Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 251095

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 25/10/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


DEUXIÈME ANNÉE

t

CINQ Centimes

— N° 175

VENDREDI 2O OCTOBRE 1895

région comparable sous tous les rap- végétation est telle que les repous- pouzolanes, etc.), par son exposition ports. Cette infériorité relative poul- ses sont fructifères et suppléent en et son allilude, peulêlrerallachée au ies vins d'Oran tient uniquement partie aux premiers bourgeons. Les groupe des vignobles de Bel-Abbès aux conditions défavorables dans les- vins de la région de Sidi-bel-Abbès el Tlemcen et produit des vins simiquelles, comme on 1-a dit plus haut, sont de bonne tenue, frais, d'une belle laires. ]!s ont de la souplesse, un de( Suite et fin ) s'efieclue la vinification ; mais il n'est couleur rouge assez stable, surtout gré alcoolique élevé, une couleur Les vins de Sainl-Cloud, par suite pas douteux que les progrès de la dans les produits de coteaux. Outre rouge vif et présente à un degré do la précocité des vendanges, sont science vinicoîe permettront de cor- les vins de Sidi-bel-Abbès, lés crûs moindre les défauts des vins du littoles plus remarquables sont ceux de ral- Us possèdent notamment un del'objet, chaque année, des premiers riger ces influences mauvaises. Les vignobles de l'intérieur, tels Sidi-Lhassen, d'Oued-lmberl, de Si- gré d'acidilé moins élevé et ne sont marchés el. ils conslilueuL les vins de primeur employés, en France, pour que ceux de Mascara, de Tlemcen di-Brahim el d'Aïn-Trid. pas entachés de goût de terroir. Les Le vignoble de Mascara est carac- centres de production les plus répurafraîchir ceux de recolles antérieu- et de la région de Sidi-Bel-Abbès. res et leur donner, de nouveau, le donnent des vins plus lins, plus frui- térisé par l'ancienneté de sa planta- tés sont Hammam-bou-Hadjar, Les type marchand- Ces vins sont alcoo- tés, d'un rouge plus vif el d'une cons- lion, faite en partie avant l'occupa- T rois-Marabouts, Sidi-Daho, el Chaliques, d'une belle couleur, mais par- titution plus robuste. Une supério- tion française. C'eslla légion de Mas- bet-el-Leham. rité, aussi marquée, lient moins à la cara qui produit les vins les plus re- Vins exportes du déparlement, d'Oran, Ibis un peu doucereux. Dans la région de Pcrréiraux, les diiïérence dans les cépages cultivés, marquables de la province ; fortepar des ports d'Oran el de Moslagancinà destination de France et de VEtranvignobles produisent abondamment dans la nature des terrainsel l'expo- ment constitués el fruités, ils présenger ' un vin de qualité au-dessous de la sition qu'à l'altitude, circonstance tent une belle couleur rouge vif à Vi ns ordi nai res : en i 890, 772.130 ils les velouté rené! des vendanges' qui fait l'époque quantité et grande sont KO no : en que moyenne : une '189!, 003.140 heeiohectolitres: en rarac.'èresqui moelleux, j ardée jusqu'à lin distillée. M.MII propres est se trouve re sep!Ures;en 1892,1.147.602 hecloliires;vinsse.:!a région. et.jusqn<'enoetobre^ani^ées.•.<;HoH''s-fes tembre "Les eanicltTCSqui coninïuï& '-iiv sont • . , becloiîlres 1893, 681.038 en ; en A Mascara, les vignes blanches j à dive» s degrés aux vins de ia légion régions élevées, les fermentations, 809.975 Vins de hecloliires. 1894, plantées argiio-eakairos s'aecomplissenl.dans normale, aussi les dans année crânais;: se retrouvent eu eo'.eaux produits de celle de Mostagancm. des conditions meilleures et les vins consistent principalement en plants liqueurs (vermouth compris) : en indigènes : elles produiscnl un vin 1890. '142 hectolitres ; en 1891,104 Ceux-ci sont en général moins riches y gagnent en qualité. hecloliires ; en 1892, 32 hecloliires ; \A à'15" remarquable, atteignant. Les vins de Tlemcen moins extrait alcool sont et en carac- sec sec et en J894, hecloliires 39 1893, 47 en en les plus esti; parmi qui classé fhiesseetune térisés giande colorés, mais ils fortement est présentent el par une hectolitres. Saïdn, Les vins l'Algérie, de de d'ordibelIe bie conslimés teinte plus vive co!oraLion et sont :i une : clnnl ll.LECO. naire plus délicats, plus fins et plus lues, ils se liennenî. bien ; en outre ils (.l'une couleurmoins vive, rivalisent imités. Ces qualités se Irbuveront sont d'une fraîcheur remarquable. avec ceux de Mascara, sans cepen- Inspecteur Général de l'Agriculture Les centres depro:luclio:iles plus dant arriver à les égalei- complèteplus prononcées encore dans les vien A lijèrie. . gnobles du Dahra, en voie de créa- importants de l'arrondissement sont: ment. Luire les vins du littoral oranais Mansourah, Tlemcen et Àïn-Fez/a. lion. Les vignobles de la région de Si- et ceux de l'intérieur, il faut placer Dans ces diverses régions du littoral oranais, les vins qui sont faits di-Rel-Abhès sont, les uns en plaines ceux produits par les zones interméavec des raisins d'excellents cépages les autres, en coteaux. Certains cen- diaires telles que la région d'Àin-Té- Les bonnes farces de ministère de laet de maturité parfaite, se vendent tres sont exposés aux gelées de prin- mouchenl. guerre. — Libérez-moi s. v. p. — JusLà, une partie du vignoble, par la cependant, année moyenne, 2 a 3 temps qui parfois détruisent les jeutlee pour Madagascar. francs de moins à l'hectolitre que nes pousses ;.mais, lorsque ces acci- nalurede son soi d'origine volcaniDepuis que j'ai le plaisir d'entretenir ceux du Sahel d'Alger, qui est une dents surviennent, la vigueur de la que (roches basaltiques, peperinos. les lecteurs de ce journal des faits et Bel-Abbès,le 25 Octobre 1895

