Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 18/01/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
TROISIÈME ANNÉE
CINQ Centimes
— N° 197
Le
"MESSAGER DE L'OUEST"
Bd-Abbès, le 18 Janvier IS'JG
Conte pour' Rire HT COMPTES SE m EUX (Siii(e)
Nous allons en finir avec vous. M. l'Adjudicataire ! En lerminanl je vous «lirai qu'il existe dans le cahier des charges certain article que vous ne pouvez ignorer. Cet article dit en substance ceci : « Lorsque par l'imprévoyance ou la négligence de l'entrepreneur les clauses et conditions du cahier des charges qu'il a signé, n'auront pas été entièrement remplies, l'autorité municipale.devra assurer le service de l'enlèvoinoiiL des.--bonos, ordureset vidanges aux fiais de l'adjudicataire, sans préjudice des amendes que ses manquemenlspourron!amener le chef de" la municipalité à prononcer. » Mais, il est probable que vous n'êtes pas seul à ignorer cet article, car depuis le 1er janvier 1896, la ville aurait dû pourvoira vos frais à l'achat d'un tombereau attelé de deux colliers au recrutement de trois employés pour le service de ce véhicule, sans oublier l'égal achat d'uneêquipo de bourriquols dont, les conducteurs, seraient, encore à votre charge. Pour vous donner 5.000 francs de plus par an, la ville immobilise un capital de plus de 120.000 francs ; 6
Feuilleton du « Messager de
V
Ouest
Par ELLER — Ah, fil le docteur, diable ! je comprends tout. Mlle Caroline aura plaidé sans succès
la cause de son amant, sans cependant dire qu'ell était enceinte de ses oeuvres, et le père qui ne croit qu'à une amourette aura, pour couper le mal dans sa racine, refusé à sa fille ce mariage si disproportionné au point de vue de la fortune, Mlle Beaudoin étant millionnaire tandis que son amant n'est qu'un simple commis dans la maison, bien vu, très bien vu, mais sans fortune. Reproduction interdite.
1896
est autorisé à publier les annonces légales et judiciaires, en Français, Arabe etc.
miral Fournier, vient de. publier une élude sur la «. Flotte nécessaire », qui fait, en ce moment grand bruit dans le monde maritime. L'amiral Fournier possède, comme un assez grand nombre d'officiers de vaisseau, un véritable (aient d'écrivain qui rend très attachante la lecture de tout ce qui sort de sa plume et assure de prime abord dicataire, nous continuerons, nous un vif succès à tous ses ouvrages. On ajoute que l'amiral Fournier est les habitants de votre lionne ville, également un très agréable causeur, et à barboller en canards résignés dans qu'il sait présenter ses théories sous' les nombreuses mares et plus nom- une forme si heureuse, qu'il est bien breux bourbiers encore, que vous difficile à ses auditeurs de ne pas lui savez nous former et nous réser- donner raison,.quel que soit leur sentiment intime. Cependant après réflever. beaucoup trouvent que les idées El il en sera de celle réclama- xion, de l'amiral Fournier ne doivent être tion pourtant fondée comme de acceptées qu'avec beaucoup de résertoutes celles que la collectivité adres- ves et ce sont ces réserves que nous se aux pou/oirs établis el qui la allons essayer de résumer à propros dé «la Hotte néeessaiie». représentent. Comme tant d'autres, l'amiral Four- Dormez donc sans crainte J\'L l'Adjudicataire, nous savons tous nier a conçu un bâtiment de combat oui. avec un mirimumdedéplacequeia Perle «Je ia Meken-a osi. une idéal ment, donnera le maximum de puisjolie .fille, el que son entrelien qui sance offensive el défensive. A. vrai nous coûte gros, vous rapporte pas dire, ce bâtiment de combat n'a rien mal ! de bien nouveau, puisqu'il (toit être quelque chose comme un Dupmj-dcde Au mettre moment pressousjusqu'aux trottoirs, c'est toujours à Lômc amélioré, renforcé, etc. Le déplatroisième qu'un 1 mètre de ces derniers qu'elle s'ar- se nous apprenons cement, en est fixé par l'auteur à 8,300 ville, qui circule tombereau en ce rête, et il faut se livrer à une gymtonneaux, sans que nous sachions au rien n'enlève à la valeur de cet, arti- juste pourquoi, puisqu'il néglige de d'acrobate pouvoir nastique pour cle, puisque