Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 061295

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 06/12/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


DEUXIÈME ANNÉE

CINQ Cenlimes

— N° 186

VENDREDI 6 DÉCEMBRE 18^5

volonté qui préférant la pelle ou la Serais-ce parce que le travail exépioche au maniement de la pince- cuté par ces auxiliaires est plus pémonseigneur, viennent chercher là nible et moins rétribué ? Et parce que C3ux qui s'y livrent au prix de dures fatigues, le pain de chaque jour. n'ont personne pour élever la voix Les employés fixes de la voierie en leur faveur ? couvert ? Or, comme l'adjudicataire, possè- communale, dont le travail ne conPartout où il y a abus, il y a inde des employés, qui circulent en siste pas précisément à empierrer justice flagrante, les responsabiliBel-Abbès, le 6 Décembre 1895 et permanence, j'ai cru, en jetant ce" les roules où à charger les tombe- tés sont d'autant plus graves que cri de ma profession : « Oh, vi- reaux, touchent à époque déterminée lésés par ces abu% sont moins ceux lri le le !»que soucieux de la les émoluments qui leur sont attride faire valoir leurs réen mesure santé des commerçants qui y séjour- bués. clamations. Tandis que de malheureux auxilnent quatorze heures par jour, j'obCVsl imiter quelqu'un que de plunler des clioux. Nous en resterons là, espérant Alfred de MUSSET iiendrai les réparations du vitrage liaires, employés pour parfaire mal'administration à qui incombe que Depuis cinq ans, les mêmes ré- du marché couvert. nuellement le travail des bureaux, se la responsabilité celte occurence, en clamalions s'élèvent sur l.e marché Eu effet, après avoir compté, je voient, remis aux Calandes grecs réparera tarder une injustice sans couver!, et nous savons, que, tout vois vingt-sept carreaux brisés, per- pour le paiement de leur pénible d'autant plus qu'elle atteint grave labeur. en nous faisan'. l'écho de ces éter- cés, ou entièrement, démolis. des gens peu fortunés. nelles doléances, nous n'avancerons ' Le vitrier trouvait cela tout nainEli bien, nous ne comprenons pas pas la question d'un pas. cette façon d'agir, et nous n'admett. i rel, mais quand nous lui expliquàDans le l'eût Journal daté du 30 Le .marché couvert est Ihistoire I mes que les réparations du dit mai- tons pas que l'on fasse attendre, pende la << Bel le au bois dormant >> et I ché incombaient à J'AdministraiionA - i.!anï;: •i1;y"ii!-:'is, un miséreux, après novembre,"M. Quesmoy, délégué de nous n'avons pas la prétention d'être | Municipale, le pauvre diable leva sa les fonds qui lui reviennent, sous la .Boulangerie de Paris, propose au de général des Boulangers, Syndical le <' J-h-ince charmant y qui réveille- règle d'un geste désappointé, la n'a préfecture -prétexte (pie pas en nous ra l'administration responsable, île disant : encore signé la feuille d'émargement, supprimer, à l'occasion de la fête des Rois, le gàieau traditionnel, ofinscrite la qui Avant où cela fasse, trouve son sommeil léthargique. se somme « que se ne — . obligéedesboulangers leurs fraude à Hier, dans l'après-midi, à l'heure j'ai le temps de mourir de faim ! » lui est dueclients, cl. de remplacer ce cadeau Non seulement Et paie de froid, dit ou les transactions commerciales on ne « pas, nous une — étaient près définir, un cri strident commère, étalagiste, qui avait enten- mais, on se gausse dh malheureux par une distribution de pain de 2e retentit dans le marché quémandeur, que l'on renvoie de qualité, aux pauvres de leur quar« Oh; du le dialogue. » vilri le le !» cinq jours en cinq jours, sans lui tier, le jour de l'Epiphanie. Il en est ainsi de toutes les admi- donner pour cela une solution défiLes commerçants qui commenQuoique \a Petit .Journal ne soit çaient, à s'assoupir sur leurs étalages, nistralions,'que l'Europe aujourd'hui nitive. pas partisan de cet impôt, que nous A jourlixe les frais d'émargement, pouvons qualifier d'exhorbilanl, car se réveillèrent brusquement sur ce ne nous envie plus. La Voirie Communale dans ses des employés sont mandatés, nous les bénéfices du boulanger sont des chant du coq, comparable à celui qui avertit Saint-Pierre, qu'il venait multiples services, veille avec un nous demandons pourquoi les som- plus aléatoires, — en elle!., un boude renier son maître pour la troi- soin jaloux — ce en quoi elle n'a pas mes revenant aux auxiliaires, au cher refusera de la viande, alors que sième ibis. tort — à l'exécution des travaux qui service de la voie communale (assu- le boulanger n'osera refuser du pain Interpellant l'ouvrier porteur du lui incombent. rément aussi intéressants que le per- — nous entrons pleinement dans Et pour ce, elle recrute son per- sonnel fixe) ne peuvent être payés les vues du délégué de la Boulangecrochet garni de vitres, nous lui demandâmes, la cause qui l'amenait sonnel parmi les hommes de bonne le même jour ? rie Parisienne.

