Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 10/12/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
CINQ Centimes
DEUXIÈME ANNÉE — N° 187
MARDI
10 DÉCEMBRE 1895
1 puissance du roi, c'est à dire de inconsciente férocité notre dernière est le dieu du jour, conduisant et la attachaient à la glèbe. ! dirigeant l'humain troupeau avec l'or, croyance, celle d'une répartition plus L'or fut la rançon de Duguesclin équitable dans un monde meilleur l'effrayante facilité que donne la de François 1er et plus récem- des joies et des plaisirs que l'or seul et preuve des résultats acquis. < Avec de l'or, les nations s'arment, ment la libération du territoire: c'est donne ici-bas à ses favoris, et qui hérissent leurs frontières de baïonnet- vrai, mais l'or, c'est Joseph vendu fait dire aux déshérités de la fortune A l'heure où l'adoration du veau garnissent leurs loris de canons par ses frères: l'or c'est Tarpeïa li- « à quoi bon lutter », « à quoi bon tes, d'or semble !a religion universelle, à longue portée, et imposent inso- vrant le capilole aux Gaulois; l'or chercher à réagir », tout par l'or, et que la lulie poiîr la vie se l'ail, plus lemme.m, s'apuynnl sur l'axiome de c'est le Viv Viclis de Brennusaux Ro- pour l'or, rien sans lui ! âpre et plus ardenie, où la conduite Bismarck la force prime le droit. mains épouvantés : for, c'est la trahi- (A SUIVRE) A. BOURDON. « » dos sociétés occupent non seuleleurs manières de voir à leurs voi- son avec Judas livrant.] ésus; les Bourment Jes pouvoirs publics, dont les sins plus faibles, plus craintifs, guignons cédant Jeanne-la-Lorraine ; ' ou détenteurs dans noire système dé- moins fortunés. aux Anglais ; c'est la défection de Dumocratique sont aussi changeants mouriez, la lâcheté de Pichegru, la l'or, talent, disparaît le Avec de couleur des Ilots de la la mer, volte-face de Bernadette et. couronque place laisser la la banque, à car nant l'oeuvre immonde, Dreyfus limais aussi quelques intelligences pour La discussion du budget se contiprivilégiées, qui semblent faites pour It; laient s'achète aujourd'hui, mais vrant les secrets de la défense natio- nue avec une régularité qui prouve paie plus ! se ne commander dans L'ordre moral plus nale. députéssententque le temps que nos Au tintement de l'or, non seuleL'or c'est le tapis vert avec son n'est plus aux incidents stériles, et que dans l'ordre matériel, il est un dt voir qui s'impose à tout homme ment les courlisaiiiies accourent, cortège d<" suicides et de déslion- que le pays las de leurs querelles, niais.-la fillette, demi-vierge, perdue i ; .soucieux :dtf:l^xeni r de. no!?-e race : "intestines où jusqu'ici, .seules- les nenr. celui de répudier ênergiquemenl, "d'esprit, sinon'do corps, sent ses L'or c'est le vol, axiome avec sou- questions de-personnes "ont été en ce * à quoi boni' mot <pii dans la I lèvres se .sécher, sa gorge se crisper vent connue corollaire, l'assassinat : jeu, sans el'lleurer une idée de prinbouche des uns, signifie impuissance dans un désir inavoué au .bruisse- c'est le faux témoignage en justi- cipe intéressant la marchedes flaires. a et dans celle des nulres, in différence! ment de l'or dans la main du tenta- ce ; c'est la concussion et la pré- ne veut, plus de celte politique qui. La première est née du cloute où teur blasé des amours faciles et varication ; c'est le fumiei Beinach nous déconsidère de aux yeux se meut chaque penseur qui lutte amateur de fruits verts. sur lequel s'épanouissent Arlon, un l'Etranger, et surtout de la Russie; L'or fonctionne, aspire, broie cha- raslaquouère, Baïhaut un ministre, l'unité d'action, au point de vue popour une idée et qui se heurte contre la seconde, l'indifférence, force que jour des milliers de créatures avec, comme bordure à ce puant litique devant, servir de règle de redoutable d'inertie contre laquelle au gré desesdesirsel.de ses appétits, parterre, des talons de chèques. conduite à nos gouvernants. viennent se briser les meilleures et c'est en vain que la révolution Oui ! l'or est dieu, et les guerres En arrivant au pouvoir, les radivolontés et les caractères les plus avec ses débordements, ses colères, de races et de religions que se lont caux se sont imposés un programfortement trempés. ses execulionssanglanl.es, passa com- les hommes sous prétexte de réno- me que la composition actuelle de Un penseurà la plume énergique, me une trombe sur le pays où les vation sociale n'a qu'un pivot: l'or! la Chambre ne leur permet pas de L'or, avec la somme de bien être mf ttre à exécution. Benjamin Disraeli, nia celte propo- splendeursdeVersaillesfure.nl payées sition : « qu'améliorer le matériel à prix d'or, alors que sans ce métal qu'il apporte à son possesseur, à qui Et le ministère railical d'aujouret l'outillage suffirait pour améliorer' les paysans du Roi soleil «soleil d'or?> il donne le droit de commander et d'hui, monté au pouvoir sur un le sort du prolétariat. » crevaient de faim par milliers dans la facilité d'être obéi sans discussion, ordre du jour que nous avons Nous sommes pleinement de soni les çhaumines que les employés de l'or a apporté avec lui une somme analysé en son temps, ne pourra avis et nous avons la navrance d'être; lagabelle avaientvidées transformant de désespérance, dont rien ne nous continuer à gouverner que par des obligé de constater que l'or, l'or seul, en or les sous de cuivre du serf ciue relèvera puisqu'il a détruit dans son concessions multiples qui le ramène.
