Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 130397

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1897/03/13.

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1897

de la justice.

réquisition

un abus

municipale

à signaler

à Tau-

:

Jl n'y a pas de sol métier, il n'y a que de soWs gens, dit un vieil adage ; aussi, n'est-ce pas la profession de brocanteur que nous allons prendre à partie dans cet article, mais la dont on se tolérance simplement sert a Bel-Abbès sous pour, de brocanteur, exercer une sion plus ou moins interlope. brocanlage loi ; celle loi, on avec une désinvolture ;dë nousrettomefr-

"'

qui

a le droit iJ

qui

régissent

porte. Non

sous

le coup de nos lois pénales, pour la bonne raison qu'il est la plus le complice des malpart du temps, faiteurs de tous genres qui pullulent dans notre ville-

seulement

notre

réclamation

doit être prise en considération parce qu'elle concerne un revenu commais aussi parce munal, que le cas est un cas tout que nous signalons de sécurité particulier publique.

sa profes-

Sous le brocanteur, vivant du produit d'un commerce nous illicite, retrouvons le plus souvent le receleur: celui c'est-à-dire, qui tombe

de Bel-Abbès.

tournée chez ceux de nos, concurrents qui oublient d'aller chez le Reles droits . ceyeu'r Municipal payer de leur métier comque l'exercice

Sous le brocanteur nous patenté, reconnaissons le commerçant honnête, vivant du fruit de son travail, et se soumettant aux règlements municipaux sion.

fort cavaqu'elle répondrait ]lièrement à la note des puissances, j sont également. le La note publiée n'est le Gouvernement d'Athènes par ni plate, ni arrogante ; elle est respec-

Si nous étions brocanteur et que nous payions une patente quelconviendrait que, le jour ou la justice chez nous, nous demander nos linous renverrions faire une vres,

profes-

une régi par l'a mise au rancart

de celle

portance

]I

Qu'il

se

commette immédiatement

un

SAMEDI

i maient

Il y a là, une anomalie saute qui l aux On ne comprend yeux. pas que 1 police qui a la haute surveillance la < sur tous les individus plus ou moins (tarés, laisse ces derniers gagner leur ( existence des par moyensabsolument inlolérés dans toute ville de l'im-

le nom

est

Le

Centimes

CINQ

Cela au détriment, bien entendu, de gens installés, commerce ayant et tenus d'exhiber légal, patentés, des livres commerciaux à première

S Receleurs

Brocanteurs

torilé

N° 3*1.0

le 13 Mars

Bel-Abbès,

Encore

ANNÉE

QUATRIÈME

vol, par la police

exemple, se rend chez .tous les brocanteurs rechecher les pour objets volés; mais on ne se rend que chez les brocanteurs qui ont fait une déclaration de au Commissariat : on profession

tueusement

énergique.

entière saura L'Europe gré aux ministres du roi Georges d'avoir su la de leur et concilier dignité pays ses droits, avec le désir de suivre les en ne trouconseils des puissances blant

pas la paix du monde.

Il est difficile de prévoir quel sera l'accueil fait-à cette note par le concert européen cru pouvoir vioquia ler le droit et la liberté, sans soulever de protestations, parce qu'il a de él de nombreux cuirasgros canons sés pour imposer sa volonté. En dehors de la diplomatie et du monde nouvelle du officiel, cette affirmation droit

des gens, en ne recevra brutale, et encouragements.

face

de

Les

qu'approbation

deux peuples. Ils ont préféré se borner à invoquer le désir des Cretois dequi, ne voulant plus être Turcs, mandent à devenir Grecs. subtilités