l'équipe de bourriquols nous renseigner exactement sur sa vichaussée ! traverser une prévu par le cahier des charges ne tesse, sur son rayon d'action el même El pourquoi ? La raison en est fonctionne sur son artillerie ; nous savons seuleencore. pas bien simple. A. Bon P. DON. ment que celle-ci sera du plus fort calibre que puisse permettre le tir rapide La balayeuse est un engin muniet, d'autre pari, la protection [sera ascipal, et moins l'on s'en servira, plus LA surée par un blindage en acier Harveylongtemps elle durera. FLOTTE NÉCESSAIRE Carnegie de 150 miiimètres. Les las de boues n'étant pas enleVoilà des données bien vagues pour vés tous les jours, la balayeuse sous Un des officiers généraux de noire apprécier un type de bàtimenlqui, malpeine de se briser ou de fausser marine dont les événements ont. plu- gré fout, représentera encore une assez son mécanisme ne peut passer sur sieurs fois mis le nom en vedette, l'a- jolie quantité de millions. Ce croiseur
avec celle somme, bien des réparations urgentesauraient pu être laites, bien des détaxes accordées, alors que ces demandes sont rejetées parce que la caisse municipale sous peine de'ne pouvoir équilibrer ses recettes et ses dépenses doit fermer l'oreille à ces justes revendications. Vous voyez donc M. l'Adjudicataire que vous avez absolument raison de vous ganser de nous, puisque l'exécution fantaisiste de votre cahier des charges, rencontre une insouciance ignorante ou voulue de la part de ceux quisontehargés de veiller à ce qu'aucune des clauses de ce cahier des charges ne soit oubliée. Par ce temps de pluie, la boue relevée en tas dans nos rue?, par une chose incompréhensible, loin- de ..nousfaciliter la circulation, la rend plus difficile encore. La balayeuse rejette à droite et à gauche de nos voies, une boue liquide qu'elle se garde bien de conduire
»
SAMEDI 18 JANVIER
ces las et les envoyer "jusqu au ruisseau. Il est donc inutile, et de payer un employé et de se servir d'une balayeuse qui loin de nettoyer nos voies de communication, en rend l'usage plus incommode. Pour vous complaire M. l'Adju-
Le docteur s'était fait toutes ces réflexions tout en s'occupant de sa jeune malade, et la voyant s'assoupir après mille soins empressés, il se retira-tout en se promettant devoir M. Beaudoin et de lâcher de le l'aire revenir sur sa décision, décision qu'il eut approuvée en toute autre circonstance, car il était un homme positif, dont le coeur s'était durci au contact des souffrances sans nombre que chaque jour il était appelé à soigner ; m is çà n'était plus la même chose, un Tait brutal, ignoré du négociant, se présentait, une fille enceinte dont la réputation était irrémédiablement perdue si elle n'épousait Lucien. Un domestique .l'attendait à la porte ; le docteur lui remit l'ordonnance, l'accompagnant de recommandations sur les soins à donner à la malade, puis il se fit annoncer dans le bureau du négociant qui malgré ses inquiétudes au sujet de sa fille avait dû ne pas publier sa correspondance qui, ce jour là, se trouvait surchargée à plaisir. A l'entrée du docteur, le négociant en grande conversation avec un jeune homme,
s'interrompit, et s'élançant vers le docteur i doin était probablement le signal du renvoi lui demanda ce qu'avait sa fïile, el comment du malheureux jeune homme. elle allait. Aussi lorsque prêt à remonter dans la lierA cette question le jeune homme qui était line de M. Beaudoin celui-ci lui serrait la resté dans le cabinet devint affreusement pâ- main en lui d sant au revoir,-le docteur lui le et dut s'appuyer sur l'angle du 'bureau dit : pour ne pas t mber. — Si vous aviez une heure à disposer, je Le docteur avait compris de suile à sa prierai de monter dans votre voiture et vous •mine effar-ée, que Lucien, le nom prononcé de m'accompagnerjusqu'à ma porte, car, j'ai le sien. Mlle C n-oline, était par quelque chose d'extrêmement grave à vous répondre Aussi s'empressa-t-il de : communiquer au sujet du Mlle Beaudoin, vo. — Mais mieux, bien mieux, une violente tre lîlle. émotion causée par je ne sais quel incident ; mais ce