Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 22/08/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
TROISIÈME ANNÉE — N°
CINQ Centimes
255
SAM EDI
22 AOÛT 18f6
Il est temps qu'en France on s'ocMalheureusement'il avait compté gré et, les plus malins, une mise en sans ses hôtes, sans les Bértagna et régie sous le contrôle de la Banque. cupe un peu de notre Banque d'Etat LA Toute la région de Philippeville si Ton ne veut pas que l'année protoute la bande des affamés politiques qui à ce moment là avaient fait de fut ruinée, et peu s'en fallut de mê- chaine l'Algérie ne soit complètel'Algérie une proie qu'ils déchique- me de celle de Bône. ment ruinée. Là, il est vrai, Berlagna veillait, taient au fur et à mesure que des Que nos gouvernants prennent fonds leur étaient indispensables celui pour lequel l'hôtel de la Ban- bien garde à un Panama Algérien Je demande pardon à mes lecteurs pour assouvir leurs passions ou leurs queà Alger, reste ouvert nuit ei jour, et qu'ils daignent écouler les colons de les faire remontera une époque haines. même pour ses orgies, ne voulut victimes des ambitieux de la PolitiAlors commença la fameuse ère pas que ses amis fussent sacrifiés. un peu éloignée de leur mémoire : que Algérienne. El alors de nouvelles fiches vindes exécutions; ère qu'on menace de en 1886. Qu'on réclame à la Banque de A la suite d'une violente campa- renouveler en novembre prochain rent s'ajouter aux anciennes. l'Algérie, un bilan établi sur des baAujourd'hui elles atteignent plugne menée dans la Presse Parisien- et qui causa la ruine de tant d'hono^ ses véridiques et non sur des donne et notamment dans le journal La râbles colons victimes de leur con- sieurs millions et la ruine esl aux nées fictives et on connaîtra alors Paix par des Algériens victimes de fiance en cet établissement ou les portes de la colonie, parce que les le chilfreexacl, des millions gaspillés l'Etablissement financier et surtout créances véreuses représentent seu- exploiteurs politiques- du déparle- par la Banque elle même. politique qui préside aux destinées les la valeur d'un papier mis en cir- ment de Conslanline se sont empaAujourd'hui les exploitations agrirés manu militari, de complicité coles créées par d'honnêtes travailalgériennes, le gouvernement s'é- culation avec la garantie dô /Etat. La Banque à la tête de laquelle avec le conseil d'administration de leurs, ne sont en réalité que le refuge, mut des abus qui lui étaient signalés et mit en demeure la Banque de un avocassier de nulle valeur venait la Banque, de capitaux appartenant de tous les courtiers électoraux des l'Algérie d'avoir à liquider immé- d'être placé, résolut sur les conseils aux colons et cela simplement, pour Thomson, Berlagna et Gie. diatement cerIaines..sUiial.icms..lou-: du.secrétaire, général, Piquénial re- arriver à sauver une situation poli-, E. DOMEHG'UE. ches, pour pouvoir reconstituer un mercié d'ailleurs depuis quelques tique ébranlée par les élections de portefeuille dans lequel l'actif n'était jours de ses bons offices, de sacri- 1885;; INFORMATIONS absolà Banque Aujourd'hui est représenté que par des valeurs de fier ies uns pour sauver les autres. Cette même Banque qui avait tout lument incapable de rembourser le complaisance souscrites par des électeurs à des élus ou éligibles, ou grand ouverts ses coffres aux colons, papier qu'elle a en circulation, ses Les moutons algériens inversement par des députés, séna- qui les avait poussé à acheter des billels ne valent plus un sou, lout le Le Bulletin des Halles étudie i;i question des moutons algériens en l'envisageant au teurs ou conseillers généraux, ne terres en pagaille (comme disait Pi- monde le sail, Sans l'Etal, dans lequel tous ies point de vue pastoral et commercial et au présentant aucune surface commer- qiieinal) et à planter de la vigne jusciale, mais ayant à Paris une influ- qu'à plus soif (du même auteur), les colons ont encore confiance, il