internationales va-t-elle européenne

laisse de côté toute la bande noire ne croie Que pas que c'est que nous signalions plus liant, et il de nous arrive : ceci c'est que le voleur reste par esprit parti-pris que allons une fois de plus introuvable et le récéleur critiquer impuni' notre municipalité, nous l'avons dit à porter au mal est ceLe remède dès le début ; nous tenons ? simplegouvernement qu'ils désirent bien simple : appliquer la pendant ment à prononcer, que sans exiger De bonnes n'en la loi dans toute sa rigueur, raisons, l'Europe exiger la perfection chez nos administraa à et le tout brocanteur ait son livre donner, pour justifier pas que teurs municipaux, nous serions heules diplorefus qu'ils vont préparer, d'achats et ventes tenu régulièrereux de les voir prendre des mesune pourront les mer.t et rafler sans pitié tous les mates qu'emprunter res que nous utiles à la croyons :. vers duj:abulis!e mercanlis occasionnels qui sont à sécurité.de leurs concitoyens. l'affût de la bonne a/faire. Laraisonduplusfort-esltoujoursla meilleure, NousTalionsmontrerloutà l'heure. dé Si, un jour de débarquement Le jour où cette réforme sera bleus à la Légion 1 vous Etrangère, dans Et les canons seront sur. nos moeurs locales ; braqués accomplie devant un des locaux milipassez le Droit , nous ne saurons M. , la Pirée, et une lois encore trop féliciter taires destinés à recevoir les futurs 1 Médan. la si'f devra s'incliner devant Force, combattants la vous Patrie, pour de leur Liberté, , les peuples, jaloux E. DOMERGUE. devant la porte d'un des assistez, la coalition des des- n'abandonnent dits locaux, à un spectacle véritableles faibles et dé- . potes pour soutenir ment écoeurant. Toute une • borde fendre les opprimés. Eiierde et Déférence d'individus ou moins mal famés plus (Le Télégrar.ime) de se d'un réputation, précipite Ton

commun

accord

à l'assaut

de

frusel dépouille avec ques.&..vendre les malheureux arrivants. sans-gêne

Ceux reculerait l'Europe

croyaient que la Grèce devant les menaces de sont déçus. Ceux qui affir-

qui

nous

FER

lisons

dans

Nous avons annoncé que M. Turministre des Travaux rel, Publics, • avait appuyé auprès des Compagnies de Chemins de Fer métropolitains, la demande de MM. Etienne, Thomet Jacques tenson, Saint-Germain dant à obtenir les pour employés de Chemins de fer algériens la concession du voyage sur les gratuit de la Métropole avec une lignes réduction des troio quarts du prix de* transport en faveur fade leurs . milles.

la force

diplomatie invoquer, pour refuser d'acquiescer à la si naturelleetsi juste proposition l'ordre dans des Grecs, de rétablir des puissanl'île, avec le concours ensuite à une ces, et de procéder sur le consultation des habitants

DE

CHEMINS

Sous ce litre, ]YEcho d'Oran.

auraient à pu se borner la Crète, au nom de revendiquer droits antérieurs et en raison de la similitude de religion, de moeurs, de et de coutumes les langage qu'ont

la

18'. 7

Employés DE

Les Grecs

Quelles

*13 MARS

Ces représentants ont eu aujourd'hui un M. entretien avec long directeur du P.-L.-M., Noblemaire, a fait connaître a exalequel qu'il miné la question et qu'il répondrait, au Ministre était disposé à acqu'il corder aux agents algériens une réduction de moitié pour eux et leurs familles. M. Etienne a fait observer que ce là n'était réellement une faveur pas l'ait les comnouvelle, parce qu'en de la Métropole consenpagnies taient généralement à accorder aux familles comme aux euxagents mêmes une réduction de moitié. M. Etienne a fait appel aux souvenirs algériens de M. Noblemaire obtenir un traitement pour plus en faveur des avantageux agents véritablement méritants. M. Noblemaire a répondu qu'il était imposible de traiter autrement les compagnies algériennes que celles des chemins de fer secondaires de la Métropole. M. Thomson a établi que la situation des lignes algériennes n'était à des celle chemins pas comparable et que la faveur de fer secondaires si légitimement réclamée au profit des viennent tous expatriée qui agents les deux ans revoir leur pays et leurs ne saurait avoir aucune familles, onéreuse. conséquence M. Noblemaire, a définalement, claré qu'il-accorderait une réduction des trois et quarts pour les agents leurs familles. Bien

que ce ne fût pas la totalité de lajaveiïr demandée par .eux, les ont remercié représentants algériens de sa sollivivement M. Noblemaire citude à l'égard des agents algériens. Nous félicitons M. Etienne du en faveur porté cheminots.

