Le Bel-Abbèsien. Journal républicain indépendant. 081288

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Le Bel-Abbèsien. Journal républicain indépendant

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Le Bel-Abbèsien. Journal républicain indépendant. 1888/12/08-1891/12. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


Nous avons suspendu pour aujourd'hui la publication de nôtre Variété croyant être agréables à iios lecteurs- en reproduisantles vers ci-dessous, de la « Revue Algérienne », déjà reproduits par un de nos confrères. Ces vers consacrés à la Légion par le 'Vicomte de Borelly devaient forcément trouver place dans notre Journal. Les braves qui meurent à l'ombre du Drapeau français ont droit à- notre souvenir et a notre respect* L. 1R.

tagieuse. Si cette mesure de précaution est prescrite en cas d'épidémie, nul doute qu'elle n'ait sérieusement sa raison d'être ; mais ce qui est aussi prescrit, même lorsqu'il n'y a pas d'épidémie, c'est la défense absolue de laverie linge, la vaisselle et de'déverser les eaux grasses dans lés canaux, qui servent à rirrigation des jardins avoisiharit la ville. Le Syndicat des eaux, chargé, de cette surExposition Universelle de 1889 veillance, paraît se préoccuper fort peu de la mission qui lui a été confiée et il est donné ———-—' M. Bastide nous fait connaître, cl nous à tout le monde de voir que partout, à la Galle avons l'Iwnn-euv de porter à la connaissance del Soi, au Mamelon,sur la route de Mascara, de nos lecteurs, qu'une souscription est ousur celle du Camp des Spahis, dans les-difféverte par le Comité départemental d'Oran en rents faubourgs, les ménagères attendent vue de parfaire les ressources nécessaires à l'organisation de l'Exposition du départeavec impatience le passage des eaux d'irriment. Nous ne pouvons que noxts associer à gation pour faire maison propre. l'initiative prise 'par le Comité. de variôleux, les linges Or, les provenant liste déposée Dès aujourd'hui, une est au morceaux de chiffon qui ont servi à enveBureau du Journal et nous publievoits les lopper les plaies et que l'on jette pour ne pas noms des souscripteurs. les conserver chez soi, s'arrêtent, sans avoir BEL-ABBÈS, LE 7 DÉCEMBRE 1888. été entièrement dépouillés des matières putrides qui les couvrent, sur les légumes, salaLE SYNDICAT DES EAUX des, choux et autres, qui sont livrés à la consommation. ET LE COiNSElL D'HYGIÈNE Le Syndicat des eaux nous objectera qu'il fait son possible et que son personnel est peu Nous regrettons d'être obligé de revenir nombreux, mais les propriétaires qui ont sur une question déjà traitée, celle de la saluconfiance en lui et qui paient la redevance brité publique ; nous avons, dans un de nos derniers numéros, appelé l'attention de la' pour l'arrosage auroiiïliieh, je suppose, le droit de dire à ceux qui sont à la tète: « Vous Municipalité sur la circulation:; en ville dés tinettes contenant les déjections de varioleùx; savez, mais vous fermez les yeux. » Le service de la police ne vous a jamais refusé son conaujourd'hui nous nous voyons dans l'obligation d'inviter le Conseil d'hygiène et le Syncours et ne peut vous le refuser lorsqu'il est nécessaire ; si vos gardes sont insuffisants, dicat des eaux à apporter plus de noins dans doublex-les ou demandez l'assistance d«j ceux la inission qui leur estconliée; nous croyons qui ne peu vent vous la refuser ni ne vous cependant qu'il suffira d'avoir signalé les fa h s l'ont jamais refusée. ci-après pour qu'il'y soit porté iminédiale.=,,• mentremôcie. Nous ne voulons pas nous étendre davan" Nous commencerons par le Syndicat : les tage sur cette question, nous croyons à la lionne volonté du Syndicat et nous espérons premiers principes de l'hygiène publique ont toujours prescrit la désinfection des meubles, que cet avertissement suffira. Parlons un peu du Conseil d'hygiène : la linges et autres objets qui ont été à l'usage ou Municipalité à laquelle on reproche une foule qui même se seraient trouvés dans le domide choses quelquefois à tort, n'a pas qualité cile d'une personne atteinte de maladie con,

