que soient, laa funestes fr, qui.vont dégarnir l'Algérie, qu'un courrier spécial de cabinet. jj 1lant officier soit exposé à perdre ce , route, et les moyens, nos valeureux( a conquis par une vie de travail in' de x ..n'auront con.tre-cQups. eni remeltra.à l'ambassadeur d'Espaone'. qu'il pas et de dévouement au service de sa.patroupiers arriveraient quand même fj? fFrancefixés' e B. A. \ s;: à Paris. ' et les yeux toujours -.o.: <-. trie. . final flotter but feraient el au nos; lS; sur _ Sl la frontière ils attendront, impaVeut-on savoir ce que de pareilles trois couleurs sur la capitale Madeti tiernmenl/peut-être La 3" mais sûremenl, ont de pernicieux ? mesures ! de ils seraient gardés gasque se nous IS ni l'effet, de celte mutilation de l'arque En voici le récit, à propos encore du inonder de leurs conseils. d'Afrique force son promoteur, niée 4» bataillon d'Afrique, au moment de n , Aussi est-ce une grande consolah probe, intègre s'il en fui, Encore uvc-médaille ! — Les émules de changement de garnison avec le i- homme le son • , bon pour nous de constater que 3(! de même arme. Chcihl ' mais autoritaire la !C trop 1T en circonsOn lit dans la Dépêche de Sfax du 27 quelles que soient les faules commii- i-c semaine été bien calme La évèj,_ lance, à abandonner un portefeuille a en Q septembre : lieu, haut la discipline, Fendumilitaires. Le tourné 1(i vent nemenls esl. ses en i- que q nous aurions été très heureux„ <c II est resté cinq ou six retardataires Madagascar actuellement l'amour de la Pairie trivers on ne ie ; oui '•" de d voir en ses mains si sa nomma-irance et de la colonne du i(! bataillon partie parle de Tananarive plus aussi, ,j_ et, que quand omphés môme en dépit des is filion n'avait pour nous une significa-l~ d'une nouvelle médaille, hier malin. obstacles que l'on n'avait pas su préé- |jlion inquiétante pour la défense et 't «Qiialrcdecesmféressahls'pioupious En France, plus que partout ailleurs rs voir. ]t sécurité de notre colonie, la bien certainement, tes choses s'usent ni sont venus se rendre à la place, .reluvile ; lonl esl fumée. C'est à peine si la sanl. absolument de rejoindre le colonDonc le cabinet est tombé sur une ie moitié des médailles coloniales est disis- ne, voulant à toutes forces passer au question d'ordre tout â fait seconn" Si nous n'en sommes encore qu'à ;i tribuée que déjà le décret du 23 juillet, et. conseil. daire, car les chemins de fer du sud Ki j> l'anarchie parlementaire, la Turquiee 1893 esl vieilli et. ne vaut plus rien..22 '; « Ces hommes appartenaient à la secétaient jugés et l'arrêt rendu avait nl ,,nage en pleine révolution; la ans c'est bien peu pour la vie d'unn lion de discipline du bataillon. Lecomcorforce de loi ; aussi ne nous explill_ ruplion de c'est, de trop pour une médailil- mandant d'armes.les fit mettre sous clef peuple,, , ses fonctionnaires amène ie l'accès de pudeur pas" le ! L'engouémenl du gouvernementLa en attendant que, l'escorte fût-prête quons-nous a ll.r chaquejourdesrevoll.es Arméen les conduire à Sidi-Salah à la telTorsqu'il apprit la prise de Ta'a'. été de la Chambre, qui, pris d'un tardif pour l!i nie, réprimées la dernière rir avec 1_ qu'il en perdit