Nous publions en feuilleton, à titre de document, une dernière lettre de Madagascar donnant tous les détails sur la marche de la LEGION ÉTRANGÈRE du 3 Septembre jusqu'à la prise de Tananarive,

à chercher en plein marché, l'usage de sa profession ? Mais ne voyez vous pas, Monsieur, nous dil*ii, que nombre de carreaux sont à remplacer dans Je marché

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Nous devons partir demain pour nous porter en avant : on ne sait pas juste où. •11 y a quelques jours, le frère du sultan de Comare est arrivé ici présenter ses respects au Général en Chef. 11 était richement vêtu en bleu marin, redingote, etc, et était coiffé d'un fez. Quelques mulets portaient ses bagages. A notre camp il s'est mis en grande tenue : turban de soie multicolore, d'une grande valeur, pantalon blanc très large enfoncé dans des bottes vernies, un surtout d'une grande richesse, un sabre recourbé, poignée- ciselée et d'or, un poignard d'un prix inestimable, des décorations consistant en crochets, colliers, etc, constellaient sa poitrine. Dans celte tenue cérémoniale il est allé au camp de M. le général Duchesne. Ne l'ayant pas vu reven:r nous supposons qu'il suivra les opérations. Son arrivée a peut-être aussi pour but de voir un peu ses compatriotes à l'oeuvre : en effet, le bataillon malgache compte dans ses rangs beaucoup de volontaires de l'Ile-de-Comores.

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Ambahimarina, le 3 septembre 1895. Depuis 6 ou 7 jours, la situation ne présente aucun caractère particulier. Les travaux de la roule ont été terminés hier. Nous espérons avoir fini avec le maniement des outils du G nie, ou tout au moins. Si nous recommençons ce ne sera pas pour longtemps, car d'ici uns dizaine de jours nous supposons partir pour la colonne volante. La brigade se forme ici en attendant des ordres. Le bataillon du 200- est arrivé ce matin. -^ C'est la première fois que nous le voyons depuis le début de la campagne. Nous attendons le renfort qui doit nous rejoindre vers le 9 ou le 40 courant.

