Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 20/09/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
DEUXIÈME AN NI': 12
CINQ Centimes
— N° 165
Le
"MESSAGER DE L'OUEST''
VENDREDI
20 SEPTEMBRE
18'.lô
est autorisé à publier les annonces légales et judiciaires, en Français, Arabe etc.
Seront envoyés en congé : 1° les hommes triotes riverains et s'est aussitôt pré- propriétés presquesans valeur, qu'ils occupée de sonner l'alarme à toute pourraient en temps de guerre trans- de la classe 1891 ; 2° les hommes des classes volée. Quand on voit entrer chez soi former en ouvrages offensifs contre 92 et 93, appelés pour une année au mois de novembre dernier ; 3° les hommes du contindes rien, dit honorables, nos côtes. gens on ne COTES NOS AU SALUT DE...... gent algérien incorporés en 1894 :• En dehors des considérations mais si ce sont des voleurs qui escaLe 24 septembre pour les troupes ne preladent le jardin ou la cour on crie à stratégiques dont nos pêcheurs ne nant pas part aux manoeuvres. Le gouvernement a manqué par l'aide ! sauraient apprécier l'importance, il Le troisième jour après leur rentrée dans . l'occupation des îles faut envisager une éventualité bien leurs garnisons pour les troupes participant nonchalence Ici ce sont des anglais... Zafïarines et s'est laissé devancer Il est difficile de leur faire resti- plus intéressante pour eux. Si ces aux manoeuvres. Les corps qtiî doivent libérer leurs libérien l'Espagne qui n'en de devenaient bancs rochers terriqu'ils subtilisé peut tuer ce ont par ; on l'a rables le 24 septembre sont les suivants : l'aire ; ce petit archipel rocailleux se vu à Terre Neuve, on le voit en toire anglais, ils étendraient leurs 1er bataillon d'Afrique (cadres) ; 3mc comtrouvant conligu au territoire con- Egypte et. l'on comprend pourquoi eaux aux dépens des nôtres el le pagnie de discipline (cadres) ; 3e compagnie testé du RilT. Mais que semblerait ils proclament que les îles norman- droit de pêche sur ces fonds s'exer- d'ouvriers d'artillerie ; 15* batterie du 12e aux Algériens l'occupation des Ha- des font, partie de leur territoire, ce cerait au détriment des français. Or, d'artillerie ; 19e batterie du 12e d'artillerie ; billas el de l'île Plane, récifs émer- qui n'est pas vrai : Jersey possédant il y existe des bancs d'huilres natu- 20e section d'infirmiers. lin ce qui touche la libération des hommes geant aux portes d'Oran. ? une charte privée qui consacre son rels qui servent tous les ans à repeu- appartenant aux. corps de troupe prenant Ce serait, le même cas que l'em- indépendance et sa législature, sous pler les huilrières cultivées depuis part aux manoeuvres, il appartient aux chefs piétement essayé par les anglais sur la protection de la couronne .'.'An- le cap delallaguejusqu à A.vranches de corps et de service de mettre en ro.ile ces les côtes normandes en s'appropriait! gleterre. et Cancale ; de plus c'est'un endroit ; libérable;. Les claies exactes ne sont pas encore fiQuant aux Minquiers( il existe un très poissonneux qui envoie de la les ilôts stériles des Miuquiers ei dés Eérêhous; sous prétexte que '. précédant.' qui confirme le droit de ; Aiiwiée- dans'da; basse Normandie et" xé„es. .......'