Le Messager de l'Ouest (BelAbbès)
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Le Messager de l'Ouest (Bel-Abbès). 31/07/1894. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
PREMIÈRE ANNÉE
— N° o7
CINQ Centimes
Bel-Abbès, le31 Juillet. 1894-
énorme dans le monde financier. Baïhaul, MM. Marquissel cl Casimir Les mines de charbon • d'Anzin Périer furent les témoins de celui-ci devenues si prospères sousM. Thiers actuellement sous les verroux. Nous l'avons dit. : il y a des liaiet qui donnent encore! ôà'l 7 p. OjQ, sont une des meilleures sources de sons compromettantes qu'on doit sa richesse : il y possède environ '14 rompre quand on arrive à la présiM. Casimir Périer le richissime millions. dence et des camaraderies qu'il faut actionnaire des mines d'An/.in et Voilà pourquoi il a été nommé oublier. de bien d'autres mines, est par hé- président par la coalition des clériil est nécessaire aussi de bride!1 rédité orléaniste et: légèrement vol- caux, des ralliés et des capitalistes du les bouches imprudentes, que leur tairien. Il est en assez bons ternies centre. Leur espérance se dévoile dévotion porte à interpréter les idées avec l'Eglise comme était son aïeul, dans ce cri du coeur lâché naïvement du Soleil levant de celle façon commais c'est pur ménagement.. 8a par la vieille «< Gazelle de France J> minatoire. philosophie platonicienne si l'on dans son numéro du lendemain. « — Des véritables, anarchistes, le gouvernement ne saurait, avoir veut, le lient dans une disposition « Enfin, il est certain que tout va finale qui ne concorde pas avec les à la royauté. ! » cure : « La propagande par le fait cérémonies posthumes du ri le de M. Casimir Périer, agira-l-il dans ne peut et ne doit inquiéter, déclare l'Eglise romaine. l'indépendance de toute pression ou M. Lafargue, des gouvei-nants vraiEnfin,M. CasimirPérier sans être subira-l-il celle de son entourage? ment dignes de ce nom. » Quant aux membre de la Libre Pensée, l'ail C'est, jusqu'ici un honnête homme socialistes, aux: mauvais esprits departie de la Société propagandiste selon la formule et un esprit cultivé, là littérature et de la presse, on les 'de'crénïat:ip;h:,clpn1. il est im des plus qui' petit : louî^n ir féteilfe:-d'un bon -enverra coloniser sous le climat, ; : solides apôtres. Son corps est voué Président'de la 'République. Mais il morte! du Gabon, lieu choisi pour à l'incinération ; à moins que l'Es- a contracté sans doute, malgré lui. la relégalion. et dans six mois on prit nouveau le ramène à des senti- des liaisons dangereuses pour son n'en parlera plus. <c puisqu'il n'y ments plus orthodoxes. caractère d'homme d'Etal et des aura plus de libei-té de la presse. » A vrai dire, se. laissàl-il encore amitiés compromettantes pour sa M. Lionel Radiguet met au déli loucher par la grâce, que nous ne réputation intime, en traversant le M. Paul Lal'arguede nierles paroles lui garderions aucune dent, carnous milieu gangrené des sphères gou- qu'il lui prête : ce dernier qui est chef de cabinet de l'Elysée a fait dérespectons toutes les convictions, la vernementales et. des chambres. sienne à priori. Imaginez-vous un gentilhomme mentir par l'agence 1 lavas. Allons, Le nouveau président ne possède habillé de blanc qui carambole avec tant mieux ! Toute cause est niable, pas une carrière politique comme des charbonniers ? on le sait. avait. M. Carnot. Il y a à peine dix Car presque tout les non-lieu du M. Casimir Périer a probablement, ans qu'on le connaît, dans celle, voie Panama voire même des voleurs envisagé avec une prompte lucidité par sa démission bruyante à l'occa- avérés ont été ses camarades et le la situation que les circonstances sion du bannissement des d'Orléans sont encore. Accointances excessi- lui imposent : c'est-là sans doute la et. des Bonaparte, en 1882, et par son vement regrettables! source des larmes qu'il a versées en élection à la présidence de la ChamAinsi dans f affaire de Mariolle répondant aux complimenteurs : bre en 1893. Mais il avait conquis rédacteur du Réveil de la Hante Vous savez quel sacrifice je -— « par sa puissante fortune un crédit Saône, contre le mi ni?. Ire hlou fais ! » —
Notre be Président
LA ROSE POURPRE
Miss Rosa possédait une belle fortune ; mais sans famille, elle n'avait pour ami que son cousin Charles Denoc, qui se plaisait à l'entourer de soins et d'affection.
