Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 171295

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 17/12/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


DEUXIÈME ANNÉE

— N° 189

Bel-Abbès, le 17 Décembre 1895

A peine eûmes-nous connaissance de la prise de Tananarive que nous fîmes part à nos lecleurs de l'analogie frappante qui exislait enlre noire nouvelle possession et. le ïonkin. A Madagascar, tout comme en ExIrême-Orient, la piraterie existe el il nous sera y beaucoup plus difficile à la réprimer — le cliinal y étant beaucoup plus malsain — et la connaissauce que nous avons de l'île élanl des plus imparfaites. Nous ne pourrons employer à t«ou'rir sus aux bandits Sakalaves que les troupes noires nous venant lieJ&iÇôle occidentale d'Afrique el si

defelions qui se prodtjisenî, chaque,

.anïïée parmi nos noirs.; volontaires

attirés par l'appât d'une prime, nous sommes persuadés que ce qui se passeau ïonkin se passera également à Madagascar. La piraterie malgache trouvera des recrues dans les rangs des haoussas, les troupes noires devanlseules occuper les divers points stratégiques de l'île. Non contents de s'en prendre aux habitants de piller leurs cases, les fohavalos attaquent nos troupes blanches qui se dirigent vers la côte et tel pauvre diable que la maladie où les balles avaient épargné et qui croyait bientôt revoir la France suc-

fflre Je MapsGf (Suite). .

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CINQ Centimes

combe ce au coin d'un bois d'un fossé chevaux et six mois de vivres ; ce ne ou d'une route ! 01 sera pas de trop si ont veut utiliser En effet nous lisons dans le Pelii "'IÏT-TOTC fluviale. » Journal les lignes suivantes : N'est-ce pas que c'est édifiant el la danse des millions et l'envoi que On disait hier colonne la que —« ddu général Melzinger est arrivée a des petits paquets de troupes va reMarololo fort réduite par les mala- commencer ! Nouveau minotaure M ddiesetseulemenl300 nommes- Aura- Madagascar, va distraire de notre, trésor le plus clair de nos réserves t-il t- pu. avec ces faibles forces, purger k roule desfahavalos audacieux.qui métalliques, et nous dégarnirons le la l'ont envahie ?Cela me parait dou- Sénégal qui surveille ïombouctou 1' pourgarantiravccS à 6-000 hommes U teux. territoire de 590.000 kilomètres un Un détachement parti le 30 octo1 plus grand que la France ! carrés bre d'Andriba pour Tananarive, ]3 L'Algérie a plus de 60.000 homle commandement du capitaine sous s. la garder et on prétend mes pour j Pognard, des banélé attaqué a par ddits : on les a repoussés et huitsd'en- faire respecter notre drapeau sur ce l eux seraient tombés enlre nos territoire Malgache avec 6.000 homtre mains, mais à un kilomètre à peine mes. r de Suberbieville, Rainigila, un des i Nous souhaitons de tout notre c chefs sakalaves qui était revenu des coeur que de cruels mécomptes ne t .premier;-, a été raz;cïe par des pillarde v-e^neiv^pas-s^jouler à nos embarqui !U'Ï ont volé des boeufs et, tué un ras financiers et administratifs. c 1homme A. BOURDON. sans qu'il pût'se défendre, car on leur a enlevé leurs fusils et il < n'y a plus à Madagascar que les voÎ !leurs qui soient armés. Le parc de Sakoabe,à500 î mètres de Majunga, l'intendance avait réuni qn certain où < nombre de boeufs,' a été également Orgueilleuse comme une napoli' enlevé dans la nuit du 3 au 4 no- taine, caria capitale de l'Italie est mo< vembre. ralementàNaples, si défait elle est à Rome ; mise dans le sillage de l'AnComme le la situa« vous voyez, . tion n'est pas très brillante, el il est gleterre, l'Italie qui vit naître Cavours temps que les troupes noires desti- petil-fils.de Machiavel, s'est souvenu nées à garder la vallée du Belsïboka non pas de son histoire, car elle n'en nous arrivent. On dit que l'intention n'a rien retenu et les leçons du passé du général Duchesne est de mainte- ne lui ont rien appris, que Pitt fut nir à Mévatanana une garnison de un ministre Anglais. 300 hommes avec 100 mulets ou On éprouve souvent quelques dé-

ceplions à ce jeu d'imitation, témoin, l'échec des troupes Italiennes contre celles de Mélénik.

