Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 290195

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès)

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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 29/10/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


DEUXIÈME ANNÉE

— N° 176

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CINQ Centimes

Bel-A bbès, le 29 Octobre 1895

Et si malgré 12 ans écoulés, le , *Tonkin si bien pacifié (officiellement) retentit encore de la fusillade.Quelle la résistance que nous-aurons à s sera A MADAGASCAR h briser à Madagascar, si les Sakalaves • — Quoique la campagne entreprise qui q ne vivent que de vols el de rapinecraignenl pasde nousatlaquer contre les Hovassoil terminée el que nés î: notre drapeau flotte aujourd'hui sur au a lendemain de la réduction de leurs ennemis, les Hovas. le palais de la reine à ïananarive nos pires \. Dans un pays peu connu, quoique , soldats ne peuvent malgré loul ce qu'ils ont déployé d'héroïsme el d'en- sous notre protectorat depuis plus s deux cents ans,— de fait 1602, ofdurance se croirenl prêts à former de c.

LA PIRATERIE

iicielleinen 11686—quel les difficultés 1 les faisceaux. Si un traité es! passé avec les Ho- n'allons i nous pas rencontrer avec si faible garnison que celle que i vas, rendantplusélroit et plus sévère une devons y laisser ; alors que l'Alnotre protectorat ; il ne s'en suit pas nous i { en pleine insurrection dans un que les 4 millions d'habitants de gérie lagrandeîleafricainequedominaienl pays bien moins accidenté cl sur] moins boisé, avait sur son sol lesHoyas, soient complètement sou- j tout i . plus de 30.000 des noires tenant la mis.

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MARDI

lions de noirs à qui deux à trois mil1: lle blancs seront chargés de faire respcclei' notre pavillon. f Malgré nos appréhensions nous souhaitons s que la sécurité dans nonouvelle conquête ne ressemble t lie \pas à celle du Tonkin, el à celle relativeinènl plus extraordinaire encore 1 dont jouit l'Algérie après plus d'un < demi siècle de conquête. i L. R.

La jeune fille s'appelait Ramsah. Tout enfant

restée seule, sur la côte d'Acten, du naufrage d'une barque venue du cap Gardafui elle fut emmenée aux Indes par l'honV.ne qui l'avait sauvée. Mais son sauveur, déjà veut, était mort peu après, la laissant à peu près abandonnée, mangeant son riz ici ou là, dans les diverses îraisons du village, où on l'accueillait toujours pour sa gentillesse. Elle grandit ainsi, à l'aventure, s'épanouissant au.soleil comme une fleur snpperbe.. Et quand elle eut seize ans, deux ami*, Lolly et Hachera, d'âge différent pourtant, s'éprirent en même temps de sa beauté et lûidem.indèr.ent sa main. Ramsah, très avisée pour une fille de son âge,

clou de la semaine, si nous pouvons c nous exprimer ainsi : i: Avec elle, les orages parlementaires vont recommencer de plus belle, on i> i interpellera ! on inleipellera ! Pendant ce temps, maints projets de loi < attendront, et les travailleurs dont i inos dépulés sont chargés d'améliorer I le sort, continueront à croupir dans 1 la misère, parce qu'en ne s'occupant de renverser les Ministères sous que ( prétexte qu'ils portent atteinte à la libre discussion de l'offre et de la demande, nos députés perdent devue le travailleur pour ne s'occuper que depolilique. Aussi le budget va-l-il s'en ressentir ; quand les .quinze ou vingt interpellations dont est menacé le cabinet auront, été discutées; alors on abordera les .lois en préparation, comme ' la discussion du traité deTananarive, l'armée coloniale, la réforme de l'impôt, etc.,maisdu moinsqueiques uns de nos honorables pour faire plaisir à leurs électeurs, auront retardé d'une quinzaine la marche du chai- de l'Etal qui ne va déjà si bien. A 'propos du traité de Tananarive, on bataille ferme dans les journaux de la.mélropole,les uns approuvent,

Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que le ministère Ribot, vient d'être renversé sur l'ordre du, jour Roua net. Nous l'annoncions dans noire dernière SenUHiie Extérieure et nous" ne savions pas être si bon prophare. ' *;&Nous sommes des névrosés, cette fin de siècle le prouve, et rien ne peut mieux dépeindre la situation de nos députés que cette phrase naïve mais malgré tout profonde,du trou-

promit d'appartenir à celui qui le premier lui ap- j dans cette ville. Un puissant Chinois lui fit laire 1I porterait en dot une somme qu'elle fixa à un chif- d'éblouissantes propositions. fre très élevé. Un Européen congédia son boy malais auquel Hachera était déjà un homme fait, d'une tren- il avait ordonné de suivre la belle négresse, parce taine d'années. Il avait voyagé. Il savait com- qu'il-avait eu la niaiiserie de perdre sa trace... de l'argent des près Européens. Lolly très jaloux prit peur et persuada à son onment on gagne Il accepta le chiffre de Ramsah et lui donna tout cle de se rembarquer par le premier bateau ende suite en accompte un anneau d'or,—que menant Ramsah. j'avais remarqué à son bras, —tandis que Lol'y, Ils sont arrivés il y a deux jours à Singapour. de dix ans plus jeune, se désespérait, ne pensant — C'est Lolly que vous avez vu avec elle ajoupas pouvoir arriver à remplir la condition qui ta le vieux Klimi. Hachem avait des engagements lui était imposée. Mais un de ses oncles, char- avec de riches Européens, pour la soirée du jour meur de serpents, touché de son chagrin, lui où ils sont parus. Il n'a pas voulu en perdre le promit qu'il ferait le premier la somme. profit, mais il doit les rejoindre ici demain. Ils s'embarquèrent tous les quatre, Ramsah — Et Ramsah et Lolly vivent emsemble ? ses conditions acceptées, ayant consenti, à les — Oh ! Ramsah sait se garder. Elle a une pesuivre, et les prétendants se mirent à l'oeuvre tite d^gue à la lame bien affilée à sa ceinture, et chacun de leur côté. — Ils exploitèrent Calcutta, celui, qui lui ferait violence, de quelque couleur puis Rangoun, et vinrent enfin dans le détroitde qu'il lût, paierait l'insulte de son sang... Mahea, s'arrêtant d'abord à Pinang. Hachem Fiez-vous donc à l'ingénuité des douces vieravait une assez forte avance sur Lolly et comp- ges noires ! tait être assez heureux ,pour obtenir à Pinang — Alors Hachem l'a laissée partir sans inquiémême le résultat si convoité ! tude Mais la beauté de Ramsah avait fait sensation 'Aucune. Il connaît la vertu inattaquablede —

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29 OCTOBRE -189n

û Smi Eitérienre : .

Il s'en faut; l'immense étendue campagne. ',• T> tiiie répression rapide et' surtout' ...••devlorFJtoi^ peuplades et leursdifférences de ra- impitoyable peut seule arrêter dans > ces et de moeurs sont loin de former• sa marche le fahavalisme si enraciun tout homogène qu'une directioni né au coeur des Sakalaves.' Malheureusement ils habitent la unique,si intelligente soil-elle puisse; tenir en laisse. pa rlie la plus malsaine de l'île el si l'on ' Les plus turbulents— les Saka- veut pénétrer au coeur de leurs peulaves — peuples originaires de l'île, plades, que de colonnes encore à faiqui apn'savoir feint d'accepter DO-,- , re et que de malheureux employés à pier horripilé par les corvées'et le' Ire protection, nous avaient promis3 -celle répression, seront vaincus parr service ! « Oh pauvre France à qui leurs concours ; se livrent ;m bri-- le climat, même avant la première2 donnes-tu les bons de tabacs. Avecgandage en attaquant nos convois, ett rencontre. une variante nous dirons: « OhpauTanl que les différents postes quee vres électeurs à qui confiez-vous le? m'ont tous l'air d'une seconde éditioni des fameux Pavillons Noirs dontt nous établissons sur divers pointss mandat de vous représenter. les bandes toujours détruites el sanss de l'île ne seront pas reliés el par dess Adieu Budget ! Armée Coloniale!/ cessé renaissantes nous ont lorcé àh routes et par le télégraphe qui leurr Réductions d'Impôts ! Adieu !!! tant de.colonnes dans les broussess permettront rapidement de se prê-'" La politique du branle-bas triomdu Tonkin, où bon nombre des nô-- ter mutuellement secours, il nous5 plie! tres ont payés de leur existence laa sera difficile de compter sur l'abso* i+ * lue soumission de près de quatre milrépression de ces pillards. i-ij La rentrée des'chambres csl lee

RAMSAH

.

