Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 240696

Page 1

Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 24/06/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


TROISIÈME ANNÉE

Bel-Abbès, le 24 Juin 1896

P01 ne pas

CINQ Centimes

— N° 239

clip

Voici copie : 1° de la lettre adressée par le Dr Gillel à Mme Audard, et qui a nécessité une première plainte au Procureur de la République ; 2° La plainte concernant l'affaire de la femme Manuel Garcia. Le premier document est celui auquel nous faisions allusion dans

notre dernier numéro. Le deuxième a été adressé au Procureur dans la journée de samedi dernier : 19 Juin 189(5

Feuilleton du « Messager de VOuest »

Jean BERNARD XI

'. .

,

Une première partie S'élant approché, il reconnut Mlle de Saint-Alphonse, accompagnée d'un jeune homme, —' un nouveau. — -Pierre n'avait jamais tenue une carte au baccarat, il le (1) Reproduction'de la Correspondance du

la Presse.

N'est-ce pas que voilà un adini- ses se mains aucune plainte'régulière rable médecin, plein de douceur contre M. Gillel, le Conseil n'avait ce pour les malades qu'il soigne ? p; le droit d'intervenir. pas Pour ne pas leur faire peur, il J'avoue que nul ne s'attendait à attend quatorze jours avant de leur ces paroles. L'agent Gourd est un c.( faire connaître leur maladie el il faut excellent serviteur, un bon garçon. e> .Déposer une plainte contre son que ces mêmes malades souffrant horriblement aillent, trouver un au- chef— cl car M.Gillel a,indirectement la police municipale-sous Ire docteur pour que celui-ci leur peut-être, p déclare crûment ; qu'ils ont un bras ses ordres — c'était la révocation S( ii et par la suite le pain ou une jambe cassé et que leur.élnl immédiate exige des soins immédiats s'ils veu- \ manquant à la maison. (îouid, a des n lent éviter la perte du membre frac- enfants, il faut qu'il les élève; il e a préféré lu ré. p ne rien dire el ne rien faire. Vrai ! si j'élais M. le Maire je Aujourd'hui la Presse a vendu la déposerais une plainte contre M. mèche. La population connaît l'affain Malheï pour avoir soigné el. guéri ' re. r Gourd doit, déclarer si la vérité a La justice étant saisie de ces deux l'agent, Gourd, é dile par Y lire il. Cel agen!. doit, été Ge serait dans la logique du rai- aussi, alla ires nous nous abstiendrons de sans enfin le, déposer sa plainte. a Il peut être persuadé que si Gi'let sonnemenl delà municipalité (protout commentaire. déienseurs au conseil, lui, Mais reste l'affaire de l'agent Gourd prement dite) qui défend son méde- a-des a 1 dont le conseil municipal s'est occu- cin communal- pareequ'eile ne lui a l'humb'e serviteur.de la commune, . pé hier en séance publique el sur pas encore payé sa note de frais dé een a aussi et nous nous sommes laquelle il est de notre droit absolu propagande électorale. 11 est vrai que d'aiilcu t s laissé dire (pie si M- le M. Gillel n'es! pas seul dans-ce cas. îPréfet de la Police Bei-Abhésienne de revenir. Sur interpellation de noire confrèLe Conseil, d'ailleurs, n'a pas du remercia;! Gourd, un emploi lui élail. i re M. d'Estampes conseiller mu- tout été satisfait des explications d'avance'ol'l'oi! ( par un propriétaire nicipal, M. le Maire et. son deuxième données par M. le Maire el appuyées de noire ville lequel s'est toujours ( Adjoint ont. déclaré s'être occupé par son adjoint. Aussi a-l-il volé à ï•intéressé aux malheureux. Nous voulons la lumière toute, déjà de ce cas intéressa ni et ont une forte majorité l'enquête sollicialfirmé avoir reçu la déclaration tée par M. d'Estampes. grande { sur celle affaire et alors seuC'est la commission des affaires 1lement nous pourrons m élire en susformelle de témoins auxquels le médecin communal Gillel. aurait déclaré, diverses qui va avoir à s'occuper de picion les cap/iciles du médecin ; dès le lendemain du jour ou l'acci- cette affaire. Nous espérons qu'elle communal. M. Gil'cl. est. homme public, il est dent était arrivé à l'agent Gourd, que ne fera pas traîner les choses en lonce dernier avait bel et bien le bras gueur et qu'à la prochaine séance payé avec les deniers des contribuacassé (en combien d'endroits s. v. p.) du Conseil nous saurons â quoi bles, il nousnpparlient el nous avons et que s'il ne le soignait pas comme nous en lenirsur ce malheureux in- le droit absolu de critiquer ses ac'es tel celait dans la crainte de lui faire cident. el sa conluile. M. le Maire a prétendu aussi que Tanl pis pour lui si ça legènj. peur. Si non e vero e b n lravala l'agent Gourd n'ayant déposé entre E. DoMEUGur. comme dit le proveibe Italien.