Uel-Abbès, le iO Décembre 1S'J5
La SemaineEitérÏTO
Lettre fle laftapsear
_._.
(Suite) Kinâdjy le 18 Septembre 05.
!
Lé 15 à 5 heures du matin, le mouvement commence en trois colonnes,, pour l'attaque «les positions de Tsaimnardvy. Un large couloir mameloné entre deux chênes de montagne de hauteur immense. Le bataillon de la Légion au centre sur le sentier de la gorge ou sur le Thaliveg. Le bataillon malgache sur les hauteurs de droite, les Tirailleurs Algériens à gauche. A 8 heures du matin la fusillade éclate partout. Nous somm s devant de formidables retranchements. L'Artillerie Hovas commence à tirer de tous côtés. Ma compagnie ace 1ère l'allure pour couper la
retraite à l'ennemi fuyant devant les Tirailleurs malgaches et haoussas qui chargent à la baïonnette. Une large crevasse nous arrête. Nous ne pouvons faire que des feux de salve qui dispersent les chemises blanches (Hovas ; il ont pour tout uniforme une chemise blanche) comme une volée de moineaux. Par contre un canon à une hauteur de plus de 200 mètres, nous; envoie des projectiles. Deux obus passent avec un bruit sinistre au-dessus de nos tètes et vont frapper dans un village en ilammes à 20 pas derrière nous. Un troisième fait voltiger la poussière à dix pas devant Pendant ce temps le mouvement des malgaches continue et l'Artillerie de ce mamelon bat en reirai le. Nous reprenons notre itinéraire et peu. à près nous apercevons trois camps retranchés. L'e tous côtés surgissent des Hovas et dirigent les feux sur nous. Deux hommes tombent ! un de la lrc et un de la 4e. Nous avançons sans riposter prendre poj silion permettant de tirer sur les camps.
De trois côtés les canons tirent sur nous
!
Le bataillon est en ligne et on fait des feux de salve par section. A toute minute on aperçoit une fumée blanche, quelques secondes après la détonation, et en même temps le froissement du projectile qui se visse dans les couches d'air nous prévient que l'acier va passer. Instantanément la poussière voltige devant ou derrière ! Sans émotion les feux continuent. En 10 minutes plus de 30 obus arrivent et c'est miracle que pas un ne touche. Les Hovas tirent avec une admirable précision. Ma compagnie lient la gauche de la ligne ; les hommes sont à genou, les chefs de section debout. Le capitaine est à côté de moi et avec les deux sergents nous formons un petit groupe qui paraît être le point de mire de la pièce du camp gauche. Trois projectiles arrivent successivement, le premier à vingt pas devant le rang du pe-
loton ; la 2= à dix pas environ, et le 3e à moins de quatre pas. Nous sommes éclaboussé de sable. Je puis vous assurer qu'il n'est pas toujours aisé de commander : Joue ! Feu ! malgré tout, les hommes se comportent très bien. Le général Melzinger arrive, et le général en chef aussi. Deux obus s'enfoncent à côLé d'eux.... La place n'est plus tenable sans risquer de grosses pertes.... Par bonheur très peu d'obus éclatent. Deux seulement tombent sur un rocher, se dispersent et blessent un cheval.
