Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 13/12/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
DEUXIÈME ANNÉE
CINQ Centimes
188 N° —
Bel-A bbès, le 13 Décembre 1895
(Suite et Fin) «
Ceci
tuera cela. >>
V. HUGO.
"Si le livre a lue la pierre, l'or a étranglé la conscience populaire, l'estomac a pris la place de l'esprit., on ne mange plus pour vivre, on vit pour manger. La grève, fille de l'or, est pour l'instant l'orage avant-coureur de la foudre, et la révolte de la misère contre l'opulence amènera tôt ou tard, si l'on n'y prend garde, un bouleversenieu! auprès duquel la rjréy.o]0io;n:!,de;:47'89î.-.ne sera; plus qu'un jeu d'enfant. Oui continuez à améliorer la ma';;•' ' chine qui broie l'ouvrier cl ïuquo jour de plus en plus ; faites-lui produire de l'or, beaucoup d'or, et vous verrez lequel des deux, ou de la machine, ou de l'ouvrier, triomphera. Vous serez pris à voire, propre piège! La machine produira beaucoup plus que l'on consommera et; fatalement, amènera une baisse dans le prix de la vente et l'avilissement des salaires. Opposez à l'impuissance de la main-d'oeuvre, c'es.:-à-dire de l'ouvrier, l'indifférence du capital, .c'eslà-dire,de l'or. Victor Hugo n'a-t-il pas dit :
1* 1 Macir "':
".''": (Suite!:-;''::y'>^-^ -!
Que lu création osl une grande JO :e Qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu'un.
Et ! l'or aussi ne peut se mouvoir sansécraser quelqu'un, et l'ensemble du troupeau humain est fait pour l'abattoir social. L'or, ce maillet, en assomme des milliers par jour ! Prenez garde ! la bête humaine est pensante, et elle pourrait un jour retourner contre ses bouchers les instruments qui la supplicient / El. pour éviter cela, vous, les puissants du jour, réservez quelques miettes de voire table au gueux ; à l'affamé qui vous regarde d'un oeil d'envie, et, en l'esprit de qui s'agite confusément encore celle donnée sociale : *
Pourquoi tou! aux uns et rien
«.Pourquoi le froid ? Pourquoi la misère ? .' Pourquoi la prostitution de la <: fille? « Pourquoi le suicide de la veuve? l'abandon de l'orphelin ? « Pourquoi ces guerres dont les mobiles lui échappent, et qui amènent la ruine, la désolation el le deuil ?... Le jour où il aura compris, vous serez bien prêt d'être emporté comme un félu de paille, vous l'or, vous l'indifférence par celui qui ne dira plus à celle heure terrible « à quoi bon» : « Mais je veux ma pari de soleil ! il ne faut pas que toute la nichée crève de froid et de faim ! place au banquet de la vie ! je suis
VENDREDI 13 DÉCEMBRE 1805
un convive d'autant plus affamé que je suis lard venu m'asseoir à la table où vous festoyez depuis si longtemps ! • Qu'un peu de pitié s'empare du riche ! Qu'il songe que l'or ne doit pas être tout en ce monde, et que celui qu'il jette à la courlisanne el qui l'ail rouler la vierge en son lit, que celui qu'il donne à la machine qui fait mourir l'ouvrier el qui fait naître la grève, peut être mieux employé à soulager ses frères dans l'indigence, quela misère étrangle chaque joui' sous sa vue, devant son inconsciente indilférence, qu'il multiplie les oeuvres charitables, qu'il assure une somme plus grande de bien être aux déshérités de ce monde, alors « ceci ne tuera plus
Mais dépassant de mille coudées, toutes ces turpitudes, toutes ces infamies, c'est un corrupteur, un concussionnaire, un faussaire un cam-
brioleur de la conscience publique, un bandit du grand monde Cornélius Hertz, Grand Officier delà Légion d'Honneur 1 Alors à quoi bon !