Les Tins

VAlgérle

La Semaine Militaire

RAMSAH

En tê:e marchait une jeune fille d'un galbe merveilleux dans sa peau du plus beau satin noir ! Elle était grande et svelte malgré des for-

Dans le tohu-^bohu de la rue la plus passante de Singapour, à travers l'incessant et rapide entre-croisement des pouss-pouss et des fi.ures-àpersienn.es, le fourmillement des koulis chinois, klinns et malais qui trouent sous le fléau de bambou de leurs paniers en balances, au milieu des cris des cochers qui houspillent les piétons, des vociférations des koulis bousculés qui récriminent, je fus frappé d'une vision qui fit tout à coup disparaître à mes yeux le reste de cette foule bigarrée, fiévreuse et bruyante. C'était un cortège bien simple, formé de trois personnes qui allaient à la file indienne sans paraître se préoccuper beaucoup de ce mouvement et de ce bruit. _

mes féminines très accusées. L'ample et légère étoffe jaune et rouge dont elle était drapée dessinait les contours de la gorge opulente et ferme et des puissantes hanches d'un bronze antique. Sa jambe et son pied nus avaient les lignes élégantes des grands bas de soie noire dans les croquis de Mars. j C'était un Grévin d'Orient, de race somali, sans doute, mais avec, en plus, .une majesté sereine qui faisait se retourner sur elle ks hommes de toute couleur, blancs, chocolats, jaunes ou noirs qui la croisaient. Sa tête surtout avait ce port remarquable des statues de l'ancienne Grèce ; et sa physionomie avec ies traits purs, sa bouche gracieuse, aux dents nacrées, comme unirais mangoustan entr'ouvert, son- nez droit et délicat, ses yeux surtout, ses grands yeux noirs, au regard de vierge naïve, dans l'éclat de leur émail blanc, avaient un charme inexprimable. Dans son allure distraite et dédaigneuse, elle faisait rêver de la jeune reine i