te. Tous les villages sont la proie des flammes et presque partout l'herbe ou la brousse est brûlée. De sorte que maintenant il faut se coucher sur le sol nu. Il est également très difficile de trouver du bois. Il fait un froid de loup la nuit. 21 septembre 1895. Encore séjour aujourd'hui pour permettre à la 2e brigade de prendre de l'avance. Un fragment du courrier de France du 13 août est arrivé hier. Amtoby 23 septembre 1895.

On trouve quelques cochons dans ces villages, des grenades et quelques amandes.

..

Pendant que pompeusement on -,; annonce à la tribune Italienne,, un. Irailéde paix passé entrelemonarque noir et le général qui commandait

La SemameExtérieure

retourni r à plus de 6 kilomètres, chercher les sacs On a déjeuné, et à 2 heures nous sommes repartis en avant. A 6 h. Ij2 du soir,.arrivée à l'étape, après avoir escaladé ces immenses hauteurs. FatiLe 22, départ à 5 h. 30 du malin. Etape de gue terrible. Tout le monde était à bout, et •18 kilomètres, 6 h. 1]2 de marche fatigante. après avoir mangé, à 9 h. 1]2, je me suis Le pays semble devenir moins accidenté. laissé tomber sur ma couverture pour dormir Une plaine mamelonée entre deux chênes de d'un sommeil de plomb. montagnes qui se rapetissent au fur et à meAujourd'hui 20, séjour. La 2e brigade va sure que l'on avance. marcher devant nous à son tour. On suppose Par ci par.là des villages ou plutôt des vesqu'à partir de maintenant la résistance dés tiges, car tout a été brûlée. La carcasse des Hovas sera nulle. maisons subsiste, carcasse en terre et briPar contre ils ravagent tout dans leur fui- quettes rouges. Mais il a fallu

MARDI 17 DÉCEMBRE 1895

les Iroupes, dix-sept officiers et neuf

cents hommes des dites troupes payaient de leur vie la politique . cauteleuse de John Bull. *

A Cuba, les affaires ne vont pas mieux, le général Marlinez Campos, dans une rencontre avec les rebelles à été obligé de se retirer devant les forces supérieures, et d'abandonner àMacéo, chef des insurgés — queles Etats-Unis, veulent reconnaîtrecomrae belligérants. — vient de s'emparer de la province de Sauta-Clara, dans lequel il promène la dévastation, ruinant ainsi, pour de longues années, la Perie des Antilles. En attendant, le change, thermomètre de la richesse d'une nation,' est à 18,30. *

De concert avec les autres puissances, nous avons imposé à la Sublime-Porte, l'entrée d'un deuxièrne stalionnaire. En vérité qui trompe;; t-on ici ? Ces slalionnaires .aji;.a\ir4 du firman- seront d'un faible^ to^ nage el d'un armement de médiocre importance, et nous nous demandons avec anxiété, comment.1.2,$trois cent mille chrétiens où européens, résidant en Turquie pourraient être notant ainsi la demeure d'un gnaf. Bref, tout révèle une civilisation point du tout.sau. vage. Mais tout est mort. La guerre a passée par ici. Pas un être humain. Par ci par là, un petit poussin abandonné ou un chien errant. Gela donne froid. D'ennemis, pas de trace. Il est vrai que la 2e brigade qui nous précède, doit faire place nette. , 24 septembre 95..

