Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 19/12/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
TROISIÈME ANNÉE — N°
CINQ Centimes
289
José BALBOA.
V
SAMEDI
_7£,
19 DÉCEMBRE -I80fi
Maintenant que je le liens, disait accompagnés de leur propriétaire Nous le saurons ceriaiiieiiii'iH Ï le vieux à ses deux fils, à vous au- déposèrent i une plainte au Procureur avant peu. de la République, et demandèrent Eu tous cas, il est regrei table 1res »! i MÉDECIN-CHIRURGIEN leurs assassins fussent im- qu'en celle triste a 11 aire noire Pro; ce que « Tel père, tel lils » dit un prover- à be. Et les fils d'allonger chacun à leur médiatement mis en état d'arresta- cureur ait eu un moment, d'hésitai Rue GambeLla, N° 32 tion. L'arreslalion des coupables I tour un maître coup de malraque tion. Il n'en a rien été. s'imposait, il y allait de la protection Consultations : cis 8 à 9 h. du malin sur la tète de leur patron. gaillard, malgré Pourquoi ? Ce dernier, de vies humaines. un 3 1 h. du soir. de à et Si des menaces de mort prononIl est vrai qu'on a chanté la sécuses blessures et, couvert de sang, parvenait par un eiïbrl suprême cées à l'enconlre de quelqu'un ne rité en Algérie sur-tous les tons et Bel-Abbès, le 19 Décembre 1896 à arracher le lien qui l'étranglait sont pas un motif suffisant pour né- qu'on l'a maintes fois promise aux et à s'enfuir. Deux laboureurs qui cessiter l'arrestation de celui qui les colons sans jamais la leur donner. de loin avaient vu se dérouler le a faites, il n'en est que plus vrai que E. DOMEHGUE. drame lui portaient secours et le lorsqu'il y a commencement d'exécution la loi est formelle et le magis- CHOSES conduisaient jusqu'à la ferme. Là, vu l'état grave dans lequel tral ayant connaissance des faits a Il y a quelques jours, un fermier se trouvait le blessé, on l'amenait à pour premier devoir de faire arrêter des environs faisant une tournée de Bel-Abbès pour le l'aire panser par immédiatement ceux qui s'en sont La révision des listes électorales surveillance dans les propriétés dont un médecinrendus coupables. de '.I8D7 a une-importance capitale. il a charge,' s'apercevait qu'un indiLe p ratrici en jugeant à son tour Or, dans le cas qui nous occupe, Elle sera l'avanl-dernière précédant gène ne remplissait pas, au point de qu'il était impossible, à la victimei les indigènes ont tenté d'assassiner les élections de 1898. El qui pourvue du travail, les obligations con- ! dé ceguet-appens, de retourner chez: deux personnes à deux jours d'inler- rait nous garantir que la date ne setractées. elle lui conseillait de. rester à Bel-- valie et, parce qu'ils n'y sont point ra pas avancée. Il n'y avait, aucune Sur une observation l'indigène Abbès, où les soins que nécessitaitl arrivés par suite de circonstances in- raison plausible pour proroger de . abandonnait le chantier accompagné son étal lui seraient, donnés pluss dépendantes de leur volonté, on ne près d'un an le renouvellement de de son frère. les inquiète même pas, on les pour- là mirobolante chambrée de '1893. facilement. Quelques instants après, le ferNotre fermier écrivit alors à soni -suivra en correctionnelle clans un El. dans tous les cas, ce n'est pas de mier regagnent le chef-lieu d'ex- frère pour le prier de vouloir bieni mois ou deux ; niais d'ici là qui nous....trop de deux révisions pour accouploitation, voyait s'avancer vers lui surveiller les chantiers de labours. dit que nous n'aurons pas à enre- cher d'une liste passable. En 1898 trois arabes, armés l'un d'un fouet, ! Le lendemain en eiïel. ce dernierr. gislrer un crime, et dans ce cas à qui aussi aura lieu le renouvellement, I venait et les deux autres de matraques. y donner le coup d'oeil dui devrons-nous en rendre responsa- des conseillers généraux élus en ble ! Le plus âgé prenant la parole luii maître. .1892, De nouveau les agresseurs de laa Ils sont, nombreux ceux n'ayant demandait pourquoi il renvoyait[. On ne saurait trop insister sur • veille, décidés à hier lepremier Rowmi :i jamais tenté d'assassiner qui que ce l'importance capitale d'un acte dul'un de ses fils ? — Parcequ'il ne fait pas son tra- qui se présenterait, l'assaillent à soit, auxquels on a mis les menol- quel dépendent, le sort-d'une élecvail comme il le devrait, répondaitt coups de pierres et. le blessent auu les pour les conduire à l'hôtel Cliam- tion, la. dignité et. la moralité du suf-' front. Fort heureusement Le Roumi.i pagne. 3e fermier. l'rage universel. 11 semble puéril Y aurait-il quelque inlluence haut d'insister sur des faits dont la simCelte phrase n'était pas achevée, était à cheval et pouvait échapperr , . placée qui ait. agi en sous-main e! ail plicité et la clarté éblouissent tellefouet, adroitement qu'une lanière de t par la fuite à une mort presque cer-répondu, devant la justice, des disci- ment les yeux qu'on n'y voit plus lancée, tel un lazzo, lui entourait le3 taine. A la suite de ces faits nos fermiers'S pies de Mahomet ? clair du tout-Il est on' ne peut plus cou. ! «
La Sécurité
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Feuilleton du Messager de VOuest
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Ulysse-:DÉXO ,.,-,:
Ces ^lettres écrites à un ami resté à Paris^m'ont été confiées pour être
publiées. Je m'acquitte de ce soin. C'est à cela que se borne mon oeuvre .des plus modestes. U. D. Paris ; ce 189 .1
Monlauban, 11 Novembre 188...