de

Saba— et l'on comprenait l'empressement

qu'avait mis S.ilomon à la recevoir. Sur ses talons, ne la quittant pas des yeux une seconde, marchait un jeune Hindou, coquettement enveloppé dans ses fins tissus d'un blanc de neige, sa longue chevelure noire de femme relevée en chignon sur la nuque, le front marqué du signe blanc de la purification. Et derrière le jeune homme, un homme mûr, de môme race, ponant le petit panier rond à couvercle et tenant à la main la baguette du charmeur de serpents. Mais la femme surtout, on : le devine, avait attiré mon attention. C'était la première fois que la beauté, une beauté réelle, que je.ne soupçonnais pas pouvoir s'imposer ainsi sous cette couleur, m'était révélée. C'était l'heure de la promenade, cette heure délicieuse, à l'air tiède et embaume qui précède sous l'équateur la chute du jour. J'étais sorti pour faire des études de moeurs, ou simplement des observations de types. Jela suivis à distance.

Elle passa devant i l'hôtel d'Europe » ou j'è-:: tais de-cendu, longea la pelouse chère aux joueurs anglais de lawn-tennis, traversant indif-

férente la route suivie à celte heure/parles beaux équipages qui faisaient là leur tour du lac, et s'engagea dans la longue irue qui borde la plage. La nuit venait et j'allais renoncer à ma poursuite de flâneur lorsque je la vis entrer avec son escorte dans l'une des dernières habitations du faubourg extrême de la ville, un groupe de paillottes de misérable apparence occupées par des vachers klinns. .l'entrai allumer un manille. La femme et les deux hommes avaient déjà disparu dans une arrière-cour, mais un vieux klimrcauseur m'apprit tout ce que je pouvais désirer apprendre. De Saint-Pol Lias.

(A Suivr.-)


des gestes du monde militaire, plus d'un a dû se demander si j'avais pour mission spéciale de rechercher les faiblesses de notre administration. Celui qui a pensé de celle façon ne s'est pas trompé entièrement et ne peu! m'en vouloir beaucoup. Chaque critique que j'ai faite, et je procéderai de même pour l'avenir, a toujours eu pour point de départ ur^événement ou bien des motifs absolument contrôlables. El. la preuve de l'un de ceux-ci, vous ta trouverez., mes chers lecteurs, sur un fait que je vais raconter plus en dé-

Notre dragon était libérable le 29 septembre dernier, mais ce jour se passa sans qu'on vint le relever de sa laction. «. 11 écrivit lettres sur lettres à ses chefs ; toutes restèrent sans réponse et, à l'heure actuelle, il attend avec impatience la guérison de son cheval afin de pouvoir le ramener à îMontauban el mettre enfin un ferme au rabiot immérité qu'il sr.bil. » El si vous\1iles après cela que j'ai lorl, le malheureux dragon, victime de l'erreur, 'ne pensera pas comme vous.

NOS RAPATRIÉS

«

année attire un grand nombre non seulementd'Indigènes mais aussi d'EuRességuier, péens. que-

Le coup de pistolet dont M. aurait pu être la victime appartient à la catégorie des alleulais alites, dont un gouvernement qui se respecte sait tirer le parti