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Mangasoarina, le 12 septembre 05. Depuis ma dernière lettre nous n'avons fait que nous installer, faire des gourbis, etc, et nous préparer pour la colonne volante. Les différents renforts sont arrivés le 10. Celui de la Légion forme un beau contingent qui donnera une bo:ne impulsion au bataillon. Les malingres restent ici sous le commandement des officiers en trop, car les compagnies prennanl part à la colonne légère ne sont composées, que de : 3 officiers et 120 hommes, cadre compris. Le Général en chef nous a passé en revue ce matin et a été très satisfait du bon air martial des troupes. Les moyens de transport sont encore réduits ; de sorte qu'on ne changera pas souI vent de ténue. Sans ordres contraires nous nous mettrons en route pour Tananarive le 14 au malin Encore 100 kilomètres de mamelon environ, et alors la plaine fertile de l'Emyrne ou

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tout pousse — l'accès surtout — les kilomètres à avaler. 11 y aura peut-être de l'ennemi... Enfin ! qui vivra verra ! 14 Septembre. Départ ce matin à 5 heures. Le bataillon avant-garde de toute la colonne. Marche, de 1(5 kilom, très pénible, toujours dans la montagne, sur des sentiers à peine frayés et toujours en montant. Campement à 3 kilom. de l'ennemi qui est fractionné en plusieurs colonnes. Ce malin, pendant la marche, rencontre de tranchées formidables, établies sur des hauteurs prodigieuses.. — Tout était abanné. — Demain il y aura du tabac. ,:

(A Suivre) .

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M. Vignal, boulanger à Bel-A.bbès, dont l'exemple — nous y compIons fermement, — sera suivi par d'autres,'offre de transformer la dépense qui résulte pour lui de ce cadeau, chaque année, en bons de pain qu'il remettra à ses clients qui pourronl les donner aux nécessiteux qu'ils

