Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 230197

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1897/01/23.

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QUATRIÈME

Bel-Abbès,

ANNÉE

— N° 297

le 23 Janvier

1897

U qui se commettent tés pire à M. Etienne

C'est à M. Etienne, député d'Oran, soin de mêler le '.ju'esl incombé au miel, et de dire avec l'absinthe courage, que les fautes, que les erremenls

sont bien près d'aujourd'hui, d'autrefois. Tache difli'égaler.ceux être accomplie liieile et qui voulait un langage assez élevé pour liJans ne vînt à l'idée de le personne qu'il discuter. 1.1y avail une leçon à déga-

(c'est d'avoir » ' lion.

seul

ft Etienne en établit le diagnostic, M. e en la profondeur, avec la suppute si sùrelé du praticien le plus expérinmenlé. ]l remonte aux causes et il « La soudaineté 1< découvreles qui

été

ignorées

de

la INa-

Ce colonial a été M. Elienne. Son csl un de ceux qui méritent, de rester, car il ne conlicnl pas seu-

v

Icnu ni l'expression de pensées forleI'i'discoui-s mais aussi l'exposé , ment ressenties, situation vécue. fcd'une conslalée, la douleur Il; L'émotion exprimée, sont réelles, et il Iqui s'en exhtle effort de transn'y a pas un grand à faire pour retrouver, derposition rière les mois que s'appliquent à l'oeuvre de Dupleix, les expressions > à . une oeuvre loul . qui conviennent aussi méconnue et que des fautes > accumulées menacent d'une ruine $ lamen:able. pareilleme.il —hou coeur d'Algérien . «C'esl désolé, navré des iniquiîd'Algérifn

Feuilleton du AJessarjrr du l'Ouest-

aux intrigants de haute marque qui ne se l'ont aucun scrupule d'exploiter celle ignorance, l'entretiennent. qui

Aussi M. Etienne, qui est un de c ceux qui ne se font pas, qui ne peuv vent se faire des illusions, à dû po: « Notre siècle n'aus ser la question ra-l-il pas à son tour à rendre comp«* 'l'te à l'impartiale de ses déHistoire f de ses abandons de ses faillances, a abdications?» Les circonstances qui l'amenaient' à parler et l'auditoire qui l'écoulait (ont évidemment, M. Elienempêché ' ne de faire, à celle redoutable inter' la réponse nettement, affirrogation, • mative qui s'imposait. L'algérien < découragé, profondément abattu, £ s'est alors elfacé devant le français ; une foi ardente dans les destiayant i nées de la Patrie, qui la sait, suscepI tible de relèvement après les pires El. ce sont de sonores < défaillances.

cqui, après huit ans de lu'.les atroces ( contre la misère, de vains appels à la du pays, ou du moins à sa j justice n'eut pas la consolation de voir | pitié, à lui aucun de ceux qui, i s'intéresser i un siècle vengeur en de l'opprimé, i entendaient en pleurant la défen: de Cilns et du chevalier se de la

la pérorai|paroles qui ont marqué ! son du député d'Oran. A ces paroles-nous applaudissons comme tant d'autres. Mais au plus du coeur, nous conservons profond de tristesse et. de mél'impression

Barre. Ah ! disons

dans lancolique plainte répandue le vile, si ce doit être tout le discours du' représentant de la France qui pleu- ila au besoin et qui n'ont d'autre but une consolation, a Colonie trouvé, algérienne qui celui d'assouvir leur ambition rait Calas et le chevalier du la Barre dans que l'expression,à peine voilée, des I| est encore la France généreuse de souffrances celle dernière personnelle. qu'endure C'est le cas de l'A'gérie décriée et. nos jours. Ces nobles apitoiement?, et. éloquents motifs les plus beaux :— diffamée décriée dans ses procette sponlanéilé à épouser la cause oratoires de son discours sur l'in'i— dans hommes des n'ont ses morlel Dupleix. dnils, diffamée opprimés pas disparu. Nous nous garderons bien d'un seul Mais s'est transmis bonnes volontés et ce aussi, où, initiatives, , qui commentaire. Nous avons reproduit n'ont pas le droit de s'unir, de se ! c'est l'erreur invétérée en matière cet. article, parce qu'il nous a paru • coloniale, sans tomber immédiatec'esl c'est l'indevoir intéresser les électeurs de notre grouper, l'ignorance, A ces derniers de juger circonscription. ment sous le coup des plus décejustice qui ont l'ail, des victimes dont en loulc liberté si leur colonial, député vailles suspicions. on ne connaîtra foules les ' a défendu sa propre cause ou celle de jamais E. D. . Tel est le mal, telle est la piaie. El,I, souffrances. l'Algérie qui csl la leur. i Bien que ses cheveux fussent relevés en casque sombre sur sa nuque, qu'elle baissât modestement les yeux, et que son costume fut aussi simple que ce'ui de la veille était bizarre, il ne pouvait s'y méprendre ; c'était