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pour empêcher.les musulmans d'enterrer les leurs selon leur religion» Or, ce n'est pas à elle que nous nous adressons, mais bien au Président du Conseil d'hygiène qui paraît peu se soucier de la lourde charge que lui fait as;:: sumer ses fonctions. . Les cadavres de varioléux indigènes circu- .=. lent sans ètre;enférmésdans un cercueildésinfecté, ils traversent soil le"'village Perrin, soit le village Nègre, faubourgs dans lesquels' la population est la plus dense, enveloppés seulement d'un linceuii, quand il y en a, et cela au mépris de toutes les règles d'hygiène, ^Loin de nous la pensée dé vouloir empêcher les musulmans de conserver les droiis religieux qui leur ont été reconnus par la France, mais les cas exceptionnels appellent des mesures exceptionnelles. La quarantaine appliquée aux personnes et/produits qui; viennent d?un pays où sévit, une épidémie, n'est-elle pas.uue atteinte aux droits de l'homme, à la liberté individuelle '? „ Le mépris des mesures prises, le lait de franchir un cordon sanitaire n'est-il pas puni d'un coup de l'eu tiré sur le délinquant parle factionnaire chargé de la garde? Eh bien ! dans ces conditions n'esl-il pas du devoir du premier- magistrat de l'arrondissement do.' réunir le Conseil d'hygiène et de faire prendre par cette assemblée, à l'égard des inhumations musulmanes, les mesures qu'exige la situation sanitaire d\i pays ? II. D. :

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^ Les Etrangers en France

Nous avons promis à nos lecteurs de nous OCGU per,' avant tout, des questions intéressant iiotre chère Algérie. Nous croyons tenir nos engagements en traitant aujourd'hui celle de la résidence des Etrangers en France. Nous ne prétendons pas que nos appréciations prévaudront ; cependant, quoique désireux de toujours décerner des louanges à nos

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LÉGION ÉTRANGÈRE AMES HOMMES QUI SONT MORTS .

—y-Oro—

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Mes compagnons, c'est moi ; mes bonnes gens de guerre, C'est voire chef d'hier qui Vient parler ici

DeçC qu'onnesait pas, ou que Tonne antguère ; Mes morts, je vous salue et je vous dis : Merci ! 11 serait tenips qu'en France on se.prit de vergogne A connrilre aussi mal la vieille Légion; ~

35e qui; nbur l'avoir vue à sa.durebesogne,

J'ai la très grande amour et lu religion. Or, écoutez ceci : «Déserleurs, ! mercenaires ! llamassisd'étrangers; saris honneur et sans foi !» C'est de vous qu'il s'agit, de vous, Légionnaires ! Ayez-en le coeur net et demandez pourquoi ? Sanshonneur? Ah ! passons!W Et sans.foi? Qu'est-ce à dire? __Que fallàiWl de plus et qu'aurait-bn voulu? N'avez-vbus pas tenu, teint jusqu'au martyre La parole donnée et le marché conclu? Mercenaires : Sans doute: il faut manger pour vivre ; Déserteurs?Est-ce à nousde faire ce procès? Etrangers? Sbit. Après ? Selon quel nouveau livre ? Le maréchal de Saxe était-ii donc Français ? Et quand donc les Français voudront-ils bien entendre Que la guerre se fait, dent pour deht, oeil pour oeil, Et que ces étrangers qui sont morts, à tout prendre'? Chaque fois, en mourant, leur épargnaient un deuil Aussi bien, c'est assez d'inutile colère; Vous n'avez pas besoin d'être tant défendus : —Voici le fleuVe Rouge et la rivière Glaire; -.., Et je parle à vous seuls, de vous que j'ai perdus. . Jamais Garde d« Roi, d'Empereur, d'Autocrate! De Pape ou dé Sultan, jamais nul régiment Chamarréd'or, drapé d'azur et d'éearlate N'alla d'un air plus mâle etplus superbement.

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Vous aviez îles bras loris cl des tailles bien prises Que i'îii-înil inis^ux valoir vos hardcs.en lambeaux, Et je rajeuniras â voir vos barbes grises; Et je tressaillais d'uiso à vous trouversi beaux. Votre alluro'étaitsiiTqileet jamais théâtrale ; Mais, le moment venu, ce qu'il eût fallu voir, C'était voire fi.çon, lmdUiine et magistrale, D'aborder lu u Céleste » et de le recevoir. On fait des songes fous, parfois, quand on chemine, Et'je me surprenais en moi-même à penser*. Devant ce style à part et cette grande mine Par où nous pourrions bien ne pas pouvoir passer. J'étais si sûr de vous ! Et. puis s'il faut tout dire; Nous nous étions compris ; aussi; de temps eivtemps,

