Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 19/09/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
TROISIÈME ANNÉE
CINQ Centimes
— N° 263
SAMEDI
19
SEPTEMJBRE
1896
ger, et de M. le Sous-Préfet, nous de toutes ces entreprises, lesquelles, la retraite du capitaine Binger comme une faisait savoir qu'il allait envisager la vous pouvez en être convaincu, se- grande jjerle pour le corps des administrateurs coloniaux. fin bonne des de menées possibilié du retrait avant peu. ront troupes a Recours en grâce Bel-Abbès a toujours l'ait l'imposla garnison si nous ne prenions imLa « Petite République » annonce que médiatement les mesures hygiéni- sible pour donner satisfaction à tous les Ministres de la Justice et des Travaux divers les exprimés les désirs était daté nécessaires. L'avis Le hazard nous a permis d'inler- ques par Publics ont été saisis d'un recours en grâce Commandants d'Armes qui se sont en faveur de Dervaux, 1'. ncien cbef de gare ewer, mercredi soir, M. Lisbonne, du 4 août.. Le 17, le Sous-Préfet réunissait succédés ici. îuxième adjoint, au sujet du bruit d'Adélia. Déplacer la Légion et les Spahis Le bruit court que les avis provoqués lui ji court en ville, depuis trois ou le conseil d'hygiène. Ce dernier, jatre jours^ du procbain déplace- prenant pour base la statistique de la serait une cruelle injus'.ice et la rui- seraient favorables, mais seulement pour une réduction assez sensible de peine qui lui complète cité. de dans les faumortalité ville dont bruit notre garnison, de et ne ient notre en serait accordée, avec plusieurs autres, à l'ocla muniAussi, assuré Maire avait fait spéciabourgs, que le que soyez DUS nous sommes fait l'écho, dans casion de la visite du Tzar. sujet Dire dernier numéro, vu sa pro- lement dresser avec beaucoup de cipalité actuelle n'éprouve à ce L'alliance Franco-Russe forcrainte soins, rédigeait un long rapport, très aucune et vous pouvez 3nance officielle. Le 4 octobre procbain, les Alsaciens-Lorde démentir bruit mellement tout Nous reproduisons aujourd'hui, documenté, démontrant l'exagérarains fêteront à Paris dans un grand banquet jssi fidèlement que possible, les tion de bruits absolument infondés retrait de troupes. l'alliance Franco-Russe. C'est sur ces mots que nous quitsplicalionsqui nous ont été données et l'excellence îles conditions d'hyImmigrants Italiens tance M. Lisbonne, heureux d'avoir giène, de la ville à ce moment-là. ar notre interlocuteur. Notre Colonie ne comptait pas assez d'ItaM. Lisbonne, nous enfin trouvé quelqu'un qui ait dai- liens, dans population il fallait encore Depuis, ajoute entrefilet, dit Votre il, nous ne sa ; — eut être qu'un détail rétrospectif n'avons reçu aucune nouvelle com- gné nous donner quelques rensei- que la misère fit refluer vers nous tous les affamés de Sardaigne. un incident survenu au mois de munication du ministère. La situa- gnements. Deux balancelles ont, e.i effet, amené de Nous remercions notre deuxième i.illet, entre la Municipalité et le tion sanitaire s'améliore de jour en qiiî soixante-dix-neuf île, immigrants celle ions concitoyens adjoint 'linislère de la Guerre cl dont voici jour. Les grands travaux qu'on a acnos pour promènent, à cette heure, dans les rues de Ces explications alarmés. du d'être historique: décusé, bien à tort, que nous Bône, leur pouillerie et leur fringale. cause Le 3 juillet, dernier, sur un ot dre veloppement de maladies plus ou leur fournissons, en son nom, les Gageons que les enlrepre eurs île travaux lu Général cotnimandant le XIXe 'moins épidémiques, n'ont jamais oc- rassureront certainement.. les emploieront de préférences à nos natioE. DOMF.:\GUE. naux. orps d'armée, MM. Wièse, lieu- casionné la moindre augmenlaiion Aux enasseurs Algériens enanl.