n'est rien, dans huit jours il n'y pa— Ah ! fit le négociant surpris, et dont le front se rembrunit tout à. coup. Eh bien ! je raîtra plus. La figure de M. Beaudoin se rasséréna et vais donner des ordres et je reviens de suite. Ciiîq minutes après, il prenait place dans ce fut presque paternellement qu'il dit au li voiture et, donnant l'adressedu docteur, il jeun-"; Lucien : dirigeait vers la maison de ce dernier. — Aliendez-moi là, je reviens, et prenant se le bras du docteur il sortit de son cabinet. (A Suiviy) Ceci ne faisait pas l'affaire du docteur qui s'était promis de tout révéler au père, et cela lai parut d'autant plus urgent, que la présence de Lucien dans le cabinet de M. Beau-
LE TIMBRE DES AFFICHES cuirassé qu'il ne faudrait pas confondre el une puissance fùl-elle assez riche religion soeur Jeanne de Chaulai, avec un cuirassé du type actuel, ni pour jeter à la fois lant de millions sur supérieure des. religieuses de la Proavec un croiseur protégé, sera-f-il su- les Pois, elle se garderait, de le faire, vidence. La loi des finances pour 189G périeur au nouveau type de croiseur sachant bien que dans quatre ou cinq établi par J\l. l'ingénieur lîerlin el. dont ans au plus, tout serait à recommencer. . Soeur Jeanne de Chaulai éiail su- contient, comme on sait, un article le premier spécimen, la Jeannc-d'Arc, L'amiral Fournier a certainement périeure de la communauté de qui autorise désormais les auteurs va être mis en chantier en 1896 ? Tout prévu l'objection; en tous cas il se Cbàieaudun pendant la guerre de des affiches sur papier à les timbrer le monde l'ignore puisque l'un n'existe préoccupe de constituer sa flotte ho- '187(3. Quand les Prussiens s'empaaprès l'impression par eux-mêmes l'imagià proprement, parier (pie chns mogène, sans excéder les ressources rèrent de la ville, après une résistan- l'apposition des timbres mobiles nation de Î\L Fournier el que l'autre ordinaires du budget de la marine Chau- créés en exécution de l'article 6 de n'existe que sur les plans de M. lier- Après 'avoir évalué à 117 le nombre des ce acharnée, soeur Jeanne (Je lai cacha un très grand nombre de la loi du 27 juillet 1870. La même lin. unités de combat de la « Polie nécesJ Tout ce que l'on sait c'est que ce der- saire r>, il fixe à vingt-cinq années la soldais el de i'ranrs-îireui-s dans les loi abroge, en ce qui concerne l'anier contera quelques millions de plus durée de la construction de celleHotte caves de la communauté- Un fianc- mende et la solidarité prononcées puisqu'il a trois mille tonnes de dépla- à raison de quaire ou cinq unités par tireur qui avait été pris allait, êlre contre l'imprimeur, el lorsque la cement en plus. Il serait, pourtant, bon an. Il est clair qu'à ce compte les qua- fusillé, quand Jeanne de Chaulai contravention est le fait, de l'auteur d'être iixé sur celte question, car si tre dernières unités mises en chantier accourt, demande qu'on lui de l'affiche, les articles des lois exissa grâce l'on peut obtenir le même rendement dans un quart île siècle auraient chanrefuse ! Alors soeur Jeanne de Chau- tantes. 8,000 de bàlii-neul tonnes et fort démodées, elles étaient si avec un ce d'être lai se place entre le franc-tireur elhésiter 11,000 il n'y à Un décret destiné à assurer l'apde tonnes, chanidentiques unités mises pas un sur aux le peloton d exécution et s'écrie : plication de il faut, donner la préférenceau plus petit tier en 1897, par exemple. celle disposition vient qui remplira le même objet, que le plus Aussi a-l-il soin d'indiquer que tons •i Fit si liez-le, si vous voulez, mais d'être promulgué. Il décide que les gros, tout en coûtant moins cher en les deux ans on pourrait améliorer le vous me fusillerez avant lui ! ». timbres mobiles pouraffiches seront construction et en entre-lien. type primitivement adopté. On aurai!, Le franc-tireur était sauvé. collés avant l'affichage aux risques l'amiral cependant Admettons que ainsi des escadres ou des groupes hoQuelques jours après un convoi el périls de l'auh^ur de l'affiche el. Fournier ait trouvé le Mliment de mogènes de