Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 250196

Page 1

Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 25/01/1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


CINQ Centimes

TROISIÈME ANNÉE — N° 199

Bel-Abbès. le 25 Janvier 1896

LE

PÉRIL JAUNE (Suite)

dies aujourd'hui entièrement ren- dha lui suggéreront dans la conquêfermées dans la doctrine de Con- te du monde qui lui appartient! fis si us. « Sois sobre, dit encore autre part Sa caractéristique est d'abord un Confusius, mais répands à pleines profond mépris de tous ceux qui tasses le chouni-choum, qui endort n'ont pas eu le bonheur de naître l'esprit et l'ail esclave l'hôte à qui lu l'olfres. dans l'Empire du Milieu.

Boudha le dieu des chinois est un « Ne l'endors jamais loin de la A rheure où paraissait noire '1er être formidable, inaccessible. terre qui l'a vu naître, car les portes article, Y Echo d'Oraii commentait Il inspire la terreur, par consé- du ciel te seront fermées à jamais clans ses dépêches la situation de ainsi qu'à les descendants jusqu'à la l'irraisonnement. quent Madagascar que nous comparions il troisième génération. voilà Ses formelles, lois et sont y a deux mois au Tonkin, dans un pourquoi Ne crains la mort de queldépas « énorme celle en masse article intitulé « La piraterie à Mafaçon qu'elle se présente ; elle le deviendra monde bordant le que en sur dagascar ». h'Echo d'Oran dans sa donnera dans le ciel où Boudha rèprend n'y si l'on, lard le tôt maître ou dépèche ajoute celle phrase : éternellement, l'heureuse béatigne garde ! « L! émigration des individus de tude et le droit de veiller sur ceux Confusius. bien La religion de race asiatique s accentue d'une façon laisseras sur terre. lu que pratipeuples qui la faite les pour alarmante » (journal du 22 janvier « Celui dont la terre étrangère requent, laisseun libre cours à l'immo1896). les os, sera consumé par le feu ralité la plus complète. cevra L'arlarme date d'un demi siècle, intérieur et ii n'en restera plus trace suffiUn le démontrera. seul l'ail l'insouciance dWlanl ! ; -.-"au-jour.:de la 'résurrection'. » chinois émi1842 les samment : en L'Empire chinois à l'étendue forla terre apparAinsi donc toute de30000, Bornéo nombre à granL au midable de onze millions cinq cent, fils de 3a divin tient de droit seulement emmenèrent aux eux avec soixante quinze mille kilomètres carChine. femmes ! (Edgar Quinel). quatre géographe. rés, possède d'après le Immuablement, Confusius le préComment pouvait-il en être autreLachàlre cinq cent vingt millions dit, les Chinois en deviendront les d âmes, ce qui en raison des nom- ment ? Le chinois n'émigre-t-il pas avec maîtres, el tous les autres peuples breux cours d'eau qui le sillonnent les vils de esclaves, seront de iormelle comme Bleu le pensée retour et le fleuve et par une entre autres fleuve Jaune, ne laisse pas à chaque conséquent diminue tous frais de servi leurs inévitables de la race jauhabitant pour se mouvoir, pour y déplacements qui pourraient enri- ne.' Le chinois pour arriver à ces lins naître, pour y vivre, pour y mourir, chir les peuples qui lui en procurent, travailleur acharné el desobre, les villes, temples sera moyens. et ses pour pour ses Confusius dit dans sa doctrine vra pour abrutir le reste de l'espèce 700 mètres carrés ! On comprend dès lors la formi- que Boudha donna la terre au Céles- humaine, pour en devenir le maître, de l'extérieur et. que partout où il passe il ne distribuer largement l'eau de vie de te dable vù poussée ce • doit laisser d'autres empreintes que riz ; il sera commerçant, industriel, peuple trop à l'étroit chez lui. La religion, base de sa marche celles de sa force et de sa volonté drainera l'or des autres peuples el commerciale, industrielle et surtout par tous les moyens que son intelli- reportera chez lui ce gain des années philosophique, possède trois bran- gence éclairée et conduite par Bou- d'exil. 8

Feuilleton du « Messager de l'Ouest.-»

/

.

'

Par ELLER

Lucien sans se ''outer des diverses démarches faites, en sa faveur, et e leur triste résultat, entra non sans crainte dans le cabinet de travail de M.-Beaudoin. Celui-ci, à sa vue, se dressa et lui cria : — ,ïe vais vous faire arrêter, misérable ! Et comme je ne veux pas que ce scandale éclate chez moi, scandale qui viendrait se greffer sur le premier, celte opération absolument nécessaire aura lieu en dehors d'ici. Reproduction interdite.

