Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 15/01/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
TROISIÈME ANNÉE
CINQ.
— N° 196
Centimes
MERCREDI '15 JANVIER
-18'.
6
Bel-Abbès, le 15 Janvier 1896
Nous allons vous parler du cahier verbaux qui vous a été dressée, en plus "* pour les deux gaillards qui, sur | des charges : raison de la quantité encore plus le 1 pont du chemin de fer, ont deri Nous ignorons si VJUS savez lire, prodigieuse de manquements à votre nièrement, à leurs risques et périls, | i mais en tous cas, vous vous moquez service, le sieur Delorme. : vous avez été déclaré à nou- ' dévalisé i absolument des clauses, des articles veau chargé, de l'entretien permaC'était plus crâne. Eux risquaient SÉRIEUX ET COMPTES et des formalités y contenus. nent des microbes qui nous procu- le bagne ! Ainsi, par exemple, l'article 13 rent chaque année avec une régulaVous, vous encaissez indûment (Suite) du dit cahier des charges porte que rité chronomélrique, fièvre typhoïde, chaque jour la de 13 fr. 70, somme l'enlèvement des ordures ménagè- variole, rougeole, et quelquefois le montant ajouté bénéfices que Nous vousavonsbrûlé. Monsieur ! aux immondices, débris et boues de choléra. res, vous avez réalisés depuis que vous vous el voire matériel, comme Ton toutes sortes, doit faire non-seuse Toute une catégorie de citoyens, avez transformé en un bourbier perl'ail d'une chose encombrante, inulement en ville, mais encore dans M. l'Adjudicataire, doit une manent notre ville. tile, et dont la possession pour son vous les chemins classés ou non clas'és, profonde reconnaissance Et. cela sous l'oeil paternel des propriétaire devient un danger pour : maret cela jusqu'à complète disparition.. chands de mortuaires, bons gendarmes el de Dame Police. couronnes lui et les siens. Vous devez avoir fini le malin à menuisiers et fossoyeurs, grâce à C'est la conspiration de l'inertie à C était pour rire ! Et la meilleure midi, le soir 6 heures. à gagnent le pain de chaque jour, votre égard. vous avoir, puissiez preuve que vous en Vous ne devez jamais laisser dans' et la Camargue, en reconnaissance c'est que vos infectes tombereaux le marché couvert Plus l'on vous roule dans la boue, ordure, aucune de la clientèle que vous lui adressez plus > circulent, quand môme à travers la1 el, tous les soirs vous vous relevez fort et ricaque Dieu a l'ait jus- journellement, el. dont le nombre ville, et continuent à répandre, avec qu'à ' ce jour, le marché se ferme à1 augmente dans une proportion cons- neur. la prodigalité des gens ignorant leurs5 l'heure réglementaire, Connaissez-vous Antée M. l'Ad.quatre? i liliiie, doit" être satisfaite el vous sur richesses, les miasmes putrides et{ tas d'immondices dont la pestilence judicataire ? Ce fut certainement un 5 laissera longtemps à la tète de l'oeudélétères qui nous empoisonnent1 empoisonne le marché. de vos ancêtres? dont macabre vous avez su vous vre lentement, mais sûrement. Il est. dit autre part, M. î'Adjudi- faire Je grand maître, Vous vous f.....ichez des procèsavec une Vous nous avez déclaré certain1 cataire, que l'emplacement occupéi verbaux que l'on vous dresse; le maestria digne de lagrande i'aucheusoir, à rhf-urearchisaint.fi de l'absin-" par les las d'ordures et les caisses3 •, cahier des charges est. pourvous une votre patronne. se. the, que la ville, c'est-à-dire nous, sera soigneusement balayé de telleg bien bonne charge el vous accueillez 5 paie, M. El. la ville l'Ail vous les contribuables, vous donnait à1 sorte qu'après le passage des lombeimmense éclat de rire les par un soijudicalaire, continuer à pour partir du 1er Janvier 1896, cinq milles reaux et des équipes, cet emplacedoléances devosconciioyenssachant l'ulcère l'avez dont, graligner vous Iran es de plus par an pour l'enlève-" ment soit « net et propre ». bien la justice quelle soit que que < ment, des boues, ordures el. vidanVoilà où je voulais en venir, carr liée! de leurs récriminations, vous conEl vous avez raison ! Pourquoi tinuerez tes. ces trois mots constituent la valeurr à présider à la culture Vous êtes un farceur, Monsieurr entière de ce cahier des charges dont,1 ne pas rire de noire badeauderie ? des microbes qui les empoisonnent l'Adjudicataire, et les habitants dee vous n'avez cure, M. l'Ad.judica-- Pourquoi ne pas vous tordre, en et. qui font la fortune des menuisongeant à ce bon contribuable à siers, des fosseyeurs et des taire. 