Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 090394

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1894/03/09.

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'lOEMiftnrc'AxNKi-;

Bel-Mbès,

le 9 Mars

1SH

ET

IMPOTS

PLffliE Un moment,

N" JÛ

nous avons vins était un

que la peu néglitel vacarme cru

question des un gée^îf; s'était produit dans les jourde bphibes et d'explosifs naux surtout, plus qu'on n'entendait tarifs des des des transports, parler des vins artifioclrpis, des mélanges, ciels, des alcools délétères, et du-mouillage. Enfin ou en était à se la fàhieuse

du sucrage demander si choisie parle

CINQ

Et ainsi de suite;

il va, des questions qui durent -dépuis dix ou quinze ans et qui ont passé par cinq ou six avatars sans avoir obtenu de solution. La résurrection de la quesplus récente tion des vins a eu lieu à la chambre dans

la journée du 5 courant. ont contaslaté la crise députés

attaqué l'es raisins secs, les betteraves les tarifs, les transports. D'autres ont défendu les députés les' alcools de cidre et de betteraves,

chose. quelque On .prétendait que cette commission une sous s'était selon l'usage donnée commission, que cette sous commis-" une délégation de siôn",oyait, désigné n'avaient trois membres; qui jamais; pu réunir

Des

agriont démontré la ruine cole, que produisent les fabrications d'alcools: ont

commission la cause ministère pour « rechercher avait trouvé de la inévente des vins>

se

Centimes

que leurs fondions étaient différentes, que .le premier en était à l'apéritif quand le second s'empressait de diner et que le troisième avait lini son café. cette grande faC'est généralement culté de divisibilité qui est cause que parce

de terre, les fermentations pomme zaccharines et les vins de raisins secs. D'autres enfin ont défendu les tarifs, les transports, les droits réunis et les octrois comme nécessités budgétaires de premier ordre. Il est clair que dans ces débats, chacun défend sa spéculation et

tout

que, s'il est possible d'arriver à s'entendre sur la constatation du malaise général' il est impossible de se rallier sur l'apd'un remède efficace. plication en passant, Constatons que la plus value de l'argent français en Espagne on a fait tant de bruit, n'est pas dont au Ira fie plus spécialement applicable

et les enquêtes finisles commissions de sent toujours par un enterrement la question. de la reAprès cela rien n'empêche à l'occasion. La mettre sur le tapis

des vins qu'à celui de tout autre marC'est une chandise ; huile ou laine. allaire de change absolument financière qui existe à un taux plus ou dans tous les pays et moins accentué

où le ministère la ressuscichambre le besoin. On on tent suivant discute, une coms'attrape, puis on nomme mission qui se divise en sous commisen délégations, sion, qui se partage

qui se négocie à la frontière. les causes Pour nous Algériens, de la mévente des vins sont multiples. culhoc on en est frapSans commission observation. pé dès lapremière Nous trouvons : la surabondance

jusqu'au

LE

deuxième

enterrement.

TORÉADOR : ix. LA JUSTICE DU ROI.

(Suite) On savait que'.de vieux soldats justement irrités avaient été le noyau de la bande ; les atrocités de Zorrastron n'infirmaient en rien cette opinion, puisque le chef de l'insurrection you-la'itle.punir de mort. Aussi, le jour du jugement, une multitude, immense accourue de toutes les parties de la province, remplissait les rues de Séville, et les abords du palais de justice étaient obstrués, lorsqu'enfin le président du tribunal donna lecture dé la sentence qui condamnait Zorrastron et ses principaux camarades à être roués vifs. Pablo Tudilla dit Yunqué, en sa qualité de chef de la conspiration, devait avoir la tète tranchée. Les moins coupables, et entre autres Diego

de la récolte générale qui réduit du centre prix ; l'éloignement consommation qui rend le trafic

YKNMJUKDI 0 MARS JS'Oi!

