Le Bulletin Journal d’information et de liaison des Anciens de la Légion étrangère du Biterrois
CAMERONE
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSES A TOUTE UNE ARMEE SA MASSE LES ECRASA LA VIE PLUTOT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863 A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ELEVA CE MONUMENT
Nos morts en Afghanistan 53 de nos camarades de toutes armes et origines sont tombés pour la France, ils ont droit à notre plus grand respect et leurs familles à notre compassion. Je voudrai dire à certains issus des rangs des anciens combattants qui prônent le pacifisme en déclarant au cours de la cérémonie du 11 novembre dernier dans le message de l’Union Française des Anciens Combattants, ne pas confondre avec l’Union Fédérale des Anciens Combattants, toutes les deux abordant le sigle UFAC, et il est souvent possible de les confondre. Que le bureau national « s’opposait à tout recours aux armes pour le règlement des conflits » C’est une véritable insulte pour les 53 morts de notre armée, venant d’anciens c’est révoltant. Ce qui a, par ailleurs à Carcassonne, où cette lecture a provoqué à juste titre la colère du Général Poncet ancien chef de corps du 3 ème RPIMA Après avoir subi les critiques de nombreuses fédérations d’anciens combattants, ils se sont mollement aplatis dans un communiqué, expliquant que le message avait été mal rédigé et qu’il aurai fallu ajouter « qu’après l’échec de toutes les négociations engagées » C’est pas beau ça dans le domaine faux culs S’ils se sentent si touchés, par le combat que mènent au nom de la France nos soldats qu’ils renvoient leurs décorations et ordre nationaux en signe de protestation. Michel Louvet
Communiqué de l'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) A propos du Message de l'UFAC du 11 Novembre 2010 II est apparu qu'un passage du message rédigé par le Bureau National de l'UFAC l'occasion du 11 Novembre 2010, a suscité une émotion liée à l'ambiguïté de sa rédaction L'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) d le Bureau National s'est réuni en séance ordinaire le Mercredi 1er décembre 2010, entend réaffirmer sa position permanente, selon laquelle le recours à la force ne peut intervenir "qu'après l'échec de toutes les négociations engagées". C'est dans ce sens, que te message de l'UFAC aurait dû être rédigé, L'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre regrette que le passage incriminé ait pu blesser un certain nombre de personnes qui ne se certainement pas au fait de ses orientations fondamentales et qui ont cru devoir prendre témoin l'opinion publique, ce qui ne peut que desservir, dans le contexte actuel, les intérêts généraux du Monde combattant. Paris, le 1W décembre 2010 NB. Ne pas confondre l'U.F.A.C avec l'Union fédérale des associations françaises d'anciens combattants, victimes de guerre et des Jeunesses de l'Union fédérale dont le sigle est UF
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Bulletin d’information et de liaison de l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère du Biterrois
Président Trésorier Trésorier adjoint Secrétaire Porte-drapeau Porte- drapeau adjoint Clairon
Michel LOUVET Lev DITTMANN Dominique LOUVET André ARRO Carmelo GONZALEZ Fabrice PREMONT Gilles PADILLA
Présidents d’honneur : Chef d’escadrons ( er ) Jean-Pierre RICARD, ancien officier du 1er REC
Vice-président d’honneur : François CALTAGIRONE Adresse postale :
A.A.L.E. du Biterrois – 2, rue Victor Hugo La Malhaute 34490 - THEZAN LES BEZIERS ( 04 67 37 97 74
Adresse mail :
Michellouvet2@aol.com
Siège social :
Maison du Combattant 8, rue Montmorency 34500 – BEZIERS
Réunions :
2ème dimanche de chaque mois à 10 h 30, sauf juillet /août Maison du Combattant Béziers
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Sommaire Le mot du président Le mot des membres du bureau Vincent Ferrer Juan Acebal Lt-Col Tocquet, Georges Lannuque Jean-Paul Rougé La vie de la Comtesse de Luart, marraine du 1er REC Médaille FSALE à G. Fontès Montblanc 18/06/2011 Assemblée générale 2010 Camerone 2010 Nouvelles en bref Nos activités en 2011
Légionnaire d’Indochine1954
Bulletin de liaison de de L’AALE de Béziers – Directeur de publication Michel LOUVET Rédacteurs et mise en pages Lev DITMANN, André ARRO