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les autres blâment. Vovons, il s'agirait de s'entendre

ctdene pas ergoter avant que pièces en mains, on puisseserendre compte de la valeur des clauses de ce traité

qui nous coûte si cher en hommes elen argent; quoique celte dernière, raison soil en la circonstance à réléguer au second plan, Mais quels que soient les arlicles Ramsah et ne se préoccupe que de remplir la

condition. — Et que fait-il pour cela ? . — Des miracles. — Sans doute, s'il est si passionné. Mais quelle est son industrie ? — Vous n'avez donc pas vu les Hindous fai' ; seurs de miracles ? • . ,. Dieu seul fait des miracles. — — C'est sans doute aussi par la volonté de Dieu qu'ils opèrent. Mais par exemple ? — Eh bien ! Hachem prend une graine, la . met en terre, dans un pot, et instantanément sous l'imposition de M?S mains, la lait germer ! — Allons donc ! C'est une autre graine germée qu'on trouve dans la terre ? Il a escamoté celle qu'on a cru l'y voir mettre ? De Saiut-Pol Lias. «

(À Suivre) .


du traité imposé à la négrioltè de Madagascar, à moins que nos ministrès ne soient des fous ou des criminels .il est certain que la vie de nos pauvres petits soldats n'a pas pu être sacrifiée pour que les choses restent en l'état où elles étaient avant la campagne.

Attendons donc que du haut de la tribune parlementaire, soit lu le texte officiel de ce traité, alors nous pourrons en parleravecconnaissance de cause..

Martihez-CamposdonllaProvidence M; ne veut pas qu'un seul cheveu tom- . quelemanbe;maisdontellepermel be teau se transforme en éeumoir — 8 te? balles layant percé— (pas le général ba le manteau) sans entamer la tunique; prendre dans une , vient de se faire vii embuscade où 800 des siens y ont en la mort-' trouvé tr< Qui croire ? Enatlendanllechangeeslâl7f. 65 ce qui n'indique pas une bien graude confiance dans la marche des alde faires de l'Espagne. fa

Une cause perdue d'avance et que l'Italie essaie de soutenir, aidée de nos bons amis les Anglais est celle qui l'engage à porter les armes en Erythrée, sous prétexte que Mélénik armant sa noire peuplade pourrait ainsi lui causer du lorlpar des incursions sur le territoire italien. Elle espère ainsi nous donner le change, mais comme je le disais dans ma dernière chronique. l'Italie troui. ta de quoi dépenser son temps vera 1-1 et son argent. Perles qui ne se coinpensent que par une sage direction dans le gouvernement et dans la gestion des finances de l'Etat ; et l'Italie est loin d'être conduite dans celle •

voie là.

Pour se relever aux yeux de l'Eu-

rope il eut fallu à la tête des affaires de ce pays Rugghero Bonghi qui vient, de mourir à Tarré del GrécoFervent, partisan de l'entente franco-italienne. Rugghero Bonghi vint. l'an dernier à Paris et au dîner que! .donna ki presse.en son.honneur, il' l'a tenu pendant deux heures sous le! charme de sa parole ardente ei persuasive, et tous ceux qui étaient là, s'ils ne s'étaient, pas rappelé qu'il'' était du pays des Cavour el. des Machiavel l'auraient cru. Journaliste de lalent, écrivain dislingue, Rugglrero Bonghi fonda 2 " journaux le Tedeschi et le Slampa ;"' il écrivit quinze ou vingt volumess dont les principaux son* : Les finances. Italiennes ; Moine. Pape el Roi ;Pie IX et le Pape futur ; Cavourr Bismarck, Thiers, etc., etc. Toutess ces oeuvres d'une grande allure, démontrent que l'Italie vient, défairee une perle qu'elle n'est pas à même dee réparer de longtemps Tant pis pour elle !