-colonel, Lauvray elMesserer, de mortalité et nous avons le droit nédecins militaires, furent chargés d'accuser de malveillanceles personDes protestations se produisent au sujet d'avis publiés par un grand nombre de mul'une enquête sur la situation sani- nesqui, intentionnellement, font cou, nicipalités, ignorantes sans doute des inler[ rirdes bruits alarmants dans un but aire 'de la ville. Le Gouverneur de la Gûte-d'ivoire prélali ns de la loi du 3 mai 1854, et aux Cette enquête ne nous fut pas que nous cherchons vainement, à Le capitaine Binger, gouverneur de la fermes desquels elles interdisent la chasse comprendre. avorable. Côle-d'lvoire, est mis à la relrailc sur .sa sur tout le leiriloire de leur commune. Ce n'est, pas aujourd'hui que la demande. Le 12di; même mois, M. Carrières Les préfets sont, imités à faire connaître lui remplissait alcrs les fonctions de ville s'est imposée les lourds sacrifiLes journaux commentent, vivement celte aux maires qu'une telle décision est abusive. La chasse ne peut être défendue sur l'énédecin en chef de l'hôpital, adres- ces que vous connaissez pour arri- retraite volontaire. Ils prétendent, que le casait lui aussi à ses chefs un rapport ver à construire son réseau d'égouts, pitaine Binger, ex-gouverneur de la Côle- tendue du territoire communal qu'à la conde 40 ans ; certes, il est dition expresse que tous les propriétaires d'ivoire, âgé est chez l'eau potable dans concluant le même sens tous et à amené!f ligué par quinze ans de séjour en Afrique, « sans aucune exception », aient fait abanC'est alors que le Ministre de la les habitants, que l'autorité militaire mais il est surtout découragé par le manque don de leur droit de chasse sur leurs ferres, Guerre, par la voie, de l'honorable peut songer à nous retirer la garni- d'appui qu'il rencontre auprès de l'Adminis- par acte régulier et authentique, en faveur M. Bertrand, colonel du 1er Etran- son qui sera la première à bénéficier tration centrale des Colonies. On considère de leur commune.
hl-Abbès, le 19 Septembre 1896
EffllClTiOflS
INFORMATIONS"
46 Feuilleton du
«
Messager Je V Ouest
PAR
Jean BERNARD XY1II
Le dernier pourboire C'était précisément devant la maison habilitée par Mlle de Saint-Alphonse. Un moment après, une femme emmitouflée', la tête enveloppée dans des foulards et i
.
-
(1) Reproduction de la Correspondance de
la Presse.
roule : Pierre vil au mouchoir dont elle se s rvait qu'elle crachait le saug. Elle ne le reconnut pas, et entra dans PHôtel-Dieu. La dame qui l'avait accompagné revint nn moment après, et, le voyant ému, crut bon de lui expliquer d'un mot. — Une fluxion de poitrine,mai guérie ; ça n'a pas été long, en trois mois ça lui a déchirée les poumons comme une feuille de papier qu'on froisse. : Eh même temps elle sortit deux francs de plus que l'ombre d'elle-même un spectre son porte-monnaie, el paya la course. râlant. Voilà donc la superbe fille du casino de Luchan, qui s'en allait de la poitrine ; pen(A Suivre) dant qu'elle descendait, una quinte de toux la prit ; un de ce.s.toussottements aigres qui avaient rempli la voituro tout le long de la
un châle, sortait soutenue par la dame qui au bout (l'une demi-heure, il était à la porte de avait hélé Pierre ; la femme conduite à l'hô- l'hôpital, écrasé par l'ombre de la vieille capital paraissait jtrès faible ; elle monta avec thédrale. La dame eu descendit, soutenant difficulté dans ie fiacre, et la dame qui l'ac- toujours la malade chancelante ; dans le moucompagnait —une amie sans doute, — dit â vement qu'elle fit pour sortir de la voilure, la mantille dont sa têle était couverte se déPierre : plaça, et Pierre blêmit affreusement ; il veA. l'Hôlel-Dieu, mais très lentement, — nait de reconnaître Mlle de Saint-Alphonse, n'est-ce pas ? mais bien maigrie, bien changéo ; pâle, lés bourgeoise. — Compris, la Et la voiture partit presque'au pas, évitant traits étirés, les yeux enfoncés dans leur or-" les, heurts, les soubresauts, les cahorte- ' bile, le nez aminci, les lèvres^serrées et blancfies, les pommelles saillantes ; ce n'était ments.