neuf bâtiments ; de la sorguerre k'éal cherché depuis plusieurs te, dans, vingt-cinq ans nous aurions ] de'prisonniers français blessés va oblitérés soit par l'inscription en années, par tant d'ingénieurs ou de treize escadres homogènes de neuf ba- être amené en Allemagne. Soeur travers du timbre de la date de l'omarins. Ce -bàliment ne pourra être il limenls chacune. Très bien ! Mais l'ho- Jeanne, de Chantai accourt de l'affiche de blitération iau'.eur de nouidéal que dans le présent, car nul ne mogénéité de chacune de ces treize eselle-même le convoi el soit par l'apposition en travers du arrête veau, sait quels sont. 1rs progrès de la mé- cadres s'erait bien loin, ce nous semble, d'une griffe à l'encre grasse limlue l'ail les blessés l'ambuâ retourner canique, de la métallurgie, de la balis- de constituer une llolie homogène de faisant connaître le nom de l'auteur tique, de la chimie appliquée aux ex- 117 unités. Celle dernière serait, au lance. l'affiche où la raison sociale de sa plosifs, etc., dans quinze ou vingt, ans. contraire, une sorte de musée naval, Celle scène héroïque a élé immor- de maison de commerce ainsi que la Si, d'ailleurs, on jolie un coup d'onl réunissant tous les lypcscréésen vingt- talisée la peinture. par date de l'oblitération. en arrière, on constatera (pie le bâti- cinq ou trente ans par les ingénieurs, ment idéal d'il y a vingt, ans ne ressem- les artilleurs, les métallurgistes, elc, ble guère à celui projet'', aujourd'hui, ce qui est, à peu près le cas de la Jlotle TRAITEMENT DEÏ F1CÏIHMREE CHRONIQUE LOCALE M. Fournier lîerlin. M. par ou par actuelle, avec celle dillër^nce que. chaA MADAGASCAR. 11 est même probable que, dans l'aque type serait, à neuf exemplaires. ET REGIONALE venir, l'idéal du bâtiment, de combat Hien ne prouve même (pie le tonnage se modifiera encore plus rapidement idéal de 8.300 tonneaux pourrait être Le journal Officiel a publié les Agression que dans le passé, car, chaque jour, le lespeclé pendant vingt-cinq ans, alors nombre des chercheurs, des inven- que dès à présent, il est impossible de décrois organisant les corps judiciaiVoici au sujet de l'accident survenu administratifs .Madagascar. des à teurs, savants, etc., augmente, nielîre d'accord deux ingénieurs ou res el Minaërt, Chevalier de la tous animés-d'un zèle croissant en vue deux marinssur le tonnage le plus co«i Les traitements des fonctionnaires au- sergent Légion-'«i'Honneur, la déposition qu'il de la aloire. ou du nroîi! nui s'a Un eh e vnna'a.ooou's un b.àUmonl de .combat, le Tord'c •jtid;r.!:uro 'ro:;t ici; eui- U-.Fujlè'd&V.fiiïi'.ia.'j.n'ô'îlCe,'.'• :-;..-\ à toute découverte nouvelle. Or. c'est. devant réunir fouies les conditions exiv;infs : au milieu de celle marche à outrance gées pour la prochaine guerre. «. Le 15 courant, vers 4 heures de l'adu progrès, que l'amiral Fournier proProcureur général a Tananarive. près-midi, je me trouvais de passage Ne serait-il pas plus sage de conclupose, de constituer une Jlotle homogène le navire, de guerre idéal n'exis- 20,000 IV. ; Préside:.! à la Cour d'ap- au faubourg Négrier, lorsque l'idée me re que c'est-à-dire une Jlotle dont toutes les et ne peut pas exister, maisqu'à pel, 20,000 IV. ; Conseillers el Substi- prit d'aller prendre une consommation te pas uni lés seraient, semblables ; même varechercher sans cesse ce type irréaliCafé du Soleil ». au a du Procureur delà République, leur militaire, même rapidité, mêmes sable, tuts à arrive créer des engins de on « Dans cet établissement se trouvait puilités nautiques, puissance même 14,000 francs Juges-Présidents • et des Espagnols qui, dans leur ; plus en plus perlectionnés •.seulement langue offensive el défensive ! il faut bien se garder de les multiplier Procureurs delà République, 14,000 maternelle parlaient à haute voix et Assurément une llolie pareille, si car s'ils répondent aux IV. ; Lieutenants de Juge, 8,000fr. ; qui, à elle pouvait être créée instantanément outre mesure,jour, j'ai comprendre, proque ce pu ils besoins de ce sauraient réne Juges de paix del 1'0 classe, 10,000 