Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 100497

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1897/04/10.

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ANNÉE

^QUATRIÈME

M-Abbès,

le/JO

.. . .; <- •

— N° 318

Avril

CINQ

-1897

Cetle termes sation

SNOBISME .

c'eût

observation 'coin-lois

formulée

en

n'était

pas une accul'oimelle du snobisme, car été une impertinence de laquel-

Le snobismeesl un élal particulier de l'esprit,découvert par des physiomodernes. logistes Ceux qui en sont atteints sont ac-

le.j'eus pu me fâcher sait à s'y méprendre je retins l'observation mon profit.

cusés

Je fus obligé de convenir qu'il y avait du vrai dans l'observation. El, aussi bien que pour pour l'atténuer ne pas laisser subsisler dans l'es-

de poser, de se l'aire valoir, de de ne croire \ d'eux-mêmes, s'engouer .mérites et de mé.qu'à-leurs propres tout ce qui ne procède priser pas ; ...'• d'eux, Ce n'est pas l'égoïsme. ; c'est le snobisme ou l'inialualion et ri- pédante dicule de sa persenne et de sa valeur 1 surfaite. entendu J'aijlréquemm.enl, porter c sur les Algériens ce'-jugeménl par r certains observateurs qui se piquent I. de connaître le caiaclère de nos s iTiieux s-, cpmpatrioles que ' nous-mê-. ''''''' '""' :' '" V" •mes.*!J'">;:"'3v. un personna- Rèçemipeni,encore, est venu se rendre e de Paris, ge.gui, de l'Al-Ide l'état économique compte de la débarras- igérie et des moyens

i m pressions

iection de l'oubli dans lequel laisse. C'est encore vrai.

24

Feuilleton

. Les

du Messager de VOuesl

se promène qui s'ensuit.

•:•

; . . :,,

et de ie

»i Je me.serais cachée, si je l'avais gênée ; ja ne l'aurais vu qu'une fois par semaine, une fois par mois, tiens, si tu avais voulu. su que je t'aimais. Oui, j'aurais été heureuse avec cela. Ôh, partir, sans me dire un mot, comme on quille un Personne

chien!

n'aurait

Oh, le lâche, le misérable!

Propriété du Messager production interdite.

(d'habitants ] mîmes. ,-• ,Le§ "mcnls

pas à leur Ce sont nées serait

qu'elle secours. là des réflexions

Tu es

Ae.V.Ouest. — Re-

.

| jj

vient

inslanL-

il superficielles, auxquelles de s'arrêter, si l'on dangereux se former un jugement raivoulait sonné sur le compte des Algériens.

'

350

com-

des trois budgets déparlese chiffrent un mouvepar de 13 millions de recettes et

et

parti comme un voleur, et lu en. es un en effet. Entends-lu, voleur, lâche, infâme, vo' leur ! V ";• puis éclats -en

—'Voyons, dit-il, voyons, calme-loi, Louisa ! (Il' l'àvaitAo'uj'ours appelée par ce nom.) Oui, je suis parli un peu vite, c'est vrai,,

La dette

la face

IS'--»7

d'autres

chiffres

terrassé. ainsi que

'éleveurs possèdent ( demi de têtes de 'un mouvement

Le budget de l'Algérie fournit un de 50 millions contingent d'impôts par an à celui de la Métropole.

et ils d'être ne

sur

AVRIL

*ans, ajoutai-je, ce revenu sera, le moins, Le matériel décuplé. ( cole esl évalué à 30 millions.

ment' (de dépenses.

v|

calamileux la France

répartis

à

10

C'est, je lui ai vociféré ( les forêts occupaient 3 millions que ^ 50.000 et quelles hectares, rapportaient million. Dans dix plus d'un

de l'Algérie agricole , non la saharienne compris région (qui s'agrandit occupe chaque jour, , de 50 millons d'hectares sur prés •] vivent 4 millions et demi lesquels

les

accidents prennent à leurs yeux, la for-

-, Elle le menaça du poing, " sanglots. Il se leva :"'•

;::S::i.V,:XIY.-v:.*>.