Bientôt, on pu les revoir au milieu de la foule, dans laquelle le bruil de leur joyeuse conversation scandalisait bien des paysans

bleus. Marcel s'arrêta, son sourire disparut. — Ah bien, reprit lé jeune hommequi avail entamé la conversation, si c'esl là la sorcière

prit à celle cou versai ion. C'esl ce que lui firent remarquer ses camarades quand il répondit à l'un d'eux, qui lui proposait de pren-

i eendit rapidement l'escalier et s'engageant : entre l'amas de planches et sa voiture, elle

elle ne répond guère au signalement que tu nous en as donné. Pour moi, j- vais aller lui demander le présent. Elle ne se trompera

dre un bock pour se rafraîchir, celle phrase qui n'avail évidemment aucun rapport, avec la question : « Il n'y a pas à dire, elle esl

\ disparut. ] Mais pas si rapidement que Marcel n'eut 1 reconnu en elle la bohémienne de la veille.

pas si elle devine que je suis amoureux, fou d'elle. Venez vous, vous autres ? — Allons, dit vivement Marcel, c'est de

charmante ! »

Force

bien le même teint mal, le vis ge ovale un peu allongé, les mêmes cheveux, aux reflets

El il entraîna ses anvis, qui du lèsle ne résistèrent pas.

qu'elle empêchait d'écouler les splendides annonces du grand drame " Lagarflère ". Mais Marcel n'avait certainement plus l'e.-

. '.'

iv attractive

de la dtstinée

En 'ce moment, la porte de la voilure s'ouI':;i viil, et une jeune fille parut. Elle portail une \ robe noire et propre, quoique usée. Elledes-

f Propriété du Messager del'Ouest.— interdite. i production " ï. i

.ÎAVVII R 4M 1

**

e est

Oui, c'est vrai ! El. ce n'est pas le seulement cas pour les Indes la France, c'est aussi ] perdues par le cas de l'Algérie de dédaignée, livrée, pieds et poings liés, l'Algérie

*

!:6

qui

'SAMEDI 23

la première qualité de l'esprit ffrançais, on l'apporte, dit-il, dans le ^ questions coloniales, que parce que ji jugement qu'elle fausse ; on ne parle \ lui tant des questions coloniales aussi, a soulTerl de la même ignoj; jamais — r et a été atteint et algériennes rance donc ! que lorspar la même » ]injustice. les . qu'on N'est-ce q ignore. pas là un vvice de notre race primesaulière et Aussi, est-ce du ton de l'homme cqui a constaté, e y regardant de près ne constatequi a ressenti, qui, à en a suivi sur lui, t t-on l un de moment.donné, pas qu'if a l'ail le malheur — c sur les siens ou cela revient au î notre histoire dans le passé et qu'il — ' môme la marche du mal, qu'il a c constitue encore un danger aujour: « » dire le grand malheur des c d'hui et demain ? 1 pu (entreprises dans tous L'orateur d'Outre-Mer, dépeint de façon saisis' les s les tourmenls noire pays, saute de l'homme temps et surlouldans

Analysanl le discours prononcé par M. Elienne, lors de la célébration toute de Dupleix, écenle du bi-eenlenaire mon confrère Morel de la « Dépêche Algérienne », s'exprime ainsi :

colonial

qui a ins-

faillie Il n'a pu depeindre.comapplaudies. me il l'a l'ail, Dupleix souffrant de 1l'ignorance et mourant de l'injustice <j ses contemporains de à l'égard des

lËcoiniellKÎ

Un.

la plainte jour,desesphrases

s'exhalait,

ger et à imposer. .pouvait y arriver.