Jusqu'à présent, miss Veh s'était crue irrésisA partir de ce jour, la jolie miss Velt ne fut tible, elle avait toujours pensé pouvoir se jouer plus gaie la beauté'de son visage était comme ; impunément des coeurs de ces adorateurs ; voilée d'une ombre. Elle restait de longues heumaintenant, elle s'avouait vaincue, et par qui ? res pensive, regardant sans voir. Par un professeur de musique !.... Malgré elle, ses pas la ramenaient toujours à Elle arriva promptemenl à cette conclusion : la serre, où elle cueillait des tubéreuses ppur Si cet homme a agi ainsi, d'autres peuvent en Charles. faire autant ; où donc est mon don de charmer ? Elle n'avait pas la force de ne pas le voir. Ne Au moment où elle se trouvait rabaissée dans lui parlant presque plus, écoutant avec plus de sa propre estime, elle s'aperçut que l'homme qui venait de lui faire subir une si grande humi- calme ce qu'il disait, elle l'apprit à le mieux liation, avait grandi dans son esprit, augmenté connaître et reconnut qu'il était supérieur, par l'intelligence, à la plupart des hommes qui de valeur et mérité son admiration. Hier, ce n'était qu'un humble soupirant dont l'entouraient. Le temps s'écoulait ; la température se refroielle se raillait ; aujourd'hui, c'était un homme dont elle voulait disputer l'amour avec la belle dissait, on allait bientôt regagner la ville. Miss Velt ne voyait pas approcher le moment du déjeune fille du cottage. Le lendemain elle fut trouver miss Burms, part sans appréhension. Tous les plaisirs qui pour lui demander des renseignements sur Rosa autrefois la charmaient, l'enivraient, lui paraiselle ne put apprendre que très peu de chose. saient maintenant insipides.
MARDI 31 JUILLET 4894.
La joie et les regrets provoquent également les pleurs.... Nous ne nous permettons pas déjuger le caractère de ceux-ci. En somme, sans être le moindrement hostiles à M. Carnot. nous constatons que son septennat aurait, mieux commencé par une mesure de clémence et d'amnistie générale, que sous les auspices de : celle 'loi répressive si vaillamment disputéeSon avènement, comme a dit. un ministre bavard, son avènement a eu lieu sous les plus tristes auspices, mais nous n'accordons rien. à la superstition. Le président jeune encore, a 41 millions de fortune, des châteaux princiers importants el la République lui alloue cent mille francs par mois..11 peu!, doncà'alêle d'une société corrompue comme la noire faire beaucoup de bien ou beaucoup de mal. îl importe de le jugerai ses actes el c'esl-làoù nous l'attendrons.
hile ne se réjouissait plus à la pensée de plaire. Que lui importaient les hommages ! elle ne rêvait qu'à celui qui occupait son coeur, et faisait naître en elle un sentiment nouveau qui la charmait et la faisait souffrirtout à la fois. Trop fière pour faire des avances à un homme qu'elle aimait sincèrement, mais qui ne semblait éprouver pour elle qu'indifférence, elle souffrait en silence. Elle était heureuse maintenant de se promener seule au crépuscule ou sous les rayons argentés de la lune. Elle lisait avec plaisir de belles et suaves poésies, ou bien elle chantait des romances tristes qui seyaient à l'état de son âme. Souvent aussi elle allait dans l'humble église du village assister à la prière du soir. Agenouillée à l'écart, elle priait avec ferveur et répandait de douces larmes au pied de l'autel.
Dans la localité existait:.uiiç ;- coutumequi consistait à sonner la cloche de l'église, pour
j; D.
INFORMATIONS Le grand complot En même temps qu'aura lieu à Lyon le procès de l'assassin Cascrio, comparaiiront devant la cour d'assises de la Seine les accusés du grand procès anarchiste inventé par le gouvernement et si laborieusement échafaudé par le parquet. Ils sont trente, qui la plupart ne se sont ,ja7 mais vus, ne se sont jamais écrit. On a —/dans une salade extraordinaire — fourré ensemble des écrivains comme Jean Grave, des cambrioleurs comme Ortiz, des honnêtes gens comme Paul Reclus. Les débats de ce procès inouï dureront huit jours. Le gouvernement fera tous ses efforts annoncer qu'une âme venait, pour toujours, de quitter la terre. .,, ,..., , Velt dans Un soir que miss se promenait: son jardin, elle entendit retenth'.leglas.feijèbre : elle s'arrêta pâle et tremblante. -:.-. ,;;,;.:i-.' juste à ce moment, une voix^entfét&ipée de 'soupirs,l'appela par-dessusla haie. ElTèTiiconnut miss Burms. ' ;; • .-..,— C'est pour-la pauvre'"Rosa qu'on sonne, dit-elle ; elle vient de mourir .dans mes bras. — Où est-il ? demanda'vive^nent ..miss Velt. '— Qui--? répondit avec-sùrj^Hse la vieille demoiselle; - .->..,' '*' .