• Congrès international l'archipel dés îles normandes leur premier occupant, c'est que depuis ' l'Anjou. ïi est donc de toute nécesLe congrès de la Prer.se réuni à Bordeaux appartient déjà. un siècle la France entraient le ba- sité que nos gouvernants reviennent Le gouvernement les eut certaine- lisage et les feux de nuit qui signa- un peu de leur laisser aller habituel, à l'occasion de l'exposition, vient de termiqui n'ont pas eu grand retentravaux ner ses ment laissé faire, tout étranger qui lent l'approche de ce banc de rocher pour limiter à l'amiable les eaux tissement. veut le tondre n'ayant qu'à prendre à l'entrée de la baie de Gancale, et • françaises et la possession des archiIl se réunira l'an prochain à IBuda-Pesth. pels rocheux que la mer couvre en. des ciseaux5 mais les pécheurs et les qu'on voit du Mont-Si-Michel. NOUVELLES L'autre groupe, celui des Ecrébous partie et découvre deux fois parjours, lamaneurs du département de la Manche qui fréquentent continuel- est situé à l'est de Jersey et pourrait dont la triste silhouette ne dit rien et Capture lement ces parages pour y pêcher avec des pièces de longue portée n'impressionne pas ; mais qui ceLe conducteur ïhorin du P. L. M. auteur des crustacés et y récolter du va- inquiéter le littoral du Cotentin, si pendant, ne laissent, pasde posséderrech, n'ont pas manqué de compren- mal défendu aujourd'hui par des une importance secondaire au point du vol de 100.000 francs que nous avons raconté, vient d'être arrêté à Barcelone par M. commercial de stratégique dre l'accaparement que méditaient fortins et des canons du siècle de et vue Joperl avec l'assistance de l'agent Berfhon, nos voisins en arborant sans trop LouisXV. Tels sont les forts de Car- comme nous venons de le démon- et de la police espagnole. J.D. d'ostentation, mais avec une obsti- lerel et dePorl-Bad. trer. A Oran M. Lerebourg du parquet, avait pourLes anglais ne cessent de revendisuivi une excellente piste : le départ secret nation quotidienne, le pavillon brid'une balancelle achetée à la marine par Thotannique sur ces rochers, pour se quer la possession des Minquiers el rin ; il avait ensuite trouvé certains papiers des Ecréhons. Ils perdent acquis des fait précéet ne aucune procurer un saisi un télégramme de et compromettants occasion d'y faire dents à faire valoir. reconnaître la juBarcelone qui compromet Galarnbel, homme Mouvements militaires La presse toujours aux aguets, a ridiction britannique et tentent d'afLa libération des troupes est fixée de la d'affaires actuellement sous les verroux. été mise en réquisition par nos pa- firmer leurs droits par des achats de manière suivante : A l'heure de son arrestation, Thorin avait
Bel-Abbès, le 20 Septembre 1895
\FEïLjbQïfS
!
23
Feuilleton du « Messager de
V
Ouest
»
LA. Ci)
par ARTHUR DE F0NVIELLE Enfin j'aperçois sa main crispée, je la saisie, et, avec l'aide de Vasilaki, je le hisse sur le sol. 11 franchit l'ouverture plus facilement que moi, car il est plus svelte, et nous nous trouvons libres et en plein air. Cet instant fut délicieux, Gaston nous embrasse tous les deux, mais Vasilaki l'interrompt. dil-il à voix — Allons-nous-en vite, nous Reproduction réservée aux journaux ayant traité avec " La CORRESPONDANCEde la PRESSE"
basse. Il ne fait pas bon pour nous ici. On ne sait pas ce qui peut arriver. Ce conseil judicieux n'est pas perdu, et nous i suivons en courant le Bulgare, qui nous montre le chemin. — j'emporte la corde, me' dit Gaston. Elle nous a coûté assez cher. Après avoir rampé quelque temps au travers des pierres, nous nous trouvons en pleine campagne.' Vasilaki court comme un cerf ; mais nous sommes sur ses talons, nous dévorons l'espace. Nous allons si vite qu'on dirait que nous avons des ailes. Nous ne tardons pas à arriver sur le bord de la mer ; Vasilaki a craint de passer par les chemins où nous pourrions peut-être rencontrer quelques derviches, et il préfère suivre la plage, pour regagner l'endroit où nous avions débarqué. C'est plus long, mais c'est plus sûr, et je suis enchanté. Lorsque nous sommes sur le bord de la mer, nous ralentissons notre allure, qui paraîtrait suspecte si on nous voyait, et nou.s pouvons causer.