QuaiKljevpus regardais vous aviez:un sourire; : Et.moije souriais de vous sentir contents.: Vous aimiez, troupe rude et sans pédanterie, Les hommes de plein air et non les professeurs; de la coquetterie Et l'on mettait,mon Dieu! sachant connaisseurs. A faire despn mieux vous Mais vous disiez alors : a La chose nousTegarde.; Nous nous passerons bien d'exemples superflus ; Ordonnez seuièm.ënt'etprenezunpeugarde.; Oh vous attend;—ét.nôus, on né nous attend plus I "l Et je voyais glisser sôus votre front austère . dpucéfn^nl'a'Bui^l Comme un clin; d'oeilami; L"' Car vous aviez souvent épié le mystère :-•D'une lettre relue oud'unportraitbaisé:N'ayant à vous ni nom, ni foyer; ni patrie, Rien où : mettre l'orgueil de votre sang versé; Humble renoncement, pure chevalerie, C'était dans votre chef que vous l'aviez placé. Anonymes héros, nonchalants d'espérance;: . Vous vous vouliez, n'est-ce pas ? qu'à l'heuredu retour, Quand il mettrait le pied sur la terre de France, Ayant un peu de gloire i 1 eût un peu d'amour. Quant à savoir si tout s'est passé de la sorte Et si vous n'êtes pas restés pour rien làrbas ; Si vous n'êtes pas morts pour une chose morte, O mes pauvres amis, ne le demandez pas !

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Dormez dans la grandeur de vo!rc sacrifice. Dormez, que nul regret ne voi:s vienne hanter ; Donnez dans cette paix large et libératrice O.Û ma pensée en deuil ira vous visiter ! Je sais où retrouver, àleur suprême étape, Tous ceux dont la grande herbe a bu le sang vermeil, Et CIMIX qu'ont engloutis les pièges de la sape; Et ceux qu'ont dévorés la lièvre et le soleil ! Et. ma pitié fidèle au souveuir unie,

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Vj,du vieux Wùuderlé, qui tombale premier. En suivant une longue et rouge litanie, Jusqu'à toi, mon Streibler, qu'on tua le dernier ! D'ici je vous revois, rangés à fleur de terre. Dans la fosse hâtive où je vous ai laissés; Kigïdes revêtus de vos habits de guerre El d'étranges linceuls faits de reseaux tressés. Les survivants ent dit — et j'ai servi de prêtre — L'adieu du camarade à votre corps meurtri ; Certain geste fut fait bien gauchement peut-être ; Pointant je ne crois pas que personne en ait ri ! Mais Quelqu'un vous prenait dans sa gloire étbilée, El vous montrait d'en haut ceux qui prtaient en bas,. Quand je disais pour tous, d'une voix éurangléé, Le Pater et l'Ave que tous né savaient pas ! .

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+Compagnons, j|ai voulu vous parler de ces choses,. Et dire en quatre mots pourquoi je vousaimais : Lorsque l'oubli se creuse au long des tombes closes, Je veillerai du moins et n'oublieraijamais. Si parfois, dans la jungle oùHe tigre vous frôle Et que n'ébranle plus.le recul du canon, llvous,semblé qu'un doigt se.pose à votre épauler Si vous croyez entendre appeler votre nom, Soldats, qui reposez sous la terre lointaine, Et dont le sangdonné me laisse des remords; Dites-vous simplement: » C'est notre capitaine Qui se souvientde nous, —et qui compte ses morts.» VICOMTE DE BORRELLI tf


