Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 110196

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 11/01/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


TROISIÈME ANNÉE

Bel-Abbès, le

il

4:''

— N° 195

Janvier 1896

HT COMPTES SÉRIEUX Il était une fois un pauvre diable,•

qui n'ayanl presque-plus de clientèle passait sa journée — en dehors des instants où les chalands venaient l'aire de maigres emplettes chez lui afin seuil de balayer le à porte sa — d'en faciliter l'entrée. La ville qu'il habitait s'appelait • Commecelleci ; elle avait au centre de ses magnifiques voies, une quadruple horloge où chacun pouvait •'dèsqu'il avait franchi les portes pour entrer en ville, se rendre compte du temps qu'il avait"à dépenser dans la

Or, il arriva qu'un jour, pendant qu'il se livrait à son passe-temps favori, une fée vînt a passe»*, et, entre Elle et lui le dialogue suivant, s'engagea : brave Que faites-vous ici, mon — homme ? — Hélas, ma bonne dame, je balaye le devant de ma porte pour engager les clients à en franchir le seuil ! l'été nous sommes aveuglée par la poussière, l'hiver enlisés parla boue, de sorte que De sorte que — Commecelleci, De sorte que — finira par perdre son nom de perle de — De quoi ? Feuilleton du

ce

Messager de

V

Ouest

SAMEDI 11 JANVIER

1866

Pourvu que, comme Jacques Mo— De la rivière qui la baigne très ordure?, vidanges) sur la coiffure qui devait être pareille à celle des lay,il nehousappelle pas à quarante discrètement, il est vrai / collecteurs du marché, el que la fée jours au tribunal de Dieu ! Eh bien ! puisque ta clientèle— Cela fait rien ! doute, oublié de leur avait, je préposé ne ensans meurt, le en se nomme Un De Profundis ! tout de même ! chef à l'enlèvement des boues et. voyer parce qu'elle avait remarqué qu'une paire de bolles leur serait A. BOURDON. ordures de la ville ! plus nécessaire qu'une casquette. (A Suivre) Ça princesse ! bonne me va, — Ajoutons pour être véridiques, que mais vous comprenez que si un signe dislinclif ne vient me désigner pas plus que la coiffure, ne vinrent MOEURS ALGÉRIENNES ,à l'admiration et à la reconnaissance les bottes ! publiques pour l'oeuvre de salubrité De sorte qu'un jour, le préposé à MAGISTRATS que vous me confiez, je risque de ces odorantes opérations, las de se voir en continuelles contraventions, (Sutfe) passer pour un Cornélius Hertz! mit la clé sous l'essieu et abandonna crainte, Sois porteIci, la plupart, en enlevant leur robe, vous sans — rez, loi et tes compagnons, une coif- trois tombereaux complètement,cou- dépouillent le magistral, et ils redevienfure avec des lettres comme celles verls afin qu'aucune émanation pu- nent, en sortant du prétoire, des homtride no s'en exhale pendant leur mes comme d'autres, attables, gais, rides Collecteurs Des Marchésaimant le plaisir et la fète> sans eurs, ville, douzaine de et en une hypocrisie comme sans jactance ; ils ne — Alors, ces irois lettres qui sont passage bourriquots qui actueltrouvent fonctionnaires la coiffure de se sont magistrats qu'au palais* Ils ont sur ces voulaient dire cela ? Moi qui croyais lement en fourrière. leur dignité d'homme du monde, sans qu'elles faisaient «Chapellerie de Devant un tel malheur qui frappe faiblesse ni fausse honte ; ils ont aussi Marbachï». siA jnjustemeM le préposé a l'entre- !ourp-ir*i?i7}on*çH'e*ï}_baH«went ot perà leur reprocher cette songe sonne ne tien de Commecelleci, nous prions vivacité de sentiments qui, dans Tu trompais, les quoique te — un deux versions soient applicables en I chacun de nos concitoyens de se co- certain monde, en France, serait consi-, tiser, afin de pouvoir retirer de la dérée comme un scandale el qui, ici l'espèce. fourrière les voilures coifrées et les au contraire, leur concilie toutes les Allons, bonne chance !... — sympathies. bourriquots si injustement saisisEt la fée disparut. Elle est batailleuse, aussi, notre maOr, il advint que le préposé à l'enDernière heure. — Nous magistraluie, et elle sait soutenir de lèvement des boues el ordures de la apprenons à l'instant que, dégoûté son épée ses opinions et ses amitiés. Je ville, et ses employés, n'eurent ja- d'une existence où tout n'est pas , ne-prendrai pas pour exemple ce brave mais de casquettes, et que ne se con- rose — nous en convenons — las Roubière qui avait, réellement la tête formant pas aux instructions de la d'attendre l'emblème B. 0. Y. de ses trop près du bonnet et avec qui j'ai fée, ils furent punis comme ils le agents, le chef, le grand chef! des failli moi-même me couper la gorge deux ou trois fois à propros d'articles B. 0. V. vient de se suicider en se de bien faible importance. Mais méritaient... on n'a Jugez : Chaque jour, les agenls brûlant vif, en un magnique auto- pas oublié ce duel retentissant qui, il y de police de Commecelleci leur dres- da-fé, avec les trois tombereaux cou- a une douzaine d'années, coûta la vie à sèrent des procès-verbaux pour leurs verts, les douze bourriquots, les trois un conseiller à la cour d'Alger, le saet spirituel M. Prat. nombreux manquements à leurs employés, les deux pelles el l'unique vant Des articles très mordants avaient balai ! services et" parce qu'aucun d'eux paru dans un journal d'Alger contre n'avaient, l'insigne B. 0. V. (boue?, Tout comme au Malabar, quoi ! certaines personnalités : on en attri-

