Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 081195

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 08/11/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


CINQ Centimes

DEUXIÈME ANNÉE — N° 178

Bel-Abbès, le 8 Novembre 1895

Ce que nous demandons, ce sont mis au grand jour Sapor elles phosles honnêtes gens au pouvoir et les phates. bandits en exil. En Algérie où sa docilité est conOublions donc encore une fois s'il nue, où son indépendance est d'auest possible, les iniquités et les intri- tant moindre qu'elle la met consgues d'un passé tout récent, et ral- tamment en montre ; la petite presse

VENDREDI 8 NOVEMBRE 1895

LES RAPATRIÉS

Pendant que la Chambre des députés occupe ses loisirs â entendre discourir l'éloquent M. Jaurès sur la grève de Carmaux et donne une aurait un rôle intéressant â remplir: fois des preuves manifestes ' encore celui de dénoncer les abus et de re- de intention de reléguer au seson vendiquer l'indépendance de la ma- cond plan les plus sérieuses discusgistrature dominée par les parle- sions, l'interpellation sur Mada— mentaires. gascar, par exemple, —le rapatrieIl est clair que la Chambre s'est ment, de nos troupes de guerre et de surprise elle-même en mettant si marine continue à s'effectuer dans précipitamment au rebut un minis- des conditions déplorables. tère qu'elle avait toujours appuyé ; Ces jours-ci, l'affrété Canton, vemais l'effondrement a été plus reten- nant de Majunga, entrait rade en tissant que si on l'eût préparé de d Alger. Pendant la traversée il avait longue main. L'indignité de ces 64 "décès, soit 31 de moins que eu de qui les hommes d'Etat

lions-nous à un ministère d'épuration Le voilà aux gémonies ce minis- si résolument indiqué la Champar tère exécrable dont nous avons dans bre. Espérons les nouveaux que la mesure de nos moyen s poursuivi minisires s'inspirant de principes jour par jour les faiblesses et les honnêtes et équitables, poursuivront arrogances. Chaque numéro de la les bandits et les non lieux qui decollection du Messager de l'Ouest j puis neuf longs mois gouverné ont signale en effet la perfidie de ce cénotre malheureux pays. Le peuple nacle corrupteur et corrompu étransoif de justice : il ne faut pas le a glant la vérité, violant la justice et à ce qu'il la fasse luipousser menaçant de fusiller les désarmés. même ! Secouée par un hoquet de honte, Dans les circonstances périlleula Chambre vient de le vomir sur le ses où se débat notre République, et ceux le- précédent affrété. Ce chiffre de plancher et il a fallu lui montrer le le rôle delà Presse devient d'autant était soutenaient si flagrante, qu'il y 64 donne les plus sérieuses inquiécanal de 1 évier pour l'y faire ûcou- j pins important, qu'elle aussi, a'subi a eu presque un assaut pour les tudes .pour les rapatriements succes.1 M-L,y gangrène que les procès de l'an- j-eraç^cer ,ei. quô Ja.E^aDce. entière ,;.. ,-.. une r sifs qui vont avoir-lieu et- partiront , "'•'v; Cette' ciéi'ë' au ;b!oiiW)iéi;'qijënoù's sMÏÏsamment démasquée. ^ née ont s'est empressée à combler le vide la France du 20 novembre au pour avions 'prévue et prédite pour la Les hypocrisies et les compromis-' infect qu'ils avaient laissé, avec des 10 décembre prochain. rentrée des Chambres, parce que no- sions louches ont montré soudain l'a personnages dont les moeurs intacAvec tcus les pères de famille, tre foi dans l'esprit français la dé- vénalité de prétendus journalistes tes peuvent la rassurer. i de répéter que montrait inévitable ; celle déjection dont le véritable rôle était celui de nous ne cesserons Nous allons voir ce nouveau mi- 1 administration militaire fait vermineusesuffira-l-elîe pour purger joueurs de flûte, nourris aux fonds nistère à l'oeuvre. Puisse-t-il condui- d'une bien fâcheuse incuriepreuve les sphères gouvernementales en secrets des ministères. Mais on n'a en ne élections, futures la Patrie aux re prenant pas plus de soins des vailpermettant aux honnêtes gens sans pas voulu pénétrer jusqu'au fond du afin les indifférents écartés jus- lants soldats qui dans la grande île que compromissions honteuses d'en panier. La surface du grand Paris a qu'ici de l'urne électorale par le dé- africaine, prix de tant d'efforts, prendre la direction ? au seule été fouillée. Le ministère n'a goût, s'en rapprochent comme de ont assuré le succès de nos armes. Evidemment nous ne voulons pas pas désiré poursuivre ses investiga- dignes citoyens, conscients d'eux 11 est incontestable, effet, pour en province. tions dégénérescence admettre une en commêmes, et accessiblesaux sentiments lout esprit réfléchi, qu'avec Celte petite presse de province en patriotiques dont les bandits du Paun peu plète de la société française si désasde prévoyance el d'intelligente sollicampagnarde, l'ocfaut croire pourtant Il sème à éprouvée. treusèment avaient rêvé l'extinction. nama citude, une grande partie de ces décès à Thonneur national, à la probité et casion son grain de mil. Après avoir eût été évitée. la enseigné culture de sérieusement dont les d'un peuple patriotisme J. DUBERN. au Nous ne saurions trop engager sentiments les plus respectables se la ramie et de la carotte, elle s'est le nouveau'Ministre de la Guerre sont tant de fois révélés. — Noli aventurée à saper les tyranneaux de à donner des ordres rigoureux pour village, les prévaricateurs ; elle a desperare de pairia ?.