Marcel ;"

moindres

immédiatement, me d'un événement accusent volontiers une ingrate., parce

ils pié-é-

(Suite) --^:- :'*

faire

on

1 jetais lui cqui l'ont

: Jugez-en La superficie

ont une tendance Algériens marquée à faire leur propre éloge ; c'est, exact. Ils chantent volontiers leurs prouesses et se plaignent avec autant d'af-

de le

pour lesquell||fcdédaignanl se mouvoir, pour fflHHffl^er

Ah ! s'ils

El. d'abord, lui clis-je, la population de l'Algérie est surtout, un comChacun Fait, posé de Méridionaux. circule dajas, les. veines des. Mé.qu'il, un sang bouillant ridionaux ïbùà la peau. Les jours porté à affluer

recueil- Id'études ?s

sons'

en

pour

friet

de mon interlocuteur ;unè imfâcheuse sur le compte des pression me résolus à lui énûAlgériens, je une série mérer de considérations cet élat apparent de qui justifiaient en Algérie. l'esprit public

.premières après quelques jours il résulte pour moi queie de--l'Algérie, n'admettent )s les Algériens •-•.pas les conseils. 11 leur paraît impossible de le l'aire mieux qu'eux. Ils sont fort en-iclins a se vanter. C'est une des rai-iilies,

; mais cela l'accusation

SAMEDI

se plaignent, c'est qu'ils souffert et s'ils se van ,cont beaucoup l c'est qu'ils ont rudement tralent, ^vaillé.

prit

des:s des débouchés assurés, ser,par marché, Î, transports faeijt-s et à bon de ses produits, me disait sous l'or- « Dee me de conversation obligeante: mes

Centimes

consolidée à près

des communes s'élève de 70, millons ; lès prêts fonciers à 83~tTril jionsel les de banque se manipulent opérations un va-et-vient et par d'escompte d'encaissement qui est sur le point d'atteindre un milliard et demi. Ce

13 bétail

pour agriLes

millions

et

provoquant de d'exportation ovine de750.000 bêles. l'espèce Si nous parlons maintenant céréaà mon les, dis-je observateur, je constate en que l'Algérie, produit de quintaux méplus de 16 millions Si nous triques. parlons!viticulture, le vignoble algérien conip-r,end — une misère 1,30.000 hectares, deans que la population puis vingt s'est tournée vers celle culagricole ture T^ÏCt ce vighoBlë.produite mil- '" 1ions 300.000 heclol i Ires de> vi n su r 3 millions

lesquels

d'hectolitres

sont

exportés. < Que si maintenant j'aborde, dis-je. n'est pas un pays se meurt qui qui à mon auditeur, le chapitre du moufait de pareilles alfaires. vement votre commercial, incréduCela ne suppose-t-il un mouvelité va être désarmée et vous de--1 ment considérable et n'y a-t-il pas '< viendrez un sectaleur convaincu du de quoi être atteint d'un snobisme ! snobisme. .,.,;, de dérouler le invétéré, > capable juge Le mouvement des importations d'instruction le plus rebelle à conet exportations se totalise aujoul? d'hui vaincre, dis-je à mon interlocuteur? millions dans lespar570,000 Après celteénumération chanceler, Il s'est dit : « Tiens.... mal vu ? » rais-je Profitant de la a propagande

je l'ai vu î mais....

celte prédisposition et au snobisme,

au- i jee

bouche, c'est tes lèvres. Est-ce que tu m'as :•donnée de l'or depuis dix jours, est-ce que je t'en demande à présent ? Oh, tu ne sais'

la France quels, figure pour: 203 millions de marchandises prises à la consommation en France. L'Etranger 8 millions. 253 millions

ne

figure que pour L'Algérie exporté: pour en France de marehani

sonne ne me verra, je vivrai très-bien dans cette forêt, et je te verr i tous les jours seu-

lement une heure ; non, pas tous les jours si pas,comme lu m'as fail du mal. Quand je-: lu veux, quand tu voudras ! suis venue pour te voir,ce soir-là, et qu'on » Il faut que je le vois, que tu me parles, '!''' m'a dil-que tu étais parli, j'ai cru que- j'étais• sans cela, je mourrais ! folle. » Je ne te demande pas de m'airnef/ non, i » Et je t'ai haï ce soir-là, vois-tu. Oh, je je sais bien que cela ne se peut pas. Mais t'aurais