du vaisseau le 'Buvard et énuméré les dépenses que son armement a coûté. de Nous n'avons cité que des actes matériels, lantangibles, mais assez invraisemblables pour choguissant ; les tarifs de transport et de quer la bonne foi de nos concitoyens. transbordement sont spéqui nous Voici qu'aujourd'hui nous trouvons dans un ciaux. journal de Paris : « la Lanterne », non pas la en commun, confirmation des faits, ; elle serait superflue ; Enfin, nous subissons mais bien l'histoire tout à lait décourageante des la surcharge tout des impôts de* circonstances qui les ont produits. ordre la consommation, qui réduit Nous laissons la parole au confrère parisien. la transaction ; la par conséquent nécessaire Explication et la concurrence des vins étrangers « Mais pourquoi donc M.le vice-amiral Gervais fabrication de liqueurs enivrantes ce a-l-i! choisi le 'Bayard ? — PouHaire plaisir à son camarade, M. de des boissons qui fend à généraliser Maigret, tout simplement. suqui ne sont que de l'eau acidulée En deux mots, voici l'histoire. crée et alcoolisée, soif l'étiquelque M. de Maigret a servi en Chine sous les ordres les de Courbet qui, nous l'avons dit, avait son pavilquette qui désigne. lon sur le Bayanl. Croyant obtenir le commandeMoins que les bavards de la Chamment de la division navale de l'Extrême-Orient, en mesure de si bre, nous sommes en remplacement de l'Amiral Ilumann, il voulait - gnaler un remède efficace. 11 semble arborer son pavillon sur le navire qui avait vu flotter celui du célèbre amiral. Il avait, en contoutefois dix fois supéque l'impôt demandé à M. Gervais de désigner le rieur au prix de production dont est. séquence, Boyard pour faire la campagne. aussi frappé une denrée d'alimentation On juge par là de son dépit, quand l'amiral Ifieiiuier qui était au courant Ue la.chose, donna être nécessaire, pourrait, équitableà- Tamitài fliquiis, ' son aini. ù : 'e.'c.o.mitwuiîioiiK'isi ment abaissé"'; ce. qui permettrais personnel. à dix millions de français réduits Celte .petite intrigue n'a pas porté chance au l'usage de l'eau de boire du vin. Baynrd. Aux essais on a voulu carotter pour aller plus vin continue à être Si notre pauvre ainsi que le désirait l'amiral Vignes, préfet vile*, écrasé de lourds impôts, on n'en pourmaritime; Aussi, à 13 noeuds, le cuirassé entrait en laver ra plus vendre et il faudra dans la lame comme un simple canard. Lors de ravanl-dernière sortie, le poste de les pieds des chevaux ; ce qui dit-on, du commandant en second, situé sur le combat bien. leur fait, grand gaillard d'avant, a été emporté par la mer. Deux J. P. manches à vont ont été guillotinées; l'eau a pénétré en masse dans la machine, dans le magasin général, dans le faux-pont /•/jusque dans lessoûlesà projectiles. Me ilpTel C'est ainsi que des vivres ont été avariés, l'huile perdue et les eilets d'habillement gâtés. l'our ailler suivant nos moyens la commission Les projectiles seront à visiter. exlra-parlcmentairc de la Marine depuis six seEnfin, il y a eu à bord une sorte de révolte maines sur le papier, cl pour démontrer à nos des hommes attachés aux 1er. Ces malheureux, lecteurs un aperçu de la nonclialance el de l'invoyant l'eau pénétrer à grands flots, ont cru que curie de l'administration maritime, nous avons le navire sombrait et ils ont poussé des cris pour dans un récent article signalé le déplorable étal qu'on leur enlevai leurs fers !

Tudilla, furent traités avec indulgence et seulement condamnés à être pendus. L'arrêt '.passade bouche en bouche ; le peuple s'en émut profondément ; on entendit des voix qui'.demandaient grâce pour le Toréador. Zaléa s'épanouit- dans les_bras de Mariquita. Celle-ci nel,put s'empêcher de verser des larmes dont Al'varo Barros tut peut-être jaloux. L'exécution devait avoir lieu le lendemain en présence de tous les hauts dignitaires de la province, sur la grande place où dix ans auparavant la famille de Franchipargo avait été mise à mort, sur l'endroit même où le Toréador avait recueilli la petite gitana. Dans les faubourgs et surtout à Triana, la pon'ulace murmurait et grondait sourdement. 11ne faut pas oublier que Diego était son idole, qu'elle l'avait porté en triomphe, qu'elle l'avait applaudi cent fois sur l'arène. Lorsqu'un homme dont la gloire est véritablement compromise par les gens de la dernière classe doit-être sacrifié aux lois, les lois ellesmêmes cessent d'être respectées-. -Qu'un- savant au moment d'accomplir une découverte., utile à.