(.4
Suivre)
iNous croyons que tant qu'une^ opération militaire, concertée entre toui puissances intéressées à la ites les question,Jdémonstralion navale ou i occupation territoriale n'aura lieu au i changement ne surviendra dans cun < la situation des chrétiens d'ExtrêmeOrient. Une dépêche de source italienne, et par conséquent sujette à caution, annonce de Massaouaii, que le Bas Makonnen a demandé une entrevue au général Baralieril. Nous souhaitons que l'Italie engagée dans celle campagne par l'Angleterre, n'y trouve pas d'autres mécomptes que des adminisiralif. dépenses en hommes et en argent Or ht discussion du .budget, enga- qu'elle lui a coûtées sans avantages gée depuis quelques jours, nous matériels appréciables. montre"'(']'ura"u"cune de ces promesses faites par-ceux qui sont, au pouvoir' 11 n'en est pas de même pour l'Esaujourd'hui,' ne peut être tenue par suite de l'élaî politique actuel., ce qui pagne. démontre surabondamment que Les mécomptes se succèdent pour (promettre et tenir font deux). elle, sans qu'aucun succès" apréciable puisse faire prévoir la fin d'une Une é! range révélation nous vient lutte si préjudiciable à ses finances de Londres, à propros d'Arloi». et à sa situation européenne. Son solliciteur a déclaré devant le En effet les armements continuent I r'î bn.'nai d'Ex tradition de Bon-St réel, toujours, et jusque en Oranie, l'Esqn£ son.client avait reçu la visite pagne vient recruter des volontaires d'un agen I du gou vi :rnen ie: il. 1 ra nçais,. pour Cuba. Nous doutons du succès lui demaudr.nl s'il voulait Ion rnir cer- de ce recrutement. tains renseignements ei rentrer àPaMacéo le chef des insurgés, après i'is,,avec l'assurance qu'il serait jugé avoir fait sauter un train bondé de p'rir un jury eî des juges favorables? Nuevitas et Puertotroupes entre et lui promellant une somme d'ar- Principe, est aujourd'hui maître de gent !' la partie Nord de l'Ile, e! l'Estoute •Nous nous refusons absolument caside nécessité dè;' prépare pagne eu à-"Croire ce canard brilaniquc à qui m'ouvéaux rên.foi 1s pour Cuba. l'on aurai! du couper les ailes avant Le change est à '18,30. de. lui laisser franchir la Manche.
ra. malgré sa bonne volonté, à l'cxécuiion du programme de celui qui l'a précédé. En elle!, n'élait-i! pas question parmi les membres de l'opposition, — aujourd'hui ap pouvoir,—delà suppression un budget des cultes et de l'ambassade du»Vatican, de la réforme de l'impôt sur des bases déclarées plus démocratiques, et des économies dans le budget qui devaient porter principalement sur les gros traileni!Miisdi?s employés supérieurs de clrui-se ministère,"sur la suppressi o n ( 1 es ; i -ésoj i ers- payeu rs généraux ei sur la diminuiicn du personnel
+
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Laroche ancien préfei d'Alger, et-nonnné ces jours-ci résilient général à Madagascar, vient de s'embarquer à Marseille pour Majnnga. 11 emporte avec lui certaines clauses formelles, destinées à modifier profondément le traité emporté par le (vénérai Duchesne. et àai'lirmerplus élroilemenl notreprolecloratsur Madagascar. "Devant un le! fait qui pourrarouvrir la .question malgacheavec toutes ses conséquences, alors que nos soldais épuisés sonlobligésdesclivrerà la répression du b'rigandage (état pc r ma n en t d e l'i e) n ous nous d ema n dons quelle est la responsabilité de ceux qui ont préparé avec la" même insouciance et les clauses du ira Lié qui nous lie aujourd'hui cl l'organisaiion de l'expédition qui n'a dû.son succès qu'a-l'énergie de son chef ei. l'héroïsme des soldais qu'il,cbsïïnan:''M.
1
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dait.
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Pendant,que nos .diplomates: ergotent avec là Sublime Porte, pour obtenir pacifiquement rentrée dans les Dardanelles d'un deuxième stationnaire de chaque nation européenne, alors qu'il eut été beaucoup plus simple et plus logique d'imposer le doublement de nos forces représentatives dans le Bosphore, les massacres continuent en Arménie quoi qu'en disent les dépêches officielles, et les Cretois se révoltent.
il
comme il le mérite, en ne laissant pas une place vide dans lu salle chaque représentation. Ce soir à 8 heures li2 La Fille du
J'arrive à la poil' du marché J'vois un gros las d'ordure, J'Jemand' pourquoi c'esl là perche « C'est contre la froidure !! » Ça lûme en effet
'
Régiment.