Aujourd'hui départ à 5 heures, 6 heures de marche-. Le pays devient de plus en plus beau ; des vestiges de villages partout, à chaque ruisseau ; en spécial pn n'y voit que h à 10 maisons-dans chaque. Certains sont fortifiés et=4ntfforÛbon air de loin. Dans leur précipitation les Hovas n'ont pas pu brûler, détruire tout, de sorte qu'il n'y a que les toitures en chaume qui ont brûlées. Plus nous pénétrons dans l'Emyrne, plus les habitations Nous sommes de garde au convoi et ne deviennent confortables ainsi que les alenpartirons qu'à 10 heures. Nous sommes à tours. Des portes.en bois de chêne, grossière- environ 60 kilomètres de Tananarive. ' ment faites, il est vrai. Des charnières, des serrures, des charpentes bien assises, des (A Suivh) volets aux fenêtres, jusqu'à des jalousies ou persiennes. Des balcons à certaines maisons, avec des arabesques sculptés en bois. J'ai vu des fauteuils style nouveau, une table ronde vernie avec des pieds tournés. Devant une porte il y avait des crépins dé- I


Et cependant deux malheureux attenefficacement protégés en cas d'un I soit enlre les mains de ses agents, dont un énorme bénéfice en admettant que conflit, entre le commandeur des la présence ne soit excusée par les cela put durer longtemps sans en faire dent encore à l'heure où nous écrivons écritures réglementaires. proliler la population appelée tôtou lard le règlement de leur salaire. dits les sujets el croyants, ses euroLes fonds de eel'e nature, partout à en payer la différence. Procès verbaux péens. où il en îxisle, devront l'aire immédiaJe laisse aux honnêtes le soin de ju-12 procès verbaux ont élé dressés par tement l'objet d'un versement anonyme de quel côté esl le bon droit. ger le service de 'a police municipale pour Trésor. au Après le Panama avec Cornélius D'un côté, moi Yignal Weili, adjudant différentes contraventions du 13 au '16 En notifiant celte décision aux chefs Hertz.triomphant, le cynique Arlon de corps ou d'établissements, vous les français, décoré de la mécbille militaire, courant inclus. vient d'êlre arrêté. inviterez à faire parvenir une .déclara- fils de français, traité de Voleur, el de Incendie Sera-l-i.l extradé, il nous est. per- tion signée d'eux, l'ai sa ni cou naître quà l'autre côté M. Ginez Gomez faisant 4 heures du soir, un inHier, vers 50 0|o plus de de légal gain réputé mis d'en douter-,à voir la lenteur telle date, il n'existe^ dans le corps ou mais dont clientèle ne et n'a pas cendié a délruil une petite baraque en rétablissement, aucuns fonds irrégusa calculée avec laquelle on procède liers. Vous planche sise dans le jardin de M. Seller déclaraprofilé. conserverez, ces près de la porte d'Oran et habitée par aux formalités nécessaires en celte lions el me rendrez compte. Au revoir en cour d'assises ou en le nommé Ram on Fuenlès. Les perles .le vous prie, à ce lie" occasion', de me correctionnel, M. Ginez Gomez boucher occurence. sont insignifiantes el non assurées. s'il est des après savoir, enquête, faire Baïhaut, les Panama s'appelle Le marché '".. cuuverl. au la réglemenjustifiés, auxquels besoins On ignore les causes de l'incendie. jjehemins de 1er du sud Magnier, et YIGNAL YVELT1 tation actuelle ne permet liait pas de A propos de cet incendie, qui a dé^brochant sur le tout, la calomnie qui sasliCaire, je prendrai des Simple endroit. même peseur au mesures, le lruil une baraque de pauvre diable, '•,;ne respecte rien, jette ses éclabous- cas échéant, pour qu'il y soit pourvu —— - — .,..,„,-.,..,.. ,L. . nous r'evons féliciter tout particulièremagistrature régulièrement. la première CHRONIQUE LOCALE ment M. Bresson fils et Bonnet, claisures sur G, CAYAI&NAC du pays, dans un but inavouable; ron de la Compagnie des