celà;l » "/; ,Mri.:.ç soudain.une lueur fauve aux-, reilelsméialliques, passe devant mes yeux, vision du passé, c'est l'or ricannani et superbe ! C'esl d'abord, dans la pénombre lointaine, Philippe le Bel supprimant les Templiers pour leur prendre leur or el altérant les monnaies, un roi de France ! Puis plus près, c'esl.l'assassinal. de Buckingam que paie à son meurtrier, un cardinal amoureux el. jaloux; Richelieu, un prince de l'Egli-
Le 16, marche et poursuite, quelques coups de canon et de fusil, sur des traînards. Arrivée à l'étape à 4: heures. Le 17, même opération, l'avant-garde engage le combat vers 11 heures du malin. Au bout d'une demi-heure, tout est fini et. les Hovas continuent leur fuite, on fait une dizaine de prisonniers. Aujourd'hui nous faisons séjdur,.le2°grou• pe (mariné) passe devant nous, pour .exécuter un mouvement tournant ; le soir à 5 heures nous (le bataillon) prenons les avants-postes à environ 6 kilométrés d'ici.
Notre 'ârlïlïërie, retardée par -les mauvais passages, arrivé'et se met en mesuré de ri1poster avec^effieaeiLé. C'est merveilleux de voir des.obus éclater au-dessus des positions Maharitza, le20 septembre 1895. ennemies. • .-.,. ; . L'infanterie recommence à marcher, el dès Le 18, nous arrivons aux avant-postes à 7 maintenant l'ennemi est en déroute II est 2 heures du soir. Une altitude de 900 mètres. heures. Quelle journée fatigante, les hom- De là on découvre les plus fortes défenses, mes n'en pouvaient plus, rien que des hau- qui aient été vues jusqu'à ce jour. Partout des montagnes hautes, hérissées teurs et des ravins, lesHovas ont eu des pertes sérieuses, les malgaches ontl taé.et quel- 'de''retranchements .formidables. Toutes les crêtes sont blanches de Hovas. ques blessés, un de nos blessés est mort le lendemain ; nous couchons sur les positions Le Général en chef donne ses ordres pour conquises. le lendemain. I
se
1
Plus près encore, c'esl. le Comte d'Artois, comptant de l'or pour la solde des geulilhommes français qui se battent contre leur Patrie, cet or qui lui envoie ? Marie Antoinette, une reine de France !
Le 19, dès 4 heures du-matin, les colonnes, s'ébranlent. La brigade Voyron fait un mouvement tournant. Les Tirailleurs Algériens au centre, en réserve ; la Légion, sans sac, fait un mouvement tournant par la gauche. . En approchant nous sommes accueillis par des obus qui tombent, devant nous ; le tir. ; J est trop court. En nous dérobant, nous grimpons toujours et nous arrivons en face, ou plutôt au-dessous de la plus formidable position, 1463 mètres d'altitude, on dislingue une mullilude de défenseurs,'des canons, un drapeau. Il est 0 heures, on entend la fusillade de la 2U brigade, on avance ! TJn feu nourri ne nous empêche pas de marcher. Les Hovas tirent de trop loin. Quelques balles (de fusils à tir rapide sans doute) passent au-dessus de nos têtes. " L'artillerie de chez nous tire quelques coups p^r dessus nous ; nous nous attendons à une résistance sérieuse, à une jour-
'.....:
A. BOURDON. LA NOUVELLE
HAIE
FRANÇAISE
On a signalé, dès mars 1892* la
campagne alors ouverte par M. Roger Marx pour la réforme de la monnaie. Noire confrère, auteur d'une histoire de la médaille moderne, avait été amené à remarquer au c-ours de sou élude, que la troisième république -était le seul' régime ne' 'possédant pus de monnaie distincte : «' Nos pièces d'or, disait-il, montrent une allégorie d AugusteDupré, vieille d'un siècle ; quand à la tôle de république, qui orne notre monnaie d'argent el de bronze, elle" ne remonte pas moins loin qu'à Oodiné et date de 1848 ; pendant, que" nous nous complaisons à de tels anachrbnismes, notre école de gravure est plus florissante que jamais ell'élranger même vient, lui demander le modèle de ses monnaies i » Le directeur des monnaies, celait alors M. Ruan, n'accueillit, pas sans objection lin projet destiné à troubler la quiétude de son administration; mais il advint que ses sïicces-1 seurs ne partagèrent (pas:celle antinée terrible. Tout à coup ôivvoil de toutes' les crêtes, l'ennemi battre en retraite. Ce n'est pas étonnant : la brigade Voyron s'approchait "insensiblement et allait les; envelopper. Ce voyant, les Hovas avec leur là-' cheté habituelle on cru devoir battre en re-' traite (pas par échelon ni en bon ordre). Résistant, je ne srus pas combien .nous aurions.p.ei'd'u de monde. •... .;.. C'étaîénT les plus hautes, les meilleures et les-plus formidables- positions' de; Madagascar1.1'' -: -/: .: .