jâmais pu modifier une loi ou ùfi article du Bourbonnais et notamment dans les vignolégislateurs, à nos gouvernants et à leurs déblesi de SainUPourcain': code ? nous ne le croyons pàëj ni nos lecteurs rivés, nous ne pouvons pas le faire en ce qui Prendre environ un décimètre cube de sanon plusb certainement concerne la récente loi sur la résidence des ble de rivière (un litre), le faire sécher au spOr, Comment est régie en Algérie Fexpro^ Etrangers en France. pfiation d'une vigne atteinte du phylloxéra ? Pafloris^enunlirin. îieiL Quand U est bien sec l'introduire dans le ÉCNOEL. ,(A suivre) Que d'illusions ne nous sommes-nous pas tonneau par la bonde, en procédantpar peti^ faits sur les résultats que nous attendions tes quantités ; pendant l'opération, agiter le de son application en France et surtout en vin à l'aide de petites baguettes flexibles et Algérie ? laisser reposer le vin deux jours. Eh bien! grande déception ; et ce qui est Le sable agit comme agent chimique, il plus triste à dire, nos législateurs et nos gouprécipite lesmatières grasses au fond du 'ton* vernants ont perdu là, nien inutilement, un neau et rend au vin blanc sa limpidité et son SÉANGE DU l^ DÉGÈMBRE temps aussi précieux que.... coûteux; piquant. , En France, cette loi qui avait mérité l'apLe Conseil municipal s'est réuni samedi derA l'heure où nous mettons sous probation générale, a été tellement mutilée nier pour revoir le budget. lorsqu'il s'est agi de l'appliquer, qu'il n'en est avons reriiarqué avec satisfaction que presse nous n'avons pas encore reçu M lesNous différences qui avaient appelé: l'attention plus resté debout que tout juste le nécessaire notre correspondance parisienne. de plusieurs conseillers municipaux proveles municipalités dans des dépour engager .-:—~ naient seulement d'erreurs de copie. —— pensesjiiutiles et onéreuses, telles que regisLe budget a été approuvé dans son entier et tres, imprimés, supplément de bureaucrates se chiffre par un excédent de recettes de ^ (SUITE) 2.521 fr. et autres. bon point à nos Gonseillers qui ont déUn dans" disions Pour revenir à ce que en nous En Algérie, où elle aurait, àcoup sûr, comcidé, sur la proposition du Docteur Bonnet, l'avis émis le dernier numéro, après les par blé une lacune regrettableà bien dé points de de contracter un emprunt pour acheter l'épraticiens que nous avons cités, nous croyons cole du faubourg Marceau et en construire vue, on a été beaucoup plus expéditif: on ne l'a pas appliquée du tout. Des deux systèmes que le moyen employé par l'Etat, moyen dont une sur un terrain situé à la Calle delSolet qui doit être acheté au sieur Penaranda. nous discuterons la légalité tout à l'heure, en présence, nous préférons encore celui-ci, La Commune deviendra propriétaire des qui, quoique méchamment mauvais, nous non seulement n'est pas rationnel mais parait immeubles et économisera en même temps aussi peu pratique. dispense devoir jetter au vent une par.ie des en moyenne 2,590 francs par an; voilà de Eneflet,sous le prétexte d'une indemnité, bonnes et grandes économies. ressources, déjà par trop ehétives, dont disLa séance a été renvovée à vendredi, 7 dé(qui, jusqu'ici, n'a été que liciive, attendu posent nos communes. cembre 48S8. qu'elle est toujours réduite dans des proporCependant, nous pensons, et nous ne som——* tions tellement minimes qu'elle en devient mes pas seuls à penser ainsi, que la Loi sur SÉANCE DU 7 DÉCEMBRE dérisoire)l'Etat, par l'intermédiairedu service la résidence des étrangers en France, appliphylloxérique, fait arracher la vigne. quée eni Algérie, serait d'un effet salutaire La séance est ouverte à 1 heure 10. Nous savons fort bien qu'il faut que les pour nous, étant données les proportions tou25 conseillers étaient présents. agents créés pour ce service fassent quelque jours croissantes que prendl'immigrationchez Le pi^cès-verbal de là séance du prechose, qu'il leur faut une occu pation pour jusmier décembre est adopté sans modification. ' nous. tifier les traitements qu'ils touchent aux frais Et qu'on n'aille pas présumer que ce couL'ordre du jour appelle le choix d'un boursier à l'Ecole superisure. desviticulteurs, mais ce n'est pas là où nous rant d'immigration nous eilraye ; bien loin Trois candidats ont réuni le nombre de voulons en venir, pluie *u" urgent n'est pas de là : nous saluons avec satisfaction tous ces points suffisants: ce sont les nommés Bes- .' l' mortelle. arrivants qui, en venant chez nous, témoidiscussion sières, Baquet Soulier. Une et Nous ne nous occuperons maintenant que . s'ôtant élevée gnent de la bonté de notre pays et nous prêqui concerne le nombre en ce des moyens curatifs employés en Fraucej dont tent le plus précieux concours pour mettre de points obtenus et la situation dé fortune l'efficacité est reconnue, et qui, certes, applides candidats, le scrutin secret ayant été deen valeur les immenses richesses xle notre mandé, il y est procédé et il donne les résulquôs au phylloxéra algérien, donneraient des sol. tats suivants : résultats meilleurs 'étantdonné la nature de ce Aussi, n'est-ce pas là quantité qui nous Bessières, 10 voix , Soulier, 5 ; Baquet, 4. dernier. préoccupe, mais bien la qualité. Nous n'enLe jeune Bessières est admis comme bourIl paraît presque certain, c'est du moins tendons pas dire que tous ces arrivants soient, sier à l'Ecole supérieure. l'avis général, que le phylloxéra en Algérie dangereux pour nous ; nous 'estimons,' àii Marchés et abattoir. — Le Conseil vote à la naît et meurt sur place ; pourquoi ne pas emmajorité une réduction de moitié sur le prix contraire, qu'ils sont, à quelques exceptions prévu au cahier des charges^ ppur^l^ntrée .au près, de très-braves gens, bons travailleurs, : .