•
MICAÉIA
Dans un grand baquet Ça remplae' l'oxigène Qui manqua au marché '
Qu'est empoisonné VAV le gaz hydrogène
gais
«1 faut encore an coeur, l'amour et la tendresse! n'est ce que vient chercher l'homme qui trahira > tes -pieds les serments faits hier à MicaKla. Mais que t'importe .à, toi puisqu'il t'adore Fa main tu l'as donnée et tu prétends encore >M coeur de ton époux, de ton prince charmant! Tu l'as gagné-vrai ment !
(bis)
1 1 1
C'est vrai car l'allumeur public Qu'à du travail en somme J' vous l'jure ne irouve pas 1res chic De l'aire la hêf de somme
sort' qu'hier soir Oubliant l'irolloir Où le. uiarelié-repose L'allumeur de bec Qu'est un très chic mec Nous l'a l'ail à la pose De
Un Monsieur du
A la suite d'une bagarre dans laquelle
des légionnaires demeurés inconnus ont frappé un homme etdèux femmes, M. le Colonel du 1er Etranger à adressé aux troupessousson commandement l'ordre du régiment suivant, digne en tous points de la haute intelligence et du grand coîur du soldat duquel ii émane.
(bis)
VI
soit' qu'à quatre heir.'s du m ilin Y avait qu' des bouts de chandelle l'jur éclairer l'niarché malin JTplus y tombait d'ia grêle De
El tous les marchands
Criaient aux chalands Vraiment c'e-l dérisoire De p.iyei l'iinpùl Y s'rail pas trop tôt Qu' finisse la balançoire
!
(bis)
V
Alors chacun un maugréant Ouvre son parapluie, 'Disant : cre nom c'est eni...bêi.'mi D'èlre mouillé par la pluie C'qu'esl exorbitant C'esl d' payer comptant Pour prendre des bains de siège Alors qu'on n'a pas Ficelé' sous les bras (bis) Des ceintures de liège! '"" Si l'on élaiï'q'u's'éùrnïènt Ireiiïpé
~
compris nos légumes Qu en 's'rail quill' pour attrape' Trois'ou tpialre bons rhumes Mais on nous défend D'nous chaiîlTer seul'incnt Sur un' pauvre chaullrelte Aussi c'est pourquoi J'IIIOUITOIIS lous de froid Dans l'inarché d' la Ville-Ile (bis)
Y
•
L'arme, que tout soldat a l'honneur de porter au côté, est, à la fois, un emblème de force et de confiance : force mise au'serviee de la Pallie, conliance accordée par elle. C'e<l donc, cnez un militaire, une faute d'une gravité exceptionnelle do trahir cette confiance, d'abuser de celle force ; c'esl, de plu» tn-e lâcheté lorsque, armé, i' s'attaque à ce qui ne l'e?l pas. Deux faits de celle nature, dont les ailleurs n'ont pas été reconnus, mais qui niellent en cause le Régiment, viennent d'être révélés au Colonel : l'un, est l'agression sauvage d'un Spahis, qui est -grièvement blessé ; l'autre n'a heureusement pas eu les mêmes triées conséquences, mais s'est produit contre deux femmes, ce qui le rend particulièrement odieux. Ces f.iilSj'qui nepeuvènl être attribués qu'à Tivivbssé'furieuse, déconsidèrent le Régiment. Le colonel n'entend pas-que de pareils actes desauvnge-îe, si rares soient-ils, viennent porter atteinte à sa répuUiiion. Eu celte occasion, il fait appel à l'esprit de corps, si vibrant parmi les. légiou1 uaires, pour que ceux-ci, quelques risques qu'ils puissent couvrir, désarment immédiatement tout camarade metlant sabre au clair el ne l'abandonnent jamais avant de l'avoir fait rentrer au quartier, dés que l'ivresse a commencé à le rendre dangereux.