férai ?nl des outrages envers la France. par quelque coup de baguette magi- pondre aux besoins de demain. que, serait sans rivale au monde. Si fr. ; Juges de paix de2,! classe, 9,000 «. Je suis intervenu, les priant de ADV. nous pouvions posséder demain une fr. ; Juges de paix de 3e classe, 8,000 cesser ce langage ; mais aussitôt, un centaine de bâtiments de combat abnommé Diego Silvenle s'est précipité Greffiers fr. chef "de Cour la en ; solument, identiques, réunissant tous HÉROÏQUE RELIGIEUSE d'appel, 7,000 IV. moi et m'a frappé. sur Greffiers de l les perfectionnements des construc- MORT D'USE 1'0 ; tions modernes, nous serions les maî« Accablé p.trdeux hommes el tiré en instance, 6,0001V. ; Greffiers de Jusarrière, je fus précipité sur le sol où je tres de la mer. Malheureusement sem4,000 tice de paix, IV. On annonce la mort, à Brest, à blable création est hors de la portée de tombais lourdement me brisant la jamAvis aux amateurs. n'importe quelle puissance maritime, l'âge de 63 ans, de Mme ïollel, en be. »
Lettre le laflapscar
(Suite) Au bout de 3/4 d'heure de bombardement,' (une cinquantaine de projectiles oui déjà été envoyés) un parlementaire arrive, on aperçoit un immense drapeau blanc ; le l'eu cesse. Le général en chef prévient, après entente avec le parlementaire, qu'une suspension d'hostilité était accordée jusqu'à 4 h. 1/2.
D'autres drapeaux blancs précèdent d'autres émissaires, un de ceux-ci est un 11e ou 12? honneur qui a fait ses éludes à Sl-Maixent, il est. reconnu par 2 officiers de sa promotion. Arrivent ensuite le 1er Secrétaire du 1er Ministre, ce personnage est por-
té en Filanzaxe ; une section de la llc compagnie est commandée pour lui servir d'escorte. Le général Melzinger délégué, reçoit ces derniers et un bataillon reçoit l'ordre d'entrer à Tananarive. C'est le 51e bataillon du Régiment d'Algérie et les 3 sections de la lre compagnie. Le colonel entre en tête, les clairons sonnent, c'est beau, mais nous perdons la troupe de vue. Nous nous mêlions en marche à notre tour. A peine dans la première rue nous recevons, contre-ordre ; nous rélrograJons à 3 kilomètres en arrière, quelle déception. A ce qu'il paraît, les Tîovas avaient demandé à parlementer pour gagner du temps. Us ne supposaient pas que le général allait renvoyer les parlementaires accompagnés de 5 compagnies et en leur disant : « Si on loucheun-cheveu à un soldat français, si un seul coup de fusil part, ça recommence. » En arrivant près du palais dé la reine, la lre compagnie a pu jouir d'un beau et terrible
coup d'oeil. Plus de 30 canons de tous calibre et de tons genres-étaienl en batterie pour défendre le côté de la digue d'où les Hovas croyaient nous voir arriver tous. Il y avait là des canons Krupp, Molschkin, des canons revolver, des mitrailleuses Maxime etc. Je crois-que nous aurions reçu quelque chose si nous avions tenté l'assaut. La troupe a immédiatement' mis la main sur ces canons et sur des magasins d'armes et de munitions.
J'ai oublié de dire que pendant le bombardement, pour faire honneur au 200e, on a permis à un peloton de tirer 4 feux de salve sur la ville ; pendant la canonnade beaucoup de beaux bâtiments avaient arborés le pavilanglais, un hôpital anglais-situé au nord de la ville et à côté notre bivouac actuel avait hissé le pavillon de la croix de Genève. Je suis assis dans ma tente, j'ai en face de moi la ville qui est superbe d'ici : des milliers de constructions en briques, en pierres, couvertes de tuiles sont élagées, séparées par A 7 heures du soir nous étions de nouveau des jardins, des arbres de toutes sortes ; campé et après avoir mangé à 10 heures c'est un des plus beau coup d'oeil qu'il m'a coucher. nous avons pu nous été permis de contempler. Le Ie'' octobre installation .provisoire sur un mamelon devant la ville ; le bataillon sert de'soutien à l'artillerie, toute la ville est en(A Suivrey tourée de troupes, les arguments pour les négociations de la paix sont donc appuyés par la force. Il n'y a que 2 Bataillons d'Infanterie de marine el le bataillon du 200° dans la ville môme.