béai les laits lorsqu'il veut nous est bien certain que de pareilles élevées élev comme une seuje voix en fa- beaucoup excentricités de comptabilité n'auraient veur apprendre exc appi veu du commandant Racine. que notre cavalerie se recruV Vous pas été possibles si, à l'époque dont je 1Dns e AU-magne et en Angleterre. ne devrez pas oublier, M. leMi- te en parle, il y avait eu un secrétaire général nistre in nist de la guerre, qu'en un coin ignoD D'abord le cheval anglais ne convient au ministère de la guerre et le premier ré de à aucune de nos cavaleries ; il est trop c notre pays, vît, retiré, un brave ai soi du nouveau secrétaire général va soldai, soin soir victime du plus odieux verdict haut ]lau pour la cavalerie légère, trop faiêtre assurément de vérifier comment dont êtrdon il soit possible de frapper un hom- ble i3]e pour la cavalerie de ligne. Ce que le corps du contrôle a pu me. et pourquoi eL 1 l'on prend, sans doute poui l'anglais viser V1S ces irrégularités et, aussi de s'as"V Vous ne devrez pas oublier que si, j n'est n'ec autre que le Normand, qui en a qu'on ne continue pas de sem- pour connaissent, ce qui n'empêchera pas surer ies allures, quelques qualités de finespot un chenapan comme Chedel, une les j" blables errements. vie entière doit être sacrifiée, c'est con- se, la fêle des rois d'être tout aussi se) mais, avantages considérables, ré»3 J'ai bien peur qu'il ne fasse de eu- sacrer poids et aux fatigues. sac le principe que le devoir accom- sistant sisl au joyeuse, la consommation des gà- rieuses rie découvertes, car, s'il faut en pli p]j est. un acte répréhensibleei de celte ç Quant à l'Allemagne si notre confrère aussi grande c'est teaux.toul et le rapport de l'honorableM. Gou- façon avec croire crc faç< vous tuerez la discipline dans veut bien reporter ses souvenirs quelveu iïnejoie beaucoup plus sereine qu'au- ijon, 01' il y a longtemps que la Cour des l'armée. Par que peu en a ni ère, il se persuadera que adresse des remontrances sur lourde la table de famille, ouvrant comptes co Ç Que peuvent vous importer les criai 1- facilement faci du contraire. N'y-a-t-il pas leri de Séverine et dequelques autres eu au Parlement.une interpellation qui le çaIeau légendaire, en pensant à remontrances au ministère de la guerre leries jou ou députés en quête de voix a établi é1 les maquignons allemands l'oeuvre chaiilableaccomphéqueFon sans pouvoir en obtenir la moindre journalistes que amélioration. électorales éle ou d'abonnés à leurs jour- et etiitaliensviennent acheter nosc.evaux, criera en l'honneur de l'heureux pro- an M. "' le Secrétaire Général, qui connaît naux ? nai notamment nol nos percherons pour leur priétaire de la fève : « Le roi boit! » assurément le règlement du 3 avril 1869, ( Que peuvent faire dans la cuirasse artillerie as ! avi fera aussi d'instructives découvertes dont iei A. BOURDON do: l'approbation de la nation vous \ seul remède qui a été indiqué à Le s'il veutexaminer les registres des fonds couvrira quelques traits acerbes déco- celle coi cei situation a été celui-ci : payez ch< tenus par les ordonnateurs secondai- chés par ci par là '? n0i chevaux aux propriétaires et ils nos Nous les comptons pour rien et nous vous J res du ministère de la guerre et il se feYoi les vendront. ra un devoir, en présentant ces régis- comptons co pour beaucoup cette confianj dédaignons pas le cheval allemand Ne cbefsachant très à la commission du budget, de lui ce que vous assurez à tout tri et^ ils vous les vendront. La déconsidération de l'armée. — Un «c- expliquer comment il devoir de ne pas raconter, plus t'ai fait que cer- faire ex son se •. Nous serions pas éloignésde voir ne te de justice — Notre cavalerie. tains crédits sont détournés de l'atïec- tard^ ja tai la disgrâce où devrait être l'ap- introduire jnl dans nos haras quelques Sous la signature «. Un vieil officier » talion la que leur a donnée le Parlement, probation. pr étalons poulinières allemands et auelf et ÏEctio de l'armée publie un article sen« Le chapitre des indemnités extrafiichiens donner des élèves à tir pour * * sationnel : la « Déconsidération de Var- ordinaires de voyage méritera surtout 01 cavalerie. notre n0 de Dans budget du court un examen méej>. bi bien des explications. » Chacun sait ce que vaut ce cheval ' Avec des faits comme ceux-là no: s' laa guerre, nous avons - déploré amère« Chaque jour qui finit, dit