Marty, qui me déclara nécessaire l'intervention d'un médecin. Elle alla elle-même trouver M. Gillel, et un quart d'heure après le médecin communal entrait chez moi. Il allait dioit à ma femme, el lui plongeait la main dans le ventrejusqu'au coude. Une hémorragie se déclarait immédiatementel une demi-heureaprès ma femme mourait. J'ai tenu à signaler ces faits à votre haute bienveillance, estimant qu'un médecin agissant avec cette désinvolture et ce sans-gêne doil tomber sous le coup de la lui. Veuillez agréez, Monsieur le Procureur de la République, l'expression de mon prolond respet. Manuel GARCIA.

Monsieur le Procureur de la République, Le mercredi 10 juin écoulé,, ma femme était prise dans l.i soirée îles douleurs de l'enfanlemenl. Je cherchai

-

bX'. (i

Mme

Madame AUDARD, Vous vous rappelez le papier signé par vous le 7 Juillet 94. Je vous avais promis de n'user de ce papier qu'en cas de malpropreté de votre part. Or j'apprends que voire fille et vous, ëles allées méchamment casser du sucre sur la tète de votre collègue M,m; Marly et sur le mien du même coup à propos de la mort de celle femme qui vous le savez eslmorle d'une syncope en quelques minutes à 0 h. 1/2 du soir, après avoir perdu le sang qu'elle avait dans le corps. M,l,(! Marl.y n'est pas coupable. Vous le savez Irès-bien. Eh bien je vais attaquer en diffamation les auteurs de l'article et les conseillers sont connus. Le papier signé Rose Audard sortira el iigurera au dossier. D> GILLET.

2i

MERCREDI '2k JUIN

voyait jouer pour la première fois. Il se- mil à examiner ia marche du jeu, si simple en elle même ; au bout d'une demi-heure, il en

comprit assez pour se risquer.. Pour plus de sûreté, pourlenl, il se modela sur Mlle de Saint-Alphonse. Il \aissa tomber un louis sur le tapis vert, el. son tableau abattit huit ; le banquiertira, et amena six. Le croupier jeta un louis près de celui de Pierre, mais, par une timidité bien naturelle, il n'osa pas reprendre sa mise el son gain. — Faites vos jeux ! les jeux faits, glapit le croupier, et \n, partie continua. Le tableau gagna encore, et deux nouveaux louis vinrent s'ajouter aux deux premiers. Sept fois la timidité empêcha Pierre de lever son argent, et sept fois la chance le favorisa. A ce -moment, les voisins se retournèrent pour voir quel était l'imprudent qui tentait

ainsi la chance avec tant d'obstination. Mlle de Samt-Alphonse, assise devant lui, leva la

tête comme les autres, et reconnut son guide. D'un coup d'oeil elle jugea combien il était novice : — Mais enlevez donc votre argent, lui ditelle. Ainsi poussé, Pierre ramassa les soixantequatre louis, qui s'étaient accumulés à la suite de sa première pièce de vingt francs. 11 était temps ; le banquier abattit neuf et le tableau de Pierre perdit. Mlle de Saint-Alphonse, qui gagnait une petite somme à sa convenance, se leva, et tirant Pierre par la manche .: Venez-vous-en, c'est le moment lui dit•— elle. Pierre la suivit, avec le jeune homme qui ne quitta pas la demoiselle.