bien sincèrement dévouement qu'il a de nos modestes


Leur

Empereur

La Nouvelle rouie, rëlrospeclire publie les Mémoires de Jeun-François Bourgogne, sergenl aux grenadiers-véliies de la garde, qui ne le cèdent eh rien comme intérêt, à <eux de Coignet, du Conscrit de J808, etc. On y troiive des (télajls poignants sur la relruile de Russie. Si l'horreur de la guerre n'éloil pas universelle aujourd'hui chez les peuples vraiment .civilisés, ils la prendraient à de telles leclures, plus efficacement éloles déclamations des phiquenles^que toutes ' losophes. ]l faut suivre pas à pas ces malheureux perdus dans la nei.e, butant contre des cadavres, buyan'l le sang des chevaux quand il ne gelait pas au sortir de la blessure, mourant de faim, dispersés, chen.liant leur chemin dans les obscurités de la nuit, ou, dans le jour, « à la trace du sang » ; aveuglés par ces tempêtes d'une neige qui leur montait jusqu'à fa'poitrine ; et tout cela en taisant le coup'de feu, en ayant toujours l'ennemi autour d'eux, que ce soit l'homme ou la nature. F.t malgré ce martyre, l'homme que les soldais inouranls, exténués, devaient maudire, était acclamé dès qu'on l'apercevait, et continuait à marcher dans cetie apothéose, roulaul.dans son cerveau d'autres projets de guerre, quand celle-là serait finie.

des généraux n'avaient plus de chevaux. Tout ci était suivi de sept à huit cents ofliciers, cela marchant en ordre et portant, dans le plus silence, les aigles des régiments auxgi grand ils avaient appartenu et. qui les avaient <J quels U de fois conduits à la victoire. C'étaient tant Je débris de plus de soixante/mille hommes.' les V Venait ensuite la garde impériale à pied, n marchant toujours en ordre. Les iremic-rs é étaient les chasseurs à pied.' Mon pauvre Picarl qui n'avait pas vu l'arnmée depuis un.mois, regardait tout cela sans r rien dire, mais ses mouvements convuisifsne i' faisaient que trop voir ce qu'il éprouvait. i Plusieurs fois, il frappa la crosse de son fusil c contre la terre, et, de son poing, sa poitrine c son front, .le voyais de grosses larmes couet 1 sur ses joues et. retomber sur ses moufler 1 1acb.es où pendaient des glaçons. Alors, se i retournant de mon côté : « En véii'é, mon i pays, je ne sais pas si je dors ou si je veille, •le pleurs d'avoi" vu noire Empereur marcher à; pied, un bâton à la main, lui si grand, lui < qui nous l'ait si fiers ! »

Notre sergent vit de ses yeux un tableau inoubliable.: c'est le défilé de l'étal-major i npérial, quand l'heure de la défaite et de la retra iTeul sonnée » C'ét'ai".le 2"">novembre : il pouvait être sept heures du malin : il ne faisait pas encore grand jour, .l'étais dans mes réflexions, lorsque j'aperçus la léie de la colonne, -le la lis remarquer à Picarl. Les premiers que nous vîmes'paraître étaient des généraux, dont quelques-uns étaient encore à cheval, mais la plus grande partie à pied, ainsi que beaucoup d'autres ofliciers supérieurs, débris de l'escadron él dû bataillon-sacrés; que l'on avait, formés le 2'2,,el qui, au bout de trois jours, n'existaient pour ainsi dire plus. Ceux qui étaient â pied se Irai,aient péniblement, ayant, presque tous, les pieds gelés et enveloppés de chiffons ou de morceaux de peau de mouton, et. mourant de faim. L'on voyait, après, quelques débris de la cavalerie de la garde. L'Lmpereur venail ensuite, à pied et un bâton à la main. Il était enveloppé.d'une grande capote doublée de fourrure, ayant, sur la tèle un bonnet de velours-couleur amarante avec un tour de peau de renard noir. i\ sa droite marchait, également à pied, le roi Mural. ; à sa gauche, le prince,. Eugène-, vice-roi d'Italie ; ensuite les maréchaux lier! hier, prince de Neufchàtel ; Ney, Mortier, Lelélivre, ainsi que d'autres maréchaux et généraux dont les corps étaient en partie anéantis. A peine l'Empereur nous avait—il dépassés qu'il monta à cheval,-ainsi qu'une partie de ceux qui l'accompagnaient ; les trois quarts

17

Feuilleton '

;-;<

1 a 2 decigrnmmcs uc chlorure salé par litre, les vignes en terrain donneraient des-vins plus.chlorurés.. Mais cette causé n'est pas la plus ordinaire.