y a point de vue de la spéculation. Le Bulletin déplore que les exportateurs déclaqu'elle aurait belle lurette élé ence quelconque sur M. Un tel ou avertit un beau malin que si dans le algériens se trouvent en. présence «le puisUn tel, ministre de quoi que ce soit, mois suivant, ils n'avaient pas liquidé rée en faillite. sants syndicats de ha quiers et de bouchers c'est au dont ils sont tenus d'accepter les conditions Eh bien ! c'est à l'Etal, fiche, réglé leur situation leur la Banquu elle-même, paiement et a en desservîtes électoraux des gros em- composée principalement d'intérêts gouvernement que nous nous adres- sous peine d'attendre. Or attendre c'est la débàcie puisqu'il est arriérés, elle les exécuterait. ployés de cette administration. sons pour demander une liquidation impossible de loger et de nourrir les moutons La récolle avait été mauvaise, le immédiate. Le gouvernement crut à l'époque, à des prix raisonnables. l'Algérie Banque de La été a un que par des mesures énergiques il vin s'était vendu 8 francs l'hectolitre, La spéculation porte sur des produits vidu des fadeurs les plus puissants allait arrêter le gaspillage des fonds on exécuta donc. vants. Les uns durent signer unabandon cataclysme commercial qui se prédont il s'était rendu intégralement 11 faudrait acquérir un grand domaine rural en France où les moutons qui ne seraient d'actif, d'autres une vente de gré à I pare. responsable. Bel-Abbès, le 22 Août 1896
Banque de l'Algérie
39 Feuilleton du
« Messayer
Je V Ouest »
besogne, et assez d'énergie pour rattraper le bonheur passé. XVI
Le Troisième Feu
PAR
Jean BERNARD xv Le numéro 9,458 Il voulait rentrer au pays, aller se jeter aux genoux de sa grand'mère si elle vivait encore, obtenir son pardon de Françounil ; il se sentait assez de courage pour "se mettre à la (1) Reproduction de la Correspondance de
la Presse.
Pendant que Pierre amasse sou à sou l'argent nécessaire à son rapatriement à Luchon, où il veut rentrer avec un petit p ;cu!e, première mise de fonds avec laquelle il espère reconstituer son patrimoine perdu, revenons ' à Saint-Caprais, îe lendemain du jour où l'on eut placardé les affiches jaunes sur la maison des Estivandiers. On comprend sans peine le désespoir de la mère Bonnéclat ; Françounil devint comme folle au premier moment ; pourtant, ni l'une ni l'autre n'eurent un mot contre celui qui en était la cause. Françounil, le premier mouvement de douleur passé, fut même très brave.
aux deux malheureuses ; quelques-uns mêje suis jeune et j'ai deux bras solides, Dieu me firent des offres de service. Au jour de la vente, Françounil voulut aller merci, je travaillerai ; il manque p s dans nôtre village de gens ne demandant pas mieu x à Saint-Gaudens, malgré les avis de la mère que rh'em ployer ; je me mettrai à la besogne Bonnéclat, lui conseillant de n'en rien taire ; chez les autres. Pour nous deux, il nous en elle caressait dépuis longtemps un petit profaut peu, et je puis bien vous assurer que jet dont elte n'avait soufflé mot à personne : tant que je serai là, vous ne manquerez de elle tenait à connaître le nouveau propriétaire, l'acquéreur du domaine,avatn tout le monde; rien. La pauvre vieille, pour toute réponse, em- désirant lui louer la mai on, si possible. —--Je travaillerai nuit et jour, se disait-elle, brassa Françounil, et demeura un gros mos'il le faut, mais au moinsla brave grand'mère meut suspendue à son cou. L'abbé Sylvain rendit visite d.ux deux fem mourra dans le logis où elle a toujours vécu. mes, essayant de les consoler ; il les trouva Çà la tuerailu pour sur d'en voir une autre à très résignées ; et leur dit d'espérer, tout sa place. (A Suivre) n'était pas peut-être perdu ; dans tous les cas. ménine, dit-elle, — Ne vous désolez pas,
fallait moplrer du courage. Les voisins se conduisirent aussi très bien ; chacun s'efforçait d'apporter une consolation il