tué, j'ai pleuré, je voulais mourir i i;: moi, je t'aime, je t'aime, Marcel, répondsEt puis par hasard j'ai eu ton adresse, une moi, dis-moi que tu Veux bien que je resle lettre que tu avais laissé tomber. Alors je suis dans celte forêt et que tu ne te sauveras venue, parce que je ne peux pas vivre sans plusj

mais:.;. Voyons, calme-loi, je t'ai bien aimé aussi. Tu b'às pas eu à te plaindre de" moi ? .' Elle lui jeta un régafd-sdmbre, elsaris même essuyer ses joues humides dé larmes : — Je n'ai pas eu à me plaindre de loi 9 Parce que lu m'as payée, n'est-ce pas ? Oh, Marcel, écoute-moi, veux-tu ? Je le- dis que

toi. Voilà huit jours que je vis dans les bois. Oh, j'y suis habituée, va !

Elle suppliait, elle luj tendait les bras. Ses yeux encore mouillés brillaient d'un

» Est-ce que je n'ai pas toujours élé comme un chien qu'on t epousse ? Ah, ah, cela

sombre éclat, ses cheveux en désordre faisaient un cadre d'ébène à son visage pâle, ses

je t'aime avec tout mûri sang, avec toute ma cïiair, avec toute mon'âme.' Est-ce que c'est de l'or que je veux f Non,"c'est loi, c'est la

m'était bien égal! Je dors mieux sous le ciel que sous un toit ! Mais toi, je ne veux pas que tu !rriè repousses. Tiens, si-tu veux, per-

lèvres eritr'ouvertés

I

-. '

'