Quand ils furent dans le jardin, elle lui demanda combien il emportait.— Soixanle-quaîre louis, répondit-il. — Cela fait douze

cent qualre-viut francs, fit-elle, en comptant mentalement. Peste, mon garçon, un joli denier pour un début, car c'est la première fois que vous venez frisoter la dame de pique, n'est-ce pas ? — C'est la première Ibis. — Cela se voit de reste. Mais l'expérience vous viendra, et l'expérience ça ne se fait p s sur mesure, mais ça coûte bigrement cher de façon. Enfin, pour aujourd'hui, si j'ai un conseil à vous donner, c'est, d'aller vous coucher et de ne pas rentrer dans la boite. La veine est comme les jolies femmes, elle varie souvent ; croyez-m'en sur parole. -(.1 Suivr )


?

LÉ PROCUREUR. — Mais alors pourNous ne pouvons que nous incline les avez-vous pas assignés dès ' ner devant ce verdict, basé en tous quoi le premier jour, devant les tribunaux. code; articles de les points notre sur \: GILLET. — C'est ce que je vais faire mais nous ne pouvons aussi nous immédiatement Sur le conseil de nies i: empêcher de déplorer celle sévérité amis, je vais me rendre au Sud et je. e ; n'avait, raison excessive, qui vais annoucer à ses lecteurs que je pas sa e alors que lous les gens de poursuis mes diffamateurs, devant le d'être, t tribunal correctionnel. s'attendaient voir à prononcer coeur c LE PROCUREUR. —La cour d'assises minimum de la peine les circons1 le vaudrait peut-être mieux. atténuantes en faveur des 1 tances GILLET.— Ah non ! Il est déjà arriaccusés ne faisant pas défaut, le ma- vé que les accusateurs devant cette l ximum juridiction, deviennent en cours d'aua été appliqué. : . Nous n'avons pas le 'droit de criti- dience les accusés. Et ma foi ,.. GUY. forle jugement. la loi est quer ( — melle à ce sujet — mais l'opinion publique, ce grand juge, appréciera comme il convient, la condamnation 11

Par l'annonce suivante adressée au Sud Oranms, le médecin Gillel, fait, savoir à la population bel-abbésienne, qu'il va poursuivre le Messager de F Ou est.

diate

MM. Clausel, Cambouis, Perrin, Lacreiellé et d'Estampes, Pour le renvoi à la commission : 11 conseillers don! quatre indigènes. :

