Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1894/01/09.
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blement de terre, incendie ou raz de marée que ce soif, le téléphone vous garnison espagnole. en servira toujours la primeur. Je me Le Sultan avisé de celte situation bornerai donc à scruter l'opinion généavec la p r o m p ti l u d e de critique, rale el à communiquer BElâË AFFAIRE des observatransmission aux Mautions particulière en toute liberintimes, recueillies Pans la dernière té de conscience lut. contraint de mettre un terréunion du condans la vie publique a mis en r&- I L'affaire de Melilla de notre cité. seil supérieur, a sul'iime à sa promenade militaire le Gouverneur pour du Marée I lief l'expédition du Sultan il ne saurait èlre question D'ailleurs, Ires, revenir dans sa capitale, où son gousaminenilaissécomprendre que nosiluées au Sud de dans les tribus de cala mi tés enceinoinent; deux joyeula per- I tre expédition dans le Sud n'était vernement se trouvait dans ses nouvelles ont mis sausdessus desl'Algérie. mais simplement exilé. point abandonnée, pi sous notre facilement imavait causé une agitapopulation Sa présence remise à une époque où la situation Si nous étions nous auOn a à pressionnable. annoncé Anglais, grand ces parages tion considérable dans de nos voisins serait absolument bruit conseil rions considéré comme l'adoption parle bonne supérieur poliet contestés contestables parles deux du fameux projet Oayla. qui promet de de toute influence exempte étrangède des circonstances tique profiler gouvernements. grands travaux aux ouvriers, et la libre re. embarrassantes où se trouvait l'Emdes denrées nous avait devancé; importation espagnoles, Muley-Hassan A la rentrée des vacances, si nous le plus promptepire, pour envahir fournira douceurs à l'aliqui quelques se pormais déjà nos détachements -sommes bien avisés, il en sera de menl. possible les vastes territoires mentation rudinienlaire des pauvres mitaient à la frontière et, les services nouveau et l'on profiterait question, aux réduits revendiqués par la France. gens pois pointus et aux en i . litaires étaient prêts pour l'entrée celle fois du tout sardines sèches printemps,époque pendant, l'hiver. Mais notre gouvernement qui, de' cersurvinrent lorsque campagne, à fait favorable l'eau ellefourrapour Lephylloxéran'ajamaiséféquelepréde la Patrie, déàj puis le relèvement taines difficultés---diplomatiques ,texte hypocriledeceftelongue prohibimontreaulant.de dans circonspection avaient la Les tion de denrées. On préAnglais Tanger.Un trouvera en cette saison les comprend parfaite, ses relations diplomatiques que de j ment le ventile nord-ouest un dépôt de chartention d'établir que qui soufsur pied, circonstance | récoltes qui Ls traités, iussenl-ils respect pour fle fente -•• j presque l'année,nous apporte il faut entendre \)n port.-—bon. les tribus dans leurs camperelient . imparfaits, a diï eontrernunder louLe minutes de quelques plus phylloxéj et de l'Empire sur ia côte atlantique '' ments et qui sera pour nos colonnes ras ailés, que n'en pourraient introduire armée lancée sur les der- I un ctiiv, . expédition ':-'ti!<V j\jJ.v.?3v''?V,lîV c;;ipi't:»l« .parmdi) <j<:.sécunié. ._ i.»n Ien eeiil.ehai:y:(>mei:i1lS'..le!iash,!v|i;t^-o! autres riêi'es du Màite. e.jï,':niéh,ïe;.iv;u'ip::/" min de fer. , Lu nécessité de cène fruits de la j expédition péninsule. , lui présentait de front j que l'Espagne mettent un pied ceux-là est. si D'ailleurs le phylloxéra, Quand cohunefougénéra.lemt'ni comprise, qu'il ses hal'iillons tout disposés pour une ' 10! s ! I es les cou agions, Se ; >roi u i î s jion lanépris 1 serait impuiiliqut; de la différer quelque, pari, ils en ont. bien pins de cainp;igne guerre. nienl dans les milieux qui iui sont favoquatre. longtemps. ' C'est à la suite de cette décision 1 rables : l'agglomération des vignobles de créer r .1.1). Ce n'était, pas le moment par exemple. pour notre politique, dont nous s très honorable, des embarras au Maroc La nature conserve des ferments a vu les détachements qu'on qui désirons avant tout la conservation. j se en temps et lieux. LETTRE AN. qui D'OR développent avaient été uns en mouvement rejoinla mi-j. 11 a donc fallu interrompre C'est ce qu'on appelle la génération cire leurs garnisons. Nos gros propriétaires de nos colonnes se en marche pour ir spontanée. quoi.te sais que les relations des faits U a eu à la vérité dans le en avaient bien .y de dé\public que.peu érudifs, fournir aucun quelne ne vous l'ont, pas défaut cl prétexte journaliers leur intérêt un sentiment de a que soupeon ;mais persondéception aux Anglais, qui d'Oran que les journaux qui ont dûû pénétrent