RÂMSAH

Le charmeur fit un tour sur lui môme, le bras élevé, pour montrer à chacun, à la ronde, «qu'il n'y avait rien ». Puis il baissa le bras et aussitôt

tête du serpent apparut entre le biceps et le pectoral qui se touchaient, comme sortant du corps de l'homme, sous l'aisselle. Le serpent saillit lentement, enroulant le bras qu'il descendit en et faisant plusieurs fois le tour, et se glissant le long de la baguette reprit sa place dans le panier dont le couvercle fut aussitôt abaissé. Le dialogue le'plus vif s'échangea aussitôt qu'ètait-il devenu, ce serpent ? — Mais — Avez-vous bien regardé de votre côté ? — Et du-votre ? — Il a peut-être glissé le long de son dos ? — Plutôt le long de sa poitrine ? — Non, non : nous l'observions de ce côté... — Cet homme n'a pourtant pas de poche sous

la

Tout à coup le reptile s'enroula à la baguette qui lui était tendue, monta en la contournant, gagna la main, le poignet, suivit le bras qu'il entourait, continuant son mouvement d'ascension en hélice et disparut entièrement sous l'aisselle du charmeur. L'homme leva le bras. Il n'y avait plus rien ! Il était à peu près nu, le buste et les jambes montrant toute leur peau bronzée; Il avait tout juste, de la ceinture au haut des cuisses, le vêtement que la décence exigeait, pour les dames, dans le pays où l'on est, à ce sujet, le moins rigoureux. Nous nous regardâmes comme pour nous demander réciproquement l'explication de ee que nous venions de voir. .

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Nous examinons l'homme, ce qui est aisé. Il est si près que chacun de nous peut le toucher en étendant le bras, et cela est utile. Son buste

est maigre ; on en voit distinctement les muscles ; on peut le disséquer des yeux. regarde— S'il voulait recommencer ? Nous rions bien cette fois. Le charmeur ne se (ait pas prier. Sur la demande d'une dame, il rouvre aussitôt son panier. Le serpent refait son ascension et disparaît sous l'aisselle de l'homme pendant que des regards aigus le lardent de tous les côtés. Il lève le bras. Il n'y a plus de serpent. Il l'abaisse - et le serpent reparaît et redescend... Et de lui-même l'Hindou, voyant notre émerveillement, — qui le flatte, — recommence une troisième fois l'expérience. Seulement, comme un acteur rappelé, qui veut remercier le public par un nouveau morceau, cette fois, lorsque le serpent redescent le long de son bras le charmeur jette sa baguette et arrête le serpent sur sa main où nous le voyons s'enrouler. Et avançait sa main pour la placer sous nos yeux, sans faire d'autres mouvements, il nous montre à la ronde — une peau ! Ce n'est plus le

serpent vivant, ni même un serpent mo'rt ; mais une pelure légère, comme celle d'un serpent qui a mué, et qu'on ferait voler en soufflant dessus... iait écarter deux de nos chai%es, et le bras toujours tendu, la main bien à plat pour ne pas laisser tomber la pelure, il la lance d'un mou11

vement bien mesuré hors de notre cercle. Tous le monde là suit avec des yeux écarquillés. .Nous la voyons tomber lourdement, plus loin qu'un objet si léger n'eût dû aller, et l'herbe' ploie aussitôt et ondule sous les mouvements vifs du serpent ranimé, mettant en fuite un groupe de cipayes qui s'étaient approchés curieusement. • De Saint-Pol Lias.