— Comment as-tu fait pour nous retrouver,, affreuse. J'ai bien cru alors-que vous étiez perdus et que je ne vous reverrais jamais. dïs-je à Vasilaki, car ce détail m'intriguait. — Oh ! monsieur, je ne vous at pas perdus — Ma foi ! il ne s'en esr pas fallu de beaude vue un seul instant, je vous avais suivis de coup, et sans toi, mon pauvre garçon, nous ne loin. vaudrions pas cher à l'heure qu'il est, dit Gaston — Mais alors comment les derviches ne t'ont- eu me faisant remarquer que déjà on apercevait ils pas aperçu ? des teintes rosées du côté de l'Orient. — Parce que je marchais tout doucement, me Mon brave Vasilaki, dis-je alors au Bul— cachant le plur possible. rendu un grand service, et nous tu gare, nous a — Tu nous a vu décrocher le penda ? lui de- ne l'oublierons jamais. manda Gaston. Non, s'écria Gaston, nous ne l'oublierons jales derviches Oui, ajssi monsieur j'ai et vu — mais. Tu es notre anv, Vasilaki, entends-tu. Je sortir de leur cachette. jure que le sorcier ne t'aura pas porté malheur te étaient-ils donc, n'avons Mais où car nous — à toi. rien entendu, n'est-ce pas Gaston ? — Non, absolumeut rien. — Ils étaient un peu partout, répondit Vasi(A Suivra) laki. 11 y en avait un caché tout près de moi, et j'allais droit sur lui, lorsque je l'ai entendu bou-
ger.
|
Je me suis alors étendu par terre et je l'ai vu ramper pour se rapprocher de vous. J'avais envie de vous prévenir, mais je n'ai pas osé, car je croyais que c'était un sorcier el j'ai eu une peur
fait analogue à l'alimentation am- LA. PLUME ET L'ÉPÉE bryonnaire. Ces deux conditions acquises, on commence à concevoir LA LÉGION ÉTRANGÈRE l'espérance que les mille indescriptibles soins additionnels, puissent 1 faire parvenir jusqu'à la misérable Hommes de plume el gens d'épée Madagascar existence .humaine, ce germe que la Se tiennent en France la main. Dans une énergique épopée, D'après des informations venues de l'étran- nature, seule eut promplement étouf-.
Au diable qui la détraque. Hu ï ]]u ! L'eusses-lu crû '?
1
encore 77000 francs en billets de la banque d'Algérie qu'il ne pouvait changer. On s'occupe maintenant de l'extradition de ce malheureux qui a cru un moment tenir une fortune el ne peut espérer que la vie d'un galérien.
ger, le général Ducliesne aurait quille Andri- fé. ba le 10 septembre avec tout son état-major philosophique le quel Dans but d'avant-garbrigades deux rejoindre les pour fait-on revivre ! de en marche sur Tananarive. La santé des troupes est- raffermie par le Cette question ne m'intéresse guèséjour des hautes vallées où la température je constate simplement que la re ; est plus modérée. science toujours avide de vanité, On coaipie atteindre la capitale hova aux premiers jours d'octobre ; sans préjuger d«?s môle ses prodiges aux miracles de l'oeuvre des couveuses d'enfauts pour événements possibles: Le général Ducliesne a, dil-on, demandé arriver à quelques'réussites, qui lui des pigeons voyageurs en France afin de permettront de confondre le scepticréer une relation postale presque instanta- cisme aujourd'hui si généralisé dans née entre ta capitale et Majunga.
notre société. Le rapatriement La salle des couveuses est spacieuUne nouvelle interpellation va être adres- se el. bien aérée elle .se compose sée au ministre de la guerre à la rentré si long- d'une rangée de petits monuments temps attendue des députés, M. Banc demanhauteur du sein ressemblant à de dera pourquoi ayant des possessions aux en- à virons de Madagascar el un hôpital splendide jolis autels, isolés du public par à l'île de la Réunion on s'est obstiné à rame- une balustrade à claire voie très esner les blessés et les malades en France par une température torride qui a produit sur un seul navire de 550 passagers l'immersion de
pacée.