Quoique confondu par les résultats, souffrant plus encore de la douleur qui devait accabler Caroline, Lucien plia sans oser croire encore à l'écroulement de son amour et de toutes ses espérances, et ce fut d'un ton presque assuré où perçait un étonnement profond qu'il répondit au négociant : — Aloi's vous me renvoyez ? — Non je ne vous renvoie pas, mais je :" vous chasse. \. — Tenez écoutez. Il y a 3 ans, quand' 1 sur la demande d'un de mes amis, je vous ïd pris chez moi, j'ai éprouvé à première, vue une grande sympathie pour vous et vous me paraissiez d'autant plus intéressant que vous étiez orphelin, sans appui, sans autre recommandation que votre bonne mine, Cela ne suffirait pas pour vivre. — Vous avez d'abord répondu à mon attentat par une conduite.et une tenue au-dessus de tout élogel ' — Probe, range,-travailleur, j'espérai plus tard, tant que j'avais confiance en vous, faire

•.-.

25 JANVIER 1 Sr(3

SAMEDI

mon h. imme d'affaires, mon premier commis. J'ai eu toutes le- bontés, ma maison était devenue la votre, ma femme vous avait comme moi en haute estime, et nous nous applaudissions de vous voir- parmi nous, quand vous avez payé-tant de bonté, tant de confiance par une infamie *.'•''" •.'• — Monsieur,! ' Ne m'interrompez pas-:-j'ai dit une infamie oui, c'en est une que cacher sous un masque trompeur les projets épouvantables germes dans votre cervelle d'ambitieux qui ne sait pas attendre, et qui pour arriver à son but ne reculé pas même devant un crime ! ?, ' ,'. -r- Un crime

..

.

Non seulement la terre étrangère n'aura pas ses os, mais ses descendants par crainte de la malédiction d'en haut devront pieusement l'envoyer dormir de son dernier sommeil sur le continent chinois. Voilà en résumé toute l'histoire morale de la Chine dont 1ère connue el régulière commence deux mille six cenl trente-sept ans avant la nôtre. Résumons-nous. À .prêté au gain, acharnement au travail, dépravation sans frein et permise, croyance immuable en une domination future sur le reste du monde; ajoutez à cela le mép.ris profond de la mort acceptée en souriant, voiià la doctrine qui fait mouvoir' près de 600 millions d'êtres humains! Voilà le Péril

Jaune. Dans un prochain article nous essaierons de démontrer quelle est la digue à opposer par les peuples qui aujourd'hui discutent leur raison d'être el leurs oâ/mes, contre celte formidable fourmilière qui s'étend chaqucjour,quivit etqui meurt, sans discuter el. devient un péril social dans toute l'acception du mot. A.. BOURDON.

(A Suivre) POUR

CEE

QUI

DOMEiiï

LA-BAS

Nous croyons devoir l'hospitalité de nos colonnes aux lignes suivantes d'où surgit, à travers le lyrisme patriotique qui les colore; une idée d'un sentiment, essentiellement recoinmadable : La roule est l'aile, long serpent endormi parmi les hautes herbes, les forêts,-le désert

l'avez déshonorée vous disant on ne pourra ! on ne pourra pas me la refuser, el alors j r> fondement, avec la pâlie ics el le smg froid d'un frappeur qui guette, sûr de" voir tomber tôt ou tard la bête dans ses filets, vous avez guetté, vous vous êtes implanté dans le coeur de ma fille, vous avez entassé mensonges sur mensonges, vous lui avez dit je t'aime ! .

„,,

(A Suivre)-

MOTS DE LA FIN Enfants terribles

un crime épouvantable ! prendre ! Les enfants jouent un peu bruyamment que dis-je voler la confiance d'une pauvre en- à côté du cabinet de travail. Le père, déf'an,. fant, lui dire qu'on l'aime et qu'on l'adore. gé, intervient, et d'un ton irrité : ! — Oh oui, je l'aime Quel tapage infernal vous faites-là ! calvrai, est — Ce n'est votre un amour pas — cul, votre adoration une ironie, l'enfant était Lequel ici a crié le plus fort ? Tous en choeur. — C'est toi, papa ! simple, vous profondément vicieux, vous — Oui,


aride et caillouteux. El e gravit les rampes, 1 côtoyant les noirs gouffres où poussent les palmes, en ses lacels audacieux et savants ; elle franchit des rivières larges comme des lleuves, et ne s'égare pas dans les sables M'ûlants des aroyos. Elle a l'ait proche el notre Tananarive. Mais elle est rouge, celle route ; rouges les palmiers nains qui la bordent ; rouges les pieds du fantassin qui la suit. On dirait une traînée de sang qui se pourrit sous le soleil ! Tels 1 s Pyramides et le Pont du Gard : elle a coulé des milliers de vies d'hommes. .Aussi, ce chemin.

mémoire n commune. Ouvrons une souscription pour l'accomplissement de ce devoir, ti afin a que leurs mères, | our prier, sachent coù « poser leurs genoux ! » Les héroïques femmes de notre France n'ont i pas oublié les rapatriés ; nous, ayons 1le culte de nos morts ! PAUL SILVÈRE. ,

LA

Semaine Militaire

Que M. le ministre de la guerre enlève 400 hem mes plir bataillon et il restera à chaque compagnie 50 homo

KIUJJIKTHIÏS DE TEIÎI5SSA?