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Le mot du Président Chers anciens, chers amis,
L’année 2010 est finie comme toutes les autres années passées, elle nous a apporté son lot de joies et de peines. Ce lot de peines a été très grand, puisque trois des nôtres nous ont quitté : notre président d’honneur Vincent Ferrer, notre porte-drapeau Juan Acebal et notre ami Jean-Paul Rougé, le hasard a voulu que tous les trois étaient sergent-chef à des époques différentes, mais c’est la réalité de notre Légion. C’est un immense vide, nous conserverons leur souvenir. 2010 a aussi été l’année des détracteurs. Invitation à la télévision de déserteurs et autres affabulateurs, attaque de l’ancienne ministre socialiste de la Justice Lebranchu sur les statuts de la Légion. Sans compter les gros titres de quotidiens « ancien légionnaire » bien souvent utilisés sans vérification où la plupart du temps les incriminés n’ont jamais eu l’honneur d’appartenir à notre institution. Ce n’est pas parce qu’on a léché la vitrine qu’on est invité à pénétrer dans l’arrière boutique. Je souhaite tout d’abord à nos camarades de l’active qui ont accomplis un merveilleux travail principalement en Afghanistan, dans le cadre de leur mission que 2011 soit aussi porteuse en événements et en missions. Que 2011 nous apporte et vous apporte la joie et la santé. Je souhaite que ce si beau pays qu’est la France se ressaisisse, que l’esprit de la Patrie renaisse, que les lois soient appliquées, que notre drapeau ne soit plus sali, insulté, brûlé. N’oublions pas que des hommes et aussi des femmes se sont battus pour que la France soit ce quelle est aujourd’hui. Nous allons nous consacrer à notre prochain rendez-vous l’assemblée générale à Béziers, je compte sur vous pour assurer de votre présence cette manifestation, essentielle pour le fonctionnement de l’amicale, mais surtout pour le plaisir de nous rencontrer dans le respect de nos traditions. Le deuxième rendez-vous Camerone, qui doit être un grand rassemblement de toutes les amicales de la délégation du sud est programmée à Lavaur (81), ce sera l’occasion de montrer à la face de nos détracteurs, la cohésion et les valeurs qui réunissent la Légion Etrangère d’active et les anciens.
Avec Honneur et Fidélité Michel Louvet
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Le mot du secrétaire. Après des années d’activité militaire ou de défense il existe deux attitudes (tout aussi respectables l’une que l’autre) certains veulent oublier et tourner la page, d’autres veulent perpétuer les liens indestructibles qui se sont tissés au fil des différentes affectations et opérations. Ceux-là tout doucement ont rejoint une Amicale, souvent par l’intermédiaire d’amis. Et à l’Amicale des Anciens de la Légion Etrangère du Biterrois tout est simple comme l’Amitié dans l’excellence qui caractérise la Légion Etrangère, de la réunion mensuelle aux cérémonies patriotiques ou pour dire un dernier adieu à un camarade. On y retrouve cette camaraderie franche et sincère, cette solidarité qui existe entre tous les frères d’armes. Pourtant l’année 2010 restera une année de multiples départs : Norbert, Georges, Juan … avec un message émouvant de Georges dans sa dernière lettre « je vous aime ! » que nous n’oublierons pas, car « chaque nuit a son aurore ». Ils sont toujours au milieu de nous avec leur sourire, leur bonne humeur, leur droiture. Alors je formule tous mes meilleurs vœux de bonheur et de joies en ce début d’année 2011 pour l’AALE du Biterrois, pour tous ses adhérents, Anciens, Amis et leur famille. Avec toute mon amitié. André ARRO Nous souhaitons la bienvenue à :
Gérard FIERITZ est revenu dans la région absence de plus de un an
après une
Sydney ROBLES est actuellement Caporal-chef en service au 2ème REP
Patrice SAVOYE est un ancien sous-officier, il a servi aux 2ème REP, 3ème REI, 2ème REI, 13ème DBLE, 1er RE, 6ème REG
André BLANC, sympathisant
Jean-Marie PAPALARDO, sympathisant
Armand VALERO, sympathisant