SapeursET REGIONALE un complot est formé contre M. Pompiers. -Félix Faure, et l'on espère que deBOITE AUX LETTRES Ces messieurs, arrivés des premiers A. nos Abonnés el Keeleurs vant lanl de lâcheté imitant son sur les lieux du sinistre, n'ont pas héA ]«• partir du Janvier 1896 le prédécesseur' il donnera sa démisNous avons reçu, avec prier d'insérer, MESSAGER DE L'OUEST paraîtra, les sites à pénétrer dans la baraque en sion. les deux lettres suivantes, donl nous mercredi et samedi dans la matinée. flammes pour sauver, du mobilier tout Nous espérons, que devant l'una- laissons l'entière responsabilité à son Le même jour paraîtra un nouveau ce qu'ils ont pu. M. Bresson fils, dans ce sauvetage, nime réprobation universelle d'une auteur : feuilleton : fui légèrement brûlé à la main droite, telle campagne d'outrages, M. Félix Bel-Abbès, le 1G décembre 1895. et comme récompense a trouvé moyen Faure, le Presidcnl.dela République, Monsieur le Procureur de la liépublique, — amère ironie des choses d'ici-bas — fort du respect de toute l'Europe Bel-Abbès. par ELLER d'être mordu profondémentpar le chien écoeurée d'une semblable campagne; J'ai l'honneur de porter à voire condu propriétaire de l'habitation, dont-il Théâtre confiance la du restera au poste où naissance, ce qui suïl : venait de sauver une grande partie du L'enquête sujet de l'assasouverte au pays l'a placé el laissera à leur louChargé de la pesée des divers denmobilier' sinat Car»}?en de amené de la des part che besogne d?s journalistes payés rées au'marché couvert, j'ai sur une a Dw resle M. Bresson n'en est. pas à juges de la matière frénétiques, eu apou non qui ont entrepris de le sa- simple contestation été traité de Voleur son premier acle.de courage, aussi ' plaudissements l'entrée à de Bellina lir. par Monsieur Ginez Gomez, boucher au allias Carmen: le félicitons-nous, ainsi que M. Bonnet dit marché. très sincèrement de sa conduite, en Ce soir : Les Trois Chapeaux. Celle accusation public portée et cette circonstance. en Une dépêche dans laquelle on Nous invitons les amateurs du gros ridevant témoins, peut me causer'un Déférés donne.comme arrêtée, qu'un.balailparquet au de la franche satire à et ou-' re ne pas réel préjudice, étant commerçant moiion de Zouaves, ira chaque année même, c'est pourquoi j'ai'l?hô"HriéU'ri'd'e" :biierce spectacle.•-.-.••.. ,•-.: ;:-.\. ii:. ; •Le nommé -Perol Nicolas* sujet eé, piignol, poW outrages et ivressën0" îenirgarnisonen France,noussemble déposer Du reste lé chemin dirthéàli-è és'l-as-. une plainte formelle contre M.' , Le nommé Abdésaliem, sujet'maroprématurée. Ginez Gomez bouchera Bel-Abbès. sez connu pour n'avoir pas'besoin d'en cain, pour vol de volaille/ • ;,f - ! l'itinéraire. tracer Ce n'est pas au moment, où l'on ' A. Y1GNAL-YVELTL cherche des économies, où chaque Tentative de vol Faubourn-Ncyrier, Bel- l hhèa. CARMEN partie du budget.eslôpluchée avec le Hier au soir, entre 7 et 7 h. Ij2; une «ni-git Carmen sur notre scène, plus grand soin, que ces cinq cents tentative'de vol audacieuse a euelieu Bel-Abbès, le 1(3 décembre 1805. i>-t-on écrit. » Oli pauvre morte ! . . hommes, dont le déplacement se- Monsieur le Directeur du Messat/er au Quartier d'Infanterie, dans le loca1 Wis-toi crois-moi ; tu. peux sans peine, des époux Sôvilia, cantinîers au 1er raient des plus onéreux pour le tréSourir ainsi. Chacun te porte de l'Ouest, Etranger, par des malfaiteurs inconnus Wn ce jour un public hommage, Bel-Abbès. sor, sans augmenter pour cela la séqui se sont introduits par le parc à l'aimer serait dommage curité nationale dans de notables £e ! pas Monsieur, fourrages à l'aide d'une échelle appliproportions, alors qu'enlevé à l'ÀlN'est-ce pas Carmen !!! . Je