(À Suivra)


Celle première soirée d'abonnement gens de la classe 1894 et des ajournés quinze ans(Tunisie, Tonkin, Dahomey, Madagascar) il faut qu'elle ait les élé- nous a procuré le plaisir de voir une des classes J 893 et 1892. Les -12 novembre, pour les jeunes ments nécessaires. salle absolument comble. C'est-à-dire ne pas envoyer à la mort D'élégantes toilettes ont réjoui nos gens de la classe 1894 appelés pour sans combattre, car c'est ainsi que la yeux et démontré que nos Bel-Abbéun an. Le 14 novembre pour les conscrits plupart de nos-troupiers tombent dans siennes ne pensaient pas uniquement appelés pour deux et trois ans et ap- les guerres coloniales, des gens qui ne â leurs affaires el qu'une distraction parlenant-à des subdivisions impaires. sont pas faits pour lutter contre un cli- saine pouvait rencontrer de nombreux la débilité, conséquences même mat et Le'16 novembre pour les jeunes gens de partisans. climat. ce appartenant à des subdivisions paires. Aussi nos artistes ont-ils fait assaut parlerons Nous aujourpas quant à ne Nous attirons spécialement l'attend'efforts el la représentation a-t-elle été d'hui moins, projet Câvaignac. du du tion de nos jeunes lecteurs appelés parfaite de tous points. Il telle longueur d'une est que nous nous sous les drapeaux sur le fait, que les Nos-artistes se sont surpassés, cl chrode lui consacrer une proposons ordres d'appel, qui, jusqu'à ce jour, j les quelques critiques spéciale, dans prochain nique (pie l'on auraient un nuétaient remis directement aux intéresformuler dans les premiers débuis, méro. pu DÉPOSES sés par les gendarmes seront Nous nous arrêterons àcelui que vient tombent-ils devanlcellesu-perbe soirée. dans les brigades de gendarmerie et de déposer M. deMpntbello, nous réserDemain samedi : relâche. retirés émargedevront être contre «. vant dans une série d'études, dont nous •jjose Friquet, soir, Sylvain t'a dit je t'aime « ment ». un leur place soit que ne pas Osant penser tout haut ce qui se dit tout bas. Maintenant que nous avons rappelé regretterons ici, de discuter les différents modes de CQ7/ est vrai les obligations nouvelles par des modique l'amour est enfant de Bohème lés arguments, pour ou Kcoute prière fications apportées aux anciennes dis- recrutement, et ne t'en moque pas. ma l'un et l'autre de cesprojels. positions, que nos conscrits nous per- contre *iais pour nous que la scène aux heures éphémères, deMontbello Selon M. les troupes comettent un dernier mol, que nous sugÏSose reste toujours le temple des chimères. loniales nouvelles seraient-rattachées gère noire expérience : au ministère de la guerre. C'est peut w/ est si doux vois-tu de croire aux mots menteurs En entrant dans celte famille qui être là où le plus d'accord Due nous verse ta lèvre et qui trompent nos coeurs! serons nous s'appelle l'armée, tant combattue par avec le député de la Marne, ayant ré- Griel, un démon, dans les « AMOURS DU DIABLE », ces esprits faibles, ces cerveaux dé- clamé ici même, à différentes reprises, XfA dans « LES DRAGONS » Rose, un ange charitable, traqués qui veulent, la suppression des le retrait de toute direction militaire H,ous les rôles te vont et te font adorable ! Cn Monsieur du l'arlcrre. armes, pour mieux exercer leurs for- au ministère de la Marine, jusqu'au La faits, qu'ils appellent les revendications jour où le gâchis qui existe dans ce déMariages du prolétariat, une vie nouvelle va partement soit Avant-hier a eu lieu à 4 h. i \2 du soir, un peu moins grand, commencer pour eux. Ces troupes comprendraient de l'in- le mariagedeM. BaldomeroGomezbouIls abnégation de faire toute fanterie el del'ai tillerie coloniales des auront à L'Infanterie de marine à Paris. — cher avec Mlle Clotilde