.
Les Hovas étaient plus de 8000 el avaient 30 canons, on en a capturé 2, il y â eu 1 blessé chez nous. A 10 heures du matin, tout était fini.
(A Suivre)
palhie el que des ministres comme Nous continuerons à prendre toutes les été faite — la reconnaissance en regard de ces avantages les incon«. Elle a i M. Peylral, comme M. Poincaré se mesures nécessaires pour sauvegarder — vén qu'on a payés si cher, la cons- par trois officiers qui opéraient en vénients ennemi et qui n'avaient à leur dis- truction d'une roule qu'implique nétru< r déclarèrent formellement partisans nos intérêts, la sécurité et l'honneur de pays position l'usage.des voitures, et \ que des moyens matériels cessairement ces; de la réforme proposée par M. Roger la France.» j'es j'esliméque * SOMMAIRES. » Les a mesures nécessaires «.nous sa- EXTRÊMEMENT ces inconvénients pèsent Marx. El l'histoire de l'embarquement du d'un " u tel poids ('ans la balance qu'ils vous ce qu'elles étaient et, mieux enLe ministre actuel des finances core, ce qu'elles ont coûté à la France. matériel? dû porter à écarter celte solueus On se rapelle qu'il fallut pour eussent i l101 » s'est toujours beaucoup occupé de ( nos canonnières recourir à tion. L'expérience, qui comportait cepen- embarquer glyptique ; de plus, il dirigeait le dant une grosse leçon n'a pas porté trois navires anglais, notre marine, S fallait citer de ce débat tuus les S'il malheureux, nous n'aurions poi Voltaire au ternes où M. Roger son fruit. Nous avons vu M. Jjlanolaux prétendit-on n'ayant, pas de transports points Marx publiait, dans ce journal sa dans l'all'aire de Madagascar', alors mi- pouvant les embarquer. L'un de ces pas de trop de ce. journal.: It nous faut trois navires, le Brikburn, fut aborué arrivera ' nistre des affaires étrangères, parodier LUT une conclusion. Avant celtte sur'la série d'articles réforme de la demanderons encore la déclaration Olivier et aifirmer.à la par un navire anglais dans le golfe de conclusion cor nous .monnaie ; il a tenu, une fois au pou- tribune, dans les termes suivants, Messine, subit des avaries qui le retin-. àannos lecteurs la permission d'éclairer que ' voir, à réaliser le VOMI de son collanous étions prêts ; « L'expédition, di- rent trois semaines dans le port de .Mes- un autre point ; les erreurs de la périoborateur, devenu celui de tous les sail-il, est étudiée depuis de nombreu- sine, el le firent arriver à Madagascar de d'études :se perpélflant.-au cours et après l'expédition. me ;-.-,..'. amateurs d'art, de tous les admiia- ses années, les sondages ont été faits après les effrélés transportant le grès même du corps expéditionnaire. -, Voici teurs du l'école française et de la autour de l'île, ou tout au moins à l'ace que nousapprenïtM-'Marcel bord des ports utiles à l'expédition ; Nous ne voulons rien commenter sur Hubert, JJU et que nous devons croire entière. presse toutes les éludes sont faites, nous avons ce fait; nous bornerons à reproduire exact, puisqu'aucuns rectification n'a M- Doumer s'est entendu avec M. à l'heure actuelle préparé l'expédition, la déclaration suivante de M. Louis ex; été faite au cours des débats. Combes, ministre de l'instruction et pour ne pas engager la guerre sans Brunet, lancée du haut de la tribune de a A un moment donné, le chef d'une publique, pour que la réforme puis- l'assentiment du Parlement, nous