tremblaient. (A Suivre} '—— .. ' o

(


rectionnelle la veuve qu'il accuse d'abus de re LOCALE CRHONIQUE co confiance. millions Jes hommages p pelils, — Messieurs les juges, dil-t lie, si vous saET REGIONALE en progressant Y l'eslime de tous. El,cela va toujours Vil que cet homms-là qui me traite de voviez 25 nni. depuis cruelle les Quelle ]c ca vient simplement de ce qu'il est leçon pour leuse, Mercuriale Comment voulez-vous, 1: hommes d' fis-je en au pouvoir hier encore, d'une avarice de sardine.... (Mouvement d'éEcorces à lan : 9 fr. 50 à 40 fr.. t0 lonnement du Tribunal et de l'audienceà terminant, dans leur naïve imprudence que nous ne soyons pas se ç qui, Blé tendre : manque. cc celle fiers de ces résultuls comparaison insaisissable). s sont laissé après 67 ans de prendre par l'étalage Blé dur : manque. M. le Président. — Yxus voulez dire qu'il ! \ d'occupation vertufrelatée dont ce faux grand. Avoines : manque, est d'une avarice sordide ? est la Colonie Quelle 1 homme se faisait un masque ! Car qui produit La veuve Beurré (surprise). — Une sorOrges : -15 francs en hausse. et progresse autant avecdes i était dur aux humbles, il ce corrupmoyens di dide? Maïs : 14 francs. aussi faibles nous t leur M. le Président. — Cela ne fait, rien ; conque "rceux dont ; il étail hautain, soupçonneux Pois chich.es : 4b' fr. 50. ? u tinuez et ! disposons il avait l'oreille abrégez ouverte j pour autrui, Fèves : 46 fr. — Tenez, pour vous La veuve Beurré. :de. et Frappé à; toutes les calomnies l'éloquence simple que cer.ains Nécrologies montrer, qu'ayant un jour un mal de- dents convaincante de ces: chiffres, notre .à ] parlemenlairescolporlaie.nl naguère Nous avons apris avec regret la perfaire entier les chevaux de bois (rires), etvisiteur reconnut i dans les couloirs qu'en, effet, les de la Chambre, te éprouvée que devant aller le lendemain à Guérer., qui par M. et Mme Régis Cone se vantaient Algériens ; avec une cruauté et une inconscieiipas lorse son pays natif, pour un héritage, il est gnard est en la ; de leur fils Marpersonne et disaient i qui font pitié à l'heure qu'ils croyaient ce en disant qu'il se la ferait -arracher là, qu'ils r parti présente. décédé à Orao dans sa sixième ancel, avaient fait quelque chooe de l'Alc comme moins cher et élan}, qu'à Paris, qu'il née. Quels remordsaussi pourcesjuges a mieux aimé.souffrir la tbrlure lout le long gérie.-"comme diilama'] la qui ont condamné de route, pour la chose peut-être d'une Il me promit de se faire le propaA enregistrer également le. décès de leurs le publicisles assez hardis pour île trente sous de différence. pièce la,Miellé de M. de ces résulials et l'adversaire dans gateur Gaillard, receveur, dénoncer les turpitudes des corrom;(Ceci n'étant pas le procès, M. le Président noire des résolu' du contributions diverses. snobisme ville, tel • algérien, des corrupteurs / pus et l'audace (engage la prévenue à répondre à l'accusation le sans en connaître qu'on dépeint contre elle, et l'incident esl clos sur '' Et celui de L'heure des réparations i portée morales M. Armand Roman dont les causes réelles. l ce l'ait d'un avare allant faire exse étrange Elle's'est lait attendre approche. les obsèques auront lieu cet après-miI i lirper une dent creuse dans le département :. UN JEUNE ALGÉRIEN. mais elle sonne,-La iinmajustice [I di à 5 heures. de ce nom). ( Télégramme) des coeurs nenle, Nous présentons espoir suprême aux familles des déLa veuve Beurré.— Comme on dil chez _ _ +. des âmes endolories la funts nos sincères ulcérés, condoléances. par plus , nous : il est comme le cochon, il ne fera de souffrance fait son oeuimméritée, bien qu'après sa mort. Choses Militaires La Politique ' vre inexorable. C'est la revanche des M. le Président. — Voyons, répondez ; M. de la Girennerie, . général inspec-, honnêtes vous étiez au service de M. Fourchon et. .. gens. leur de la cavalerie en Algérie a passé JUSTICE' IIVIIV1ANENTE vous aviez paraît-il, fait, sur une grande sera aussi Ce le salut de la avaul-hier du 2e Régiment .