Quant au train des équipages, nous ne souhaitons pas à M. Cavaiguac de changer sou portefeuille conire le costume île Inugiol. Ou pi ut ôt nous ie lui souhaiterons pour quelques jours ; ce, qui lui permettrai de se .rendre compte ex-professo du pénible métier du soldat . du train en Algérie. Sans cesse en colonne pour assurer le ravitaillement des postes ce malheureux soldat est

gne, sur la lèle un chapeau en paille entouré d'un ruban noir. Les femmes, même vêtement de corps, pas de chapeaux, les cheveux en bandeaux, séparés par une raie au milieu de la tète. 11 y a de très beaux types parmi les nom- [ mes, les cheveux.noirs comme de l'ébène ; il y en a qui les portent eh brosse. Les marchands affluent toujours, des la(Suite) pins, de- choux, des oignons, de l'ail, ils commencent à apporter des boissons variées, du vermouth, du Pernod et du vin, de l'huile Le palais de la reine se dresse orgueilleu- et du vinaigre. sement, au sommet de la Mlle : style château C'est un pays de cocagne. moyen âge avec tourelles, au milieu une sta4 octobre. tue ou plutôt un buste ailé ; on ne peut pas distinguer ce que c'est ré llement, à droite la Les négociations commencées hier, ont cathédrale, à côté un dôme de clochetons su- abouti le même jour à la signature du traité perbes, à gauche le clocher d'une autre égli- de paix, qui sera définitif lorsque la France se, par ci par là, de ce fouillis, dans cet en- l'aura ratifiée ; un peu plus tout était à rechevêtrement de maisons, émerge une cons- commencer Le 2 courant, le lor ministre et truction plus jolie, plus élégan le ; la résiden- la reine voulaient fuir ; en cas de réussite, ce française, les bâtiments de la légation an- tous les habitants armés de la ville et qui sont rappelés à- l'heure qu'il est, ainsi que ceux glaise etc. etc.

Lettre le Madagascar

prs de semaine où des détachements aient quelques répressions à exercer contre des arabes. « Sans être pissimiste. nous assurer qu'il y a un grand péril à diminuer les «

Il ne se passe

mes. C'est à l'aide de chiffres erronés, «. comme le sont presque tous ceux de ce elïecfifs du 19-: corps, non seulement fameux rapport, que l'on trompe le pu- pour le service qu'il y a à faire, mais blic el qu'au moment du péril on n'a encore pour le prestige de notre autodevant ses mains que des squelettes rité. Du jour où l'arabe sera convaincu de compagnie ou de bataillon. de sa supériorité-el de notre faiblesse, la conquête de l'Algérie sera à refaire. n Nous ne pouvons nous arrêter, Monsieur le rédacteur, sur tous les Elle ne sera plus" ce qu'elle fut. il y a un chillVes eî ies discuter ics uns après demi siècle : la civilisation et. ses bienles autres. Cependant, il es', bon que faits, le progrès et la science ont pénél'on sache en France que les abus, "si tré dans cette race arabe. Et qui sait ce abus i! v a, ont. éLé. vus avec d'autres qu'il adviendrait dans une nouvelle h.tfe contre ce peuple, aidé peut-être par yeux qu il convenau. Prenons, par exemple, le corps de l'étranger si jaloux de notre colonie alv. santé. On relève pour l'Algérie 110 gérienne. médecin pour 350 hommes environ. EviII y a un gros péril à se lancer d.ms ii double demment c'est plus du que ce semblable remaniement au bout, qui est employé en Fiance. M. le minis- un duquel, sous le prélexe d'organiser, on tre ignorerail-il que les bataillons sont jeté le désordre el la désorganisaaura villes de répartis entre trois et quatre tion. » garnison parfois, séparées par plus de Nous savons gié à notre correspon100 kilomètres qu'il faut franchir à cheval '? Esl-il possible, est-il admissible dant de ses sages conseils. Ils méritent même que des détachements île 200 une élude approfondie de la question. Aussi demandons nous, avant qu'auou 300 hommes soient laissés sans médecins ? Admellra-l on davantage que cun débat ne s'ouvre sur ia question du 19u corps, qu'une commission civile el ces postes soient dépourvus d'arnbu- militaire suii envoyée sur les lie.ix et lance-hôpiiai ? établisse un rapport du pour el du conexemple la valeur de Voici des un « critiques de notre ministre de la guerre. tre de la proposition Cavaiguac. 11 est évident qu'il faut faire des réA Tebessa il y a deux médecins. Evidemment, quand on vous donn-.î ce formes, mais les faire avec logique et chiffre sans aucune autre explication, bon sens. C'est peut-être ce qu'il manque au on le trouve exagéré. Mais l'opinion changera si on «joule que l'un des ûcux projet Cavaiguac. médecins doit visiter mensuellement., Commandant VICTOR. deux fois, les ateliers de condamnés et aller jusqu'à Négrine. à DEUX CENT LES

