Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 24/12/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
DEUXIÈME ANNÉE
— N° 191
CINQ Centimes
MARDI 24 DÉCEMBRE 1895
Bel-Abbès, le 24 Décembre 1895
liaires, et reçoivent des compliments bâclé avec un empressement inac- dont l'étendue effraye les 'conquéet des faveurs où il y aurait lieu de coutumé. rants. Quand le peuple pleure ses solflageller leur insuffisance ? Tout le monde prévoit une guerre La société est si profondément dats, se voit grevé de surcroîts d'im- de brouissalles ruineuse et féroce; viciée dans son organisation, que pôts et invité à fournir de nouvelles mais nos représentants ne semblent victimes aux aventures et aux épidé- pas en avoir conscience. C'est Arlon nouvel dechaque incident, accroit L'affaire Arlon continue d'émomies, les gens de gouvernement qui pointe à l'horizon, il monte et. de scepticisvant nos yeux ce mur lionner les chambres ; on n'entend s'occupent à fouiller dans la hotte du s'élargit comme un nuage tempéintelligence qui arrête toute auparier que de cette inexplicable co- me chiffonnier Arlon chacun de nos hommes trouver et tueux pour y lequel lit delà, et on comme sur sur médie dans les couloirs, et partout quelqu'immondice à lancer à la face d'Etat cherche follement un refuge septième de l'enfer: lasciate la porte <s où l'on rencontre quelque député de leurs adversaires. Toute celle aris- contre la grêle d'ignominies qui va Nous voilà arrivés ogni spéranza. » au café, au cercle, au théâtre, il est ( tocratie de pleutres est déjà suffisam- tomber. ^ le point la raison ,;, s'égare où où au ; interwievé de maintes façons sur cetment gangrenée, souillée et méprisée, « Avez-vous vu Arlon & » ;. les triomphe du vice assuré, où est te bouffonnerie. J. DUBERN. peuples émaciés succombent à !a pour n'avoir rien à gagner en étalant De toute évidence, un aussi scansa lessive. Elle feraitbeaucoup mieux misère ou 'se suicident. daleux corollaire au Panama méride s'intéresser enfin au pays qu'elle 11 faudrait un grand courage, diterait d'être approfondi sérieuserendu'si misérable, de cesser celte a ment et les sinistres gredins qui ont sons mieux : un patriotisme déses- vie de scandales et d'introduire dans déshonoré la France depuis le pro- péré pour mettre la main à la gorge l'administration générale l'ordre et Nous étions cinq autour d'une tacès, Bazaine, qui- se sont joués de la des hauts et puissants malfaiteurs la'sévérité qui toujours y ont fait bonne foi publique, ne devraient pas ligués contre la République ; le geste défaut. C'està celle constante incurie, ble de calé, à l'heure arehicsainle de seulement être signalés au mépris de serait beau celte l'ois : il suffirait sans à l'ignorance des conditions les plus la verte, où chaque fidèle sans qu'il la société,: mais frappés debannîsse- doute a soulever teus los. err-ii"? a eiéiiAviuaiï'eè', ' qu'il faut 'reporter uuiuiu ù'iîii .:.i'iuc»'\.