1. celte bonne ville ressemblent fort pompes —je suis qui vous En effet, quels soucis pourriezprenez funèbres ! r,e aux moulons de Panurge, parce que quoique ne s'en allant pas à laa vous bien avoir des obligations quee poli M. l'Adjudicataire— pour ne BOURDON. A. n pas me servir d'un aulre terme, ,e vous avez à remplir, puisque loin mer, ils n'en prennent pas moins le >'A Suivre) ? dans la poche l'argent de vous éloigner de la nouvelle chemin de la recette municipale, et Bt e Je vous garantis, au point de vue II. adjudication, l'année dernière, maléclairent, à jour fixe Sa caisse de M. * de l'estime, que j'en aurais beaucoup le Receveur." gré l'étonnante quantité de procès3-
Conte pour Rire
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Une minute après la voilure du maître i emportait le domestique à la recherche du médecin. Caroline conduile à sa chambre se mit au lit. Quand le docteur entra elle se dressa subitement et d'une voix pleine de terreur: -— Inutile docteur, inutile, je vais mieux. Mais brisée par cet effort elle retomba inerte sur l'oreiller. Le docteur, homme de tact, comprit, sans en savoir la cause, que sa visite était inopA. son appel, dix employés se présentaient, ' i orlune ; mais voyant la jeune fille s'évanouir mais reprenant son sang froid le négociant1 ' le médecin reprit le dessus ; il s'avança vers les remercia priant seulement l'un d'entre3 le lit. valet de chambre de prévenir puis son eux 3 Là, au moment d'examiner la malade, il en l'attendant il lui prodigua les soins less se souvint de sa terreur et pressentant quelplus affectueux. que chose de grave, sans cependant savoir Quand elle revint à elle le domestique en- quoi, il pria qu'on le laissa seul. trait. Sur l'injonction du docteur tout le monde fais atteler, lui dit-il, cours chez, 1Z» — Pierre, se retira, et, resté seul, le médecin examina IS mon médecin et ne reviens pas sans lui, fais la malade. vite je t'attends ! La ligure était blême, un rictus causé par la souffrance crispait ses lèvres ; les dents Reproduction interdite.
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Feuilleton du « Messager de
V Ouest »
fllLlJ Vli A... Par ELLER
serrées laissaient passer la respiration en sifflant, la poitrine se soulevait à intervalles inégales, el par soubressauls, tandis que les yeux grands ouverts, dilalés, avaient une expression d'indicible épouvante. Le docteur, un praticien de 20 ans d'exercice, fut frappé de l'état comateux dans lequel se trouvait Mademoiselle Beau-loin ; il prit un cordiale énergique qu'il lui fit respirer, mais sans succès. Cet état persistant parut étrange au docteur, et il s'apprêtait à la saigner, car il croyait à un transport au cerveau. Quand une crise plus grave secoua Caroline qui se tordit sur son lit en poussant des cris rauques. Dans celle crise, elle fit sauter draps et couvertures, et se trouva à nu devant le docteur, quj, dans un moment de repos que la crise, laissa à la malade put l'examiner. Cet examen fut court. Le médecin se dressa subitement et dans d'un Iun langage de circonstance, accompagné juron énergique :
— Mais, N. D. D elle est enceinte. Ce juron fut accentué par une figure, ou
se peignait une stupéfaclion profonde. 11 recouvrit Caroline, et s'asseyant près d'elle, les coudes sur les genoux, le front entre les mains, il sembla chercher à deviner qui avait pu être le séducteur de la fille de son client. 11 serait probablementsorti de ses réflexions et de ses recherches, sans être plus avancé qu'avant, quand tout à coup Caroline revint de sa torpeur, el laissa sortir de ses lèvres ces mots, qui le tirèrent de sa rêverie : — Lucien, mon pauvre Lucien î
(A Suivre)
Semaine' Militaire
5° Zahlmeisler (payeurs)
:
llage en cours de navigation et en cas •' voie d'eau ; état actuel du matériel <'e de c notre Huile et des flottes étrangères ;
Prnsse857
— Saxe 73 — Wurtemberg 46, — Ba-
;vière 124-.
