Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1894/02/23.
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PREMIÈRE
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et il a été répété sans naviguait
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le martyriser ainsi ! cria la Bohémienne en implorant du regard le concours des Bartuleiros les LE TOREADOR mieux disposés en sa laveur. Au même instant elle coupa les deux cordes qui étaient encore VI. attachées'aux pieds du marquis. LA JUSTICE DES BARTULEIROS. Zorrastron, irrité tout à l'heure de l'énergique résistance du seigneur châtelain traitait en (Suite) riant l'opposition de la jeune fille qu'il attira Cette parole raffermit le courage du marquis. jusqu'à l'ent.-ée du patio. — Zaléa, dit-il à demi-voix, les Tudilla sont Zorrastron hors de lui ordonna de recommencer la torture ; mais Zaléa ne put supporter un pareil absents. — Je vous demande grâce pour le marquis. spectacle, elle se précipita vers le marquis, jeta — Jeune fille, je suis seul maître à présent, la pierre sur le sol et s'écria de nouveau : — Capitaine Zorrastron, ce que tu fais là est et je t'aime ! — Je porte une arme pour me défendre, mais infâme ; les Tudilla ne l'auraient point permis ; camarades, mettor.s un terme à ces cruautés. pitié, pitié pour le seigneur del Puntal. Si vous m'aimez, pouvez-vous me refuser justice ? Quelques murmures approbateurs accueillirent — Je t'aime avec rage ; sois à moi à moi seul.. la généreuse démonstration de la Bohémienne ; un sourire étrange erra sur les lèvres de ZorrasZaléa porta la main à la garde de son épée : — N'ajoutez pas l'impudence à la barbarie, tron . Belle amour, dit-il en s'approchant d'elle, je capitaine. Laissez aller le marquis et je vous suis désolé de ne pouvoir vous satisfaire, mais pardonnerai vos insultes. ' — Pourquoi cette défiance et cette colère, ce viel c.nê'ié parlera, je le veux. — Et moi je ne veux pas que l'on continue àL cher ange ? je vous aime, je le dis, je demande
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la porte par des agents; furent blessées. personnes
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ministère faisait il n'existerait cas, non pas tionnaire
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pareil sys? profitable « isolés » dont le
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point un complot mais plutôt réactout prêt un sau-
; tenant de la patrie caché sous les d'un nihilisme purement constance.
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pour faire place à d'autres. On se demande comme quels sont ceux à qui un
épouvanter inse montrer pour mais ils ne voudraient de cible directe aux éner-
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et
FÉVRIER
ires qui (démolir Tout
est toujours danger signalé les déclarations de gumènescomme char de l'Etat est aussi le Vaillant et de Henry l'ont indiqué. ment dirigé que jamais, les explosifs I En se reconnaissant perso nnetioplus contemporains perfectionnés, ment leur colère n'a visés, plus mais aussi capricieux que ceux de trouvé de bornes J'inet, c'est sous Fiesebi et dlOrs'ini,::sèment:Ia mari., fluence de la peur que le ministère et la désolation dans des groupes dé a juré à la tribune la d'exterminer inoffensifs et citoyens assurément, en exigeant du mêsecte anarchiste de leur exisbeaucoup plus occupés une me coup loi. de circonstance, tence quotidienneque delà conduite la presse et arracher pour museler du char ministériel. la langue aux renjournaux qui Nous l'avons dit dans un article draient de l'instruction jucompte l'anarchie est une théorie précédent: des diciaire ou se permettraient à la sophilosophique inapplicable commentaires sur les condamnés. ciété dont, l'avidité contemporaine soit Il faut toujours que la presse l'ont le caractère domietl'égoïsme à partie ! prise nant. Les hautes intelligences qu'on ne se lient La preuve à tort comme pas qu'elle désigne instigateurs c'est l'annondes complots et des attentats anartoutefois; pour muette et d'une nouvelle ce n'ont jamais des explosion .chiques, préconisé d'une tentative actes aussi criminels et dont les réavortée, dirigées de contre deux commissaires sultats soient autant contraires à la police propagande sbires du
Bélorimo
23
Dresch, a nnonçait le dépôt d'explosifs dans r,m petit garni de la rue St-Jacques e :t dans un hôtel modeste de la rue
des
ou dans les logements risque-tout des rastaquouères erratiques, pour razzias les et de opérer d'outillage
VEXOREDI
*•^-~v/v-:</--_^',
les voide cir-
pompiers