Le chlorure

depuis qu'un

VINS

quelques vin normal

loi de 1891 ne tolère de chlorure par litre forte proportion.

pastousnalurelleme.nl. (Bulletin agricole de l'Algérie et de la Tunisie).

ET

sont allés se

â dix heures

REGIONALE Mercuriale

Ecoices à tan : 10 IV. ù 10 fr. 50. Blé fendre : 23 fr.. 25 à 23 IV.50. Blé dur : 24. Avoines : 12 IV. 75. Orges : 15 fronce. Maïs : i4 francs. Pois duchés : 10 IV. à '16 fr. 50. Fèves : -10 fr.

Salubrité

du

promenade soir, une de rudes exercices, par après journée froid de décembre entremêlée d'averses un et de bises n'est pas naturelle. Résolu d'en avoir le coeur net, je l'ai suivi sans avoir l'air de rien et me suis posté à l'angle du grand bàlinîènt d'où je pouvais .suivre le serge-:-1, de l'oeil, sans qu'il put m'apercev'oir. D'abord il a marché, agité fiévreux, s'arrêtant par instant, et, laissant échapper des

du Peuple

Militaires

Publique

au service prie de signaler les cloaques. Jnfepfe,siso:ue'': compétent des Maures et rue de la Mosquée,-au Faubourg Bugeaud, des miasmes pu>' Irides qui s'en dégagent, constituent un véritable la salubrité danger pour publique. De retour

BiciiYC'ïue

les plutôt est. question temps ? .On sait doit contenir en-

l'Ami

M. Tagbezoul, sous-lieutenant indi2<-¥ au est nommé lieutegène Spahis, teuani et maintenu au corps. — Eu vue de la prochaine inspection de notre M. le Cogénérale garnison, lonel Bertrand, celte aprèspassera midi une revue du I"-"'Régiment Etrande manoeuvre, sis ger, sur le terrain derrière la gare.

.LOLALE

(JlROINMJUE

dans

Choses

:t:

coucher ; je n'ai'pas perdu le sergent Prosper de l'oeil et l'ai vu se di-iger vers la petite cour plantée de mûriers qui étirent leurs

Uiie

La

lisons :

Celte oeuvre, créée à Bel-Abbès le 8 juillet 1891-, à produit treize mille cent trente-trois francs soixante-cinq centimes (13.-133 fr. 65), et a permis de disliibuer 6.727 bons de viande et 24.449 bons de pain. Nos félicitations les plus sincères à l'oeuvre et merci au nom des secourus.

le sont

ou

tion des feux 'éi les soldats

Saint-Antoine

faudrait être mieux fixé sur le rôle la fraude,, car il est infiniment, dé ne probable que les vins chlorurés

SALES

vient le sel desvinsdontil

Figaro. Nous lui souhaitons la plus cordiale bienvenue avec t'espoir de le conserver longtemps dans notre région.

Depuis quelque temps les vins sade -lés sont l'objet poursuites et, avant de protester, comme l'ont fait associations il certaines agricoles,

lune.

(I) Reproduction de la Corresjwndance la Presse. --.-•>> -. ;_ \ ..' ;;.'•..

est très

qu'un gramme c'est déjà une

D'où chlorures

l'horloge, le clairon de garde a: jeté- dans la cour ses noies cuivrées annonçant l'extinc-

1 aryum

à la Légion

J\L Chigot dont la carrière militaire fut brillante est le gendre de noire éminent Emile confrère Blavet du

Nous Oranais

Aime-les, de toute ton âme Ils sont heureux, quand lu souris Et tes petits yeux, pleins de flamme Les transportent, en Paradis.

chlorure.

Et de joie et d'espérance, Vos coîurs remplis, vos âmes émues Le verre en mains, oubliant nos soutTranc Criez bien fort, avec ceux revenus 'Vive la France !

Hier soir, ayant à faire une.ronde de nuit, à l'infirmerie, je me suis trouvé par hasard vi la caserne quand dix Heures ont sonné à

de

adjudant

Nous sommes persuadés que la commune-mixte du Télagh, n'aura qu'à se féliciter de son nouvel administrateur.

au fond du tonneau.