Dans celte lutle le sergent Minaërl a eu son pantalon déchiré d'un coup de couteau. Nous espérons que les lâches qui ont profilé de l'isolement d'un sousofficier, don! l'éloge n'est plus à l'aire, seront punis comme ils le méritent. 31 ne serait pas admissible que celui» que lesballes chinoises, dahoméennes, elc, ont épargné, tomba sous, la navaja d'un péninsulaire à qui sa pairie d'origine refuse probablement le droit, de vivre sur soirsol.
ddizaine de rais dans sa nuit, — il y a beauccoup de rats à Paris, — et il les vend cinq ssous, voire inèn.e dix sous pièce, aux personnes qui veulent ext-rcer leu s terriers, ou se donner le spectacle d'une chasse aux rats, — speelael rigoureusementinterdit par la police. Quand la chasse a été bonne, il se permet |le malin un petit noir : où le prend-il ? chez iles marchands oui ne travaillent que la nuit ; '.Paris ayant une populalion oelurne, cette • population doit tout comme la populalion liiurne avoir ses débitants : c'est ainsi que des m irehands de cafés s'installent tous les jours, dès lroi-5 heures du malin, sur les Nomination ponts, — et cela été coin nie hiver. Nous apprenons avec plaisir la nomiLe malin, il s'offre deux sous de mucurfaw nation de M. Fabriès docteur en méde- sur le comptoir : c'est ainsi qu'il désigne le cine, au grade de Chevalier du Mérite. vin doux... pauvre vin doux.
Agricole. Nous n'avons pas à en faire l'éloge el, nous sommes heureux d'enregistrer sa nomination.
Hvménéc
'
POUR F IN1R I
Dans le monde, — au bulle t. — Dites donc, mon cher, est-ce qu'on dit un sandwiche, ou une sand-
Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de M. Henri Casablanca, wïche? adjudant au l 01' Etranger, avec Mlle — Ma foi ! je n'en sais rien. Ça m'est Emilie Casanova. d'ailleurs égal, parce que je dis touNos voeux de bonheur aux futurs jours : a Donnez-moi/ressandwiches! » époux. ILoçje Maçonnique Les Membres de la Loge Maçonnique se sont réunis en Assemblée Générale dimanche dernier el ont constitué le bureau dans l'ordre suivant: MM. Bernard, vénérable; Lisbonne, orateur el Gillel 1 •• surveillant. Les bureaux seront transférés rue Mogador, maison Poirier.
Théâtre
L'esprit de la fin du dix-neuvième siècle es! brutal, impertinent. ; il blesse. Mais, daine, que voulez-vous? Il faut le prendre tel qu'il est. Au dernier bal de l'Opéra : Une IV m me masquée à son bébé. — Tu fais les dénis, mon Bébé. Le bébé. — Ce n'est pas comme loi, ma pauvre vieille : ou l'ait les tiennes.
Etal Civil de Bel-Àbbcs Nous n'avons pus à rendre compte des DRACONS OK VILLAUS, dont nous du 14 au 16 janvier 1836 avons parlé la première fois qu'ils sont Naissances scène. venus sur la Maria Puch ; Blanche Toiiati ; Maria C'onCe soir, représentation au 'bénéfice de Mme et M. Vincent, avec BOCCACE, zalès ; Esl'ner IJéniclicm ; José Morono ; .h.um Esealante ; Isabel i-'icon ; Ana Monlesinos ; opéra-comique en 3 actes de Suppé. Déférés au parquet Le nommé. Serrano Jean a été déféré an Parquet pour escroquerie.
Procès verbaux Trois procès-verbaux ont été dressés par le service de la police pour diverses contraventions.
Fourrière Huit chiens errant sur la voie publique, ont été capturés par le service de la fourrière. Ces chiens non réclamés ont été abattus hier.