ces hallucinés Certes, jeunes pour furent et. -pompes appelés la plupart, ne sont qui pas des ouà i aide d'un on fit fil...électrique, vriers rnaî heureuxet sans -travail, ' sauter à domicile. Les dégâts l'engin rie peuvent être affiliés aux secrets se sont bornés à la dégradation intéde la conspiration ; ils ne savent rieure rie l'hôtel sans incendie : i! même ils agissent, et. n'ont "pourquoi était 5 heures. une explication déterpu formuler le où le maréchal Depuis jour minante de leur conduite criminelle. Lobeau avait, écrasé à Pari s les émeuLe sentimentdela est trop vengeance il ne liers sous le jet des pompes, servir de mobile à pour passager aus'était d'exécuLion point présenté sacrifices désestouteunekyriellede celletoritaire aussi pittoresque que du trop célèbre pérés sur la tombe dans la rue St-Martin ci. La foule Ravachol. Celle filière d'exécuteurs Les commentaires en était affolée. iourà tour comme qui se présentent à l'égard de les plus inconvenants désignés par le sort, ne sont pas des l'exécutif allaient bon train. On supisolés ; car qui paye leur entretien, la de ce l'hôtel réparation putait que les poudres qui fournit, explosibles » désormais de « la Renaissance et tout le matériel clandestin touavec
deux
vouée
à
allait
coûter
Voilà
un
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achalandage prospère ?... ; et qui payerait truc
pour
les propriétai-
votre coeur, sovez bonne et compatissante, je serai clément à mon tour. — Il ne s'agit pas d'amour, capitaine, reprit la gitana qui ne savait plus qu'elle attitude prendre, il s'agit de mettre fin aux tourments de ce noble seigneur. — Zaléa, si tu voulais être moins fière, si tu ne me repoussais pas, je serais ton esclave. Faismoi la promesse de me préférer à tous les autres, accorde-moi un baiser pour gage, le marquis est sauvé. — Vous me vendriez donc sa vie pour njon honneur ? dit la Bohémienne du ton le plus, méprisant — Eh bien, oui ! soit répliqua Zorrastron jetant tout à fait le masque, j'offre un marché : le marquis, sa fille et le fiancé de sa fiile sont à loi, si tu consens à subir mon amour. — La gitana s'échappa comme un serpent d'entre les mains du capitaine, et tirant son épée :. — Bartuleiros, s'ècria-t-elle, cet homme est un lâche, un traitre, un infâme ; il voudrait me laire acheter au prix de mon honneur la délivran-
à se procurer difficile ? jours Les radicaux, les intransigeants, les groupes ouvriers tous ennemis
ce d'un infortuné digne de nos respects. Il me promet jusqu'à des prisonniers réservés par ordre du général. — Silence, Zaléa ! silence ! interrompit le bandit. — Allons, les cordes ! — et qu'on chasse cette folle ! Nul n'osa porter la main sur la jeune fille, Zorrastron essayait maintenant de la dèsarmer lui-mème. Elle se défendait vigoureusement sans ménager ses coups, et tentait de frapper le capitaine qui vint à bout cependant de faire voler son épée loin d'elle. L'agile gitana prit la fuite et glissant au milieu des Bartuleiros : — Protégez-moi ! protégez-moi ! disait-elle. Au. nom d'Yunqué, notre chef à tous, au nom de Diego le Toréador, ne me laissez pas tomber au pouvoir de cet homme sans coeur. . Zorrastron ne riait plus maintenant, car c'était en vain qu'il ordonnait à ses soldats de s'emparer de la jeune fille. Les insurgés restaient immobiles, ne se prononçant ni pour ni contre, et s'amusant peut-être du nouveau spectacle qui résultait pour eux de la lutte engagée entre le capitaine et la gitana. Le supplice était ainsi re-
l'cmceinle réservée, Espagne ne pourront circuIl y a quinze ans pareille entreprise Tandis que la mission du maréchal Martinez lu r que tes voilures de maître rivalii\ il lenlée au port. .Mais alors il t.oniQ]impos s'accomplit difficilement à la cour de saml de luxe el de décors avec, les b ait sur le déparlement une grêle de M;arrackesh, les troupes du sultan sont arrivées m aisons pavoisées. ziif/omalas, de méxicanas, et de mnos, ™i Riff. Leur chef a convoqué ceux des tribus si uivis de torrents de sous italiens réLa foule devenu e~ainsi constitution mais aristocratique qu'ils obtiendront; impromises dans l'attaque de Melilla, afin de andus de hauts Il ïtrice et. spectatrice, P par spéculateurs. f™ cer la rétribution à fournir par chacune d'elles payera largece ne sont point des apôtres de criavait la dans basse des faux 11 lent de son C'est encore Y pègre personnel. jur compléter l'indemnité demandée par l'Es- J a îonnayeurs, miiialité. Ils arriveront des chevaliers du coffreà leur but 'S meilleur des Irais moyen, d'éviter ^ligné. or I- et autres erbeheteurs, 'accessoires /"< qui faisaient qui viennent trop souet la justice, ils n'useLes Kabyles du Rifî trouvent la somme un par la raison d ie notre malheureuse ville unecaverne ^( 3nl embarrasser ta :u comptabilité, forte et ne sont point disposés à payer. ' ront ni du poignard ni delà poudre, . pc •. dles quarante. Le financier a changeur cl'uand il s'agit d'établir le bénéfice net d lu fuir en son d' 'une fêle On a terminé l'instruction du procès de 28 épouvanté emportant dans de crimipublique. pour compromettre s,ac. :cusés compromis dans l'explosion du théâtre Les du boulevard' grands magasins nelles folies une cause et ^ u équitable Lyceo. Ce travail n'a pas duré moins de trois g ui ont subi quarante jours le blocus les temps sont bien Aujourd'hui « lois et huit jo'irs. rationnelle aArenir ^ ccasionné c Un installé sous de don}, un prompt la réconfection de la mangés. changeur par Trois sont encore en fuite. Les auprévenus 1" ions barraux courrait moins c dans trouveront celui-ci nous promet le triomphe. qu'a, es sous les verrous. haussée^ y occasion de se récupérer 1ors le danger d être assassiné dans des mauJ.D. s;on habitacle ; la police est alerte el la ais en montrant à leur riche jours Dans la région de Cadix la misère des habi^ lientèle les merveilles de leur étalage. 