barquement . nel les a poussés à une prohibition un moment surà Bel-Abbés et dans une sta-i- parcouru quotidiennement d'aller 'établir l'Algérie se contenter toutes les villes de la province. Dans . dont l'Algérie seule a offert un exemet des intérêts divers ont tout, que sur la côte occidentale |e tion maritime à l'Europe. les correspondances que je vous ai{ pie fait vibrer. une de le d'oïi ils espèrent par ligne 11 s'agissait de faire valoir leurs lerdonc des 5 je m'abstiendrai promises, iOn a d'hésitations et d'inhade l'Ouest à coul'Est, parlé rains de jardinage ! pénétration faits divers, on événements matériels ; la nôtre. bileté ; depuis les allaires du PanaCes égoïstes sont montrés au doigt per perpendiculairement qui vous seraient toujours connus avant L on sait ce qu'habileté veut dire. l'arrivée de ma lettre. Explosion, tremla population C'est quelque ma, aujourd'hui par toute temps après qu'eut jt Bel-Abbès,
le 9
Janvier
189-i
1\ lieu
l'attaque
des Rilfains
contre
la
l'habileté Or, en celte circonstance, n'est pas en cause, il n'y a que la franchise et la loyauté qui ont dicté au gouvernement la conduite à suivre.
ment, le vif désir qu'avait mon oncle d'effacer, par un mariage, toute trace d'animosité. desDames — M. Dubarrau, je le reconnais, avait eu cette Wagon idée étrange. (Suite) — Pourquoi étrange ? — A son âge ! — J'en sais quelque chose, depuis quinzeans... Décidément elle est jeune, poursuivons. Ces mots jetèrent une goutte d'eau glacée — Cette idée, très sensée à mon humble avis, sur mon subit enthousiasme. Mllc de Blandier eût bien voulu, sans doute, les retirer, car elle il-la léguée à son neveu... se hâte d'ajouter : —Monsieur, le lieu, le moment, notre renconMon tuteur, avant moi,commença ces fâcheux tre trop nouvelle ne permettent pas un tel entretien . démêlés. — Je suis d'un avis contraire, ai-je interrom! si le resJe suis rasséréné. Allons plumage semble au ramage actuel, si le regard et la main pu a mon tour, en m'emparant de la main de. . ne sont pas trompeurs, je pourrai me .résigner j'ai remarqué la blancheur? Cette main essaie timidement de m'èchapper, au mariage imposé par le testament. — Mademoiselle, ai-je dit, ces discussions je me rapproche toujours. Bientôt je me trouve d'affairés conviendront mieux aux notaires qu'à aux côtés d'Aménaïdc. La fièvre de l'or m'à-t-elle saisi ? Mes regards nous-mêmes. D'autres sujets plus intéressants... -— D'autres sujets ? voient-ils tout à travers le reflet magique du mil— Le testament de votre oncle a dû vous être lion dé l'héritage ? Je me rapproche encore. La belle voyageuse tient trop peu de place. Elle est communiqué. —•N... on bien maigre ! Je continue mes remarques en me — Cela importe peu. Rappelez-vous, seule- penchant vers la voilette épaisse. Je vais, pcir.LE
être hasarder un baiser. I rayons vienneut frapper pleinement les traits de Un bruit de portière, subitement ouverte, m'ar- I la belle éploiée. rache à mes études. Horreur ! la main blanche, le.regard brillant — Monsieur, dit-une voix narquoise, je dresse étaient un piège. J'aperçois un virage décharné, une énorme bouche aux lèvres minces procès-verbal. jaunâtre, — Hein ! qu'y a -t-il ? et rentrées, uu nez très crochu, des cheveux qui — Monsieur, vous êtes d'abord, dans le wa- viennent en droite ligne de chez le coiffeur. Eu gon des dames seules, et, ensuite, la manière un mot, le visage laid et rogue d'une fille madont vous causez ! ... jeure, pour le moins, depuis vingt-cinq ans !... Le ton de l'homme est si clairement grivois, Je me précipite en bas du fatal wagon, je que ma campagne bondit à la portière. repousse la portière et j'emmène l'employé à — Apprenez, dit-elle, que monsieur et moi quelques pas. — Mon ami, dis-je, vous m'avez rendu un si avons le droit de voyager ensemble. Nous sommes fiancés. grand service que je vous prie d'accepter cette — Je ne dis pas le contraire ; mais je n'en marque de ma reconnaissance. dresse pas moins procès-verbal. Les règlements Je mets dans la main de l'homme ébahi une bonne partie du contenu de mon porte-monnaie sont formels, Monsieur, Madame, vos noms ? — Comment, mon nom ! répète M11* de Blan- et je m'éloigne en courant. dier en reprenant sa première voix aigre et disAu même instant, un sifflement strident ébrancordante. lait l'air. C'était le train pour Paris qui croisait — Vous étiez assis très près l'un de l'autre... le train pour Orléans.- Sans plus réfléchir, je — Insolent ! crie Aménaïde ; puis suffoquée monte en wagon, heureux, mille lois heureux, par l'émotion, elle retomba sui; la banquette. d'échapper à l'atroce vision, à la réalité plus L'employé tient une lanterne, dont les vifs .atroce encore.