prier de vouloir viens bien ; ' quée vous au mur. igèrie-c.e bataillon de Zouaves pourlin Mouxinir du ptirlrrrc. m'accorder l'hospitalité de voire jourEn passant par la fenêtre qu'ils ont afcMi^rtous causer de graves préjudi- nal Epidémie rendre publiquement une inpour ouverte en brisant un carreau, on a qu'on peut ces y songer, jure dont m'a gratifié, en présence de La variole en décroissance il y a à fracturé une chapelière et tenté d'ouL. Rtémoins, Monsieur Ginez Gomez., peine un mois, sévit de nouveau avec vrir une armoire à glace. Mais ils ont Monsieur Ginez Gomez qui aura à intensité. Nous engageons vivement dû être dérangés par l'arrivée de la daCIRCULAIRE répondre en correctionnelle ou en nos concitoyens à se faire vacciner ou me Ssvilla qui allait faire coucher les d'assises de cette diffamation m'a revacciner. enfants ; l'un des malfaiteurs a du se cour du Ministre de la Guerre traité de voleur. Ce n'est que par une hygiène raliori- blesser en brisant le carreau car on reA celte première iàchelé, donl per- nel!e et en tenant son intérieur avec le lève des traces de sang sur le. rebord Le ministre de.la guerre envoie sonne n'est dupe connaissant M. Ci- plus grand soin que nous verrons di- de là fenêtre ainsi quedans: les apparaux commandants de corps d'armée, tiez coutumier du fait et qui joint à la minuer puis disparaître le terrible fié- tements. Rien n'a été soustrait, D'activés recherches sont faites. boucher l'emploi profession de fude militaires an. Paris de aux gouverneurs Voir A qui de droit et de Lyon, la circulaire suivante : miste M. Ginez Gomez en ajouls une autre. Ayant insulté gravement un anUn vol d'effets a été commis au préNous demandons à qui droit, de s'il Mon cher Général, cien adjudant, décoré de la Médaille judice du sieur Vitali Benzôuhâna. est'absolument nécessaire d'employer Je suis informé que, malgré tes re- Militaire, M. Ginez Gomez REFUSE de Auteur inconnu. 33 jours pour l'établissement d'un mancommandations faites à cet égard par se rencontrer sur le terrain. dat à faire légaliser par le Préfet. Impolitesse mon prédécesseur, l'usage s'est conserAyant l'habitude d'assommer des vé dans certains corps de troupes ou boeufs à l'attache et-d'égorger des Joseph Prudhomme était certes un Un de nos concitoyens est venu se mouétablissements.-militaires, de constituer M. Ginez Gomez dont adorateur convaincu de la foôôôrme.... plaindre dans nos bureaux, de là façon ligotés, tons des masses occultes destinées à subve• Nous doutons cependant qu'elle soit dont M. Blanchard, concierge du cimejusqu'à le talent j'ignorais, jour litce nir à certaines dépenses non prévues téraire el donl les lettres sont du fran- acceptée avec une égaie complaisance tière reçoit les personnes qui se renpar les règlements. dent dans notre nécropole, pour y réle plus parlait, M. Ginez Gomez par tous ceux qu'elle prend au collet. Je suis fermement décidé à mettre çais soigner les tombes de leurs trouve'tout naturel d'insulter les gens parer ou Nous demandons bien pardon à la errements' à terme irréguliers un ces et je vous prie de rappeler aux chefs et de faire la philantropie avec une par- Yoirie Communale.de l'avoir mise en défunts. Nous prions ce fonctionnaire de voude corps ou d'établissements placés tie des bénéfices qu'il a, réalisé en cause en celle affaire, el nous renvoyons sous votre commandement, qu'aucune allant abattre ses bestiaux à Sidi-Lhas- aux Chemins Yicinaux ce que nous loir bien user d'un peu plus de poliavions adressé â-la Yoirie Communale, tesse envers le public, et cela dans son somme ne doit exister, soit dans les sen. caisses du conseil d'administration, Monsieur Ginez Gomez espérait faire il y a quinze jours ? intérêt.