qu'il convienl. Le moindre avantage de ces sortes d'événements est de distraire l'opinion el «le détourner son attention d'autres faits infiniment plus graves. C'esl ainsi que grâce aux contusions reçues par M. P.essèguier, certaine dépêche d'Alger annonçant le passage vie la Ville-de-Mel-, est, passée presqu • inatail. perçue. Dans une précédente chronique, je Celte dépèclu nous apprenait, que le padit qu'au cours des manoeuvres vous ai A l'heure où paraissent ces lignes le quebot 1 >. Yill-e-de-Melz,- venant de Majunga dernières une commune avait, été invi- drapeau français flotte, depuis quinze 456 rapatriés, avail eu déjà 93 décès à avec tée à réunir les vivres nécessaires à une jours, sur les murs de Tananarive. Un bord. troupe, qui devait arriver le lendemain ; fleuron de plus est ajoute à'ia couronne Si l'on ajoute ces '.13 décès, aux 53 cadala troupe ne vint pas là, mais allât, au de gloire de la France. français jelés aux requins pendant la vres contraire, où elle devait aller exacletraversée du Canton, on avoueia que l'opiA quel prix ? meiil cependant, dans une commune nion aurait, lorli, en ce nomenl. de trop s'aJe l'estimer ici. Lorsque ne veux pas où,oh ne l'attendait pas. piloyer les déchirures de la redingote .l'ai-gardé le silence sur les noms où le temps aura passé, l'histoire impartiale de M. sur Rességuier. celle aventure étaitarrivée. Aujourd'hui s'emparera de cet événement, el an- jJ D'autre -ri, de confrères signale p on nos prendra à de la mélrop< le I' ceux coinles journaux les ont livrés à la publicité, le cas des soldais de la Légion Etrangère râje n'aiqîas à me lï.ire le moindre scru- me ni nos braves soldais ont conquis pai ries par te Concordia, et qui sans pain lauriers. Elle redira les souffrances ces pule en disant qu'il s'agit de Simandre (Ain);eiSimandre-les-Urmes(Saône-et- à travers ce pays, sur celte longue rou- ni gile, fonl actuellement la navette de la Loire)' Une partie du 2e régiment des te qu'ils créèrenl au jour le jour. Elle place de Paris à la Société des Dames de France, pour obtenir quelque secours. redira avecquel stoïcisme ilslessuppordr;:gons devait loger dans ce dernier Palis de Majunga avec une allocation de lèrenl sachant qu'ils combattaient pour c'est le maire mais de Simandre pays ; dix francs, il< sont arrivés à Marseille d'où l'honneur Patrie. de notre (Ain) qui reçut l'avis ; immédiatement ils ont été dirigés sur Paris pour passer A de cela elle côté aussi defut mis réquisition aura un tout el on se préen devant, parait à recevoir nos soldats comme il voir à remplir ; celui de dire pourquoi proie lela Conseil de rélb me. Et c'esl en à misère la: plus noire, que ces solmalheureuse expédiet comment, celle convenait, de le faire. Ils ne vinrent pas ; tout l'ut perdu el tion a l'ait, en quelque mois, aulant.de dais de Madagascar attendent tristement l'heure de comparaître devant la commisvictimes. aujourd'hui ii s'agil de payer la fiole. sion. Pour qui sera ce quart d'heure de Ah ! ceux-là qui dorment du sommeil L'un deux a raconté à noire confrère un Rabelais ? éternel, sur la terre Movas, sans une l'ait édifiant. Un jour, à Majunga, privé de Pour vous el pour moi. Pour M. sépulture, sans un linceul, ne crient tabac, il dû se cotiser avec quelques a Toutlemonde el, pour M. Budget. pas vengeance. 11 n'y a pas de vengeance camarades pour payer cinq francs à un néEh bien-! dusse-je passer pour plus du reste à demander quand on tombe, gociant, le. paquet de caporal que la régie je le grincheux que suis en réalité, je soit par la maladie soil par les balles, vend cinquante centimes ; or, le paquet cela, de bon digère Je vois coeur. nie pas au nom de.celle sainte cause.: la,Palrie.; portait l'estampille de la Société des.' Dames plus loin que l'erreur pécuniaire. Je.dis Ce sont les vivants qui veulen', savoir det France' que si M. le Sous-Intendant X'ou Y, pourquoi il y a eu autant de morts. Ces faits et quantités d'autres mériteraient qui a délivré la feuille de route, avait Si la victoire remportée le 30septem- bien quelque lumière. Mais les enquêteurs à encourir la responsabilité de son er- bre l'ai!, rentrer dans le silence ceux qui de profession ont. autre chose à faire en ce i! l'eut commise. pas reur, ne se proposaient de demander compte au moment. Demandez plutôt, aux magistrats Heureusement, que c'était la guerre ministre responsable de ccsacl.es, l'his- d'Albi. pour rire, qu'il a été possible de remé- toire devra être muette, car elle n'aura (Petit, Africain) dier dans une grande mesure à la pé- rien pour lui servir de base sérieuse el Nous avons parlé dernièrement dans nurie des vivres dans la commune de expliquer ces événements. nos colonnes de la Société de Secours Simandre-les-Ormes. Loin de nous la pensée de réveiller Militaires Coloniaux, siégeant à Mais si de pareilles erreurs se proaux la moindre haine du passé ; nous somParis, 05, rue. Richelieu. A celle heure duisaient quand- ça. serait- pond'vraie, qui les aiguilde savent, ceux mes que disait, Boquillon, je demanla Société doil avoir son dortoir réfeccomme me lons piquent et, de ce l'ait, excitent les de si véritablement i! n'y aurait pas de toire encombré de nos pauvres trou-

quoi à... se servir du sous-intendant auteur du fait comme viande, de conserves ?