—./Son' cousin".?.... — A genoux, près d'elle. Miss Burms poussa une petite barrière et pénétra près. de. son amie. Toutes les deux, les mains enlacées,.'mé'àiit leurs larmes, restèrent
longtemps ensemble.-' Pas un mot n'avait,été prononcé, et cependant ces deux femmes sc-jromprennient. Quand la vieille1 tl'èmoiselle fut partie, miss Velt alla dans la serre ; elle cueillit toutes les
Colonies leur a pris un vaisseau et coulé un L'impatience se dénotait par des réflexions japonnaise js pour obtenir, avant le commencement des déimpossibles. bats, le vole de la loi du lïuis clos. On se bat rudement au Soudan : c'est notre transport chargé de troupes. ti 11 espère bien, en effet, que le jury affolé manière de coloniser qui veut ça. Un roitelet Le transport en question portait 1500 soldats r — Il n'est pas habillé, voyez-vous ! condamnera, mais il ne tient pas à ce que le pu- faisant f pour la France l'office de sous-préfet a eu qui q ont tous été noyés, sauf une cinquantaine — Il est en carton.... blic sache par quels moyens cette condamna- maille à partir avec un marabout qui, prêchant recueillis i r par la c.inonnièrc française h Lion. — Le taureau c'est une vache déguisée tion sera obtenu. 1 la Le torpilleur japonnais qui a opéré cet effonguerre sainte a infligé un échec à notre parPoint du tout ! c'était bien un joli taureau Que les anarchistes soient condamnés s'ils ont tisan, d drement acheté deux jours auparavant au marché arabe. t ne parait pas avoir été atteint. participé à des crimes : nous n'y tenons guère ; Des renforts envoyés de Ségou n'ont pas laissé L'anarchie est complète en Corée où les Robe très brune, cornes fines et courtes, encolure superbe, mais voyez quel traquenard tendu à la presse au victorieux le de chanter Japonnais Te Deum. ( Chinois contact. temps et sont en ; un Un peu étonné d'abord, l'animal ne voyant 1 ont pris la ville, tué le marabout Alikari et * par ces huit jours de débats ! Sur lesquels il Ils rien de bien menaçant dans l'accueil qu'on lui faudra rien dire, qu'il faudra entendre 500 né I indigènes. Août ne Du 28 Juillet au pas faisait, débuta par manger les choux que les solLes français ont eu (3 officiers et 14 soldats et surtout se bien garder de manifester son opidats du général Prim avaient laissés dans l'arène européens blessés • nn seul mort, quand aux nion ! i -, On se souyient que les préliminaires du pro- .en figurant leur popote. tirailleurs mo'ricauds tués ou blessés, ils sont au cès Casério devaient s'ouvrir à Lyon dès le 28 Triste époque en vérité.1;... Ce qu'on a ri ! ( nombre de 128. j juillet ; le Cabinet conservait l'espoir que la loi Enfin les toréadors improvisés ont troublé sa Le verdict qui fait son triomphe serait promul- quiétude Pour un commencement de pacification on répressive i en lui faisant toutes sortes de niches. L'anarchiste Meunier vient d'être condamné s'est date mais les amendements guée à ont cette ; Le petit taureau finit par s'irriter : il louait assez vivement chamaillé. :été nombreux défis duels acharnés, les les et et des cornes et même des pieds de derrière avec Comme nous l'avons présagé toutes les fois par le jury de la Seine aux travaux forcés à perdébats la les mis de partie. Pour sont que ne une grande agilité"; les passes acrobatiques des pétuité. Il se contente de crier : «vive l'anarchie ! qu'il a été question de colonies, il faut s'attendre se tombent dans la publicité, il a fallu s'emi pas trois audacieux clowns ont été délirantes ; mais La société n'en a pas pour longtemps !... » à des guerres interminables aussi bien en Afrique presser d'en retarder l'ouverture de sept jours : sans parvenir à planter les banderilles qui ne Ce jugement est le dernier dont les débats qu'au Tonkin et à Madagascar où l'on ne fait et voilà comment la date en a été reculée au 2 piquaient point faute d'acier. Août. sont publiés. Enfin la fanfare ayant sonné la mort, un des que commencer. accueil le ferait assuré Sénat On s'est un Ils sont à la vérité de minime importance arque lutteurs s'avança vers le taureau et lui planta à Chambre du seule séance la loi répressive favorable à en sa l'aide d'une lance cartouche de dynamite à rivant un an après la perpétration du crime. Le trouble continue à la Chambre : On pré- samedi 28 juillet, et qu'elle pourrait être pro- l'oreille l'animal une tomba foudroyé. : mulguée dimanche matin, le Le vote algérien tend que le président Burdeau, sans avoir tenu Le ballon gonflé aussitôt a parfaitement réussi le dernier donc été procès fhCeitincr Le aura il a pris la route du camp des spahis. Au scrutin sur l'ensemble de la loi dite compte des interpellations déposées a fui le dépublié la les — anarchiste dont litre presse a au bat clos la séance. Leydet, MM. Docton, et algériens Bonne soirée pour la troupe Resusta ! «. contre les anarchistes », les