Le Con;-ei: S'.-.péiieurd- l'instruction publique v de régler par un projet de décret, la question vient d logement des instituteurs ou de l'indemnité du r représentative. Désormais, le « logement convenable « devra se composer au minimum, pour tout instituteur ou institutrice, marié ou non, placé à la tête d'une . dans les communes de moins de mille haécole, j, d'une cuisine, d'une salle à manger et de bitants, $ deux pièces dont une à feu, d'une superficie totale i 50 mètres carrés. de Le stagiaire marié adroit à une cuisine-salle à rmanger, à une pièce à feu et à un cabinet. Les | aadjoints célibataires, titulaires ou stagiaires, auront l pièce à feu et un cabinet d'au moins 20 mètres une c carrés de superficie. Ht comme les femmes ne être astreintes à vivre au restaurant, ] peuvent toute adjointe .célibataire aura droit en plus à une cuisine. Lorsque les communes ne fourniront pas le ]logement en nature, ou fourniront un logement « peu convenable » et non conforme aux prescriptions réglementaires, il sera attribué aux insJ tituteurs et aux institutrices, sur les fonds'comf munaux, bien entendu, une indemnité représen| tative en argent. Cette indemnité est très variable selon qu'il s'agit d'écoles élémentaires ou d'écoles primaires supérieures, selon l'état civil ou le sexe du fonctionnaire, selon la population agglomérée des communes. 11va de 75 francs, chiffre le plus bas. pour l'institutcur-adjoint célibataire, titulaire ou stagiaire, jusqu'à mille francs pour le directeur ou la directrice d'une école primaire supérieure de la ville de Paris. Sont assimilés aux instituteurs mariés les veufs et les veuves avec enfants, les instituteurs ou institutrices divorcés avec enfants à leur charge. Un instituteur et une institutrice mariés enNous avons depuis bientôt un mois semble, exerçant dans la même commune n'ont à la prison deux condamnés à mort droit qu'à une seule indemnité représentative dont on n'attend plus que l'exécution. égale à la plus élevée de celles qu'ils pourraient Ce sont les auteurs ducrime.de Tassin. recevoir individuellement, surélevée d'un tiers. Quelques jours avant Noël, le bruit lia cas de refus du Conseil Municipal, le Préfet s'étant répande l'arrivée du bourreau inscrira d'office cette allocation au budget.de la du, une foule avide de curiosité venait, I commune. Mais il.faut espérer qucles communes devant la. S récalcitrantes feront d'autant plus volontiers leur passer les froides matinées dans de voir prison l'espoir l'opération devoir, qu'elles ne pourront plus désormais s'y n'a eu lieu. soustraire. capitale qui pas On n'en a rapporté, que des bronchisemblent tes, et les deux condamnés INFORMATIONS être oubliés à cette heure.
d'Oran. Ce sera ton unique vengeance '. | On retrouve encore ce même esprit en lutte contre le projet d'égoïsme des quartiers Oayla, qui doit créer nouveaux sur un emplacement ma'gnilitiue inutilisé- jusqu'à ce jour par des casernes et des parcs à fourrage. Les des quartiers propriétaires occupés le commerce de détail qui louent par à. des prix fous, ont peur de voir se déplacer les magasins et dirigent foutes leurs batteries contre 1e dit projet. Les propriétaires au excentriques contraire manifestent, leur joie de voir les « embellissements d'Oran » dirigés de leur côté ; le populo, qui a besoin de travail et d'argent fait chorus, de façon que nos Oranais qui n'onljamais eu la tête clans le môme bonnet sont plus divisés encore.... Notre municipalité mérite un bon elle a solennellement point ; promis dans un déjeuner de conciliation offert maire.d'oublier toute par sonnouveau rancune se dévouer personnelle, pour aux intérêts de la ville. Ce nouveau maire, M. Couture, officier supérieur retraité, élu à une grande majorité, pourrait être un excellent choix.. 11 a débuté par abandonner aux pauvres une partie de son allocation 2000 f. dit-on,ce qui l'a fait bien venir de la population 'soutirante inhabituée à pareille largesse.