VARI É T É Le chasseur de rats Le chasseur de rats est encore un industriel à part, un de ces types inconnus qui exploitent Paris la nuit. Le chasseur de rats se met en campagne à minuit ; il part muni d'une lanterne, d'un tampon, d'une lige en fer et une- cage, et il lient en laisse un terrier. Il marché au milieu de la rue, sans bruit et à égale distance Ces deux trottoirs, afin de ne point effrayer les rats. Quand le terrier a senti un rat, son maître le lâche ; le rat se sauve dans une gargouille où le chien le fascine en quelque sorte el ou. la victime .demeure immobile de peur dans sa retraite : le chasseur pose alors son tampon à l'extrémité de la gargouille qui regarde ta maison de sa cage à l'autre : avec sa lige de fer il chasse le rat qui, n'ayant plus qu'une issue se précipite dans la cage dont la porte, le choc a ouverte, se referme par l'action que .
d'un ressort. Le chasseur récolté ainsi quelquefois une
2 Indigènes.
Décès Josefa Marlinez 70 ans ; Joôeph Ferez ti mois ; Maria Mu nos 8 mois ; Lucien Mornand 7 ans ; Emile Monserral. 2 mois ; Juan Moncada 1! mois ; Luisa Ci n ta s 2 ans 1 j2 ; Maria Garcia 4 ans ; Georges IJcngy 15 ans '. Judas Almosnino 55 ans ; Joseph Waillei. 60 ans ; Anlonia Carrcrès 1 mois ![2 ; Pedro Cremadôs 82 ans ; Nahon mort-né ; 3 Indigènes.
MARCHE DES TRAINS SERVICE D'HIVER (du 16 Octolire au 30 Avril)
Il
TRAINS S'ÉLOIGNANTD'ORAN 'F""""v(;,YAGl':i;nS-IMIXriCS 7 "~ÏMÛx"lÛ|-« rUM.ICS * H,,^.,^". G A '' _NJlp^ N^TTN»9JN" ,: N" "
'"""'J'~
'C
1/ .!.*»=
!
—————————^——
iroj^i>o^yni;--H 0 70 0 50 0 35 -i u, n sr,
nui
'°
1
-,-v
I II S
r i
AT
(15
2 60 3 40
3 80
4 20
() /• 0D
t
I 2 70 2
I-
4
00! 1 50
,,
II 4 15 3 40 2 ft I 3 95 2 95 a I G <»5 4 70 3 S 7 50.5 65 4
I
I
^^
Arrivée...
/
.... ...
l
OA 30
90 45 45 8 70 6 551 4 80 401 5 40 7 85 O J Od / <*>'! "
7 »
(
,
_Taftaman _ Aïn-Tellout. Lamoricière Oued-Chouly Ain-Fesza TLEMCEN.
'•
.
»
j
»
!
»
j
»
7 33
»
7 52
»
8 19
»
8 31 8 M\
»
9 45 0 51
smr
/run^hjM^*»* TLEMCEN.
1
»
5 40j
»
-,
1
1G
5 21
D
j
1
»
;
75]
-1
»
|
2 35 -1 3 00 2 6Q g 5 80 4
70|
'1
30 95
fô
Q
--
7 .]5
40 3 95
j
*>
10
»
-j
s »
j
»
j
»
j
»
i
r>
85!
»
60
35 3 20
Aïn-Eezza Oued-Chouly Lamoricière. Aln.Te;i0lll Tallaman. TABIA
.
(béparl)
.
\
(
iniilin (i 05
0 21 0 38 (i Si 7 08
......
n*,,.,,-. (U^I-MS,).
° 80
.
.
.
u
„
J^ ^
-
-
.
.
Arrivée. Dépari
^
"4
^^^^^
j ||
.
23 7 40
7
..
»
»
»
»
4 00 4 21
»
»
-i 40
\
»
»
4 57
'"f
»
»
„
»
5 47 5 38
< ^
»
»
..... ....... ;
....-
::.:^r
7^\
g
^
>
i ^g i
£
<
u j m;,tm ||
',5 59 .„,-,,. 6 01 5 11 6 45 6 09 5 20 6 55 G 22 5 34 7 14
4 33 7 261 4 44 7 39 5 07 8 01 5 36 8 31 5 58 S 54
'
=^— »
, ,
6 28 9 45 6 49 9 54 6 57 40 05 7 06 10 20 son-
»
1 „«
»
«T^;;
»
6 10 9 06
son-
.