-.iij ppv.ii'jc.ilu; ' "•' MQM et déportés à Madagascar. Une souffler ce brouillard pestilentiel... toutes les bévues de celle affreuse rappelei 1 fait ses dévotions au -,JI^U Mais l'osera-l-on'-1 Le ministère campagne de Madagascar, robe de de son choix : Pernod, Cusenier ou '^èrèrilé bien entendue, purifierait \xioii sphères gouvernemaniales, et et le Président lui même n'ont ils Nessus dont, la France'n'avait nul Premier. Deut-être^, rendrait son prestige à pas été déjà menacés / La calomnie, besoin d'être affublée La conversation languissait, la ; nouveau miThonneurqui brillasi ostensiblement l'arme de l'époque n'est elle point de nolauro plus inassouvissable que le pluie qui tombait sans discontinuer depuis trois jours nous rendait en tête des vertus patriotiques du tous côtésdirigéecontre les honnêtes Ton k in. peuple français. Gomme nous l'avions prévu, voilà maussades. gens ? Tout, à coup l'un d'entre nous lanMais où découvrir la vérité auC'est écoeurant de voir et d'enten- une conquête dont, on ne sait que jourd'hui que le ministère lui-même dre tout le tintamare que soulève faire si ce n'est y colloquerdes pro- ce celte réflexion : emploie le mensonge et les cachot- un événement aussi personnel, aussi tégés incapables ou des parents — C'est égal, pauvre commandant Faurax, on aurait dit qu'il sateries comme moyens de gouverne- trivial que la capture de M. Arlon, pauvres. Malgré l'exemple intelligent que vait qu'il ne reviendrait pas du Dahoment? Quelle justice réclamer quand tandis qu'il est à peine question des nous avons vu l'indépendance des désordres qui régnent, dans les ad- nous ont donné les Anglais au com- mey ! Comment? juges menacée par des bandits à la ministrations de la guerre et de la mencement du siècle, les prisons de Mais' oui ! peu de jours avant cour, faire sa soumission au pouvoir? marine, des embarras de tous genres la France ne dégorgeront pas. On — Quand les auteurs de nos désas- que notre système de colonisation a se consulte encore sur la formule de partir il écrivait à un de ses amis, tres échappent à l'accusation, grâce outrance vient de mettre au grand administrative qui doit, être imposée une lettre dans laquelle se trouve à la camaraderie de puissants auxi- jour dans la discussion du budget à ce territoire absolument sauvage cette phrase : « Je fais le sacrifice de
L'IIIIE M
JODR
Pressentimeiils
maisons couvertes en tuiles et surmontées de paratonnerres. '.. A un autrje'jendroil, j'ai vu un temple pro.testant inachevé. Aux ouvertures, l'encadrement en pierre de taille ainsi que les soubassements. On reconnaît cet édifice à son clocher où il ne manque que les cloches. Un tableau en chêne sur lequel on peut voir des numéros de psaumes, inscrits à la craie. /Suite; Les habitants semblent devenir moins faJe suis assis sous une tente et je contem- rouches ou retirer la confiance aux ardeurs ple ie paysage. Notre bivouac est établie dans guerrières des Hovas. On en aperçoit fuyant un camp nova encore occupé hier par eux. dans les: montagnes au passage de la colonne, guettant notre départ pour revenir sans doudes distinguer, traAussi loin je peux que • te au gîte. Même dans un village il y avait ces de feu. — La désolation. — Partout les villages ne sont presque pas touchés car les toute une famille assise par terre, et nous maisons sont assez hautes et il n'y a que la -regardait passer avec des grands yeux étontoiture en chaume qui peut-être brûlée — A nés. . On a capturé un troupeau de moutons : côlé d'un groupe d'habitations, je vois une briquetterie nous ne sommes qu'a 30 ou 35 kilomètres de C'ebt assez primitif. La terre est coupée par Tananarive. Quel soupir de soulagement, car nos hommolles, qui une l'ois extraites sont superposées et exposées au soleil. J'aper<;o'i6 quelques mes sont presque à bout de forces.