On ajoute enfin de l'acide chloryaux vins pour les aviver; le ibique chlore de cet acide es!, dosé comme

LES-

'

de baryum devient du ré, le chlorti'e sulfate de baryte qui, élantinsoluble, entraîne l'acide et tombe sulhnïque

Plus tard encore, lorsque 10 ans venus Si ia guerre le sépare . De les parents, de ton élu, Pense que tout se répare Nous aurons tant allendu.

y 1"

.par et surtout

vins

c'est dans, lects où l'on dangereuse le chlorure de Slronlium emploie ou de baryum les pour déplâtrer du vins plâtrés au-dessus taux, tolé-

branches nues sous la lumière blanche de là

.:.: '

sel les

Aime bien, petite fille Le père qui le chérit El ta mère, si gentille Et encore, ton vieil ami.'

Pense au malheureux qui .passe • , Au prisonnier qui gémit. Au deshérité que loul lasse El. à reniant qui pâlit.

"'0':""'K;PArt';'"''

le

le vin à raison On sale quelquefois de 10 grammes par hecto, ceci est Mais où la fraude devient, iuoffensif.

Après, lorsque grande fijlle Tu souriras, dans Ion logis" En travaillant de l'aiguille Comme vaillante fourmi..

LA

souvent lattes

comme

Etrangère. Le'rem plaçant de M. Basset est unfoncliontiair3 joignant à ses connaissances administratives une parfaite eoui lôisie.

celle manipu'a-t.ion. même toxique; bien faite, ce qui est rare, est dangereuse pour la santé publique.

Puis, quand de les lèvres roses Tu embrasseras, Marie, .losépbine, Blanche et Rose En chemise, sur ton lit.

du Messager de l'Ouest.

Le plus d'additions-

provient des manipulateurs par les mouilleurs.

ELLE!

FOUR

a; servi

viron

Nous avons eu lé plaisir d'être présenté à M. Cliigol le nouvel adminis- ;. trateur du Télagli. M. Chigot n'est pas un inconnu à ou il va quelques années il BeLAbbès

soulagement à laisser ôchipper ses plaintes. — Non ! non ! dit-il, ce n'est pas possible. Et cependant il n'y a pas à en douter ; c'est éciil. Mais alors elle ne m'aime pas : Oh ! si c'était vrai. . Nul doute, il parlait de Louise ; il s'était produit un événement extraordinaire qui le faisait douLer de sa fiancée.: A ce moment un coup de vent m'a enlevé mon képi qui est allé rouler à dix pas devant moi, dans la cour des mûriers : cet accident m'a découvert

et Prosper a compris que j'étais la depuis un moment ; je me suis immédiatement, .approché et lui tendant la main:

: Pardonnez-moi, lui ai-j.e dit, mais vous monosyllabes dont le sens m'a échappé ; peu souffrez et vous avez besoin 'd'un ami. à peu, se croyant seul, il s'est livré à un ... .-; . "V-.'' M'--': ;'{; '. de - • (petit monologue, comme s'il eut-éprouvé un : — Pourquoi m'épied-vous, monsieur le

On nous

L'officier de réserve dont nous mentionnions dans noire dernier numéro le passage à Oran, a regagné ses pénales. Nous ignorons pour quelle cause. Notre dernier entrefilet aurait-il été pris en considération par l'autorité vniliiairo/? C'est ce que nous saurons sous peu. On nous affirme que l'individu en exercerait encore un . question emploi' semi-officiel dans la commune..., Ce serait assez bizarre ! La sion n'a donc pas été totale.

démis'.

avec un ton doux major ? m'a-t-ildemandé de r proche. — Parce que vous êtes malheureux. ' — Oui, mais qu'importe '.. . moi, —Voyons, il faut avoir confianceen vous savez bien que je connais votre amour pour MlleLouise. '— Ne prononcez pas^ son nom ; elle, ne m'aime pas elle. — Vous vous exagérez. — Non, non, elle ne m'a jamais aimé. — Comment le savez-vous ? — Mais vous croyez donc que la confiance la plus aveugle ne finisse pas un jour par se lasser ; elle répond à mes serments,- à mes protesta'!ions d'amour, par un froid qui glace le coeur. Puis ce n'est pas tout., (A Suivre).


