Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 190495

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 19/04/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


DEUXIÈME ANNÉE

— N° 125

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CTXQ

Centimes

VENDREDI 19 AVRIL 1895

Bel-Abbès, le 19 Avril 1895

On se console en glorifiant la Dahomey, I Sénégal, au Congo et valeurs déclarées, qui seraient adressées à au . moindre revue opérée chez nous. tout cela, ne nous a pas encore enri- quelqu'un faisant partie du corps expéditionnaire I de. Madagascar. la remise de deux ou trois drapeaux, chis. Ces dévoré c campagnes ont Konveau Tarif TéZégrrnjiSaltjitie I et les soldats de la France en escomptant les victoires que nous l'argent Par décret présidentiel, la taxe des télégramallons remporter sur le peuple ma- qui continue â sacrifier une partie c mes différés circulant la nuil sur les cables Si la France républicaine a, peu décai'se, ce qui est une imprudente de jeunesse minotaures â sa <. ces ; reliant l'Algérie el la Corse à la France, etl lîxée I résultat le plus clair est celui dont à 5 centimes i peu. reconquis son importance vantardise, car la campagne ne corn- le par mol avec un minimum de lans le monde politique, ce n'a pas mence pas à son heure et rien ne on parle le moins : pertes d'hommes perception de UO centimes. ( d'argent, deuils el misère dans les Mésans résignation el sans patience: fait, prévoir que nous nous en tire- et Un des cables Alger-Marseille vient d'être ( il a fallu essuyer bien des agaceries 1 rompu. rons mieux que du Tonkin ou du familles. On a expédié le vapeur de l'Etal Charente Congo. La guerre en effet devient Avec quelle joie nos amis alle3t. temporiser sur bien des questions le relever. pour pendant 25 ans pour arriver où de plus en plus onéreuse et difficile, mands anglais voient éparel i nous piller notre armée aux quatre coins nous en sommes. Encore tient-on au loin surtout. Les ministres anglais ne. nous du monde ; comme ils s'empressent NOUVELLES. ' notre gouvernement en maigre considération tant on a pris l'habi- ménagent pas davantage devant leur de nous excitera ces petites guerres tude de le voir lâcher pied à la moin- parlement. Ils nous bloquent, par le de sauvages qu'ils susciteraient au Nécrologie dre apparence d'une mise en de- Niger et par le Haut-Nil et vont besoin. Pour eux c'est le meilleur BOUFAIUK. M. Borclyde la Sa oie a été — jusqu'à la monace en nous jetlanl sang de la France qui coule : pour trouvé mort dans meure. une noria de sa propriété à Notre ministère a beau l'aire pro- Madagascar comme un os â ronger. notre gouvernement ce sont de SoucU-Ali. Ancien maire de Blidah el de Bouclamer par ses reptiles ordinaires A Saint-Domingue, au Paraguay, mauvaises tètes dont il se purge; farik, colon des premiersjours, il était chevalier que « la France ne cherche dispute au Venezuela, au Brésil on llnnquc ïj pour le peuple c'est une plaie sai- de la légion d'honneur et surtout un citoyen à personne, qu'elle professe une. à la porte nos consuls généraux sam- f:,i;an!e c;oi ne-la rit jamais^ La-'guerre 1res estimé dans son arrondissement. On ne sait encore il quoi attribuer eelte mort démocratie pacifique ne demandant, cérémonie. de broussailles ajoutée â la Paix artrès regretable. Notre situation est si fâcheuse que mée, voilà une belle situation que qu'à vivre en bonne harmonie avecVaea«pen EBarle*»ei:ituîr-eH s'accordent bien qu'elle anglais haut la les lui l'aile hommes d'Etat les mais! nations est ont toutes DOS ; Tout le monde csl en vacances, sénateurs et En vérité ce pauvre peuple ne consciente de ses forces et ne per- prétention de nous rendre un serdéputés courent les champs, les ministres ne signalé de atteinte vice moindre comprend félicité mettrait pas la ! ài en nous permettant, pas toute sa faisant point partie des conseils généraux sont .11 perd son temps à faire des grè- les seuls qui resteront à Paris pendant les ses droits ; le ministère a beau dire\ noliser leurs vieux bâtiments pouret prêcher, il ne recueille de tous; ris, cL nous payons bien cher ces ves et. des manifestations, tandis qu'il vacances de Pâques. rossignols, de la marine qui n'ont devrait pendant ses loisirs, tresser!' .côtés que des avanies. TruStis»» «'« IKtissl» des couronnes aux hommes d'Etatt. L'empereur Guillaume ne man-- plus môme le prix du métal. VARSOVIE. — Le bruit court qu'un général Ce n'est pas encore le moment de qui sacrifient santé et fortune pour]• lusse aurait vendu à une puissance étrangère que aucue.e occasion de molester des documents intéressant la défense nationale. son bien être ! notre amour-propre national, en of-- chanter victoire ! ]1 aurait îles complices dans la population Mais toujours celui de garder une: Ah ! peuple ingrat ! frant un sabre d'or à Bismarck, eni civile de Varsovie. pérorant au lancementd'un vaisseau,, certaine modération de langage en BBîzerl» j»»r4 oie & tierce les attendant événements, » choisir régiments invitant, à r ses en .INFORMATIONS Le ministère a résolu d'ériger la ville de Bivrai de fatales possédons Nous il dates de fête les esL jours s pour zerle en port de guerre ; des travaux importants suffisamment équibraves Français troupes réservant t aux ; en nous de défense sont commencés, sur les arrêtes du pour la célébration de son canal à pées, des officiers très dévoués et dé' Servisse s3cs U'WKÎKS littoral. Ki.el quelque suprême molestationil bonnes armes ; mais nous avons eu Le public csl informé que l'administration des Une escadrille de cinq torpilleurs el d'un es d'une digestion absolument difficile.;. tout cela au Tonkin, au Siam, an postes n'acceptera pas les lettres ni les boites dele slalionnaire va être attachée au service du port.