Sur ce petit monument est un'plus
petit lit en édredon qu'une humidans l'espace de 28 jours, durée de la tra- dité chaude environne. Diverses versée du Shamrock ? tentures en gaz, des voiles de fins Toute la presse est émue d'une pareille tissus, le tout bizarrement agrémenmesure, car outre les hommes jetés à la mer, té ; une lampe en colonne, deux la mortalité ne désarmant point parmi les déformés par le thermomètre montants barqués il faut compter double au bout de et le baromètre, deux piliiers soutequelques jours. Le ministère va donc se trouver mitraillé nant un ciel de lit. sur lequel est fixée de tous les cùtés et la demande indispensable une sorte de machine pneumatique d'un nouveau-crédit va le culbuter très pro- dont il est facile de deviner l'usage; bâillement.. i.. voilà les principaux al.tribmsivfeïGare aux douzièmes provisoires encore cel- bles à l'oeil nu. Un grand rideau te année ! roulé en quenouille est abattu à certaines heures sur ces petites cages de cristal, Auprès de chacun de ces bet. tient debout, une ccaux-mausolés, se [ d'Enfants Couveuses Les nourrice fort correcte de tenue et de rôle; c'est une surveillante, très attentive Bordeaux, 'J S. courant el. dont l'emploi est probat blement assez compliqué. Enfin un Ce que ,j"ai vu de curieux à reçoit les visiteurs aux heumédecin ...... ' l'exposition de Bordeaux, c'est ce l'admission des curieux est où res ' qu'on voit tous les jours dans l'in- possible. dustrie et le. commerce ; l'agricullu- * situé section L'établissement est : enfin largement représentée re y est ; groupe. Vlli, classe 26 : (Médeci* les vins et liqueurs, en comprenant IL les produits algériens, forment une ''ne et Chirurgie). On y compte en moyenne une dizaine de bébés viexhibition qui n'en finit pas. ' Quelque chose de nouveau pour vants, ii est ouvert de '10 heures du à 1 heure de l'après-midi. ] moi et pour bien d'autres, c'est la malin salle dite des couveuses d'enfants C'est assez pour frapper d'étonneorganisée par la société lyonnaise de menl les curieux : mais non .pour Maternité. Celte oeuvre s'applique satisfaire la tourbe des sceptiques qui viennent aux informations et des cirde six mois bébés que aux généralement non constances mortelles imprévues, des s'en retournent accidents de chemins de fer ont fait convaincus mais sourdement imextraire vivants des entrailles de la pressionnés. On a bien généralisé dans ce sièmère défunte. Comment comprendre par quels soins miraculeux on a cle-ci l'incubation, artificielle des fait passer' ces petites créatures oeufs de volaille, même des oeufs de douées d'une vitalité phénoménale, poisson qui ont. fait, la fortune de M: de leur berceau naturel à celui que Coste et peuplé les étangs de Yinleur, a tenu préparé .une charité su- cennes et de Boulogne de saumons blime d'intelligence et, de dévoue- gros comme des maquereaux, mais ment? on n'a jamais entrepris de développer Pour résoudre un problème aussi l'oeuf humain aussi près de son oriardu, il fallait avant tout, réunir deux gine...... facteurs d'une nécessité absolue: LaBochebalhue. parfaiteambiante température' une ment égale à celle où le fétus a vécu, et un moyen- d'alimentation tout à
49 cadavres, soit un dixième de son monde
'
uraimicï
;
La plume chaulera demain Ce qu'aujourd'hui fera l'épée
* -*
Or, depuis cette aventure On voit rôder un follet
Lorsque la nuit est obscure, Il feint de chercher du lait, Mais si quelque jeune fille Passe lard, le ma'olru La tend d'un coup de faucille HiU Hu ! -Luslucru !