1irobilé tient haut son drapeau. bmts de la campagne est extrême. INFORMATIONS . K... Partout où il y a une boulangerie ou un déOn commence à remuer la terre sur —plôt de farine, les miséreux viennent l'attaquer . Bordeaux e n plein jour, sans d'ailleurs, faire de mal aux ''a petite place du marché Kerguenlah la construction récente de mailersonnes. internationale de Bordeaux oucl [ue ÉC0L€ BU1SSQNN1ÊRE p L'exposition sons à triple étage fait déjà paraître vrira le 20 mars prochain. '' Les prisons n'ont plus de place. ilus étroite, il s'agit d'en limiter enLes organisateurs ont fait des invitations Au diable les bouquins moroses ; Soudan J; en créant des core ont été accueilliesdans tous les y l'espace refuges départements Au diable l'esprit des anciens ; qui La colonne Joflïe dans sa marche vers le nord r du Midi et de l'Ouest. d'arbres Au diable lout, honnis les roses ! qu'on au*i eu à livrer plusieurs combats à des chefs iiidi- .,ît des plantations 'ait sans doute abattus comme Il est évident que les cultivateurs et les coinsi, Les rossignols' musiciens jénes disposés â l'interrompre. L'artillerie en a ;eux du vieil hôpital ils s'y étaient rrierçants en vins sont en majorité ; l'exposition ^Diomptement raison. A pleine gorge font des Irilles : , xouvés plantés. ayant pour but surtout de faire concourir, nos Mon coeur aussi, fera les siens. La venue de à la fin dépêche Kayes indiquait produits français avec les vins étrangers on n'a 'le janvier Faire et c'est tral'arrivée de cet olficier â toujours défaire, II.'chantera les jeunes filles supérieur négligé aucune information pour faciliter aux ^vailler ! joundam. Dont les yeux sont bleus noirs ou verts. et de exposants des départements l'Algérie Brésil Et qui rêvent, sous leurs mantilles. l'erivoi et le déballage des vins et liqueurs destiLa se avec acharnement les Un de la Comme des calices ouverts nés à ce sérieux concours. guerre poursuit ; signe précurseur reprise ' font des du côté de Rio Grande. Goutte à goutte fuit la rosée. insurgés progrés < des travaux dans notre c'est -_.Lesemplacements sont tarifiés à 25 francs > A Rio capitale, ils ne sont plus considérés l'évacuation 11fera goulteler les vers. Janeiro, ] une douzaine de bouteilles sans frais addides bureaux militaires de pour comme les ils ont i belligérants par Européens, la Place d'Armes Il dira la joue arrosée" tipnnels; . qui sont transférés du abandonner le blocus. De larmes, sans raison, le soir dans une annexe du Châleau-neuf, Les produits de l'Algérie, vu la distance, Un complot contre la vie du président Peixo- derrière ( mars. Pour ne 31 le cercle militaire où se trouve Lorsqu'on s'appuie à la croisée. seront acceptés jusqu'au pas to, été découvert, plusieurs conjurés ont ayant à nos colons devront s'adresser M. installé le bureau de recrutement. dira l'Ame ivre d'espoir .11 se.déplacer, LÀ". Vigé rue Dcsbiey 5, à Bordeaux commis- été tusillès. Le jour que mai revient du Pôle. C'est là que doit être amorcé le grand Les insurgés par contre auraient réussi à saire général de l'exposition, qui se chargera de Le Cheféblouissant à voir. boulevard du Nord suivant le projet leurs intérêts et du placement de leurs vins. s'emparer de la province du Parana. est encore Il dira, le front à l'épaule Néanmoins des pourparler sont entamés entre Cayla, dont l'acceptation De ramant, ramante marchant, Ministère de la Guerre les chefs des deux partis sous les auspices des reculée parait-il. Leurs baisers à l'abri du saule de la à Le déblaiement des bureaux de la Le général Mercier ministre guerre représentants des puissances étrangères, que le Et la lune rhytnianl leur chant. à la Commission de l'armée des de la civile si contrariante va donner carrière à de noucommuniqué prolongement guerre place détails confidentiels très rassurants sur notre pour le commerce commence à intéresser sé- veaux avant-projets, et contreAi amis projets état de défense aux lronlières alpestres. rieusement. de construction d'un projets grand Cette confirmation demeurée secrète fera théâtre dont la question a été mainte LA d'une à une prochaine l'objet interpellation fois débattue el rebattue dix " depuis séance de la Chambre. Oranai se Correspondance ans. L'emplacement, un des plus inLÉGION ÉTRANGÈRE Tempête feelesdj toute la ville va probablement Le de la fête programme grande poAU' TONKIN La reprise de la température froide et pluêtre mis à nu cet été, afin que la pespour la mi-carême . vieuse dans notre région correspond à une fu- pulaire concertée tilence qu'il renferme dans l'humidité un appoint bien 'rieuse tempête qui s'est déchaînée sur la Manche en vue d'apporter A l'occasion du départ du dernier de son sol prenne son essor avant le nécessaire au bureau de bienfaisance,; ; et les départements riverains. 