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Hovas étaient là à 300 mètres formidablement retranchés ou embusqués derrière une lonEnfin, j'ai vu Tananarive, il est vrai à 15 crête de rochers, un peu en contre-bas. gue kilomètres environ à vol d'oiseau. Une granLa compagnié'iëst mise en ligne par secde montagne avec un amas confus de constructions. Avec la jumelle j'ai pu distinguer tions debout et les feux de salve commenla cathédrale et une immense façade domi- cent. Pendant environ 25 minutes nous connant majestueusement, ce fouillis percé tinuons ainsi sous un feu nourri qui fait littérallement pleuvoir les balles. 7 à 8 hommes d'inombrables ouvertures rectangulaires. tombent : on continue à tirer. Les Hovas resNous avons aperçu la capitale en ayant tent et semblent ne pas vouloir céder. Penfait un mouvement tournant pendant la jourdant ce temps les compagnies de réserve née. Du. bivouac actuel la vue est masquée ligne et tirent également. sont en par de grandes montagnes. Le général Metzinger voit de même les balLe 26 à 5 heures du matin, départ de Bales tomber autour de lui. bay lre brigade en avant, 1er bataillon du Régiment d'Algérie en'tête, ma compagnie avant garde, 2 chasseurs nous précèdent en éelaireurs. Ai .kilomètre de nos avant postes (A'-Suivr,:) l?emiemi est signalé. Ma compagnie prend la . formation de combat et en arrivant sur un petit, plateau a'ious sommes accueillis, d'abord par des Coups de/canon venant d'un village perché sur une hauteur en. nid d'aigle et par un feu terrible dé fusils dé toutes sortes. Les 27 septembre
Des lamentes CHRONIQUE LOCALE — Mais non ! je sens ça là : el du doigt il se touchait le Iront. doi prions la personne qui entre] Nous ET REGIONALE ,.tie avec un soin si paternel nos rues tient 1A quatre heures du soir il était el nos faubourgs dans un état constant et mortellement atteint : il y avait une A nos Abonnés et Lecteurs mo de malpropreté de vouloir bien taire heure que Vigneron et Becquel hes A partir du -\er janvier 189G le cVmcun des tas de boue planter sur étaient, tués. éta ! parailra tes L'OUEST MESSAGER DE ] Ils dorment côte à côte dans le mercredi et samedi dans la matinée. qu'il a si bien aligné dans nos rues, un surmonté d'une lanterne ou d'un ba bâton , . Na-Nam de kilocimetière cinq à cm Le même jour paraîtra un nouveau lampion ]ai qui nous permettrait de ne ce du point où ils sont morts feuilleton : mètres "iè ,-,„ pas pa y entrer jusqu'au genoux et de ne Patrie. la pour po' déparer leurham, " nieuse construcpas El combien d'autres défilèrent, deA tic tion. . . . vant, vai nos yeux, évoqués par des sou- par ELLEH De la lumière s'il vous plail ! militaires ou familiaux. venirs yei Théûîrc Imprudence Quel est donc ce don de seconde Salle comble samedi dernier ; là Ati Faubourg Négrier une femme l'avenir, de prescience de que troupe Polit jouait le Grand Mogol. vue, V|J l'entant était atteint de la petite ^ dont 'a mort semble donner à certaines la Les artistes ont été tous à la hauteur variole V{ a manqué'd'être asphyxiée par natures, na en tous cas sensilives extra- de leurs rôles, cependant nous devons les je émanations d'acide carbonique se * quelques heures, quel- signaler tout particulièrement : «. à tout dégageant ordinaires, dit-il ! or d'un brasero quelle avait (-j( allumé au milieu de la ques instants même avant que les seigneur tout honneur» Mme Noël, imprudemment ji; El comme je le regardais étonné, (ll de l'éternité sJouvrenl pour toujours si line diseuse et si bonne chambre portes où elle veillait son petit mac] lx posé en point d'interrogation... comédienne elles. ; Mme Vincent, très symi3 lade. el Vous ? —Vous ne me croyez pas — De prompts secours lui ont palbique aux habitués du théâtre ; MM. été arrivé Ne est-il jamais dans ç,| donnés et aucune suite radieuse j vous voir !.... allez à craindre. de vous trouver en présen- Bruger el Michel, dont le comique a f.iil n'est n rêves vos Et suivi d'un homme de son estordre toute la salle. d'êtres, de de demeures Nos Légionnaires pays, que ce couade, il s'engage dans la rizière Ajoutons que MM. Laboide ei Vinn'éprouver de reconnaissez et Le bruit court que nos rapatriés de A peine a-l-il fait dix mètres