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Pour nos Légionnaires

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f Un modeste négociant de la localité vient d'avoir la douleur de peidre une peliLe fille, enlevée par la variole. Nous pouvons déclarer, comme du reste pourrait le répéter tous ceux qui l'ont connue, que jamais petite fille ne fut plus belle et mieux portante, avant la terrible épidémie qui sévit effroyablement sur noire ville depuis si long-, temps. Nous présentons à M. et Mme Si'ffre si cruellement éprouvés, nos sincères condoléances. — Samedi dernier on conduisait à,sa dernière demeure, le corps du regretté Séraphin Z.acharie de Sidi-Khàlèd^ en- ; levé à l'affection des siens à l'âge de 20^ ans. Nous présentons aux familles atteintes par ce deuil nos sincères condoléances.

Nous avons reçu de M. le Maire de < Bel-Abbès, la lettre suivante : Bel-Abbès, le 15 Décembre 1895 Mon Cher Directeur, Le Conseil Municipal s'est réuni hier en séance privée pour examiner les mesures à prendre en vue-de recevoir le plus dignement possible le - troupes ayant tait partie du corps expéditionnaire de Madagascar qui doivent rentrer prochainement. Conformément à unb décision prise au cours de cette séance j'ai l'honneur de vous adresser ci-inclus une liste de souscription en vous priant de vouloir bien recueillir les offrandes de nos concitoyens qui ont loujoursfait preuve de la plus grande générosité chaque fois que l'on a tait appel à leur patriotisme. La Commune s'incril en tête de celle liste pour une somme de 500 francs. Le montant de ces souscriptions sera Prudon remis entre les mains de Mons'eur le Colonel, commandant le j«r Régiment La variole sévit également.-à Prudon, Etranger qui pourra en faire au profil tandis que Deligny est sain el sauf. .des rapatriés l'usage qui lui paraîtra le Les sauterelles à TIemcen plus convenable. On lit dans la Tafua : Veuillez agréer, Monsieur le DirecComme si ce n'était pas assez de la ; leurj'assurance de mes îneilieuissenlimenls. sécheresse qui parait vouloir s'éterniLe Maire, dans notre région, sons une goutie ser BASTIDE. j d'eau •pour tremper la lerre el facililer ; Sommes recueillies : I ainsi les labours el les semences, un _, . Messieurs le Directeur-Gérant du Y! nouveau fléau a fait hier son appariMessager dé l'Ouest5 fi". ; Le Personnel tion. . du Messager de l'Ouest '10 fr. ; BrelauVers .midi, un nuage épais traversait, déaii'3 fr. • Alglave 10 l'r. ; Monserrat la campagne^ En le fixant pendant quel^';'-5: fr. ;^Vignal 5 fr. ; Burkhalter 5 fr. ; secondes,.on distinguait.des mouques 'M-iCïésio 3 fr: ; Mas 1 fr -/Mlle Mas 0,5,0 vements d'ailes, ces masses profondes "'c^-'M^L Schwwall 0,50 e.; ;'J. Espinosa qui font, la terreur des colons algériens 0,50 c; Carmen 0,50 e. ;: Hervy 1 fr. ; et portent t.! dévastation dans leurs, réPenarandaSfr.;; J.Miiliér.'i fr. ; Médan coltes. ... ,.. -..;...... ^.QifiK^YyoUePl fis.,.;-:;J.:,BA?n9ijaQ2fr.i; Bientôt les colonnes;sevréesj où: iiLes Bonnefoy-4 ftr.