1'Régiment : détachement de retom-r Atp.rs l'aspect du/le Etranger l'hivernage.. - Depuis "quelques jours il faisait un très mau- a donné une certaine agilaiion à notre à destination du Tonkin. nous avons repouscité. On no cause que loi-; de la place sera d'une hideur vais temps ; on avait trouvé quelques épaves sur monotone l'ait allusion aux mille dangers sante jusqu'à ce que l'édifice théâtral que les côtes bretonnes et les pêcheurs avaient vu telles, décorations, voilures, -attelages' tous ces braves vont courir dans ce tant désiré vienne combler celle laen mer des débris de mâture et des canots dè- el le beau sexe court les magasins pays lointain vers lequel les vagues de loncés. cune. avec, un entrain- inaccoutumé. la Méditerranée les transportent à C'est que la dernière réunion L'ourangan a traversée la mer d'Allemagne et des l'heure actuelle. des Berlin. a produit dégâts jusqu'à On fait courir le bruit a eu lieu ; on est tombé que deux organisateurs Voici un l'ail qui s'esl passé là-bas de lorcos sont arrivés à il d'accord el faut se de quadrilles Les dernières dépêches nous annoncent que presser prodernièrement courses (24 septembre 1893) et Oran, el que de prochaines la tempête règne sur toute la côte d'Algérie et iiler de ce que tout le monde à la tôle ne fait, une fois de plus qui avec mise à mort coïncideront avec les qu'affirmer de Tunisie principalement dans l'est. dans te même bonnet, ce qui est rare la belle conduite invariable de fêles dont il est haut. toujours à Oran, pour en venir à l'exécution; question plus Les Rivaux de nos braves Les arènes à légionnaires. vouées Toute nouvelle délibération qui paraissaient menaçant De Berlin, on signale une grosse jalousie entre naturellement une démolition d'ouvrir la porte à des Conduite d'un détachement composé en granprochaine pour taire Bismark et Caprivi. Ces deux grands hommes dissidences à des vont donc reen a fallu se liàler. place casernes, de germe,il partie de militaires de la Légion Etrangère, se regardent en chiens de faïence, préposés qu'ils Les commissaires au moins cet été leur ont le conquérir pour maparcouru, dans la défense d'un convoi attaqué par les . se trouvent l'un et l'autre à la garde de la boulevard en invitant les progrande attraction. Séguin jesté impériale. pirates le 2<i Septembre 1-893, sur la roule de des maisons el des magapriétaires Prusse et surtout en en L'opinion générale LangpSon à Ca-Ban. (Tonkin). de rester Un autre bruit court de l'établissebloqués .Bavière admet' que l'Allemagne a été légèrement sins à consentir L'escorte de ce convoi, qui se composait de ment d'un de de change :roulée par la Russie dans le fameux traité de pendant une demie-journée, depuis la comptoir six légionnaires el de 30 tirailleurs, Sous le Place d'Armes jusqu'à la rue d'Arzew, monnaies aux environs de la poste, de commerce qui devait désarçonner la France. commandement du sergent Dupetil, du 2" Tontoute l'étendue la espace qui comprend On le verra bien... banque, dans le quartier de la Place est aii moment oi'i le eonvoi kinois, surprise du pavage en bois el qui se trouve Kléber où sur celle de la République. Sénat était engagé dans la crique de Khuy-Da, par une Les voyageurs et les entrepreneurs y fusillade violenteque200chinois,einbusquésdans Nos sènateuts ont adopté le projet de loi ac- désigné, pour la bataille de fleurs et les de confetti si fort à la mode trouveraient facilement l'or une le jeux les.billets, les rochers, dirigeaient sur elle à quelques pas. cordant aux femmes possédant patente Les places de balcons et où lebillon d'aller Aux premiers coups, le sergent Dupelit est blesqu'ils ont coutume droit électoral pour l'élection des membres du aujourd'hui. de trottoirs seront mises à prix et dans tribunal de Commerce. quérir de porte en porte. sé, trois légionnaires, un tirailleur et le convodu
"mais gouvernemental demandent républicains honnêtes, avec opiniâtreté la révision de la système
tardé. Deux fois le bandit s'élança l'épie nue à la main du côté où se tenait l'alerte Bohémienne, deux fois elle lui échappa en invoquant encore le secours des hommes qui l'entouraient. Le capitaine à qui on n'obéissait plus, vit ce qu'avait de ridicule cette colère inopportune, et ne s'occupa plus que du marquis. Mais la vaillante Bohémienne profitant de son inattention s'arma d'une autre épée et fondit sur lui. — Quoique pris à l'improviste, Zorrastron parvint à parer le premier coup, et cette fois il ne mit plus aucune réserve dans sa défense : Zaléa blessée à l'épaule poussa un grand cri et ' tomba. Quelques hommes empêchèrent Zorrastron de la frapper de nouveau. Diego Tudilla et ses cavaliers ayant mis pied à terre dans la cour, entrèrent en ce moment. — Ah ! mon maître ! mon père ! mon sauveur ! à moi ! au secours ! cria la jeune fille , aussitôt, délivrez le marquis ! vengez-moi, punissez cet infâme ! — Quoi de nouveau ? demanda Zorrastron au Toréador. Mais ce dernier -en voyait et en entendait assez ; il alla droit au' marquis et le