qu'il vous très heureusement complété cent ont la main à élonnemenl débarquer iraient à MoslaMadagascar serrer aucun uv plein d'une balle rôle, l'interfrappé tombe dans leur grand premier eu de ces personnes el à parcourir ces d'où les convalescents seraient ganem ^ Grand Monol. prétation du ronllieux ? dirigés sur Arzew et tes valides sur c Gillellc de Narbonne n'a Dimanche. Cependant il nous fauldes cartouEt pourtant au réveil, il vous est eu que peu d'auditeurs, tout, le monde leurs régiments respectifs. ches! nous parlons à quatre, deux impossible tout Procès verbaux ayant gardé une se réservant pour Carmen où nous, auen pour le relever, deux pour les mu- image frappante de la vision noctur- rons une salle comble- pour entendre • G procès-verbaux ont été dressés par nitions. ] le service de la police municipale penne, de pouvoir mettre un nom sur notre cliarnianle cigariêro. Nous traversons sous une grêle ces usages,cespayselsurcesmaisons. Ce soir : Le .Jour et la Nu:'. les journées des 21, 22, 23 et. 24 dant C( < de balles; nous nous procurons ce Décembre. 1 Quelle complexcilé que l'âme huAgression qu'il nous faut, en revenant nous maine, qui pourra nous dire d'où n Le nommé Piquet Jean, cultivateur Les boulevards du Nord et de l'Est emportons ce pauvre diable el peu- elle elle si il n'exisvient où et. et, va, (J ferme Thevenei, roule. d'Aïn-Trid est dont nous avions signalé l'état oe maldant un quart, d'heure, chargé de te certaine corrélation |t lias une en- venu déclarer samedi dans la matinée propreté constant viennent enfin d'être notre triste fardeau, nous chcmi- ^tre ces visions d'êtres dont, le souve- qu'hier au soir vers 8 h. Ir2 rentrant à 1 nettoyés. la. nuit, mais ches'efface Bel-Abbès, qu'ai rivé du nous ; pas un n'est atteint. Celui-là nir et au pont avec auxy la vigilance de la police les Grâce à s'appelait Ebrard, caporal. de il l'ail la de deux min 1er rencontre quelles a pourtant, nous nous sentons f suivent les délinquants dont : noms qui l'ont espagnols inconnus menacé TT-- ->ÇIÎ p'.uo turc!, c'est Mftï'g'.io'''; d'une ïchéo ptsr une chaîne , , . <->v<^-;Marco CaiïiMenai n» Tuaboul, José auraient frapper chercher à luii de le et ténuité c'est vrai, mais qui exista, uo la 2e Compagnie de marche,. sive s pillo, José Crémadès, Abdeldjebar bel enlever revolver. son qui, à trois heures du malin, se ré-" le; | nous en sommes persuadés. Aoviari, Kaddour ben Oukari et Emilio veille brusquement, secoue son caHier, lundi, vers onze heures et de\ Simon sont vus dressés procès verA. BounnoN. se poral d'escouade et lui dit (l'une voix mie du malin, un espagnol nommé [ bal pour avoir jeté des ordures sur la blanche : LE DÉBAROLËM.ENT ! X, marchand de légumes au marché! voie publique. couvert, s'approchait du nommé Franpapiers,, Prends troulu mes <c sauterelles Les — C.haiHlerm.ujof* du Viccdo également cisco commerçant veras dans ce cal pin l'adresse de Un vol d^ sauterelles est passé surBelheu le frappait même violemment, I et au Marseille. mes paren s à Abbès, de 11 heures 1|2 à 1 heure, à la tète, lui reprochant d'être la cause Quel triste abord, (|ui'l sileneù profond e je Pourquoi veux-tu que pren— Combien on sent do fi oui sou': cotte pluie de la mort, de son parent DomingoCue-_ Dimanche dernier. ne tes papiers? Kl dans lu ciel bruineux, pas un rayon décédé Samedi dernier. Ces acridiens, genre pèlerins scisont vas serai tué aujourDu désiré soleil de la patrie Procès-verbal a été dressé et, le sieurr heureusement transportés-vers-te nord — Parce que je Voilà le quai d'où nous sommes partis dui !.... Fr. Vieedo a l'intention de poursui- où les pluiesqui, espérons-le, ne sont Si bien vivants depuis sept mois à peine, puisque l'attala fou, détruiront dont Mais justice terminées, de paix lu ceux agresseur en pas vre son x es — Kn<:our;ii;és, par la foule applaudie. dans basse tempéra ure el l'humidité de ces lieu et blessures. L'agresseur fort n'aura du pour coups ir qué que Le voilà vide et sans parole humaine, jours derniers n'ont pas eu raison. esl. beau-frère de Domingo Vieedo. deux jours. Sans mouvement, déseï lé, consigné plaisir... feras Prends-les Correctionnelle Tentative de Suicide tu Absent, hélas ce peuple qu'on