l'auteur, ail la commission voulût dimi- allemand et autrichien ; beaucoup se ment m que laisse clans nos esprits et dans nos p< contraire, serait dépensons au que ce d'un seul trait de plume, le cha- rappellent performance cette ra encore ni nuer, l'armée de les laisser coeurs une tristesse plus grande, par- considérer C( que , remarquablequ'ilavaitgardée, spécial à la remonte. re '"" au cours dans le silence, ce serait vouloir faire3 pitre ce que chaque jour nous voyons croi- d; j Les faits ne lardent par ànousdonner de la campagne de 1870, pendant un la déconsidération de l'année clans; de d celte arche sainte où s'abritent tant, Ire hi rigoureux. raison, et nous sommes heureux de hiver Icl le pays;-''-» et plus loin : «. Amoindrir-uni de cl gloires, tant de nobles .,el. généreux mettre sous lesyeux de noslecIl y a quelques mois, nous étions en Pc chef, c'est lui enlever une grosse partl. coeurs c< un refuge à J'improbilé d'abord, pouvoir teursquelqueslignes, qu'ils auront lues Allemagne Al cl nous avons pu voir rene de l'autorité morale qu'il doit légitime-- à l'injustice ensuite. déjà, sur le chapitre de notre trer tr< un escadron de cavalerie des granP( ment et nécessairement exercer sur ses; On déshonorera l'armée le jour où-, peut-être de manoeuvres. Les chevaux étaient des 1<f subordonnés, c'est préparer la déso- 1'l'inférieur ne sera plus à l'abri de l'op- remonte. Voici ce que nous trouvons, sur ce! absolument al: remarquables ce dont nous béissance qui, le cas. échéant, prendrai pression, le jour où la concussion sera,, p chezui) confrère parisien le Pe-- ne s' ne pourrionsdire de certains régiments le nom de trahison et en aura toutes5 autorisée et la dilapidation exempte dee sujet, a vedefle. ///• Journal. parmi pris même pi les terribles conséquences. i> ceux en toute répression. \< -,.-.... ,;..., ;. ,., _ , Prenons la Vendée pour exemple/>; A quelque parti que l'on appartienne, Commandant VICTOR. : îVeif'sû'iïïmesplus.aù;j«n)ps-C)ù' i: «. Nous , pays producteur d'une excellente race _, semblable opinion.nous paraît était-un', autre. Eliit dàlVs i'Etal,..." J?' une ] exa- l'armée '' corn1 d'armée, de clievaux et :, voyons gérée. Nous ne sachions pas que cher- une CHRONIQUE laquelle puissance nul profane i sur ." ment s'v fait'îe recrutement. cher à établir la justice dans les.cho- ne devait jeter L'armée regard. i un ET REGIONALE .» Tom les ans, au jour fixé, la comses injustes, assurer le faible contree d'aujourd'hui nation.' c'est la c de remonte arrive à L.. — mission l'oppression des grands i'ul couvrir dee n La nation est trop glorieuse dé. ses *s Après avoir fail défiler devant elle soila déconsidération. La justice 'n'est-elle Théâtre f donne-t-elle e fils n'en les et. tous pas — à quatre-vingts chevaux, dont I xante \ immanente Sa ? balance pas a pu pen-'- jours des preuves par les -sacrifices ^ \ Avec Gillelle de Narbonne nous avons 3S . moins deux aptes, les tiers sont 1< ' a au cher hier, elle penchera encore demain,U qu'elle „ s'impose pour régénérer , ( ces passé soirée des plus agréables. 1° faire P une durable service, la bon et comun (_ mais qui peut dire qu'elle penchera anémiés de Madagascar,"-.victimes de «•i ; La délicieuse opérette d'Audran a achète...douze mission quatorze. ou en , toujours pour châtier l'opprimé '? " ] l'incurie et ce l'incapacité d'un ministre permis à chacun des artistes, dans les P .Te prends les chiffres du mois d'oefoOn jette de la déconsidération sur i_ la. guerre — pour-leur refuser ,,la "' de , d différents rôles qui leur étaient atlrid'escadron chef dernier. Le regrette bre e l'armée parce qu'on ai teint des chefs fe considération à laquelle, ils ont droit, : , ^ de ne pouvoir en prendre davantage,!, L-bues, de développer toute leur valeur comme M. l'intendant Baratier, qui a et. pour les laisser succomber, victimes mais il n'a pas les fonds nécessaires et'f professionnelle, et ina'gré quelques trompé ses supérieurs dans l'affaire des r ÎS d'une injustice, sous un joug quelconil— 'n petites défaillances de ce bon Roi René ' J peut offrir que 850 francs à 900 ne faux poinçons, en affirmant au ministre r. e que? francs pour les meilleurs produits pré3" / (cela actuel des faits faux ? comprend du reste, relevant se Elle s'est imposée de trop gros sa cri"~ sentes. On jette de la déconsidération sur . d'une maladie dont cèfle enjôleuse de ir lices pour