jeui £ CHRONIQUE LOCALE rante, el qu'ont-ils qui leur soif cher jeunesse y^ », de ses enthousiasmes irré de ses dévouements iren dehors des satisfactions égoïstes irréfléchis, g.-. ET REGIONALE C'est une grosse affaire que pourrait réa- QL rais ni de ses sublimes audaque leur procurent les soins exagé- raisonnés, liser une association ou le syndicat des corn- rés de leur ?... qui on fait, tant de héros franî^éyioimaîrcs Dépari ces personne dos missionnaires en bestiaux de Marseille dont çais. ^aiî (Comme Ce qui c'est syndicat des nous l'avions annoncé, c'esl devrait surtout, être l'appellation logique me navre Ils-ne ' nie par le train de 7 h. 38 que sont comprennent pas que l'on hier, dans le monde, dans leurs marchands de moutons d'Algérie. relaque ni sal par les 19- et. 20- compagnies du 1-lions, ils conservent la même indif- s'attache, li< au triomphe d'une idée, parlis A l'Exposition de Rouen Et'' formant le délacheinenl qui féreilce pour tout ce qui n'est pas que cl,1( Ton se donne corps e! âme à Elranger, Au Concours international de sténogra- fé rend à Madagascar. parti l'on se el Ils. affectent, -expérience un que meure pour sa phie, organisé à l'occasion de l'Exposition Q\ eux. une La veille, M. le colonel Bertrand foi. Ce *01rêve de Rouen, l'Algérie était rep ésenlée par le consommée la de vie, le nous que carresoons, mépris el C( dans la cour du q'uarlier à 4 h. av< Pensionnat des Frère!.' des Ecoles chrétien- do l'en dehors du Moi. El quand je ce labeur qui nous occupe, celle fin avait, , de l'après-midi, passé la revue d'adieu nés de Bône, dont les élèves ont obtenu les les regarde, .qui rien de cela lente, tout je les examine el j-Qj 1 nous G que 6t adressé aux parlants quelques paroet récompenses suivantes : n'éveille Nous leur envie. . le étudie, je soufire. La maturité de n e les sommes les .le? pleines d'afl'abililéel de patriotisme. médailles Une médaille de vermeil ; sept les " 'es fous, disent-ils, et eux les gens qu'ils s'attribuent, la caractère relec< d'argent (grand module) ; uue médaille de Le même" soir, une réception-avait Faites, Dieu, grand les sensés. que nue qu'ils observent, me font peine scl bronze/'dix diplômes d'honneur et huit" di- 11 lieu lie au Cercle. Militaire, à laquelle as^ rôles r°l froide subsistent A la ! eux à voir. plomes de mérite. sistaient quelques autorités civiles. raison ! A nous la folle démence ! A Madagascar Pendant la durée de la réception, Trop de coquetterie et. de recherLeur sort, leur fortune el leur l'excellent pe orchestre à cordes de lu Lé11 se confirme que les nouvelles reçues au che dans la mise chemises écos.. : ces gloire , séduiront jamais; giou "'f Ministère des Colonies, ém.r nul du Résident gk s-'esf l'ait entendre. nous ne 11 blanches, la bague guêtres ?'^ saises, ces jamais jaloux de général de Madagascar, constatent que la siserons nous ne Hier malin, dès 6 h. ] [2, la majeure •'_' à chaton el. l'immuable raie dans les tuation générale de l'île se serait très aîné- ' Nous leurs succès. pauvres, parlie sommes de la population se rendait à la pa cheveux, apprêts, tous toutes c ces ces il., iiorée. est vrai, mais dans celle vie ou leî 1 gare où les légionnaires, accompagnés g;1 féminités m'olfensent. 1( La sécurité paraîtrait à peu prés établie et matérialisme saurait procurer:' avec m; ne av lotit le cérémonial usité en paindigènes s'effectuerait la rentrée des impôts Puis, la craintive préoccupation |0i loules les joies, aux leurs nous pré- reilles occasions, arrivaient à 7 h. prére d'une manière à peu près, régulièri:. de de chic ou de faire un s |',:.