-, l'inspection RépuIl paraît malheureusement hors ; ce qu'on appelle danser l'anse du échelle, de il sera démontré Spahis. quand que de doute a, blique que le mal panamisle papier. la n'hésite .à Gel olïicier général esl arrivé dans République pas rejeter souillé de son virus l'un j corrupteur La veuve Beurré.. — Moi ! j'ai fait danser noire ville, venant de Tlemcen de malfaipar le ont personnifié le, de son sein une poignée un pani'T sur une échelle '? Mais, pas du des,hommes'qui,, train du malin. teurs, d'autant plus. Coupables qu'ils > tout, Monsieur, je rie suis pas en service, de là 'République, gouvernement étaient plus haut placés. ., Les honneurs lui ont élé rendus moi ; j'ainïon indépendance,'; ;' ;....;.,par dans cesdernièresannées. — une section du ; Le soir, Le Fourchon. un acheté un j I*11'Etranger. père' Ayant f. ,.-::i'.:-Louis La France lui a l'ai ides funérailles s HENRIQUE. concert a la eu lieu au cercle veuve Beurré r militaire en immeuble, j'avais pris pour nationales, comme au grand patriote e {La Politique Coloniale) ':"' . : ...' son.honneur. m'y poser'des sonnettes. •'-: G a m beI ta, .coinm ç, a,u rn a récha 1 d e ,. ; La veuve Beurré. — Pour avoir-à-meilleur.; 3 Le président Mae-Maliori. de la 'ï('> marché.- r- ?:> '/-A'.'.-i\ ii Nos confrères et (de la Métropole M, Casimir-PerM. le Président.— Vous posez des sond'alors, République ont annoncé il a d'Algérie y quelque =>iV.----.'••-nettes.'?:. .,-;:, •-;" :r rier,( n'a.i)?is,ci;,U! déroger; eir suivant, ' ..,-.--iV~rV~--;rH le dit batemps prochain — Sangsues: rapatriement Stores.'~ Sonnettes. a"J l'àillon de la iJa'veiivé'Beuriréï>i---!-:T'ihéx',- -M'àieuy v*lâà pied, le char funèbre de celui, dont il Légion Etrangère qui se ma carte. i . trouve a la Chambre, des députés avait l'ait Madagascar, Ce qui est inexplicable chez les vieil• Elle passe une carie-au If ibunal et lecturee son président:.. lards c'est l'avarice. On comprendrait Nous tenons de source laa en esl donnée : absolument à qui la République e jeunesse prévoyante en vue des longs jours5 L'homme contrairement à ces bruils « Veuve Beurré, garde-malades, a élé,i} certaine que a devant elle qu'elle (el remarquez que, auu pendant trente-deux ans, dans la serurerie, », le 2G du mois courant 200 légionnaires les honneurs ré-jdonnait suprêmes la prévoyance n'est pas sa vertu),% :_ contraire, à Marseille à deslinaservés-, aux héros et aux grands cipar son mari, délunl Beurré, de son vivantit s'embarqueront mais vieillards, même, sans héritier, s'irnpo-)_ maître rerrurier. lion de ïamalave. toyens n'était hélas ! que le directeur ir saut des privations pour thésauriser, voilà là » Pose les stores, les sonnettes el les sang-'" Ge détachement sera composé de 150 d'une-agence parlementaire. ce qui résiste à tous les raisonnements. sues. ( Rires dans l'auditoire ). » hommes du 1er Etranger qui -quitteront Si, la mort ne l'eût emporté, à une*£ On pourraii demander le mol de celleLe Le père Fourchon. — .le n'avais pas été laA notre ville le 21 et de 50 hommes du la France heure aurait lt opportune, énigme au père Fourchon, qui est dans le chercher exprès pour ça. je la connaissais 2« à Saida. Etranger '** eu la houle de le voir appréhender 3P susdit, cas ; mais il ne le donnerait probable-3- parce qu'elle m'avait posé des san.-sues, l'anin : ment pas, d'abord parce qu'il ne donne jaa- dernier ; je l'ai chargée de mes sonnettes2S au collet, au banc des ministres ou jij M. Teslavin, contrôleur mais rien. C'est peut-être pour, cela que la par humanité, pour lui faire gagner sa vie. général d'urI au fauteuil comme le présidentiel, niée et M. contrôleur de Fora — ' ! veuve Beurré Bossul, La veuve Beurré. pris, du moins il affirme ; Gagner sa vie ! Ahj ! plus vil des jualfaileuro sont dans notre ville elle le nie formellement. Nous .verrons tout ut oui, on la gagne avec vous, parlons-en ! par ai. dre de l'armée, nous ^a Ce douloureux spectacle à l'heure qui des deux doit èlre cru, car le : humanité .' Oh ! homme faux ! Ges messieurs v depuis vendoe.df|?J||M'. ' a fait été -épargné: la mort irsont descefl(,Wm|&«ôlel-Continental. justiceCC bonhomme a cité directement en police cor(A Suivre) wm®m dises