une voie antique est bordé de tombeaux Les tombes, tertres surmontés d'une croix Lettre d'un zouave à propos de Vorgani•blanche, s'alignent sur le promontoire rocailsation de l'armée coloniale. leux el brûié. — Je n'en sais pas le nombre. Les quelques lignes que nous avons — Ils donnenf-là ceux qui sont morts les premiers el. les derniers parmi les épouvan- publiées relativement au départ des lemenls des lièvres et les angoisses des déli- zouaves de l'Afrique, nous ont valu res, eu l'hôpital n. 1, dont on aperçoit les plusieurs lettres de protestation. marabouts b'anc-3 là-haut, sous les manguiers. N'est-ce pas le destin de toutes les En leur cercueil léger de lalanier, couchés mesures qui a lien lent à un privilège sur une mince couche d'herbes, quatre noirs, lorsqu'elles ne le détruisent pas '? Nous chaque jour, les descendaient par vingtaine- ne pouvons nous arrêter sur les allégaLe chemin est abrupt, à travers le; profondes tions diverses des intéressés. Il en est ravines que creusent les eaux en la saison une cependant qui metHequelques insdes p uies. Les pauvres morts faisaient leur tants de réflexion, car si les laits el si dernière élape douloureuse. Puis le prêtre les situationsqu'elle révèle sont exacts, bénissait la terre et. quelques camarades leur le ministre de la guerre aurait sciemjetaient l'eau bénite. Li mer, en bas, berce ment trompé l'opinion publique, non leur éternel sommeil, et la brise du large seulement sur les elïecfifs, mais encore semble apporter quelque lointain souvenir. sur l'état de paix de notre colonie alCeux-là, ce sont ceux de Majunga. Mais gérienne. il y ( n a d'autres encore, à Mahorogo, là« Page 1819 des documents parlemenbas, sur la hauteur d'où la vue bien loin taires, d'il noire correspondant, publiés s'étend sur la plaine ; à Mévarane, où de5 au Journal Officiel, M. Cavaiguac indivols de perruches liassent incessamment : à que pour IVlleclif des zouaves 42.03i Marowoay, à Ankahoka, à Trahongy. A hommes, c'est-à-dire plus de 3.000 Marololo, c'est dans un vert enclos — coin hommes par régiment S'il voulait, bien de brousse — qu'ils dorment dans les hau- consulter les situations journalières, tes herbes, à l'écart de la roule, dans le l'ancien rapporteur du budget, auteur calme d'une pénombre. Plus loin, à Suber- du projet- de loi sur l'armée coloniale, bieville, à Tsarasoalra, amers plateaux où serait obligé de diminuer de beaucoup rien ne croil, ils sont rangés parmi les quarts ses chillVes. AelucllciVienl. les t.\>oi!<a. el les granits. Les chiens hurleurs les trou- guies les plus (bries oui 210 '^.immos. blent dans leur somme. -- E,t, le long.chape-, sur lesquels.'ilaut, réduire ï-'> hommes let des cimetières du corps expéditionnaire algériens qui rentrent, à la lin de chas'égrène ainsi d'étape .en étape. Ils sont, aussi que année dans leurs foyers. H est vrù nombreux que nos jours de marche. qu'ils sont remplacés par i-û aubes, Et ceux qui dorim.'nt seuls, à l'écart ! Les niais ce sont dus recrue?, qu'au cm convois d'évacuation des malades passaient commandant ne peut considérer comla nuit, dans quelque gite d'étape, et, au ma- me susceptibles de faire colonne. lin, quand les autres partaient vers l'hôpital, « Nous ne devons pas, malheur?usevers le salut peu', être, quelques-une restaient, ment, nous arrêter seulement à celle dévotement roulés dans leur couverture par perte. 'M. le ministre de la guerre ignodes mains amies, couchés en un3 fosse à la rerait-il que les zouaves seuls fournishâte creusée. —Puis ce fut le rapatriement ! sent en Algérie les sectionsd'infirmiers, Et combien sont roulés maintenant, pu-les les sections de commis et ouvriers et Ilots des mers, combien reposent sur des de secrétaires d'état-majur, les ordonterres étrangères, au seuil même de la patrie ! nances d'oiliciers sans troupe, des Les pauvres croix que nous leur avons facleurs-boillers, des moniteurs d'agrifaites sont tombées ; les troupeaux de zébus culture el. tutti quanti d'autres indispopiétinent leurs tertres ; les eaux, peut-être, nibles, qui nous laissentdans nos comévenlreronl leurs fosses. Nous ne pouvons, pagnies 70 à 80'hommes au plus poulhélas ! songer à leur édifier de tombes dura- ie service ? bles. Qu'au moins, un monument s'élève, n Les chiffres sont là, indiscutables en l'une de nos vastes nécropoles, à leur dans ieurbrutale el positive éloquence. Comme

j

v

Surpises te TÉjtoM li.iléi'icsir bom-guois: — Sîdiisiuili- aprà; aVt'.îrïnï!. sC'ïgW«Bdm0hi ;sii?. huî-l'o. )-.asî.u sa plu?- fini' chemise, ot met En plus bcllt