ve- la Chambre : Je ne puis établir aux partie du corps expéditionnaire, ayant du déjà j'ai Tout gouvernement — et est prêt, vous pouvez' yeux nons dire : :besoin se êhe réalisée sans délai, sur les faire des troupes qu'il commanpour communiqué l'un pièce de à faire l'expédition. une mes- dait de médicaments, clnrgea l'officier ou ne pas » ressources ordinaires du budget. sieurs les ministres — de laquelle il réTout est prêt ? Quelle ironie. , a marine commandant"une'canonnièLa direction des Beaux-Arls comsuite que, dans la question d'affrète- de de lui en rapporter. L'envoi ne fut Vous faites écrire face de votre re en mandera aux artistes les modèles de ment, c'est un étranger, un allemand, Olivier fait. Au lieu de médicaments, la Hunotaux ; 1870-1895. qui profilé de nom : pa pas — relations le mi. la ion veiie u ipi laie : les instruments a ses avec Tout est prêt ? Quel mensonge ; nistère de la i/uerre et avec le ministère canonnière remonia le ballon du.corps seront établis aux frais dit départe- comme vous avez trompé le expéditionnaire. Je demande si cet ofex diet de la marine pour faire des propositions pays ficier de marine n'a pas exigé pour acment des finances. Il va de soi que minué à celle heure la confiance qu'il M. le Ministre de la Guerre n'a pas complir cet ordre qu'il fût écrit, ni le minisire des finances, ni l'ini- avait en son armée, en ses forces milic0 ne dénié ce fait, pas plus que celui-ci re- voulant vc pas en prendre seul la restiateur de la résonne n'ont jamais taires ; comme vous nous avez montré levé par M. Pierre Alype les canon- ponsabilité : '? pC les sacrifices impoque refonte de monnaie que nous nous pensé à une nières sont arrivées à Majunga ; on va ; chaque année servent à peu de donc les monter et s'en servir «. Je demande par suite de quelle inc'est au fur et à mesure de leur émis- sons le pour chose, — j'allais écrire comme ils ser- transport, des curie, ci pour accompagner une expédimais là, troupes sion que les pièces porteront l'effigie ; noution que l'on savait devoir se faire au vent à compromettre notre sécurité. velle déception, nouvelle faute encore moment des lièvres, 'nouvelle. on a envoyé un Nous ne savons pas jusqu'où nous imputable., je crois à la marine : on ni Quant aux artistes chargés d'in- irions, si nous laissions libre cours a s'anercoil qu'une partie des pièces essen- nombre d'infirmiers et de médecins insuffisant. ,.; .-u-. n venter les types de la monnaie de la notre indignation, partagée, nous en licites est restée à Toulon ; on ne peut notoirement troisième république, ce sont les sommes certain, par tous qui, comme pas.les monter, y « Est-il vrai, quç dans les; hôpitaux, les médecins ont dû faire .eux-mêc L'incurie a été poussée encore plus tous maîtres qui s'imposaient par leur nous, espéraient en un retour de la le service d'infirmiers, et qu'on vigilance el. de la prévoyance. mes loin -talent, el que M.Roger Marx avait : n'ait.pas même pensé que les infirmiers n M. président le du Conseil refusé a Ou sait qu'elle précieuse ressource est ;„ désignés dès 1892: ainsi M. Chapiain mêmes'tomber pouvaient malades. eux là les ordres du tendant jour tous à no- la quinine pour .combattre, les .fièvres (Très "'"'1JS'/< bien !)