Je ville, se disait. Pierre, le temps court si vite, que tout le monde prend des voitures pour le rattraper, et la particulière que je traîne dans ma guimbarde court â l'hospice en tilbury. De l'intérieur, partait une toux sèche, qui semblait déchirer les poumons de la patiente ; • — Quelle drôle
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CHRONIQUE Un Enlèvement
télégraphes, les sons rythmiquesd'un téléphone influencé par une ligne télégraphique, a découvert un alphabel qui permet de lire, sans loucher au fil, les dépêches transmises à l'aide du système Morse. j, Il en résulte qu'avec ce dernier appareil, a] peu usité d'ailleurs dans le service intérieur courant, le secret |e des correspondances télégraphiques (j pourrait être aisément surpris sans „ qque les postes en communication le savoir. pussent „
barricadé toutes les voies qui permetlent d'accéder à ce faubourg, et cela juste pour les deux journées de fêle de dimanche et lundi. Nous attirons la bienveillante a lienlion de M. le ]<=' Adjoint, !ïim de Maire* sur cet étal de choses qui risque de porter un grave préjudice à la commission d'organisation. Nous espérons que des ordres seront donnés en conséquence.
1 la Légion qui fait les délices de tous les véritables dililfanl.i a obtenu un gros "\ succès dans l'exécution de tous les mors cceaux du programme Noté : le solo de 1 hautbois de la « Maçonnaise » de Garivnond el la lrc audition de «. Rabelais » i ifantaisie de Garnie.
Eu entrant citez moi l'autre jour, j'entends nia femme rire aux éclats. Nos félicitations aux excéculants et a Intrigué, je m'avance sans bruit et l?ur sympathique sous-chef. Elle relivois-je, grand Dieu que Grandes Manoeuvres sait de mauvais vers fine je lui avais Il est officiel aujourd'hui qu'une paradressé lorsque j'avais vingt-trois Fêle du Faubourg Thiers tie.du contingent algérien prendra part ;; ans. . Comme nous l'avons annoncé, la fêle aux- grandes manoeuvres du Sud OraA celle époque, j étais étudiant en du Faubourg Tliiers aura lieu demain nais. cl roi I, pensant un peu aux cours et et après demain. Voici le programme: Voici quels sont.les corps désignés : beaucoup aux grisolles du quartier ; m FIN MOT DE LA .Tournée du dimanche,.Réveil en fanLégion Etrangère, 2e Chasseurs d'Afrilorsqu'un joiif'je me sentis amoufare. que, 2° Spahis, 15e Batterie d'Artillerie. reux, fou de la brune piquante que Entendu hier chez Bonnal'oux. A (3 heures du malin, Salve d'artille- Génie. Train, 20e Section d'Infirmiers je viens de surprendre,- riant de si Deux joueurs sont acharnés à une rie ; et. 20e Section d'Administration". bon coeur. fin li de partie de billard. Le thème de ces manoeuvres n'est A 2 h. 112 de l'après-midi, Jeu du baDécidé à loti!-, pour nie l'aire aimer L'un d'eux, méditant, nn grand coup, quet, Course aux ânes. Concours de pas encore connu. d'elle, je" lui envoyais pièces de vers réfléchit quelques secondes sur ta fa- boules, Jeu-de l'oie. De 5 à H h., Exerr Correctionnelle bienlassé pièces.de. mais sur vers ; dont il va prendre sa bille. çon cices divers par la Sociélè de Gymnas( Dans son audience du jeudi 17 septôt de c;ei!..ii correspondance platoniL'adversaire (impatienté). — Qu'al- tique « La Bel-Abbôsienne », tembre, le tribunal correctionnel siésuppliant de je la lui écrivis, que, tends-lu donc pour prendre la bille t De 5 à 6 h. sur la place, orchestre lin geant dans notre ville, a prononcé les se laisser enlever. pleine ? | de siècle, composé de flûtes, haulbois, condamiK.lions suivantes : La réponse ne se fil pas longtemps, violons, guitares, mandolines el vio— Dame! qu'elle fasse des peliis. Les nommés : Brigid et Habib ould attendre. Le lendemain un mol par- . loncelle. Kada et El Ilaoueri Mohamed, pour fumé me piaf venait. Alice consentait. CHRONIQUE LOCAL1 PnooBAMMK. - Vienne, (marche), vol, nvds de prison chacun. Rendez-vous -était pris pour le jour Scheramel ; Poète el Paysan, (ouv.), Benilo .Ma; iano, port d'armes, G jours REGIONALE ET suivant à ininui', à que! pies pas de Suppé ; Très .lotie, (valse), YYaldleuf- de prison ci i(3 fr. d'amende. fel ; Ernani, (t'anl.), Verdi ; Mazzantini, chez elle; où une-voiture devait nous Ka'uia Miuouad ould Djelloul, vol, La lïel-Abbésienne ( (polka-marche) des toréadors, Erveti. attendre pour nous emmener à X 15 jours cl.: prison. Celle vaillante société d'escrime, el Gare'.