Alcaraz. ; répersonnalité soumettre pour se au L'appel du contingent. — L'armée particuliers étals-majors Toutes nos félicitations aux nouveaux ; un service la loi militaire, gime de l'égalité devant coloniale. colonial du recrutement el de la mobi- époux. devant ses règlements, et,'surtout, à su- lisation Le retrait de l'infanterie de marine de bir ; une réserve en Algérie faite Nous apprenons également, le Qu'ils sachent la discipline. que — de la légion étrangère, des régi munis prochain mariage lagarnisondePariseslun fait accompli. l'homme de de M. Félix Perret, doit voir, peut coeur ne ne de algériens tirailleurs Mais, nous nous empressons de le diet, enfin, de ba- fils de M. voir en ceia, aucune humiliation, aucu- taillons d'infanterie légère Jean Perret propriétaire à d'Afrique. re, en partie seulement. On a trouvé en ne diminution des dons qu'il a reçus ; Bel-Abbès, avec Mlle Nathalie Gazes. elle!,qu'il serait excessif de remplacer intelligence supérieure, éducation Où encore nous serons d'accord Nous voeux les plus sincères à l'asubleus. marsouins des M. de Monlbello, c'est par nos parce que dresse des futurs époux. périeure,, instruction ; en un mot tout le avec A partir du 1er janvier, les quatre ba- bagagequi conslilue.la vie intellectuelle. son système ne comporte, aucune inNouveau journal taillons, seront, réintégrés à la portion Qu'ils se souviennent pour cela, que novation dans la composition des uniUne dépèche datée du 7 courant, centrale du régiment el remplacés' par des rangs sont sortis de .-grands,-, noms, tés. Nous ayons, en effet, aujourd'nui, un bataillon.demarche, composé com- dont la science militaire aimé à:recùeil- ,notre infanterie de marine .nos dieipli- nous anné'n-ce-Kapp&^itibn à Saïda d'un • me il suit lir les enseignements. Nous ne,voulons naires des colonies avec.un dépôt corn-, j ou rnal> l'Aven i-r de Saïda. d'Oléron, l'île 2"régiments d'armunit lre compagnie du 1«'- bataillon du 1er Nous, souhaitons bonne chance et chaque soldat dire emporte que pas tillerie, cinq compagnies d'ouvriers el . longue vie à notre régi m en1,— 2,: compagnie du 2« batailgiberne, dans de maréchal, bâton confrère. sa son nouveau lon du 2e régiment. — 3« compagnie comme on disait au temps de nos pè- 1 compagnie d'artificiers. Tapage matinal du 3e bataillon du 3,: régiment. —4« res ; du reste il n'existe plus de maréPour les troupes indigènes ; tirailIl ne se passe pas de jour où dès 3 compagnie du 2« bataillon du 0» régi- chal. Qu'ils regardent autour d'eux, et leurs sénégalais, soudanais 'tonkinois, 4 heures du matin, nos charretiers ment. à différents degrés delà hiérarchie, ils annamites, haoussas-maigaehes, spa-. ou Ces compagnies conserveront leur trouveront de nombreux 1 officiers, de bis de l'Inde, spahis sénégalais, sou- se fassent un malin plaisir de réveiller affectif normal actuel. Elles scro ^cons- simples enfants du peuple, qui occu- danais, tonkinois conducteurs sénéga- ceux que leurs affaires ne forcent pas tituées à'l'aide des gradés et des sol- pent à cette heure une situation hono- lais cantonniers tonkinois, tous cela à se lever à cette heure matinale. De grands coups de fouet, répétés dats tirés de leurs bataillons respectifs rable el. honorée, et qu'ils ne doivent nous les avons aussi, et nous avons le plus long séjour à faire en qu'à leur travail, à l'élévation de leurs même, en plus des tirailleurs sahariens souvent, nous annoncent leur passage el ayant .. France, avant de recevoir une destina- sentiments et surtout au respect des des spahis sahariens et des conduc- dans nos rues et nous serions recontion coloniale. teurs soudanais. saines traditions du culte de la Patrie. naissants à qui-de-droif de leur rappeLes mômes