-• ^ •'- ' :- '; —gra-vera la monnaie d'or, M. Roiy la mination d'une commission,parcoqu'il paludéennes. La 7e direction; (service monnaie d'argent, M. Daniel Dupuis :.;; pouvait a à l'occasion de cette enquête de santé) le comprit si bien que. plu« Est-il vrai, comme on le disait tout la monnaie de bronze. naître des inconvénients graves pour la sieurs milliers de kilogrammes furent'. :'!*„à. l'heure qu'un nayire:a dû revenir en On a parlé du délai d'une année défense nationale elle-même ». Vous adressés au corps expéditionnaire. Li- France avec 700 malades soignés -par médecin et deux vétérinaires, tous pour la mise en circulation de la n'auriez pas mal l'ait, M. le président, sons encore ici ce que dit l'Officiel à ce un ... que cela ne prouaiités trois '? Est-ce de l'aire ordonner, si c'était, possible, nouvelle monnaie ; cène sera pas propos: les débats ve de interpellation ^ pas qu'il y a eu ' des fautes graves cette que de trop si l'on songe à la difficulté «... Ce qu'elle oublie de dire, c'est commises, et dont la responsabilité soient tenus secrets c de composer une monnaie el à la les caisses qui la contenaient ont doit, que èire établie ?» Sait-on comment on organise en Fran- été jetées à fond de càte pêle-mêle,- c lenteur de la fabrication des poinVoilà dû nous en sommes après 25 expédition comme cul le de Ma- sans ordre, sans classification, avec les' ce une çons nécessaires à la frappe. dagascar ? milliers de colis du corps expédition- ans de sacrifices. (Avenir de Tlcmce») Si le pays se contente des paroles des Ecoutez l'aveu que va faire à la tri- naire et que dans la précipitation du débune M. le ministre de la guerre : « Eni barquemenl la plupart de ces caisses ontl minisires, l'armée ne peut, le faire. Elle réalité, dit M. Gavaignae, l'expédiliona été oubliées el qu'elles ont été rapportées eni af le droit de connaître à quels senliété préparée par une commission quiai France par les paquebots qui les avaient menls ont obéi lés organisateurs de l'expédition de Madagascar et pourquoi siégé au mois d'août J894- et qui com- amenées . » prenait un chef de bataillon représenLa question des transports à l'inté- les incuries signalées ont été commises. L'interpellation de. Madagascar tant le ministère des colonies; un chef^ rieur est des plus intéressantes à exaC'est en sont nom que nous réclad'escadron représentant le ministre ded miner, comme l'a bien voulu faire M. mons plus que jamais une commission Gelteinierpcllalion attendue si anxi- iaguerre, un lieutenant-colonel de l'in- le Ministre de la Guerre, à qui nouss d'enquête. fanterie de marine et. un agent du mi- cédons encore la parole. lieu la semaine dernière. Commandant VICTOR. eusement a eu des affaires étrangères, nistère Nous avons été un des premiers àa c « Ceux qui l'ont résolue disent, pour penserqu'il s'en dégagerait quelque e expliquer leur décision, que les irans«. En-raison des circonstances que Î0G4LE; CHRONIQUE je vais dire, raison de la brièveté ê ports par voiture présentent certains chose sur la façon donl celle expédien Lion avait été entreprise, el par qui les des délais qui ont étéimparlis ultérieul_ avantages incontestables. Dans les ex"l ^ RE(MONAEE ET rement, c'esl réellement parcelle comresponsabilités étaient encourues. '- pédil.ions de ce genre, un mulet porte Nous sommes sorti — et bien d'autres mission de quatre membres, dont au'- 100 kilogrammes et absorbe lui-même l~ comme nous — non pas Grosjean com- cun