LE
LOGEMENT DES
INSTITUTEURS
Plusieurs fois des instituteurs, des adjoints surtout, ont eu à se plaindre de la mesquinerie des municipalités à leur égard. Non seulement on trouve encore quantité de villages où les salles d'école surabondent d'enfants mais aussi où les logements des maîtres et maîtresses sont tout à lait insuffisants. Le Ministère de l'instruction publique s'est occupé déjà à propos d'hygiène de remédier à l'élroitcsse des salles d'écoles ; il songe maintenant à améliorer l'habitation des instituteurs. L'intérêt Je cette nouvelle mesure est assez général pour mériter la reproduction, et nous n'hésitons pas à cueillir dans « L'Echo d'Oran » le document qui suit in-extenso. J'arrive à Paris —.Votre billet ? — J'ai oublié d'en prendre un ; combien doisje payer ? J'arrive-de... — C'est bien possible ; mais le train, lui, vient de Périgueux ; il faut, Monsieur, payer le tarif fixé pour cette dernière ville. J'essaie de protester ; le règlement est encore là, inflexible. Après tout, la perte est minime. ..} Je paie. Bon ! voilà que je pense à ma valise oubliée dans le train fatal. Je la réclamerai ; mais, sans doute, un voyageur avisé l'aura trouvée... Beau voyage, vraiment ! Maudit testament, maudit héritage ! Ah ! oui, parlons-en de l'héritage... l'acheter au prix de l'anneau d'Aménaïde ? Taucrède lui-même en eût frémi ! .. Ht voilà comment j'ai perdu un million ! allez, le je répète, je ne suis pas prêt de prendre place dans le wagon réservé aux dames seules. J'y rencontrerai de trop cuisants souvenirs... sans compter les procès-verbaux.
Etr-°nnes à la police ..On fait on ce moment une telle débauche de perquisitions et d'arrestations, que le procureur général de la République a pris la résolution de limiter les frais inhérents à l'action de la police en lui coupant ses petites recettes. Les journaux de Paris annoncent cette mesure de petite économiesous la rubrique de : Suppression du droit de.capture. Le droit de capture de 8 francs que les inspecteurs des commissariats touchaient pour chaque arrestation d'individus faisant l'objet d'un mandat délivré par le commissaire de police, vient d'être supprimé par M. Roulier, procureur de la République. Le chef du parquet, dans une circulaire qu'il a envoyée à tous les commissaires de police du département de la Seine, déclare qu'il ne refusera pas de payer les frais v. toutes les fois qu'il sera justifié de déboursés et de recherches réelles et nombreuses ayant eu pour but et pour effet de procurer l'arrestationjd'un inculpé ». Un mémoire détaillé des dépenses faites devra être dressé. Ce nouvel ordre de choses cause un certain émoi dans les commissariats. 11est évident que c'est un encouragement à rebours bien malencontreux dans une période d'agitation aussi laborieuse que celle où les anarchistes, ont mis la police'et la gendarmerie. En fait de bombe, en voilà une qui sans être chargée de clous, ne manque pas de piquer au vif !
Naples On annonce que l'insurrection -sicilienne à gagné la Calabre et tapies. Tout commerce est interrompu dans cette capitale de l'ancien royaume bourbon. Les maisons sont barricadées et l'on se bat dans les rues. Palerme L'émeute se propage et menace de revêtir un caractère révolutionnaire. Le général Morra point trop sûr de son épée, a pris la plume pour laire une proclamation au peuple Sicilien, dont voici la finale : « — Nous avonsfait loue enscmhlcl'Italie avec la glorieuse dynastie de Savoie. C'est à vous, Siciliens, à l'assurer sur des bases inébranlablescl des quellesdépendla FÉLICITÉ DU PEUPLE. Rien de la France, qui croyait avoir aussi fait quelque chose pour la glorieuse Italie ! Sommes nous assez récompensés ?. . Comme nous le disions dans notre dernier numéro, il ne manque qu'un Garibaldi pour balayer'cette royauté peu scrupuleuse. LE
FROID
Tout le nord de la France esl envahi par une température hivernale des plus rigoureuses. GonIrairemenl aux observations antérieurement sont des violents constatées,ce ouragans qui ont cet abaissement excessif. Nos accompagné rivages de la Manche et de l'Océan ont éprouvé de véritables tempêtes : on a relevé des épaves un peu partout, Le thermomètre a accusé celle semaine : au Havre 8 dégrés au dessousde 0. à CoulaneeslO; à Bourges 10 ; àNanlua ; âNevers; à Tïoyes 10 ; à Chaileviile 12;à Lons-le Saunier 10 ; à Rennes 15 ; à Toulouse 12 ; à Blois 14 ; à Saint-Lô 10. Monlauban el Bordeaux ont eu 7 degrés de froid. Paris se maintient à 0 ou 7, mais tous les canaux sont' gelés et la navigation fluviale interrompue. Beaucoup de décès par congestion cérébrale sont signalés. La misère bien qu'imparfaitement soulagée est enrayante.