Vais-je avoir encore fort ou raison dans l'histoire suivante ? Je gage pour la dernière si tout le monde veut se mettre à la place de la victime. Pour celle fois, ce n'est, pas moi qui parle, mais bien l'auteur du récit qui n'est, autre que le Petit Journal, repro-

duit par notre vénérable el grandissime confrère Le Temps : «. A la fin des grandes manoeuvres de septembre, un cheval du -ÎO dragons qui s'était blessé au pied fui reconnu par le vétérinaire du régiment hors d'étal de prendre part aux exercices des derniers jours. «..11 fut laissé dans une écurie de Villeneuve et. l'officier commandant le détachement commit à sa garde un cavalier de 2e classe. terminées, les dra« Les manoeuvres gons regagnèrent Montauban, laissant à Villeneuve le cheval blessé et le garde d'écurie. La mairie de Villeneuve délivra quotidiennement au dragon un billet de logement pour lui, un bon de fourrage pour sa monture et tous deux commençaient à s'habituer à ce nouveau genre de vie lorsque arriva la date fb'ée pour la libération de !a classe.

sens, mais ne rendent, pas la justice et. ne donnent pas d'avanlageuncoupable à celle justice. Loin de nous aussi la pensée d'accuser le général Duchesne de la moindre négligence, comme aussi de la moindre incapacité. Le débat sur lequel le ministre de la guerre aura à s'expliquer ne doit, comporter que la question d'organisation, et surtout les motifs qui poussèrent, à la marche accomplie par le corps expéditionnaire. 11 serait trop commode d'ouvrir une hécatombe, de risquer de compromettre la réputation militaire d'un pays, et de s'en tirer les mains blanches. Admettez un instant que la France ait été vaincue ? Quel discrédit devant l'Europe. A l'heure môme où nous pouvons relever la lôte et montrer à l'étranger nos plaies cicatrisées, la France, vaincue, par lesHovas, eut été la risée de l'Europe militaire. Que d'autres aient de la cornmiséi alion pour les auteurs du plan de campagne, je ne m'y oppose pas ; j'y joindrai même ma pitié,, mais après que la vérité aura été faite sur la façon dont celle expédition a été engagée. Commandant VICTOR.

Récompense Honorifique Noire concitoyen, M. Mira, propriétaire aux Trembles vient d'obtenir une médaille d'argent à l'exposition de Bordeaux pour l'excellence de ses vins. Toutes nos félicitations.

A Qtii-dç-Droil Nous demandons li;ès humblement à M. Qui-de-Droil de nous indiquer un moyen de ne. pas être aveuglés, étouffés par la poussière qui tourbillonne en une valse écnevelée au-dessus de nos têtes, entrant dans les maisons malgré portes et fenêtres closes et rendant intenables, à plus forte raison, magasins et cafés. M. Qni-de-Droit qui ne doit pas être certainement incommodé par l'étal de choses actuel el qui n'éprouve aucun inconvénient à respirer l'air passablement chargé que nous sommes obligés de consommer serait fort aimable de nous indiquer tes moyens qu'il emploi pour se préserver de cet état de chose dont nous nous plaignons peut-être à tort. Au cas où ce moyen qui lui réussit si bien, serait à la portée de toutes les bourses nous nous cotiserions pour lui offrir un sablier d'honneur. Sans retirer le sablier promis nous sommes obligés de constater que M. Qui-de-Droil. a fait arroser la ville hier soir, dès que le dernier soufle de vent passé, le dernier grain de sable était tombé. On l'ail ce qu'on peut

!

Souscription.

