Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 12/11/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
DEUXIÈME ANNÉE
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CINQ Centimes
— N° 179
Bel-Abbès, le 12 Novembre J895
ÇHEDIR
MARDI
12 NOVEMBRE 1895
quoique n étant pas porte au.pro- par leur présence avaient tenus à celle réunion où ils étaient déjà un gramme le jeune Rousselière s'est prouver quel intérêt ils portaient à nombre respectable, malgré les exifait entendre à la fin du concert. cette société, naissante. gences du service, n'auront que des Nous croyons"certainement que Tour à tour M. Yarnier et M, Bas- félicitations à recevoir du Comité ce jeune homme tiendra tout ce qu'il tide ont déclaré qu'ils étaient venus d'organisation. Mais, comme l'a dit si bien M. Paa promis etque plus heureux l'année apporter aux Employés de Chemins prochaine, il fera partie du Conser- de Fer réunis autour d'eux, les en- dovani, le président de la Société, vatoire et qu'alors la bienfaisance du couragements et les approbations de toute médaille a son revers, et un ' conseil municipal pourra s'exercer. l'autorité qui suivait avec bienveil- pénible accident est venu jeter un L'excellent orchestre à cordes de lance et encourageait les efforts faits voile de deuil sur la gaité générale. la Légion nous a joué XOuverture de depuis deux ans par le comité d'orEn effet, nous apprenions dans la la Dame de Pique de F. Suppé ; ganisation, qui, aujourd'hui voit en- matinée, qu'un malheureux légionDanse macabre (St Saëns) et a ter- fin son oeuvre couronnée d'un plein naire, qui la veille avait été comminé la partie du concert par Le succès. mandé de corvée au Jardin Public, Grognard de G. Parés. Enfin au nom de la Presse, M. afin d'y cueillir le feuillage nécessaiA minuit le bal commençait et Maurel, directeur du Sud Oranah, re à la décoration de l'Hôlel-de-Ville danseurs et danseuses aux accords dans un remarquable discours, a re- et de la salle du banquet, était mort
Tiiomphanle sur toute la ligne, la Sociélé Fraternelle des Ouvriers et Employés de Chemins de Fer Français, dans un bal superbe et dans un banquet sou s la présidence d'honneur de M. le Sous-Préfet et de M. le Maire de Bel-Abbès, vient d'affirmer sa vitalité. C'est avec la plus grande sympathie que nous saluons cette sociélé et l'empressement avec lequel le public Bel-Abbésien à répondu à ses invitations doit lui prouver suffisam- entraînants de l'orchestre, tourbillon- tracé le rôle dès Sociétés de Secours ment en quelle haute estime elle est naient jusqu'à 6 heures du matin. Mutuelles a démontré ce que les traCe n'est pas trop mal, et lès jarrets ' vailleurs devaient en attendre, leur tenue par la population de notre ville. de nos cheminots et les chevilles de conseillant de se défier des phrases >-. Samedi soir dès 8 h. 1/2,l'Hôtel- JeprSîilia/'m^ 0. màes".a&VSjt que renfîrmîes de cerde-Vj Ile décorée avec art pour la cir- tout l'air d'être d'une élasticité peu tains orateurs qui se font un marchepied de la crédulité des petits et des constance, voyait descendre à ses commune. Le lendemain dimanche, à onze humbles, pour arriver an pouvoir. portes jeunes femmes et jeunes filles dans des toilettes exquises, et heures et demie du matin la Société Son discours a été très applaudi. vingt minutes après l'ouverture des Fraternelle des Ouvriers et Emplo11 ne faut pas oublier M. Elliker, grilles il ne restait plus une seule yés de Chemins de Fer Français; le président des fêtes, qui, prenant place dans la salle des fêtes de l'édi- réunissait dans les salons de l'Hôtel la parole après M. le Maire, a rappefice municipal ! d'Orienl-Continental, décorés avec; lé aux sociétaires qu'il ne suffisait C'est qu'en dehors de l'attrait tout goût, les Sociétaires, les Membres; pas d'inscrire sur son drapeau le artistique d'une soirée, il y avait en honoraires et la Presse locale. Fraternité » et de l'y laisser mol: « t plus l'attirance invincible d'un bal Le banquet auquel assistaient M. pour lettre morte. .auquel l'orchestre à cordes du 1er le Sous-Préfet et M- le Maire don-. Que bien des Employés et desOuEtranger devait prêter son gracieux nant ainsi une consécration officielle3 vriers qui auraient pu apporter une concours, comme il le donnaitégale- à cette fête familliale, a été des pluss plus grande part d'activité et de déle concert. réussis. ment vouement à l'organisation des fêtes, pour • Tour à tour Mme "Woller, Mlles Au dessert, M. Padovani le sym-r lui en avaient laissé presque toule la Pélers, Becalens, MM. Rullaerl, pathique président de l'Association,i, charge et la responsabilité, Ferretet Serres sont venus recueillir s'est levé et a remercié en termess Espérons que l'année prochaine des bravos bien mérités. : émus le Sous-Préfet et le Maire quili les sociétaires plus nombreux qu'à
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RAMSAH
Nous restons réellement impressionnés. C'est un « faiseur de miracles » que nous venons de voir,jselon l'expression du vieux Klinn.