OMpB Conlrariélos

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Feuilleton du « Message?-

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CHAPITRE I^. ' O "CJ3E=t

abîme sans tond, le malheureux brick semblait devoir s'er.gloutir à chaque ins-

Je VOuest ». lancé dans un

II

A C3-^V IST

La Catherine tourbillonna long temps sur des

lames affreuses qui-se brisaient entre elles, et disparut même au milieu d'une pluie d'écume soulevée par la violence de la tempête qui sifflait dans les manoeuvres, pendant que les craquements de la membrure se succédaient, secs et précipités, comme, le bruit d'un marteau sur

une enclume ; inondé par d'énormes masses d'eau qui s'abattant sur le pont avec un horrible fracas, le balayaient dans toute sa longueur ;' soulevé sur le dos monstrueux des vagues et

: tant.. râteliers, — » Tenez:vous aux haubans et aux criait Benoit, — ce n'est rien, ça rafraîchit, il fait si chaud !... et puis la propreté de Catherine sera faite pour demain... et vous, la barre sous le vent... lofiez.....'ou sinon... » Il ne put achever, une montagne d'eau qui s'élevait à la hauteur des hunes, déferlant contre la dunette, se déroula sur.le pont, le couvrit de débris et se retira par la proue en emportant deux hommes qui disparurent au milieu des flots. Ces deux hommes venaient, je crois, d'épouser les deux soeurs, deux Nantaises fraîches et roses ; ils, s'aimaient beaucoup, une lorte amitié de matelots ; toujours de quart ensemble, toujours ivres ensemble, toujours se battant ensemble, l'un s'était marié pour faire comme l'autre, l'autre se jeta à l'eau pour sauver son ami ou faire comme lui, — se noyer. — Qr, ils finirent: ainsi qu'ils avaient commencé : — ensemble ! Simon était fortement accroché à une drisse ;; quand la vague lut écoulée, il se releva fière-