Le vote du Conseil Municipal si bienveillant, pour le jeune Rousselière s'est compliqué d'une souscription pour lui faciliter le voyage jusqu'à Paris. Nous publions plus loin la liste des généreux donateurs qui complétant l'oeuvre du Conseil Municipal ont tenu à prouver qu'à Bel-Abbès le talent trouverait toujours aide et protection. Souhaitons que M. Morin professeur du jeune Rousselière el que ce dernier qui me parait, avoir la fui qui transporte piers, dont nos légionnaires doivent les montagnes voient se réaliser leurs former la majeure partie, la place de espérances el que Bel-Abbès compte Paris s'empressanl de les y adresser bientôt une célébrité de jilus. MM. Bastide, maire, 10 fr. ; Bernard, pour s'en débarasser. Aussi est-ce pourquoi nous renou- !«'• adjoint, 3 fr. ; Lisbonne, 2« adjoint, velions aujourd'hui un appel à la cha- 5 fr. ; Le curé Poux, 5 fr. ; Le Vicerité publique en faveur de celle insti- Consul d'Espagne, 5 fr. ; Villumbralès, I tution si humanitaire. 5 fr. ; J. Décrion, 5 fr. ; E. Décrion, 2 Toutes sommes si minimes qu'elles. fr. '; Vachet, 5 fr. ; Ponté, 2 fr. ; Roman, soient, mandats ou Timbres adressées; .2 fr. ; Lévy, huissier, 5 fr. ; Bedok, 2 à M. René de Cuers, président de la Ir. ; Virazelie, 5 fr. ; Mme Yerlès, 3 fr. . Société, seront les bienvenues : Rue\ Régina, 2 fr. ; Chrétien,'5 fr. ; Maydat* de Richelieu, 65 Paris. 2 fr. ; iMonlel, 2 fr. ; Anonnyme, 1 fr. ; Prat, 5 fr, ; Anonnyme, 1 fr. ; AnonCHRONIQUE LOCALE nyme, 5 fr. ; Perret, 2 fr. ; Anonnyme, 5 fr. ; Geoffray, 2" fr. ; Bêlas, i fr. ; ET REGIONALE Berliat,l fr. ; Colman,5fr. ; Rodrignez, 1 fr. ; Alberge, 3 fr. ; Martinez, 5.fr. ; Fèlc Indigène Anonnyme, 3 fr. 50 ; Mlle Marguerite, Dimancheprochain aura lieu la gran-- 1 fr. ; Berge, 2 fr. ; Frères de Doctrine de fêle musulmane de VGuaddah. Chrétienne, 5 ir. ; Génin, 3 fr. ; Berr, Comme lotis les ans, une difla mons-- 5 fr. ; Perrin, 5 fr. 50 ; Cartigny, 2fr. ; tre à laquelle, prennent part nombrei Delorme, 51V. ; Guillaume, 2 fr. ; Vade Français, sera servie sur le Plateaui cheron, 2 fr. ; Galaud, 5 fr. ; Prosper du Village-Nègre, qui sera le théâ-- Coste, 2 fr. ; Pujols, 1 fr. ; Vincent, 0 fi. 50 ; Checler, 2 fr. ; Cambours, 3. tre d'une brillante fantasia. A celle occasion la compagnie des3 fr. ; Beissière, 2 fr. ;.Cai>dela, .2 fr. ; Chemins de fer de l'Ouest-Algérieni Rodon, 2 fr. ; Durand, 2 fr. ; Champiaccorde une réduction de 50 0|o aux>c gneul, 2 fr. ; Rousselière frères, 1201V ; personnes qui se rendront à Bel-Ab-- Rousselière père, 5 fr. ; Cornillon, 2 bès pour assister à celle fêle, qui cha-- fr. ; Dessoyet, fr. ; Bésillon, i fr. 50 ;

i


AbeiTm, 1 fr. ; Clause!, 5 fr. : Guillermet, 1 fr. ; Illisible,. 3 fr. ; Lolmède 5 315 fr. Total fr.

Avancement Nous sommes heureux d'apprendre que M. Oudry, ancien colonel du 1K Etranger el actuellement commandant du Régiment Algérien à Madagascar, va être sous peu, promu .'général de Brigade. L'ancien lieutenant-colonel du 2« Zouaves, trouvera danscel avancenient la juste récompense de sa brillante conduite pendant celle malheureuse campagne de Madagascar.