n'avait de responsabilité dans la. dipour sa nourriture et celle de son con'" Théâtre"11'1"" ::a""î'; ;^ iS dûcteur 10 kilogrammes par jour. De me ci-deva«t, mais écoeuré, nous pour- rection de l'expédition, que les bases i- sorte que le mulet porte lui-même dix Mardi soir nous, ayons;assisté àila rions ajouter dégoûté du speclacle au- pour ainsi dire définitives de l'expédition ont été jetées. Et on a plus eu enquel nous avions assisté. :> jours de ses vivres et. de son conduc- représentation de. la Fille, du Régiment-, e> leur ; s'il fait dix jours d'étapes, il n'a rien de particulier à signaler : les arKo.îis, irêtfis pas sans avoir vu sur suite qu'à ratifier en quelque sorte, modifications peu importâmes, des sauf •s) fait aucun transport utile. eharnps de foire, des tistes comme toujours se-sont montrés théâtres de nos >n ! marionnettes. Il su Hit; de tirer une ficelle les décisions que cette commission à la hauteur de leur tâche. Au . le , .. avec . mulet contraire, « même et ces marjormetlessontmisesen mou- avait prises. ' son conducteur, mangeant toujours 10 M. L'aborde, un vieux grognard bien vement;:.gesticulent et font comprenCelle commission a fonctionné au m kilogrammes par jour, transporte dans réussi, et Mme Noël une canlinïère, dre leur mimé aux badauds qui ont mois d'août 1894. C'esl le 12 novembre, é, une voiture légère du type qui a été hum d'une suggestion !! 'J donné deux sous. décision imprévue, par une presque ''e> adopté 200 kilogrammes ;' s'il fait la Cré nom, disait à la sortie, un spusgê même étape de dix jours, il a mangé Voila ce qu'ont, été nos parlementai- qu'on a, du jour au lendemain, chargé 100 kilogrammes. Voilà l'argument con- officier, dommage qu'elle ne soit, pas 311 res — à quelque parti qu'ils appai tien- le ministère de-la guerre d'une mission sidérable que l'on pouvait invoquer en venue plutôt cettecantinière, alors que nent— dans celle séance qui fait remon- à laquelle rien ne Vavait préparé, » \\L faveur des voilures. C'est celui qui a la cantine était libre ; nous aurions fait ter nos souvenirs à un quart de siècle. En ce qui concerne les sondages affirdéterminé leur adoption. chacun une pétition particulière— les Le 15 juillet 1870, le ministre Olivier més par M. Hanolaux, l'aveu du minisiS_ demandes collectives étant interdites-— déclarait au corps législatif : « Depuis tre de la guerre est intéressant à releL'e-i « J'estime, quant à moi, que cela a. hier nous avons rappelé nos réserves. nir : été une erreur, parce qu'il faut mettre. pour l'avoir comme cantinière *
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gâtinl la liellevivandière etlehon vieux grognard i>u Tyrol Cupidon ce petit dieu paillard ! Wve-uiie forte chaîne au coeur du Tyrolien, •M1 en fait-un soldat, en cela il fait bien i Kt donne à la Patrie un défenseur de plus,
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Martinez Andres par délaul un an de i prison \ pour vol. Belbraout Yousef 6 jours de prison el te 16 \ francs d'amende pour port d'armes Vl prohibées. ' y Chergui Abdallah 15 iours de prison el. 16 francs d'amende pour récidive d'ivresse. Santiago (par défaut) 16 francs ,<J d'amende pour défaut de déclaration = 1
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Bravo iils de Vénus !!! .
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Un Monsieur du jwvtenr.