désole me — Dont le coeur pur sur nos maux a saigné. Bans sa séance du -19 courant le triSamedi soir vers 8 h. 1|2, la nommée se — Allons, puisque lu le veux ! Absente aussi la mère qui console Une heure pins tard nous partions Angèle Lambofle depuis peu de temps )s bunal correctionnel séant à Bel Abbès, Et la famille où l'âme se guérit. neuf heures A reconnaissance. à prononcé les condamnations suivahà Bel-Abbès a cherché à attenter à sa ;a en Pour nous, vaincus du sort loul esl silence ; el les : fusil de vie dans une des chambres de l'Hôtel de rempart venant une balle Tout est mystère ei d'en liaui l'on proscrit Jaïd Ghalem ben Zoud 2 mois'de des Bains où elle avait dîné avec son m du De-Nam lui faisait sauter le Jusqu'au soupir poussé par la suufl'nmce !. prison pour récidive d'ivresse. amant un militaire du 2I; Spahis. crâne.... , './heure n'esl plus de sonner le clairon ; ben Ahmed ben Moklar Mahoined d'une de jalousie, scène et A la suite e, qui, Zeimphel Et le sergent. au Les moribonds s'en vonl bien sans musique. Ethadj Mohamed 6 jours de prison 16 f. prétexte que ce. dernier la délaisssous moment où finit un engagement s'éCe moindre bruit pourrait rider le front d'amendfeet confiscation pour détention'. sait pour une autre femme elle s'est si Des gens d'Etat de notre' république. crie en se levant, : « C'est, égal quel :V'';:'':' de faux poids. emparée d'un petit revolver de poche ,ie Le peuple a-l-il donc besoin de savoir que ;çhose me disait que ce sérail Ghamin Abdelkader 16 fr. d'amende,: quelle avait caché sous l'oreilterde son DU fortune? la ., Les mauvais tours que nous te.iul I 6 jours de prison et.'16;.'.VfT.;^dî<iln5.é:ridé.. lit. pour aujourd'hui. Des intrigants glosent trop au parioir : . fils Il n'a pas achevé, qu'il pousse un Son aidé du Bresson amant surir- pour port d'armes de guerre, conflsëaf On a déjà tant dit à la tribune '.j j ûs„ lion. ' cri : « Ça y est !» venu à ce moment l'ont désarmé, mais,, Voilà pourquoi cette mise au secret, .•.;.. Méchéri Mohamed ben Àbdellah et dans la lutte un coup de revolver est îst Pourquoi ce peuple insensible à regret Ça y était en effet/ Trois balles Mahiddme Mohamed ben Mahdi 3 mois parti sans atteindre personne. Cache une larme et montre un coeur de roche! ie! venaient, dele tuer rai de !... chacun de vol Sur la table de la chambre se troude prison tentative pour »uC'est le lieutenant. Hoslein qui dit Vers l'hôpital tristemcnl cahoté, •.-.;];:;','•:•vait une lettre écrite par elle à l'adresse ;se de bestiaux. Noire convoi tourne un regard farouche, le matin du 25 mars 1892, à deux Rahani Rlamliche Ouid Ghalerhf;10 du Commissaire du Police, lui faisant. mt. El des bons coeurs tardive charité. de ses collègues, les lieutenants A?ijours de prison 16 francs d'amende qu'elle avait résolu de mettre connaître ire plus rien touche. Le soin n'a qui pressant nous ,e. gneron et Becquel : fin à ses jours et de n'accuser personne Rêve fiévreux tant bercé par lés flots, me pour coups et blessures. ordonnanrégler vais mon ,.e Mohamed ould Kadda 1 an de prison de sa mort. Te voilà donc, piteuse délivrance — — Heureux dit-on, de rapporter nos os. — Deux autres lettres une à son amant mt pour vol (défaut). ce, car je crois que ce soir je n'aurai plus besoin de ses services. Ce que de nous chacun doit à la France!!! Djellonl. Mohamed ben Sakran 3 mois îleune à sa famille se trouvaient égale"— Bah ! tu broies du noir! J.DUBERN. ' ment sur la fable. r de prison pour vol.
ma vie el si je meurs c'est pour la France !» ? Pressentiments — Mais oui pressentiments ! —Et alors les souvenirs nous revinrent en foule : chacun de comp1er les siens : umd'enlre drôle, dit C'est nous — qui jusqu'ici avait, gardé le silence. j'ai connu au Tonkin un charmant garçon, un alsacien, qui au siège de Son-Tay, se trouvait dans ma seclion. A un moment donné n'ayant plus de munitions, je lui commandais d'aller en chercher, avec un camarade. à quelques mètres de là. — Vous m'envoyez à la mort me
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Petites nouvelles
Science de la vie
L'école des Arts ei Métiers d'Aix a été licenciée. M. le Lieutenant Nicolledu 1CI Etranger est mis hors cadres et détaché au Siam.