»

FILS DE X Par ELLER par ses opérations commerciales, n'avait pu voir grandir à l'ombre de la famille l'amour de Lucien et de Caroline et celui qui lui* aurait dit une heure auparavant ce que sa fille allait lui révéler l'aurait trouvé parfaitement incrédule et le malencontreux narrateur aurait eu maille à porter avec la colère de l'honorable négociant. Au moment où sa fille entrait,ïe.négociant mettait la dernière main à son courrier, il Reproduction interdite. M. Beaudoin, absorbé

CINQ Centimes

._..__.

Conte pour Rire

4

•/

leva la tète et ce fut avec un radieux sourire qu'il la reçue : — Quel bon vent t'amène mignonnette chérie ? lui dit-il. Cet accueil si doux fut comme un baume sur la douleur de la jeune fille, et ce fut avec une voix un peu tremblante qu'elle commença : Elle parla d'abord de Lucien, doucement, ' presqu'indilïéremment, puis sans s'en apercevoir, le timbre de sa voix se fit plus caressant plus suppliant, elle en fit un panégyrique qui étonna fort son père qui écoutait sans répondre cherchant où elle voulait en venir. Ce mutisme interdit Caroline puis la déroula tout à fait, alors elle s'arrêta et fondit en sanglots. M. Beaudoin ne sachant que penser se leva, courut à sa fille et la prit dans ses bras. — Mon Dieu ! mon Dieu ! mais qu'as-tu, pourquoi ces pleurs ces sanglots. Voyons tu peux bien me dire à moi, ton père, le sujet de ton chagrin qui suis, j'en suis sur ton meilleur ami.

— Voyons cherchons ensemble, on a fait quelquesgrasses dépenses de toilette, la vitrine d'un bijoutier nous aura tiré l'oeil et crac, on achète sans marchander et la bourse était vide et maintenant on a présenté la note et.... — Voyons, c'est cela n'est-ce pas? — Non mon père la démarche que je viens faire en ce moment près de vous va vous paraître tellement étrange et l'aveu que j'ai à vous faire tellement invraisemblable que malgré toute votre affection, j'ai peur d'un mauvais accueil et d'un refus sans retour ! — Que peut-il y avoir de grave dans cette petite -tète.que j'avais cru si folle jusqu'à ce jour ? Allons parle petite sotte, et si coûteuse que soit ta demande j'y souscris à l'avance pour ne pas voir pleurer d'aussi beaux yeux que les tiens. Mais loin de se rasséréner,;le front de Caroline se rembrunit encore et ses larmes augmentèrent. Tout à coup se dégageant brusquement de l'étreinte affectueuse de son père, que tous

ces préambules commençaient à inquiéter, elle fit trois pas en arrière, puis joignant les mains comme en une prière, elle vint tomber à ses genoux. — Eh bien qu'y a-t-il ? — Mon père, j'aime.... — Lucien ! gronda le père en se levant et repoussant brutalement sa fille, jamais 1 Ja...mais! jamais! bégaya Caroline ! En — se redressant elle étendit les bras, battit l'air et tomba raide sur le parquet. Le négociant affolé se pendit au cordon de sonnette en criant au secours.