Service

funèbre

Un service funèbre l'âme de feue Madame TUNEE, sera célébré roissiale de Bel-Abbès, Mars 1897, à 9 heures

pour le repos de FOREuphrasie dans l'église pale Mercredi 17 du matin.

Revue M. le Colonel Gounon, commandant a passé hier dans l'ala -19e Légion, de près-midi-, une revue des brigades sur le du Vill'arrondissement, plateau lage-Nègre. Les chefs de brigades et les candidats de différents grades ont été interrogés à et ont commandé l'école, de peloton cheval. : Gounon a paru salisM. le colonel fait de son inspection. Le détachement a été présenté par comnotre sympathique Lieutenant, mandant l'arrondissement.

l J Etat

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c- U^tJl

Civil de Bel-Abbès du 9 au 11 Mars 1897 A)

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_5 LiJI 1887

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Rainisio Humbert ; Marie Joly ; ty Manie Paez : Conception Roméro ; A Albert Combe : Antonio Espada ; AdriA Ahmed Dziri ; Habib Fouga, e: enne Olivencia Gonzalès. ; Joseph

du 10 Mars, le triDans son audience a bunat correclionnel de Bel-Abbès : les condamnations suivantes prononcé à

Décès Encarnacion Ali Noureddine A ]\ Moreno veuve

Col ornera 14 mois ; 2 ans '1|2 : Josefa 104 ans. Sanchez

Procès-verbaux Procès-verbal a été dressé à rencontre-des nommés : Nekrouf Mohamed et Senor Joseph, pour tapage injurieux ; Bios Antoine et Martine/' Antonio, pour jet de pierres sur la voie publique. sans compter les douleurs a'gufis qui vous empêchent loul mouvement. '• Ont été déférés au parquet, les nomAucun remède n'avait pu même soulager celle personne, elle son(frait le tnarlyre el se més Mizaoui ould Chérif, pourvoi d'adésespérait. Une boite de Pilules Pink pour nimaux et Laouari Mohamed, pour personnes 1,pitiés-du Dr Williams a suffi pour la * • smerir, Elle a voulu attendre six mois avant abus de confiance. d ;,donner une atleslaiio'*. Caisse nationale « Une seule boite a suffi pour celle guérisoii i> d'épargne dit-elle, « depuis six mois je ne fais plus usage Opérations elfecl.uées dans le dépardes Pilules el je ne sens plus aucun mal. Je vous le mois de fé- adresse mes remerciements sincères et vous tement d'Oran.,pendant pou.rez donner à ma- lettre la publicité qu'il vrier 1897. — vous plaira. » '-Versements reçus de 2305 déposante, dont 394Reconnus comme un des remèdes les plus actifs des temps modernes, les Pilules Pink sont nouveaux....... ...... 218.787.23 un grani régénérateur d.n sang et un Ionique Remboursements à 1208 dépo;des nerfs, elles guérissent quand les autres Te.-' mèdes ont échoué : - rhumatisme, scialique, sants, dont 161 pour, solde. .. 195.164.68 névralgie, paralysie, alaxie locomotrice, danse de Saint-Guy, maux 'deiêle, névroses, scrofule, Excédent des Remboursements... 23.622.55 etc. Elles redonnent de belles couleurs aux La propriété foncière teints pâles, agissent dans toutes les phrases d'affaiblissement chez la femme el produisent a publié la loi réorganisur les lioimn.es une aclion efficace contre L'Officiel toutes les maladies causées par Te surmenage sant la propriété-foncière eh Algérie. physique et menial et par les excès. En vente semble donc préoccuL'Agriculture cluz tous les pharmaciens, mais en cas de nos législateurs, et difficultés quelconques on peut se les procurer per très vivement au dépôt principal. MM. Gablin et Cie(pharmanous les en félicitons! Or, n'y auraitcien de 1er classe) 3, Cité Trévise, Paris, à '3 fr il pas^mieux à faire qu'à réglemenla boîte ou 17(ï 50 par 6 boîtes franco, cpiv ter l'exercice! des droits de propriété Ire maiidal-posfc. .--,..!50