Centimes

CINQ

I ^

déeidémentees allées sont trop Re- , l'enfantillage, fraîches, rentrons dans la foule.

V Le papillon

se brûle

Le soir, les contre-allées

baraques, se glissaient des rayons lumineux comme si la clarté el le vacarme du centre., v eussent débordé sur les côtés.

:-, Dans la soirée de ce dimanche-là, qui était;le premier dimanche de la foire, il y avaitune telle affluence de campagnards des villages voisins que les contre-allées étaient presque aussi fréquentées que les allées lumineuses. Mais dans la foule qui s'y pressait, il était ' facile de remarquer deux courants entraînant les blouses bleues empesées elles casquettes lustrées des paysans vers deux groupes distincts el de plus en, pluscompâclsi •

' les ailes s'animaient

peu. Les camelols allumaient leurs lanternes, les voilures des nécromanciennes s'éclairai nt les murs de toile des intérieurement,'entre

un

t. »

.(.A.Sui vre) ! .

'\t


L'USURE

M

ALGÊHIE

Npus avons annoncé que les Préfets d'Alger, et de Consland'Oran tme avaient reçu-récemment une circulaire

du Minisire

les invitant les

à surveiller

usuriers

colonie. . 11 faut fléaux sent

de l'Intérieur, de très près

qui

dans

pullulent

Mais, à côté de l'usurier direct,dl a Y. l'usurier indirect. y Et celui-là arrive à un résultai 1er-. il ruine et décourage las initiarible, lives qui tendraient à développer le » co commerce dans la colonie. Notre m mique

la

confrère a soulevé

la

Renie

le coin

Econo-

du voile;

Voici

bien

avouer

qui frappent

ce que dit cet organe : v. Le mécanisme des opérations auxnous faisons allusion est très qi quelles si individus ne simple. Un ou plusieurs aucun P( possédant capital t'ont, à une w maison des tissus, anglaise fabriquant Ul une commande sous condition qu'il [(? sera, accordé un crédit leur de quatre 1T mois.

les

que, parmi el nuil'Algérie

au

développement plus rapide est l'un de la colonisation, l'usure des plus funestes. • Bien que le prêt sur gage soil ab'solument interdit par la loi, il s'exerce au grand sans que l'autorité jour les usuriers. outre mesure inquiète Les conditions

de prêt soûl

Voilà

1.1 est cerl&in

est nécessaire qu'il de réagir contre ces procédés qui, à bi bref la ruine de délai, amèneraient la colonie, si l'on n'y prenait pas ' ' gc garde. à de granse heurtent di difficultés des dont profilent les usuntiers : nos honnêtes commerçants Vi voient des concurrents peu scrupu. leux prospérer tranquillement par d des moyens où illégaux en arrive; '^ r; ra-t-on si l'on n'enraye.pas,- avant soil, trop tard, ce mouvement q qu'il <j désastreux ?

comme au début la Généralement, ci commande est peu importante, ils n'éaucune diflicuilé sérieuse. p prouvent

elfro'100 IV.

Les marchandises ont les reçues, vvend à vingt [tour cent' au-dessous du c cours, faisant ainsi aux commerçants sérieux une concuneuce insoutenable. '<Comme, d'autre part, il est très exacl( tement, fait, honneur aux échéances, on c se décomprend que ces opérations \veloppent de plus en plus el aient fini l pjr prendre une réelle importance. s'il rembourse les 150 IV., ou il perOn sera peut-être surpris cira 200 IV. en perdant, ses bijoux cl. que ces * vend.ml singuliers commerçants, sysaura le même payé '100 0,0 pour i iémaliquenieiil à perte, prospèrent cetemps. C'esl, ici que gil le « truc » pendant. de Bône l'an Lu journal attirait, t commercial. l'attention de l'aulorilé suidernier, L'achat est, fait à crédit, muis les ' des laits caractéristiques, dont nous venles sont opérées au comptant, met' tant treize ou : ainsi, retiendrons pendant quatorze le.suivanl îles vendeurs seni.iines, à la disposition de capitaux ,« Des détenteurs prC| les sommes à payer à qu'ils auront mois tenta des indigènes, leurs fournisseurs. quelques au taux de la moiavant "les récoltes, Cet argent ne reste pas iuiielil': il des deuréi s qu'on sert à alimente-!"-dos tié de la valeur usiin/uvs. prêts Etant donné le -faux efl'r.jyable en paiement. Par leur que ! apportera nous venons ou devine d'indiquer, que i en janvier, mars, février, exemple, ces malhonnêtes industriels n'v perils prêl.eront. 4 IV., pour avoir, à la déni rien. de filé ; 101V.. une charge récolte, Non seulement ils ont vite raitrapé dalles. une charge'de pour les vingt pour cent lierons volontaireI orge i ment, mais les diil'éreix-es des récolles, Au moment, qu'ils perconsidérables el leur pervaut ordinairement 8 IV. le blé'12, , çoivent.sont mettent d'étendre de jour en jour lee les dalles, 20. Us se soucient peu, » de leur champ spéculation. de savoir si l'emprunteur d'ailleurs, Un