Le mot du trésorier Chers amis, Tout d’abord bonne année à toutes et à tous. Cette année l’amicale a été éprouvée par la disparition de trois de nos amis ce qui a entraîné des frais non prévus à cela s’ajoute les travaux du caveau, qui eux été prévus. En résumé nos finances ne sont pas au mieux, et pour cette nouvelle année nous avons prévu quelques manifestations pour remplir le gousset je compte sur votre participation à ces rencontres. N’oubliez pas que le moment est venu de vous acquitter de votre cotisation annuelle qui est je vous le rappel de 18,00 €, dont 2,00 € sont reversés à la FSALE il reste 16,00 € pour le fonctionnement, comme vous vous en doutez votre participation est cruciale, merci d’avance. En espérant vous rencontrez très bientôt, je vous transmets mes amitiés. Lev DITMANN
Le mot du Webmaster
Un site amicale de Béziers a été créé par notre ami Carlo Zanotta. Vous pouvez vous connecter sur internet en inscrivant l’adresse : www.aalebeziers.legionetangere.fr Ou en allant sur le site de la FSALE, vous allez sur annuaires des amicales vous trouvez l’amicale de Béziers vous ouvrez sur site Internet. Pour vous connecter au site de la FSALE tapez www.legionetrangere.fr
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Adieu à Vincent Ferrer
Vincent était un des piliers fondateurs de notre amicale en 1969. C’était un grand soldat, une brève mais glorieuse carrière à la Légion, de légionnaire en 1940 à l’engagement, au grade de sergent-chef en 1945 où une mine lui arrachât la jambe gauche. Il avait totalisé six citations dont deux à l’ordre de l’armée, la Médaille militaire. Il sera fait Officier de la Légion d’honneur. L’assistance était nombreuse au Pech Bleu à Béziers pour lui rendre un dernier hommage, le 12 mars 2010.
Oraison funèbre prononcée par le président de l’AALE du Biterrois . C’est toujours un triste privilège de faire l’oraison funèbre d’un être humain, et plus particulièrement d’un homme tel que Vincent Ferrer. Président d’honneur de l’Amicale des Anciens de la Légion Etrangère du Biterrois dont il était l’un des créateurs, Vincent fut le président fondateur de l’association Rhin et Danube, et a été de nombreuses années président de l’association des anciens combattants de Sauvian. Il resta fidèle jusqu’à la limite de ses forces. Vincent c’était la bonhomie, la gentillesse, la mémoire d’une époque, il était pour moi président des anciens légionnaires un comité des sages à lui tout seul. Né à Ibiza en Espagne le 13 mars 1922. Vincent s’engage à la Légion le 25 juin 1940 après l’appel du Général De Gaulle. Affecté en premier lieu au 4ème Régiment Etranger, c’est dans les rangs du 1er Régiment Etranger d’Infanterie de Marche, qu’il prend part en 1943 à la campagne de Tunisie face à l’Afrikacorps de Rommel qui bat en retraite. Il y sera blessé et cité. Muté au Régiment de Marche de la Légion Etrangère « le ReuMeuLeu » le régiment prestigieux de Rollet, celui de la ligne Hindenburg de 14/18, le sergent Ferrer fera partie de ceux qui écriront une nouvelle page d’histoire. Vincent débarque avec cette unité en Provence le 25 août 1944. La 5ème Division Blindée fonce en direction du nord est, libérant au cours de son passage les villes et les villages de France, repoussant l’ennemi en Alsace ou les armées hitlériennes vont livrer leurs derniers combats sur le sol de France. En moins de six mois Vincent est cité quatre fois. La guerre s’arrêtera pour le sergent-chef Ferrer le 17 mars 1945 où grièvement blessé par une mine anti-personnelle, il devra être amputé de la jambe gauche. La Médaille Militaire lui sera concédée, accompagnée d’une citation à l’ordre de l’armée. Il sera naturalisé français le 10 avril 1948. Officier de la Légion d’honneur, il fait partie de cette cohorte de légionnaires étrangers, « devenus fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. » Profondément attaché à notre devise « Honneur Fidélité ». Vincent c’est un honneur pour nous tous de t’avoir connu. Ton sens de la droiture et plus encore ton amour de la Légion pour qui tu as tant donné, font que tu restera inscrit en lettres d’or dans le grand livre de notre vie. A ta famille éprouvée nous tenons, les camarades du monde combattant dans leur ensemble, à les assurer de notre profonde tristesse et de notre compassion dans ces moments douloureux qu’entraîne ta disparition. Tu as rejoint les 40000 légionnaires tombés pour la France. Pour t’accompagner lorsque tu vas quitter cette salle, tes proches ont choisi la chanson d’Edith Piaf « Non je ne regrette rien »tu aimais cet air, symbole des légionnaires parachutistes, air qu’ils chantaient en quittant Alger pour rejoindre Zéralda en 1961. Au revoir Vincent, repose en paix.