(A Suivre)


CHRONIQUE LOCALE ppartialité et de la science, à leurs col- : « Madame Perret informe ensuite les H lègues de la métropole ; ils ont sur" h: membres du conseil qu'elle a l'ait auET REGIONALE de M. le Docteur en Chef les décL-eux-ci l'inappréciableavantage d'être près p tout à fait de leurs temps. marches l< nécessaires pour l'organisan tion de nouvelles conférences et que ll (Le Petit Marseillais) F. K. Théâtre M.Nimier veuf bien nous prêter son * La soirée du 10 janvier nous donnele choix d'un Conférenconcours pour COMMUNICATION ra Si J'étais Roi, opéra-comique en cier. 3 actes et 4 tableaux, au bénéiiee de <i En terminant la séance, le conseil Nous recevons du Comité des ddécide le bal annuel aura heu le M, LÀBORDE, 1er ténor. que -. Dames de France,'la lettre suivanle cSamedi 15 Février prochain. Mesdames ^Musique Civile que ' nous nous faisons un véritable 1Perret, Maillot, Bâillon, Bastide, DéBel-Abbés, avec ses vingt-mille habiplaisir de communiquer à nos abon- erion, Dumas, Darboux, Daniel, Fauve, tants, c ' sociétés de gymnastique, de ses Muge, Maréchal, Seignon, Bedon, Wiucnés el lecteurs. ' kel el Wollers vt ulent bien se charger secours - mutuels et de prévoyance, : n'a pas de musique civile ! «. Le Samedi 9 Janvier à l) heures 1 [2 ^du placement ues cartes." du matin le conseil -d'administration '„ Il est vrai que nous..ayons l'inappréi s'esl réuni dans une des salles de l'Hôciable avantage de posséder la musi; LÀ lel-de-Ville i sous la présidence de Maque de notre Régiment Étranger, dont dame Perret. t ' l'éloge n'est plus à faire. «. Madame la Présidente remercie les Mais à bien des cérémonies, dans ! membres du comité de s'être joints à bien des oeccasions, malgré toute la elle pour saluer à leur arrivée le détacomplaisance des autorités militaires, chement de Madagascar, elle a été 1res Air de : Ln Sérénade du Pavé celle musique ne peut êlre mise à heureuse ds les voir assister en si grand nombre à celle patriotique manifesta- - Chantée par Eugénie Buffet dans les -cours contribution. de Paris au profit des rapatriés de MadaOr, il faudrait donc que Bel-Abbès lion à laquelle le comilé de Bel-Abbés gascars'est associé de tout coeur. trouve dans son élément civil les moi yens de combler ce vide. «: Madame Perret propose d'adresser des remercie m en Is aux commerçants lis étaient bien neul'ceul cimjuanle Cela lui sera d'au_ant plus, facile .que de la ville qui par leurs dons généreux Qui ]Ktî'iiren'l le coeur joyeux uvvmbv'd d'avreiens nYiïsicïehs de la LéDéfendre dans l']j<.' lii'ùhvnie nousonl aidées à améliorer l'ordinaire gion Klrangère, aujourd'hui établis ou des soldats le jour de leur ' arïivée. Nos d.V'.'/ï'is, leur drapeau glorieux ! travaillant dans la ville, seraient très Celle proposition est ad.oplee.ir '.'unaCombien resle.nl de.ces sluïqucs, heureux de faire partie de la musique . nimité. EjiiiiV-^b'iuVne.la Présidence Qui luUèreut d;ms ce pavs ! civile qui, certainement aurait toutes Légionnaires héroïque», amfôlYcëaux membres du conseil qu'elle moi. les sympathies de la population et nous Combien restez,-vous mes amis ? é vient de recevoir du Président du cosommes persuadés. que notre maire — Vous ne nren^éiierëz" pas, je milé des fêles'organisées auSig,une HEFRAIN M. Bastide, ne refuserait pas son appui penserep'/j^ ie premier, d'avoir l'opinion somme de 350 francs ' destinée aux Si je chaule en voue présence, à cet intéressant essai. qui me plail sur le Monsieur que je héroïques rapatriés de Madagascar,des Et si je quête des gros sons, Une liste dé souscription circulant tiens pour un... remerciements sont adressés au PrésiC'est pour adoucir lit souffrance,fêles <il à/la populadu dent comité des en ville côuvi irait rapidement — nous Ayez, interrompit le magisencore — Donnez, ah ! donnez tous ! .'