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1897 _^_ ^ , U^vi, ^ 4 sJ « AJ \—=.L^ 'Ls—tULM Ï_S LJl

contravention Richard, du 1er 1 mois de Etranger Musique expulsion, prison ; PROGRAMME Mohamed ben Chergui, contravention Du 14 Mars 1 897 à expulsion, 1 mois de prison ; contravention à Amar ben Tahar, £ Sous l'aigle double "Wagne" 2 de mois expulsion, prison ; Le Chevalier Printemps Farigoul Diaz Marie épouse : Brjat, abus de La Feria (ballet) Lacome 25 irancs confiance, 3. mois de prison, » » A los toros >> 13. La Zarzuela » d'amende, (sursis) : ben el Harbi, vol, 0 mois S Samson et Dalila St-Saëns Mohamed ' Les Havanaises Mexicaines llenricei de prison ; " Le ÇJief de Musique, Gonzalès Miguel, abus de confiance, SALOMKZ 0 mois de prison et 25 francs d'amen' de ; Thomas Carlos, coups et blessures, Faits Importants à Flanicourt (Somme) 15 jours de prison ; Haddi ben liaddi. coups et blessures, JSoùslisonsdansle Grand"EvHo dii"Nol'd'.^. ; ' femois de prison 4:5...; ...,-. y '. ; Un bruil extraordinaire circulait deinièrcinenl 4 ".-•Blalii ben Messabih,- escroquerie, aux environs de Flaucourt (Somme), â propos an de prison, 50 francs d'amende ; d'une dame de celte localité qui avait été sauvée Abdelhakem 4 d'une façon surprenante. Alin de vérifier l'exacMoslela, escroquerie, liluilc de ces racontars, le irporler ilu journal mois de prison ; fut invité à se rendre auprès de Mme OHossé en Bru .lean-Paul, 1 an de personne, el à lui demander des détails précis escroquerie, sur ce fait remarquable. Mme Defossé, à Flimprison, 50 francs d'amende. coiirl (Somme) souillait d'un horrible mal qu'on nomme la scialique. La scialique es! . un des Adjudication rhumatismes les plus affreux et aussi répnlé des de L'adjudication pour la fourniture plus incurables. Les effets sont désastreux. Les forces disparaissent peu à peu, l'appélit diminue la viande fraîche et. de la charcuterie les digestions se font mal et on loinlic dans un a eu lieu le 10 mars. au '!••'' Etranger, élal de langueur d'où il est difficile 'de sorlir, C'est M. Roès qui a été déclaré adjudicataire pour la viande et M. Martin, pour la charcuterie.

Déférés.au

Télagb, le 8 Mars 1897. Le Greffier, : LORENZO Signé Angei.

Naissances

Correctionnelle

Lesaiïre

guës, devra, à peine de déchéance, être formulée entre les mains du greffier, dans le délai de quarantecinq jours, à dater de celui de la présente insertion.

ne pourraienl-on à l'inpas donner de le ou au le colon, digent moyen conserver? Deux arabes viennent, un billet de 85 d'être saisis pour souscrit à un M. A. et remfrancs, boursé dix fois par des intérêts, à a fait vendre 50 0|0. Le créanciers les dix hectares de son débiteur, s'est fait adjuger qt qu'il pour 25 fr. V : nous Voilà le fait brutal ne comni mentons pas... —

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Le greffier de la .lusliee de Paix du canton du Têlagli porte à la connaissance du public que le' Jeudi Mars 1897, à huit quatorze il a élé procédé, heures du malin, par les soins de M. le .luge de Paix du canton du Télagb, aux opérations de bornage du terrain dénomsis aux Aouïnetles, mé Rehala, douar-commune des Oulad Balagb Tabla, acquis par M. Savinien Pautard, propriétaire, demeurant à-Daya, de divers indigènes, suivant acte reçu par M. FR1IÏSS, notaire à BelAbbès, le 2!) Février .18%. En conséquence, toute réclamation ou revendication de la part de tous intéressés, pour établir leurs droits et les limites des terres conti-

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1897

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Pour traduction conforme : 304

L'Interprète judiciaire, GR1GUER.

parquet

Bureaux

rue de_Tleincen , Angle du Square

Pasteur,

Sidi-Bcl-Abbès



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