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. , Celles du Politisai ont failli se gà-

propos de lui le nous avons pu rendre compte que ce peuple n 01 nous riiospilalité est si large, n'a rien ddont 01 perdu de ses moeurs et n'a de policé 1Dei que la surface. qu' Divisés en deux camps et pariant pour leurs lutteurs respectifs, les indipoi failli en venir aux mains sur gènes CT-}I ont ^n un coup douteux et sans l'énergie déployé par la police el le piquet cela aupic rai pu tourner au tragique. rail, iEt bizareriede l'espril,j'ai songé à la chambre des députés où l'on discute ch en ce moment avec autant d'énergie et de ue clameurs — moins les matraques— que nos arabes l.e faisaient pour leurs qu champions. ch La musique du '\'-v Etranger s'est lait de 4 à 5 h. Inutile de dire si entendre en ell a élé entourée et applaudie. elle Le soir un bal a clôturé cette prejournée qui ne s'est pas.termimière m née "t sans que des rixes éclatassent. Résultais : plusieurs blessures et plusieurs arrestations. parlant Py La deuxième journée avait amené de monde, mais il y avait foule moins m quand même, fantasia et lulle, (elle est ^l son bilan. A. trois heures fout était terminé et (loul en remerciant les organisateurs, leur et souhaitons nous de souhaitons sc nous refouvrer là à pareille époque m •.-l'année prochaine. F; A

l'Italie désirant ardemment que rois et empereurs viennent confiemer par leur présence la prise de possession de Rome ; comptait sur ,,l'arrivée officielle du roi de Portogai. Lelrès catholique Don Carlos, a eraiul d'éveiller les suceplibililés du Saint-Père ç, et a décliné l'invitation d'Humbert. d,: Grand désapoinlemenlauQuirinal cl du désappointement à la colère et de , la colère a la menace il n'y avait qu'un pas qui fut vile franchi. Les relations diplomatiques ont élé e rompues; mais reconnaissant[ Faubourus consignés que la colère est. mauvaise conseilc' lère, l'Italie, revient sur sa déterminaLe Colonel Commandant d'Armes lion ; de son côté le Portugal expri- avait eu la gracieuseté de déconsigner aP' ce jour là le Village Nègre à ses me ses regrets de ce malentendu;; pour n '' troupes, nous l'en remercions sincèretout est bien qui fini! bien. et...... e le prions de vouloir bien—la ment et n *

,le 1er

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La sécurité Dimanche vers onze heures du soir, le nommé Faradji ben Barek, garçon ]e de bains maures, rentrait chez lui au (j, village Gambetta lorsqu'arrivé au pont vi du chemin de fer il fut assailli à coups ^i de matraque par trois indigènes qui, j, après l'avoir roué de coups lui ont voa. lé une djelaba, un kainbourhe et une \Q courroie. C( Agresseurs inconnus. Et d'un ! Samedi, Baptiste Noguera a été assailli route de Mascara, à 200 mètres si ddes portes par deux indigènes qui l'ont frappé à coups de matraque. Blessures ff peu p graves. Auteurs inconnus. Et de deux ! A minuit

et demi le nommé José Fernandez, F âgé de 28 ans, de passage à Bel-Abbès, a été blessé de coups de matraque n par deux indigènes, sur la du cimetière. roule r Auteurs inconnus. El de trois !" v

Bajjarre

Une bagarre entre indigènes et légionnaires a eu lieu près la porte neuve à 8 h. -]|2 du soir, le jour de la fêle. (Grâce à l'intervention de la police l'ordre a été promptemenl rétabli. ,

Vol Un vol a eu lieu la nuit dernière dans ' une cour de l'habitation du sieur Marlinez Joseph, chevrier, faubourg -