••: tral algérien, l'opinion qu'il vous plaira tion. Sigoise dont la générosité nous en sommes sûrs — les premières dé-' Si je chante en votre présence mais ne l'exprimez pas ici : juy ne .sau- permellra de prolonger nos secours ' penses : achat d'insignes ou d'uniforEl si je qnê'e de gros, sous rais tolérer que devant moi on dise du |I aux convalescents. .'d'instruments, 'etc. '. ' ;'ï fl mes, ,.;>; Croyez-moi c'est les soldais car pour Coin mun-icii lion cet ensuiîe,don'née mal de mes'"amis. Parlons d'autre «. Nous donnons-là,; simplement, une ['I<î 'i' l'.iance. ,-.'. 11eïïâojs ..;.. chose, si vous le vouiez bien. | d'une jellre où M. ie colonel de. Vi idée église.pai-..un;de nos concitoyens, 'JYluremt expqsoit Iviadume laPrésid^uie ' Elle foi:le, ccMdi-la, "' espérant qu'eijè lr^uyei','i/"'d.Ô^rëeî'iQ'.'.:' est exemple, par — Nous étions partis près d'un-.mille , s'écria son interlocuteur: vous ne m'em- ' qu'une qu'uniilé de 7.5 litres de iaii. par essai population dans notre tout que Et si lions revenonsl.roia cents pêcherez pasdo penser el dédire que.M. jour est nécessaire pour les convalesartistique, toute oeuvre de .bienfaisance C'est là-bàs la grand'ile. soumis dans laelè,, cents régime qu'il '•• (pie X... est. un malhonnête homme. au ne laisse jamais indifférente.' appréhende de ne .pouvoir continuer Six cents y donnent pour' longtemps Il n'avait pas achevé qu'il recevait le traitement pendant le temps nécesMaisnous.savons bienajne la France Troupe. Vidal gil'fle relenliss mie, appliquée de saire, bien que largement une Leur gaule un profond souvenir pourvu par Dimanche prochain à trois heures la main de maître. Le lendemain on alla la générosité des habitants de Del-Abbès Et noire suprême espérance troupe D.Pi-imitivo Vidal donnera sa sur le terrain el. mon magistral fui.gra- en conséquence il prie le comité de Est comme eux, de vaincre ou inourii ! tifié d'un joli coup d'épée dans le bras. vouloir bien l'aider première représentation aux arènes de momentanément '(An refrain,) On Uni.naturellement cachés et les notre ville. celte disl.ribut.ion défait. Madame pour 111 causes et. les fa ils et. je ne serais pas Perret déclare qu'en raison de l'urgence Cette troupe est assez connue pour étonné que lepersonnnge politique dont de la demande elle Vous les aviez couver! de palmes n'avoir pas besoin des éloges de la devoir accéa cru le nom provoqua la querelle, ignorât en- der El de nombreux bouquets de fleurs désir du Colonel en lui annonau et l'empressement avec lequel presse à l'heure actuelle aftoute celle core, Quand pour vous ils prirent les armes çant que le comité sera très heureux notre population, se rendra aux arènes, faire. Léirioniiaiies braves coeurs, de participer dans la mesure de ses lui est un sûr garant du succèsqui l'atAujourd'hui que les fusillades Que d'exemples je pourrais encore! moyens au prompt rétablissement de., tend. Ne troublent plusdes bois les houx. citer qui vous rnônlreraient que nos; .nos Iroupes. A dimanche ! * N'oubliez chers camarades magistrats, fins littérateurs, pour lai pas Sur la proposition de Madame la « Ceux qui reviennenl parmi nous ! Pour le ïonftïn plupart, loi 1res délicats, sont fous amis; Présidente, le conseil décide de prendre,a du progrès et, ne le cèdent en rien, à sa charge la totalité du lait néces(Au refrain) Hier malin par le train de 8 h. 26., , sous le rapport de l'honnêteté, de'l'im- saire. A. lî. un détachement de 75 hommes, sous-