ment, le front intrépide, ruisselant d'eau, ses cheveux collés sur ses joues. Un matelot, jeté violemment sur la drônie par cette dernière lame, s'était cassé )e bras, et hurlait très-fort. « Veux-tu fermer la bouche, braillard, — lui dit Simon, — ou tu avaleras la première qui tombera à bord. » Les cris redoublaient. « Après tout, je m'en moque, — ditSimon, — fais la pompe, si ça t'amuse... » 11 fallait bien tâcher de consoler et d'égayer ce pauvre blessé. « Et toi, mon bon Caion, — disait le capitaine Benoît au timonier, — la barre sous le vent... attention... — Oh ! capitaine, — répondit celui-ci en s'essuyant le front, — tant que le navire gouvernera, n'y a pas de soin, ça balance, c'est, sauf respect, comme le tape-cul qui est à Nantes au Panier fleuri, autant jouer à ça qu'à autre chose, et on n'a pas à craindre les plats-dos... —Défiez-vous... défiez-vous, capitaine, »cria Simon, car il vit arriver avec fracas une.inorme

lame qui, se dressant menaçante, resta immobile pendant cet espace si court où le sommet est tenu en équilibre sur sa base... Mais la violence du vent la fit pencher ; elle plia sur elle-même, se déroula pesamment en poussant devant elle une nappe d'eau blanchissante, vint s'abattre avec fracas sur l'arrière du brick, et il disparut encore sous cette vague qui tonnait comme la foudre... La commotion fut si violente, que le safran du gouvernail, heurté par le travers, donna une'affreuse secousse â la barre : les trois hommes qui la tenaient furent renversés sur le pont, et par suite de ce malheureux accident, le brick venant au vent, la grande voile fasilla et fut masquée en grand. "" . Benoît sortait alors de dessous la vague qui venait.de se retirer, et tenait embiassé le portrait de s'a femme qu'ilavait repéché au milieu des débris de la dunette. ' « Je ne laisse pas comme cela enlever Catherine, — disait-il, — car ma pauvre épouse... » Il ne put achever en voyant, la position critique, du navire. « Nous sommes perdus ! » s'écria-