*; Antonio, vol ef complicité, 3 Journée du Lundi, Matinée, repos L'heure si impatiemment attenmois do tison. due, sonne enfin Ma mignonne de gymnastique a décidé de prêter gra- général. r Neopui Kada el El Maled Menouad, A 2 h. J pi, Jeu des marmites, courarrivé toute enveloppée de dentelles. cieusemenl son concours aux organiSans... dire un mot, lui prenant un sateurs de la fête du faubourg Tliiers. ses en sac, jeu de la peau de bouc, 3 mois de prison chacun, avec appli, En conséquence MM. les Membres jeu des ciseaux. cation dé la loi Déranger. baiser, je. la porte "pressée contre ma actifs sont, priés de se réunir en tenue Ahmed lien F!'dadji, 1 mois de prid'Enfants. Grand Bal 5 (5 ]\, De à poitrine dans la voilure;puis fouette dimanche à h. 1(2 de l'après-midi au el 10 IV. d'amende. son jours, heures de rendant 'les deux (3 cocher, en route ' local de ia société. De/.ma Glieik et Khaiii Gheik, tenta-, Tir du à.ti soif, .grand du •rmrîin ..heures Enlacés Ions doux, je lui coule Nous sommes assurés que. loule;no-iive de voj, acquitté--. ; :;' Cible. la Bo;dia!s Embaika. vol, i mois, de mon amour, nies souIVrances, ino Ire population vomira applaudir une a angoises, mes joies, et la couvre de l'ois de plus nés jeunes concitoyens. j A 8 heures 1|2, retraite aux flam- prison. beaux. baiser fous. Delpino Yieeni.a ci. Aguiila Rosano, Phénomène 0 heures, Pendant les. deme soirs, à vol, acquittés. Ce manège dure bien une heure. Los noctambules, on! pu assister GRAND PAL, éclairage iéérique. Ahmed ouled Ahmed, I mois de priMa compagne ne bouge pas, ne ré- dans la nuit du '1(3 au 17 à un spectacle Carnet, de Ainrknje son. pond pas. Impatient j'allume une digue d'intérêt : Knedam Brabim, G jours de prison. C'est ce soir à 4 heures que sera céIl s'agit d'un bolide, qui s'esl détaallume-lie, poun me rendre compte Boutonn el flacheni, mois de prilébré le mariage de M. Malhey, adjudirection ché dans la Rel-Abbès silence bizarre du motif de ce — dant : — l1- Etranger avec Mlle Julie et 25 IV. d'amende. au son Ce Sidi-Brahim. météore qui présentait Mais horreur ! je reste pétrifié.- Au Rlache. La ri do Chiisloval, 1 mois de prison d'autruche l'aspect, d'un oeuf laissé . a lieu d'enlever Alice, j'avais enlevé Nous renouvelions aux heureux et 10 fr. d'amende. sillage lumineux éblouissant pendevinez qui.... sa mère vieille fem- un meilleurs de bonheur. époux S an chez Balthazar, 10 fr. d'amende. nos vceux Ce dant environ secondes. l'ail quatre la grêlée de 55 toute ans, par Benlebia ben Ali, 8 jours de prison. me mériter relation pour en petite vérole et presque chauve. La assez rare Un île nos plus sympathiques conciAimeiier Isabelle et llultado Michel, 10 accompli h. 7' 45"'. sYsl. à mégère se-féveille à ce moment, toyens M. Mangeard. réunira mercredi 25 fr. d'amende chacun. I.o voyaije du Tzar proehaiu dans un dmer de fiançailles Yahiamii DaouiL 8 jours de prison et. éclate de î ire et murmure le mol : Toutes les municipalités de l'Algéiie quelques in limes. 