La chambre de garçon. — En province. — Les livres. — Ma propriétaire. — Une blanchisseuse de dentelle. — La. mère Fleurette. — Une grande douleur sous roche.
j.Mon cher Ami, .Voici un paquet de lettres trouvé chez un,,.ancien médecin militaire Me voilà à Monlauban depuis ce matin et, mort récemment ; elles relaient, un fidèle à la promesse que je vous ai f ai te drame poignant, dans sa simplicité. avant de quitler Paris, je m'en viens vous
(1) Reproduction de la Correspondance de
la Presse.
que me plante dans le coeur ce beau pays du Querç.y.
jjCQ,ntelr::les;émotions
Me voilà rendu à mon poste
Mon installation est toute faite. et clas é aidemajor au X... de ligne, .le vais soigner les Ma chambre est une de ces immenses pièrecrues, les militaires et au besoin des offi- ces comme on les aime chez nous, avec deuxciers ; peut- être leurs dames si elles ont as- grandes croisées larges comme les.portes cosez de confiance en moi pour confier leur chères ; nos architectes parisiens auraient précieuse santé à un jeune échappé du Val- trouvé le moyen de tracer tout un appartede-Grâce. ment dans cette chambre qui est garnie de En attendant, j'ai pris mes précautions, ' vieux meubles du XVIIIe siècle qu'on n'a pas pour passer les mois que je dois rester ici, déplacés depuis bien années et que las familles années peut-être, le plus commodément les conservent ici avec une sorte de pitié. II possible, ,1e ne sais pas encore ce que sera la semble, dans ces vieilles maisons, que les caserne ni ce que valent les chefs qui vont ancêtres revivent après leur mort tant le canous commander, ni les officiers qui seront dre où ils se mouvaient est toujours le mè-': demain mes camarades, niais, je viens de me ; là c'est le grand lit où l'aïeul reposait, louer sur le quai unegrandect belle chambre ici le large fauteuil où le grand'père contait ayant vue sur le Tarn, où je me propose bien ses histoires du dernier siècle.- plus loin le de me faire un coin où je revivrai quelques bahut sculpté où on rangeait les babils de la instants tous les jours cette vie libre après famille. Tout est religieusement respecté et laquelle j'aspire depuis si longtemps. on dirait que les vieux, partis pour un voya'
If
intéressant et instructif de mettre à légalité U c'est ce que je veux, le reste environ, traités à des prix variant enBOITE. AUX LETTRES jour toutes les Roberl-Macaireries ne ti 10. el 23 fr. sur wagon, ce.qui inditre n vous regarde pas. la dissemblance de marchandise. des municipalités dans la. confection Et voilà un élecleur de moins. que Nous recevons la lettre suivante : On a acheté des vins de 12-, 16 fr. des listes électorales. A Avec vingtaine d'opérations de une alors Monsieur le Directeur a que d'autres d'un degré inférieur L'indifférence des électeurs secon- ce c genre la liste s'épure, se confecMessager de VOuest. du (: (11) ont obtenus 23 fr., il est vrai que tionne du municigré potentat de admirablementje mauvais vou- t] au i. caveétait peu importante (550 h. en-la Il M. Mépal. Eh vient oreilles, bien, de me aux que loir, la malice des mairies. Nul, esl- F autant mots, autant viron). v dan surveiller serait décidé enfin à c se d'erreurs, de autant il inscrit sur le frontispice du code, c mensonges vou- plus Les acheteurs se montrent très réle des attentivement service "• \ ' n'est, censé ignorer la loi. C'est sans lus. servés les vins d'un litre inférieur s pour " moeurs. Les mairies ont un tarif à elles doute pour cela que ceux qui sont Ce n'est vraiement pas trop tôt et je àà 12la délivrance des casiers judichargés de l'appliquer ou de Tinter- pour ï de voir votre confrère dé" regrette Abus de pouvoir i dans ces circonstances. 