^ployer un procédé qui a donné jusqu'ici les ; chelà =marcheuës'blSoes appartenant race ' a -nîtiileursn'ésuitais, ce'qïïi résulté d'un ràpet d'une honnêteté à toute épreuve? «e-qui" =--^ valine et bovine ; il décide ensuite, pour se p.ort adressé par M. Motiillefert, délégué à nous inquiète, c'est le peu de précautions que conformer aux règlements, que le droit sur l'Académie dès sciences? les grains ne sera plus perçu par quintal, mais prend- l'Administrationà leur arrivée, laissant Nous donnons ci-dessous le procédé tel ainsi nos portes grandes ouvertes à quelques par mètre superficiel occupé par le vendeur. Jl'iixe le prix de ce mètre superficielà Ofr. 40. quel: êtres sans aveu, produit de la lie de nos voiPour ce dernier article lé Conseil décide de Après' de avoir déchaussé vigne sins, qui veulent bien venir nous l'aire l'honun cep demander au Préfet de maintenir l'ancien sysphylloxêré jusqu'auxpremières racines, c'esttème, c'est-à-dire la perception dès droits au neur d'opérer chez nous, au grand détriment à-dire à une profondeur de 20 centimètres sur quintal. de leurs nationaux, qui de ce fait, voient leur Champ de manoeuvres. Suppression des bonne réputation amoindrie. un rayon d'environ 25 centimètres, on verse pistes. — Sur la proposition du Capitaine du dans cette excavation: 80 centimètres cubes Nous aurions encore bien des choses à dire Génie^vu le classement du chemin numéro 29^ d'une (100 grammes) solution de sulfocarbomais sujet; format notre sur ce nous oblige à t le Conseil décide que les anciennes: pistes du 82°5, de potassium dissous nate marquant en.rester:là pour aujourd'hui. terrain de manoeuvres seront supprimées. dans un arrosoir d'eau, soit 11 litres, et si Quoiqu'il en soit,, l'application :«e la loi en Divers crédits relatifs à l'hospitalisation l'on examine quelques jours après les ract question s'impose en Algérie; sont ensuite votés. ries dé ce cep, on remarque queles nombreux Voitures publiques.._—^ Un crédit de 60 Notre voix sera-t-elle entendue par nos refrancsestvoteatitredevacationapa.yer.au phylloxéras qu'elles portaient sont tous noirs, présentants, et le Gouverneur général, qui a vétérinaire et à l'expert chargés de la visite mission de se préoccuper dès intérêts Algéen état de décomposition ou d'un jaune des voitures publiques. qui plombé, caractère indique aussi la riens interviendra^t-il ? mort: M. Achàrd démande, tout en votant le créles oeufs présèntentlemême aspect. Nous n?osons l'espérer. dit, que les visites soient plus sérieuses. L'examen des racines terminé^ le cep arr* Nous comptons sur l'aide de nos confrèDemande Magaï (frèreRevoeatus); — Le ché et sonpivot coupé à 0i50 de profondeur Conseil accorde à l'unanimité la concession à res de la Presse algérienne pour obtenir saperpétuité de deux mètres de terrain sis au tous les insectes étaient morts; (Lasùbstané( tisfaction. Revbeatus. frère cimetière, au trotivée); toxique donc paraît Nous reviendrons sur cette question dans Nous sommes heureux deice vote, le frère Les meilleures époques: pour appliquer 1< un prochain numéro. Revoeatus: est un vieux Bel-Abbésien qui a sulfoèarlDO^àt^ ;alGann séràiënfr novembre: e ''-." G. NoMis; élevé tous: les enfants du pays et qui, malgré •---.>• :-''.».:.•:':. ':.:; "—.^ '.-." l'uniforme qu'il porte, a su s'attirer et conser•—.' mai, c'est-à-dire pendant que le sol est trèi ver l'estime dé là majeure partie des habitants humide et que les phylloxéras,, dont le nomBel-Abbès. de diminué bre est déjà par les intempéries^ si ',)'.' École Supérieure.— Sur la proposition de trouvent à l'état hivernant et fixés. lies viiig Mânes qui tanivueut au grat M. Bonnet le conseil décide que là question De plus,'lé traitement de la fin mai cor de changement à apporter à Forganisation Très-souvent à la pousse de la vigne^ ai actuelle de rËcole supérieure proposée par respondrait à une mue de l'insecte^ momen ; l'Académie sera étudiée par une Commission commencement d'avril, les, vins blancs s'allé où il est plus facilement attaquable pa composée de MM. Baquet, Bonnet^ docteur, rent; ils deviennent gras, huiletfx, pcrden ragent toxique; de M. Dourlhès qui leur est adjoint pour et leur saveur et sont impropres à la consommaMaintenant que nous venons de donner 1 s les renseignements. tion. procédé à employer, parlons un peu de la lé ËgoMs.-- Le Conseil, qui tient à faire preuVoici la façon de les traiter usitée dans l ! gislàtion ; un décret, quel qu'il soit, à-t- l ve de bonne volonté, nomme une Commission ;