de l'Etal répondent, sans mensuellement la patente et le loyer, écoulai 1 ceux-ci, on devenait mal- employés (V »" e (1 dont la jouissance devrait être garantie bt malheureux, on cou- vergogne: ' Depuis le l" avril il y a eu un commence- heureux,'très \ àa l'occupant, suivant la loi. Mais comcher d'emÇa coûterait ment d'exportation de bétail des ports algériens naissait les arrestations épouvantatrop JJ. — Oran n'eut tient compte et que n'a pas été très favorisé : ibles, personne me n pour Marseille: allui dans la fabrication des les promiscuités dégoûtantes, ployer, [ les n'ont, pas le toupet on a trouvé ses produits faibles. Les moutons la ( pauvres gens phosphore moins dan, prison. mettes, ta i un surtout d'une maigreur extrême. Ceci coulirmed'attaquer la ville en dommages-intéLa demoiselle sait donc qu'il fan- gereux . { rail la nouvelle qui nous avait été donnée d'une ils ont subi toul l'hiver et subissent rêls, Et les gens du gouvernement, qu'elle travaille pour vivre. Elle cil grande pénurie de fourrage dans le sud de la dra autant que leurs marchandises, encore, 1 drôles qui ont la haute, main province. y est décidée. Justement, avec beau- les bain aussi dangereux qu'involonun u Toute expédition de viandes maigres peut enl'administration, opinent du taire. ' coup de protections, une place lui sur c( (ii traîner des pertes pour le spéculateur sur les 1 est trouvée. C'est joie dans la famil- bonnet. : Dans l'angle intérieur du - marché marchés d'Aix el de Marseille où la concurrence Trop cher ! ça coûterait trop dont le. le La petite, en se conduisant bien ri — un côté l'ail face au théâtre et l'autre ' est de plus eu plus étendue. 1 jour. cher à la rue Lord-Byron existe une dépresquarante ( gagnera ,:r; ses sous par ~ Bu&BOS-âj'PfS raiment, dans ce pays, il se pas- sion du sol où les eaux viennent s'as P' pour commencer ; au bout de quelLa légation de l'rance a réclamé l'extradition des choses tout à fait extravagant- masser. Ce malin là, celte flaque avait elle gagnera cinquante se années, i ! ques ('l de Portalis. huit centimètres de profondeur l'Etat, ! U est permis sept ou C'est, Quelle 1 tes £ chance ! énorme. que pour sous. S( Le gouvernem "ni dï; la République Argentine il n'existe aucun système et, économie de quelques milliers comme c El le la les petites père, mère, une documents fournis et a trouvé insuffisants les d'écoulement dans le marché, chacun c francs, assassine des de centaines de envieuses conduisent la réclamé d'autres. trien a .' soeurs S( poussait des balais l'inondation avec ' femmes d'enfants dépêche, laconique, Celle très nécessite ! jusqu'à la et ompliante portedel'usine. » ç. du côté des porïes. quelques explications complémentaires. (Intransigeant) yUsine officielle. Lorsqu'on est làOn dit que le ziïic de la toiture s'est Attendons-les. » G. on est un peu comme un ' dedans, LOCALE" en ! grande partie dessoudé el qu'il paraît CHRONIQUE fonctionnaire, 1( comme une demoinécessaire de la rejointoyer toute en.On télégraphie que la paix es! siirnéc entre selle du téléphone, comme une l'acSl .. tière, ET REGIONALE 1 ce qui coulerait trop cher, Chine el Japon. trice de village. Dame ! les fabriques j 11 est préférable de laisser les choses Le .binon acquiert l'Ile, de Formose avec 3 d'allumettes appartiennent à l'Etal. en l'étal où elles se trouvent. — Tant millions d'habitants. 11 délient les places conipii- 0 La Momm L'Etal 1: pis ! vous engage. L'Etat vous ses dans la Mandchourie et reçoit 500.000.000 Dimanche dernier, vers neuf heures, d'indemnité de Le lundi de Pâques n'en a pas moins lianes guerre. e r paye. La Corée devient iiulépeiulaiilc. Et l'enfant travaille. Elle travaille une pluie torrentielle s'abattait sur la été resplendissant : un peu venteux le ville et plongeait dans l'inquiétude touChine le .lapon alliance et contracteront matin, calme et chaud l'après-midi. une .a de tout son coeur. Ses chefs ne la notes les familles habituées à. fêter le dé ensive. Toute la population bel-abbésienne tent t pas mal. lundi de Pâques. Kntles anglaise;» était aux champs ; mais les voleurs Mais bientôt, au bout de quelques Tant de préparatifs seraient-ils'donc