et

n'en exporte à l'Etranger.

Î.S Feuilleton

que

pour

54

d criminel du

.du.il/ess017er de l'Ouest • LA

qui

volait

des l'épargne des grands et

Voici les beaux

jours qui arrivent et le le soleil qui revient, avec ses .larges nappes de poussière d'or qu'il étale sur la nuture entière. Les soldais volontaires el élèves caporaux ont commencé la topographie mais ils ne

.

" Ulysse

prennent de cette science que des éléa ents et des notions tout à fait sommaires. PAR . DÉXO

.'",

IX , Monlauban, 2 Mars 188... La Topographie — Ce que l'on voit denière tin chène — Les voitures de Place. — Petits chagrins de la mère Fleurette.. — Un volça sous la cendre. (1) Reproduction la Ptesïc.

de la Correspoivdànce de

Mes occupations me laissant libre, je m'amuse à les suivre. Ah ! l'agréable promenade que nous avons faite. Sans sacs ni fusils, un carton sous le bras avec une boîlè contenant crayons, canifs, gomme et boussole ils partent sous la direction de l'officier • barge du cours, les sousofficiers restent à la cas rne ; comme des collégiens et ils vont sur les hauteurs de! Monlbeton, ces délicieuses collines qui domi--

nent la ville de Monlauban et d'où l'on aperdemoiselle se promenant bras dessus bras çoit le magnifique panorama dont la des- - dessous en ayant l'air de regarder de droite et de gauche s'ils n'étaienl pas observés. cripiior, me tenterait si vous ne les connais' siez déjà mieux que moi- même. On se divise par groupes, el on va chacun de son côté; livré à sa propre initiative ayant

Je me suid.tenu bien tranquille dans, mon coin, derrière un gros chène qui me cachait

. à leurs regards ; et nos deux énamourés» ont seulement ld devoir de rapporter un plan de continué leur becq.uèlla,;e car ils s?embrassaità pleine bouche, les màliys^'ils se sont la partie de terrain que it'on- a choisi pour I approchésà cinquante mètres de mon poste lieu d'exploration. .Ce sont de vrais après-midi de vacances ; d'observa!:on ; jugez de ma surprise quand pe.nsez-donc, à la. place des exercices qui vous tendent les nerfs et fatiguent les muscles sous le commandementdes sous-officiers

j'ai reconnu dans ia jeune tille qui se laissait prendre .des baisers à la douzaine, la dentellière, la fille de MmcCarton.

on se trouve libre de ses pensées, mouvements, de ses actes.

Lé jeune homme n'était autre que le blon-. din qui, l'autre soir, au théâtre, la fixait de

de ses

,le m'étais retiré seul dans un coin d'un

ses yeux chafouins.

ancien parc pour admirer le superbe paysage quand à travers les arbres, j'ai vu un couple déjeunes

gens,. un jeune

homme

et une

(A Suivre);, .—

.... •


M. Bertrand, _capitaine au 1er Etrandu Hic avec M. Perré, ger, permute * d'Infanterie. lieutenant au Ie1'Etranger, M. ïissot, est mis hors cadre (Tonktn). Une visite Nous avons reçu la visile de M. et ville Mme Greleaux venus dans noire de poser leur candidaavec l'intention ture à la direction de noire théâtre. Nous ne pouvons que leur souhaiter avec de réussir dans leurs pourparlers la municipalité. Concert

svmpuonique

Rham-à-Sama Nous avons assislé hier à une exhij, hUi bition de Rham-a-Sama, ' L'homme , des pheno(iCi bois, des le plus curieux ce jour. tllg mènes connus jusqu'à ( exhibition a vivement, excité la Celle eut curiosité de tous nos concitoyens qui se sont rendus en niasse dans le local où elle a lieu. Apéritif

met ,^ pro cai? s _-.

Gouzïn

^ ' a l'honneur GOUZIN ,,. d'inlormer ses clients, qu'il vient.de _ le à M. Achille de i cé céder BADAROUS, . dr droit exclusif de la vente de. son apéd^ -. rilif pour la ville el l'arrondissement c)i" i de Sidi-Bel-Abhès. GE — .—. V. -~ m Bel-Abbès J Etat Civil de M. Aristide