| ferons celles qui nous viennent du] ci ('i:ses. C manquer Monopole de l'alcool faux mouvement; l'obsession cous- coeur. Les quais de la gare étaient, envahis co Le Siècle parlant du projet de monopole ' lanle dont est esclave leur pensée de! ('L il a fallu organiser un service d'orD'ailleurs, nous ravissanl à loules- et de la réelilica!ion de l'alcool, demande qui r jamais trahir par un geste 0:1 un' '" pour empêcher des accidents. petites misères humaines quij dre garanûl que le monopole rapportera à l'Etat ne ces ce mol leur éducation de convention; proviennent bien plus delà privation Les Daines de France, conviées par 800 millions. m enlin, leur gêne el surtout leur cou- j, sympalhique Présidente, étaient ° des-plaisirs que de la nécessité, nouss leur En Suisse, dit le S'ècle. le monopole rap-. ^ préseules. Plusieurs d'etUr'elies toutes ° porte à l'Elut. 100 francs par hectolitre, ilI trainle à tant de sois préjugés de mi- ... la foi- ' avons rend les ridicules munies de superbes bouquels el gerscène 8 * consommation de faudrait en France une uell se en me Mon Dieu, . la foi. qui vous man-l" bes j3, de Ijeurs-infellcs ne lardent pas à millions d'hectolitres pour produire .une res- insupportables. j aussi bien que nouss ollVir vous savez que, (]t source de 800 millions. 0: aux parlanls sitôt la manoeuvre Leur langage îellète leur étal. quelle est. dd'cinbarqcemenllermiuéc.Despaquels ct ce Or, l'Adimnisiralion des Contributions ind'âme : le vide, l'inanité, le manque ^ directes prétend que la consommai ion acd tabac sont aussi distribués. de La FOI, c'est, aimer, c'est croire e tuelle de l'alcool ne dépasse pas 100.1)00 hoc-;. de convie-lion, de foi et de courage. et c'est espérer. A 7 h. 29, le train ven-.mt de TlemOn éprouve de la stupeur à voir éia' toliires par an. oeil en Ire en gare. Les wagons réservés Aimer, taire se'Juifuer, est cesl c ^ d'ignorance 1er de fui fa tant, lé, et faudrait, donc que la consomma qua-ia nombre de 9, dont, un inixle de •}au . partagera ceux qui nous entourent e! 2- classe druplai pour que le système prêionWè enn tant de bassesse et d'égoïsme. Vouss ^' l les ofiieiers sont ale pour v-, , . . «le l'.ton en nous; cesl sl ce qu 11 y a u France produise la prévison annoncée. entendu parler jouveneaux, télés () lète. avez ces en ..' aussi leurs joies leurs parlager el Le Siècïé ' ieru'iinc en disant qui: ce se '- désillusionnés : rien ne les intéresse a! Le premier' eoup"de ^cloche s<Drinev;; '" H'.j(lesinatnsse rail, u'ri singulier moy n de comballre l'alde ce qui ne gravite pas autour, de^ J1peines. Ces! se rapprocher, avoir . dernière serrent l'ois, une aspira!ions les mêmes coolisme. el jeter de lc el au coup de sii'hel du e-hei' de ^ h.Mir personne. Les objets qui du,, gare, l'harmonie dans les sentiments : < le vraieul les passionner, qu'il,s'agisse^ train .s'ébranle aux accents de la c'est dévouer si entièrement que se ie «.« Marche du Régiment « el aux cris de des ^ de la patrie, religieuJLJJHL: JT %J? JL croyances l'on soit prêl à sacrifier sa vie pour ir ' u.« Vive la Légion ». Sur lout leparcouis opinions des politiques ies ses ou ,, le fanion qui agile ses plis au dessus is de t la gare, les képis s'agilenl. Nos indifférents. Plus aucun trouvent . Il y a quelques jours, j'entendais de toutes ces amitiés; c'est enlin se .1braves soldais sont tous leur lèle, à la senlimenl noble ne vibre sons i'ar,_ .reprocher devant, moi à l'un de mes chel. s'ils créerceltemulliluiled'oliligalionsqui porlière jeter dernier regard l pont un \\\ .quel1 conservé et ont en amis, de s'émouvoir et de s'enthouville, où ils espèrent bien recelte délachonl de sur H no'us-même pour nous lj i]r ils les cachent, ils en oui. ques-uns, Un venir de siasmer trop facilement. aider bien de l'humanité. S'aimer A un jour couverts de lauriers. nos li au er honte, rougiraient, de les el presque A Sidi-Brahim, aux Trembles, quelhonorables conciioyci qui plus ',_ les n'esl-il les du j(] s II autres uns pas qui . est une des appaavouer, ce — curieux-dans les gares, saluent le ques était des noires ce soir là, nous dit. : de des. puisreste secrets notre un les plus odieuses de ht làcije- ' '/ rences train au passage. A Oued-tniberl, au de défendez Ne déde pas ce « vous et notre prospérité. sauce s té envers soi-même. moment du croîsemenl, nouveaux au faut, messieurs; il. est un des plus iS Croire, c'est avoir confiance en revoir. Les , personnes qui-ont tenu à Dans le journalisme, principalebeaux apanages de la jeunesse- » u" cses chefs el confiance dans la cause se faire un bi in de condnileaux Malgaches, les mêmes meut, nous trouvons De la jeunesse d'autrefois, peut, Ile 'remontent à Bel-Abbés. u.