^BJondin l.fr-l .Bilpuin sauterelles grouillentpar centaines de/ ;''"Can;é": Elqueyas.0,50 A.,Jqseph 0,50c,,; c. mille passaieut sur nos tètes... ...;; géneraî : de la maison Cuisinier agent Nous ne savons pas-encore de, .-.quel 2 fr. ; Charles ïaourel voyageur 2 fr. ; Barlibas 0,50 c. ; Gonzalles 0,50 c. ; côté les terribles rongeurs sont allés ;,.-J3ayard 1, fr. ; Scheweigert 2 fr. ; Mii- assouvir leur voracité. Nous prendrons 1 fr. j-Chardon 2 fr. ; Olivier 1 fr. ; nos mesures pour être renseignés le ; :;ku"t plus promplemenl. et le plus sûrement 2 Antoine Alhérola 2 k Golman fr.;; fr. ; •>. I. Antonio Salas 3 fr. ; Me'ge 1 fr. ; possible. . Illisible i 0.50 Choukroun fr. V. c. ; ; Ce vol de sauterelles qui a passé venS. Bensonssane 0,50 c. ; M. E. 0,50 c. ; :; J, :A. 0,50 c. ; Cohen 2 fr. ; Albert 2 dredi dernier sur TIemcen, s'est abattu-, fr. : A. Guillet 2 fr. ; A. Maydal/1 fr.' ; dans la forêt de Daya, où nousespérons les pluies qui loinbentacluellemenl, que Ben.djo2fr. Joseph Benzaquen Joseph ; -... 2fr. • E. Roussel ;2 fr...; Baptiste Boyer dureront assez longtemps pour permettre d'organiser ta défense du terriSananès i David 5 Choisy fr. fr. de ; ; „•;. J,V.A.,.Y.:2 fr. ; Barouk Lasry 1 fr. toire bel-abbésien. ; N.D. L. R. Fernandez Siboni 1 fr. 1 fr. Abraham. ; ; _,- : ';,.,; Augusle Démias 1 fr. ; Isidore LevavasÉtat Bel-Abîîès Civil de seur/2 fr.- -,. v;,: Total à ce jour,; lj3 fr. dii 13 au 16 décembre 1895 ï Parmi les souscripteurs qui se sont Naissances ^.empressés;de donner leur obole, nous Jiii ' remarquons /avec plaisir MM. Carré, représentant de ta maison Cusenier, et M. Taourci Charles, voyageant pour la '. maison Taourel et.Cie, ... t " Du reste nous' sommes habitués à voir nos représentants de commerce xle France et d'Algérie, à faire assaut de générosité pour toute oeuvre de cha-

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Le Messager de l'Ouest recevra dans, ses bureaux, toutes sommes que l'on voudra bien y déposer..

Adduction d'eau Nous apprenons avec plaisir que la commission de travaux d'adduction d'eau va voir enfin ses démarches aboutir. Ces travaux commenceront donc incessamment.


I TRAINS S'ÉLOIGNENT DE TLEMCEN I ^ """"" VO\'AGKUnS-WlXTF.S " 1XTES_ VOYAGEURS-M PRIX ! C FS £j^|?l^££fe '' N»^; *Nà1Tj^O»,7,: N^N^lT N»2 N« 4 N° (P K» 8 N« 10 N°: 12 :.;

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Le train 2 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 Ô.. A,, correspond au Tlélat avec le train,qui: arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 6 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive à Relizaneà 10 h. .du soir-

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Yû pour la Ugalis&tion de la Signature de M.

Le Maire,

E. BOIDOT,


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