Les attires se sont abstenus. Ce vole nous suggère la'réflexion suivante. Il serait à désirer qu'on -atlachat.au conseil un interprèle inBel-Abbès, 20 juin 1896. digène, de façon à pouvoir bien exMon cher Directeur, pliquer aux conseillers arabes les Depuis quelque- temps, deux jourquestions sur lesquelles il von lavoir naux locaux, ïEveil et le M essayer de à se prononcer el dont ils ne comV Ouest, se livrent contre moi à des attaques dont la virulence seule faisait prennent pas l'importance la plus déjà justice. part du temps ou. bien alors qu'on Aujourd'hui, ces feuilles dépassant leur retire le droit de voler sur les la mesure permise, en passant de l'inquestions qui ne les intéressent p.-is. jure à la diffamation: en'niellant en Ce vote va avoir un releniisseiuent suspicion, mes capacités et mon honorabilité professionnelle il ne me reste de ces victimes du travail. considérable eu Algérie, et il- esta plus qu'à m'adresser à ja justice, pour 33 degrés de chaleur. craindre la Presse ne prolcsie Dervaux, le principal coupable, c que obtenir la réparation des outrages su- puisqu'il consécutives de contre Qualres heures municipalité el parlant d'oubli notre c moment a eu un bis. séance. ccontre la populalion qui, cependant, C'est ce que je fais, vous priant de qui a causé l'irréparable désastreque Discussions interminables sur des n'est peut-êlre pas de l'avis des coni vouloir bien l'annoncer par la voie de l'on sait, Dervaux, dis-je, a déjà, deindigènes... votre journal. puis le terrible accident, souffert, questions fort peu intéressantes; seillers s Recevez, etc. Les communications diverses ont mille morts. Brusquement séparé de lecture de documents encore bien D'' GILLET, moins compréhensibleset exhibition donné lieu à des discussions ne manbébés, de charmants femme et ( ses sa Médecin Communal. d'un cerlain charme entre jeté en prjson, comme un de plans auxquels les seuls sorlanl quant être ( pas pour Celle lettre rendue publique il y vil malfaiteur, cet homme, jeune en- de l'x ont. compris quelque chose. inos conseillers. Nous les examineDes chiffres, toujours des chiffres, rons ultérieurement toutes détail. a trois jours, n'a -pas encore reçue Sa blanchi subitementpaucore, a en confirmation. A six heures, la séance est levée, femme, avec laquelle je faisais rien que des chiffres. vre Qu'attend M. Gille', pour nous le trajet d'Adélia Beni-Mered, Il me serait difficile de donner de tout le monde pousse v,\i ouf de saà me envoyer du papier timbré ? disait en pleurant: «Mon mari a la première séance du Conseil, un tisfaction et les 21 conseillers préPourquoi M. Gillel ne mels il tellement changé je ne le recon- compte-rendu même succinl, il me sents se reliient, commenlanl diverque point ses menaces à exécutions ? faudrait pour celfi, si je voulais le sement cette première réunion. nais plus ! Pourquoi M. Gillel, est-il allé à faire consciencieusement, un in-i° Pour faEt de homme, c'esl père nous, voici noire jugemen!, cet. ce Oran prendre conseil de M<- Bogros, de 200 pages. la paix ne règne pas dans le Landerdix-huit heures mille, qui peinait pour savoir dans quels termes son communal el avant peu, nous Aussi je je Conseil siens, jour, nourrir les neau propose que que par pour assignation a comparaître devait être allons voir se produire une scission place de de la justice des hommes vient stémette concours au une perfaile? qui nous ramènera aux deux anciens nographe, Dervaux* seule toujours, dre séances, à ses pour crocar pour Pourquoi enYm M. -Gillel-, aussi lot fin qu'on puisse, en relisant le pro- parti a. L'avenir nous dira qui devra survivra yez-le, à cet le pas coune revenu-.à; Bel-Abbés, s'est-il rendu rendu responsable de cette siêtre --^-'-;. eès-vcrbal, se rappeler Iqu! >ee qui da lion. -^y;--:--:--" -." '; mua : immédiatement chez le/commissaire -tuation. Le principal' pour l'inslanl, s'y dit. est, de juges Blida Mais si les de police, el est-il resté plus de 20 se sont, c'est que la commune n'en supporte Que paroles de inutilesil bien plus, je dirai durs, été montrés minutes en conférence avec ce dera — les conséquences. pas avant-hier Quelle loquacité débile homme i honnête féroces celle nier. •-— pour E. D. ; Est-ce pour nous faire apréhender. il y en a d'autres certainement qui citez nos conseillers-et. quel bain auront à coeur de réparer dans la maure pour les assislanls ! au col ? Thaï is the question. LOCALE Fort heureusement pas ou pres- CHRONIQUE E.D. mesure du possible, la sévère appré! ciaiicn de leurs collègues el sauve- que pas de public, six personnes je ET REGIONALE ront ainsi un homme qui a déjà lar- crois. gement expié sa faute. Au début de la séance M. d'EsTrains de nuit Espérons-le pour l'honneur de la tampes dépose un voeu conforme à Plusieurs personnes, se fiant à l'avis justice française. celui adopté par le Conseil d'Oran, publié par les journaux concernant les l'abrogation du décret. NEMO. et concernant (Radical Algérien) « Le Président, M. Marianne, lil Crémieux. Le Maire, vu la gravité trains de nuit du lundi se sont présentées avant-hier dans notre gare demanle verdict au milieu de l'attention exceptionnelle de ce voeu, demande dant des billets-directs pour Alger. La Guignol générale. le renvoi à la commission des aiïai- Compagnie Ouest-Algérien ayant refuDERVAUX condamné à est. » diverses el la remise de la dis- sé de les leur délivrer - res ces voyageurs deux ans de prison et. 300 francs d'acussion à quinzaine. C'esl du Fleu- nous ont adressé une réclamation. mende ; BARBIER el. D1LLAC, ijy-Ravarin tout pur. Le Conseil immédiatement Nous nous sommes 100 mois 4 de prison et chacun à adopte la proposition du Maire. Voi-' rendu chez M. l'Inspecteur Principal francs d'amende, fous sa'nsapplica- j La scène se passe dans le cabinet du1. là qui est !:on à retenir. qui nous a déclaré que la Compagnie République. de la Procureur M. lion de la loi Béranger. La. Compa— L'ordre du jour très long est dis- P.L.M. avait oublié de lui -transmettre Gillel qui vient, de recevoir une deuxiègnie P.-L.-M-esl déclarée civilement me lettre de comparution se présente." cutÉi. Nous reviendrons sur de nom- l'ordre de service que lès journaux responsable ». LE PROCUREUR: —..'J'ai reçu contre3 breuses questions qui méritent d'ê- publiaient et qu'en conséquence -;. Ainsi s'est terminée celle triste vous deux plaintes, les connaissezétudiées plus longuement que je n'ayant aucune certitude du nouveau tre affaire d'Adélia. service il ne pouvait exposer les voyavous ? i les ici. Tous puis faire projets, le ne La justice a jugé bon de faire trois à rester en panne à Relizanne. GILLET.— Je m'en doute. geurs d'ailleurs les rapports, ont été tous yictimesde plus, comme si ce n'était Dont acte. LE PROCUREUR. — La-première émaadoptés. point assez de celles qui succombè- ne de Mme Audard, sage-femme ; ellee Les cheminots j : detnanfin la de la A séance certaine, tentative de chantaune rentderincuried'une puissante com- concerne Samedi à neuf heures du soir le; ge ou de menaces contre elle. La deu-- de d'enquête est demandée par M. pagnie. : xième de M. Manuel Garcia qui vouss d'Estampes pour l'affaire Gourd. Le syndiqués travailleurs des 'Chemins Trois victimes, coupables assuréaccuse de ne pas avoir donné à sa conseil adopte malgré l'opposition de fer se sont réunis à la Mairie poui ment devant la loi, mais excusables femme, morte à l'heure actuelle, les discuter leurs intérêts. Séance très des adjoints qui Maire M. le y de et la faiblesse de de si l'on lient..compte soins que nécessitait son état. Celle-làà importante et à laquelle nous avon: déjà déclarent enquête celle a exceptionnelle que et jee est d'une gravité notre pauvre humanité, assisté avec plaisir. On n'y a nullemen n'a relevé qu'on faite forcé d'ordonner été vois enquête el, aucun causé politique, bien une e Les magistrats -— ces infaillibles me contraire,. e au nécessipouvoir fait contre de vous. nature en a puisqu'ils portaient loque el. robe — affirmer les discus pouvoirs que nous Procureur M.. le 11; ce sont ter une nouvelle. — ont appliqué, malgré les supplica- desGILLET. sions qu'ont pu soulever certains as infamies,. YEveiiet le Messager" veudécret Cré- ;'" sis tarifs--ne ressemblaient aucunemen revient Puis tions;dès défenseurs, les sanglols des " lent au on perdre; de le ma'situation me faire .mieux. Celle fois-ci on vote. femmes et des enfants des accusés, médecin communal et ce sont eux les à celles des adeptes des "Vaillant >s Ont voté pour la discussion immé- Emile Henry et autres. la dura iex dans toute sa rigueur. maîtres chanteurs.