.

n'avau- devant Madame, qui le v:.>i; fair'j avec wj pointe âe;;o!ipçou -3an^ lo ji'.iit.iv<\

Madamn. — Gomme In le tais beau pour un

.simple voyage à Ornn 1 Monsieur. — Voyons poupoule,, lu sais que je vais à uni', réunion des anciens camarades du

surmené. ii Nous serions très heureux de connaître également les sources où les Lycée d'Oran ; cela n'ai rive qu'une lois par an ; renseignemenls sur la pacification ac- d'ailleurs tu sais i|ue tous oies anciens condisciples sont aujourd'hui gens établis, que plusieurs tuelle de l'Algérie ont été puisés ? sont nies correspondants sur la place el que si fera-l-il M. le Gouverneur généra! <i déclinais ce:le invitation, nous perdrions nos des rapports de complaisance, ou le jemeilleures refilions el par conséquent une grancommuniquerait-il gouvernement ne de partie de noire clientèle. aux représentant de la nation que ce Mudume. — Je ne dis pas non, mais enfin, qu'il voudrait bien qui l'ut connu '? lu m'avoueras qu'il n'est pas nécessaire de mettre ti Si la pacification est aussi complète ce que lu as de mieux pour une simple réunion que l'ont veut le dire, comment, expli- d'amis ? quer cette clé t'en ce faite d'enferrer un Monsieur. — lv-oule, tu m'ennuies avec toumarabout à l'endroit où la famille l'avait \a< les jalousies bêles ; je tiens à faire voir que demandé au gouverneur, el. cela par j'ai fait mon chemin el j'aime mieux (aire einie crainte d'une manifestation '! que pitié. faudrait être dans la ville pour apprécier les beautés. Depuis hier, une quantité innombrable de marchands et de marchandes Ilovâs viennent vendre tons tes produits du pays et à bon marché. Un poulet, de 4 à 10 sous, une oie, une dinde de 15 à 20 sous, des ananas à 1 sou. Il y a des oeufs, des poules, canards, oies, dindes, des moulons, des cochons. Des oranges, des ananas, de la salade, des épinards ; à ce qu'il paraît, on trouve de tout à Tananarive, comme en Europe. A partir de demain un officier par bataillon ira tous les joursà la capitale pour faire les achats pour la troupe. Nos blessés sont installés à l'hôpital anglais, il est. très beau ; je l'ai visité ce malin, des femmes m Igaches y font le service. Tous les habitants mâles sans exception, s'enveloppent dans un pagne bien blanc, qu'ils drapent, avec aisance autour de leur corps, on dirait un burnous, les jambes nues pas de chaussures, du moins ici à la campa11

de l'extérieur nous auraient harcelés sans cesse, auraient coupés nos convois et tout à refaire la "prochaine bonne saison (mois de mars 96). Aussi le 1er ministre est sous les verrous eL la reine gardée à vue. Cette après-midi, nous allons cantonner à Ambalomaro, village situé à 2 kilomètres d'ici ; à ce qu'il parait, on est dévoré par les puces dans les maisons des indigènes. J'entends sonner les cloches dans ta ville, ce son évoque bien des souvenirs : je me croirais en Europe ou Algérie. f . Le général Melzinger étant nommé Gouverneur Militaire de Tananarive, le drapeau franc is flotte maintenant sur le palais de la reine. (A

Suivre)


L'autopsie ordonnée, le 21 par le L't' Théâtre j' Para Parquet, a démontré que ces bruits -. Ce çA soir la TRA VI ATA opéra-comique i étaient ... faux et que la cause de la mort en 4-5 actes de Snpé musique de Verdi, elaie ..,, était LlalL naturelle. au 1bénéfice de Mme Noël noire preA nsi tombent les bruits absurdes mi mièère chanteuse. Phénix. Madame. — lit après le dîner où prenez- dont nous n'avons pas voulu nous faiN Nous sommes persuadés que la sympall ' vous le. café '? re Pl'écho el qui ne pouvaient qu'aug- palhique ac ri eiem'sî comrl't ni'iil. Monsieur légèrement inquiet. — Mais enfin! menler clans leur cruelle inconscience t'es, fatigues de son vovage à Moslades - "-1 pourquoi toutes ces questions ? fera ample moisson de une . douleur la g;111 , si poignante de ses malheu- ganem Madame. — Dis toujours, mon clieri, lu pièces blanches de fleurs el, de bravos. Pie( parents. l reux eux verras après;

Madame. — A quel restaurant dînez-vous ? Monsieur. — A l'hôtel Continentale. l'aMadame. — Mais avant où prenez-vous ' . perdit r Monsieur. — Chez Maydal, Brassserie du

mul :U1Xl

i'lsc ,-

,,„Ec 1

,lerr ,.. deo '

pou Vol mystérieux Monsieur. — Mais je ne sais-pas ; autant que ~ je puis me rappeler au café Loubier. I nommé Jean Ortega, faisant l'obLe nuit entre deux el quatre heu- but C Celle Madame. — Et-après ! jet mandat d'arrêt de M. le Juge res, res heure supposée, un vol étrange après ! -'^ d'un Monsieur interloqué — Après ' crinslruclion s'e.c accompli chez M. Tabarly phard'Oran a été mis en état s'est, d In je sais moi est-ce que d'ar hier par le service de la macien, Madame. — Allons ne t'impatiente pas, je d'arrestation ma assez gravement indisposé en nu(

Arrestation

!