règles s'appliqueront aux Oui, mes chers amis, pratiquez-le Nous nous associerons de préféren- ler que la liberté de chacun a pour liofficiers à affecter à chacune de ces dans !out ce qu'il a de grand, de ce à ce projet parce qu'il ne crée rien mite la liberté d'aulrui. compagnies qui devront être choisis, beau, ce culte de la patrie, et le jour — Nous nousdélïons des créations nouNécrologie dans chaque bataillon, parmi ceux le même où vous sera présenté le drapeau velles et à force de vouloir innover on plus récemment, rentrés des colonies. de votre régiment, dites-vous, comme embrouille davantage—etqu'il n'apporL'abondance des matières nous aemnos conscrits dé 1792, marchant à la te au fond dès choses existantes que de pèché de faire connaître à nos lecteurs frontière : légères modifications, celle notamment dans notre dernier numéro, le décès Enfin le voici arrivé ce moment où d'enlever à la marine son pouvoir sur de Mademoiselle Victoire^ïeanne LaMourir la Patrie pour nos jeunes soldats vont venir remplaarmée de terre, mettront au point cour du Tessala. C'est le le beau, une plus sort les rangs, leurs aînés libérécer dans l'armée coloniale si désirée. Nous adressons à la famille si crurés d'hier. Commandant VICTOR. ellement éprouvée, nos sincères, comLe seul intérêt qui s'attache à l'appel donnez une pensée à ceux qui dorpliments de condoléances. de ce contingent, pour qu'il ne soit pas ment loin de la Patrie, dans cette île de CHRONIQUE LOCALE ce qu'ont.été les anciens, c'est de la Madagascar. Service funèbre Si sentiments ressentez vous ces mise en pratique de « la mise en route Un service funèbre sera célébré le ET REGIONALE après cette cérémonie du drapeau, qui isolément. 14 novembre courant, en l'Eglise paNous savons qu'en haut lieu on a sont ceux de tous les hommes de coeur roissiale de Bel-Abbès, pour le repos Théâtre l'assurance d'une réussite entière. La et de tous les patriotes, la lâche à acseule chose que l'on.redoute, ce sont complir vous sera légère et douce. Mercredi à 8 heures: et 1(2 a eu lieu de l'âme de Mademoiselle Marguerite pro* quelques retards causés par les « enl'adjudication des places pour les soi- Alibert, fille de M. Pierre Alibert traînements » si nombreux qu'occasionLa commission parlementaire de l'ar- rées d'abonnement. Les fauteuils et priétaire à Tralimet. ne la «conduite » du conscrit. mée a été saisie d'un projet de la loi les loges ont dépassé les prix ordinaiPour l'Extrême-Orient j Tant pis pour celui qui perdra la mé- pour l'organisation de l'armée coloniale, rement consentis places*, Le détachement du 1" Etranger 'que pour ces moire au fond du verre ; l'ostot est là présenté par M. Câvaignac. évidente que nos concitoyens nous avions annoncé comme deyant preuve recevoir, dès qu'il le présenteLe de besoin se celle armée est démon- apprécient pour artistes comme ils le partir le 15 de Bel-Abbès, a quitté la nos de de police régiment. poste depuis tré longtemps, les dernières son et ra au ville aujourd'hui par le train de midi Nous souhaitons vivement que ces opérations conduites à Madagascar ont méritent. Mardi: LES DRAGONSDE VILLARS huit. Une dépêche arrivée au Corps exemples soient rares et que la disci- donné un regain d'actualité à celle quesont-été joués devant une salle presque dans la journée de mercredi a bruspline n'aie pas à demander à ses rè- tion. qué le départ. glements leui^s rigueurs. Si la France veut continuer à pour- pleine. Ceci dit voici, les dates auxquelles suivre cette série d'expéditions coloJeudi : LES, AMOURS DU DIABLE, Cette troupe fort de 185 hommes, 19 vient d'être fixé le départ des jeunes niales, qui n'ont, pas fait défaut depuis en abonnement. ' ' caporaux, 9 clairons, 2 sergents-tour-