prit en quelque sorte sous sa protection. — Or ça, qui commande ici ? s'écria Zorrasr tron. Soldats, vous êtes restés neutres lorsqu'il s'agissait de cette insolente gitana ; mais à présent nous sommes des hommes contre des hommes ! Une semblable apostrophe peint suffisamment la situation. Les plus détestables bandits se déclarèrent pour Zorrastron, quelques soldats et tous les cavaliers qui étaient des gins du pays prirent . parti pour le Toréador. Un bruyant cliquetis d'armes résonnait dans le patio. — Ils vont s'entr'égorger, murmura don Alvaro Barros avec une cruelle satisfaction. Mariquita, depuis long temps évanouie, était lroide comme un marbre, la tête posée sur la poitrine de son fiancé, qui ne pouvait la secourir et frémissait de colère. Diego Tudilla ! reprit Zorrastron, as-tu donc sitôt oublié ton serment d'obéissance à tes chefs ? — Zorrastron ! répliqua le Toréador, tu as abusé de l'absence de Pablo Yunqué, tu as fait ce qu'il n'aurait jamais permis, tu as agi contre
ses;ordres exprès en parlant de porter la main sur deux prisonniers qui m'appartiennent, tu as même proposé leur délivrance à cette jeune fille. Ton manque de foi dégage ma parole en ce qui te concerne. -Bartaleiros ! le seul chef ici, c'est moi ! On voit que Diego avait eu le temps de tout apprendre de Zaléa. — Le seul chef, c'est moi ! répéta Zorrastron. qu'on m'obéisse ! .. — Le seul chef, c'est moi ; s'écria une troisième voix qui fit tressaillir tous les bandits. Paix entre vous ! me voici de retour ! Pablo Yunqué avait mis à leu et à-sang' le couvent voisin ; il revenait à temps pour empêcher une collision imminente. •— Qu'on arrête et qu'on désarme ces deux hommes ; dit-il en désignant.tour à tour Zorras-, tron et son frère. Cet ordre fût exécuté sur-le-champ et sans murmures. Les deux antagonistes eurent succès sivement une brève conférence avec le général qui apprit du Toréador qu'après un court engagement les cavaliers de Séville avaient pris la
fuite.et qu'on n'avait pu les atteindre tous. Il importait de se mettre sur la défensive.. Appelant alors quelques bas officiers de la troupe, le général prit les dispositions nécessaires. Il mit bonne garde à tous les postes, passa la revue de toutes les parties du château et rentra enfin,, suivi de son état-major, dans le patio qu'on avait disposé sur les entrefaites, en manière de tribunal. Une estrade était élevée à l'extémité ..opposée â la porte, c'est jà que le juge suprême alla s'asseoir. Mais cependant la ronde militaire, le vieux marquis avait été porté dans le cabinet où se trouvaient déjà sa fille et don Alvaro Barros ; Zaléa, dont la blessure n'av lit rien de grave, s'était fait panser par une prisonnière compatissante. Il est inutile d'ajouter que les deux prévenus furent provisoirement déposés dans deux étroites cellules dont on les fit sortir l'un après Pautre pour être entendus. (A Suture)
yeur français sont tués. Les pirates se jettent sur les voilures el commencent à îrller les caisses de piastres qu'elles portaient. Malgré sa blessure, le sergent Dupelil leur résiste avec la plus grande énergie. Ayant à ses côtés les légionnaires Janhsen et Ciiarhonné-. du 1er Etranger, un caporal indigène el 0 tirailleurs du 2e Tonkinois, il tient les pirates en respect jusqu'à ce qu'il tombe blessé une seconde fois. Janhsen el le caporal indigène sont blessés en même temps ; Charhonné reçoit i balles dans ses vêlements. Celle faible troupe allait succomber, lorsque l'adjudant Benerlé. du 1er Etranger, arrive avec les hommes disponibles de Dong-Dong (25 légionnaires) envoyés nar le "Commandant du ' posle au bruit de la fusillade. Reçu lui-même par le feu le plus violent, l'adjudant Benerlé fait placer le sergenl-mâjor Sarraziu avec une partie de ses hommes en posilion pour répondre au feu. Pendant que ce sousol'ficer détourne sur lui la moitié de la bande chinoise, l'adjudant se porte sur les voilures el il y arrive au moment où, après avoir vidé la première, les pirates allaient piller la seconde. 11tue à bout portant l'un d'eux, à qui il arrache un sac de piastres et, profilant de la surprise qui l'ail reculer les autres, il rallie les hommes de l'escorte el commence à reformer le convoi. Tout on combattant au milieu d'un feu continuel il parvient à recueillir les blessés el les morts el à les placer sur les voilures qu'il a t'ait serrer. Le légionnaire Lainiel, qui a traversé seul loule la ligne pirate pour aller prévenir Dong-Dang, ramène des coolies avec 6 hommes de renfort, el l'adjudant Benerlé, ayant tout rassemblé, l'ail rebrousser chemin au convoi sous la protection du groupe du sergent-major Sarrazin. Les pirates ont renoncé peu à peu à la lutle el battu en retraite, laissant sur le terrain 5 de leurs morts qu'ils n'ont pu enlever. L'adjudant Benerlé, put enfin rentrer à Dong-Dang avec les 2|3 du convoi, lotisses morts et ses blessés, sauvés ainsi grâce à son énergie el â celle des braves dont les noms viennent d'être cités.