Arabe

emprunte '150 dans six mois ; pour eu rendre il dépose pour 200 IV. de bijoux el s'il n'a pu verser'150IV. dans I s'engage, six mois, à abandonner f-s bijoux. choses l'une: ou l'AAinsi, dedeux six rabe aura payé 500;0P"ur mois, yables.

et si c'est avec ses IHV volées qu'il les3 colles ou des récolles ils préfèrent, du reste, , reml ourscra, . la restitution en argent, qui leur assure plus de cent pour cent d'inté- :cultive

ou

rêts. Tous sent

non

les colons

le

connais- ,algériens des usuriers qui, i,

système d'une excessive jouissant trucs leurs multiplient celles.

S

Feuilleton

tolérance, \ cl. leurs fi-i-

cents francs par an à sa parente. — Seulement, ajouta la mère Fleurette quand il eût terminé son histoire qui m'a

LA

profondément touché, seulement je crains que M. le curé ne nous serve pas longtemps la pension. — Et pourquoi cela ? — Ah ! parce que... •—Je suis indiscret ? Pardon ! — Non, non ; on peut tout vous dire, car je vois bien que vou< êtes un honnête jeune

PAR DÉXO

homme, pour vous servir ; Ëh bien, figurezvous que M . le curé veut que sa petite Les trois femmes vivent

là modestement

comme bien on pense, mais enfin elles vivent grâce à un cousin de Madame, curé d'ua gros bourg, qui fait une pension de trois (f) Reproduction laPres'se,

de la Correspondance

Nos colons

, La représentation de Jeudi, Orphée aux Enfers, a été une véritable révélation ^u je m'enflehisme du avec lequel certains de M. Petit Iraitrenf le pe pensionnaires Dans toute autre ville que Pu public. !ît P>el-Abbès les . spectateurs n'eussent laissé s'achever le 2« acte sans 13a pas faire U1 pleuvoir des pommes cuites sur la tête des artistes. On s'est contenté et de d'applaudissements ironiques ce de sifflet. coups Cela a peut être bon ordre mais si suffisante ?

l'Administration Jusqu'à ce-jour, a l'ait preuve' d'une tolérance qui cconfine à l'incurie : il n'est que ptemps de ps endre des mesures radic cales. (TcU<jramme

MOT

Simple 'naïf :

G. M.

AhjéricnJ.

DE

LA

réflexion

d'un

FIN

mieux valu pour le la leçon sera-l-elle

Inutile d'ajouter absoque personne lument personne lu ne connaissait le prem mier mol de son rôle. Il y a eu des ai têts fortuits, des reprises sans racc< des à n'en cord, rabâchages plus finir u un cancan a fuie concurrence aux de cinquième ordre. beuglants En un mol c'était foui simplement é écoeurant. *

contribuable

« On affirme

toujours que la juslie? < est dit-on gratuite ; alors, pourquoi < de tout bon également que le devoir (citoyen est d'« éclairer » la justice ? »

RÊVERIE

Théâtrale

Chronique

!

Enfin, voici l'hiver tout habillé 'Je blanc Qui vient couvrir le sol, de so.i manlrau de givre ; Le soîei! attristé, se montre tout iremblanl Al'.e.'niai'lK\<baisers du |>rbileii'.]<spour îevhre. I/oiseau vrrs iraulîrs muntsa |u>rli srs'fhaiiSiKiss Sous l'allée, dans les prés, les feuilles sont lléliL s,:, ' L'hirondelle a fini Toraire, el les. |>ii'isôiis ' l'tmr gazouiller n'ont [dus, leseliani;.:k-s iU-uiie-.;-

Ce soir, a lieu la représentation nnée au bénéfice de M. Delacroix

donbasse.