huait la paternité à M. Pral, qui s'en défendait. Un jour, un des personnages.. visés, M. Marcillel lui en lit le reproche^ publiquement au cercle. --.le ne suis, lui dit M. Pral, pour rien dans cet article : mais puisque. vous m'avez soupyouné, la chose est la même. Faites comme si celait moi l'auteur. Ils se battirent \p lendemain, un dimanche, et M. Pral tomba, la poilriu? li-aversée d'un coup d'épée. Voici un autre fait qui date à peine d'un mois el dont aucun journal, que je sai lie, n'a encore parlé. On comprendra, pourquoi je ne donne ni le nom de la-loealilé ni celui des inléresses. C'était à table ''"hôte, dans'un grand établissement d'une de nos principales villes algériennes. Au dessert, la conversation devenu générale, s'égara un peu :-on causait politique, iinanceindustrie... Tout à coup, l'un des assistants s'exprima d'une f.-içon assez sévèi-e sur li 3 compte d'un personnage politique de la- conliée. — Pardon, m'cirompil aussitôt, un magistral qui était à la table avec toute sa feuille, je connais beaucoup M. X... (le personnage en queslion), c'est un de mes amis ; je le tiens pour un honnête et galant homme el je vous serais obligé de n'en point dire du mal devant

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Serai les Mslpcte

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1

on a pu charger les blessés. Encore une jour-

Lettrele Maflagascar

(Su-ileJ

Chaque haie, chaque mur, chaque maison, chaque fosse, abritait des tireurs Ilovas. Les 2 compagnies fractionnées en sections, faisaient l'ace partout. Une fraction protégeait là marche de l'aulr •. A 2 h. i]2 nous étions dans une situation très critique. Nous avions l'air d'une épingle dans une botte de foin. Le troupeau était presque en débandade. . Des boeufs atteints par des balles, beuglaient. Enfin, à 3 h. 1r2, 2 compagnies de tirailleurs «ont venues nous dégager, 1 tué, 9 blessés. Fendant l'action, les cacolets sont revenus et

née mémorable. Mon capitaine m'a dit qu'il me ferait ciler à l'ordre. Nous arrivons à l'étape à 6 heures du soir, nous sommes interwievés par tout le monde, c'est de la surprise. Voyez-vous ces bons habitants qui vous font la risette en passant. Le 29, continuation de la marche sur ïananarive. Les 2 brigades de concert ; il n'y a pas grand chose ce jour, il n'avance que lentement en tàtant le terrain. Des coups de canons sont échangés, des coups de fusils aussi, on déloge l'ennemi de plusieurs mamelons fortifiés, les malgaches ont quelques blessés. Une compagnie de tirailleurs, fortement engagée a 1 sous-lieulenant et 4 hommes blessés. Ce jour, le bataillon est aux avant-postés à 5 kilomètres de la ville. Vers 5 heures, le feu les premières el troisièmes sont • commence, obligées de veillertoute la nuit et de déloger les Hovas de deux villages qui sont perchés sur deux montagnes, un blessé.