à 8 h. 4|2 du C'esUdeniain dimanche lieu chez Monserral, le soir qu'aura concert symphonique suivi--de bal que annoncé : nous avons précédemment : Au programme 4- Melilla, (pas redoublé) ; 2- Le Coeur du 6 au 8 Avril 1897 j d'une Fille, (valse) ; ,3: Années pas-, ~ Naissances : : 4- Melra Sérénade,;: sées,^(mazurka) (valse) ; 5- Boléro d'Or ; G- Souvenir ..... Fi\n;oi.-e Baleslta ; Amai; Boulra ; Vind'amour, (polka). J ce cent Martine/. : Henri Philippe Gaillard ; L'entrée est absolument „Hahib Ziane ; graluile. : Gaston Joséphine Monllya contre les > de Défense L< Louis Jonniaux. Syndicat '' Sautereiles Décès g: des memUne assemblée générale 71 ans CaniPelil née Marteau ; Joséphine bres du Syndical de défense conlre les' zarès mort né. '' a eu lieu jeudi dernier à1 sauterelles, „ Aîariaycs deux heures a la Mairie, pour la consFrancisca Pomarès. François Ardid et liluliôn-du bureau. Joseph Azerad et ÏMessaouda Anioyel. : MM. Ont élé nommés à.l'unanimité et Joséphine Frédéric. EugéneFrézouîs honoraire ; Perrin I ___ Bastide, directeur _____i_____ sousAntony, directeur ;Chamboulive, ' directeur du 1er secrétaire ; Re-- 1Musique Etranger ; Renaud, PROGRAMME' pour Muleyhaud, trésorier.Syndics, et le Rocher : MM. Pilron II Abdelkader Du 8 A.Yrïl• 4897 ':, '. } el Navarro -pour la rive gauche : MM, j Régiment qui Passe,......-..,.: Le -Klenqerg André Laumet, Delor- " ' Charles Eugène^Deiriias, ^ y] :(ouv ).- . .., .......:. Hak-vy • - , .Audran Reliaud îijeet ; pour la rive droite •: ..-.j La'i\las,coiie.(fa»tO-;>.-...: Rossini. . MM. Chamboulive, Auguste Lacretelle, î,'' '::(Guillaume Tell î Scllenjck .. Marché' hidicnn.e.j„,...............;. Emile Décrion el Léon Bellat. ' te "-o'-l ''. Le Chef de Musiqioe, > \ ao'-oi^àjiidicationi^ • • ' - -'..a' ;-.:•: . '-. -- -SAKUMIÎZ ' " ::-":-..JU ' ' -"' La: vente domaniale"de' jeudi clef nieriT - ; à de inonde l'Hôtelavaitaïlïré beaucoup ; Conseil le volesecreldu de:Vi'lle.Malgré ^ le maire à pousautorisant municipal 105.000 tï., la ser les enchères jusqu'à n'a pu prendre commune part à l'adle Préfel' n'ayant pas apjutHcàlibn, Madame et Monsieur Philippe JWMAN ; voulu ta délibération. en temps prouvé Madame al Monsieur Charles ROMAN el Les lots situés sur le Square Pasteur leurs enfants ; Les Fu-mill.es ROMAN du Mvsont atteint le prix de 83.300 fr. AMil.]] AU luganem el de Mortu-Douz, est rendu Bel-Abbés. C'est M. Décrion qui s'en d'Oran, CORBY de Ont. la douleur de vous faire pari de la acquéreur. I perle cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la. Correctionnelle | personne de du 7 Avril, le IriBai ne son audience a de Bel-Âbbès bunal correctionnel Armani ROMAN Monsieur suivantes : condamnations les prononcé oncle et neveu, leur fils, frère, beau-frère, mois ;Miloud Mehidi, vagabondage,! décède le 0 Avril iSill., à la de 20 ans. ' ' de prison. , El vous prient de voulour bien assiste;' à 3 Déliai Ahmed, coups et blessures, son convoi funèbre qui aura Ueu aujourd'huï mois de prison. Samedi iO Avril, à 5 heures du soir. ,;:Gassi Vincent, 3 mois de prison pour On se vomira au domicile mortuaire, Rue et un an de abus de confiance prison Prudon, maison Benlala. Les personnes qui, par oubli, îi'auraienl vol. pour 46 ft\ d'amende. pas reçu de lettre de faire part, sont priées Orfegassà Francisco, déconsidérer leprésenl avis comme en tenant 50 'lîiièlk David, coups et blessures, ' '"-'-" lieu,. —^-;-: francs d'amende. ' Meddar Miloud et Zedjiné El. .Habib;; : chacun. vol; ISiours déprisoh " Lebrun;Zéphirin, abus de confiance, , \.[ Vin an de prison. à contravention Crémades Antonio, l'j police des gares, 16 fr. d'amende. La çjelée Le ciel se montre toujours irielément la pluie pour les colons. Non seulement né vient pas, mais voilà la bienfaisante gelée qui s'en mêle. il a Dans la nuit de jeudi à vendredi, a telpoint, en efl'etgelé .que plusieurs ont en des. environs plaine, vignobles soufferts.énormément



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