M. Delacroix, la presse locale a été n unanime a le reconnaître, n'a cessé, ddepuis son retour parmi nous, de mér riler toutes nos félicitations. Les abonnés et le public l'ont chaleureusement toutes les fois applaudi, { a para sur scène aient qu'il quelques été les rôles qu'il ait eu à remplir. Artiste consciencieux, M. Delacroix ai su attirer à lui, par sa tenue irrépro,chable et sa correction les absolue, 1sympathies de Sous les lidètes de la ! salle municipale.

de. ce soir, auquel Le. bénéficiaire on n'a eu à adresser le moindre jiimais est en droit de s'attendre à reproche une soirée brillanSoliste ven! qui sonl'Aeen ridâtes, l'oniseau se lor.l exceptionnellement ,j > te Nous la lui prédisons avec ia plus Criniac ni in baissant ses l'grs dégarnies ; Sur la ler.c enilorinie, tout et froid, tout est mort rt entière confiance. Le beau lenr.is est pâli, les gailés sont ternies, Au programme : CARMEN. Mme Papier le rôle de remplira C'était riYLMtd.'iul beau d'ail.-r, parfois le soir Micacla ; Mme Gilbert celui de Carmen ; Se promener a deux, tremblants comme dv^ omlnés, ce "truc» Ingénieux, certes, M. Voir Prloile briller, k'i-bait dans le cb-l noir Dingé celui de Don José ; M. Dela. .l'est il est,'s Seserrei en ; il est aussi malhonnête; croix celui cYEsconiilo. . si passant dans les sentiers bien sombres! » enfin, illégal ; e! c'esl pour celle derC'était si ilo:;no rbose el si eba' niant phii-ir nière raison, surtout, qu'il importe e Que.ilevoii A l'élude : Le Petit Moujik ; Hardi eliarpiejour, à l'heure où tout s'endort,•t, de le signaler. Nous savons, aujourVos yeux noir.-, me souri e, et votre l'rjiit rougir ii" les Bleues ; L'Ombre, pièces nouvelles. de i'Adininis- s- Tandis qiu; troublé, je buik-lais vos cheveux d'or.'• d'hui, que l'attention à l'élude : Miss Hélijcil ; Reprises tralion a été appelée sur ces laits et il De ces moments d'ivresse, je me souviens toiijoi:rs rs Miyiïon ; La Traoiala ; Le Violoneux; . . i . . l'ail des efforts pour mettre •p ^ i^ qu'on Jiiine vivrai, heureux, san- pi'.in.^e"s uis tristesse ;se Lischen ]<rischlen ; M. Chou fleuri. obstacle à l'ingéniosité de ces usu-1" Que lorsque le priai mps.vienliîipou uosainours irs Espérons que foutes ces pièces serontriers-commei Et nos i oeursbailroiil dans çants. que noyés l'allégressee!! mieux sues qu'O/i/iee. - ''Y réussi ra-t-on ? H CHEM. LORGNETTE.

du Messager de l'Ouest

Ulysse

la question.

de

nièce... — M1" LouLe Carton ? — Parfaitement. — 11veut, dites-vous ? — Qu'elle se fasse religieuse. — Celte idée !

— C'est la sienne et il n'en veut

pas dé--

mordra. — EL M11-Louise elle? Elle est. faite pour être nonne comme moi pour-èlre pape el vous comptez bien que je ne coifferai pas de si loi le chapeau pointu de Sainl-Pierre, ' — Alors ?

pour vous servir.

— Lé curé cousin supprimera un de ces jours la pension, je vois venir ça depuis longtemps ; comprenez bien, pourtant que ce n'esl p s moi qui pousserai noire d moiselle à entrer au couvent, à son âge et avec sa figure ce serait un péché. — Bien certainement.