Dahomey Rien de plus que ce qui a été rapporté par les télégrammes de fin d'année. Behaiizin parait pratiquer les rôles de Charette en Vendée, d'Abd-el-Kader dans notre province et de Bou-Amama dans le Sud-Oranais. Quand ou lui « offre la"bataille » il file entre les broussailles et disparait. Bien que l'étendue de ce royaume dahoméen ne soit pas supérieure à celle d'un de nos grands départements français, il faut de nombreuses journées de marche pour y faiie vingt lieues. Le général Doods doit être tiès fatigué de cette guerre buissonnière moins glorieuse de jour en jour, et son retour en France n'étonnerait personANGLETERRE ne à cette heure. Le froid est excessif à Londres. Cependant il n'a pas encore quitté la côte du ITALIE Bénin et le Rhône,partile 31 décembre,ne le men— Rome. Une neige aboudante-lombe depuistionne point au nombre de ses passagers. Ceuxci se composent de -22 hommes de la Légion, ce matin ; le froid est très vif.. ..''' Pftris'... •.','-.'--'.''.'. '"."..- -£G' mulcticia i««i ^cav** 5 ,<'vr.r".-v"-.-.-vl©oïJfcMto,\nl'ov cmlo <lv>1...litige, -11,3uuiiiniiiiiiiauuiis et un chef télégra- télégraphiques sont interrompues avec les pro, vers un médecin colonial ; Le froid est très âpre dans tout le nord de la vinces méridionales de la Sicile. France. La Seine, le Rhône et la Loire charrient phiste. touchera à Oran. Le 'Rhône des glaçons. Les rapports de police signalent mortelles sur la voie plusieurs congélations publiSouvenirs que, à Paris, et dans les faubourgs. Correspondance . Les officiers de l'escadre russe au Pirée et ceux de l'escadre stationnaire à Toulon ont échangé Nous avons le regret de ne pouvoir insérer Le partage du butin des,compliments de bonne année. uie lettre qui nous a été transmise hier ; et dont Cornélius Hertz fait le mort et Reinach est.mort le contenu-sensiblement injurieux concerne une ETRANGER empoisonné. On comprend difficilement qu'un seule personne étrangère à notre ville. procès considérable puisse exister entic ces deux Si la question d'intérêt général était en cause, Brésil célébrités du Panama. nous n'hésiterions point à prêter nos colonnes ; La révolution gagne du terrain. Les insurgés C'est cependant vrai ; les héritiers de Reinach mais l'auteur en attaquant une seule personna! disputent à Cornélius l'éternel agonisant les fortes ont fait des progrès dans la province. L'amiral de lité qu'il qualifie de pleutre et de lâche, nous sommes conquises en participation dans l'opé- Gama abombardé Rio-Jtmciroà plusieurs reprises ; met dans l'obligation de décliner toute coopéra; ration qui a mis tant de réputations aux abois. mais comme le commerce européen en souffrait tion même indirecte à sa poursuite. les chefs de station des financiers de cette sorte en sont à considérablement, étrangers Quand Notre discrétion lui esl acquise bien entendu, se disputer les bénéfices, jugez si leurs avocats ont imposé leur médiation. si plus tard la question qu'il agite revêt un et Le siège actif devra donc se résoudre en blose frottent les mains ! de réclamation nous n'y fecaractère Ce n'est pas fini ! cus, à moins que Gama soit attaqué directement rons aucun obstacle. publique,
F.h bien ! pourtant, j'ai épousé Aménaïde, et je. n'ai pas pris cette grave détermination par désespoir de la pert; de mon héritage, au contraire ! — Alors ? '— Ecoutez. Je rentre furieux à Paris. U y avait de quoi, un joli million,envolé en fumée ! J'essayai d'oublier en allant passer trois ou quatre mois au bord de la mer. A mon retour, je trouy.ii un monceau dé lettres émanées de mon notaire. (J'avais tout exprès négligé de donner mon adresse.) Le brave homme m'écrivait objurgations sur objurgations, afin que j'eusse à en finir avec -l'affaire du maudit héritage. ceEpousez-vous ou renoncez-vous à la succession ? » concluait-il toujours. Si je renonce à Aménaïde ? Je crois bien ! Bref, j'étais résolu à ne rien répondre, quand une dernière lettre changea un peu la face des choses. « Hâtez-vous de venir me voir, disait-Mc Barthold, j'ai en ma possession un mot de M'\de Blandier qui, ce me semble, arrange tout, à votre mufielle satisfaction. »