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anarchistes modernes ont réalisé a d'une façon plus compliquée avec yl'acide sulfurique el le chlorate de potasse. Si les grecs tenaient 1 beauF ccoup à donner celle propriété au liqu'ils lançaient avec les tubes quide (] dans les batailles navales, c'est qu'oïl c leur feu s'allumer au contact voyant, v de l'eau, les- musulmans croyaient les chrétiens armés d'un véritable ';. pouvoir magique. ' <-]
généraux de balistique expéprincipes 1 torpilles, machines ; perforimentale, r L'année 1896, effectifs allemands. — ration des cuirasses. — Analyse "des ? L'iienl supérieure de la marine, faits historiques dont-peuvent tessortir * ' ! Hottes d'utiles les enseignements pour ' C . Ce que sera l'année dont nous venons -10.-128. -] modernes, principes du droit maritime r à peine île franchir le seuil, personne ' Envi 890 l'elleetif des sous-officiers et. iinternational, principes d'adminislrane le sait. Bien téméraire celui qui vou- des hommes était, de 497.462 et. 93.650 lion maritime '; règles dhvgiène. nava[ drait tirer des événements actuels le chevaux 6 ' après, il al teint 557.283 ie. ] ans ; moindre augure. ,hommes et 97.370 chevaux ? Le programme d'études' est bien* Depuis 10 ans, là Fiance seule avait chargé pour une année. Ce n'est pas là eii maille à partir avec les autres peuCIIRONIQUELOCMX vulnérable le point le à cependant plus -vt' ples hors d'Europe. La victoire a suivi Nous ne savons pas encore ce que la , critique : c'est i'admission des élèEï_ REGI ON A LE nos armées, mais aux prix de quels sera l'oeuvre complète du ministre de < sacrifices dMtommes et d'argent '? Corn- " |la marine. Mais la créalion. de l'école ves. Alors que de" fous côtés, pour éviter bien de l'ois le succès n'a-t-il pas failli ;;,supérieure suffira seule à assurera son Nous prions nos abonnés de réadmiscroil-on passe-droit, les —le être compromis? la reconnaissance de C'éauteur — tous. ; sont prononcées à la suite de server leur bon accueil habituel aux ' g L'Italie el l'Angleterre sont entrain tait une grave anomalie dans un pays sions l'école quittances d'abonnement annuel du candidats, les entre concours ' de connaître ces déceptions : de trou- qui, le à à nôtre, lonl autant comme i dé la marine fera seule exf ver sur te .chemin l'insuccès où eiles redouter des invasions maritimes que supérieure « ( Messager de l'Ouest » qui seront, ception règle. Les officiers élèves à elle ( invasions terrestres, de négliger l croyaient avoir la victoire, ta résistance des ' prochainement mises l'école d'examen, à erdreroitl J. en recouvresans passer ' l'instruction lieu l'abandon. supérieure de de ses marins. au dit l'article 3 du décret. ' ment. Nos officiers de llolle j la aussi pésont Ce réveil ces peuples d'un autre, Toute chose est perfectible ; aussi Théâtre inonde el d'un autre continent donne | né très de leurs devoirs et de leurs misune grande leçon et montre, une l'ois |I sions que leurs camarades de l'armée 'nous pensons que M. Lockroy. aura à Les distractions ne manquent pas en de perfectionner mode d'adde ils tels travaillent. terre, et coeur ce comme ' de plus, qu'il faut compter aujourd'hui ville théâtre, moment,concert, y en ce mission lui substituant le Que de louableselforts n'ont abuulir en concours. pu s'endormir avec tous ; que sur une cirque, etc.... l'isolement clans lequel toutes par ces Commandant YICTOB. besogne que Fou croit terminée peut A tout seigneur lotit honneur ! donner au réveil de bien tristes décep- volontés étaient obligées de se tenir? GRÉGEOIS tions. Nous avons des travaux de tactique Nous ne dirons rien de Si J'élais Boi mais Aussi demandons-nous, dés le com- elde stratégie navales d'une grande conslalé une belle nous avons i et la poudre à canon chambrée pour le bénéfice de M. Lamencement de celle année, à ceux qui valeur ; ils reposent dans des carions, ont la lourde charge d'assurer la défen- dans un coin quelconque d'un