les

l'humanité expire sur l'échafaud, le peuple passera froid devant ses restes ; mais il ne souffre pas sans résistance qu'on lui brise son jouet favori, qu'on lui enlève son héros, son comédien, bouffon ou son Toréador. La Garnison fut mise sous les armes : les miliriens firent des patrouilles durant toute la nuit, et les abords de la prison furent étroitement gardés. L'on refusa même à Zaléa la permission d'aller revoir son maître une dernière fois. Elle eut beau pleurer et prier, elle fut. impitoyablement fepoussée. Sur ces entrefaites, d'une des hôtelleries principales sortit une troupe d'étrangers à la tête des quels marchait en personnage dont il a été question au début de ce récit : c'était Matéo, le vieux toréador. Il arrivait de Madrid exprès pour solliciter en faveur de son successeur â la royauté de l'arène. Tout les membres de la dèputation étaient également des matadors renommés dans leur art. Ils pénétrèrent dans le patio du marquis del Punlal et demandèrent à lui être -^ présentés.

Alors Matéo prit la parole, et faisant valoir les titres glorieux de Diego Tudilla, il dit qu'on ne pouvait suspendre à un gibet ignominieux un homme d'un pareil talent, il passa en revue tous les exploits tauromachiques du condamné, et demanda au moins un sursis afin que le roi Philippe IV, digne appréciateur du vrai mérite, pût au moins commuer la peine. — Seigneurs toréadores, répondit le marquis, il iauf que la justice de Sa Majesté ait son cours. A vous ni à personne il n'appartient de soustraire un coupable au châtiment qu'il a mérité. Matéo insista-longtemps, le marquis fut inflexible. Après les toréadores vint Mariquita : la jeune fille suppliait son père de ne pas oublier quels services Diego Tudilla lui avait rendus : — Vous lui devez la vie, mon père, dit-elle en finissant. — Je la dois autant à son frère qui, grâce à moi, né sera pas roué vif comme Zorrastron-, mais décapité comme un hidalgo ; je la dois bien plus encore à Zaléa la Rousse. Il achevait à peine que la gitana échevelée'