relever ses lorces nationales c es Les éleveurs naturellemenl remmè- Gillette l'année en frappant l'intendant militaire 16 pour que quiconque ail. le droit de la l'avait guéri comme à miracle) ( chevauxelséancelenanteles nent leurs Lafosse et des sous-intendants pour les 2S \ la . soirée a été magnifique. Les ovations des crédits iipaaffectant à tromper en ia" vendent 1,000 à 1,100 francs à des mafrauder, de Blidah '> ginaires les charges si lourdes du bud- ,quignons. Ceux-ci vont les revendre :à faitesà Mmes Noël et Vincent, à M. BurOn jette de la déconsidération sur ( 11 gel. de la guerre. tger qui perd son élève avec la même 1,200, 3 de recommission remonte auf une ] l'armée quand on vient dénoncer des es L'année, nous en sommes certain, a 1,300 facilité l'on égare son parapluie ; j que 1,400 Anjou francs, et en >n ou en abus comme ceux que nous avons dée" confiance dans ce ministère et a la ï M. Vincent, ce Don Juan pris à son Il y a un prix pour la Yenïourraine. ;Î- à noncés dans ces mêmes colonnes ? question de notre confrère : Que vient int dée, piège, et à M. Laborde, son élève, l'Anjou autre, et, la Tourpropre r] pour un Enfin, on jette de la déconsidération >n faire là ce civil, dans'ce milieu enlièreie~ raine. Ce sont lesmaquignons qui metst- qui marche joliment sur les traces de ( l'armée des quand écrit choses on es ment militaire? elle iépond : il vient sur 'nL at .son maître, sans oublier M. Le Sénéchal, lent l'argent dans leur poche et l'Etat comme celles-ci que nous trouvons ns assurer le respect, augmenter la con!n~ qui la différence.Tevous laisse ce Michel, entre les mains duquel jene paye France Militaire '19 du dans la novemn~ fiance et établir l'ordre. .: point à méditer. , bre, sous la signature du député Bazi7Àvois pas la sécurité du royaume des , » ns mieux assurées ; le cotillon ayant pour « Aussi qu'arrive-t-il ? Les paysans le : ri- présentent de moins en moins de che- lui certains attraits incompatibles L'année dernière, mon laborieux et ' Pour que l'oeuvre de justice enlrepriavec s'adresser directement etpréfèi-ent nt c Cavaignac là éviivi-. M. soit vaux preuve distingué collègue Goujon, député de se par fonctions, en.finissant par graves ses lesofficiersgémissentsur des abus, dente d'une répression ne au commerce; la Gironde, avait, dans son rapport, reL-e_. bètèf qui, le de heureux roi cet pays, grandes plus plus de es . tre . les difficultés en levé une-sjârie vraiment effrayante de ,conviendrait-il pas que nolie ministre. force de Lignerolles àprendre G-ilment, fournir qu'ils rencontrent du bien souvenir de la voulut en se pour se virements visés tous par Je contrôle •; qil guerre letie pour femme, plutôt que de la gàr!-: chevaux, Racine. commandant. nousavait.aussi montré ces stupéfiants ats M les les der pour lui... ! lisII connaît, comme, nous la connaismarchés de. conserves, objets de tant « Que fait-on pour encourager a.nt . ] ! fait-on qu'à âge II vrai plutôt est dans lesquelles lies éleveurs, pas tas les circonstances son que ne ou d'irrégularités de la part des bureaux. sons, x. ? les enlever Somme toute excellente pièce que officiervit supérieur encourager cet dans son pour observations Moi-même, les se ms « ^" à l'Alde s'adresser obligé L'Etat est qu'il avait gagnée grade épée l'occasion budidj'ai du cette « présentées à et au i nous espérons revoir bientôt sur t'ajfh-':' que ue- lemagne, à l'Angleterre, voir même' àa che. get de la guerre, j'ai signalé à la Chammi- cours d'une vie d'honneur et de dévôue. des les cher; court Il plus la Plata. paye bre un virement tout à fait, singulier.. Il ment. On nous prie de dire, mais j'avoue des pertes cons'agissait d'un crédit voté pour faire' S'il avait été possible à l'armée sans lire' ans risques énormes, subit trop comment nous savons nous ne que enrossé. il de plus, est sidérables i> les.dedef) ; imprimer des statistiques et attribué, je faire acte d'indiscipline— car du dames certaines prendre, , que Y réserve cependant ferons Nous rve une mnt ire- mandes collectives decelle.natm.-e sont ne puis m'expliquer par qu'elle surprecomment dirais-je ?..... Ah ! parterre, article. île. de conclusions cet quand les 'l'es--règlements aux interdites décision, supplément de solde ilde nante par . au — ient Notre confrère politique exagère de j'y suis : que certaines dames du par25.000 signatures d'officiers se seraient d'un général.