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Notre ami Juan nous a quitté uan ACEBAL notre fidèle porte drapeau, 30 ans à servir l’amicale, nous a quitté le 27 octobre 2010. atteint depuis une année d’un mal incurable. Malgré son courage la maladie a eu le dessus, le mal a vaincu. Juan c’était l’ami le petit frère toujours jovial tout en ayant un caractère bien affirmé. C’était « un légionnaire » Il était fier de son passé et de son régiment le 2ème REP où il avait servi en Algérie et au Tchad. L’église Sainte Thérèse de Béziers était trop petite pour accueillir la foule d’amis venus lui rendre hommage. Les amicales légion de Montpellier, Sète, du Tarn, de Vaucluse. Les nombreuses associations d’Anciens Combattants du Biterrois que l’on ne peut citer ici de crainte d’en oublier, mais une vingtaine de drapeaux étaient présents. Il a repose dans le caveau familial au cimetière neuf de Béziers
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Oraison funèbre par le président Juan, Il ne m’est pas facile de faire ton oraison funèbre. Ta disparition entraîne une immense tristesse. Je voudrai tout d’abord m’incliner devant Michelle ta fidèle épouse, tes enfants qui t’ont accompagné avec amour jusqu’à ton dernier souffle. Je peux aux noms de tous tes amis leur assurer de notre fraternelle compassion devant leur peine. Juan tu n’étais pas un être ordinaire, ta vie sur terre en est témoin. Né aux Asturies en Espagne. Tu es un jeune homme d’un peu plus de 18 ans lorsque tu t’engages à la Légion étrangère, le 19 août 1958. Ton instruction de base terminée tu rejoins le deuxième Régiment Etranger de Parachutistes, ton régiment de cœur. La guerre d’Algérie est à une période de forte intensité. Tu prends part avec tes camarades légionnaires parachutistes aux opérations harassantes et meurtrières sur le territoire algérien. Tu es un légionnaire courageux et décidé. C’est au cours d’une de ces opérations, en 1960 dans la région de Sétif, que ta bravoure est sanctionnée par une grave blessure à la jambe gauche. Tu deviens fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Une citation à l’ordre de la division et la médaille des blessés récompenseront ton ardeur au combat. L’indépendance de l’Algérie en 1962 vit le REP se replier sur Bou Sfer. Un nouveau rythme de temps de paix se dessine. Le REP depuis sa création en 1948, n’avait cessé le combat. Tu as accédé entre temps au corps des sous-officiers. En 1967, c’est le départ définitif d’Algérie tu rejoins la Corse avec ton unité. ème En 1969 tu es sergent-chef, le 2 REP part pour le Tchad afin d’apporter une aide militaire au gouvernement en place au nom d’accord avec la France. Les opérations pour endiguer la rébellion se succèdent les unes aux autres, c’est au cours de l’une d’elles que tu te distingueras en réagissant avec clairvoyance, rapidité et courage faisant échouer la tentative de destruction de votre convoi. Tu ne toucheras pour cela qu’un témoignage de satisfaction. ème Le REP rentre sur Calvi au mois d’avril 1970, tu es chef de section c’est avec cette fonction que tu rejoint à Djibouti, la 13 er DBLE. Après deux ans et demi sous les cocotiers tu rentres en Métropole et décide de raccrocher, tu passes tes derniers mois au 1 RE et en août 1974 tu deviens un retraité. Ton objectif la famille ta tribu comme tu le disais si bien, avec ton accent parisien. La Légion tu l’as dans le cœur. En 1976 tu viens grossir les rangs de l’amicale de Béziers, tu en deviens le porte-drapeau. Fonction que tu honoreras plus de 30 ans j’ai eu l’honneur de t’accrocher le 11 novembre dernier l’insigne correspondant à la valeur de tes services. Il y a 10 ans lorsque par pur hasard je suis à mon tour venu à l’amicale ou Jean Farret m’a demandé de lui succéder, tu es venu me voir spontanément et m’as dit ceci « je prend les fonctions de porte drapeau avec toi et on fonce si ça ne vas pas je m’en vais » Tu as tenu parole on as foncé. Partout ou on a pu aller avec nos modestes moyens on y ai allé pour la Légion. Juan au moment où on doit se séparer je peux t’assurer de ma plus profonde et humble amitié. Tu es et unanimement tous les camarades présents ou excusés, pouvons dire que tu laisseras une marque indélébile dans nos cœurs de légionnaires et dans nos cœurs d’amicalistes.