Cette éventualité n'est guère vraisemblable, réimporte, je ne puis me dispenser d'aller savoir de quoi il s'agit. — Lisez, me dit McBarthold. Jamais je n'aurais cru que Mlle 'de Blandier pût se montrer si raisonnable après votre algarade. Examinons d'abord la physionomie de la missive: Irréprochable, en vérité ! Beau, papier, de format coquet;, chiffre élégant quoique simple, gracieuses petites pattes de mouche. Aménaïde est laide, mais elle a du goût. Un graphologiste ne devinerait pas, â cette écriture, l'acariâtre vieille fille qui voulait me laire jeter hors du wagon, le train étant en marche. « Je vous autorise, Monsieur, écrivait-elle' à M*Barthold à dire à votre client que je considère le testament dé son oncle comme absolument nul. Un simple échange de termes, terminerait, s'il le voulait, ces écoeurantes discussions. Priez M. Dubarrau de venir à Orléans s'entendre avec M. Laumier mon notaire. M. Dubarrau n'a pas à craindre de me rencontrer, je serai absente ; mais je laisse mes ordres-précis. » — Psrtirez-vous ? demanda Mc Barthold.
— Hum ! je ne sais trop. M* Barthold bondit sur son grand fauteuil. — Calmez-vous, dis-je ; pour vous contenter, je partirai ; mais avertissez M"c Blandier de mon arrivée, afin qu'elle puisse prendre la clef dis champs. Je pars, évitant religieusement le wagon des dames. Je trouve en McLaumier un homme tout disposé à arranger les choses au mieux des intérêts de sa cliente et des miens, L'échange proposé a lieu, les dernières formalités s'accomplissent le lendemain. Ma foi ! il fait bon se sentir possesseur d'un million, surtout après l'avoir regardé comme j perdu. Sous cette douce influence, j'accepte un diner en famille c'iez M<=Laumier, qui s'est montré tris pressant. J'ai craint de m'ennuyer. Pas du tout, Mme Launver etsest'eix filles sont fort gracieuses, et j'ai pour voisine de table la plus charmante jeune personne que j'aie encore rencontrée (A Suivre)
' JPrtîire. — Dans '.'s journées des C'e! .'an : AN-r ~Tcxll SS«I-ÎM. -- Monsieur fouis Propriétaire- et ancien i.'ohm.M. Auguste André j CHRONIQUE LOCALE G( GOL'G :_"ENHElM, a l'honneur de prévenir sa e! connu de tout le pays auquel il a comme Ij vier quelques coulravi'.ulionsseulein-nl ont él est RÉGIONALE r d'orno nomb euse ET clientèle que '.: succursale du F etit citoyen, rendu d'àppnVia'.iîes services, ('-'.estv-v- |j ivlc\ ées, généralement p»ur ivresse, depuis . P; S drfeuscur des intérêts généraux de la région sur il;:.:s et malpropreté. Pari.j est définitivement fixée à BHL-A'.:iîÈS, - rs It'alre.—Dimanche(n:i•'• Voiiï'ttii» ,-. nous aurons droit île compter désormais, el Le nommé MessaoudGa; -.-.y-::-;s le coup d'un Rue Ri l'iudon. qui -fin 7 romani, -a Lég.on étrangère qui devait '1 que la récompense nationale dont ou vient de mandat d'arrêt du .luge d .iislriii-lion de .Mascara Voir l'annonce à la 4l : âge. ,j natuivlii-iin.-nl n s.:|.; r sur une distribution d. i! Fiionorer ]" met on relief parmi les prrsonnao-s p-mr abus de confiance a été mis en éla! d'arres- ^ viande IVaidio co.i.m:- a l'ordinaire,a été si misé- !: notables j; de noire (Mit". >aiii.:i. -.' CIVIL DE BEL-ABBÈS rablémenl servie que sa commission s'est trouvée J La journée du 8 outre quelques contraventions, ÉTAT du 5 au 8 Janvier inclus contrainte de refuser la fourniture. j l'« |t!'l;:;-? !S'.-:"S:Î".UJ::':. — Nous avons du même genre, esl marquée par l'arrestation de . Ce n'est pas la première fois que nos soldats dans deux marocains: les nommés Ahmed heu Ali el NAISSANCES nos murs — suivant l'expression consacrée, ont à se plaindre de l'infériorité de la viande de — un contrevenant à un arrêté lsabel Garcia ; Georges Savigny; ben llamou, José Agullo ;. jeune engagé volontaire dans la Légion Djilali Antonio Schwal ; Abraham ; boucherie que leur l'ail distribuer l'adjudicataire deux de Hgea et tous les Marguerite ' repris justice. -^] étrangère qui prétend appartenir à la f,«millede d'expulsion, Pères ; Richard Arroyo ; "Nicolas "Navarro ; , actuel un certain monsieur Chouraln. a été déféré Un nommé Abdenmcbiben Ahmed ,,L Bourbon réfugiée en Hollande. Reine Petit ; Manuela Oliver ; José .'Fora : Ce dernier n'habitant point Bel-Abbès : On ne au parquet pour tentative mal réussie de vol à Francisco ].