charmeur siffle et le serpent, changeant de direction, revient tout de suite à lui et remonte le iong de la baguette qu'il lui tend. Deux fois encore il lance sa pelure vide et légère : — et il tombe sur l'herbe un serpent lourd et vivant... Est-ce de la prestidigitation ? Mais cet homme est sur nous ; nous observons son autre main il est nu, nous le voyons de tout les côtés... Est-ce de la suggestion ? de spiritisme ?... Il est certain que sur ces sciences que nous ânonnons à peine en Europe, malgré l'engouement qu'elles commencent à provoquer, les Hindous sont autrement avancés !...
autre côté, et c'est là que regardent également les grands yeux de Ramsah silencieuse, pendant qu'il lui parle avec animation. Je suis la direction qui m'est ainsi indiquée, et j'aperçois alors un autre Hindou discutant avec deux cipayes qui lui barrent le chemin. D'après ce que m'en a dit le vieux Klinn, je crois reconnaître Hachem, — Hachem débarqué d'aujourd'hui, — avec le dot complète de Ramsah peut-être, — qui a suivi sa piste et qui à elle pour devancer son concurrent... i court
~Le
tal.
Le gouverneur complimente le charmeur de Qui sait de quel sombre drame la mer, qui jette serpents et lui fait remettre pai son secrétaire le sa vague près des paillettes des vachers klinns, prix de sa science intéressante. L'Hindou se a gardé ce soir-là le secret ?!.. posterne, paraissant ébloui de la munificence de ' Qui sait si cette nuit fut la plus heureuse ou Son Exellence. Lolly et lui se rejoignent aussitôt la plus cruelle de la belle Ramsah ?..: et sur la figure du premier l'anxiété fait place à Heur et malheur se suivent de si près ! de expression joie. une ^ Ramsah s'est levée d'un bond sur un mot De Saint-Pol Lias. ; . qu'il lui a jeté. Evidement il l'a' conquise. Ils s'éloignent tous trois d'un pas léger, comme des gens heureux. Alors Hachem peut les rejoindre et à leurs
Je pense alors au but si humain pourtant que poursuit, pour son protégé, ce charmeur qui est certainement aussi bon qu'il est étonnant : une perle d'oncle, et je regarde du côté de Ramsâh. Elle est toujours accroupie immobile au pied de son cocotier. Mais Lolly est debout, une grande anxiété peinte sur le visage. Il semble attendre dans une fébrile impatience le résultat de la séance. Mais son regard se tourne aussi d'un
des suites des blessures qu'il s'était fait pendant la corvée. Le pauvre garçon était monté sur un arbre alin d'y couper quelques branches, lorsque par suite d'un faux mouvement il fut précipité dans Je vide. Dans .sa chute il cassa une brandie au passage et l'infortuné vint s'abattre sur le sol, la tête la première, se brisant la colonne vertébrale. Immédiatement la Société des Employés s'est, réunie. Une couronne fut. acheté el le banquet ne dura que le temps nécessaire pour que nos Cheminots observent les convenances les plus élémentaires vis à vis de leurs invités. A quatre heures une longue théorie de soldats en dehors même de la compagnie, de ce malheureux attendait la levée, du corps devant l'JTôpi-
(F I N)
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gestes animés, violents,-je devine unequerelle... Evidement Hachem aussi avait la somme, et il l'avait faite le premier. Mais Lolly l'a devancé auprès de Ramsah... Tout.à coup je vois celle-ci se dresser devant Hachem, le bras tendu dans un geste énergique', lui donnant un ordre sans doute, en même temps que de l'autre main elle lui remet son anneau. Le malheureux s'arrête consterné, la tête basse n'osant la suivre, la regardant s'éloigner... L'anneau d'or est tombé à ses pieds. Il semble méditer quelque résolution suprême..