!
Il A la plume écrivant l'histoire
Au temps des sombres fauchaisons Mes frère.s apportent la gloire
!
DUCRU.
El les lauriers, rouges moissons, Sans aucun souci de l'hisloire !
BOITE AUX LETTRES
111
Ils vont aux quatre coins du monde
Faire triompher nos couleurs Avant au coeur la foi profonde Qui permet les rudes labeurs : Ces soldats les premiers du momie
Nous recevons de l'Association Fraternelle des Employés et Ouvriers des Chemins de Fej- Français, (Section de Bei-Abbès), la lettre suivante :
!
IV
Monsieur le Directeur,
Si parfois après la victoire Ils boiveul, chaulent, ce n'est pas
l'ai l'honneur'de vous prier de vouloir bien faire insérer dans le plus prochain numéro de votre estimable journal, l'entrefilet suivant : Les Membres de l'Association Fraternelle des Employés et Ouvriers des Chemins de Fer Français, (Section de Bei-Abbès) informent les nombreuses personnes qui ont bien voulu offrir des lots, pour la tombola organisée en vue de la création d'une caisse de secours, que des sociélaiies de la dite Association auront l'honneur de se présenter à domicile pour les recueillir, afin de pouvoir les exposer vers le commencement du mois d'Octobre. Veuillez agréer, Monsieur, avec tous mes remerciements, l'assurance de ma. considération la plus distinguée,: ;., ; j
Qu'ils soient étonnés de leur gloire, Quoique chacun <lo leurs combats Soit marqué par une victoire ! V
Non, c'est qu'ils ont je gage en l'aine Un mal secre', uns'érienx Qui les ronge el me! une flamme Quand ils n'y songent dans leurs yeux. — L'ivresse endort l'esprit et l'àmc VI
S'ils succombent c'est pour la France Kl si pour eux la mort n'est rien ; Ces! qu'ils savent que la semence Du leur sang fait germer h; bien Aux sillons que creuse la France. VII
Puis la plume est là pour écrire .-•.. Tout aussi bien que polir pleurer Sur leur mort qui les fait tant rire, Eux qui n'ont rien à regrelter Et qui ne savent pas écrire !
Le Président de la. Commission des Fêtes
F. ELL1KER
CHRONIQUE LOCALE
A. B.
ET REGIONALE
LUSTUCRU
Retour
.
Sur son àne Marinelle Au marché portait, son lait, Faisait vite sa recette El. plus vite s'en allait. Si l'on llatlait sa tournure, Elle prenait l'air bourru Et. talonnait sa monture... Mu
!
Un
!
L'eusses-tu cru ? *
On la suivait par derrière,
En accostant les fossés, Car la petite laitière, Avait, des amants dressés. Mais sa marâtre maussade Venait loin guetter sa brû Et lui tendre l'embuscade. Hu ! Hii ! L'eusses-tu cru '?
M. le sous-préfet Vamier vient de
rejoindre son poste à Bei-Abbès.
Réunion syndicale i
Mercredi soir a eu lieu à la mairie la réunion annoncée des ouvriers et employés de chemin de ter, section de Bel-Abbés. M. GueroixL secrétaire du syndicat a tenu la conférence qu'il avait promise el la soirée s'est passée agréablement et. pensons-nous, utilement. Nous en reparlerons quand on. aura communiqué le compte rendu.