que les prochains transports de rapatriement se fassent dans des conditions moins mauvaises. De toute nécessité, il faut diminuer le nombre des convalescents qui-sont embarqués sur les paquebots et ne plus mettre mille hommes, parmi lesquels trois cents alités^ sur un navire où ne tiendraientpeut-être pas à l'aise cinquante passagers ordinaires... Avons-nous tort défaire appel aux sentiments d'humanité de M. le "Ministre de la Guerre ? Nous ne le croyons pas, et avons même la conviction que cet honorable membre du gouvernement comprendra que l'unanimité des Français a les yeux tournés vers Madagascar, que les pères et mères de famille ne songent qu'à leurs enfants et que seule une infime minoriléde politiciens s'intéresse aux discussions plus ou moins stériles qui ont lieu actuellement à la Chambre. M. F,

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ri ers et 3 sergents sous le commandement. île M. le capitaine Bonnt;lei, conduite à la gare par tout le régiment lamboui s, clairons et musique entête, était rangée sur le quai d'embarquément à 11 h. 1/2 précises et immédiatement répartie dans les voilures-qui lui était destinée. A l'heure réglementaire le train se " • mettait en marche salué par la marche du régiment et les vivats des parlants. Nous souhaitons à tous ces vaillants. bon vovage el surtout bon retour. • ° 3e bataillon- venant d'Ain-Sefra Le — arrivera, à moins d'imprévus, lemercredi 13 courant à Bel-Abbès.

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Nous avons appris un peu lard il est l'e vrai la nomination de M. Charles-ancien pi' 'lieutenant à la Légion Etrangère el nt actuellement à VEveil, à un emploi su- lu périeur dans le service des ports à Tunis. Nous félicitons bien sincèrement M. . Charles de" celte nomination et pouvons lui assurer qu'il ne laissera en quittant Ce . Bel-Abbès, que des regrets parmis les ^ nombreux amis que son affabilité avait su lui créer ici. M. Charles quittera probablement , Bel-Abbès daos le courant de la semai- , ne prochaine pour Marseille d'uù il ga- , 3 gnerason nouveau poste.

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Concert Monserral

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Mjle CicileRose chanteuse, légère du Conservatoire de Paris el M. Carlin ° 'c comique sont en représentation ici. Ces excellents, artistes et l'orchestre n . c' à: cordes qui se fait entendre tous les soirs au café Monserral .permettent à a nos concitoyens de passer une agréable '

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ini'h-isuUfc a n«ï^!OÇ^verha,ux:i h;;o;, -< .,-., -vDix procès-verbaux ont été dressés • ',-

'pour différentes contraventions duo ' au.7 inclus. • Défaut de papiers Quatre marocains non munis de papiers de sûreté ont été nïis à la disposition de M. te Sous-Préfel.

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Fourrière

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Un camion abandonné sur la voie publique a été conduit à la fourrière.

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Vingt-sept chiens non porteurs de la médaille prolectrice, el sans collier ont été capturés sur la voie publique et conduits en fourrière.

Tentative de violLe nommé Para Francisco âgé de 16

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ans, a été déféré au parquet pour tentative, de viol sur la personne d'une jeune: fille âgée de 12 ans.

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6 44 6 1 > 15 7 09 .«""• ( Départ;... . Prudon (Sidi-Brahim) . . . 8 42 12 28 A 33 7 26 » Les Trembles 8 54 12 41 4 44 7 39 » Oued-Imbert 9 09 1 15 5 07 8 01 » Lauriers-Roses= 9 32 1 54 5 36 8 31 » Saint-Lucien 9 53 2 17 5 58 8 54 ». 10 05 2 30 6 10 9 06 j An'ivée » TLÉI 1 E AT J" Départ...... 10 25 2 50 6 28 9 15 » 10 56 3 22 6 49 9 54 Valmy » La Sonia (7fw/;. Aïn-Tènwucbenl) 11 05 3 31 6 57 10 05 » 0RAiN .(Arrivée) 11. 18 3 46 7 06 10 20 » ._

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Le train 2 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 4 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui J 1 Le train 6 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive à Relizane à 10 b. du soirLe Gérant certifie à la somme de

I TRAINS S'ÉLOIGNANT DE T L E M C E N I VOYAC.lCUF.S-MIVriCS l'HIX DES PLACES j ' ' " NMTVHJ ' ' N»-''1St d,,«,,fr. 10 N" 8 |N" oto|3. tto„ N" 2 y

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quitte le Sig à 6 h. du malin. quitte Relizane à5 b 20 du matin, A. correspond au llelat avec le train qui quitte Perregaux a 1-2 b. 2D du soir. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger.

A. correspond au Tlélat avec le train qui A. correspond au Tlélat avec le train qui

Vu pour la légalisation de la Signature de M.

E. ROIDOT,


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