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Décès du lieutenant-colonel Norbert tocquet Le 6 juin 2010 dans la matinée, j’apprenais avec consternation le décès de notre délégué régional le Lieutenant- Colonel Norbert Tocquet. Officier à titre étranger, il était l'archétype du légionnaire ayant réussi sa carrière par son dynamisme et ses compétences. Il avait été mon chef de section à la 5ème compagnie du 2ème Etranger, notamment au Liban où la mission était particulièrement délicate. Il était fortement attaché à ses légionnaires dont il connaissait parfaitement les qualités et les défauts. C'est avec un grand plaisir que je l'avais accueilli à Béziers lors de ses prises de fonction de délégué en 2007. C'était, en toute considération due au grade et au respect, un ami. Le Général Bouquin commandant la Légion Etrangère, le général Piquemal ancien COMLE, le général Tresti représentant le général Rideau, président de la FSALE, présidaient au côté de la famille du Lt-col Tocquet. Ses cendres ont été déposées en Corse à Bonifacio
De la gauche vers la droite, Sgt Barbero (U) Lt Tocquet (U) Sgt Louvet, au Liban
Les porte-drapeaux lors de l’office
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Un ami nous a quitté Georges Lannuque. Georges avait été pendant 15 ans président de l'AALE de Montpellier. Depuis 2001 où j'ai pris la présidence de Béziers, il était notre ami. Nous étions une délégation à ses obsèques, dont le drapeau de l’amicale porté par Carmelo Gonzalez et GIlles Padilla clairon de notre amicale qui assurait les sonneries. Ses cendres ont été déposées dans le caveau légion à Pérols. Georges avait eu une carrière atypique. vvvvv
Georges Lannuque a effectué quatre séjours en Indochine. Le premier au 2 ème REI en 1946 au Tonkin il est blessé à Hai-Dong. Deuxième séjour en sud Annam où il est blessé au cours de l’assaut d’un poste à Ngatu. Il est de retour au régiment dirigé sur Touranne et le Col des Nuages. Troisième séjour au 3 ème REI au Tonkin. Il saute sur une mine. Rapatrié il est affecté à Mekhnès au 4 ème REI, au bureau du capitaine major où chargé des renforts il s’y inscrit et fait passé la visite médicale à un de ses camarades. Quatrième séjour au 3ème REI, opération Mouette, Na San, la Plaine des Jarres. Ensuite c’est la terrible bataille de Dien Bien Phu, où il est fait prisonnier sur Isabelle. Il était Chevalier de la Légion d’honneur, Médaillé Militaire, titulaire de la Croix de guerre des TOE avec quatre citations et c’une citation collective à l’ordre de l’Armée. Quelques vers lui ont été dédiés par Marie Quilichini : Adieu Georges, adieu légionnaire Sous les couleurs de notre fanion Tu t’en rejoins d’autres morts de notre Sainte Légion Adieu compagnon, il est temps de disparaître Sans nulle fanfare mais au son du clairon Hommage à toi légionnaire
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Notre camarade et ami Jean-Paul Rougé nous a quitté La nouvelle est tombée brutale, encore sur l’ambiance de la fête de Noël, Jean-Paul nous a quitté le 26 décembre 2011. Jean-Paul était venu à l’amicale par amitié pour moi, il était loin par la distance, mais près par sa disponibilité et son amitié. Toujours présent lors de nos grandes manifestations, il apportait son aide, sa joie de vivre, sa sympathie communicative. C’était chez moi de joyeuses retrouvailles en compagnie de Victor, Pépé, Hubert Willy et bien d’autres encore. Ses obsèques ont eu lieu le 30 décembre 2011 à Anet en Eure et Loir, entouré d’une er foule