!

dernière question. Monsieur. — Laquelle ? Madame. — A l'hôtel Continental il y a le, téléphone n'est-ce pas? Monsieur. — Oui, pourquoi ? Madame. — A la Brasserie du Phénix il y a' le téléphone 9 Monsieur ébahi. — Oui, mais pourquoi ? Madame.— Laisse-moi dire lu verras après. Au Café Loubier ïi y a le téléphone ? Monsieur ae plus en plus ahuri. — Oui, après ! après ! Madame se pendant à son épaul câline.— * Mou mignon lu m'aimes ? Monsieur impatienté. — Je t'adore ! Madame de plus en plus câline. — Je le savais ! eh bien !.... Monsieur ouvrant de grands yeux. — Ehh bien ? Madame. — Eb bien ! puisque tu m'adores,s lu me téléphoneras de partout où tu passera--,' n'est-ce pas mou chien chéri? Monsieur rassuré. — Je le le promets ! adieu ! Madame l'embrassant. — Adieu ! monn

amour!

Procès verbaux '

Monsieur débarrassé de sa chère moitié, hume ie à pleins poumons à travers la portière l'air frais is que lui procure la marche du trahi. ; Arrivé à .Onu: Monsieur retrouve ses am's ci el •ifidèle à la promesse donnée léU-|;l]nee sueeesM''' veinent (le la Brasserie du Phénix, de r Hôtel ..-Qoïiï'ncntal el du. Café Loubier. .-":V'''"""-]l.'ïést'onzo'h'èïircs'-"et'-dciHit''(.'rie.s

anciens potaches, réunis-nu calé conmienccnl a voir tout iU ,,s en rose, el soudainTuh propose d'aller voir ces dames. Monsieur après une légère hésitation.et ayant .ni fipeur du ridicule suit ia bande joyeuse qui profi«>t lant du beau temps gagne l'île de Cythère à pied ,ar en absorbant encore quelques boclis par ci par là de sorte que Monsieur la tôle de plus en plus l,,s chaude el croyant de ne pas retrouver sa chamIn" bre d'hôtel, hèle un fiacre. — Eli là bas ! Le cocher. — Voilà bourgeois. Monsieur. — Vous allez m'accompagner jusus_ qu'au n° 10 de la rue Monlabor où vous m'atten,1V drez . h'z Mais comme il n'est pas minuit vous allez "IS vous rendre.au téléphone, voici l'adresse ; vous demanderez la communication el vous prévienn~ drez ma femme que je suis allez me coucher. Xe cocher. — Oui, Monsieur. 11 lait-demi-tour et ventre à terre arrive, .,„ au téléphone. Allô

!

Allô

Madame D

Fourrière

^Cinq chiens en unis sur la voie publique ont été capturés par le service que île la fourrière el non réclamés ont. été Cie aballus ..u... dans la journée du 23 courant. diJo 1

Correctionnelle

j !

<

.''

Déférés au parquet

Kiar ould Mabomed sera déféré au parquet pour vol d'une montre avec n ' ' sa chai ne. SL Le nommé Amadou Ben llamed gargotier à Bel-Abbès a été mis en état & d'arrestation hier au soir en vertu d'un Q" d'amener du juge d'instruction , mandai (y, d'Oran J sous l'inculpation de complicité y d'assassinat ,: et de vol. . 1

I1

.•

Bel-Abbès. j

.

Mililary

sergent-major Tribler. du i<-r ' Etranger, a été proposé d'office pour E yl'Ecole de St-Maixent, à la suite de la campagne de Madagascar. Nos sincères félicitations. Le-

Troupe-Vidal

J,e cocher allumé par de nombreusesi et copieuses libations. — Le cocher de Monsieur. ïurMadame. —Comment le cocher de Monsieur; lM1I; mais lui où esl-il ? Le cocher gouailleur. — Il est couché-. Madame. — Mais où ? Le cocher se gondolant.—Oh ! tranquilisezsez«elle vous, il n'est pas mal il est avec une donzelle du grand 10. VERSATIL.

J CHRONIQUE LOCALE .p, A> ET REGIONALE

Faux bruits

^'^ suite du décès d'une .demoiselle, Eugénie Monlaur, qui a eu lieu lee 20 courant le bruit avait couru avec persistance que la mort était due ài un 'empoisonnement.