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' Avis aux ¥itieiilteiirs

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Ceflày auquel nous rendons hommage; il avait pour chacun un mot d'encouragement, et il faisait plaisir de voir ce brave officier général accomplissant un devoir et sentant qu'il avait devantlui des victimes qui vont à la mort sans sourciller parce que l'honneurdu drapeau engagé le commande ; il réunit tous les gradés, officiers, sous^officiers et caporaux et les chaudes paroles qu'il prononce font battre le coeur et réveillent chez les plus endurcis les sentiments patriotiques qu'a toujours fait vibrer en France le drapeau tricolore. Le navire démarre, s'éloigne petità petit, la musique ne cesse de jouer et ceux qui restent les larmes dans les yeux se retirent silencieusement comme l'on revient d'un convoi fu-r rièbfe où l'on à laissé un des membres les plus chers de sa famille. Ah ! que ne force-t-on lé ministre Tonkinois à assister à ces scènes désolantes ! Que ne le force-t-on à tenir le registre de départ et d'arrivée, et que ne lui inflige-t>on la flagellation pour la mort de chacun de ces braves qu?il a, par sa politique malencontreuse,voué à un trépas certain. Un dé vos amis et un des miens, le souslieutenant Charles* très estimé à Bel-Abbès, allié à là famille Daille, faisait partie de ce détachement ; il retourne au Tonkin pour la deuxième fois. Nous lui souhaitons bonne

chargée d'étudierla questiondes égoùts ; sont ' Trois indigènes et un israélite ont été dë^ nommés membres de cette Commission: * posés à la geôle municipale pour ivresse MM. Friëss, Bôlliet, Aimée, Salessy et publique. manifeste scandale la voie et sur Chrétien, auxquels;est adjoint M. Bérgèiv été dressé contre ces adoPrôcés-Verbal a Conseil Le renseignements. agent-vôyer^ pour rateurs deBàeehus. après s'être occupé de la clôture de la car^ été dressés Huit procès^verbaux rière de sable, sise près du chemin de fefj ont — émet un toeu tendant a obtenir de l'Ouest plusieurs habitants de là localité pour contré Algérienl'agrandissement des quais de inarinsalubrité ; deux pour contravention à la chandises de la gare de Bel-Abbès. Loi Grammont, et trois pour encombrement La séance est levée à 4 heures 1^2; de la voie publique. .--:.::'- -:—-;:-»- ----------------. :

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nôtre dernier numéro^ au sujet de l'année de décès du capitaine Mortier : au lieu de 1884, il faut lire 1844. * '/ ,''""" .-*:*

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Coniice agricole «te BCI-AWÏC». — .

Le Coriiiee agricole de Bel-Abbès:organise les Concours suivants : ; Un Concours entre serviteùrslagricoles eu^ropéens et indigènes, dans le bpt de récompenser ceux qui, à un titre quelconque, prêtent leur collaboration dévouée} à tous ceux qui dirigent une exploitation agricole, qu'il s'agisse de bergers, garçons de culture, moissonneurs, servantes de ferme, ôuATiers agricoles. Un Concours de labourage et de construction de charrues bisocs. Dès maintenant les intéressés: sont priés de se faire inscrire,le dernier délai.pour remplir cette formalité étant le premier février-5 889 pour le Concours de labours, et la lin-février 1889 pour le concours entre serviteurs.