députés débats. Celui de Casério va tomber en temps ont une fois de plus affirmé leur caractère poli- Barrés, Viviani, Grandmaison, Grousset de Bois- prohibé. Le journal qui s'aviserait d'en dire serin, Rouannet attaquent vivement les proçér quelques mots ou simplement de manifester une Le numéro gagnant de la tombola de dimantique. opinion non orthodoxe, serait inévitablement che, pour la pendule est le numéro 120, qui MM. Bourlier, Thomson, Etienne ont voté dés du bureau. — Ça va mal ! — poursuivi et jugé à l'étouffé comme anarchiste n'a pas été encore réclamé, et qui se trouve à la superflue Mesure disposition de son gagnant au bureau du cirque. pour le ministère. lui-même. M. Pourquery de Boisserin avait MM. Forcioli, Samary ont voté contre la loi Au dernier moment, il a d'ailleurs été quesapporté, pour être lu à la Chambre, un projet tion de la Haute Cour, pour donner sans doute répressive. M. Saint-Germain a fait abstention. Due Réception au 1er Etranger additionnel loi l'assassin la les anarchistes qui relief à plus de à ! contre Cornélius Hertz était ainsi conçu : Voilà comment procède le pouvoir par des Cet insaisissable mystificateur était cité le 27 mises en scènes déplorables, et une rigueur du « La présente loi est applicable à l'Algérie et Samedi soir à 9 heures, la terrasse du calé juillet en correctionnel pour chantage et extorprofessionnel que chaque intéressé va secret colonies. » confier aux roseaux de Midas. Qu'importe ! le Maydat généralement animée, semblait être sion de fonds au préjudice de feu Reinach et de auxM. Dupuy interrogé à ce sujet a dit : but principal est de museler la Presse, de la doarchi-millionla Société du Panama. Le fumiste Bel-Abbésien. Une table mestiquer au besoin ou de la ruiner en procès. devenue le rendez-vous « Mais un simple décret suffit. Ce décret nous naire a envoyé cinq ou six attestations de doc- Ile prendrons. Les dispositions militairement adoptées pour entr'autres se faisait remarquer entre toutes par » teurs anglais concluant à l'incapacité de se M.Pourquery de Boisserin à qui a été rappor- le 2 Août, restent les mêmes à Lyon que celles les nombreux serpentins qui constituaient un mouvoir — Ah ! si c'était un pauvre ! Comme tée cette affirmation, soutient, le code en main, annoncées au 28 Juillet. Même déploiement de dôme multicolore au-dessus des tètes des nomon lui trouverait des jambes ! qu'en vertu de la loi de 1830, il est impossible force armée pour un unique gredin que la foule breux convives qui l'occupaient. A cette table bec de gaz si on l'eut laissé faiFrasques administratives d'appliquer par décret la loi à nos possessions eut! pendu à un avaient pris place tous les adjudants et sergentsre On commence à sonner le tocsin dans l'ad- d'Afrique et d'outre-mer. Toutefois les reporters venus de loin s'en re- majors du 1er étranger qui, avec quelques civils ministration coloniale qui, depuis le sous-préfet 11 n'y a pas de quoi se chamailler ; nous avons tourneront bredouilles. leurs amis, s'ébandissaient à la Rabelais au Gobron a donné tant de fois matière à critique ; bien Algérie quelques français de race qui nucRu en milieu des chocs de verres bus en l'honneur de électorale sauvé des bande de la l'appui a que sont républicains radicaux ; mais nous n'en leurs bons camarades, les adjudants Prost et nouvelle chaque mais la justice, mains de que connaissons aucun qui soit assassin. CIRQUE Mattey et le sergent maître-d'arme Robert qui, aventure peut mettre en relief à mesure que Dupuy peut garder son décret offensif. décroit le crédit des souteneurs. quelques, heures; auparavant avaient reçu la Manifeste socialiste Après Sapor décoré du poireau et Lacotte médaille militaire de leur bon et estimé : colonel brillante Avant-hier Dimanche, réunion assez les manifeste adresNous mainsle avons entre aussi décoré du poireau, voici M. Pauchard à 5 heures. Quinze à seize cent M. Zéni. sé par tous les députés socialistes à leurs élec- aux arènes assistaient malgré chaleur intensous-préfet de Mostaganem, vigoureusement personnes une Toute la soirée a été pleine d'entrain, les rires, document guère produire Ce pouvant teurs. déline provoquée soleil ardent à cette par un se accusé par YÀkbar et par YIndépendant de les gais propos se mêlaient aux applaudissements de l'excitation, nous ne le traduirons pas. rante représentation. que malfaiteurs Mostaganem pour appui prêté aux et Nos principes éminement radicaux, ne font point Peu de chose du côté artistique : mais beau- bien mérités qui retentissaient à la fin de chacun faux certificats d'enquête. appel au renversement de la société ; nous dé- coup de gaité ; entr'autres une confusion de sea- des morceaux d'orchestre exécutés par une Est-ce que l'Algérie va faire sa petite révision pentins lancés des galeries jusque sur le tapis d'une la révision simplement