L'orage Hier à 4 heures après-midi, le roulement du tonnerre annonçait que le soleil -quittait, notre hémisphère pour entrer dans l'hémisphère sud. Nos soldats vont s'en apercevoir à Madagascar, en effet, bien qu'ici ce soit le , commencement de la saison d'automne et la bas, celui du printemps, c'est le signal des pluies dans les deux régions.
*
passer la vie ' Entière à vendre du lait, Surtout quand on a l'envie D'envoyer tout au balai. Un malin la jouvencelle Avant que le jour parut, S'en alla battant de l'aile. Hu! Hu ! L'eusses-tu crû ? On ne peut
»
,,:(•:
De ce coup la dure mère. Restant seule à la maison, Pensa mourir de colère... Elle prit un' gros tison, .Mil le feu dans la baraque, Monta sur l'âne et courut
.
Invasion de passereaux Depuis trois ou quatre nuits, une quantité prodigieuse de moineaux est venue s'abriter "dans les arbres de BeiAbbès. C'est-probablement une migration cle ces oisillons qui se dirigent vers la cote, car il y a bien longtemps qu'on en avait tant vu. Ils vont fourrager le jour, et reviennent à la nuit s'abriter dans le feuillage de nos grands
arbres où ils font un bruit strident jusqu'à ce que l'obscurité soil complète. Alors vient le lour des chouettes de les traquer entre les rameaux ; mais il n'y parait pas dans le nombre des pelits passagers. Il faut espérer qu'ils ne vont pas se fixer dans notre région, autrement que deviendrait la récolle prochaine '? On comprend comment certaines communes consacrent un chapitre de leur budget à des primes pour la destruction de ces pillards.
La scie des phosphates discuter.là-dessus surtout lorsqu'on s.ûl que le ministère a promis aux anglais que les concessions acquises par eux quoiqu'illégalcnient; ne seraient pas retirées. Nous avons déjà fait remarquer que peu importe que) genre de nationaux les exploitent pourvu qu'ils payent un droit de sortie raisonnable. Ces! l'Etal el l'Algérie qui en bénéficieront loujours. Frappez-les d;un droit de sortie MM. nos ministres et frappez dru Les Péruviens n'ont point l'ait autrement pour tirer profil de leur Guano ? El tes Italiens l'ont, de même pour tirer profit de leurs mines de souffre. Ignorez-vous une mesure aussi simple aussi pratique ? ce sérail possible Notre confrère de VEveil consacre un long article à la question el. console les alarmés de la même façon, en indiquant à l'administration qui n'en finit jamais de frapper un droit de sortie dont l'Algérie profilera de mainte faOn en est encore à
!
lente à la ferme Décrion enveloppé dans son burnous s'est aperçu ce malin que pendant l'orage sans doute oirlui avait subtilisé son burnous. La viclime de l'orage Yaya ben Abbah est venu porter plainte au bureau de police.
de prendre des mesures pour obligés c een amener la destruction. e
t i c
Fourrière Un bourriquof entièrement, dévoyé a été ramassé celle nuit dans les rues de la ville et conduit en fourrière.
l ( (
Correctionnelle
Ont été.condamnés à l'audience du 19
courant
:
Lava Rafaël, 1 mois de prison; Schulj, Jules, 1 mois de prison et 25 francs 1er d'amende <j ; Ali ben Hadj, 2 mois de prison r ; Mebedaïa Abdelkader et. NelMohamed, 1 mois de prison ; Ferlah [ José, 1G fr. d'amende; Mngni Bourer r -100 fr. d'amende ; Abdallah ould zian, y 100 fr. ; Demini Lalla, 0 jours j Kadonr, de prison ; Demini Mimoun, 6 jours de ( prison et 50 fr. d'amende ; Moiina An. , 1G lr. d'amende; Mahachouould tonio, \ mois de prison ; Mafia]Mohamed, 1 Mohamed, 6 jours de prison et 16 chou , Soya Yaya ould Kada, jfr. d'amende ; G prison et 16 IV. d'amende ; < jours de Braiehe .Miloud ould Braiehe, 50 fr.