LES ENFANTS Bébé vienl de recevoir une maîtresse fessée et pousse des hurlements depuis une demi-heure puis s'arrête tout à coup. . La maman. — Eh bien ! tu as fini, ce n'est pas malheui'eux ! Bébé. — Oh non... j'me repose ?
La Sociélé Fraternelle des Employés et Ouvriers de Chemins,de Fer se trouvait en entière — sauf ceux que Iesexigencesde.ee service qui ne peut attendre— avaient empêchés -d'assister, même au banquet. Près de la porte de sortie quatre de ses membres tenaient les coins, du drap de la Société et deux autres souteliaient, une superbe couronne offerte par les employés à la malheureuse
La
Mai Extérieure
se livre aux mêmes passe-temps; de sorte que l'empire Otlomanm'a l'air d'aller toufgenlimenl à l'anarchie, et de l'anarchie à la révolution. Mais les puissances veillent sur ce corps débilitéqui s'appelle la Suc. blime Porte, une consultation de médecins spécialistes se prépare ; et ! il n'y aurait rien d'étonnant qu'elle J n'ordonne du fer, beaucoup de fer \ à celle moribonde.
SERPOLETTE Uiij'en crois la tt
légende, un jour à son
mari
Kve offrit une pomme, et lui dit : Mon ami » »jj/e/i n'est meilleur,crois moi,quoiqueDieu s'y oppose puisque j'y mords!c'est que sa couleur verte et rose
La conslilulion du cabinet est un « fait accompli et; nous allons voir ( (( Offre à mes yeux l'aitrait de tout fruit défendu» Fe père Adam alors craignant d'être co nnu, enfin l'ère interdes peut-être c cesser Mffleura de sa dent la pomme ! et fut perdu. pellalions, des'querelles, pourrentrer 1 >-ïe/ est ma Serpoletle, en ce monde le rôle dans la discussion du budget, des c tentateur et cliarmant et quelques fois très drôle réformes, du traité .Malgache, de ' ttxercé par la femme d'un pôle à Vautre pôle. l'armée Coloniale ? . La musique adoucit, les moeurs ? Vous cela Eh bien, victime. croyez vous. Pendant la représentation des Cloches Le cortège se mit en marche dès vous êtes naïfs ! La Cbambre surprise elle même L'Espagne et Cuba se font tou- de Corneuille, un monsieur installé aux l'arrivée de l'officiant ; M. le Lieutefauteuils d'orchestre, -sans doute enmaréchal Le j jours les nant-Colonel Bertrand conduisait le par son propre vole est encore augros yeux. thousiasmé par le scénario qui se déjourd'hui demander à pourquoi Marlinez Campos voit de ! deuil, assisté du Commandant Mase vertes roulait devant en. éblouis, accom• ses yeux elle le ministère Ribol renversé là-bas. noirs de les a jor Deffieux, commandant le Dépôt, ; avec ; pagnait du bout de sa canne et avec dont faisait parti le soldat décédé ; pourquoi M. Hanoteaux qui avait Tantôt ce sont des trains chargés une énergie digne d'un meilleur soit de soncapilainede compagnie Coin- conduit avec beaucoup de tact nos de troupes qui déraillent ; tantôt ce l'excellent orchestre et. les non-moins .( affaires, trouvait remplacé I se au sont des rencontres où il n'a pas le excellents chanteurs. lem'ent, de MM. Cornetto et Dubois, I lieutenants. Sur la tombe de celui ' quai d'Orsay, par M. Berlhelol cbi- dessus. N'allait-il pas en mesure ? ou son qui venait ;de résoudre le redoutable {| miste distingué mais qui à noire Cependant la pacification marche, accompagnement couvrait-il la voix et énervant problème de YAu-delà I avis, pourrait bien traiter dans les I les insurgés dimiiiuenl, et le change des chanteurs? étant trop peu musicien je ne puis l'affirmer. M. le Commandant. Major Deffieux salons du Ministre des Affaires | de la monnaie Espagnole monte. Etrangères les questions Toujours est-il que l'autorité, sous à résoudre a prononcé l'adieu suprême dans ? Très drôle, bizarre ! n'est-ce pas la figure de l'inspecteur Burkaller se il traiterait quelque matière, le style sobre et châtié du soldat. comme présenta et invita l'enthousiaste specNous regrettons de ne pas avoir sujet à réaction dans ses creusets. à aller épancher ailleurs le trop tateur C'esl égal, l'idée ne me viendra le texte de ce discours mais M. Si le change monte en Espagne, plein de ses émotions musicales.' le Major Deffieux nous pardon- jamais décommander une paire de nos renies pourraient bien descenbofles à un tailleur ! Nos Légionnaires raison l'intention, de si dre, un vaste krach monte à l'horinera en nous Enfin ! qui vivra verra ! omettons quelque chose à ses paroLe 3« bataillon du l«r Etranger, sous zon. ' M. Cavaignac et. M. J^ockroy, qui les ; nous sommes persuadés d'ailde banquiers vient la conduite de son chef M. le commanUn. syndicat leurs de rester absolument dans l'i- connaissent leur Auguste .Barbier de dant Alix, doublant, l'étape et faisant tacher d'éviter la former pour se dée précise et forte, exprimée par lui par coeur ont dû en présence de leurs chute la ainsi 40 kilomètres, est. entré dans dont des valeurs aurifères, chefs de service- se rappeler le poêle notre ville à 9 heures ce matin pour y tombe si prématurément cette sur de la ruine dégringolade causera leur dire légère varian-. tenir garnison. et avec une ouverte. bien des établissements financiers, Voici en substance le discours; te : L'allure des hommes ne semblant; souhaitonsqu'il réusisse et que celte nullement se ressentir de celle rude, prononcé par M- le Commandant[ Pour moi ce inii.islèi'c esl comme tiii liôpilal, de haussiers leçon^ chuté servent aux Où livide infirmier étape, était allègre au possible, et,, c'est \. levant <lni}> le fatal, Major Deffieux : qui ont élevé le banqnisme en raaPour n/itlover les corps.injectés de souillure, avec un vif sentiment 'deplaisir que :' Messieurs,. Je' vais:iucl!?SrR)'on-.dit)l£lsùrioules;.,'.,^'b!êsslbrè*.->, tiè!?é çjë Bourse; à; .lâ:;:hauteur d'une saluons son arrivée ici. ' ;. J: h h &J,Û rnous l! institution. "" La Légion Étrangère sollicitée pourt:' Meltez-y non seulement le doigt Mémorandum' prêter son concours à une fête de soli-- mais tous les dix, MM. .Lockroy et darité, vient de voir un de ses soldats* Cavaignac, vous' A propos de nos légionnaires, terme, alors voir pourrez L'Italie joue à qui perd-gagne en dont devenir la victime de l'exécution des nous venons de nous servir, il nous « càenest » et vous aurez raison, .Abyssinie. Mélénik la gêneconsidéque ordres donnés par ses chefs. réveriù que l'entrefilet publié dans est il je réponds ! car en y a vous en Que le soldat meurt au l'3u, sur le3 rablcmenl dans son petit commerce, notre avant-dernier numéro quoique ". Mais! hélas, pour tous les rrii-.' et champ de bataille, à l'hôpital.ou enn je le disais il y a quelque! relatant exactement la vérité, avait été comme service commandé, c'est toujours laa nistres passés, présents et futurs il paraît que c'est de notre; mal compris et que l'on avait donné temps, — un mort, du soldat pour le devoir. pouvoir, font deux telpromettre et faute et aussi celle de la Russie ? tout autre sens à cette expression Nos Si nous sommes réunis en si grand lé chosèalorsqui vous 1paraissait aisée Spahis, qui nous vint naturellement de nombre autour cette fosse, c'est, ,( à faire, telle que la refonte du traité à la plume. Nous n'avons entendu altadonner mal[_ à notre que nous venons Pendant ce temps-là l'empereur- cher aucune intention ironique qui heureux camarade un dernier témoii- de Madagascar, discuter