constisirons les que où la famille Marcellino faisait ses élégantes troupe d'artistes qui n'en est plus à compter toute seule et par gradation ? tution viciée se produise par la marche constansuccès remportés chaque soir au café Maydat. Ce serait exemplaire ! prouesses. te des idées progressistes et humanitaires, Malheureusement tout a une fin et le temps Trois afficionnados de notre société de gymLes coupages qu'une loi plus ou moins stupide ne peut pas nastique prêtaient leur gracieux concours dans impitoyable avait fait heures, sans onze sonner La quasi interdiction des vins espagnols en plus entraver qu'un fossé fait à la pelle ne peut le jeu des anneaux, quand un grain venu du tenir compte des Josués joyeux qui l'imploraient France ayant porté coup à l'industrie du coupage arrêter l'arène Sud-Est tombé à tout est avee coup sur une cataracte. le tiè- de vouloir bien arrêter sa marche. étrangère, d'eau l'expédition grondement, de goutles gouvernement et grosses un pour La société se corrigera par ses excès... de qui ont mis le désordre le plus complet parespagnol vient de renverser les conditions en Le concert était terminé ; il restait encore une Guerre mi les spectateurs. On a ramassé le tapis et la ébats joyeux, tout autorisant l'entrée des vins français destinés à( pailiasse en toute hâte comme si tout allait bonne heure à consacrer aux De Yokohama on annonce que la guerre est s'envoler et abattu les mats dont les cordages le monde s'est levé et, dans un monôme bruyant faire ce même coupage en Espagne, dans dess entrepôts disposés ad hoc et sous l'oeil de lai déclarée entre le Japon et la Chine à propos dï faisaient chevelure. s'en est allé prendre place à une table aménagée régie. Nous allons donc faire entrer quelques> la Corée, dont les deux empires se disputent la Dans cinq minutes le grain était passé: h piste à l'intérieur de l'établissement. prête et les préliminaires du siège de Tétuan comvins de médiocre valeur dans la péninsule ; maisï suzeraineté. Les chansons comme à l'ordinaire, ont contibaroque gaité de parade La mencèrent. remplacer commencé s'emparer cette de Les Japonais ne ont nous r par nos voisins auront l'avantage soirée : une estrade mancharmante nué faut il la voir celte raconter: et sont peut ce ne pas se de fournissent de du vice-roi Corée. la personne de i sur les marchés étrangers qui se les spectateurs indigènes qui rient le moins. quait. le poêle en a servi. naval combat la C'est — mixtures. entre que guerre par-un ces Quand le dernier pétard fut tiré, on attendit La soirée tirant à sa fin, un ancien frère d'arLa loi qui favorise cette substitution est ài la Chine et le Japon a commencé. Les Chinois le tour du taureau qui ne paraissait pas du tout suivant leur habitude n'ont pas brillé. L'escadre disposé à sortir de son étable. mes aujourd'hui en retraite a crû de son devoir Yofficiel de Madrid.
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tubéreuses éclosés et les arrangea avec art dans une corbeille, mêlées à de longues branches de cyprès.... Malgré l'heure avancée de la nuit, elle se dirigea ver* là demeure de Rosa ; dans le salon, elle trouva Charles Denoc.' dit-elle ; vous lui en — Prenez ces- fleurs, avez beaucoup données, celles-ci malheureuse.ment.seront les dernières. Mademoiselle, reprit-il — Je vous remercié, sans aucun embarras. Bien des jours se-passèrent, les leçons avaient été suspendues pendant quelque temps. Un après-midi, miss Velt fut interrompue dans sa rêverie par des sons mélodieux qui, par leur douceur, révélèrent de suite la présence de M. Denoc. Instinctivement, elle se rendit à la serre, n'espérant pas le voir, puisqu'il n'avait plus besoin de fleurs. A peine la leçon fut-elle terminée, qu'elle entendit le pas du maître de musique, qui fut bientôt près d'elle. dire adieu ; — Je suis venu, Miss, pour vous je pars dans quelques jours.
La jeune fille pâlit, mais elle n'eut pas la force
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de parler. — Je ne sais, continua-t-il, combien vous avez été bonne pour ma cousine ; pauvre enfant ! elle a eu un triste sort ! Peut-être en savez-vous quelque chose ? Elle fit un signe négatif. — Dans notre enfance, nos parents nous fiancèrent, sans songer que nous pouvions ne pas nous aimer. Quand l'époque du mariage fut arrivée, je n'avais pour elle qu'une affection fraternelle, et la malheureuse enfant aimait de son côté un misérable avec lequel elle s'enfuit, pour se soustraià l'autorité paternelle. Lorsqu'elle revint chez son père, outragée, abandonnée, battue même par ce drôle, le vieillard, sans pitié, la chassa. Je ne la laissais pas sans ressources, je devins son protecteur, son ami. Son père ayait l'intention de la déshériter, mais il mourut subitement. Elle devint donc riche, et ses derniers moments ont pu être entourés de luxe.