!
çon.
n'est point besoin de rupture et de procès pour^cela ? 11
Mouvement militaire Par ordre ministériel, un nouveau jxiquet va être envoyé au Tonk'm pacifié. M. le Colonel du lur Etranger invité à composer le détachement, l'aurait ainsi formé : Le capitaine Mathieu du -1er Etranger commandant ; lesous-lieulenaut Lhérault. Un adjudant, el 3 sergents-majors, 8 sergents, 8 caporaux, 4 clairons et i(54 hommes de troupe. Le jour du départ n'est pas encore
d'amende. Maria Joachim 10 jours de prison. ; Cerigo Francisco 10 jours de prison ; Tablar Bouzian G jours de prison el 10 d'amende ; Pera! Nicolas 50 francs d'amende ; Hilarion François 1G francs Diego Perez 25 francs d'amende; Garcia José 25 francs d'amende, plus 10 francs pour armes. Perez Louis G jours de prison et. 1G francs d'amende ; Djeltal Ahmed ould Ali 10 francs d'amende ; Soudant Bou-Jrian 2 mois de prison ; Beloufa .-$aïdiv ould Mohamed 6 jours de prison et 16 irancsd'amende; Chemifa Djelloul ould Salem.8 jours de prison et 16 francs d'amende; El Kebri Miloud ben el Habib 25 francs d'amende ; Roussehère Charles 25 francs d'amende ; Corbi Manuel 50 francs d'amende et. confiscation d'arme.
i
s
fixé.
Hyménées Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de M. Abraham Gannncia, négociant a'Bei-Abbès, avec Mademoiselle Alice Elbaz, d'Oran. — Nous enregistrons également le3 mariage de M. Jean-Baptiste' Ponté, employé principal chez M. Eragne, avec Mademoiselle Joséphine Corbi, tous deux enfants de Bei-Abbès. La1 céromonie nuptiale aura lieu demain à 4 heures. — A enregistrer aussi le prochain mariage de M. Alfred Limecker, adjudanlvaguemeslre au 1er Etranger âvQp Mav demoiselle Niéves Herrero de Bei-Abbès. Nous adressons également nos souhaits de félicité., aux trois nouveaux ménages auxquels nous désirons foutes les joies de la famille.
Police .
L'entrepreneur du nettoiement de la ville a été ce matin l'objet d'un procès-verbal pour avoir déposé des tombereaux d'ordures à la carrière communale située à l'entrée du faubourg Marceau.
Rude sommeil Un indigène qui dormait sous une
Mutations Mutations survenues dans le personnel de l'Enseignement primaire dans l'arrondissement de Bei-Abbès : Instituteurs : M. Biarney, est nommé à Tassin ; M. Houles est nommé à SidiKhaled ; M- H au rie est nommé à BeiAbbès. Tnsillutrices : M 1110 Jambon est nommée à Bei-Abbès (Quartier Neuf), M 1» 0 Grange est nommée à l'Ecole Maternelle (Quartier Neuf) ; Mme Puidebal est. nommée à l'École Maternelle, Place de lîEglise ; Madame Bon (Demoiselle Médân)des Trembles est nommée au Sig ; Mademoiselle Monedière est nommée à "Tassin ; Mmc Arroyo est nommée à l'Ecole Maternelle du faubourgThiers; Mlle Ducliesne est nommée au Trembles.
FAITS DIVERS Les dénicheurs de guêpes Il existe aux environs de Paris des industriels qui exploitent certains petits inconnus du public et non patentés, qui ne laissent pas de mériter des crédits spéciaux et de donner aux habiles d'assez jolis profits. Tels sont ceux quidétruisenlles guêpes, les taupiers, les marchands d'escargots, de crapauds, les échenitleurs et autres dont le marché se trouve chaque dimanche à la barrière d'Italie. En France, les guêpes font des ravages tels que les déparlements sont