Association Fraternelle des Employés et Ouvriers des Chemins de Fer Français Quelquesespi ils malveillants ont fait, courrir le bruit — nous ne savons clans quel but — que les invitations lancées par l'Association Fraternelle des Euiployés et Ouvriers des Chemins de Fer Franç.is l'avaient été un peu à la légère el qu'au banquet ainsi qu'au bal, un monde des plus mêlés s'y trouverait. Comme tous nos confrères nous protestons contre, celle manoeuvre déloyale ; attendu que celte soirée, organisée des plus inlelligeamment par le comité de l'Association, sera honorée des plus hautes personnalités civileselmililahcs de noire ville.

Accident Ce malin veis 9 h. 1/2, une voiture

légère attelée de deux chevaux s'est devant la mairie, un des cherenversée re vaux ayant pris peur au passage d'une V£ c^ charrette.

Relevée immédiatement, le conduc^ put constater que les chevaux n'ateur vaient v; aucun mai, la voilure seule a eu s; flèche légèrement faussée. sa

Déférés au y>arquet Meyer Langry voie de fait et port d'armes prohibées. ^ Aveillan y Yoda José Manuel port d'armes prohibées. Kerf Miloud ould Calem coups el

j

L blessures.

Bandjen Slimau ould Boubeker pour détention d'armes de guerre'.' c

Permutation

Coville chef de Bataillon au l 01' ] Etranger permute avec M. Bigot chef de Bataillon au ('?- d'Infanterie. c ÎMise hors cadres M.

Construit d'après les plans de M. Thibeaudier, directeur des conslruclions navales â Rocheforl, le cuirassé aura une vitesse de dix-neuf noîuds. Toutes les tôles, cornières el ban es profilées entrant dans sa construction sont en acier doux chrome. 11 sera protégé par une ceinlure île plaques de blindage à ta llotaison. Ces plaques, construites au Creu/.ol, ont une épaisseur de quarante, cinquante cl soixante centimètres. La longueur lolale est de 117 m. 80 ; la largeur extérieure maxima à flottaison en charge esl de 20 in. 262 ; la profondeur de la carène au milieu est de 7 m. 70. Le déplacement totale du navire est de 11.207 tonneaux. Le Charlemagne sera muni de trois machines verticales à triple expansion développant une orce de 14.500 chevaux. Les machines ont été construites au Creu/.ot. Cecuirassé possédera deux mais militaires ; son artillerie sera des plus puissantes el des plus modernes :4 canons de3Q3 milinièlres, donl 2 dans la tourelle d'arrière ; 8 canons de 138 mitimètres à tir rapide placés dans le

L'Hérault sous-lieutenant au b' 1' Etranger est mis hors cadres.

Bienvenue

M.

Examens Albert Roussel élève en médecine el en pharmacie a été reçu pour la < pharmacie ! aux examens passés à Alger le 15 courant. Toutes nos félicitations au jeune lauréat. M.