ConseilMuiiicipl

"cWu!lVINÉS~r

Pi

.

BEL-ABBE SI EN

..-.-.-,


La fête du 14 Juillet

Il résulte de Faulopsie que cet' en^ai élait né à terme et viable el que faut 1° se trouvait en présence d'un infanl'on ticide'. uc Des investigations actives sont faites. 1

Une réunion des jeunes gens de la ville avait lieu à la mairie samedi à 6 heures du soir. M. le Maire présidai t. Cette réunion avait pour but de nommer un comité chargé d'organiser la fête nationale. M. Yirazels E. a été élu Président, Poujade vice président, Rébora P. trésorier et MotheL. serélaire.Le Petit Africain a inséré à ce sujet une lettre signée un groupe de jeunes gens français. Cette, lettre n'émaneraitelle pas de certain employé de la mairie évincé par le vote précédent. De même la correspondance insérée par le Petit Fanal n'auraif-elle. pas pour auteur un autre emplové de la mairie. Si oui il est temps que cela cesse il faut que M. le Maire rappelle aux' employés communaux qu'ils n'ont pas lé droit de semer, la disseriss'ou, dans notre jeunesse par des écrits absolumeat faux et ou le parti-pris perce par trop. Nous avons assisté à la séance nous savons ce qui s'y est passé. Ce n'est pas du tout ce que disent les deux journaux oranais précités.