JLes JXIalçjaelîes. . . Demain-samedi, le Conseil Municipal se réunira "'ans le local oïdinaire de;ses séances pour élaborer un programme de réceptions el de fêtes en l'honneur de nos pauvres Malgaches. Combien va-l-il en revenir'? cent
Nécrologie
Aujourd'hui à 4 heures, on conduisait à sa dernière demeure M. Jacquet, Officier d'Administration en retraite. Une assistance nombreuse, compo- ' . sée de civils et militaires, suivait le l . convoi funèbre. ( Nousadressons aux famille que celte ( peut-être ? ' mort met en deuil, nos sincères condo- ' I Pauvres diables ! braves coeurs par- léances. lis si joyeux se'battre là-bas au nom Les familles Jacquet, Gerbal el Sa- I ' de la France! Gomment allez vous Icssy nous prient de les -excuser prè> I des personnes qui, par oubli, n'auraien fl nous être rendus ! i Enfin ! nous savons que le Conseil pas reçu de lettre de faire pari. { fera tout ce qui dépendra de lui pour Marché Couvert recevoir d'une façon digne ïie la ville Un arrêté de M. Bastide, maire d H qu'il représente les épaves de ce beau Sidi-Bel-Abbès, interdisant l'abaftag I demi-baiaillon parti il y a 8 mois. en dehors de la ville des viandes de^ if» j Tentative <Ie-viril nées à la vente dans le maiché, vji ni | I i d'être approuvé Hier soir, vers 8 heures ci demipar M. le Pi vie l d'Or; n. | , . Celle approbation met lin- r.ucorflit un légionnaire a pénétré dans une b;.raque foraine de la Place Carnot eu existant cuire les boucliers et. l'adjudi fendant la toile qui l'entourail sur une cataire, conflit, qui pouvait amené, 1 longueur de près d'un mètre. A sa vue pour plus lard d'interminables procès la propriétaire'de la baraque cria : « au entre la ville et les intéressés. Parmi les nombeux articles de cet. .:pvbleur ! arrêtez- le ! » ce qui lut l'ail par arrêié nous relevons le quinzième ainsi : Gagent Salvetli, après un bon temps de galop, près de l'hôpital. couça : Nul dans l'étendus de la commune *'""'.' Le légionnaire, immédiatement déne,pourra abattre- des-" bestiaux .tiésli- . ', ''" sâriiié, a été mis en prison. , •-• ^ . ..nés•-.à la commune, autre part que dans ," 1-a Pluie l'abattoir communal sans aucune" ex, , A'iagrande.joiedescolons,descanards cepliori- pour les bouchers et charcu;..„ :• et â'es'çirayùs, là-pluie est enfin venue ; tiers. nous cspérohsqué les seinenees en terre Approuvé le 10 décembre pour exépourront en profûerelquê les craintes cution immédiate. exprimées pour la majorité des fermiers De plus l'art. 2Î prescrit que dans un délai de ÙQ\W mois tous les bouchers ne se réaliseront pas. Hier la balayeuse est passée dans une et -charcutiers devront être munis pour des rues de h ville. Très intelligemment le transport des viandes abattues de conduite, la balayeuse nous a gratifié de voitures fermées sur lesquelles un cachaque côté delà ruéPrudon d'une bor- denas sera mis au départ de l'abattoir, dure de' boue liquide ayant plus d'un par un préposé à cet effet el. ne pourra mêlrede'argequi forçailles malheureux être retiré qu'à l'arrivée. riverains a se livrer à une gymnastique Avis qui ne réussissait pas toujours. « La Perle de la Mékerra, ça ? »
Olvllâlà!
Alors comment sonl les autres.
!:
Procès verbaux Dix procès-verbaux ont été "."
.
dressés
par le service de la police municipale pour diflérentes contraventions, d'à 10 au 12 décembre 1895.
Déférés avi; parquet Seront déférés auq^urquet : Manuel Orléga y Cruz pour défaut de déclaration d'étranger; ainsi que Juanal ïteti^r na-poùr-le même oubli.
Fourrière 18 chiens ont été capturés hier
par le service de la fourrière. Avis aux propriétaires de toutous disparus.
Correctionnelle Dans sa séance du 12 courant.le. tribunal correctionnel séant à.B.et-Abbès a prononcé les condamnations suivan' tes : , Saddedine Mjjoud un an de; prison pour vol. Mohamed ben Yaya 3 mois de prison ' pour vol.
NOUVELLE MARCHE DES TRAINS SERVICE D'HIVER (du 16 Octobre au 30 Avril) TRAINS S'ÉLOIGNANT DE TLEMCEN
TRAINS S'EL OIGNANT D'ORAN
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A. A.
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Vu pour la légalisation de la Signature de M. E. BOIDOT, Le Maire,