soir là, il y avait au rapport « Demain, continuation de la marche et entrée dans la capitale ! La légion el le bataillon du 200e en réserve jusqu'à la ville, où ces 2 fractions entreront les premières. La légion avec le drapeau se préparera à combattre dans les rues ». Cela donnait à réfléchir. Toutefois, cane m'a pas empêché de dormir de 11 à 4 heures du matin comme un bien heureux. Il est vrai que j'étais rompu, un rocher, me servait d'oreiller et ma peau de couverture. Gare les rhumatismes ! Le 30, à 4 heures du matin le mouvement commence. A l'ouest, la ville n'est abordable que par une digue étroite. Le reste (les riziè: res) sous l'eau. De front, on perdrait, trop de monde. Uneligne de crêtes se prolonge jusqu'à la ville, allant de l'Est au Sud. Les Malgaches et Haoussas prennent ces crèLes, les 2 bataillons de tirailleurs appuient le mouvement en arrière presque au centre, l'infanterie de marine longe les rizières à droite. Ce

Nous (la réserve) nous rnàrchonià;!Vbri des crêtes. Objectif pour notre côté : l'Observatoire situé à 2 kilomètres de là viîleet plusieurs mamelons défendus par des milliers.de Hovas et des canons avec défenses en blindage. :;:v.:^:;.:.Ui:.-1; "V" Vers 7 heures-du matin, l'action commence par les Haoussas. EusiUaded'abord et la voix du brutal ensuite.:!; v-::-; •: vi. :, Toutes les fractions, se; règlent les unes sur les autres et on, n'avance que très :le,nlement, d'abord à cause du terrain-.]et /ensuite pour permettre, aux trouvés occupant les crêtes d'effectuer leur mouvement. ; i. A la réserve, nous faisons des haltes fré. ci là, prolongés, quentes et par par ujn obus vient éclater à droite ou à gauche, deàx hommes blessés, de temps à autre l'artillerie s'installe el répond avec efficacité aux feux des Hovas. ' Heureusement que 2 pièces de- canons étaient adjoints àTarrière-garde, car el}e est déjà attaquée.(A SwiWjs)


ifficier.s d caporaux compris, est parti i destination du Toiiki-n, sous la cou-

luile du sergent-major Kunmueh. Bonne chance et bon vovage à ces * jraves.

Café Monserrat C'est avec la plus vive satisfaction :*ue nous apprenons l'arrivée à BelAbbès de Mademoiselle- Hermence Môr'el, chanteuse qui se fera entendre riiez M. Monserrat. De plus, Mlle Mika se fera entendre dans la Sérénade des Malgacjies. Nous engageons vivement lous nos eoircitoyeris à -assister aux soirées du café Monserrat.

TABACS, CIGARES

Les attributions conférées par ces |T| dé< décrets et instructions aux percepteurs, I àa défaut de comptables choisis par les *• c élablissemenls ecclésiastiques eux-mêGl c ET CIGARETTES mes, sont dévolues, en Algérie, aux reme ceveurs des Contributions diverses sb.us ceMademoiselle Suzanne VALLOUY, à la surveillance et la responsabilité du ]a d'informer le public qu'elle sous-directeur de ce service dans cha- l'honneur so pris le bureau de tabac de Madame a Q 11 arrondissement. que ; ]? Emile ROQUEFÈRE, situé rue Gambella. N» 21. bi & Les dispositions des décrets elinstruclions dont s'agit, serontopplicables ' Mademoiselle Suzanne VALLOUY se tri à sa nouvelle clientèle pour ne la première fois aux budgets dé H- recommande n des marchandises de l»** choix, ,be. béréspar les Fabriques, Conseils près- par P1 e sans cesse renouvellées. bytéraux, Consistoires etCommunaulés et b-y jsi israéliles en 1896, el aux comples-ren- " TBI15UNÀL DE COMMERCE i dus at pour l'exécution de ces budgets. «<

LA CUISINE

de Sidi-Bel-Abbès

Filets mignons de mou ion a la Réforme

MANUEL FERNANDEZ

Prenez deux ou quatre filets mignons de ai mouton, les parer, les piquer un serrés avec du lard gras el les faire peu l rôtir rc en broche à feu très vif. D'autre part, faites réduire une bonnne demi-g'ace en ayant soin de lui ajouter un pelit verre de madère ; cou„ dans celle sauce des champignons pez e filets un peu gros, du jambon, de la en langue écarlale el des cornichons. Au j. dernier moment, lui adjoindre quel<j cques oeufs durcis coupés en huitième. Servir les filets sur la garniture. !;

Ex-Négociant demeurant a Bedeau

~~

procès verbaux ont été dressés par le service de la police municipale pour différentes contraventions du 9 au 11 courant inclus.