Marabout. Un mouton appartenant à Madame épidemique étant disparue — période * * p En allendanf l'arrangement de ce3 de d rendre à nos Spahis et Légionnaires; Buisson a élé soustrait. ,;U libre a.çcès des...faubourgs,, liberté' le. roi de- Poi,li)sa.lestw,uu difiérent, Déférés an pnrqiietuv-i- v,. i,. Je c •, , dont les, commerçants, y demeurant,' visite à M. Félix Faure,; ohi ;d rendre Seront déférés au parquet : , , " reconnaissants. infiniment ll lui seront Le nommé Belouded Kaddour ould a. bu. on a mangé on a loasté à la:-j Récompense honorifique des deux pays. Bouazzu pour outrages envers un agent santé £ Allons décidément la. France a3. M. Penin, propriétaire à Bel-Abbès; de la force publique et ivresse. Ben Youssef Kaddour pour vol d'une repris sa place au soleil, espé-j- a obtenu une médaille de bronze à\ ] bien que nos politiciens ne gâterontil tl'exposition de Bordeaux pour ses^ pièce d'étoffe à l'élalage du sieur Léon rons , Aboab rue Câlinai. vins. excellents fauteurs de les tableau G et Q que ,pas ce Belloufa ould Abdellah pour agrès-. ',désordres, voyantleurs effortssuperToutes nos félicitations. sion noclurne suivie de coups. enfin Chambre s'ocpluie la La 11 laisseront j us, y Procès verbaux des lois sérieusement tomber commencé à La pluie et. sur samer a cuper ( "14 procès-verbaux ont été dressés 1di soir vers cinq heures el demie quelles travailleurs et des réformes mul< s pour diverses causes du 2(3 au 29 inclus. liples que demandent lés impôts pecques gouttes d'abord, puis enfin vers >_ heures nous avons eu l'eau tant désix les contri[lourdement £ si sanl sur L'Echo de Saïda , sirée it el. qui remplace avantageusement ' hua' 1! es. Nous annonçons à nos lecteurs l'apd'arrosage. service le ' A. BCette pluie a duré jusqu'à une heure parition à Saïda d'une feuille hebdoinadaire paraissant Je dimanche malin —le ~ du s'est depuis jour, matin, ., temps ce CHRONIQUE LOCALE !sensiblement, rafraîchi et nous .entrons sous la direction de M. Pnjos propriétaire-gérant. -:: d'hiver. la période dans crois je i ET REGIONALE L'Echo de Saïda. journal essentielle Incendies ment communal,s'occupera exclusiveDépart 'e ment de la région Dimanche, au moment où la fêle de Si la justice est boiteuse en notre >e pour Uequel il est C'est, avec le plus vif regret que nous beau pays de France, il n'en n'est, :is l'Ouaddah baflait son plein, le feu a créé et nous ne pouvons que souhaiter si. meule de paille appartedans M. Arbinet pris de départ et appris le 3~ une des aimées. la de avons le plus vif succès à notre nouveau conmême terre Sen pas Le sous-intendanlmililaire,depuis si longg- ;: nant à M. André, dans une propriété frère, étant donné qu'il sera le premier Le sultan à fait saisir dernièrement -jj située à quatre kilomètres environ de 'e qui prendra en mains les intérêts do à Bel-Abbès. temps du cinquantaine de meneurs u une D'une affabilité extrême M. le sous1_ is- Bel-Abbès ; la violence du vent a corn: ce centre dont l'avenir est appelé au parti jeune turc, et après les avoir muniqué le feu à une seconde meule 'e plus grand développement. Arbinet laissera d'unanimes intendant . es conduificelés les fait solidement à v'û de paille. aussi bien dans l'élément civil regrets Fètes: ~ re au large et jeter à la mer. Des secours ont été envoyés de Bel. parmi les officiers et les soldats. que Enfoncé Carrier ! A l'occasion des fêtes de la Toussaint mt Abbés, après deux heures d'efforts on Nos meilleurs voeux accompagnent m ûr et des Morts, le Messager de l'Ouest ne à son nouveau poste M. Arbinet. a pu circonscrirel'incendie et préserver Et l'Espagne bataille toujours à paraîtra pas vendredi 1er Novembre. meules. d'autres FOuaddah Fête de diverses, des fortunes Cuba avec tanOn ignore la cause de ce sinistre. n" 'Théâtre s qu'elle ,, Ue l'Quaddah été de La fête ce a Les r tôt les rebelles sont anéantis, des poi-• pertes sont couvertes par une La troupe de M. Petit- est dans aios pleinec'est-à-dire les est tous ans, mildes résistent à gnées de soldats assurance. tombée pendant ' pluie la int murs. réussie ment ; • — liers d'insurgés el les mettent en dé- la nuit avait préparé le terrain, mais Elle débutera, comme nous l'avons aïs Le même jour à 1 h.-Ir2 deTaprèsisroute ; tantôt les troupes régulières eS malheureusement ie annoncé, le premier -novembre par les l'a midi, un commencement d'incendie un vent violent n'a attaquées par des forces supérieures es cessé de souffler pendant toute la journe Amours du Diable. jr- s'est déclaré dans le magasin de Mme sesontreiiréessansselaisserenlamer Nous espérons que nos concitoyens er née et a forcé les invités de manger un veuve Lloret, rue Gambetta maison DU voilà l'officiel. aïs Clausel ; 200 francs de dégâts, couverts :1s ne manqueront -pas celte première et couscouss fortement sablé —- j'allais Mais des dépêches particulières que M. Petit trouvera dans un brillant es dire poivré. — Fantasia, coups de feu, ÎU, par une assurance. succès la juste récompense de ses On ignore les causes du sinistre. annoncent qu'au contraire, que ue lutteurs, rien n'a manqué.. .