Nouveau Que dites-vous de cette histoire du Bavard, MM. Lacroix et Emmanuel pensionnaire et Mc LaVISITE messieurs les commissaires enquêteurs ? » le roi Béhanzin, nègre plus illustre par ses croix. Nous autres pauvres contribuables, nous n'aDU GÉNÉRAL-INSPECTEUR orgies sanguinaires que par sa lutte contre la El Le Chapeau, de paille d'Italie, vons aucunement voix à l'enquête ; mais imbus France, vient d'être installé avec une faible par5 comédie en actes: de l'amour, de la patrie et soucieux de la conser- lie de sa cour fétichiste aux environs de Dakar, Hier matin à dix heures et un quart Les vation de ses moyens défensifs ; comme tous les dansleterriloiredesDjolofs.il rôles étaient tenus principaux jouira là d'une M. le général Boilard est arrivé à Belfrançais véritables, nous déplorons l'abus dans retraite annuelle de 20.000 francs, payée par la du côté des hommes par MM. Plancale train d'Oran. C'est la preAbbèspar les hautes'régions gouvernementales des intricomme indemnité de la destruction République de, Teanroy, Andrieu, Cayol, Laurent mière, fois croyons-nous nous qu'il de ses abattoirs. gues de canii raderie, des scandales inler-diploet Lacroix. rend visite. .. Si l'honorable général Doods son vainqueur înaliques comme dans la légende de Copenhague, Du côté des femmes, par Mes Laél comou des déceptions onéreuses à de monde était accouru stupéfiantes venait à prendre sa retraite, il n'aurait droit Beaucoup me dans les rafistolages du Bavard. croix, Delriaux, Deliège ; enfin Mlle la gare, la rue Prndon était fermée à qu'à 5000 francs. 11 y a cent ans de pareilles mystifications Léonfia, qui dans son rôle de soubretCe rapprochement fait voir combien le gou- la circulation des charrettes, et presque auraient provoqué des colèj'cs tranchantes dans vernement met la criminalité an-dessus des te s'est montrée bonne comédienne tous les balcons de dames et remplis l'assemblée nationale qui n'était pas insensible, dévouements palrioliques. et artiste de talentde familles. et au comité de salut public qui se montrait Les applaudissements ont élé partaMers glaciales intraitable. Le 1er régiment de la Légion étranLa ilotillc de la Manche qui va chaque année comme de gés mais toujours, peu faisait la haie, depuis la gare jusAujourd'hui la confédération des hauts pana- a gère Terre-Neuve et en Islande faire la pêche de monde cl faible recette. ches rend insaisissables les traîtres et les intridécoré de verqu'à l'hôtel confinenlal la va le 10 courant. morue, appareiller Quelques Ce n'est pas encourageant gants ; l'impunité domine les tribunaux et l'inpour des dure et de drapeaux était isolés ont déjà pris le large. ; le temps aux folies vengeresjustice conduit la population artistes d'une incontestable valeur, Ce départ comprendra environ 500 navires resplendissant. ses que les ennemis delà patrie ne manquent ni un directeur comme M. Petit pour de médiocre tonnage partagés entre 11 ports A l'arrivée du .général, les officiers point d'attiser. qui fait tout son possible pour arriver sans troupe et les assimilés montés Si nous n'arrivons pas à introduire sainement d'armement. Dunkerque pour sa part en expédie 80. Viennent ensuite Fécamp, Boulogne, à plaire au public bel-abbésien. se sont ralliés au commandant des réformes dans la constitution et à en reviser d'aretc. Saim-Malo, Paimpol les ressorts défectueux, il faut s'attendre à d'aumes et à son état-major ; les officiers Le Canal des deux Mers tres'désastres jusqu'à ce que le vase déborde. non montés et ceux de la réserve terCorrespondance Cette intéressante entreprise est à peine à -DUCP.U ritoriale se sont placés à la droite des l'état d'avant projet que déjà deux compagnies Nous recevons la lettre suivante que troupes. dont une auonyme s'en disputent le titre. nous nous empressons de publier : Les tambours battent aux champs C'est la 1"'chambre du tribunal civil de la INFORMATIONS Monsieur le Directeur Seine qui s'est trouvé compétent pour juger au et la musique national. joue l'hymne maritimes . Services du fhùssagcr de l'Ouest, quel des deux groupes financiers il appartient Un salut de neuf coups de canon Le Sémaphorede Marseille nous apprend que de flibuster les gogos sous l'inspiration de cette accueille le général à cheLe Comité de l'Union des Femmes qui monte de LO de Navigation mixte, plus connue en Al- grande oeuvre patriotique. val et les officiers France s'est réuni font aussitôt auquel pour régler les compLe jugement a favorisé la société anonyme et gérie sous le nom de Cic Touacbe, avec laquelle tes du bal a eu lieu le 3 Mars derl'escorte est formée qui par un les colons ont eu tant de bonnes relations com- M.M. Nublat et Kyriès, qui prétendaient la désar- cortège ; nier dans les salons de l'Hôtel-de- Ville. tepeloton de spahis en très correcte merciales, va transporter à Marseille le siège de çonner ont éié condamnés aux frais, à la renonLes recettes se sont élevées à 1585 fr. ; son administration jusqu'à présent établi à Lyon. ciation du titre de directeurs delà société du Canue et les troupes suivent en se reforles dépenses à 248 fr., ce qui donne