succès un travail aussi consciencieux que possible. «M ~ -on rais A ff n--s TmT't Le surmenage intellectuel auquel ils se livrent, pourrait chez des sujels de moindre valeur amener certaines défaillances — bien naturelles en pareille Air du:- BAL DE L'HOTEL-DE-VILLE occurence — que nous sommes heureux de n'avoir jamais constaté. I Dans les Ihéàlres de premier ordre, L'aulr' jour j'dis à nia femnf ('.nuirait les pièces sont présentées au public Qu'jaille au marché d'ia ville après de longs jours d'études et leurs Tous les marchands à c'qu'il parait interprètes-entrâmes par de continuelS'y font pas mal do bile, les répétitions n'ont pas à faire effort Mais ma femm'la d'ssus : de mémoire. « T'as pas d'pardessus a Aussi félicitons-nous sincèrement M. B ih c'est pas cà qui m'gêne . Petit et son excellente troupe des réJ'vais m'en pilonner sultats obtenus dont le public du théâEt me rembourrer Avec..mon mal'Ias d'iaine, (bis) tre sait tenir compte et récompense
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Ordre du Régiment
Après l'Arménie, après la Crô e et Cuba, le Maroc voit éclater des troubles chez lui. Los insurgés cernant. Sal'fi le 11 novembre, ont tué 80 habitants et fait une razzia complète i autour delà ville. Ces Iroubles qui ÇACÉV1U1 son! périodiques dans ce pays, devront attirer tout particulièrement CHRONIQUE LOCALE l'attention de nos gouvernants, si la ET REGIONALE puissance du Sultan .du Maroc ne parvenait pas à les réprimer. Théâtre Le succès des insurgés amèneSamedi dernier, devant une salie raient fatalement des Iroubles dans «mble, comme elle est, d'ailleurs chanos possessions du Sud-Oranais, on îne soirée de spectacle, preuve évidennos garnisons ont besoin d'être ren- e de la faveur dont jouit auprès du puforcées et. non diminuées ainsi que blic la troupe de M. Petit., Le Coeur et le désire, le ministre actuel de la lu Main. Nos artistes se sont surpassés et ..guerre M. Cavaignac : i Sesl plaisir de voir couronner par le A:B.
In
il ne suffit pas d'être belle et princesse,
C'esl une question d'honneur pour lous, et le chef de corp- nui s'adresse à l'honneur des siens
a toujours pleine certitude d'èlre compris. Le Colonel, DE VILLEBOIS-MÂREUIU
On nous prie de déclarer que la rixe
lans laquelle sont impliqués .un caporal et deux hommes dir" 1er Etranger, n'a pas eu pour point de départ le Bar de Madagascar, dans lequel ces militaires ne sont pas entrés.
Sous toutes .-réserves •
Ce n'est pas sans stupéfaction:, que.
;
nous avons appris que •Pou avait re- ; nonce à. éclairer te marché couvert;à ;i l'aide de quatre becs de gaz.:!:-> ;> A : •. ;! Oui les becs sont supprimés et rem-:j
placés vous ne devineriez pas par; quoi ? :.\ .; Non n'est-ce pas? ;!' Eh bien ! le marché sera éclairé par. 1 Vous allez vous moquer de moi?... pair cent cinquante ampoules électriques et chaque marchand pourra a son gré, s'il ne Irouve pas cet éclairage suffisant, disposer d'un bec (?) personnel. Devant une telle profusion de lumière nous demandons à ce que le 1er •
.
.:
janvier 1896 un bal soit donné dans le marché couvert où, grâce au prochain mode d'éclairage, nous pourrons laisser tomber sans, crainte.de la perdre, une aiguille dans une botte de foin. Les dynamos seront installés dans les sous-sols du marché et à ce propos nous rappelons aux locataires établis dans cet édifice municipal que de nombreuses places leur sont réservées dans les caves, où ils pourront sans crainte de procès verbaux se servir de chautfreltes et éviter ainsi les rhumes de cerveau.et bronchites qui habitent en permanence le rez de chaussée, et avec lesquels ils font trop souvent connaissauce. " ;" '
Nécrologie La terrible Camargue vient encore de
faire des. siennes ! Si habitué que nous soyons aux coups qu'elle porte, nous restons confondus deviiiil ses snêls. n A l'âge de 14 ans et demi le jeune ÏABARLY, iils de M. et Mme Henri Tabarly est enlevé à l'alleclion des siens. L'enterrement a eu lieu hier à 4b'lp2. Le.cercueil disparaissait.sous les couronnes et les fleurs : une deuxième voilure suivait également chargée dos mêmes témoignages de sympathie et d'affection. Les draps mortuaires, portés par dix de ses camarades de collège, marchaient en tète, tandis que derrière une foule nombreuse et recueillie suivait la famille éplorée. Ce deuil plonge dans la désolation les familles Tabarly, Déram, Duvivier, Bonnalbux,Passol,-Vignes, Roquefère, Griffe et Marlignolle: ..yEn .-.cette douloureuse, .circonstance nous. offrons.- à M. et Mme Henri .Tabarly, si cruellement épiouvés, ainsi qu'à tous les membres de cette famille si connue et si eslimée dans Bel-Abbès nos plus sincères compliments de douloureuses condoléances.