et faire gnage de notre affection, de notre doni- adopter l'impôt global, vous faire Nicolas vient d'envoyer à Paris, parc puisse blesser qui que ce soit, nous ; leur, qu'il mérite plus que foui, autre. l'arbitre entre les verriers de Car- bateau spécial, un vase monumental| avons l'ail notre devoir de chroniqueur ,!?an Schall fut un soldai modèle, le et leur directeur, etc. etc., vous en marbre, pesant seulement 4600) sans aucun parti pris et nous sommes maux meilleur parmi les meilleurs, il empor- paraissent demander aujourd'hui persuadés que les spahis d'aujourd'hui "' kilogrammes ! te dans la tombe les regrets unanimes sont les dignes descendants des aînés réflexion. Voilà une amitié dont le poids see de ses chefs et la sincère amitié de ses ^s qui s'illustrèrent à Isly, au Mexique et Vous la de poêle, la camarades. tenez queue fait sentir. Tonkin, il ne nous déplait nulle-' et au Schall ! plutôt revoir Adieu ! *1 Messieurs, lâchez de ne pas vous ou au Remercions sincèrement le Czar,\ ment de déclarer ceci, comptant des Ces quelques lignes ne sonlqu'un m brûler les doigts et croyez moi, vous d'avoir déféré au voeu d'amitié qu'a-!- amis aux Spahis comme à la Légion- ; pâle relief des paroles prononcées es aurezbeau retarder les interpellations vait exprimé son père Alexandree ^Etrangère. '"'""'" Cependant ce n'était pas utile de rappar M. le commandant Deffieux et qui vous menacent, vous ne faite III. qui produisirent une profonde émopeler le fait; le père de l'enfantse-refuo- que de reculer pour mieux sauter ! A. Btion parmi les assistants. san't à poursuivre ; la culbute de son . _ gamin n'ayant Le pauvre Schall, âgé de 23 ans, Si nous n'en sommes pas encore CHRONIQUE LOCALE conséquences. pas eue de bien graves était venu grossir à la Légion lé nomarguments frappants, la vieille aux ET REGIONALE bre déjà si considérable des Alsa- Turquie, elle, n'a Départ de la Classe 1894 ~ à sa disposition pas ciens qui préfèrent abandonner le d'autres systèmes de discussions Les jeunes gens de la classe 1894;, Théâtre foyer paternel plutôt que de subir la le cimetère ou le pistolet. .quitté Bel-Abbès dimanche et Tun-que ont Dimanche la de M, Petit servir troupe loi du vainqueur et nous di matin sous ses Mignon pays, va ! le 8 h. 26. train de par Cloches Corneuille de donné « Les ordres. ». A Trébizônde et à Erzeroum, les a Bon voyage à nos conscrits et sur- i Inutile de dire que la pièce a été su- tout bon accueil Au nom du Messager de VOuest Turcs ont passé au fil de l'épée par les anciens, aux:/ rendue périeurement artistes, et que nos famille, aujouradressons bleus qui vont leur arriver. à population mâle deux de ces sa nous toute la continuant toujours ainsi — ce dont d'hui prévenue de l'affreux malheur villages. Réuiiioh douions aurons nous ne pas nous une qui la frappe, à M. le Colonel, aux Immédiatement le commandeur saison théâtrale qui —sortira de l'ordiL'assemblée générale des membres Officiers de son régiment et à tous' des croyants a envoyé des troupes naire. ' de la Société Hippique aura lieu le dila .plus camarades l'expression ses tacher de rétablir sur leurs pour Ce soir : La Pelile Mariée* opéra- manche 17 courântà3heuresde l'aprèssentiments de doude sincère nos épaules les têtes de ceux qui les bouffe en 3 actes, et le 17 courant : Les midi à l'Hôtel-de-ville, pour la nominaloureuses condoléances. avaient perdues. Bonne chance ! Amours du-Diable seront donnés une 4e tion de la nouvelle commission pour les L.R. Mais les Arméniens"'' de leur côté et dernière fois, mais en matinée. courses de 1896 et suivantes. •.