Le rôle : de Jacques a été iort bien tenu. Le tanollire salon municipal n'est pas spéeiabmenl J mal-Civil de Bel-Abbès bleau du rêve et la scène de la dégradation ont résserve à l'incubation d..-s mouches, il s'ouvre cte trces émouvants. du 16 au 22 Février inclus pinmr les" fêles de bienfaisant' el bientôt peut Du côté des dames. êlrre pour les soirées de.noces. NAISSANCES ^ trjolaiitc a été touchante et réservée. Rachel Bllonn ; Emile Dauhanlon ; Fortunée A Orai on vient de proposer d'adoucir des ^'"r'*-'ile Cbarvcmy dans- son rôle de mère a eu ré:glemenls pas trop prohibitifs, en olfranl de \' arouz ; Eugène Brel ; Ceorgelte Freyd ; Joseph man ; Ral'aele de Muivia ; Jeanne Roliaud ; des acccents pathétiques. coi mcéder aux nouveaux mariés la jouissance Saainiiel Ksas ; Dolorès Ferrer ; Yaleulinc Cnlom^ ^fin Catherine excellente canlinière'a montré pojur une soirée du salon communal, contre le ',0on ; Lucie Pncli ; François Paez : Luis liolclla ; toute la désinvolture de l'emploi. oaquin Cil ; i Indigènes. veîi'senienl d'une somme de cent francs — c'est DÉCÈS De;rs jeunes gens de notre ville un peu gênés treop peu ! — destinée au bureau de bienfaisance. i ;s 11y aura bien plus de familles dans fa joie el v, Josefa Gonzalés 3 ans ; Moïse Lalouf 50 ans ; planches qu'ils abordent en amateurs, ont 'erludes Povéda 9 mois ; José Carreras 75 ans ; bien vvoulu prêter le concours de leur figuration ; hiiion plus de pauvres secourus ! R, îosa Quesada 21 mois ; Carmen Galiana é]iouse — . . N. a 'im -îr/ressaric C'est une bonne volonté dont . îevado 12ans ; José Guillamon Si ans ; Antonio -— M. Varnier Administra5i'«2t»â:jaiâ»a. S; •aez 41 ans ; Antoine Garcia 20 mois ; Mn.rcia nous reparlerons. le.i uir de l'Hillil est nommé" Sous-Prefel de Bel- nlnorl né ; Rosa Manresa 00 ans ; Charles Gol, .,,„-,. g01imme toute nous reniions a M. Petit la jusd'lemberg 2 mois ; 3 Indigènes. bl.es. llce 9que méritent ses louables efforts et nous déMARIAGES Ce n'est pas un inconnu pour nous car il n'a siron:îs le succès de son entreprise. Alfred Rcboul el Philomène Disdier -, lalissé (pie de bons souvenirs étant Administrateur y)esmain samedi reprise du Régiment. ' Rafaël Cerdan el Francisca Bolella ; 'Nous • (1;| ans notre arrondissement. i iiJosé Acosla el .Maria Garcia ; enS:1t geons vivement le public a assister a celte Menahein Aioulz el Nedjma lkMisoussau ; — Depuis trois jours nous repréésen talion. Pïwsnolïon. Théophile Marbach cl Marie Sansarè. — '" ' :C(oniiaissons la promotion de M. Médan à la 2° PUBLICATIONS lasse de son grade. Une hsure après le tirage ( 1 A Auguste Boyer de Clioisy cl Antoinette Dubéarnès LOCALE HRONIQUE -*?laa nouvelle nous avait été communiquée Francisco Navarro el Teresa Messeguer ; parla Benoit Romain el Conception Alias ; d'Oran. Sa faniillc n'en savait lui rien, ' iresse. 1<«oierïs eles? Bfctuirs «ï» CJiarîflw. — Marins Sénés el Ernestine Daunois ; ftoujs avons reçu de Madame la Présidente de la , ''las d'avantage. Extrêmement modeste et point Baptiste Escaponlade el Angéline Carny, M il en une ._. ' ^ iété des Daines de Charité une lettre gracieuse solliciteur, agréable surprise. éprouva 1~ocl< Ses amis lui en l'ont de chaudes félicitations,et nouss invitant à publier dans le journal le Messager e public de Bel-Abbès qui a déjà su l'apprécier (/t./'(Ouest, l'annoncé du tirage de leur loterie c îomiiic magistral, ne refusera pas d'y joindre c|iarrilable pour le dimanche prochain 25 février, . , . s?on approbation tacite. a 4 heures du soir, dans la salle de l'Hôlel-deville BBs,«»ra»»iïo3»el cEi'ggarf. — On nous ap- , , Q> l'est avec plaisir que nous faisons droit à celle ,,prend que M. Demonque, Sous-Préfet de Bel-AbIe<lluêle, en priant la société des Dames de Charité ]bès,'passe de 5e classe à la Sous-Prélèclure de de vouloir \ bien compter sur notre dévoumenl, r| Tlemcen. Ce beau fait d'armes a fait l'objet d'un ordre les les fois qu'elles auront quelques bonnes de Corps d'Armée dans lequel le général ComMî-l/'aï'«a»*i'. — Des jeunes gens de