n'ont SINGAPOUR. pu, comme, à Oran, profiler de — L'armée anglaise a gagné mois à peine, elle ressent des maux dépensés en pure perle et te jour de du terrain depuis un mois : la garnison de de tètes, une dent la fait soulfrir. la Mouna allait-il passer en pluie el, eir cel abandon pour mettre les maisons Molsteng a été ravitaillée cl les indigènes se pillage. Des mesures de pulice au On n'y attention. Mal de déceptions ? prèle pas sont repliés sur Chilrol. avaient été prises précisément en vue mal d'amour. Et on rit. Un Voisins et voisines se perdaient en L'occupation de l'Egypte revient sur le lapis, dents, t de traquer les cambrioleurs qui ont dû on pense enfin à la question égyptienne et les an ; s'écoule. La dent esl tombée. Les lamentations : il était 9 h. du malin et s'en apeicevoir, aussi les habitants pleurent souvent. Qu'est-ce? la pluie tombait, toujours. On parlait retours de la mouna, ont-ils trouvé promoteurs de la consultation européenne qui yeux ^ s'impose, paraissent avoir facilement gain de On s'inquiète, celte fois. Eh ! c'est de la San-Vicenle et chacun disait leurs persiennes et serrures intactes. / cause auprès des gouvernements «l'Europe, .qui la nécrose. Toutes les ouvrières des - comme au tribunal : « remettons cela Cour d'assises sont Ions portés à réclamer l'évacuation de ce huitaine à y. d'allumettes fabriques sont aten vieux territoire, berceau de la civilisation ino- ' Session du mois de mai 'prochain. — Mais la San-Vicenle n'est qu'un C'est un des-petits côtés de teintes. ' derne. complément de la Mouna, une sorte de Sont sortis'jurés.-titulaires les personla profession', comme à rétamage façon'd'aecomoder les restes ; ou bien nes de notre localité dont les noms'' 1 «des glacés. ' c'est un. rendu pour un prèle; mais suivent : . La .pauvre se soigne. A quoi serf quand il n'y point de prêt quelle MM. Perret.(Jean) et Redon (Georges). a resde se soigne"? La nécrose suit son titution peut-on faire. '? François Albert, de Boukanélis et. l)èLA NÉCROSE Pendant l'échange de si tristes ré- lenne (Auguste) de Parmenlier. couvre de destruction. Cinq ans ont ———Dans le faubourg, au milieu d'une1 passé. Qu'est devenue la belle fille flexions, la pluie tombait drue et les ] Concerts de ces ruches où se pressent les la- aux beaux yeux et aux dents de per- rues s'embourbaient. ; Tous les soirs, au café Monserrat, milles travailleuses, une jeune lillc le? Une malheureuse à l'haleinei Mais des lamentations d'un autre ' ' arrive sur les quinze' ans. Elic esl puante, à la bouche déformée, aux genre accompagnées de malédictions un grand concert de guitare el. de mandoline est exécuté par deux vit--, faisaient entendre marché vigoureuse et belle. Son visage res- yeux chassieux, au nez violacé se au cou- tuoses, les frères jumeaux Georges et mal qui l'est si vert, en.ee moment,' Jérôme Alexsi dont, pire la santé, sa chevelure est abon« —11 me semble parfois, dit-elle,-. les journaux tous qu'il filtre du ciel. Les| à l'eau sert de dante ; ses dents, si elles étaient dé-- qu'au fond du trou dont, ma màchoid'Algérie ont fait l'éloge. crites par M. Georges Ohnet, se-- re est percée, il y a une grille qui araignées de la toiture trouvent encore Nous recommandons cette agréable petit abri quelque dans les rainures, raient comme une rangée de perles. me lire l'oeil el la cervelle » ' soirée aux dileflanli Bel-Abbésiens, PéivMopes qui ne sont jamais . ' el ces Mais l'enfant est sage. On lui a l'ait!. —Est-ce pas ignoble, répugnant, troublées, qui ont si peu d'occasion d'entendre fils des trésors de pour des artistes d'un mérite comprendre qu'il ne fallait pas se; abominable, qu'une pauvre filie en>1 remplacer ont quelques heures leurs au moins fort en original. laisser aller aux petites' phrases gen-- arrive à cet étal, de santé parce qu'elleî toiles dévastées. tilles, aux doucetferies, aux olires5 peine pour gagner de quoi manger?i1 Vélocipédic 11 n'en est pas de même pour les s des beaux messieurs et que, si ont Les ingénieurs, les experts, les3 j revendeurs et revendeuses payantl Le Dimanche 21 avril, le V. C. B. A. 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CHRONIQUE