Abandon d'enfant

_

Hier au soir entre 6 el 7 heures, une petite lille ayant à peine 24 heures d'existence a été trouvée clans un jardiiv non clôluré, faubourg Bugeaud quartier de l'abattoir. Celle enfant après avoir été conduite au poste de police a été recueillie par Mme Bader sage-femme. Nôus_ Félicitons hautement Mme 13ader de son oeuvre charitable. Aucuns indices n'a pu mettre sur la trace de la mère dénaturée.

sera. M.Millardesl nommé juge commissaire, M. Maréchal, syndic provisoire. Le Commît-Greffier,

.102

CI1AI3BEBT.

TRIBUNAL DE COMMERCE de Sidi-Bel-Abbès

FAILLITE MANUEL FERNANDEZ

AVIS

Faillite

Procès verbaux 7

failli du dépôt de sa personne en la maison d'arrèl de Sidi-Bel-Abbès mais a ordonné l'apposition des scellés en son domicile, cl partout ou besoin

créanciers de la faillite du sieur Manuel FERNANDE/, ex-m'gocianl demeurant à Bedeau soni invités à se réunir le .MERCREDI 22 JANVIER -1896, à 9 heures 1|2 du malin dans la salle d'audience du Tribunal de cette ville pour cire consullés lanl sur la composilion de l'étal des créanciers présumés que sur la nomination d'un syndic défmilil'. M. Millard, esl nomméjuge commissaire et M. Maréchal,.syndic provisoire. Le Commis-Greffier CUABBERT. 193 MM. les

-

Par jugement du Tribunal de première instance de Sidi-Bel-Abbès, statuant en matière commerciale en dale du 8 Janvier 1895 le sieur Manuel FERNANDEZ ex-négociant demeurant à Bedeau à élé déclaré en état de faillite et la dale de la cessation des paiements fixée provisoirement à ce joui-. Le même jugement a affranchi le

.

COMMUNE DE SIDI-BEL-ABBÈS

POUR FINIR

SERVICE DELA VOIRIE COMMUNALE

Température

On est au bal, à Londres. Ce malin le. thermomètre marquait1 Smith, qui est, laid comme les sept • 3°.au-dessous de zéro. péchés capitaux, cause avec un de ses ; i C'est 3a première fois q u'il fa il aussi buts5 amis. ; depuis le commencement de la saison. N'est-ce pas Smilh, que le colo-— nel.~WiIson esl un bel homme.1? "Perdue'.

VILLE DE SIDI-BEL-ABBÈS

.......

')Ly^*i-:pf^^ ,. ... yénueUlécfarëi'-ad comhTJssftrîaUq'ii'eiië': j;: avait' perdu'une broche en or, souve-^ nir clé famille auquèi elle lient beaucoup. '•'•' Prière delà rapporter au bureau de police contre récompense.

Avis

figurez-vous que j'ai.été • -: ^pi^ïî/Uh^dur ppor luii .../„.:.,, .Ï.',.<-.,.V.': '" —Yous, Smith l.ahl-ahi ah !,,-. -- Oui, vous dis-je, •-et voici -.Gomment : j'endossai la noie.de son tailleur et je fus pris pour lui... par le shérif !

Caisse nationale d'épargne Opérations effectuées-dans le déparrlement d'Oran pendant le mois de déjcembre 1895. Versements reçus de 1845 déposants, dont 302 )2 nouveaux............. ....*.. 215.291.47 L' -Rembeursenienls à 1081 dépodont 210 pour solde.... 219.109.51 ...^ sants, Excédent des Remboursements.... .3.908.04

!