i

Concerts L'excellente troupe qui adonné quelques représentations au. théâtre, traqi; vaille acluellemenl chez Mouserrat, qui va a" a organisé un théâtre-miniature, dans son café. Aussi les familles qui dési^Q rent re passer quelquesagréablesinslanfs assistent elles, non sans plaisir aux &c différentes parties dont se compose le ^i spectacle. s. Maydal, lui aussi a pour quelques jours je engagé une troupe de café-conMais c'est, encore son excellente cert. et bière qui obtient le plus de succès, auprès des véritables disciples du dieu "Gambrinus.

Procès en diffamation C'est, demain à l'audience du malin que le procès en diffamation intenté par M. Sananès à notre confrère M. d'Estampes sera plaidé à la barre de

Mariage Nous apprenons le prochain mariage dde Mademoiselle Eugénie Pittaluga de ville, avec M. Eugène Coen, nénoire n gociant à Oran. Nos félicitations aux g futurs époux et à leurs familles.

A

i

5 Avis important Il a été perdu, hier matin vers dix 'î heures au faubourg Thiers, un jeune i 1

chien, ( race <s. boule », répondant au '; de «. Toc ». Ce chien porle un i notre tribunal jugeant au correctionnel. lnom oeuf en cuir avec plaque de cui( M.Viviani père qui devait défendre le di- collier recteur de l'Eveil ri'étanlpasrenlréd'Al- vre, sur laquelle aucun nom n'est inscrit. A ce collier était attaché, au mo' probabilités, M. c'est, selon foutes ger de la disparition du chien, un ! Bogros du barreau d'Oran qui sera ment Le rapporter con]morceau de ficelle. chargé de ce soin. itre forte récompense, aux bureaux du La St-Jean journal. Fête Nationale C'est aujourd'hui la S'-Jean» Hier selon la coutume des feux de joie ont été A. l'occasion de la Fête Nationale du allumés dans tes. faubourgs. En ville -. 14 Juillet, le Public trouvera à la. noire.rue; de"-Rivoli (lire de Mascara) :Li-bi-ai rie *ï(-"Oïli>'0T'''un-":tïéB'('îrl i'm'-ëiit .-cti"™^^ présentait une animation in liaçoul li- plef de Drapeaux, lanternesvénitiennes, mée. verres coloriés, ^OEH'S stéarines, confettis, serpentins cl pièces d'artifices. NéeroJ.o<yie Nous avonsapris avec peine la. mort de M. Joseph-Emile Oslerlag, enpîoyé au bureau du contrôle de l'Ouesf-Algôrien et enlevé à l'affection des siens à l'âge de 37 ans. Nous présentons à sa jeune veuve et à sa famille cruellement éprouvée, nos; sincères condoléances.

Enquête Judiciaire

Hier soir, à <> heures, sur Tordre du Parquet, le cadavre de la femme MANUEL GARCIA a été ex hume. Ce matin ;\ 5 heures, MM. les Docteurs Fabriès et AI au ri n en Retour du -Tonki-ri ont fait Paulopsie. MM. le ProcuLundi soir, par le train de 8 h. 18,i réur delaRépubiique,leCoininisest arrivé refour du Tonkin, un déta-- ,'sa-irc central étaient présents. Les chement, de la Légion Etrangère, com- conclusions du rapport înédicoposé de 2 sergents, 4 caporaux, 2 chu-~ j léjjal serinvt 1res probablement ions et 27 hommes. connues dès ce soir.

-

I

La clique du Ie'- Réginlent, -était alléé." l'attendre à la gare.

'

'

.