Encombrements

M. 'Lupin, garde-général des forêts, Par suite de la désinvolture avec laa prêté serment hier devant le Tribunal, el a pris immédiatement possession de ipieilc nos charretiers se moquent des airèfés cl des lois, il est. étonnant qu'il son poste. M. Tupin qui vient de Api, a rem- n'arrive pas, plus d'accidents. Les voilures stationnent, .autour de placé à Bel-Abbès M. La font, dont le ce c/icr marché,- si long temps qu'il plail. départ a été vivement regretté. à leurs conducteurs de les y'laisser.:, Correctionnelle Ceci dénote une quiétude qui démon-' 'Dans la séance du 2i courant le tri- tre qu'assez riches probablement pour bunal correctionnel séant à Bel-Abbès, payer les amendes prononcées à la à condamné les nommés : suite de procès-verbaux, ils se moBollenger i mois de prison pour quent et de ces derniers et. de ceux vol. qui les dressent comme de leur preAbderrahman ben A mou:; cinq ans mière chemise. de prison pour vol d'une jument. Témoi{jna(je officiel llamza Ould Ahmed ben Nuisson Au sujet de M. Bouillon garde-fores0 mois de prison pour vol. Gastoie Julien il mois de prison con- tier, qui vient d'avoir la douleur de perdre un garçon de 17 ans, perle dont travention à un arrêt d'expulsion. Se.hulier .Iules G mois de prison pour nous avons parlé dans notre dernier numéro, une indiscrétion nous permet, vol. Mustapha ben Brahirn 4 mois pour de dire, qu'au mois de juin dernier, le Gouverneur Général de l'Algérie, lui complicité. Saïdi Kaddour ben Slitnan -10 francs adressait un témoignage officiel de sad'amende pour incinération de ebau- tisfaction pour sa courageuse conduite, pendantles incendies qui dévastèrent 1112S, Belbecktaoui Mostéfa port d'armes les forêts domaniales en juillet 1893. Union des Femmes de France prohibées 6 jours de prison el 4b' francs d'amende. Madame la Présidente de l'Union Boulet Abdelkader port d'armes pro- des Femmes de France, nous adresse suivante quenousnous faisons hibées 6 jours de prison et 16 francs la lettre véritable plaisir d'insérer. un d'amende. Bel-Abbès, lé 25 Octobre 1895 Mekki.hen- Larbi détention d'armes prohibées et chasse en temps prohibé - Le Comité des Femmes de France de 6 jours de prison el 46 francs d'amen- Bel-Abbès a reçu la somme de 75 IV. représentant le tiers d'une souscription de. recueillie parmi les Membres du ConAlbérola Pascual détention d'armes seil général d'Oran et destinée spéciaprohibées et chasse en temps prohibé lement à secourir les soldats de Mada.6 jours.de prison et 16 francs d'amen- gascar. Mnîe la 'Présidente des Femmes de de. France de Bel-Abbès, a remercié au Martin Paul outrage à un agent 16 nom du Comité M. le Président du Conseil Général. francs d'amende. Faure Jean qui fait défaut est puni • La somme reçue, contribuera à augla masse des secours destinés de 16 francs d'amende pour outrage à àmenterbraves de Madagascar. nos un agent. Boudghen SlimanGjours de priso.i LE CUIRASSÉ CHARLEIAGffi » « et 16 francs d'amende pour port d'armes prohibées. On a lancé, à Brest, jeudi dernier, avec un

Procès verbaux

procès verbaux ont été dressés du 23 au 25 octobre inclus. 11

plein succès le cuirassé (Charlemagne) qui sera un des plus beaux cuirassés d'escadre que nous possédions.



Compagnie des

Chemins de Fer .

Lignes de Ste-Barbe-du-TlÉlat

de

l'Ouest Algérien

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Tlemeen et

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BILLETS D'ALLER ET RETOUR La-Compagnie a l'iionneur d'informer le Public qu'elle vient de-soumettre à l'homologation de l'Administration Supérieure un tarif spécial G. V. ci-après et concernant la délivrance de billets d'aller el retour sur Sidi-Bel-Abbès, Lamoricière et Bedeau.

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PRIX DES BILLETS ~~~~,

SÎDI-BEL-ABBÈS

sans réciprocité ,

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Les billets aller et retour sont, délivrés au départ, des gares Les billets aller et retour sont délivré* au dépari des gares ! Les billets aller et retour sont délivrés au dépari dos garesp ci-dessus le Mercx'edi el le Jeudi de chaque semaine. ci-dessus le Dimanche el le Lundi il • cli-'ipie semaine.) | ci-dessus le Jeudi el le Vendredi de chaque semaine, il Les coupons de retour sont valables jusqu'au premier Les coupons de retour sont.valables jusqu'au premier I j Les coupons de retour sont, valables jusqu'au premiers jjl; train régulier du Samedi inclus. i| * train régulier du Mardi inclus. train régulier du Vendredi inclus.

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Les conditions d'application du Tarif Spécial G. Y. n" 4, O.-A. el, n" âl'.-L.-M. sont applicables aux billets aller el retour cpji font l'objet du présent Lu-if en ce qu'elles n'ont pas de contraire aux stipulations précédentes.

Le Gérant certifie

à la somme de l'insertion n°

L'Imprimeur-Gérant, E. R01D0T.

Vu pour la légalisation de la Signalure.de M. E. BOJDOT,



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