la villo> vrès à accomplir. mandant le 19e Corps félicite chaleureusement les . se sont cotisés pour donner un bal au Continental jes possesseurs des billets de la loterie doivent légionnaires qui ont pris parla cette affaire. • â' l'occasion de la mi-carême. oir qu'il n'y a pas moins de 1(35lots engagés, " L'excédent de recolles est destiné à secourir chillire qui permet une espérance raisonnable aux les ™»îcurrenls. pauvres de Bel-Abbès. Théâtrale Chronique n__ \Beaucoup de ces lots proviennent des dons de BJiVgiara. — La l,:r" Compagnie du 3'- BatailD«> mes et de Demoiselles de la ville, ce qui ne lon du La soirée de jeudi a été une des bonl"'Régiment Elrangercommandée par M. 1;,1S sse pas d'y ajouter un prix particulier en don- le Lieutenant Franco nés représentations de la troupe Petit. quittera Bel-Abbès, le Ier n;"nl au gagnant l'avantage de s'en faire un ne laissait rien à détenir Mars L'interprétation garnison à Bedeau el Daya. La pour sou avenir. sirer. Pour la mise en scène on avait 3'-Compagnie du même Bataillon qui occupe 11y aura donc foule au tirage de dimanche, -'actuellement ces 2 tiré le meilleur de l'exi- . postes rentrera à Bel-Abbès el parti possible ' les retardataires ont encore le de revenir temps ville le 0 Mars prochain, arrivera dans celte essentiel de ,gq|.té dés planches,.défaut rieur indilïéroiice puisqu'il-r^stc à placer bon? '. théâtre n'avoir été ,nptre qui sonible information est ouverte conm)imbre de bi.l|e.ts'disponibles. : . ©oiijrtsl'-^'Une , tre lé sieur Mimoun To'uaiy pour coup et blesbâti que pour le vaudeville. ISuI elles ^«iitinnî's il» ffVaaM*. —' C'est sures volontaires sur la personne du nommé Dans là salle, public sympathique Diego Cabrera. s'nmedi 3 mars prochain qu'aura lieu le bal des mais moins nombreux que le compormimes de France dans la salle de l'ilùlel-de 3"«»3'1cî"ai"isîP!5»gBr«»!ié.«'*!i— Le nomtaille mérite delà pièce. Le Réiiimenl '• Yi'il'lc de Bel-Abbés. mé Abdelkadcrben Bouanani a été trouvé porteur a réussi à Paris el partout où le senti11est évideji.Lqwj-ceSêra le dernier de l'année d'une arme à feu sani .autorisation. ment théâtral et patriotique esl répan., un iîftrail aussi séduisant et d'un caractère 11est déféré au parquet. du dans la population. nssi appréciable. Nous ne savons en vérité pourquoi Eî.iî?ï,5>:sïi?!rj-s. — Ont été déféré au parRien ne sera ménagé pour donner à celte quet les nommés Mohamed hen Mcrzoug cl la salle ne s'est bondée pas trouvée iJC elle soirée un éclat et un brillant remarquables. Eiquiqui et Hadj ben Medjacr accusés d'escrohier au soir. Tout se réunira donc pour assurer le. succès querie au préjudice des sieurs Ramon Jacques et Mohamed. Les emplois ont été généralement, d'i'une fêle dont le bénéfice doit augmenter le Abdc-ljebar — Conformément à un bien tenus. GniitraTenlioïis. pirolil de celle Gïuvrc qui lait tant de bien aux neuf récent arrêté, Aiéfeuseurs du drapeau. logeurs ont été l'objet de ^Taloche dans son rôle odieux a mérité de vériavoir abrité la nuit des voyaprocès-verbaux pour tables éloges ; Encore deux ou trois sauteries de mi-carêinc, geurs sans avoir enregistré leurs noms. ell puis les lustres seront éteints, on ne dansera Fourreau le margeur insatiable a été désopiQuatre contraventions ont été relevées pour lant ; <• piilus que dans des couchers de soleil ou de ma-' tapage nocturne. riiées, de préférence à la campagne. Tierrc Gironde s'est montré comédien correct 53«S«s«vi».— Un Bolide qui a éclaté dans l'atConstatons que, contrairement à ce qui se.passe dans un rôle ingrat ; mosphère mercredi soir à "i h. 1|2ct a élé visible dilans certaines villes très « collcls-monlés », dans la direction de Sidi-Lhassen. Belbnimneassez bon comique ;
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y' DE JOSÉPHINE
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la
Vie
DE BEAUHARNAIS-
,\Siutêy