-,. Cueuca ; Louise Rebora : Antonia FeCe serait alors un arrière (ils de Louis pelil lui connaît ni ferme, ni troupeau: c'est donc la tire. re rez Hsther Ben Chelrit ; ji indigènes. ; un simple spéculateur. Mais comment se fait-il XVII. Toute mesure a été prise pour que la tranquiDÉCÈS Malgré de nombreuses dénégations et dé reten- llité publique soit sauve-gardèe celle année. qu'il ail pu soumissionner à 70 centimes, le K°, né ; Martinez mort né ; Josefa Rivés mon I procès avec les Bourbons de Paris et les ' La criminalité diminue, aussi dans l'arrondis- Sisédio quand ses concurrents qui ont troupeaux et pàlu- tissants Si -i ansl]^ Rosine ScliNveigert,née Rous(Orléans, celle famille n'a jamais cessé de protesde 88 et 00 ? tenaient les ta M8ans ; Maria Lopez (>7ans ; lsabel Garriga rages prix sèment, des mesures très sévères sont prises tan ter de son bon droit, et ce n'est certainement pas contre 1les individus errants el sans mois ; Josefa Lopez 70 ans ; José Fuemés 7f> Dans les adjudications militaires, il esl prescrit papiers, il y 8°ans Marie Laure G.ilibert, épouse Benicheirit 37 de s'éclairer de tous les renseignements utiles à notre'époque que celle question sera résolue. atout lieu d'espérer que les malfaiteurs abandonans. sur la solvabilité et la moralité des soumissionneront notre région el que les crimes de l'année MARIAGES — La fêle des Roys a dernièrene se renouvelleront Vieille coutume. naires, avant de les admettre au concours ; et point. Carmona el Maria Espi ; Miguel c'est une condition qui devrait être rigide, car été célébrée par nos légionnaires avec l'entrain, François Peyrelade et Fannv-Robert ; des fournitures d'une nature douteuse peuvent que comporte une cérémonie traditionnelle. OfAgustin Roman et Josefa de Rueda ; ARRÊTÉ 'Foribio Cerdan et Maria Jenta"; être préjudiciables à Falimentation de la troupe. ficiers el Sous-Officiers, de Capitaines à Sergents, Gilbert Pasquet et Joséphine Hugues. D'autre part, comment la ville de Bel-Abbès; ont à la table commune trinqué à la gloire du "Nous, Maire de la commune de Sidi-bel Abbès, " i d'entendre sa et à la de la France. I "Chevalier de la Légion d'Honneur ; ne se trouverait elle pas offensée, corps prospérité ' la loi du 5 Avril 188-1; Le repas a eu lieu au Grand Hôtel. d'Orient, j garnison se plaindre du mauvais étal de la viande,' j • quand les hommes qui la composent ont tant l'ail1 Inutile d'ajouter que la plus parfaite cordialité I Vu le rapport de M. le Commissaire de Police, d'où il résulte certains marchands ambulants elle est ; au service de la patrie française ; quand que a régné parmi tous les convives sans porter la IVu vendent en ville et dans les faubourgs,du poisson invariablement mise à contribution pour toutes* moindre atteinte au respect hiérarchique. corrompu dont la consommation peut devenir les expéditions périlleuses qui se présentent ? . Pour rare soit celte réunion fraternelle dangereuse pour la santé publique ; que Nous ne faisons ici qu'interpréter un sentiment Vu l'avis de M. le Vétérinaire Communal, Insde chefs avec leurs sous-ordres c'est une coutume général de réprobation, et quand nos Daines de dont la tradition nous plail. pecteur des denrées alimentaires. France se donnent tant de soucis pour améliorer ARRÊTONS Elle nous semble non pas une dérogation à la dans là limite du possible le sort dé nos vaillants^ 1. —-A dater de ce jour, le poisson AKTICLIÎ. discipline, mais une manifestation de l'esprit de: troupiers éparpillés dans les ..