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sacrilic.es énormes qu'il s'impose pour nous mettre à même de voir sur notre scène un des plus grands succès de " ' Paris.

Postes el Téléî]i'ap'aes

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Le service de distribution dés lettres ne s'élendanl pas au-delà de Sidi-Daho et causant ainsi un grand relard dans la correspondancedes fermas environnai!-

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tes, nous sommes allé trouver M.leReceveur des Posles, qui, avec sa bien-

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veillancehabituelle, nous a expliqué les 6l re motifs de cette situation. A Sidi-Daho, une personne assermenté est chargée de délivrer des mandats postes, caries et timbres etc., )c et de payer les mandais ainsi que de 0 remettre sur le vu des pièces d'idenlilé k les lettres aux destinataires, a Celle situation sur laquelle M. ie " Receveur des Posles a déjà appelé l'at- S tenlion de l'administrai!)!) supérieure 8 ne pourra être modifiée que lorsque f * des crédils le periiieUront.

Grand café Monserrat A partir de ce jour, un orchestre à

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cordes sous l'habile direction de M. <•' Kausmann, se lera entendre dans la N ' grande salle du café. Malgré ce nouveau sacrifice que s'im- ' ] le prix M. .Monserrul, des consompose mations toujours de première quai.lé ne sera pas augmenté el aucune quête ne sera faite au cours de la soirée. . Allemands et Russes { Le régiment des dragons russes n» ' • 49, d'Arkangel, a reçu le iO courant un don impérial consistant en un élendar el sept trompelles en argent ayant appartenu à l'ancien régiment d'Arkangel. Ces trompettesportant l'inscription suivante : Pour de brillants faits d'armes à la prisesde. Berlin, le -28.septend) re (10 ' octobre) 1760. • Celte inscription a été fort goùlée par les dragons. ACGIDEST A LA

SAM MTPAMASSE

Un accident, un très grave accident., dont,

les conséquences matérielles sont énormes, niais qui aurait, pu , sans l'intervention d'un hasard aussi heureux qu'inimaginable être une effroyable catastrophe, est arrivé, ces jours-ci, à quatre heures précises à lagare Montparnasse ; un train, lancé à toute vitesse, a, en trombe, traversé la salle d'arrivée ; la machine, malgré les efforts inouïs du mécanicien a broyé les butoirs,.défoncé le mur de façade et est venue s'abbalre d'une hauteur de quinze ou vingt mètres, sur la place de Rennes, entraînant, dans sa chute le leader et le fourgon de tète... Une personne — une seule — et c'est ce qui est incroyable, a été tuée, non dans le choc : par la chute de la machine ! C'est une pauvre femme, une malheureuse mère de famille, qui, sur la place, vendaitdes journaux...

Accident

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L'accident s'est, nous l'avons dit plus haut produit exactement à quatre heures. Cinq minutes avant devait venir se ranger, le long du quai, sur la voie d'à: rivée, la voie n° 6, l'express-de Granville : train n° 56. Mais ce train, parti de Granville le matin à 8 heures 45, avait élé signalé de Versailles, avec quelques minutes de relard. On ne l'attendait donc, en gare Montparnasse, que pour quatre heures trois ou quatre minutes. Tout à «oup, du quai où les facteurs étaient déjà rangés, on l'aperçut dans le lointain débouchant à une vitesse inusitée. Le mécanicien silflail désespérément au « frein » ; le chauffeur, sur les roues, vidait son sablier : en vain ! l'allure ne ralentissait pas ; lé train était «emballé». Chacun dans la gare, devina la catastrophe : les employés se sauvèrent ; loin devant le butoir, la place se vida, en une seconde : le train passa, rapide; à


NOUVELLE MARCHE DES TRAINS SERVICE D'HIVER (du 16 Octobre au 30 Avril) I

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Vu pour la légalisation de la Signature de M. E. ROIDOT, Le Maire,

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Le train 2 0. A. avec au Le train 4 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 6 0. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive à Relizane à 10 h. du soir-

Le Gérant certifie à la somme de

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