vaisseauborde 1CI" ténor, qui a retrouvé, le lenM. Berlbelol vient de publier demain, se de notre territoire de hiédiler ces le- amiral, parce qu'il manquait à ces trasuccès premier du Voyage son i çons el dei-omprendremieuxqu'ils l'ont vaux une cordiuaiion en môme temps dans le Journal des Savants un ar- en Chine, dans le duo des aveux avec > l'ail jusqu'ici, qu'au nombre des' réfor- que l'unité de vues, l'unité du but., qui ticle sur l'ïnsloire des explosifs qui Madame Noël. seule ie succès. peut assurer mes à opérer, celles qui louchent à celle d°.s considérations excescontient Hier marc'i : relâche. défense ne doivent, l'être qu'avec la bien, dit Nous M. Lockroy avons « plus grande, prudence après de profon- dans son rapport, des écoles de spécia- sivement curieuses el des plus sugCe soir mercredi: Les I)ra<jons de des et consciencieusesétudes. lités ((''cotes des ounonk-rs, des défen- gestives. Vilïars. Nous avons dit tous les regrets que ses sous-marines, etc., mais nous ne Le l'eu grégeois à l'aide duquel les Concert nous .causaient les réductions faites possédons aucune institution équivy- Byzantins ont, repoussé l'invasion Au café Monserrat, Mesdemoiselles ' dan--cerlnincsparties du budget; noîani-:;'• ku'e quivperntetïe d,':ciisejgnej\ -la ; lae-rf"{':"arabe''ttrwi%':'qùe'^i'lslui^ < était-dans:i sous-ofii"• olficiers et tique appelés .-commun-^'! à '-' ; Milfca,. Audrau.^/^ qui les ' aux ment en ce concerne ' . force, était formé des éîé-' M. Louis, Comique, tiennent les plansa eiers. Bientôt celle question sera repri- der el. à faire partie des élats-m qors Joule .. ches devant de nombreux auditeurs se et nous croyons que l'erreur com- généraux à la nier ; il est indispensa-; m c nls.de 1 a peu i d i e à c; i non. ble (pie ces officiers soient.en mesure,' .mise sera en partie- réparée. Il contenait "en effet du salpêtre, et sont très applaudies... Le c.fè l'ait bien des choses et sait Us devront s'inspirer que l'Allema- dès leur embarquement dans ""nos es- du soufre et du charbon. Ge dernier de taire immédiatement, l'applicadres, attirer et retenir sa clientèle par des pauvreté notoire, malgré metsa gne, l'orme liquide, était souvent sons méthodes de cation de deces guerre ' J8UG-i8(.>7, des Idrces ligne distractions toujours nouvelles. de tra en en Consiandéfenseurs de les beaucoup supérieures aux nôtres et£ vaut, l'ennemi. C'est celle lacune "qu'ilI parce que Troupe Vidal dont voici pourceux qui en douteraient, importe de combler en créant dans la' finople avaient, à leur disposition les; marine un organisme analogue à celui' sources de pétrole du Caucasse. Les arènes avaient reçu dimanche, à les chiffres inscrits au budget. qui a donné dans l'armée des résultats La principale différence entre le:> 3 heures, près, de .mille spectateurs, Officiers : Prusse .17.7 ! 5 — Saxe i 503 satisfaisants. . feu grégeois el. la poudre à canon, amateurs d'émotions fortes. — Wurtemberg 012 — Bavière 2557. L'intérêt, principal de celle création Le ballon s'est enlevé' dans les airs (y compris les 2° Sous-ol'liciers les chimistes byzantins c'est, que s c'est <pte ht dépense sera à peu près5 -, . suspendu emportant son aeronaule par unlcroflizièrc qui équivalent à nos capo- nulle constitutifs ajoutaient éléments La le budget. durée du aux sé-pour seule main aux applaudissements raux) : .Prusse, GO.-fôO — Saxe, 5.401 — une poudre la chaux calcinée. de d'une année pendant laquellei de la jour sera de toute la foule elallait tomber dans la 3504— Bavière, 8.840. Avulemberg, des les élèves suivront cours de lacti-~ En s'humectani, celle-ci développait propriété Baslide. 3« Soldats ; 371.278 — Saxe, 33060 — que navale; organisation du branlechaleur suffisante pont" enllam-'" Tour à tour gymnastes et acrobates Wurtemberg,'10.745— Bavières54.246. bas de combat ; signaux de guerre ; un le mélange. l mer de fort belles séries présenté ont nous des '1616 6 défense navigaPrusse côles 4° Médecins militaires : attaque-et ; L'effet, produit au huitième sièclee auxquelles les applaudissements n'ont théorie du lion sous-marine, navire, 141 — Wurtemberg 85 — BaSaxe :) i— question de stabilité el deedmpartimen-- était donc analogue à celui que lesS pas été ménagés. vière 247. Vétérinaires : Prusse 454-, <— Saxe 41 J — .Wurtemberg: 23 Bavière 60. 7» Chevaux : Prusse, 76.808 —Saxe, ( 252 — Wurtemberg. 4 100 G". — Bavière 6u