Taal de peines pour parvenir ! Tant d'au 1res .pour se maintenir Ta'ni de travail pour se nourrir Tvjntd? siiuiï'ranccs pour mourrir
Marché Par décision municipale, le marché restera ouvert pendant les nuits des24... au 25 courant ? Pour ces deux nuits seulement le gaz sera installé dans le marché. / ' Bravo !
LÀ CUISINE Bécasses sautées. Plumez, fendez la peau du cou. enlevez la poche et le gésier par celle même ouverture ; flambez et bridez en traversant les cuisses, avec les becs des bécasses. Faites-les revenir à feu vif, dans du beurre ; lorsqu'elles ont pris une belle couleur, mouillez d'un peu de vin blanc et de deux cuillerées à bouche, de jus de citron ; laissez bouillir pendant quelques minutes. La cuisson terminée, dressez les bécasses dans un plat chaud ; finissez la sauce en lui amalgamant une cuillerée de demi-glace ou une demi-cuilterée de Liebig.que vous délayerez avant, et un petit morceau de beurre fin ; versez-la sur les bécasses et servez.
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i-iityt ri« TTL^. * LK,\O iLrCi-.-ijliiîCS 1,1 VU {.tC ti^itt r;t-;i du 17 au 23 décembre 1895
Naissances Juan Garcia ; Antonio Navarre ; Gabriel Meudez ; Manuel Botella : Dolores Perez ; Gaston Burguière ; Joséphine Rodriguez ; Domingo Lopez ; Catherine Belmonle: Léon Kngei ; Frédéric Pizano ; Amalia Molina ; 4 indigènes.
Décès Juan Amat 2 ansl|2 : Bosalie Sifl're 15 mois ; Dolores Fernande/. 4 mois : Luisa Galdéano 8 ans ; Jean Hissol 69 ans ; Antoinette Juan 3 ans ; Désiré Boyer G6 ans ; Jeanne Barra! 3 ans 1|2 ; René Boumendi! 4 ans 1|2 ; Goftlieb Siègrist 19 ans ; Rodolphe Mesmer 25 ans ; Elie Lliuairès 3 ans 1|2 François Villarel. 64 ans ; José Tories 64 ans; Domingo Cuevus 42 ans : Manuel Botella G jours ; Maria Gaiindo3 mois 1]2 ; Goiilieb Liemgruber 26 ans ; Miguel Garcia 8 mois ; Joséfa Ferré H mois : Isabel Moréno 5 ans ; Marie Dubail veuve Mariel 70 ans ; 3 indigènes.
Mariages José Aguilar el Térésa Soriano ; Emile Lanié el Antoinette Hengy ; Juan Ortéga el Ana Marlinez ; Isinaël Garcia et Maria Gonzalez.
MARCHE DES TRAINS SERVICE D'HIVER (du 16 Octobre au 30 Avril) TRAINS S'ÉLOIGNANT DE
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Le train 2 O. Kl correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train .4.0, .A, correspond au Tlélat avec le train qui arrive au Sig à.3 h. 44 du soir. Le train 6 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive à Relizane à 10 h, du soir-
Le G rrant certifie à la somme de
..... .......
J
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malin'-.
n.
Le train 1 O. Le train 5 O. Le train 7 O. Le train 9 O.
U Imprimeur-Gérant, E.ROWOT.
'
quitte le Sig à 6 h, du mâtin. quitte Relizane â5 h. 20 du matin; A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Perrégaux à_12 h. 25 du soir.; A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger.
A. correspond au Tlélat avec le train qui A. correspond au Tlélat avec le train qui
Vu pour la légalisation de la Signature de M.
Le Maire,
E. BOIDOT,