5 IV. d'amende. serin. M. Mangeard en effet, doit épouser Cauo Antoine, acquitté. J'étais confus, j'aurai voulu être à el. de la Métropole se préoccupent, tort Abdcselam ben Mohamed, (3 mois de mille pieds sous terre, je n'osai plus d'élaborer un programme de léjouis- 1res prochainement Mlle Reliai, une sacces publiques pour le., jour 1res de nos plus gracieuses et .charmantes prison el, 25 fr. -d'amende. bouger. prochain où le Tzar arrivera en France. I Bel-Abbésiennes. Roudaha Benkhaled, 3 mois de pricher, la Allons promenamon — Nous serions heureux devoir celle de Nos plus sincères félicitations. son. faire . veuillez durée de a assez me ; Rel-Abbès l'aire de même. Ainal Joseph, 1 mois de prison et 10 Payano Ai. reconduire, chez moi et surtout ne Qu'en pensent, nos concitoyens. fr. d'amende, d'escadron chef Du Figaro. Le m'embrassez plus, et n'écrivez plus — Tel oua Bouzi.an, 0 jours de prison etRécompense méritée annoncé, Pavons est Pagano, qui, nous aux jeunes"11Iles", trop souvent ce 10 IV. d'amende." Parmi de les lauréats de l'exposition du l'escorte commander désigné pour sont les mères qui répondent. Rekada Ahmed, 16 fr. d'amende. Rouen, nous voyons figurer comme Tzar, appartient;! la cavalerie d'Afrique Je fis retourner la voilure et Lanky Dam, relevé de l'amende. — ayant obtenu, nn grand prix, la maison depuis son entrée dans l'armée. vous pensez bien que je ne prodi- E, .lourdan, d'Alger. "ILc cirque-Résusla Sous-Lieu-ipuant au 4<; Chasseurss guai plus de baisers. Serin, oh oui Celle imprimerie-librairie est une d'Afrique, à Mascara, du 24 mars 187(3, Jeudi soir, un accident heureusement je l'étais, et ma foi, je crois, Dieu me des premières maisons de ce genre il fut nommé 'lieutenant en second au1 gravité s'est produit pendant la sans pardonne, que je liai pas changé. crées en Algérie où elle est actuelle- 3i: Spahis, à B,.dna, le 4 juin 1881. Quatre,3 représentation donnée .au cirque Ré1
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MAX REAUDY,
Le Téléphone Révélateur
ment la plus importante. ans plus lard, le 15 Novembre 1885, ill susta, M. Gerdan, qui faisait un exerNous adressons à son honorable prenait le grade de capitaine comman- cice de trapèze volant, ayant manqué -chef, un des plus sympathiques négo- dant au 2'- Régiment de Spahis, à Sidi-~ \Q camarade qui devait., le recevoir est ciaols d'Alger, nos plus sincères féli- Bel-Abbès. Mais bien qu'il n'ait- cesséÇ • tombé dans le filet. ;].. -i -; citations. d'appartenir à ••l'armée d'Afrique, leP" tendu, Ce dernier insuffisamment commandant Pugano es! connu de touss céda sous le poids el M. HonoValo CerKéelamalion jutifiée brildes-plus officiers un comme nos dan, vint s'abattre contre la cage en Commission La de la fêle ainsi que bois qui sert à cacher le tube-canon. de nombreux habitants du Faubourg lants cavaliers de France. Jardin Public TbVei's sont venus dans nos bureaux Relevé aussitôt, il a reçu les soins les Jeudi, beaucoup de promeneurs auu plus dévoués de ses collègues de la nous prier de protester énergiquemenl le troupe. .contre le .sans-gêne avec lequel on a jardin public. L'excellente musique de " , -
Le capitaine Bellon, du 6" régiment-d'artillerie, a.fait une découverte bien curieuse, relative à l'emploi du téléphone. Gel officier, en observant, avec' J'aide d'un receveur ..des postes et
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Aux Arènes Demain i-inianclv, aux Arènes, la Troupe Teresa-Resi.sla. donnera une
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bril Lui 1 o rcprt" sent a i ion. Le programme, que nous avons sous les yeux, est des plus alléchants. Le soir à V> h., îeijrésenlaliouau cirque, avec réd-icllon sur le prix habiuel des places.
Accident Jeudi, vers 9 h. du malin, le jeune Pedro Hernandez. âgé de 8 ans, s'était, accroché (kuièie une eh rrelle, lorsque par suile d'un tort cahot, la sousventrière du limonier s'est rompu. La charrette se renversa en arrièie et projeta violemment Tentant sur le sol, eu leblessaul assezgr èveinenl aux deux pieds.