ÉTABLISSEMENTS ÉCGLÉSIASTIÛTIES «

publie un décret relatif à la comptabilité des établissements éeclé-: élastiques ^lë l'Algérie et dont voici les ^principales dispositions : «-Le décret dû 27 mars 1893 portant nt 'règlements d'administration publique ue sur la comptabilité dès fabriques, sur le régime financier et la comptabilité des es Conseils presbytéraux et des Consistoi01" res protestants, sur le régime financier er et lacomptabilitédes Consistoires et des es Communautés Israélites, et les instruc1Ctions ministérielles deslS et 24 décemiibre 1893et 19 juin 1894; sontapplicables, Sl eh Algérie sous réserve des modificasa-tions suivantes : ';'•'.-

:

effet.,

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:

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du 7 au 9 janvier 1896

Naissances

José Salazar ; Suzanne Claude ; Isabel Garcia Louise Mencaraglia : Marcel Desgouis ; Cécile Cerdan ; Moïse Oenyaver ; Louis Soria ; Frédérico dcl Olmo ; Maria Dominguez : Manuel Cano José Galvan ; Léon Gomez ; 2 indigènes.

Décès Josel'a Liminana 22 ans

Remédios Montés '11 mois ; Antoine Martin lan ; Gustave Psaume 3 jours ; Anlonià Golbrio 2 ans ; Louis Régina 4 ans 1[2 ; 3 indigènes.

"Le"'Maire de la Commune (Je Sidi--}3ei-:Ah'-è-;, Chevalier de la Légion d'Honneur, porte à la connaissance des Enlrcpencurs de travaux publics qu'il sera procédé, dans une des salles de la Mairie, aux dales fixées ci-dessous, à l'adjudication au rabais, sur soumissions cachetées, , 9 lots dislinels, des (l'assainissement d'adductravaux et en

tion d'eau.

CES TRAVAUX SONT ÉVALUÉS COMME IL SUIT DATES

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Etat Civil de Bel-Abbès

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Le Maire de la Commune de SidiBel-Abbès- a l'honneur de porter à la connaissance dé ses concitoyens que le Rôle de la 'Contribution Foncièree sur les propriétés bàliesde la Communee de Sidi-Bel-Abbès, pour l'année 1896,J, est mis en recouvrement.

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André Marmillon et Camilia Andrevetlo. Francisco Marcian et Maria Vidal.

A VENDRE

10 Février 2 heures

'1

Conslfiu lion d'un réseau d'é-

I

700.000 C. 00 58.2 IDC. 25 25.000 f. 00 goûts Réservé 2 Canal d'amenée des eaux d'éi^outs aux champs d'épan! 68.000 f. 00 0.(ii6.f.05 3.000 f. C0 dage. -. . . . . 18..0001VOO 2.297 f. 1422-Janvier 2 heures 3 Galerie de caplage. .' 600 f. 00 . . . '13.500 (.00 'l.il.if. 75 22 Id. 2 h. 3/4- 4 Barrage, 500 L0o û . . . . . . . 22.0001'. 00 3.382 t. 25 22 Id. 800 f. 00 3 h. 4/2 5 UMIIO élévaloire

...

,

Février 2 heures 6 Canalisation en ville el dans ,205.000 t. 00 \6.993 t. 88• les faubourgs. . . . 12 Février 2 heures 7 Conduite d'amenée des eaux motrices et potables à l'usine de reloulemenl. — -Canal de décharge, puils des vannes el de là turbine. 168.000t. 00 15.601 f. 49 13 Février 2 heures 8 Réservoir de rése.vc. 99.000f.00 8.79b.".20 . . . Réservé 9 Conslmcliondelavoi'rs, abreuvoirs, châlels de nécessité dans la ville et les faubourgs, 34,600 f, 00 3.147 f.'-lO . . . . .

11

pour

CAUSE DE DÉPART

-: XïOfficiel

situé rue Saint-Augustin, ayant le dépôt de la Maison LIMINANA et BADAROUS.

Grand assortiment de vins fins, camion, cheval, harnais, étagères, matériel de cave, etc. etc.

PRIX MODERES OCCASION

. du journal. ; S'adresser au bureau

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9.000 f. 00

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1.500 f. 00

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Les Enlrepeneurs pourront prendre connaissance des dossiers tous les jours non fériés, dans les bureaux de M. l'Architecte Communal, à la-Mairie. Bel-Abbès, le 24 Décembre 1895. Le Maire, 191 BASTIDE,



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