Union des Femmes de France Nous recevons du Comité des.Femde France, de Bel-Abbès, la lettre n mes suivante si que nous nous empressons de publier : d y>
J'ai l'honneur de vous prier de vou1( loir bien m'accorder l'hospitalité de vos colonnes pour .remercier au nom "\ du Comité de l'Union des Femnrsde France de Bel-Abbès, la corporation j,ddes ouvriers de Sidi-Khaled placés sous Jl'égide de Saint-Floi qui, le jour de leur fête patronale, oui eu la généreuse ^idée de donner un bal au profit des rapatriés de Madagascar. Le produit de y cce bal, soixante francs, vient de nous êêtre adressé par les soins de M. Brun, maire de celte commune. • Le Comité lui adresse, ainsi qu'aux ]hnhilanls de Sidi-Klialed ses plus sincères remerciements pour leur patriot ltique charité. :r Veuillez agréer, M. le Directeur,, avec nies remerciemenls. l'expression de sentiments les plus distingués.,» mes , ..La Présidente, F. PERRET
Avis Le Maire de la Commune de SidiBel-Abbès, Chevalier de la Légion
d'Honneur, a l'honneur d'informer ses administrés, que la vérificalion mensuelle d^s Poids et Mesures, aura lieu le jeudi '12 décembre couranl, de 8 à 10 heures du matin, dans le local habituel près du commissariat de police.
Procès verbaux 27 procès-verbaux ont été dressés sur la voie publique par le service de
la police municipale, pour différentes contraventions dont un pour emploi d'un étranger sans certificat d'immatriculation. *.
'''•
Déférés au parquet
s',--' Seront déférés au Parquet. Pierre-. Juan. Fuenles y Sollu, sujet -.. espagnol pour port d'armes prohibées et ivresse.:^ Diego Torrès, âgé; de 40 ans pour coups et blessures. '; Juan a Molina pour défaut de décla. ration d'étranger. Andrès Mazano Garcia, pour défaut dé déclaration d'étranger. Cristobat Motina, même délit. Francisco Forrueles, même délit.
Vol M. Poisson Ferdinand-
Bel-Abbès, le (5 décembre. JS95. Monsieur le Directeur,
propriétbire
demeurant ancienne route de Sidi-Lhassen est venu hier déclarer que dans la nuit du 5 au 6 courant des malfaiteurs lui ont soustrait une charrue.
«.
Musique Le Maire de la Commune de SidiBel-Abbès, a l'honneur d'informer le public que dorénavant, les'' séances d? Musique de la Place Carnol et du Jardin Public, auront lieu de 3 à 4 heures.
Rectification Nous nous sommes fait l'écho dans notre dernier numéro d'une plaiiile formulée par M. M ira bel la Gaëtano au sujet du préjudice que lui cause rétablissement des baraques foraines en . du magasin deeoiffure..du théâtre. face Celle plainte est absolumentjusliliée, ces établissements .qui ne devraient èireque lemporaires prennent l'allure :de constructions définitive?;, et fouies réclamations à ce sujet auront pour elles le droit ei. la justice ; car en somme quoique fort infére'ssanl, les (drains ne peuvent stationner un si loug taps de lemps là où il ne serait'permis à personne de bàlir. De plus — nous le répétons — en cas d'incendie, ces baraques sdnl un véritable danger par suile des difficultés qu'elles amèneraient fatalement pour l'organisation des secours. Renvoyé à qui de droit.
État Civil de Bel-Abbès du 6 au 9 déesmbre 1893 Naissances
NOUVELLE MARCHE DES TRAINS
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Le Gérant certifie à la somme de Vinsertion n°
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Vu pour la légalisation de la Signature de M. Le Maire,
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Le train 1 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte le Sig 6 ^e lrain § °- correspond au Tlélat avec le train qui quitte Belizane à5 h 20 du matin, Le tram 7 O. A. correspond au 1 lelat avec le train qui quitte Perregaux a 12 h. 2o au soir. Le lrain 9 0. A. correspond au Tlélat avec le lrain d'Alger. ,
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Le train 2 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. . a Renzane , train . ,. Le train 6 O. A. correspond au Tlélat avec le qui arrive a 10 h. du soir.
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