la mémoire — première étape, nanarive remords, s'est érigé en cour de casIS~ c'est vrai, mais renaissantes fl gueur, 3S mais suvloul pas le boire et. le manger, ce A une heure et demie on vint les jr. sation contre la décision de la cour '„ ur sans et. le jour est loin où la II annonça au général Duchesne la chercher ; nouveau refus de marcher. cesse b d'assises de Paris. croix et le croissant feront bon méé- création d'une médaille de Madagasis- • Le commandant se les 'fit amener et Mais alors si la conscience parle'e~ on s'aperçut alors qu'un de ces -éne.rcar. rnage en Turquie. Nous comprenons très bien qu'au menlaire trouve que tous les coupaau gumèues était complètement nu ; il ia* lendemain de l'expédition de 1885, le ie avait déchiré morceau à morceau tous * * bles n'ont pas été châtiés el que ile i La Belgique, elle aussi, voit se 31 juillet 1886, on fit une médaille spéDéses vêtements ; ils se présenta dans Justice Ministre de la laissé s'accoma 'ait cette tenue devant l'officier supérieur cialepour Madagascar, comme on a fait révolter de simples citoyens non pas 1S plir une iniquité en ne frappant que plus tard celles du Dahomey et du et lui dit d'un air gouailleur qu'on ne mais de troupes ses propres Js Tonkin. A ; nous le sénateur Magnier pourquoi parmi• le ferait pourtant pas partir comme n'existait il moment ce pas )as le . infiniment, petit regrettons . car ce s'est-il citoyens dressé cela. de médaille coloniale. ces ne pas dont la devise pourrait être aipays ' ll~ A quoi alors servira celle-ci ? Nous Le commandant essaya de raisonner de la morale de la probité • , ms et au nom mise sément en pratique (Travail et ne voulons pas croire quelle irajusqu'à u'à brute. Non, je veux passer au cette publiques, un parlementaire, pour '.j — u r liberté) . s'achemine . tout doucement nt récompenser des services électoraux x ; . conseil, et c'est vous qui devez ni'y fairéclamer la mise en accusation du y mais, enfin, il lui faut cependant unsocialisme qui un re passer puisque j'ai déchiré nies effets promet QI vers un ne Garde des Sceaux, et de ses sousbut, qu'elle ne nous parait plus devoir oir ici dans votre commandement, rien de bon des roi Belgesau ordres qui ne livraient à la vindicte s cle atteindre le jour où chaque expédition ion . « L'escorte était pi^ête : on habilla * publique qu'un seul accusé et lais'— espérons que c'est la dernière, — tant bien que mal lé joyeux et on donus* * sait circuler des hommes revêtus du L'Allemagne elle aussi eommenaura sa médaille spéciale. na l'ordre départir. J-J. Refus catégorique : nos petits aNous estimons tout d'abord que ce mandat législatif, mandai pour le res« lourd l'épée le joug de à trouver ée es- ce serait diminuer la valeur de cet insigne roulent par terre et impôsjue gneaux se le prussienne, discours emphasi pect duquel Baudin et bien d'autres et res ia~ en en créant un autre, ensuite du côubu- sible de les faire marcher. tique et si profondément instructif sont morts. •l'1* iorrage qu'on pu. déployer ceux qui la por« Enfin, il a fallu faire charger les Le nouveau ministère doit, puislis- pour nous de son Kaiser à Wcertt rtt tent. armes aux hommes de l'escorte, devant