(que l'on sert. ; c'est, estimer que celle de dégradation . morale: u cause, est bonne, el qu'elle mérite être; mais de la jeunesse d aujour- symptômes lle Nous savons qu'à Oian, une récepdésinvolt-ure, superbe Avec une e: de triompher d'hui ! — Le croyez-vous ?... Une. qu'elle est resparce GSUon enlhousiasle a eu 1ku et qu'auabdique i journaliste aujourd'bt le \1 ' pectable. C'est puiser clans celle des caraclérisiiques de notre jeunes-_ lle jourd'hui à rembarquement pour Marloitle indépendance'd'esprit et. de .opinion de ,1., n'est-elle -contraire loua des hommes el seille, à bord du transatlantique, Ville-'pas au se, 11e que . 1r, el plumitif . qui. servait hier . eeenr. 01 d'enlhousiasloialemenl des choses, le courage de lutter 1er de Madrid, de nouvelles marques cl'esIS" nia tiquer c" contre tous les obsiables qui e.nlra- timè et de sympathies useront données une cause, demain passe alp enne1 me,-de générosité, d'ardeur et de paLe talent, lui, vend l'enmi. à se 'n" venl la marche vers le but. que l'on aux partants, par-'toute la population lémérilé ! Dans la vie ordinaire, C on ' eau ; la conscience, elle, n'a plus l!,b oranaise. s'est choisi, comme dans le journalisme, nous de larif. C'est la trahison chefs sis Pour nous, nos meilleurs voeux les aux jours, les cet . constater tous Espérer, quand aime pouvons quand , el on ~>i reniement de veille, le des amis la accompagnent, étal des esprits : l'indifférence el ! cc'est croit, attendre «la justice on îce fond, eldu bien aussi Au c'est liasse. Une Circulaire goïstne. Notre jeunesse s admire, see immanenie des choses qui » couronla lâcheté houle, ell'horla ^ 3run peu ,;•..,1 oeuvre entreprise. soigne el s'amuse. Le Préfet vient d'adresser une cir. de nera succès reur entraînant le mépris de soi ; Administrateurs culaire Maires Je me suis souvent demandé quels 1 et aux La faire foi, devoii' c'est son envers ,_ du déparfementi fi e mais 1.) st. ! l'a !. j us ! i fi e e I pu ri fje a rgc u leur prescrivant de peuvent bien être les plaisirs de tous c'esl ;jr. du , tous, el contre moquer se e' d'ignominies ! El puis lejour'• c'••" tant -i fui faire des le parvenir renseignements' gandins-.de bounoire âge que ces )u- nalisme commercial, oui-dire» eldu «qu'en dira-t-on» « )U^ au proximatif, ,agl . après est tout sur l;ï récolte deë 'cérélevard regarde passer jolis, gracieux, . confiance c'est avoir l'avenir. el en ' le journalisme commercial! Les senra.les dans leurs communes. -,n. • aimables, poudrés, pommadés, mais La foi, c'est'ce qui nous à guidés, lés, affaires font les limenls Ces renseignements doivent être pu!..,/ pas ne nonchalants, avec sur sans vigueur, , H c'esl ce qui nous inspire el c'est; ce bliés ait « Journal Officiel » afin d'éclat-El c'est ainsi qu'a noire âge, ils ., le visage des airs entendus d'hommqui nous fera vaincre loules difficul:ul- rer les nombreux intéressés sur la sier, ses ne savent plus.aimer el se livrer, mes qui oui déjà vu bien des choses • • ' t.uation -agricole de notre pays pendàn t ,. .' les el , ,tes ennemis 4trouveque nous 1 veIles coin! al Ire el se sacrifier, s'émouvoir cl que plus rien n'étonne. Quelles -', chemin. oir rons sur notre la campagne en cours. joies fortes, saines el pures peuventDnt 5111el. pleurer. Leurs illusions se sont 11 convient donc que les indicaliohs . ESCA MlLLO. ,les 1 ils bien éprouver qui les élèvent au-' envolées ! Ils ne sont plus capables fournies soient aussi exactes que pos.dessus du terre à terre de la vie cousible. ou- des « généreux emballements de la ; ' -
lias vendus avantageusement trouveraient le logement et la nourriture.