Le crabe el le Marseillais

Accident Lundi, s'o.i'r, vers b' heures et demie,!, la nommée Meriem Melka, veuve Davidd Bonsoussaii, âgée de 70 ans a été renversée au boulevard du Nord par uneg carriole attelée d'un cheval et-conduite ® • par le jeune Antonio Gano, âgé de 13^ •" ; ans. La victime qui a.éfé immédiatement it l.g.'. transportée à l'iiôpiial, est atteinte d'une fracture au tiers inférieur et au tiers moyen de la jambe droite et d'une plaie sur le dos du pied. Une enquête est ouverte.

Infanticide Lundi à 4 h. de l'après-midi, le caadavre d'un enfant noUveau-hé, <"'u sexe ^e masculin, a été retiré de la Mékerra, ' près du Pont d'Oran, par deux scieurs 'S de long, travaillant chez M. Badarous US et Navarro. .' —

'''

'

\

Tous les jours un Marseillais, (De Marseille, ze te zure), Au pi intemps, à la/roidure, S'en allait longeant les quais., Il prenait de la -corniche Le chemin et ^'arrêtait Sur un rocher qui formait Cômpie une sorte de niche. ' ' (i ".. .Et l'endroit plein de confort. -.

.

.

'

...

-

tl y déposait...; l'hommage Qui sur la vague surnage Et qu'on roduit sans effort. [

Aimant l'onde qui murmure, Ennemi du cabinet, Tout en faisant un sonnet Satisfaisait la nature. Aussiiôt qu'il arrivait,. Un vieux crustacé de crabe, Aimant la cuisine arabe. De sa caverne sortait.

-

\ 1

j


MARCHE DES TRAINS SERVICE D'ÉTÉ (du lei Mai au 16 Octobre) TRAINS S'ÉLOÏGNANT D'ORAN vmx niîi rbACES i-'cii.s^p^i^cb- t!i,.sV,-

(,* '. ,, ,r

N"

N" 3

1

(f 00 îvoj^iie^Abi.fe .(Départ) ORAN. . . 0 70J 0 50 0 85 La Sénia (£«//;. Aïn-Thiwnchcnl) G -11! 6 20' 1 10 0 85 0 60 Valmy 6 55 ( Arrivée... 2 90 2 20 1 (Ï0 LE TLELAT.. ,,.oa -/ 22 Repart, 34j 3 55 2 70 I 95 Saint-Lucien. . . . . 7 51) 4 70 3 55 2 60 Lauriers-Roses JG 15 4 65 3 40 Oued-lmbert 8 21 .8 33 0 95 5 20 3 80 Les Trembles 8 43 7 60 5 75 4 20 Prudon (Sidi-Brahim).

» » » » »

.7

»

.... .

8 70 6 55 4 80

j

BEL-ABBÈS. .

D.BBl-All„fei,Ti.„„,„

A-rivée. Dépari

I

o"80~ÏÏ"0irô"~4r, Sidi-Lhassen 1 45 1 10 0 80 Sidi-Khaled 2 25 1 70 1 25 Boukanéfls 2 70 2 00

1

50

-^

TAR1A

4 15 3 10 2 30 Taffaman. 5 25 3 95 2 80, Aïn-Tellout 6 25 4 70 3 45 Lamoricière 7 50 5 65 4-15 Oued-Chouly 8 70 6 55 4 80 Ain-Fesza 9 85 7 40 5 40 TLEMCEN.

Depart

.

»

» »

.

.

02 11 22

.

N" 5

N" 7

j

o"

l"» &"l0

!

45

0 54

1

'l(')

5 21

110

02 1 28 5 31 10 24 2 21 (3 02 L, 0 4a ,- b.. 30 ,V1 10 33 00 2 10 51 3 01 6 42 jll 22 3 33 7 05 j 11 57 -i 02 7 28 12 11 4 16 7 42 12 211 4 35 7 52

^±_ _^

.

11

.

N" 0 N"

;

8 58 inoHll ,2 48 4 52 8 07 9 06 9 30 S 21 9 16 9 45 8 32 » » G 26 9 59 8 42 » » 9 37 10 20 8 53 » » 9 45 10 33 9 01 » » 9 46 9 02 » » 10 08 9 21 » y> 9 37 10 26 jg » B ' 10 46 9 55 » »

..'....

n'a;;e-,.;M^ ,

»

.