11 est l'«. 1 Eveil '» partir en guerre à ce sujet. prêter lui donnent journellement des ciaires c C'est au tour de notre confrère orapar une circulaire du rninis- - Si l'agent des moeurs commet des nais r«Ami du Peuple» de protester I entorses capables de la rendre aussi prévu i il ne s'en suit pas que M. . mois de janvier, boulettes, difforme que la justice esl boiteuse. re ' des Finances.du les agissements d'un brigadier ', contre c Médan doive les conséen supporter 1892. de police de noire ville, qui aurait eu Nul non-plus ne devrait être sen- ' ( Commissaire Police Notre de quences. Un élecleur auquel on impose- ne ' toupet d'interdire la vente de ce se ignorer ses droits, c'est pour cela montrera jamais assez de sévérité, { le i la voie publique. journal qu'il sur l'obligation morale ' J de s'agira de publique. munir de tant qu'il y en a si peu qui savent les faire rail ] se son "On se rappelle que le môme fait L'Agent à des n'a qu'un tort judiciaire moeurs frais n'a à qu'à valoir, leurs droits, d'une façon inlé- casier ses ( produit pour la ('Silhouette» de ! mon avis, c'est de toujours s'en pren- s'élait rélérerà M. le Préfet si grale. Un simple récit nous édifiera en ' on ne dre malheureuses, il ferait bien de Conslanline, fait signalé 1' ftEveiï». aux ' par obliger les maires el surtout s'occuper plusqu'une longuedisserlaiion.Pre- peut ! Nous nous joignons à nos excellents un peu plus de tout un tas de leurs secrétaires à être complaisants femmes qui le fonl à ta demi-mondaine confrères nous une commune de 400 électeurs rappeller M. Médan au pour inscrits sur lesquels 150 juifs (il yen on a le droit et le devoir de les obli- el qui par leur façon de vivre tombent sentiment de ses devoirs et le prier de sous le coup de l'arrêté municipal du punir, comme il le mérite, le brigadier a malheureusement un trop grand ger à êtres jus!es. 9 juillet']884. | coupable de celle incartade. nombre). îl n'y a presque pas d'omA. défaut, d'une repressionadmiCe n'esl pas parce qu'une de ces mission chez lesyoupinsque l'on sait nistrative, ils auront celle de ce daines Si le fait se renouvelait nous avertisest plus ou moins bijoulée, dociles et. souples, beaucoup, au con- tribunal qui s'appelle l'opinion pu- qu'elle doit être épargnée. Tout le sous M. .l'Adjoint délégué à la police traire.chez les Français. Les .luifson blique devant lequel la Presse fait, monde reste égal devant la loi. que nous saurions" établir les responE.D. M. Médan a entrepris une oeuvre sabilités. les inscrits spontanément, les Fran- l'office de ministère public. ..... Ça y est çais non. Quand ils sont douteux, Que surtout on ne craigne pas de que nous souhaitons vivement lui voir sceptiques, fraudeurs et. .négligents la mettre à contribution. C'est pour mener à bonne lin. La population ne On a commencé à rechausser "nos lui en savoir bon gré. pourra que artères principales. La rue de Tlemcen négligeons le droit cl la justice contre l'arbipar tempérament, nous Agréez, efc, régulièrement dépassera la mairie traire et. l'injustice^ sera terminée avant peu. Un A bonne. Un bon point au service desPonts-etpour nous faire inscrire au livre de (Ahhbar) Le Radical de Duperré. Chaussées el souhaitons qu'on laisse droits. MOT DE FIN IA nos longtemps la parole à la caillasse. La carie d'électeur ne vient pas, Chronique Théâtrale Personne ne s'en plaindra. Entendu hif»r ruePrùdon : mais, en revanche, l'avis pour taxe Nominations On parlait, entre femmes, d'une de nos de loyers et. autres esl ponctuel comNous avons appris avec plaisir la hosveltes dégrafées. plus Bonne représentation Jeudi dernier me un huissier, exact comme un minalion de 5YL Poulard, comme sousX. --Elle si inaigre, disait Mme esl chronomètre. au théâtre et quoique. MM. Dangé e!i intendant ù Batna et: l'avancement de lorsqu'elle chemisé croiest en ,on lui tel, dit le maire, habite telle Delacroix ne nous aient pus paru en., que M. de=Barry,. nommé, capitaine-i.