Devant le succès si légitime quêta Vidal a obtenu dans sa deuxiè^ troupe me représentation où. plus d'un millier de personnes s'étaient rendues, M. ^Vidal désireux de justifier la confiance que le public lui montre/à préparé demain Dimanche 26, une reprér pour sensationnelle, où toute la sentation £ " troupe exécutera de nouveaux numéros. Nous invitons spécialement lesfamil,les à assister à ce spectacle qui fera la des babys. 'joie j Le ballon comme les deux premières fois emportera son intrépide Capitaine Costa à -travers les airs. Ce numéro périlleux parmi tant d'autrès n'est pas un des moins captivants auxquels le ' directeur de la troupe convie notre population. C

I

01

____ '.

r

quelle reposait ce casier disparaissait Q 11' comme une simple muscade de la pharPOI macie. nv l Quelques instants plus lard la table ( Pra flambait ,, . , allumette ,, entre comme une "a . , ind les remparts et l'école des garçons. On n'a pas plus de toupet ! ( Malgré la pluie qui aurait dû gêner mo l'o l'opération, il ne reste plus que les qua- Jj no \ des Ire pieds de ce meuble. ire

Dans sa séance du 23 courant le Tribunal m" correctionnel siégeant à Bei-Abbès a prononcé les condamnations sui- ai 1^ vantes : var Jean, 25 fr. d'amende et 150 Bruley , -fr. de dommages et intérêts pour coups aL' el et blessures. Antoine, G mois de prison el <-H Garcia I 25 fr. d'amende avec application de cit ]a.loi Béranger pour abus de confiance. a la SchiachariaAuguste 3 mois de prison f m de application ,. d'amende 25 fr. et avec e hl loi Bérenger pour abus île conliance. la Ainadouche Lakdar, 1 mois de pri- li s0 et 200 fr. d'amende pour délen- ;l son fiond'.ai-rnes et_de:iaunijiiins d^giteiire :C|\\r, (confiscation). ' , :. \u • j Fernande/.. Mariano 50 lr. d'amende tu pour port, d'armes prohibées (coulisoa- p P° lion). à fi'' ' Krief Joseph 0 jours de prison et. '16. c, fi-, d'amende pour'le même molif. fr. Cormier Jules 1" mois de prison pour j. violences à agent. vj

Allô ! Allô ! La commur.icalion est donnée. Allô ! Allô ! Madame. — Qui est-h\ ?

A la

l bureau dont les casiers ont élé Un laissés l;tlpar les voleurs dans l'intérieur de c'e la maison tandis que la table sur la-

0 procès-verbaux ont.étédressés par de la police municipale pour le servico S contraventions, sur la voie dilVi différentes pU]publique pendant les journées du 22 23 el 24 courant. q..

!

,

ce moment.

poli municipale. police

ne suis pas jalouse, mais réponds encore à une


MARCHE DES TRAINS SERVICE D'HIVER'(du 16 Octobre au 80 Avril) 1

TRAINS S'ÉLOIGNANT DE TLEMCEN!

TRAINS S'ÉLOIGNANT D'ORAN ~!MÛXT>IÎS PI.AC.ES

"ctaK^h^Td:.^

i-

13

J

I

""""1,'

°

A

~TT U., E S

""""^^^'fjYAGiaiHS-aiix-rJLS

~

.... '

I

X" I

j

innliii

'

I

(Départ) C> 05 OMAN. 0 70J 0 50 0 35 lsdSèn\a(Eiub.s1ïn-Tcim>iicbenl) G 10; 2ô! 6 Valmy 1 10 0 85 0 00 îrpraii à Hfti.Aifl.rrt

j

j ? •

2 00 2 20

I

|

1

00

LE'J'LELAT..

Arrivée ]Jépar|

/

3 55 2 70 1 05 Saint-Lucien 4 70 3 55 2 60 Lauriers-Roses. . . 6 45 4 05 3 40 Oued-lmberl les Trembles G 05 5 "0 3' 80 7 G0 5 75 4 20 Prudon (Sidi-Brahim).

' il

.

8o -A /0 b-•

3

n^-AW.^jjiM.^n i 0 80 bas-en su Un hU, lin: 0 & m wia^cn. U 45 M fiidi-1 a n ^5 Sidi-Kha ed n 1 Z /.\ -i 1 n 0 80 Boukanélis 1 Txm

U

I

1

2 70 2 00 4 50.

1

4 15 3 595 3 1 45 4 I 0 7 50 5 f 8 70 6

i

»

| J

O

S^ OOI 7/

.n 40 2„ 30 95 2 90 70 3 45 G5 4 45 55 4- 80 40 *uj 5c 40

7 52j

8 Iflj

»

-

..

.-

^J^^J. Arrivée.... ^ ^

'

Taffaman n, „ Aïn-Telloul Lamoricière Oued-Chouly Ain-Ferza T1EMCEX."

.

.

la io

.

4 0l|

55

43

_^_ _

0/1

»

».

9 30 10 9 45 40 33

»

V

,

»

»

»«

1

isl

7 27

..A 40

|H

A-, Ou

21

.(Arrivée';! 1 38 \ /j ^^^.^

.

g

, j

à: ]

J '|

.

.