Casse-cou Sur la place du théâtre, le portique installé pour les exercices de la troupe de gymnastes, est soutenu par des fils de ter donlquelques-uns sont à hauteur de lalête, et dimanche on aurait pu voir un monsieur sortant du théâtre lancer un énergique juron, en se cognant le front dans un de ces fils. . Nous serions reconnaissants au propriétaire du portique de relever tant soif peu, les fils de fer en question.
militaires de ce nouveau candidat et si r elle veut se donner la peine de consul-' tler les dossiers des autres postulants, elle recherchera les moi ifs,de cette fat ]veur, landis que d'autres qui avaient beaucoup plus de droits surtout comme \ français, ont été mis de côté.» De plus il nous revient qu'une pétition doit être adressée au Minisire de ( jla Guerre par les.posfulanls évincés et qui se croient avoir plus de droits que ( le titulaire actuel de la dite cantine. G
Mariage Nous avons appris avec plaisir le mariage de M. Duvivier,ditLesage,avec Mlle Liminana, fille du liquorisle bien connu dans notre ville. Nos meilleurssouhaits aux nouveaux époux.
Nécrologie La population Bel-Abbésiennc représentée par ses membres les plus autorisés, a conduit à sa dernière- demeure M.Gerbat, architecte depuis bien longtemps à Bel-Abbès. Sa perte sera douloureusement ressentie'par ses amis et par toutes les personnes que ses occupations mettaient en contact journalier avec lui. Puisse ces marques de sympathie atténuer aulant que possible la douleur des siens à qui nous adressons nos sin-
cères compliments de condoléances.
Avis ljne; deuxième session d'examens d'admission djns les Medersas aura lieu le 21 novembre courant ; .les.•compositions écrites se feront à Alger, Laghoual, Oran, Tlemcen, Conslantine. et Biskra»; les épreuves arabes seront subies à Alger, Tlemcen et .Gons.laniin.e.j.:..
Adjudications Des affiches placardées sur les murs de notre ville annoncent pour le^2 décembre à deux heures de l'après-midi l'adjudication pour une période de six mois en ce qui concerne Bel-Abbès, des fournitures de viande fraîche, de pain, de sucre et de café à faire dans l'arrondissementpolitique aux troupes de passage et aux militaires conduits sous escorte de la gendarmerie, sauf Bedeau.
propos' d'adjudication nous relevons dans le Petit Fanal l'entrefilet suivant : '' " » On nous écrit de Sidi-Bel-Abbès : i II y a quelque temps, plusieurs journaux d'Oran faisaient entrevoir le péril que faisait courir la naturalisa- , lion trop facilement accordée aux étrangers habitant l'Algérie. » Aujourd'hui, il vient de se produire un fait qui dorine raison à ces journaux. journaux de la ville, pay> Dans les raissait à fin septembre dernier une annonce faisant savoir que le 1er novembre prochain, une cantine importante serait vacante au 1er Régiment Etranger à Bel-Abbès et, que les demandes devaient parvenir au Colonel ayant le 10 octobre. Il parait que 44 demandes furent adressées au Colonel. des postulants n La majeure partie étaient tous d'anciens militaires français d'origine ayant tous fait5 ans de service en Algérie, soit comme sous officiers ou soldats, ce qui n'empêcha pas le colonel d'accorder la cantine à un étranger naturalisé depuis quelque temps, sans rechercher si les français d'origine avaient des droits, surtout les anciens militaires, et il est certain même que Cette préférence a été donnée à ce Français depuis peu, parce que sur les 44 postulants, il était étranger d'origine. » Il faut espérer que l'autorité militaire demandera les états de services À.
Vol avec effraction
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Le train 2 0. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 6 O. A. correspond au Tlelal avec le train qui arrive à Relizàne à 10 h. du soir-
Le Gi'ranl certifie à la somme de
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VOYAGEUKS-M1XTES
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Le train 5 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Relizàne à5 h. 20 du matin, Le train 7 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Perrégaux à_12 h. 25 du soir. Le train 9 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger.
L'Imprimeur-Gérant, E.JLQWOT. / /
Vu pour ia légalisation de la Signature de M. .
E. BOIDOT,