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Gliromqiie. Locale

Ouvci'ttare de la

ment. Nous espérons que notre avertissement suffira popr, non pas que justice soit faite, mais que des: mesures sévères soient prises, UM

"So»iia«rrÏ5»<ï«n. e*» favr-ïtir' d«i

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vîsiteiiir.-^ M. Mehgarduque, préfet

de Constantine, est venu; passer quarantehuit heures dans nos murs, arrivant de Tlçmèèri. ; Il est parti hier matin pour Alger, d'où il doit rejoindre son poste.

JPoliee. -— Une demande de mise à pied' de trois jours à été demandée contre le Cocher de la calèche nc &, pour propos inconvenants envers un voyageur.

santé et prompt retour. :._

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8 et 9 DÉCEMBRE 1888 Doering. LeI)i:]Hiri.pour le/Tonkin ....... La Circassicnnc (Ouverture} ... Auber. LeBiamiinl (V'aise) .............. Slra-uss. JAI Tahriltauscr (tt 0 acte)........ R.Wagner. Bmn-Bvm (Gulop) ....... ... L. Du fils. Le Chef.de Musique,PonâCii. PROGRAMME DES

LE BÉPART DU (De; notre

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6 ^Décembre inclus.

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PuiSMcraM. — LISTE DU BKL-ÀBBÉSIEN.— La Rédaction, 5 i'r. ; MM. Akrich, 0,50; Bornand, 1 fr. ; Bolliet, 2 i'r. ; Madame "Vve Hayn, 5 fr. ; MM. Brun, 1 fr. ;. G. Mirabella,! fr. ; Mangeard, 2 fr. ; S. Ben Mergui, 1 i'r. ; Pâliise,i fr. ; Louis Stili, Ofr. 50 Perrin père, 5 fr. ; Sadia, 0 fr. 50 ; Joyet., 1 fr. ;. M. Juan, 1 IV. ;' Mme "Vve Chemin, 2 fr. ; MM. Dumonl, 3fr. ; Tpucas, 1 fr. ; Sellés, 2- I'r. ; Cohen,-0:fr.5O :; BlasNévado, 1 fr. ; Cambours, lolc.de pain ; L. Richler, 2 fr. ; Defay. 2 fr. ; 2 Anonymes 4 i'r. ; Poux, -2. IV. ; Thielomans, 1 fr. ; Anonyme, 1 IV.; Bréimmd, géomètre, Ofr, 50.; Boudinet, 2 f.i. ; Djilali, 0 fr. 50 ; A. J. T.,1 fr. Total: 53 1V. Recueilli .par M. le Dr. Bonnet. — Goui'g (Camp dès Spahis), 1 fr.; Mme D., 3 fr. ; M. r^^a;rMJr-.~Jèmii\ï&tjyjQah^aifc: : LaumeL,... ' Louis, 10 fr. — Total: 18 fr. SlTjïfsifiiue «lai

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Etat-civil.de Sidi-Bel-Abbès

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5Tw«ï.— C'est avec un vifsentiment de satisfaction que nous avons appris que les travaux d'ouverture de la porte du Nord étaient commencés. Cette question- qui a duré fort longtemps avant d'aboutir^grâce à l'entêtementdu G. M. est enfin presque un fait accompli. Mais celle ouverture exige une fermeture : . c'est celle du couvent de repenties qui se trouve trop rapproché d'une voie qui va devenir une des principales artères de notre localité. Nous'sommes persuadés que notre municipalitésoucjeuse autant des intérêts pécjmiersque des intérêts moraux de notre cité reconnaîtra avec nous qu'il est absolument indispensable d'éloigner d'un lieu de passage où nos enfants, nos femmes sont appelés à circuler journellement, où les habituésdu théâtre pères de familles et autres passeront le soir devant un établissement de ce genre. Tout le monde sait que la fréquentation de ces lieux, que la police tolère et que la morale réprouve, permet, à ceux qui entrent ou qui sortent de tenir des propos qui certes offenseront toujours les oreilles des passants. De plus l'ivresse dei certaines personnes qui fréquentent le couvent pourrait amener des méprises dans le genre de celles qui ont déjà eu lieu à l'égard de voisins du dit établisse-

<-'

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Err»tiiiri*—Uneerreur s'est glissée dans