-.ornvoir du litme sèche b;'lrait, qui sur un 't mandant a.u;.13u Chasseurs. maison, il a un chien, laui le'laxcr. puissance de tous, leurs moyens'nous5 ." " Ion. : ..... ...-.-. n'en devons moins reconnaître pas Cet officier est, comme on le sait, le El sur les listes, faut-il le porte:', hafait leur qu'ils on! de mieux. La deusarde lirnidemcnl. le secrétaire ? S il xième de Faux! avait, lire passable- CHRONIQUE LOCALE gendre de M. Anlhelme Perret, ùii des al propriétaires-viticulteurs les plus esti! vient laissez-le, examine pas nous ment île spectateurs, malheureusement[ més de notre ville. ET REGIONALE nerons, nous verrons. Pas fameux,i beaucoup d'enlr'eux sont, sortis l'orlcLégion Etrangère observe un flatteur. Il lit le Répu- menl enroues de la boilc, à courantss " Mercuriale blicain, YAkhbar, la Silhouette, le; d'air, municipale. M. Buch, lieutenant au 1er Etranger, Radical Algérien, il ne salue jamais> Blé' leurre : 20 fr. 00, à 20 fr. 25, servant au titre étranger, est admis ,_' M mes Pupier el Gilbert onl élé im• dans le cadre français avec son grade. le Maire, ni les juifs. baisse de 0 fr. 25. peccables. Blé dur: 23 fr. 00, à 23 fr. 25 sans; Au Palais Bien, réplique l'écharpé, s'il vient1 L'Orchestre sérail, à féliciter si onn ' Les auditions musicales ayant lieu acheteurs. lui demanderez extrait du débarrassait le du qui le dirige. vous coco son i Orge : '13 fr. 50 soutenus. la place Carnol depuis une semaine sur .casier judiciaire, ses quittances de2 . Nos compliments néammoins à Mme ie Avoine : '12 fr: 00 à 12 fr. 75, eni le jeudi de 3 à 4 heures de l'après miloyer, il se dégoûtera et. nous laissa- Buisson et à ses collaborateurs, tous '', baisse. di, le Président du tribunal a décidé nt bien tranquilles. Si l'un des com- musiciens hors-ligue. Fèves : 10 IV. 50. que les audiences correctionnelles auplices lient à parler de légalité : Al* raient lieu a partir du 1^ janvier 1897, Mais : 14 francs, lons donc ! est-ce qu'ils la connaisle mercredi à 1 heure 1|2 de relevée et Ce soir Mireille el le* Charbonniers. Pois chiches : 10 francs. s. sent la légalité, les électeurs, répond1 les audiences commerciales le jeudi Demain dimanche, La Périchole el Eèorces à/lan : 11 fr. 00. cl aigrement le maire contrairié. Laa Les'Cliarbonnicrs. Vins : Quelques affaires. 2000 hecloss matin à 8 heures. ~i
... .•.
"
ge, vont rentrer d'un moment à l'autre. Le respect est encore une façon d'honorer la mémoire de nos morts. Ur.e large table a été métamorphosée en bureau où j'ai rangé les livres qui vont être mes compagnons et mes amis des heures de liberté. D'abord, bien entendu, à la place d'honneur, Victor Hugo avec son livre inimitable la Légende des Siècles, puis mon fidèle Molière, dont les éclats de gaîlé si franche me fonl sourire rien qu'au souvenir ; Rabelais, l'aïeul du graûd comique ; parmi les anciens, Tacite que j'aime à lire avec la régularité du prêtre disant son bréviaire, .luvénal qui déchire et mord les puissants de son.époque, les derniers volumes de Zola, de Daudet et de Concourt. 11 faut bien que je vous dise aussi un mot de ceux chez qui le hasard m'a conduit.