qu'il remplace celui tombé pour les motifs énoncés plus haut, faire la lumière complète ; son existence lun: que ^ je crois des plus éphémères reliquidation prompte pose sur une '. de^ celle affaire des chemins du Sud. Mais alors, que même une écla^ lante'dérnonslration serait faite par !an le cabinet, ^e ( sa composilion peut-être homogène ' 10; ne lui assurera pas Iongue vie! £'U(

montre que la veillée des armes se m indéfiniment, si le vent prolongera pi bienfaisant en cette révolutionnaire, ri occasion, ne renverse d'un seul coup 01 l'édifice L leu:on qui, bâti par la force, sera fatalement brisé par la force à si tour elle mot: «éternité» prôS( son nonce par Guillaume II qui, il est n vrai, n'était pas au monde en 1806, v me n paraît un, outrageant blasphème àa l'histoire et au droit. "

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ces intéressants personnages, pour les décider à partir. «Rassurez-vous, Séverine, l'escorte avait ordre de ne pas tirer, el, si elle était poussé à bout, elle, devait remettra ses fusils aux quatre joyeux et se faire reconduire par eux au camp de Sfax au lieu de ramener ces brebis égarées au bercail cle la première étape. » . Notre conclusion n'est pas celle de noire confrère tunisien. Nous demandons que Madame Sèver'me soit nommée chef de bataillon et placée à la tète de ces bons 'joveux. i , Et nous verrons si en assumant la responsabilité de diriger ce troupeau, elle ne lui donnera que du miel en r<*compense des coups d'aiguillon qu'elle pourra en recevoir. Nous craignons fort que le senlimenlalisme qu'elle étale ne soit, après celte épreuve, ce qu'est la sensiblerie. Commandant VICTOR. •

des transactions s'opèrent sur place de l'heure fixée par l'arrêté muniavant av; ciipal. ci

Gouverneur Général a accordé à M. C Armilage Sfephen, ingénieur à MostaP «ganem, l'autorisation d'effectuer des recherches de bitume, pétrole et soufre, Avis à Qui-ile-Droil r a lieu dit « Beni-Zeulis » communeLe terrain du marché ayant une très au cle Cnssaigne, arrondissement } grande pente devrait nous présenter mixte Sn c Moslaganem, et de disposer du proan sol absolument sec, malheureuse- de un de ces recherches. c ment m< aucune rigole d epand'age n'existe duit et notamment à sa partie la plus basse Avis près pr de l'escalier le desservant ; l'eau Le Maire de la ville de Sidï-lJel-Abdes pluies augmentée du fumier de qe ja place forme une mare infecte qu'il Ibès, Chevalier de la Légion d'Honneur, la l'honneur déportera la connaissance esl. es très difficile de franchir sans incon- a des intéressés que la vérification menc vénients. * ve qui devait avoir lieu le deuxiè5 Il serait si facile de percer le mur suelle jeudi du mois de novembre, ne me ' d'enceinte de ainsi l'écouel permettre ( s'effectuer que le jeudi 21 coupourra ' lement des e eaux. de 8 à 10 heures du matin, dans ! L'hygiène n'y perdrait rien ; au con- ranl, ' le local à ce destiné, sis près au Comtraire! tr missariat de Police. Nos Spahis

CHRONIQUE LOCALE ET REGIONALE

Fêtes religieuses La Toussaint, veille de la Fête des Morts avait amené à notre cimetière

presque toute la population européenne. Les tombes parées comme des chasses montraient bien, que quelies que soient les croyances, la mémoire des chers disparus reste toujours vivace el que la religion du souvenir, signe de la moralité d'un peuple, n'est pas près de périr à Bel-Abbès. Cependant nous avons constaté mélancoliquement. que bien des tombes ne participaient pas à celle fête du coeur, et vraiment, il nous serait trop -pénible d'insister,.parce que peut-être. tout en y songeant n'a-t-on pu faire au-. Iremenf. l^a pluie ' Mercredi dernier, vers cinq heures, ' une pluie accompagnée de grêle est tombée sur Bel-Abbès et ses environs.• I Avec ce temps est. venu un abaissement subit de la température qui nous fait croire que nous entrons décidément, dans la période d'hiver. « I-.es Amours du Diable » Bel-Abbès peut se fialter de tenir en-, ses murs un impressario pour qui le3 succès passe avant la recette, car less dépenses cle matériel et de personnel1 que nécessite une telle mise en scènee ne doit pas laisser à M. Petit de grandss bénéfices. Aussi lui sommes-nous reconnais-;sants des efforts accomplis, que justifient une interprétation de premier ordre où les choeurs, à rencontre de l'ordinaire, sont excellents ce qui n'est pass peu dire. Continuez. M. Petit et nous sommes 'S certains: que vous trouverez dans lee public Bel-Abbésien, l'accueil constant it dé ces deux soirées, qui ne sera que laa ijuste récompense et dé votre intelligente direction et du choix judicieux x de vos artistes. —Ce soir à 8 h. 1]2 : Les Dragons is . cle Villars, opéra-comique en 3 acc* tes.