Charles s'arrêta quelques instants, et il reprit son récit. arrive tôt ou — Pour tout homme, l'amour tard. Je n'ai jamais aimé ma belle cousine, à laquelle j'ai été destiné pendant de longues années. Maintenant, j'aime comme un fou une femme qui ne songe sans doute pas à moi. Miss Velt mit une main sur son coeur pour en comprimer les battements. La vérité lui apparaissait, ou du moins elle croyait la deviner, un fol espoir s'empara d'elle. pensa-t-elle. — Ce serait trop beau, — Je crois, continua M. Denoc, que vous connaissez le langage des fleurs ? Sa voix était tremblante. donner une rose — Voulez-vous, miss, me rouge ? La jeune fille n'était plus pâle ; l'ombre de tristesse répandue sur son visage avait disparu ; son regard, brillant et joyeux, se fixa sur Charles qui, ébloui, ravi, mit un genou en terre. La belle miss prit une rose rouge, dont les pétales touchaient presque ses cheveux, et la donna à celui qu'elle aimait.
Lorsqu'après les épanchements amoureux, il lui annonça qu'après sa cousine, il héritait de tous les biens de son oncle, elle ne l'écouta pas ; riche ou pauvre, peu lui importait, n'était-il pas tout pour elle ! JEAN
FIN
GIRARD.
de remercier ses bons camarades de la gracieuse invitation dont il avait été l'objet de leur part; au milieu d'un siience profond, il a lu le speech
suivant
:
Mes biens chers amis
étrangère qui se sont perfectionnés dans l'élude c de il notre langue. Celte cérémonie avait attiré beaucoup de eu1 rieux i' sur le plateau.
:
Ca n'est pas sans éprouver une bien vive émotion, que je me fais ici Pinierpète des sentiments fraternels qui nous animent tous en ce
fiJjslï'EïiiulScsîïs cïe
vivres.
— Un de
fauchez l'a l'ail admettre à l'hôpital ild'urgence. lai L< docteur Le
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le sieur . B 1... pour outrages el menaces à un agenl de poli en fonctions. police L nommé Mohamed ben Ha !j Kaildour faisant Le l'oh d'un mandai d'arrêt de M. le juge d'insl'objet truction truc pour vol de numéraire au préjudice du nommé Mohamed ben Mohamed el Fassi. non (Si (SÎSis:
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nos plus honorables concitoyens M. Edouard ^ 1Blanchcl île Rel-Abbès, a remis le 24 juillet dernier au maire qui les a fait parvenir au trét sorier du bureau de bienfaisance. f ai 3 5 bons de 50 li"s île pain el 5 bons de 10 k"s : Aî'î'esîaîioats.—Par avis du parquet, le 1 viande, distribués de de l'occasion la être à pour i nommé Amar ben Ayed a été arrêté el mis non . _ |lete nationale du 14 juillet aux indigents .inscrits à la disposition de la justice, sous inculpation de . el secourus par le bureau. do vol commis 29 le la terà el courant met ,, , - aura ,.lieu ,le meurtre ,. ., . supplémentaire Celte distribution !\ nie Décrois, commune, mixte de la Mélcerra. me - matin. ,. „ „ , , 2 heures du îeiKti août a o I Le nommé Kreusechcl Ilerman a été arrêté Nous ne saurions trop féliciter - M. Blanchel de pourvoi d'un revolver au préjudice de M. Joseph bonne action, le remercier publiquement el sa I ' Allemnnr. au nom de toute la population bel-abbésienne *__ qui a toujours tenu la charité en haute estime. ' CHRONIQUE RÉGIONALE Ceux que la fortune a favorisés ne voudront point reculer devant un pareil exemple et nous Bi« ««:;.«s3?ï3ïsi. — Samedi soir un des lée détachés à Boukanéfis pour garder avons l'espoir de compter sur eux, quanti quel- légionnaires des pénitenciers aperçut un prisonnier indigène que calamité se présentera ou une l'hiver el les "^ qui prenait les jambes à son cou en défilant la ', intempéries rendront la vie dure au pauvre ou parade. Le soldai qui avait une consigne sévère I monde. brusquement et fît feu. Le fugitif tomba | ép épaula ' le coup. T û mort nu sur . , Agr^r-ssî»J2. — On nous signale tenune C'était un arabe connu sous le nom de Béel. I tative d'arrestation qui a eu lieu contre un sieur L'auteur de cette répression radicale est un C... et sa dame à 10 heures du soir à la porte "to tout jeune militaire depuis six mois sous le du jardin publie qui débouche sur la route de drapeau. Il n'a pas bronché ce qui lui vaudra peut-être le galon de laine, première étape du