un Son nouveau conseil dont M. Théodore Mante nal des deux Mers et à l'insertion de leur promant en colonne par derrière a mesu. ' de net de 1337 francs. est président, a jugé avantageuse cette prise pre défaite dans dix journaux. re que les échelons sont dépassés. A bénéfice Le comité, heureux de ce résultat, repossession du bord de la Méditerrannée qui cenOran dix heures quarante, elles rentraient son tralise toute exploitation. mercie Monsieur le Colonel Etrandiçlcr C'est aujourd'hui à l'heure des vêpres qu'on à la caserne. La nouvelle a été avantageusement accueillie le Colonel commandantcélèbre dans la cathédrale d'Oran un service fuger, Monsieur Le génlVfal Boilard a déjeuné à l'Hôla bourse, où les litres de la société ont bé- nèbre à la mémoire du colonel Bonnier cimort d-armes, Messieurs les commissaires ' par d'une hausse de GO francs. néficié tout à coup tel Continental avec les colonels Blanc dans une embuscade auprès de Tombouctau.. vils cl militaires, dont le concours a été et Zeni et le lie.u.tehahf-cOlonel de gen' si dévoué cl si.actif, Monsieur, le chef de «.Linch' law .honorifique Compensation . la '19e • darmerie commandant ' ni Bolivie. . légion. • Le On écrit de La'Pa^ -,...-, , diverses :tnusique:du-/er -Etrangerj^lcs gouvernement qui ra toujours un faible Ensuite il a la'revue des caserLe Daza s'était sauvé en passé administrations ont aide ti général Europe penqui d'organipour le bariolage et l'estampille, veut autoriser dant la guerre de Bolivie et du Pérou contre le nements les militaires les Membres sation de la Presse ont des pendant que ; instituteurs et institutrices enfin les reçu qui Chili. Il avait une centaine de mille emporté faisaient, l'exercice. leur bienveillante ont médailles d'argent pour la bonne tenue des clasqui par publicité au .trésor de la Paz, et avait contribué pour une large part à la réusses et la propreté de l'école, à porter désormais piastres appartenant À 4heure.S-du soir il a pris le train sur la poitrine le ruban de l'insigne qui doit être mené bonne vie à Paris. site de la fèle. pour Oran. 11vient d'être reconnu à la station d'Ur«uni violet bordé de jaune. La Présidente et mis à mort par la population. •—M. le Préfet d'Oran arrivé par Arrivée. Un journal d'Oran remarque la mince valeur F.-PEUR ET. Déserteur et voleur son procès n'a rien coûté. 1(;même train, a élé reçu par le sous-préfet' de intrinsèque de cette compensation au retrait du Bel-Abbés et les Administrateurs de Mékerra et Fête du Travail quart colonial supprimé. du 11'affirme avec raison que les instituteurs algéDes groupes socialistes de Paris, les députés Télagh LOCALE CHRONIQUE Ces MM.sont partis aussitôt pour Sidi-Lhasriens auraient préféré à ce surcroît d'honneur, socialistes et le conseil municiiial de la capitale, — L'émondage de nos arbres est terminé. la simple restitution de l'avantage pécuniaire qui ont commencé à se concerter pour donner à la sen. allait droit laissant la boutonnière entrebâillée, fête du 1er mai tout le caractère grandiose qu'elle C'est à point : les bourgeons poussent avec iine à leur poche ? doit comporter. La mi-carème a démontré ce que vigueur qui nous promet de salutaires ombrages Théâtrale Chronique Nos instituteurs et institutrices qui ont au1 peut faire l'initiative populaire quand le pouvoir contre les rigueurs de l'été. ;jnoinslu la fable du «coqayant trouve une perle,» ne s'ingénie pas à la diriger. Des invitations sont On a remplacé par de jeunes plants les ormeaux Monsieur de notre Petit, directeur semblent tous disposés à partager son apprécia- adressées à tons les groupes des départements détruits par l'âge ou par le vent. nous au soir: donnait hier théâtre, tion. Hesle encore quelques réparations aux rues et pour qu'il y ait communauté d'action dans tou.c En wagon comédie en 1 acte, jouée Nous aussi ! la France, ce jour là. Les socialistes répudient aux trottoirs : Bel-Abbés aura complété sa toitoute accointancc avec les anarchistes. avec beaucoup de tact, par les artistes: lelte de printemps. entra tout à coup, et vint lui baiser les pieds en poussant des cris affreux : elle n'avait plus l'usage de la parole, elle ne pouvait même prononcer des mots entrecoupés, sa voix n'était que frisonsanglots déchirants, qui faisaient ncr les gens de la maison. Ses yeux pleins de larmes fixaient le marquis et l'interrogeaient ; mais la figure du.vieillard restait impassible. Fatioué de tant d'insistance, car don Alvaro lui-même avait'fini par plaider aussi en foveur du Toréador, à bout de refus calmes et sévères, l'inflexible hidalgo se fit rapporter dans sa chambre, et défendit que, sous aucun prétexte, on y troubla son repos. Pablo Tudilla et son frère le Toréador passèrent la nuit à s'encourager mutuellement. Le premier parlait en chel qui ne se serait armé que pour une cause magnanime ; l'ancien servent se faisait illusion, il ne s'était jamais cru chef de bandits ; les Bartuleiros, à ses yeux, étaient des libérateurs vaincus et non des brigands justement punis. Bien que le matador ne partageât point cette conviction, il trouvait dans son coeur mille