Aïn-TellouL Talïàman TABLA

7

I

1

» »

10

»

».

»

»

»'

.

^ji^»^^

|

15-

_o

-~

:

Q0

7Q

4,7

soji-

.c j-5

I

ju

|

_

j

-j

S

j

•"£.'|

jS" ^

;:

45. 3 85 2 85

;

I

X" S

-

4 X"0 X" 8 X" 10

malin

.

>.

»

ti 21

»

»

.....

(i 38

\

Arrivée.

»

6 53

»

7 08

»

7 23

7 40

..

7

|-|

7 7 8 8 . 8 [ î 8 8

48

Arrivée.. Dépari ' ' Prudon (Sidj.B,.ahim)> v _ _ Les Trembles Oued-fmbert. Lauriers-Roses Saint-Lucien . . . . . Arrivée ... LE ÏLÉLAT .. ( Départ

» j

s

,

»

s

»

»

»

»

»

soi,

08

!

1

>

matin

^ 4

28 4

soii-

00 21

40 57 5 17 5 38 5 59 6 01 6 00 6 22 6 34

j

^

S

^ % c

foil.

5 5 5 5

11

6 6 6 6 7

_g 5 p

j

|

imlin

i

6' 45 J

20 6 551 34 7 441 47 7 201

Ij

44 6 » 7 45 § 15 7 09 *«» >™t"> — I 33 -t 26 » H 44 7 39 07 8 01 , I 36 8 31 » I 58 8 54 S« » .£-§ § ©'-| J 10 9 06 » j 28 9 15 » 49 9 54 ' » 57 10 05 -> 06 10 20 » G

|

^-.

4 15 5 54 5 17 5

41

40 05 2 30 10 25 2 50 40 56 3 22 7 70 5 80 4 25 Valmy 8.45 6 10 4 50 LaSénia(7:;).'/;.^n; Tcmouchai!) 11 05 3 31. 8 70 6 55 4 80 ORAN (Arrivée) 44 18 3 40

5 80 4 35 3 20

\

»

»

i

4 4 4 4

»

»

26 12 42 lâ 54 12 9 09 4 9 32 9 53 2

.....

.

,

58 07 101

X» -12

si.ii-

..(Départ) 0 05

<K.m..-. ni.«-ei-.M.i). | Dépai.,

* S0 4 35 1 00 22! 2 70 2 00 4 50 9 01. 6 0 02" >•".! * 15 3 10 2' 30

a.1 on 2U 9 36 9 50 10 40 10 30

».

^'1 ». " .

- '

a '

.

8 31

arrivant à 40 h. du soir. Le train 2 0. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 4 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui Le train 6 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive a Relizane à 40 h. du soir.

LcMëranl certifie à la sommé de l'inscription n°

j

»

Lamoricière.

[.

b 4-1 o do. 8 52 6 00!

'.»

»'

9,4(i

H 01

'

|ll

»

10 23 40 40

'.

j'IO

'

»

I)

t

5 10 10 5 21

1 28 5 31 2 21 G 02

,10 02

»

22;

••

,

;

TLEMGEN. . Aïn-Eezza Oued-Chouly

utv'n^j^àj^i-Ai.iif-s i » i 1 10 » 85 » 60 » » ! 2 35 1 75 1 30 : 3 60 2 70 1 05 » »'_ 4- 60 3 45 2 55 ; 3ô| j 80 3 20 5 4 » '» :| 7 .)r-, 5 4o!-3'-95

7° û b0 4 5o Boukanèfis 4 15 40 7 |12 01) 8 31 » » ! 8 40 B *°| 4 (3° Sidi-Kbaled 32 4 51 7 12 27 8 44 » » ° °° 6 8°! ° " Sidi-Lhassen I f «y» m son-19 4b ,,Q 4- o^ Q ro lna!in 12 bo ob b Ul 40l 5 40 BEL-ABBES.. . 05! 0 85 7 30j 5 8 «,, n6 S(,,. ,() 9 .

S

3

»

1

'

! I

j

1-

\

,, ih,

-

. Arrivée. ,

1

i>iri .wiiiirc: on '^L-ABBLb--- 4/. b° °°

»

7 33!

.

.

0 45 9 54

'

soir

smr 1 »

24 » |10 33 2 45 G. 30 » .j'IO 48 2 58 0 4! » ] 11 47 3 24 7 » »

-t

.....

j

!

7 »

-

matin

YOYAUEI-KS-.MIXTES

CAl'FS * '""

PLACES 1 IN» -11; i-,-i„sS,?|2-;in^.-|a-ei..sK„

N^TN^â N^T X"0 i

rmxjJiîs

j

soii-

^

-

sou-

'

Le train 1 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte le Sig à 6 h. du matin. Le train 5 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Relizane à5 h. 20 du matin. Le train 7 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui quille Perrégaux à 12 li. 25 du soir. Le train .9 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger.

L'-.Imprimeur-Gérant, E. ROIDOT.

Vu pour la légalisation de la Signature de M..E. ROIDOT, Le Maire,


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.