Déféré au parquet Ont été déférés au parquet, les nommés : 'félona (nom prédestiné-) ben Zian, sous l'inculpation de détention d'un pistolet à un coup el Osar Djelloui ouid Chermel. repris de justice pour vol, sous l'inculpation de vol de bes tiau.x. '
Nominations
Par arrêté rectoral en date du 10 courant, M. Mazoyer, instituteur à l'école Sédiman d'Orau, est nommé directeur à l'école du boulevard du Sud à Bel-Abbès, en remplacement de M. Fiole, décédé. Madame Dubois, institutrice à Bedeau, passe à l'école de Muley-Abdelkader (Camp-des- Spahis), par permuialion avec Madame Laureni. — M. Azun, inslituteur en congé, est réintégré dans ses fonctions d'adjoint, à l'école de la
El nos confrères ajoutent, triomphalement : il esFbien évident, quesi toules les personnes déclarent que les dépêches ne sont pas pressées, elles partiront beaucoup pins vite. L'idée esl ingénieuse et ne sort pas d'un cerveau ordinaire, mais elle est incomplète, elle pourrait se généraliser par une grève de ceux qui emploient des timbres postes. .Supposez en effet, que tout le i monde ne '.::eUe plus qu'un timbre d'un sou sur chaque enveloppe et que tous les destinataires rel'useiil. de payer la taxe, il est bien certain que l'administration des postes n'ayant pas les locaux nécessaires pour garderies innombrables paperasses qui seraient accumulées au bout de deux ou trois jours,'capitulerait et etabliraitlalaxe.de 005 centimes dans un délai qui n'excéderai! sûrement pas une semaine. On pourrait encore trouver quelques trucs pour opérer de la même façon pour les voyages en chemin de 1er. bateaux, etc., etc.
nie Turgof.
Une Idée...... Cocasse Nous lisons ilnw^YA kUbitr: :•-":. Deux de nos confrères qui l'ont excellent -ménage-ensem-iiie, l'un du matin el l'aulre -nalurellement' du soir oui eu la niêine idée, soil simui i a né moi L soil que l'un ait emboilé le pas à l'autre. Celte idée est assez... cocasse pour que nous né négligions p;is d'apporter noire concours à la faire réussir, en lui. donnant toute !a publicité dont XAkhbar dispose. .1:1. s'agit tout simplement, pour obliger l'administration ''télégraphique à réduire la--taxe 'actuelle de moitié/ de former une sorte de grève,,en ne déposant plus que des dépêches dilîerées. •
Nous ouvrons un concours, pour ceux qui auraienldans leur sacquelqueid'es ingénieuses, notre tribune des toqués qui « chôme .» depuis quelque temps est ouverte à Ions les hommes de bonne volonté, les femmes et même les auvergnats seronl traités sur un pied complet d'égalité:
Musique du
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Etranger
Du 20 septembre 1S96 '--'"' '1i:R;OC»-n;-i'.Vtiï5C'''''' :<"-: Les gais Portugais LMnaugur.it.ion (ouv.)..... L'Orient (valse)-
Crob'm Cli. Bach Labilzki L. Garnie
Babelais (lani.)........... Les Enfants Terribles Crobin La CAxef de Musique, POH.SCM.
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......
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Le train 2 0. A. correspond au ïlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 O. A. correspond au ïlélat avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 4-4 du soir. Le train .6 0. A. correspond au Tlélal avec Je train qui arrive à Relizane à 10 h. du soir.
Le Gérant, certifiée la somme de
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TRAINS S'ÉLOIGNANT DE TLEMCEN
VOYAGKUKS-MIXTKS (>"
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Mai au 16 Octobre)
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TRAINS S'ÉLOIiîNANT D'ORAN PIUX IJIÎS PLACES
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L'Imprimeur-Gérant, E. ROIDOT.
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Prudon (Sidi-Brahïm). . . Les Trembles . . . . . Oued-Imberl Lauriers-Roses. , 8 . , . Saint-Lucien . 9 . . . . I Airivée 9 ÉLAT ••• LE\ TI^ \ Départ. 9 Valmy 10 LaSénia(£mfc. Ain Tèmouchent) 10 ORAN. -. .(Arrivée) 10 ^
Le train 1 0. Le train 5 0. Le train 7 O. Le tram 9 O.
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au ïlélat avec .le Irain qui quitte le Sig à 6 h. du malin. A. correspond au ïlélat avec le train qui quitte Relizane à 5 h. 20 du matin. A. correspond auïlélat avec le train qui quitte Perrégaux à 12 h. 25 du soir. A. correspond au ïlélat avec le train d'Alger.
A. correspond
Vu pour la légalisation de la Signature de M,
Le Maire,
E. ROIDOT,