-engagements loin-• devra être transporté directeoù dans les heures venant du dehors de disette et de; tains, est-il possible de contenir la juste indi-.- campagne le soldais mentaui marché spécial pour y être soumis à la privation, s'empresse d'offrir à soni gnalion que comporte la rapacité déloyale qui visite de Monsieur le Vétérinaire Communal, chef une part d'heureux fourbi: une cuisse de: nous est signalée. ! des denrées alimentaires. chat ou une gourde d'eau Inspecteur Nous espérons bien que l'autorité militaire neseCette visite aura lieu : Dame ! Quand on a fait la guerre, on sait ce il" laissera pas fléchir, et veillera à ce que pareil' hiver : à 7 heures du malin. En un gibier el un xcrvu d'eau claire auj fait ne se produise plus à l'avenir '.'".. y que cùûle été : à 10 heures du malin. En marché des cinq balles ! suite de cet ce A la examen, s. . _ . praticien délivre- j €l«'Sfruits es» A.lj£ci>l«. ftiilrotfuvlio» de vérification constatant la qual— La circulaire du Gouverneur relative à la li'" — ra un certificat liorrains. SorltHé d«s Alsaciens la bre importation des fruits et légumes en Algérie, e>- Messieurs les Membres de la Société sont priés de té saine de marchandise. Les marchands, porteurs de ce certificat pourmains des Préfets. s- vouloir bien assister à la réunion générale qui est depuis quelques jours aux L1C aura lieulé dimanche 1i janvier 1891, à 3 heures ront s^uis être autorisés à vendre du poisson en Le décret du 17 juin 1884 qui a sévi plus de iS~ de relevée dans une des salles de l'hôtel de ville onze ans. et donné lieu à bon nombre de procèsJ", Ville et dans les faubourgs, en dehors du marché verbaux est annulé. spécial : i art. 1C>el 19 des statuts. ), En hiver : à partir de 9 heures 1[2 du matin. lai. Plusieurs balanrelles sont accostées au quai Ordre du "En été : à partir de 11 heures du matin. et avons au marché de Bel2\. nous jour d'Oran, déjà ARTICLE. 11. —Toute contravention au présent Abbès des fruits nouvellement importés. Tendu-de la du-l'-'. Tr. 1893. 3 'Compte gestion arrêté sera poursuivie conformément aux lois. Adhésions nouvelles. ARTICLE. 111. — M. le Commissaire de Police, niCotisations non payées. iVi'«volojBïs. —Nous avons le regret d'an' M. le Vétérinaire Communal, les Gardes-Chamnoncer à nos lecteurs de la province le décès de .... . Le président. si honorablement pêtres, sont chargés, chacun en ce qui le concerMadame Jean Scheweigert, V1NCKEL. ne de l'exécution du présent arrêté. Bel-Abbés. connue de toute la ville de ait elle fait Jeune encore et mère de cinq enfants, un vide désolant dans sa famille et laisse de nombreuses amitiés dans l'aflliction. Son convoi,a été suivi par une foule émue et nombreuse-où'la-meilleure partie de la population était représentée. Nous compatissons sincèrement, il la désolation de la famille Scheweigert et nous lui offrons nos meilleurs'sentiments de sympathie Nos compliments, de condoléance s'adressanl également aux familles Roche, Grémadès et lîotella. — Ainsi qu'à Monsieur Benchelril qui vient d'avoir la douleur de perdre sa femme morte subitement, en laissant 3 enfants eu bas-âge. I»«2»avt — Un détachement composé d'un sergent, un caporal et 33. soldats est parti ce m;:tin pour Mascara renforcer la Compagnie slalionnée'dans cette localité. ï»Icssé. — Un détachement Iiégiominii*e de 35 engagés volontaires, est arrivé d'Oran ce; jours-ci. Dans celle ville un de ces engagés a, été grièvement blessé à coups de couteaux la veilk de son départ. • Une enquête est ouverte à ce sujet. — Le 7 courant ver; Coups «Ift couieaîi. a minuit un Légionnaire été admis d'urgence ; l'Infirmerie, il venait d'être blessé au visage pa un coup de couteau qu'il prétend lui avoir et donné par un Espagnol. — Monsieur le Sous Bis» coft-vàlessenee-. Lancelot récemment rentré du Tonki: Lieutenant convalescence de deux mois part en congé de: liégion. fl'^ion-Mauy. — "Nous apprenon avec une vive satisfaction que M. Auguste André conseiller général de l'arrondissement, vient d'è tre nommé chevalier de la Légion d'honneur.