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Concours de prévois Voici la liste, dans Tordre de classe-
Tebaa J Bouzian, Maki Amara. Gourbi Mohamed, ',] mois de prison èl 10 fr. ^°
d'amende chacun. ment, des militaires du 1er Etranger da ^ M'Barek ben Salem et Kadour ould reçus au : oucouvs de prévôt qui vient 1)': Draidi, chacun 0 mois de prison. d'avoir lieu à Grau : , 1 Et Abdelouahed Amed, outrage y MM. Krelz, 8- ; flaag, 9'= ; Loi!, -lO ; 15 jours de prison, et 50 fr. in;1 Moyeu. 12e ; Naclibauer, 15e ; Yilrand, magistrat, d'amende. d'à '16'-'; Sclimochviud,-]7« ; Hiiliger, 18e ; 1 El Mali Mohamed, contravention à Barbaris, 19<=; Hartmadn; 20» ; Vermander, 26'-; Hartmann, 2'> ; Sequer, un n'1 arrêté d'expulsion, 1 mois de pri30''son. sot 1 Ben Ali ben el lladj, même délil, Nos l'élieilalions, ainsi qu'à M. Romême peine. bert leur professeur. rm
Réformes dans la Léqion
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.-.Hier dans la soirée, s'est éteint, un i c de plus vieux bel-abbéi-ieus, M. Cla- (lu décider que les Français servant au des eh .litre El ranger à la Légion Etrangère ve verte. jr, Le père Claverie, comme on l'appe- gè qui après un séjour dans une colonie ai plus communément, était âgé- de française, seraient reconnus incapa- lait blés de faire campagne, bien qu'étant 86" ans. 11 était arrivé à Bel-Abbès en 18i7, comme maître tailleur de la L-'encore valides, seront libérés. Le père Claverip, él.ail 1res eslimé gion. 0|( Ces liommes seront raves des con- ^ da noire viiie. dans trôles, leur engagement sera considéré 1 Nous présentons à ^a famille, nos comme nul, et ils seront placés dans sjj sincères condoléances. la réserve de l'armée active ou territoBal de Bienfaisance riale, suivant leur âge. Le 0 septembre, jour des courses de La fêle du Mouloud * ^a ' taureaux, un grand bal sera donné sur Les Indigènes ont commencé au- la place Carnol, par un comité de jeu- ^ jourd'hui la série des fêles organisées nés ne gens. en l'honneur de l'anniversaire de le ai naissance du Prophète. Ces fêles durent sept jours. Comme les années précédentes, le premier el le septième jour auront lieu sur le plateau du Village-Nègre, toutes sortes Le Minisire de la Guerre
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Néeroloqie
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de réjouissances.
Souscription
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Nous recommandons foui parlieu- le lièremcnl a nos lecteurs, dont nous connaissons l'inépuisable charité, la liste de souscription qui circule en lî ville pour venir en aide a la femme et <-! . nux-enfaots d&- Maziaé,- Lv malheureux . aeeidcn!, vielime d'un ouvrier morl, il ( y a quelques jours.. Madame Mazué, se trouve dans la ! misère la plus noire, aussi souimes- s nous certains (pie noire appel sera fl entendu, J: Corrida «le Toros r Les journaux arrivés hier de France '•' reproduisent les ai licles élogieux des confrères d'Espagne au sujet des courses de taureaux qui ont eu lieu à Ma- {. drid samedi et dimanche derniers. y Les sénoi itasqui doivent courir dans v noire ville le 0 septembre ont obtenues l un éclatant succès ; la sénorila Lolila notamment a tué un tain eau dans lon. t ;s les règles de la Tauromachie.
Kcole forestière. Nous apprenons avec plaisir que le ' jeune Biilerey Auguste, élève de 2'-" année à l'Ecole Primaire Supérieure, fils du sympathique receveur de'l'Enregistrement de notre ville, vient à la suite du concours qui a eu lieu les 9 et '10 juillet dernier, d'être admis avec le n° 2 à l'Ecole forestière (les Barres. Nos félicitations.