excises à sa conduite, et dans sa conduite même mille circonstances qui atténuaient ses foutes. Autant qu'il avait dépendu de lui, il s'était opposé aux massacres et aux crimes inutiles. Sa résistance à Zorrastron en témoignait assez. 11dormit quelques heures vers le matin et rêva que Mariquita le sauvait ; puis, .quand il voulut baiser la main de sa libératrice, ce fut la main de Zaléa qu'il tenait. Un mouvement de dépit le réveilla en-sursaut; il vit alors Pablo, son frère, agenouillé dans l'angle de la prison et implorant du ciel un pardon qu'il n'espérait plus obtenir des hommes. L'heure de l'exécution arriva enfin. Les Bartuleiros, enchaînés deux à deux, marchaient au milieu d'une haie de soldats ; une compagnie de miquelets ouvrait le cortège que termait un escadron de canfbiiiiers à cheval. On avait à dessein fait connaître au peuple que toutes les armes étaient chargées. Cependant des clameurs séditieuses commençaient à se faire entendre. L'autorité dut foire preuve d'énergie pour réprimer quelques désordres partiels. '

Une fois sur la place, les.troupes se formèrent, en bataille ; les condamnés entendirent pour la seconde fois la lecture de leur arrêt emphatiquement gonflé à l'espagnole des termes le plus hor-riblenicnt .sonores. Zorrastron était pâle, mais il portait encore le front haut..; il laissait tomber des regards de haine impuissante sur les lrères Tudilla. Ceux-ci se tenaient par la main, ils faisaient face aux dignitaires de la ville et de la province assis sous une tente exhaussée d'où l'on dominait la multitude. Le marquis del Puntal fut porté en litière jusqu'au fauteuil qui lui était réservé en sa double qualité de commandant-général des milices et de commissaire du roi. Bientôt le supplice commença. Zorrastron fut attaché sur la roue, les bourreaux, à coups de barres de fer, lui brisèrent successivement les quatre membres ; le bandit poussait des hurlements effroyables. Nous ne prolongerons pas l'affreuse description de cette première scène, qui fut suivie de plusieurs autres . non moins hideuses. 11 faut

dire à présent qu'une jeune fille éperdue s,était fait jour jusqu'au siège du marquis ; — on a reconnu Zaléa. Le vieil hidalgo, pour toute grâce, lui accorda de s'approcher encore des frères Tudilla ; elle prit la main du Toréador et la baigna de ses larmes. Diego ne s'opposa point à ces démonstrations, il sourit même avec tristesse à l'infortunée qu'il appelait sa fille, mais Pablo devait périr le premier, et il reporta ses regards sur Pablo. Les gardes détachèrent les .chaînes qui les liaient ensemble ; les deux Tudilla se donnèrent un dernier baiser de tendre amitié. — Grâce ! grâce pour eux ! cria la multitude touchée de ces adieux fraternels. Les capitaines et les altérez firent serrer les rangs des soldats et armer les fusils. Le peuple se tut, et le bruit sourd d'une hache sur le billot résonna distinctement.

(A Suivre)


Malheureusement la poussière a commen"' avec le beau temps, elle est due à notre sol qui n'est nullement sablonneux ; c'est mi ineonvenient auquel il est impossible de parer.

ltixe et YioIeiK-cs. — Une information a élé ouverte contre les nommés José Garcia, Anli tonio Gimini et .losé Fuentès, pour coups blessur et voies de fait diverses surla personne du sieur res Antonio Diaz el Francisca Abad femme Diaz,