Nos confrères ont déjà donné le compterendu de là représentation dé Mignon ; nous reconnaissons avec eux que l'interprétation de cette oeuvre a été bonne pour notre scène. La direction a eu le bon esprit de faire des coupures savantes : le grand air du ténor du premier acte par exemple. Les choeurs ontété sacrifiés et grand merci à notre impressario. La représentation de jeudi n'a pas été de même; Le Petit Ludovic manque à notre avis de sel grivois et surtout d'esprit ; sauf Mines Courtioux, "Walberget Si. Courtioux, les interprètes de cette comédie nous ont paru très pâles. Nous n'osons parler des Mousquetaires au Couvent, les défaillances ont été trop nombreuses chez nos artistes, tous peu ou prou ont fait des fautes et des fautes impardonnables pour Mme Dujardin et M. Grégoire surtout, à deux ou trois reprises ils ne savaient plus où donner de la tête. Nous ainions croire que pareil fait ne se renouvellera plus. Nous ne saurions trop recommander à MM. Fabre, Grégoire et. Froger, de s'en tenir au lîbretto et de ne pas se transformer en pitres de places publiques lorsqu'ils abordent la rampe. Nous croyons n'être pas exigeants et. nous espérons être satisfaits ; de notre côté nous ferons notre possible pour faciliter la tâche des pensionnaires de M. Dujardin. Espéranza. --

...

G01QRIN »

correspondant particulier) CONVOI FUNÈBRE

Le «Comorin» est arrivé à Oran lundi dernier à 5 heures du soir pour prendre et conduire au Tonkin des troupes destinées: à rem- , placer les victimes que font -journellement bien plus les maladies que les ennemis que nos '. soldats ont àcombattre. Le mardi matin à la caserne d'artillerie où ils. étaisn t provisoirement cantonnés, nos braves soldats du 1er et 2? Etranger,::avec la gaîté qui les caractérise, se disposentà rembarque^-

/ment qui doi^yoir lieu à 9 heures. Ces militaires, qui n'ignorentpas lé sort qui est réservéàfa majeure partied'éhtre eux, traversent ailégremeiït laville et sur'leur passage :

la population émue se presse enfouie. Les victimes de l'hônriète Ferry, ayant à leur tété le Colonel du 2? Zouaves, sont accompagnés par la musiquede ce même régiment. Arrivés sur les quais où lafoule est Compacte ils sont passés en revue par M. le Général de

Isubel Navarro ; Fat ma bent Belhezil ; .Iules Geiis ; Francisco Cuevas ; Andréa Ma^i-T nez ; Manuel Martinez ; Francisco Guirado ; Antonio Canton ; Mohammed Khalefa ; Meriein Ben Sadoun ; Ahdelkader Seddi ; .losefa Rios ; Petra Pastor ; Joséphine Pator ; Antonia Martinez ; 'Maria Perez ; Khira Bourada ; Eléohore Abaz ; Miguel Munos ; Maria Mira ; Jo^ê Bénéilo; Christoval Perez ; Charles

Rousselitre.

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Aïcha Abbas, Sans ; Mohamed Charbii, S ans ; Dolprès S;Ua, 19 inois ; Antonio Murcia, 1 i ans ; Marie-Loin:?e Chazal née Yagnon, 30 ans; Charlotte Léonrard, 8 mois ; Maria Cazorla, 19 uiois.; Andrés Botelia,!! inoisl/2; Pio Arribas, 22 ans ; FaîmâKouidni, 7 mois ; luan Pardo' 5 mois 1/2 ; Merien Madour, 5 ans ; Tfamina- Kemane, lf) mois ; Manuel ....,.„ Soler, 3 ans 1/2 ; .l'osé Martinez, 7 ans ; Francisco Garcia, 29 ans ; .luan Moreno,! an; Gina Srihan, 6ans ; Mohamed Bouanani, 3 ans ; Yamina Zekkar, (3 mois ; Meriem Benzaken. 7 ans; Juan Marin, 6 mois; Manueia Salas, 3 ans 1/2; Fernandez. (niorl-née féminin) Rachel Aboab, 14 mois ; Diego Carreno 2 ans ; Khira Mankour, 2 ans ; Fatma Nobi; 16 ans ; Yamina Zitouna, 3 ans 1/2 ; Francisco..Ba_tai].er,i7_rnpisj Asumption Feri'endiz, 4 ans 1/2 ; José Ubeda, 9ans ; KheddÔnmà bent Abdelkader, 4 ans ;- Aïcha bent El lladj, 60 ans ; Augustin Bégrode, 11 mois 1/2.

Arthur Dubreuil et Marie Louise Cédai ; Joseph Labanvoye et Sabina Gailing ; Francisco Fernandez et Isabet Martinez ; Salvador Martinez et Josei'a llodriguez.

PiibSieaiitms

Bernard Vauclas et Françoise Thomam.



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