-t- Vraiment? . — Parbleu ; vous le connaissez bien. ' — Moi ? , — Oui. c'est, le sergent Prosper pour vous servir. ' — Tiens, liens. ,_ — En voilà en<ore un qui a une drôle d'histoire, il b.u-l que je vous la raconte, i!car voire figure me revient et me donne toute " confiance. Je voudrais bien écouter l'histoire d'ù.:|sergenl Prosper, mais les clairons sonnenLdans les casernes l'heure de visite. Bonscjir la mère Fleurette et compagnie. Ce sera pour autre fois-.

— D'autant qu'elle a son coeur pris ailleurs. — Où ça? — Par un sein amoureux,

tiens.

(A Suivre).

——

«*—•—-——


LOCALE

CHRONIQUE ET

REGIONALE Mercuriale

' Blé fendre : 21 fr. 00, à 21 fr. 25. Blé dur : 22 fr. 00, à 22 IV. 50 sans acheteurs. Orge : '13 fr. 50 à '14 fr. en hausse. Mais: 14 francs. : 16 fr. à -10 fr. 50. Pois chiches ' . : -1T3fr. Fèves Choses

Militaires

la avons appris avec plaisir promo ion au grade de sous-lieutenant au 2« chasseurs de M. Pourd'Afrique, cheron beau-frère de M. YVolfers de Nous

rOuesl-Algér'en. M. Poureheron valerie où il avai brillants examens —

sorl.de i'Eole de Caété admis à la suite de comm 3 élèv j-oflïcier.

cchemins de fer, une convention Uj création d'une nouvelle catéport; portant de 5 à 10 kilos, gorie de colis poslanx au prix fr. 25 en del P gare et de 1 fr. 50 - ,_ à domicile. dlJ . , ,, Ban (lo (.elfe conventi'in seraso.mise a 1ardu'Parlement dès' la rentrée. probalion prol: Yi Yoila donc celle question des colis à la de 10 kilos veille d'être post postaux ''( défn défini ivement réglée. ans 1> ,,. Bal ,, Mercredi dernier, vers 9 h, du malin ___. la dame ( habitant la ferme Danzac, ]y. s'abPile Pilron, sise au Camp-des-Spahis, sen sentait seule sa de chez elle, laissant îilte fil telle âgée de 4 ans 1p2. A son retour la malheuieuse mère Le 1 froi son enfant complètement brù£U j trouva un , lée auprès d un brasier quelle avait ]j(?, -lic las: lassé allumé dans la cheminée. de

On annonce la publication procii due d'un ouvrage de M. de Roger de BeauCe voluvoir sur la Légion étrangère. Saussier me est délié au général qui de notie tout autre ullicier plus que 1honneur année méritait que lui lait ... ... I eminent écrivain. M. k\général Saussier a, en eltol, la carrière militaire débuté dans par la où il estrcsiéjusqu'au Légion étrangère, grade de lieutenant-colonel.

On suppose C fillette que la pauvre s'amusant du brasier le en trop près — rt.u se serait communiqué l'eu à ses vêle1 Ine inenls. çSociété de Bel-Abbès Hippique MM. les Membres de la Société Hipsont de vouloir bien aspriés ^K pique, à la réunion sis sisler générale qui aura lie dans une des salles de l'Uôtel-delieu .... 31 janvier Ville le dimanche 1897, à 2 . heures du soir. Ordre du Jour :