prononcé d'une voix énergique fif'défaut à l'infortunée et, laisla force encore, sant aller'sa tête sur la poitrine de son fils: elle ajouta à voix basse et de manière à ne pouvoir être entendue de l'empereur •:« J'y souscris ;... mais j'eii mourrai. — « Que me parles-tu d'exil, reprit Napoléon touché jusqu'aux larmes d'un dévouement si beau ! Ma Joséphine sera toujours assez près de moi- pour que je là: puisse voir quelquefois ; et plus d'un jour je déserterai le palais d'une autre épouse, que l'intérêt de l'Etat et non mon coeur m'aura impoée, pour aller encore tepresser dans mes bras. i — «' Je donne sans regret, tout le reste à celle qui va me succéder, répondit Joséphine, si je sarde votre coeur : car le mien est resté jeune
et de nouvelles conquêtes. Trois ans après avoir écrit ces lignes, tandis pour l'amitié, si mon visage a vieilli pour l'amour. » Ceci se passait vers le mois de septembre 1800. que l'impératrice Marie-Louise s'inquiétait assez Le désir bien excusable d'avoir un héritier i Au mois de mars 18 10-, l'archiduchesse Mariepeu, au milieu des plaisirs de Vienne, de l'exil • Louise d'Autriche faisait son entrée solennelle et l'ambition fort encore ce désir direct, plus que que subissait à l'île d'Elbe son époux, tombé dans en de nouvelle des n'avaient pu chasser de l'âme de l'empereur Paris, qualité impératrice tou-à-coup du faîte de la grandeur dans une l'irrésistible penchant qui l'entraînait vers JoséFrançais ; et le 19 avril suivant, l'impératrice incommensurable infortune, la pauvre Joséphine douairière di'.ns son et ce ne fut l'avoir cent fois Joséphine, toujours grande phine ; qu'après expirait de douleur en jetant par intervalle à ceux écrivait à une lettre dans couverte de ses baisers et de ses pleurs, qu'il prit infortune, l'empreur qui l'entouraient, ces seules paroles : « L'île sur lui, enfin, d'interrompre une visite'qui l'avait laquelle on distinguait ces phrases admirables de d'Elbe !... Napoléon ! » noblesse et de résignation : Quand l'emnerur revint victorieux de sa prejeté dans une indicible torture morale. « fait un et J'ai mière captivité, pour aller bientôt et pour jamais grand sacrifice, Sire, chaque Lorsqu'il lut prêt à sortir, Joséphine s'approcha de la fenêtre ; et, voyant que le tenips avait' jour, je sens davantage son étendue. Cependant, expier vingt ans de triomphe sur le rochet de ce sarifice sera ce doit être il sera entier de subitement et Foi battait à ; Sainte-Hélène, il d^mauda compte aux médecins fiots, qu'il changé que âge ma Votre ne sera troublée dans son de la mort de Joséphine, et voulut apprendre ce, elle soupira profondément ; puis elle ordonna part. Majesté bonheur, par aucune expression de mes regrets qui l'avait tuée : que l'on attelât une de ses voitures, pour recon— « Le chagrin de vous savoir malheureux, » me borne à lui demander une : c'est l'e de duire Je grâce npereur jusqu'auprès s.ijsuite. ' chercher elle-même un de lui répondit Corvisart. Quand Napoléon fut de retour au château de qu'elle daigne moyen convaincre et moi-même et ceux il était sombre encore JEt Napoléon ajouta en soupirant : Versailles, plus quelquefois qu'avant — « Cclle-lè m'aimait du moins !... » une son arrivée. Son visage défait et Hvide.annonçait qui m'entourent, que j'ai toujours petite dans son souvenir et dans son une grande Et il pleura beaucoup : car il n'était pas de ces place qu'il avait dû s'imposer un cruel effort. Il reprit, tout abattu, la route de Paris ; et il ne fut pa; ':estinie et dans son amitié. Ce moyen, quel qu'il . robustes caractères qui se font une honte d'avoir plutôt arrivé dans sa capitale, qu'il courut de là soit, adoucira mes peines, sans pouvoir, ce me un coeur ; et l'amour et l'amitié tour-à-tour lui arrachaient des pleurs aussi bien que la gloire. en poste vers la frontière, pour distraire son esprit semble, compromettre ce qui m'importe avant » GÉRIN FIN et son coeur malades par des spectacles de guerre - tout, le bonheur de Votre Majesté. <cJOSÉFHIKK. •
Le Gérant
certifie à la somme de l'insertion n°
Vu pour ----Le'Géranl,
la légalisation
'">"^~~;> /
c-?-
\
de la Signature Sidi-Bel-Abbès, le
de M. E. ROIDOT, Gérant, -180 s Le Maire,