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Nous sommes littéralement entourés d'ennemis, vers il heures du malin, le combat,test général partout. Le 3u bataillon de tirailleurs àlgérïen part en formation de combat,., ses 2 premières compagnies sonl en pleinn dans les Hovas. Les 2 compagnies de réservee sont obligés de se mettre à l'abri, car la batterie blindée de l'observatoire leur envoiee des obus avec une justesse remarquable. Enn il peu de temps, les compagnies de chauve ont 1 capitaine blessé, 'I sous-lieutenant, 1 sergent-major, \ sergent tué et 27 tirailleurs :'S l'.ors de combat.
,luste une batterie de chez nous s'installe sur la crête derrière eux cl en trois coups de canon, dùnl un à la mélénile réduit, celle de l'observatoire en silence ; ia mélénile lait des ravages épouvantables, presque tous les servants hovas sont broyés, il y en a un qui a la tète arrachée, les autres fuyent en désordre. Les Malgaches qui entrent derrière dans la tranchée retournent les pièces Hovas et tirent avec sur-la ville, car il restait également des munitions. Nous recevions de temps à autre des balles destinées à la \ve ligne ; pendant p,lus d'une heure, la fusillade faisait le même bruil qu'un moulin à café. On avance de nouveau, l'ennemi avait braque ses pièces dans toutes tes directions. Chaque fois que, pendant la marche par:une interstice quelconque, nous pouvions apercevoir la ville, nous étions sûr qu'un obus allait passer. Généralement les projectiles allaient trop loin ou éclataient trop haut en l'air. :•"• . Vers 2 heures nous étions de nouveau cou-
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6 pièces s'installent à 100 mètres de nous, chés sur le flanc d'un mamelon à 2 kilomètres de la ville. Par ci par là le" cadavre d'un 2: à l'obervatoire et 4 du côlé de hr digue. -"Àhovas qui n'a pu être emporté et beaucoup 2 h. 3]4,• la canonnade commence, d'abord d'étuis. Les restes d'un bivouac ennemi. « percutant » pour régler le tir, ensuite. Le canon grondait du côlé de la digue et : « fusant » et, la mélénile.. Presque toutes les de temps en temps un obus venait de notre pièces tirent méthodiquement sur le palais de côté sur l'observatoire occupé par les noires. la reine qui est à peine à 1600 mètres. Sans On s'ennuyait ferme ; je m'étais, couché''à chercher à démolir l'édifice les pointeurs l'ombre d'un havre-sac et me proposais de règlent leur, tir de manière que les projectiles dormir, une impatience me rongeait, je me tombent tout, au tour'pour éloigner (en les disais : « C'est le dernier combat ; iijaut le tuant), les défenseurs, 2 ou 3 pièces fouillent ;'i •'::•]. distinguer et si tu n'gs pas tué lu seras ré- la ville. Nous sommes là, 4 bataillons à regarder compensé. » ' ~ .l'avais des fourmies dans les . doigts .des . l'effet, sans nous soucier dès projecfilesiennemains et je me promenais en découdre en mis qui arrivent- de plus en.plus mollement, c'est merveilleux de voir ce spectacle,- je montant à l'assaut. En attendant, le sommeil ne-venait pas et crois qu'il n'est pas donné à tout léjmop.de je trempais mélancoliquementun biscuil'dans de regarder de si près le bombardement d'une un jus boueux, qualifié pompeusement de ville de 100.000-âmes. " café, que contenait mon bidon. (A Suivre) Voilà l'artillerie, qui passe, superbe ! uri vieux capitaine nous dit qu'.il allait commencer le bombardement, et qu'à 3 h. 1|2 précises on allait entrer par farce dans la capitale. -
Aux personnes qui n'ont pas encore vu cesprclac!'3, nous engageons à prei— dre le chemin des arènes.