Elections de pour le remplacement ^-v divers membres de. la C «mnâssion ; de Fixation de la d,île des courses : pi printemps. diverses. Questions <; de défense contre les Syndicat criquets Le''."omiié de défense couli'e les sauà S'J '> Çylle marche, d'ailleurs, {<_> Icreik-'S' s'est" réuni jeudi Micrn'ier dans grâce lui couronnée d'un succès * ni eue des iSal.les.de. fa mairie, à -J'eflèf rapidité,, bandes * : les des uet examiner le çoniple de complet. généraux d-'enle'n'iJr.e -. mexicains:Trovjguo.et iCsoobedo'.littreiîh',!l', :!gesU'Di'i dutrésorier, V;.( •';•'-•/ : ::'.: i ;v> el ia ville de .. mises en fuite Monlcrey -: ELiient présents-: MM. Bastide, pré' ll' ainsi déLe:hemeuf délivrée, qu'un^ A. Peirin, P. adeut, vice-président, dans taa français ip.ii se frouv-.ii!. corné j. Relia seml, trésorier, (lhainboulivé, citadelle. ccrélaire, Demias, A. Laci-elelie, Navarro trouves Objets e -Pilron, . tous propiiélaiies. el <V Belen Une chaîne de montre, A Abbès. argent, f, a été trouvée sur la voie publique par"' ont Au cours de l'année les recettes le soldat du 'J 01'Etranger Charles Car-r" -t-, de 3883 fr. 80 et les dépenses'de été de la dépo-> nier, dont, il s'est, empressé 3 fr. ,00. Le reliquat en caisse est, 3.534 ' ser au commissariat de police. donc ci de 349,80. 5 fr., trouvée égale-3" Unesomme.de Le syndicat reste en outre propriément sur la voie publique, par le nom-"" ^ taire d'un matériel de 1.401 composé mé Henri Prumoni, de ce même Régi-,l~ de zinc et piquets en fer,.3 kilomètres au Commissariat aL p50 balais. ment, a été déposée de police. Le bureau après avoir volé des féliNos" félicitations. à M. Reliaud pour sa bonne c citations Correctionnelle £gestion a décidé de provoquer une as< (.'.elle réunion a élé Dans son audience du 20 janvier 1897, 17, semblée générale, le tribunal correctionnel de Bel-Abbèsès ] Fixée au 28 courant à 2 h. 112. les condamnations suivan-îi., a prononcé Ordre du- jour : Mesures à prendre tes : ( courante. pendant l'année Kheira. bent ben Allai, vol, 6 mois Dis " .-'.-.' F- Ecole de St-Cyr de prison.

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notaire

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Un concours à l'Eel Kebaïli, contravention à pour l'admission cole de aura lieu le 2 2 mois de prison. spéciale St-Cyr expulsion, 1897. .''...'.. : Khehlla Kada, récidive 6 juin . d'ivresse, Les candidats devront se faire insjours de prison et -16 fr. d'amendé. ' terme même 1 crire avant le 15 avril prochain, Cliergui Abdallah,, délit, de rigueur, s'ils sont civils à la PréfecUïois de prison et 400' fr. •d'amende. -.--•-'Imaïl beji; Mohamed, ture du département où ils étudient, et vol, 5 ans de s'ils sont militaires, à la Préfecture du prison et 16 fr. d'amende. dans lequel ils sont en à la podépartement Adjadj Ruouii, contravention fr. d'amen de.. lice des gares, 16 garnison. Yicedo Francisco, ;conps et blessuresies Aux Patentables et violences 3 mois dee volontaires, La matrice des patentes primitive prison et 16 fr. d'amende. pour 1897, restera déposée au SecrétaColis de 10 kilos postaux riat de la Mairie jusqu'au 30 janvier inclusivement. Dans une lettre adressée au président lent de la chambre de commerce de Limo110Les personnes inscrites sur ladileà le sous-secrétaire d'État des stes nulrice sont invitées en ges, postes prendre couet télégraphes annonce vient de naissance et à présenter leurs pbserqu'il avec les grandes compagnies nies valions s'il y a lieu. conclure, j Slimaii

de M« FRIESS, Sidi-Bel-Abbès

Le Lundi S Février 1897, il sera procédé par adjudication devant M« FR1ESS, notaire à à la Sidi-Bel-Abbès,

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Au Mexique, il contribua pour wne ! l'histoire militaire ! part glorieuse'à une ; de la légion. Citons, entre autres, dans lei mardi J incroyable laquelle lit à1 commandant Saussier parcourir trente lieues en trenteson bataillon, deux henrer.

.

Etude

VENTE

:

par Autorité j ^s se rè

^

de

Justice

Le Dimanche 24 Janvier à dix heures du malin, 1807, à Sidi-Bel-Abbès, Bue SaintMaison Thiédey, il Augustin, sera procédé à la vente aux enchères publiques D'UN

BS !'• i

Matériel Gomplçt D'IIVIPRIKIERIE tels que : Machine

à

imprimer,

système ^ ~s 5 ;ser Beln et

Massicot, Presse ractères, vers ou ble,

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Marinoni, Minerve, à aftiches, cadipapiers cle

chaises,

ku comptant cent en sus du cation.

luxe,

ta-

' etc.,etc.' et 7 1/2 pour prix d'adjudi184



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