..,_
.2L
|
»
» ;v
» __
; ,
hj
Le train 1.0. A. correspond au Tlélat avec le train qui quille le Sig à 6 h. du m; tir. " ;[ Le train 5 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quille-Relizane à 5 h. 20 du matin. Le train 7 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quille Perrégaux à 12 h. 25 du soir. Le train 9 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger.
L'Imprimeur-Gérant, E. ROIDOT. '
5*»
.8
'
|g
suit-
7 41 » s 7 48 » „ 7 » 6 34 5 47 7 29 8 07 » » ' G 44 6v 7 45 8 46 s«i, «oir » . g 2fil2 og 4 15 r, 0CJ ^™_ malm
...
jS
Le train 2 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 40 h. du soir. 3 h. 41 du soir. Le train 4 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive au Sig à 40 h. du soir. Le train 6 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive à Relizane à
Le Gérant certifie à la somme de Cinscription r<°
7 7i>
S
voYAfiKlJHS-JllXTKK '
jl_2 NU JUl >_i NH2 ^_42 I
'"'
.
i i
1
——=.
„,„„S ' ' ' ''
Pl\IJvJJl.;5 rLACKS
-11, .i-j-^j^o^j-sj^
suir
28 5 31 jlO 24 2 21 0 02 [0 3g 2 4-- G 3(-, 10 48 2 58 C 41 H 17 3 24 7 » Il 55 4 01 7 27 12 011 i 10] 7 40 10 02
'
:
2a Roukanèfis 4 °° Sidi-Khaled 8 4° °' 12 21 4 32i V 51 » « » . -J ° °5 6 80 5 * Sidi-Lhassen.. i 5') « /. °-l m XQ -' oo ob m;itin ,o ui son! . . . *o '-s ° J . . BEL-ABBES.. Arrivée.. soll- j R 21 5 ()5, 9 85 7. 40] 5 40 0. sc,„. q q i^pa.L . • _-., ^ . | D ' I 9 lo 9 43 1°; l " » —-r" ~ '- <J> ° ! 42 12 28 1 25 0.90 0 70 Prudon (Sidi-Brahim). r, z, .,= 9 ao U ;>7 b 41 do, . » o . )> i 8 5442 41 * «0 1 35 1 00 Les Trembles 00! 6 8 52 0 36 .0 48 » » Oued-lmbe,!. 9 09 1 15 ! 0 01 6 22! 2 *> 2 00 1 50 Arrivée.... 9 45 10 33 » » 9 32 1 54 \ 15 3 10 2 ™ Lauriers-Roses. . * 9 02 0 46 . Départ » >• » I 5 45 3 85 2 85 Saint-Lucien . . . . . 9 53 2 17 c Q 9n ,-.,m 10 0o W ^U » »^ . ; ; ( Arrivée ...10 05 2 30 j 9 36 T-.ÉLAT _u 10 23 5 LE » 80 35 o2u 5 4 g » .. ( Départ 40 25 2 50 ] 0 50 10 40 ' » » ^ i 7 70 5 80 4 25 Valmy '. : 10 56 3 22 10 40 11 04 » » 10 30-^5 ] 8 15 6 10 4 50 JLa.Sènia.(Emb.AiiiTâmouchcnt)il 05 3 34 H 21 » » I " i .(Arrivée) 44 48 3 46 8 70 6 55 4 80 ORAN. 10 47 11 38 .(Arrivée) » » . . . /j ni.>tjn | J J^_l malin suitsnii1
...... \^\^^&l ..... .....
,C
malin
:
^ -
_
Saint-Lucien Lauriers-Roses. . . Oued-lmberl Les Trembles Prudon (Sidi-Brahim). . Arrivée. . -. . nLL-ABB1'^-nin \«Ri>>i
Sun-lvha ed «5 Boukanéfla
0 0 8(
0j
^ 6 05
LaSénia(/:'»;/;. Ahi-Tcmmichcnl) G '11» ! 6 25 - Valmy
on -- 4r. b0 Do.J^/^osJ^n,,,» (U)l 0 0n mii bOp.o bU| u 45 .u naacu. i Sidi-Lhassen 8«
(Départ)
ORAN
LE TLELAT..
3 55 2 70 4 70 3 55 6 45 4 05 G 95 5 «»0 7 G0 5 75
1
I
TRAINS S'ÉLOIGNANT DE TLEMCEN
Vupouf la légalisation de la Signature de M. E. ROIDOT, Le Maire,