moment, aussi bien civils que militaires. Voilà quelques heures seulement, nous assislions le cceur rempli de joie à" la remise de la décoration qui vous a été fait, pour vous être conduits d'une façon simple et stoîque à la fois dans le chemin du devoir le plus rude qui soit au monde, celui de souffrir et de mourir pour la Patrie. Je ne vous ferai pas un discours ; je sais, en effet, qu'avec des coeurs d'airain comme les vôtres, le seul cri qui puisse vous émouvoir, est celui de " en avant " — à la baïonnette. Je sais tous les actes d'heureuse folie qu'à tentés la légion à ce seul cri et cela simplement et de gaieté de coeur ; je sais les actes héroïques que vous avez accomplis sacrifiant votre vie sans souci d'être récompensés, ni d'être même vus. Je regrette, je vous le jure, de ne vous avoir pas eu plus longtemps pour frères d'armes. Chez vous, en effet, j'ai trouvé le vrai soldat, celui qui s'accommode en tout et partout des circonstances. Peut-on dormir ?. ... tant mieux. •— On ne peut pas ?.... Patience. — Etes-vous forcés de jeûner, de supporter la soif et les fatigues ?... . Vous avez la force de supporter toutes ces privations devant la volonté de la Patrie. Esi-on sur le qui-vive ? — On vous trouve toujours mangeant debout, les pieds chaussés en voyageurs, le fusil à la main. — Toujours en haleine et prêts à partirai] premier signal. — Le souvenir de la Patrie ne sort jamais de votre esprit. — Loin de vous celle préoccupation malsaine qui paralyse tout noble cllort et gangrène notre société actuelle. — Je veux dire l'appréhension de la mort. — Avec une noble indifférence, vous envisagez constamment la mort, et cela d'un air maussade, avec une attitude farouche. Vos casernes sont autant de sanctuaires où viennent chaque année se régénérer à votre exemple, des recrues qui, comme vous, s'offrent volontairement à payer à la V-ranec, leur tribut de jeunes de veilles et d'abnégation entière et soumises à sa volonté. Rentrés dans la vie civile comme nous, vous penserez toujours à celte chère France dont vous avez porté si haut et si loin le noble drapeau, pour laquelle vous avez si vaillamment supporté toutes les peines et toutes les fatigues. Tout ce qui touchera cette chère France vous touchera, toute insulte à la France vous révol; tera. .• A vos santés mes bien chers médaillés, à la santé de tous, ici présents qui sommes légitimement fiers de vous offrir l'hommage d'une ovationî si bien méritée. » Ce speech est acceuilli par des aupplaudissements frénétiques, de cordiales poignées de main sont échangées et chacun s'en va emportant en son coeur le doux souvenir de cette charmantee soirée. J. L.
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Tlenicen. Cet endroit est mal éclairé cl aussi mal lamé. On y raccroche de toutes les façons el c'est ce qui s'appelle un mauvais passage. Le sieur C. avait heureusement sur lui un revolver el c'est à cet outil « défendu », qu'il doit d'avoir mis en fuite l'agresseur qui s'est dissimulé dans les massifs du jardin public.
Jleïivire. —
maréchalat. m
''$'.'^mi'Ay. - - Hier vers trois heures du matj. le leu s'esl déclaré chez M. Pierre Bordenave lin, et forgeron maison Collin. ci enarron
L'atelier a promotement été embrasé. Tous les habitants valides ont prèle leur concours, mais l'eau a généralement manqué Cl ddans les fontaines ce qui a empêché de sauver uune grande partie de l'outillage et des bois. A*4 h. 1[2 l'incendie était éteint. Alors seulement l\au est venue en abondance Nous félicitons le garde forestier qui a été le premier à donner l'alarme- et à. prêter secours .. aavec le conducteur de la voitnae de Chanzv à Bel-Abbé-;, M. Youda.