THEATRE

DE

Dimanche

BEL-ABBES

II Mars

1804

. — Avant hier, M. Domonque le LE VOYAGE DE M. PERICHON sous-préfet de Bel-Abbés a fait ses adieux à noire — Douze chiens en fourrière Faiirri^r?. société Bel-Abbésienne, qui se trouvait loule en 3-actes Comédie Vaudeville élé réclamés dans les termes de l'arrêté n'ayant représentée dans une soirée offerte au nouveau ont été abattus le 0 courant. el les DEUX TIMIDES promu. L'hôtel Continental réunissait autour du punch Congédie en 1 acte Une mule en étal de vagabondage el seize traditionnel MM.les Officiers de la garnison, les chiens errants ont élé menés en fourrière. colonels Zéni cl Blanc,en lête ; le maire Bastide, . le conseiller général Giraud et une assistance PROCÉDÉ CHINOIS d'environ trois cents personnes appartenant a l'éclosion des oeufs de pour obtenir l'administration, au commerce, à la colonisation, <s4udiencedu 0 mars ; ou autres volatiles français, espagnols et arabes. poules discours et de nombreuses félicitaQuelques On été condamnés : tions ont élé adressés à M. Demonque qui a Les oeufs sont placés par rang, les Hamar ben Mohamed, récidiviste à 3 mois de" en son de répondu témoignant regret uns au-dessus des autres, dans un larquitter notre ville où il avait été si loyalement accueilli. prison pour contravention à un ordre d'expulge panier, deux fois grand comme un . L'orchestre à cordes de M. Vilumbralès s'est sion, baril ordinaire. On a préalablement fait entendre jusqu'à onze heures el, quand les xAudienccdu 8 mars : doublé ce panier d'une épaisse litière Officiels ont pris congé, la musique militaire a soigneusejoué la marche de la Légion. . Ahmed ould Cheik Djelloul à 0 jours de pri- de foin, el l'on en défend ment le contenu de l'air par un couson, 1(3francs d'amende et confiscation pour — La société lyrique et dramatiTliéâtï't'. détention d'armes. vercle de paille tressée très serrée. Au que hel-abhésienne est décidée à affronter la ramBakal ould ben Amour G jours de prison et bout de trois jours les oeufs de despe dimanche. Elle débutera par le Voyagede M. Perrichon, confiscation, plus 10 fr. d'amende. sous sonlplacés au-dessus elvice versa. et les Deux Timides. tous les trois jours, Mohamed bel Hadj, vol qualifié, à un an de Cela est répété Impossible de parler d'elle avant de l'avoir durant une quinzaine. Alors les oeufs et 50 francs d'amende. vue à l'oeuvre. Nous croyons toutefois (pie la prison suiMessioud ben Salem, défout, 15mois de pri- sont retirés du panier et placés curiosité aidant, le public aflluera à celte premièebambre son, 50 francs d'amende, pour abus de confian- , des rayons, dans une autre re représentation. ce. el soigneusement recouverts de son. 1S»1. — Le prochain' bal offert par les jeunes Fathma bent Ahmed ben Yousef, 1 mois de Le lendemain ou deux jours après, au gens delà ville dans la salle de l'hôtel Continenabus de confiance. plus lard, les poulets cassent la coquiltal au profit des. indigents aura lieu dimanche prison, pour le el font leur entrée dans le monde. .:• 14 mars. Dedoucbe ben Dida et Dedouche Mahiedine, de Les invitations Ont déjà été lancées, on a tout (5mois Le succès de cette méthode esl attriprison pour vol. lieu de compter sur une nombreuse afflucnce. bué à ce fait que le panier, formé de Mimoun Ould Saada et Mohamed bel-Abbès, à 3 mois de prison pour vo'. matériaux non conducteurs du caloriI/aslle «le iiuii. — L'asile de nuit a déjà . la chaleur ce animale, lendu des services. Plusieurs malheureux y oui Ennemiche Bekada ould Kadour et Zerkoun que, retient à fait entresuffisant pour trouvé le lit, le pain, la soupe el le quart de vin el Kreia ould Ferradji à un an de prison et 50 qui est tout ' fr. d'amende vol. Celle n'est accordée tenir la vie du ses réglementaires. hospitalité pour germe et aidera - que trois nuits de suite, il est nécessaire d'établir Bouzian ould Djilali, Sliman ould Guendoùr, développements. son identité par des papiers authentiques. Ahmed ben-Àchai à 8 mois de prison pourvoi. :.. i;jLes.àndigèn.e.s.sontpeu .admissibles oii leconTouati Mimoun à 15 jours de prison pour ,: eoirà-l'asile de nuit : on les dirige moyennant coups et blessures. 10 centimes aux cafés maures où ils s'étendent Dimar Thomas, pour chasse sans permis à 10 sur des bancs ou sur le sol. Enfin ils peuvent fr. d'amende et confiscation du fusil. coucher au violon. ' Leurs moeurs ne s'accoutumeraient pas aui hamac. ! Étal-Civil de Bel-Abbès — Toi. Le vol d'effets militaires commis du 6 au 8 Mars inclus avec effraction donl-il était question dans le ! dernier numéro du journal, ne s'est pas borné ' aux NAISSANCES quelques chemises et ceintures trouvées enRosalia Rubi ; Antonio Andrco ; Etoile Lévy ; tre les mains des deux indigènes arrêtés dans la, Isabel Gon'icz ; Yamma Bcnichos ; Marie Mou-matinée du 5 courant. lins ; Françoise Sabuco ; Dolorés Cerezo ; 1 D'autres effets de même provenance ont éléj AcEieux.