Lundi vers quatre heures une cariole I légère, conduite par le jeune Charles I )Li Mervy, dont le père esl marchand de '! vin a été heurtée violemment avenue de la gare par un tombereau, dans led' quel q se trouvait trois Spahis ; le choc a jeté sous su cariole le jeune ïïervy qui q heureusement ne s'était fait qu'une forte, echymose. te L'incident serait clos, si nos Spahis n'avaient trouvé «. bien fait » la culbute " ddu gamin el lorsque le père de l'enfanl qui marchait derrière vint reprocher q àa ces militaires leur conduite; ces derniers n'ont traité d'Allemand ce, n ^Sfrasbourgeoisqui abandonnant l'Alsacce plutôt que de rester asservi sous le; 1Prussien vainqueur vint s'engager ài 'la Légion Etrangère, et qui leur répondit Allemand peut-être, mais assuréc «. rment, plus Français que vous ! ». Ce l'ail regrettable auquel les cornméritoires sont inutiles a eu de nom' 1breux témoins. -

Vol Celte nuit il a été soustrait dans la de l'habitation de M. Sorel inter( cour prèfejudieiaire, roule de Mascara trois . poulets et deux coqs. . Des recherches sont faites.

Quatre marocains ont été mis à la disposition de M. le Sous-Préfet, pour défaut de permis régulier de circulalion.

Objets trouvés Un porte-monnaie renfermant une somme de 3 fr. 20, trouvé hier matin sur la voie publique par M. Joseph Dray a été déposé au commissariat de police. Egalement, déposée au commissa-— riat" de police, une médaille Militaire trouvée sur la voie publique. El'e a été rendue le jour même à son

propriétaire.

Procès verbaux Dix-neufprocès-verbaux ontélédresses pour différentes contraventions, .

Chacun son tour

Les habitants de la partie de la rue Monlagnac située entre la rue Câlinât et la rue Lord-Byron,, craignant une juste réclamation des commerçants et propriétairesdemeurant aux abords du marché ; prient le chargé de l'enlève. ment des ordures sur la voie publique Marché aux bestiaux de faire stationner pendant les deux La pluie de mercredi dernier a cauhabituelles et à tour de rôle heures sé une ha'usse sensible sur le prix du les rues Catinat et Lord-Byron dans bélaiL et a arrêté l'essor des transactions îs l'odorant véhicule affecté à l'enlèvement qui ont été loin de valoir celles du de ces.... .marchandises jeudi précédent, veille de l'O'uaddah. Autorisation Malgré la vigilance apportée par le Par décision du 8 août 1895, M. le service compétent, il nous revient que ie -

PeJit laéâlre militaire libre Un général descend dans le premier

hôtel d'une petite ville de Province et le Commandant d'Armes fait placer à la porte le sergent et le factionnaire obligatoires. La sentinelle, l'arme sur l'épaule ou au pied, songe malgré lui à la différence qu'il y a entre sa gamelle et. la cuisine cle son général, el de là une mélancolie noire que ne dissipent ni les entrées ni les sorties des voyageurs de l'hôtel où il est de faction, finit par s'emparer cohqjlélemenl de lui. Survient un monsieur... Le Monsieur (avec bienveillance) à la sentinelle : — Que faites-vous là mon ami ? La Sentinelle : — .Tm'enm:...bêfe!!! puis continue sa faction.

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