lire

La Semaine

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terre ont de magnifiques chapeaux, ce j dont je n'ai jamais douté, connaissant leur bon goût ; mais qu'il y a dans les différents magasins de nouveautés et de modes de la ville, de délicieuses petites capotes : pasplusbautesqueça qui leur iraient merveilleusement. Ouf ! voilà qui est fait ! Demain Samedi 7 Décembre : Le Coeur et la Main.

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GILLETTE C-illette pour te prendre en ses galants filets, H-:1 te donne l'anneau d'or que tu convoitais ! F'amour vainqueur te livre en un doux tête à tête Fignerolles charmé. Mais hélas ! sa délaite, Ksi complète à l'instant où il croit triompler ! Hu rendsles armes toi ! mais c'est pour mieuxtrom("per! KU le livres Gillette en une heure jalouse fr1 deviens d'un seul coup, maîtresse.mèreipouse?

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Vénard de Lignerolles H! Vu Monsieur du parterre.

Réclamation M. Mirabella G-aëtano péruquier

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se ^ plaint avec raison de ce que remplacement pris par un marchand ambulant situé presque en face sa boutique où s il y débile de la parfumerie en (oui qenre, en même temps qu'il v rase ses clients, masque entièrement son [ magasin. Nous sommes eomplèiement de. sou avis, non seulement par le tort que selon lui, ce marchand faii à son commerce, mais aussi parce qu'en cas d'in- J cendie les abords du théâtre ainsi obs- ( trués ne permelliaient pas au secours 1 de se déployer avec toute l'énergie dé- ( ' sirabic.

Enfin

!

Nous avons le plaisir mitigé d'une certaine'quantité de scepticisme d'annonçer à nos lecteurs que le -marché sérâ~muni, prochainement' de quatre" becs-de gaz ce qui permettra-une surveillance plus efficace et des économies de bout de chandelle aux étalagistes.

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Déférés an parquet Le nommé Miguel A rcas Lopez âgé de 58 ans journalier, sujet espagnol pour défaut de déclaration d'étranger. Moïse Aflcliouil pour jet de pierres sur la voie publique. Deux marocains ont été mis à la disposition de M. le Sous-Préfet pour défaut de permis de circuler.

ADJUDICATION DES

Vol

provenant des

chevaux du 2e Spaliis

pendant l'année 1806

Le JEUDI 26 DÉCEMBRE à i heure de l'après-midi, il sera procédé dans la salle des rapports du quartier de Cavalerie sur soumissions cachetées, à

l'Adjudication publique

pour la vente des fumiers à provenir des chevaux du 2e Spaliis stationnés à BelAbbès, pour l'année'1896. Le cahier des charges et le. modèle de la soumission sont • déposés à la salle des rapports, ou le public sera admis à en prendre connaissance de I heu-' re à 4 heures du soir. Bel-Abbès, le 4 Décembre.489.5, Le Président du Conseil d'Administration .y;.

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BLANC.


..NOUVELLE MARCHE DES TRAINS SERVICE DRIVEE (du 16 Octobre au 30 Avril) TRAINS l'iux nies

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Le train 2 0. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 6 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive à Relizane à 10 h. du soirLe Gérant certifie à la somme de

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quitte le Sig à 6 h. du matin. quitte Relizane à 5 h. 20 du malin, Le train 7 O. A. correspond au Tlélat avec le train quiquille Perrégauxà_12 h. 25 du soir. Le train 9 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger.

L'Imprimeur-Gérant, E. ROWOT.

.---——r^.

Vu pour la légalisation de la Signature de M. E. ROÏDOT, Le Maire,


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