Sur la roule do Mercier-La, combe à l'endroit désigné sous le nom de 2L" puits; on a trouvé le corps d'un indigène dont le coui était traversé de plusieurs coups de couteau. .. On croit que ce crime est le lait de passagers> Eiîi2>oiMj*. — Hier au soir, un convoi de marocains peut être qui, revenant de la moisson'" V" ".Triiiglots, était de passage à Lamtar. Une lois arrivés au village, ilsdescendirent au avec, un peu d'argent auraient exécuté ce raina-_ ;' parc pour remiser leurs mulets. rade pour le dévaliser. Pendant la nuit, un des triiiglots, un jeune homme de 2!) à 28 ans, ayant entendu du bruit. La charfêle patronale de ïï'siHsi:!:. — ce l'écurie, se leva et alla voir ce qu'il y avait. dans , Les. mulets se battaient, il voulut les séparer inaiit village aura lieu les 5 et (> août. lorsqu'il reçut d'un des 'mulets" un coup de pied ' Nous on avons publié le 'programmé éF l'affiche, , .; dans le bas-ventre. * . H nous reste à convier les amateurs de lionne la victime le gardien du Aux cris poussés par cuisine à aller goûter celle d'Eugène Cubeau il. suivi de plusieurs colons relevèrent le ;'r 'parc l'hôtel de Tassin, qui s'est mis en mesure pour. malheureux qui ne donnait plus signe de vie. Les premiers soins lui furent prodigués par satisfaire tous les appétits. les colons du village. Puis il fut amené à Bel-Abbés à l'hôpital miliEcole normale, primaire supérieure de Sl-Cloud. taire dans un état 1res grave. Détail à noter ce jeune homme n'avait plus Cto»»oiai»s. M. Bedon, François' d'Oran,,-.. deux mois de service à faire. ; " Instituteur adjoint à l'école supérieure de Bel- que Abbés vient d'être reçu au concours, le 1|,r de 8 Société Alsaciens-Lorraiiis France l'Algérie) l'école la el (comprenant pour . normale primaire supérieure de Sl-Cloud. de l'arrondissement de Bel-Abbès Mjîllary. — Parmi les nouvelles disposiTrès honorable succès pour l'Algérie, tions ministérielles qui intéressent la Légion n Les membres de la Société des Alsaciens-LorEcole primaire supérieure, de Bcl-dbbès iEtrangère, nous remarquons les imitations suirains de l'Arrondissement de Bel-Abbès, sont AutfesiiïsïS. —MM. Fronly de Tassin priés d'assister a la réunion générale qui aura vantes : MM. Les capitaines BrosselhecUel, de la Barge el Rebourges du Télagh, élèves d; :F' année de lieu à l'Hôtel-de-Ville de Bel-Abbés, lu diman.je che F> aoùi à 5 heures du soir. Bel-Abbès, l'école primaire supérieure de viende Cerlcau, et le lieutenant Morin du 2" Etranger er Le banquet annuel aura lieu le même jour à ;ia nent de subir avec succès les examens du cci tilicat 8 heures du soir à l'Hôtel d'Orient. sont mis hors cadres. M. Froissard de Broissia lieutenant .au 1'"' Etranger, est aussi mis hors rs d'études primaires supérieures. Nos plus sincères félicitations aux éié.e>;t>l' cadre. Sont affectés au 2e Etranger, MM. les lieuteaux professeurs ; particulièrement à M. Belir. eM. Bedon François a touie grande ouverte une nants d'Infanterie Morlan, Laniarque et le soussliculenanl Vergés tous les trois actuellement en carrière où nous lui souhaitons de nouveaux lauriers, campagne. Quant à nos jeunes guiis de Tassin el du Télagh, Enfin M. Morlon de la Chapelle, lieutenant ml d'infanterie détaché au Tonkin est affecté au 1er ils peuvent avoir tout espoir dans leur avenir : le certificat d'études primaires supérieures serEtranger. M. le maréchal des logis-chef de gendarmerie rie vent de recommandation pour toutes les voies. Un excellent point à notre école primaire suLebueuf, étant admis à la retraite, c'est M. Damotle du même grade à Rouira qui vient ent périeuie'. ! le remplacer à Bel-Abbès. Cla'qtB». — Jeudi le cirque donnera une. grande représentation au bénéfice d'EMILIO. lfc«»oaw2»ii3i§es 8»»:a3i'âi'i:2ï«es. — La l'Algérien, qui parié contre Honoralo de faire a distribution des croix et médailles aux militaires res aussi bien que lui le dangereux rôle de «l'IîQMde notre garnison a eu lieu samedi soir sur'"le le ME PROJECTILE » qui a jusqu'ici défié toute plateau du village: Nègre. concurrence. Le colonel Zôiii. aussitôt après la revue du Leurs appointements delà semaine sont..en linc 1er Etranger, a donné l'accolade au capitaine ieu. Szarvas nommé chevalier de-la Légion d'Honneur. 'iir Dans le public aussi les paris sont ouverts ! Ont été décorés de la médaille militaire : les Donc, à jeudi soir, et de bonne heure si l'on adjudants Mallicy, Noël, Prosl elle maîtres d'ar'ar,' , places, veut des oral mes Robert, la- sergent Richard el le caporal . Davin et plusieurs soldats. A la suite des distincincA«sî«ïei»i. — Bodriguez Juan âgé defi5 ans lille propriétaire au ïessalali, est tombé devant sa tions militaires, cinq prix dont'une médaille iélé charrette au Pont d'Oran. Un mouvement du d'argent oui été distribués au nom de la société dite cheval fil passer la roue sur lui. 1!'^Alliance-française à des militaires de nationalité
CHRONIQUE LOCALE
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