trouvés dans un terrier pratiqué dans le sol duj champ de manoeuvres où une souricière a éléi 'tondue el a pérmi d'appréhender deux soldatss qui auront à répondre devant un conseil de guerre. Quant aux deux arabes détenteurs des chemises et ceintures qu'ils prétendent avoir achetées,;j ils ont été déférés au parquet. LA PIÈCE

DE .

VINGT

SOUS

{Suite)

La mère était distraite. Elle relisait attentivement là sùscription au crayon d'une enveloppe froissée. Elle regardait l'écriture, elle cherchait dans ses souvenirs.... Tout à coup un éclair passa à travers sa mémoire. Elle saisit sur la commode une des ordonnances, du médecin, et la rapprochant de l'enveloppe elle s'écria': — Ah ! je comprends, à présent. C'est l'écriture du docteur !

Quand vous pénétrez dans le cabinet de c.oiij sultation du docteur Duval, vous pouvez apercevoir au-dessus de la cheminée un petit cadre doré. Au centre de l'ovale en velours noir est emprisonnée, comme dans un reliquaire, une pièce

Indigène,

j DÉCÈS

Maria Sae/. 81 ans ; Fernando Marin 2 jours ; Juana Orive 08 ans ; Antonio Diez 15 mois; Nouna Bensadoun 03 ans. =_ ^

de vingt sous, en maint endroit tailladée au couteau pour prouver son mauvais alùi, une pièce fausse. Si quelque intime ou quelque indiscret demande ce.que c'est, le docteur répond avec un mystérieux sourire : — C'est une médaille de sauvetage que j'aigagnée en Auvergne. LÉONANGEVIN.

1FIN

Sur

un

û'anl

de

bal

Gant parfumé, rare vestige De ce bal où l'on l'oublia Comme un chaste camélia Qui serait tombé de sa tige. Parmi les boucles de cheveux .. Les rubans, les (leurs, les reliques. Les billets fous mélancoliques De mon coffret d'or, je te veux. Ce n'est pas qu'une âme revienne Au creux de chacun de.les plis — Ruisseaux blancs, d'arômes emplis Elrcindrc, vaguement, la mienne ; Ce n'est pas non plus qu'un baiser Se soit envolé de tes points : Souille ardent, que deux lèvres jointes Sur ma bouche eussent dû poser. Sans savoir quelle main lu gaules. Je t'aime, écrin souple el léger Qui dans un rêve passager, Au chant des mazurkas fringantes

Des valses pleines de langueurs, Pendant les rondes et les pauses Abandonnas les trésors roses Aux prises de mes doigts vainqueurs. J'aime l'infinité des teintes, Qui marbrent les blancheurs de lait :._ Souvenirs-.précieux, reflet Du charme des heures éteintes. J'aime, surtout, dans l'examen De ces veines dont tu le pares A retrouver les loîis bizarres ', Des poudres d'or et de carmin : Au quelque forme-qui me vante Le bras de -femme que cachait, D'un impénétrable cachet : Ta grâce anonyme cl vivante. Âiainis



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