Correctionnelle Parmi les nombreuses condamnations prononcées par le tribunal correctionnel de. noire ville à l'audience de jeudi dernier, nous relevons les '.suivantes, foules pour vol de céréales . au préjudice de colons :' Ben Aissa Abdelkader et Kadda Debal, 1 mois de prison chacun et 25 fr. d'amende. Mekioui Mostefa et Messaouda ben Belkassem, -1 mois de prison chacun. KremTKeira, 15 jours de prison Makrelonf, 6 mois de prison. ........
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Roukanèfis Sidi-Khaled Si.di-Lhassen.
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Départ 7 Prudon (Sidi-Brahim). 7 . . Les Trembles . . . . . 8 Oued-Imbert. 8 Lauriers-Roses S Saint-Lucien 9. i Arpivée-• 9 16 2 30 • • " LE TLÉLÂT '' (
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Le train 1 O. Le train 5 O. Le train 7 O. Le train 9 O.
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9 30 2 50 6 7 70 5 80 4 25 Valmy 10. 03 3 22 6 . . . . . . . 8 15 6 10 4 50 La Sèniâ(Emb. Ain Tcmoucbait) 10 12 3 31 6 8 70 6 55 4 80 ORAN. ". .(Arrivée) 10 25 3 46 7 .
Le train 2 O. A. correspond au TIélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 0. A. correspond au T'élal avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 6 O A. correspond au TIélat avec le train qui arrive à Relizane à 10 h. du soir.
Le Gérant certifieà la somme de l'insertion n°
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N° 4
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(E.»br. (HUS-CI-MA).
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i —_— TRAINS S'ÉLOIGNANT DE TLEMCEN
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02 1 28 5 31 » » :10 24 2 21 (j 02 on „ 4) /- ,-•b 30 ;I0 ,A 33 ,JO 2 _i ,,. , Départ » 7 34-; » j 10 51 3 01 G 42 3 55 2 70 1 05 Saint-Lucien |li 22 3 33 7 05 7 56j 4 70 3 55 2 60 'Lauriers-Roses » ' j 11 57 4 02 7 28 Oued-Imbert G 15 4 05 3 40 -' 8 21 » . . . 12 11 4.16 7 42 8 33j Trembles Les G 05 5 20 3 80 » 12 2'.) 4 35 7 52 S 43 7 G0 5 75 4 20 Prudon (S'idi-Brabim). . » . I -ABBFS i A-rivée. . 8 58 mMn 12 48 4 52 8 07 80 RFI 8 4 70 G 55 >e»o1-Al,l,ùsa'lw,n " i Dépari 9 0G 9 30_fli__i*. 8 21 Ô'"80rïï5t)ro'45 Sidi-Lbassen 8 32 9 1G 9 45 » » toi 8 42 9 26 9 59 0 80 Sidi-Khaled. l 45 1 » » 8 53 9 37 10 20 2 25 1 70 1 25 Boukanélîs » >, 9 01 \ Arrivée.... 9 45 10 33 » » T,PM 2 70 2 00 1 50 \Snbr H^OI-MW. ( 9 02 Départ. . 9 4G » » . ' 9 21 i0 08 4 15 3 10 2 30 Taffaman. » » .9 37 10 20 5 25 3 95 2 90 Aïn-Tellout » » 9 55 6 25 4 70 3 45 Lamoricière. . . " . . . 10 4G » » 17 50 5 G5 % 15 Oued-Chouly 10 11 11 02 j » » j 10 31 11 22 8 70 6 55 4 80 Ain-Fezza » » . 10 47 38 .(Arrivée) 11 j TLEMCEN. 9 85 7 40 5 40 » »
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VOYAGEURS-MIXTES
(Départ) 6 00, ORAN 0 70 0 50 0 35 La Sénia (/:////;. /Hii-Tciiioucbeiil) 0 11; 6 20! 1 10 0 85 0 60 Y al m y G 55j ( Arrivée... . 2 90 2 20 1 G0 LETLELAT.. „.-,! 22i ivoranj,
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A. correspond au TIélat avec le train qui quitte le.Sig à G h. du malin. A. correspond au TIélat avec le train qui quitte Relizane à5 h. 20 duïfnatin. A. correspond au TIélat avec le, train qui quitte Perrégaux à 12h. 25 dusoir. A. correspond au TIélat avec le train d'Alger.
Vu pour la légalisation de la Signature de M, Le Maire,
E. ROIDOT,