suis chez une dame d'un âge avancé sans qu'on puisse le préciser, avec une de ces vieilles figure labourées de rides et .d'où le sourire semble être exi'é ; l'air brave femme pourtant ; la voix douce, d'une grande politesse, des manières dénotant que dans un passé meilleur elle n'a pas eu besoin de louer en garni la pièce la plus confortable de son appartement pour en retirer bénéfice. Par exemple elle a une fille — car ce doit être sa fille — qui est d'une beauté étonnante. Vous savez que ces belles bergères de Waleau que nous avons si souvent admirées ensemble au Louvre ; eh bien c'est abolumenl cela, ,1e n'ai vu une personne aussi jolie et aussi simple. Quand je suis entré la première fois, elle travaillait devant un métier recouvert de drap vert, piquant avec des petites épingles des.mousselines el des mali,1e
nes ; elle est b'anchisseuse de dentelle ; elle contemporaine des meubles et paraît plus a relevé la lële et j'ai, pu admirer— admirer vieille qu'eux, ma parole. Elle est petite, est bien le mot—la plus belle tète d'ange coiffée d'une de ces grandes coilfes à larges • que j'ai rencoutrèe depuis longtemps. Les canons sous lesquels grimace une figure rar yeux so l d'un noir piquant, brillant sous tatinée comme uc pardi miin. Par exemple elle; parle toujours,- c'e^-j un des cils au milieu d'un vis-ge rose où se dessinent deux lèvres d'une rougeur de ceri- véritable moulin a paroles, vous n'avezipa-s. ses et d'une pureté de lignes à rendre jaloux le temps de répondre qu'elle a déroulé trois les faiseurs de miniatures. Ajoutez un cou ! ou quatre autres phrases; elle/'èpùLseî. iâix d'une, blancheur exquise et une poitrine sujets de conversation en cinq minutes etj co m me il convient. Et une main donc ! Oh ! n'est jamais à cour. Elle m'a déjà 1raconté deux fois toute son cette main est divinement potelée, et comme elle avait de grâce un piquant les épingles histoire et la mort de Louis XVI, par-dessus, le marché. Fille d'un soldat iïe l'Empire, ellesur son drap vert ! Elle m'a regardé avec indifférence, puis a entra en service chbz le père de « madame » repris son travail baissant la tète comme ac- et depuis elle n'a pas quitté la maison. C'est cablée sous un malheur qui semble peser sur tout ce que j'ai pu en retenir. tout cet intérieur. 1 (A Suivre). -Ma propriétaire a une bonne qui semble
-
En simple police Le Chef d'Orchestré du théâtre s'est \ vu infliger mercredi dernier par le tribunal de paix onze francs d'amende pour tapage injurieux. Puisse la leçon lui servir?
Bel-Abbès de la contenance de quatre-vingts hectares.
' 1
Pour exlr;iit, Signe : RENARD.
210
]
'
Syndical des Eaux de SHi-Bcl-Abbès
AM1AIII
Un nouveau pratricien M. Balboa, médecin-chirurgien vient
.désinstaller dans notre ville où il ar-
de TRAVAUX A EXÉCUTER
rive précédé d'une excellente réputa- ; tion. M. Balboa nous vient de Tanger avec des références de Ie1' ordre, Nos meilleurs souhaits de réussite à .... Bel-Abbès.
Sous la Dim-lion du Service
DES PONTS-ET-CHAUSSÉES
pour l/AMÉLIÛMTM DES CAM1IX
Correctionnelle Audience peu intéressante : Dès l'ouver';ure le tribunal rend son jugement dans l'affaire Zaarouch Lahasy qui bénéficie d'un acquittement. Dans l'affaire Gillel-d'Eslampes, ce dernier est condamné'à 100 fr. d'amende et 200 fr. de dommages-intérêts. Celte peine se confondra avec celle j prononcée le 24 juillet dernier. Notre confrère nous permettra de lui adresser nos condoléances les plus sincères. Puis le tribunal juge les affaires suivantes : Seddock Belkacen, Djaileb Djesid, Dehache Ben Sliman et Rahon Abdelkader, détention d'arme, G jours de prison el 10 fr. d'amende chacun. Filforlet Louise, vol, 4 mois de pri: •
de la zone de Prudou.
-
cat, des Eaux de Sidi-Bel-Abbès,
assisté de deux syndics désignés à cet effet el en présence de M. l'Ingénieur ordinaire, du service des Ponts-el-Chaussées ou de son délégué, et de M. le Receveur Trésorier du Syndicat à l'Adjudication au rab;us, sur soumissions cachetées, de travaux à exécuter, pour l'amélioration des canaux de la zone de Prudon. Ces travaux sont évalués cou me il suil :
son.
• Murcia Joaehim, vol,
1
Le DIMANCHE TROIS JANVIER mil huit cent quatrevingt-dix-sept, à deux heures de relevée, clans les Bureaux du Syndicat, rue Câlinai, il sera procédé en séance publique, par M. le Directeur du Syndi-
mois de pri-
son.
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Directeur du Svndical, TBIEDEY.
Le Gérant certifiée la somme de l'insertion no
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L'Imprimeur-Gérant, E. ROIDOT.
Vu pOlir la légalisation delà Signature de M. E:ROIDOT> Le Maire,
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