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t-il, et d'un bond il se précipita sur la barre pour laisser arriver et tâcher de démasquer.

en enjambant le plat-bord, — c'est pour vous...»

s'élança... Impossible... il était trop tard... Mais-une main de fer saisit la corde au moLe grand mât résista à peine deux secondes, ment où il allait sauter, et le digne Benoît, fut plia... se rompit avec un bruit éclatant, brisa le un instant suspendu en l'air, puis halé à bord grément qui se tenait du côté du vent, tomba par son ami Simon. sur le bastingage du bâbord... el de là dans la « Ah ! gredin ! — s'écria Benoît, — tu veux mer, -en entraînant Jes haubans qui rattachaient donc faire sombrer le brick?» toujours au navire. Ht il dirigea sa hache sur Simon, qui évita le Ce qu'il y avait d'horrible dans cette position, coup... c'est que ce mât, poussé par les lames furieuses, « Diable ! vous devenez vif, capitaine ; je allait et revenait contre le brick, auquel il tenait voulais vous dire que ce n'est pas là votre plaencore pas une- partie de ses -manoeuvres, et, ce... Pour cette besogne vous'ne verriez pas asagissant comme un-bélier sur ses flancs, mena- sez clair : Catherine et Thomas vous brouilleçait d'y taire une trouée qui l'eût coulé à fond. raient la vue... » Une seule chose restait à faire : c'était de F.t il sauta sur le bastingage, Mon bon Simon, — dit Benoit en l'arrêtant couper les cordages qui liaient cette poutre au brick: jure-moi... par la jambe, « Il n'y a pas à balancer, c'est dangereux, « Sacré mille tonnerres, mille millions de mais il y. va de notre peau, » dit Benoît en s'a- diables ! voulez-vous me lâcher ?... facré... marrant aussitôt au bout d'une manoeuvre, et — Ce n'est pas comme ça que je voulais te d'un saut il fut à cheval sur le bastingage, sa faire jurer, mais amarre-toi pour l'amour de hache à la main. Dieu, amarre-toi... » Simon ne l'entendait plus, il s'était déjà jeté à « Catherine cl Thomas. — dit le brave homme 11

la mer, afin d'atteindre le mât-et de s'y cramponner pour le débarrasser de son-grémént.

tombent aussi rapidement qu'elles s'élèvent : le vent se règle, les nuages chassèrent rapidement Le vent se calmait, nuisla houle était toujours vers le -sud. très-forte. Quat>t Benoît eut accordé quelques .moments à sa: douleur et à ses regrets, il fit nettoyer le « Pauvre Simon !... il est cuit. » dit Benoit en voyant son second tâchant de se tenir à che- pont.de débris de-manoeuvres et de charpente qui val sur cette poutre ronde qui roulait à chaque l'encombraient,, amurer la. misaine, et, profilant d'un vent bon frais, mitle cap au sud-est. lame et s'avançait vers le flanc du brick. Comme oh le pense bien, l'expression granLa position de' Simon étaient horriblement dangereuse, car il risquait à tout moment d'être diose de M. Benoît sembla disparaître avec le danger et la tempête: écrasé contre le navire. « Encore un coup dé hache, Simon, — criait Benoît, — et nous sommes parés... Ah.!... mon Dieu... Simon.., Simon... défie la vague:., à la mer... jette-toi àla mer... tu vas... .Simon... (A.Suivr.!). Ah !... » Ht le capitaine poussa un cri affreux en met-, tant la main devant ses yeux. Simon avait eu la tête broyée entre le mât et le brick ; mais aussi, grâce à son intrépide sangfroid, le navire était sauvé d'une position bien . critique, je vous assure. L'ouragan s'apaisait peu à peu, comme toutes les ' bourrasques des mers des Tropiques, qui


donnera sa première course d'entrahiement à 0 heures et 4p2 du malin. La dislance à parcourir sera de quinze kilomètres sur la roule de MercierLacombe. , Divers prix seront distribués aux vainqueurs. à 10 heures Ipl, une course En outre, . de pupilles organisée pour les jeunes gens de moins de 47 ans, aura.lieu sur la roule de Sidi-Lhâssen ; dislance 5 kilomètres. Le prix consiste en un objet d'art d'utilité cycliste. • Le beau temps qui, cette année s'est fait attendre, parait avoir repris son empire dans notre région : nous espérûns bien que ce sera-.un stimulant pour rallier au groupe tous les joyeux cyclistes pour qui ce sport favori n'est pas seulement un but de divertissement, mais bien aussi un exercice des plus favorables à la santé. Il y aura foule Dimanche malin pour présider au départ de celle intéressante coursé, la première du printemps. On se réunira comme de coutume au café du Vélo.