Réception Hier au soir, à 9 heures, une brillaitle réception réunissait au Cere'e Mililaii-e tous les Officiers de la garnison qui tenaient à donner à réminent Colonet de Yillebois-de-Mareuil-un dernier gage de haute estime el d'affection. Nous ne pouvons que nous joindre à celle manifestation et assurer M. de Villebois-de-Mareuil de.la part que prend la populalien Bel-Abbésienhe dans l'immense regret qui frappe farniée à la suite de son départ. Ce matin, par le train de 8 h. 2G, le Colonel quittait définitivement Bel-
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Abbès. - -'f~ Par une délicate attention du Lieu te- ^ nanl-Colonel les hommes avaient congé S; pour se rendre facultativement à la ,.( gare faire leurs adieux à leur ancien S( chef el nombreux étaient les Légionnai- c. les qui avaient tenu- à assister au dé- cl part. ci Le colonel de Yilhbois-de-Mareuil jc est arrivé à la gare à 8 h. précises. „Les officiers et les soldats étaient rangés sur le quai. * Le Colonel a fait ses adieux gravement, s'a dressant indistinctement aux ofliciers el soldais, leur serrant une t dernière fois la main. A 8 h.-.26 le train se mettait en roule aux accents de la marche du régiment ,-, o{ aux ciis: Adieu ! adim ! d'une y grande paitie des légionnaires qui agi- p tait n'. leurs képis. p Ou Ire. rélémenf militaire assistaient e à ce départ MM. Baslide maire, Dumas, ; chef de l'exploitation et. (j-uelques per- i: sonnes à qui on avaitpermis, l'accès du ^ quai en raison "de leurs relations. ' -
....
Procès verbaux
:
0 proeés-veibanx ouf été dressés par
le service municipale pour différeniôs
contraventions pendant les journées " du 11, 12 et. 13 courant.
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Tentative (l'Infanticide Les investigations faites à la suite de la tentative cfii.fanlicide signalé dans le i apport du 10 courant, ent amené la découverte de la mère du nouveau né la nommé Khéïra benl el Harlj Boumédien, qui la nuit, même de son accouchement à quitté la localité avec son amant pour se rendre dans la commune de Saint-Lucien. La mère el la nommée Falhma, chez laquelle elle avait accouchée ont été arrêtées comme complices et oui,été déférées au parquel.
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Tentative de Meurtre
Lundi au soir vers 6 heures et demie, le nommé Cànicio a été arrêté pour avoir :.tirer un coup de fusil chargé à plomb sur son beau-frère Serano Jean qui a été blessé assez gravement. Il sera déféré au parquet.
Fourrière Huit chiens ont été capturés par le service'de la fourrière. .
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Depuis lomgtèmps, on a l'habitude,, dans beaucoup de fermes, de prendre dans les tonneaux du cidre'ayantbouilli, et de le metire en bouteilles. Ce cidre, mousseux a conquis droit de cité dans là capitale sous le nom de/ bock normand». La préparation, du cidre mousseux se fait aujourd'hui d'une manière tout à fait rationnelle. -
MARCHE DES TRAINS SERVICE D'HIVER (du 16 Octobre au 30 Avril) TRAINS S'ÉLOIGNA NT D'ORAN 1-ltlX DICS PLAC.ICS
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Le Gérant certifie à la somme de
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Le train 1 0. A. correspond au Tlélat, avec le train qui quitte le Sig à 6 h. du m; tin. Le train 5 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Relizane à5 h. 20 du matin. Le train 7 0. A. correspond au Tlélal avec le train qui quitte Perrégaux à 12 h. 25 du soir. Le train 9 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger. '
Vu pour la légalisation delà Signature de M. Le Maire,
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