Arrivée....

i

j

VOYAGEUHS-MIXTKS

-

.(Arrivée) Il S

g

38J

malin

j^

i

"""

» »

»

»

» »

TRAINS S'ÉLOIGNANT DE TLEMGEN

|

10 il 10 31 10 47

1

1

î-mx nies PLACHS"-

Iji- ,-u^,-k-

r

A

'

n

ir

<=

......

N" 2

£"h ÏLEMCEN. .(Départ.) ; » » . . ! 1 10| » 85j » 60 Aïn-Fezza 5 34 » i> 5 51 » i 2 35 1 75j I 30 Oued-Chouly » i 6 09 » 3 60 2 70! 1 95 Lamoricière » ' 4, 60 ,.,-, 3 0 4:J 6,. 21 ,- 02 •-... „, ,, , » JJD Am-le.lout » ; j 5 80 4 35 3 20 Tafl'aman 6 36 ' » >, S j Arrivée. . 6 52 » 7 45 5 40 3 95 TAB1A . B j («as-oi-Mfo*. | \_ (îsmb.-. Dépari 53 6 » s ^ 7 75 l5 80 25 Roukanèfis 4 j 7 01 » B 8 40 6 a0 4 60 Sidi-Khaled 7 '12 i » » *>*_ * Sidi-Lhassen. ° 81 , . s(lil. Amvee" • 7 29 «>5 05 9 8a ' *° iJ 40 BEL-ABBÈS | Départ. 7 38 12 08 5 22 _J»Ji2!^ii£!-__ ... 5 41 * 25 0 90 0 70 Prudon (Sidi-Brahim). . . 7 54 12 30 8 05 12 42 6 10 4 80 i 35 -1 00 Les Trembles 8 22 1 16 6 22 '2 70 2 00 d 50 Oued-lmbert 4 15 3 10 2 30 Lauriers-Roses. 8 48 2 • > . . . . 1 5 '15 3 85 2 85 Saint-Lucien ' . 9 05 2 19 . . . . __g^ I A«'ivée. 9 16 2 30 5 80 4 35 3 20 LE TLFLAT ... ' ' * ( Dépari ' 9 30 2 50 .^ ^ j 7 70 5 80 4 25 Valmy . . . . . . . 10 03 3 22 -%ï j 8 15 6 10 4 50 La Sénia(£«/;. Ain Tèmoucbcnl) 10 12 3 31 5 S i 8 70 6 55 4 S0 ORAN (Arrivée) 10 S5 3 46

-oir

p-

'i^^ ;MM-Ai.i:fe

'.

^ \

'

'

L'Imprimeur-Gérant, E. ROIDOT.

'

nlMiin

i

s.ïh-

4"'bo

»

»

4 4 5 ;>

»

5 41

»

5 59

»

»

'

s

22 41

02 nn 20

6 6 6 6

» »

»

.7

|

Le train 2 O. A. correspond auTlelat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le Irain 4 O. .'V. correspond au T'.élal avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le Irain 6 O. A correspond au Tlélal avec le train qui arrive à Rilizatie à 10 h. du soir.

le Gérant cerlifieà la somme de

ci,.s>fj:i-

,-i»ss'B

~~ YOYAGKuns-.Mixriîs" ' N" 4 N" 6 ; i\" 8 N" 10 N" 12j

»

*"

01

j

-

2:

p ^

jj

7

s° I |

m

< e soil.

6 07 12 5"21 6 19 25 5 06 6 36 35 5 49 0 51 b U 6 » 7 02 5

11

15 7 09 _j^_ 34 7 2b » 46 7 41 » 08 8 03 » 5 41 8 37 » 5 59 8 55 »

4 4 4 5

6 6 6 6

10 9 28 9 49 9 57 10

06 15 54

» »

m»u„

I J

_^ |.|

'of

JS

»

05

.>

7 06 10 20

»

po'r

B

miltin

soir

g

I B

I 1

Le Irain 1 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte le Sig à 6 h. du matin. Le train 5 O. A. correspond ;:u Tlélat avec le train qui quitte Relizane à5 h. 20 du malin. Le train 7 O. A. con-esi o:'id au TliMat avec le train qui quitte Peirjgaux à 12 h. 25 du soir. Le train 9 O. A. correspond ;.u Tlélal avec le train d'Alger.

VU pour

la légalisation delà Signature de M/E. ROIDOT,


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.