Comme chacun le sait, il était anivé < par un travail opiniâtre à se créer une pa be situation. belle Re«:,u pharmacien, il y a quatre ans, c'était peu pour lui. II. poursuivit ses c'é éludés vers la médecine, et au mois éli de décembre dernier, il les couronnait de en soutenant brillamment sa thèse devant.la Faculté de "Paris. de Etabli depuis 3 mois à peine parmi nous et au moment où il voyait ses ne efî efforts atteindre le but qu'il s'était proposé, il vient d'être ravi à l'affection pr des siens à l'âge de 28 ans. de A la famille, qu'un deuil.aussi cruel éprouve, nous offrons nos comptiép de condoléance les plus sincères, menls m heureux, si ce faible témoignage de h« sympathie, peut apporter quelques sv dédommagement à la grande douleur dt cua'elle en a à supporter. — M. et Mme Bellat viennent égaled'être frappés par la perle cruelle ment m de leur fille Lucie, décédée mercredi 17 & avril à l'âge de ISans. a^ Nous présentons aux familles douloureusement éprouvées nos sincères \c condoléances. c.

Inspection

Service Funèbre

général Gerboin, commandantL la subdivision de Mascara, est arrivé' mardi soir à Bel-Abbés, et a passé} mercredi malin la revue du 5<-' balailIon Etranger, sous les ordres de M.. le commandant Hoblingre. Le général s'est déclaré très satisfait de la tenue des troupes et a adressé des compliments au colonel et aux officiers du 4,:r Etranger. Il est reparti pour Mascara jeudi malin. M. le

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Ileuyer,; médecin chef de l'hôpital militaire)< appelé à un autre poste,-a quitté Bel-Abbés mardi par le train dé midi cinq. A la gare, de nombreux amis accompagnaient; le voyageur pour lui faire leurs adieux. Pendant son séjour à Bel-Abbés M. Ucuyer avait su s'attirer lit sympathie générale par sou affabilité ël sa courtoisie. M.

ulalions

M. de. Yillcbois-Mareuil, colonel au

de Ligne, prend le commandement du '1er Etranger, en remplacement de M. le colonel Zéni, admis à faire valoir ses droiis à la retraite. — MM. Bertrand . et Bonnelèf, promus capitaines au 2e Etranger sont maintenus au Ie1' Etranger, leur ancien Régiment. — MM. les capitaines Muller du !<» Bataillon d'Afrique elBouquiers du 12<! de Ligne, passent au 1er Etranger. — M. Gordier, capilaine.au 1 o"Etranger passe au-42e de Ligne. — M. Marie, capitaine du génieàBèlAbbès,passe au 3° Régiment à Arras. — MM. les lieulenanls Escall'e du 3ie.(je Ligne ; "Ville du 426e ; Roux du 54(ï ; Delfoh du 40u',- Prévôt du 16e-, Déville du 422e ; Pique et Ruef clu 2e Zouaves, passéntau'le,"Elran'ger. lieutenant--'au litre — M. Ducassouj Etranger est misa la suite du Ie1' Etran-

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ger. — M. Ducellier-Suise est nommé

sous-lieutenant au yier Etranger.

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Mardi 23 courant un service religieux lit' célébrée à l'Eglise de Bel-Abbés rc sera s, par p les soins de la colonie espagnole pu à ta mémoiredesl20viclimes de l'équipage du croiseur Reina Régente perdu r. een mer. eu

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Bulletin Nécrologique Un malheur irréparable, vient de frapper une famille des plus anciennes et des plus estimées de notre ville. Dimanche dernier dans la soirée, M. H. COUMENGES, docteur en médecine et pharmacien, expirait après une courte mais terrible maladie.

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