d’amis, d’anciens légionnaires principalement du 1 Régiment Etranger de Cavalerie, d’un détachement du Groupement de Recrutement de la Légion Etrangère du Fort de Nogent. Après l’office religieux les honneurs lui furent rendus par les anciens légionnaires présents avant d’entonner une dernière fois en guise d’adieu « La Colonne ». Autour de sa famille et de ses amis, nous nous sommes déplacer vers le cimetière de Rouvres sa commune où désormais il repose dans le caveau familial. Jean-Paul se n’est pas un adieu mais un au revoir. Oraison funèbre que j’ai prononcée Jean-Paul, Tu as franchi la frontière des vivants, et as rejoint l’univers des légionnaires prestigieux ou inconnus qui peuplent ce paradis des képis blancs où nous savons que nous nous retrouverons un jour. Jean-Paul il nous ai malheureusement obligé de parler de toi au passé. Tu laisseras le souvenir d’un homme intelligent, généreux doté d’un sens élevé de l’humour et profondément attachant. Fortement intégré dans notre chère Légion, tu étais proche de tes subordonnés, aimé de tes camarades sous-officiers, apprécié de tes chefs. Tu étais pour nous tous l’ami dans la plus grande pureté de ce mot. Tu t’engages à la Légion juste avant Noël, le 22 décembre 1983. Tu pars faire ton instruction de base au 4 ème Etranger à Castelnaudary. Cette période achevée, tu rejoins le 1er REC à Orange ton régiment. Affecté au 1er escadron tu deviens un spécialiste blindé, d’abord pilote AMX 10RC puis tireur canon. Tu changes de spécialité avant d’être promu brigadier en mars 1986. Après une compagnie tournante à Mayotte, tu te confirmes dans la branche administrative. Ta carrière de sous-officier débute en septembre 1987. Tu peaufines tes connaissances dans l’administration militaire tout en acquérant des brevets dans la branche combat blindé. C’est au sein du 2ème escadron, que tu effectueras un deuxième séjour à Mayotte. Tu seras affecté au 3 ème REI en 1990, d’où tu seras rapatrié en 1992. De nouveau tu reviens au REC et tu es promu Maréchal des logis chef le 01 janvier 1995. Tu pars avec ton unité pour Sarajevo ce même mois de janvier, et en reviens en juin de cette même année. Tu obtiens les brevets supérieurs de ta spécialité, avant d’embarquer pour Djibouti en février 1997 pour deux ans. Tu retournes au REC, chef de peloton, tu occupes le poste important à la cellule budget. u quitteras définitivement le 1er REC le 21 décembre 2001 pour prendre ta retraite. Tu débuteras une carrière civile et je ne doute pas que ceux qui t’ont côtoyés se souviendront de ton humanité, de ton sens pratique et de ton expérience que tu avais acquise à la dure école de la Légion Etrangère. Je voudrai dire à ton papa, à ta soeur, à tes frères et à ta famille combien nous sommes tristes et les assurer de notre compassion et de notre amitié dans ces moments particulièrement douloureux. Adieu Jean-Paul, merci d’avoir été notre ami. Tu peux être fier de ta vie, de ton respect de la parole donnée, de ton sens de l’Honneur et de la Fidélité.
* En à gauche soupe du matin * Au milieu sur la RC 4 * A droite réunion de travail * En bas à gauche AG à Sauvian * En bas à droite aux Invalides à Paris
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Elle fut généreuse, fidèle et avait un amour démesuré pour la Légion Etrangère et en particulier pour le 1er Régiment Etranger de Cavalerie, dont elle en fût la marraine de 1943 à sa mort survenue le 21 janvier 1985. Une grande dame de la Légion :
La Comtesse de Luart C’est en août 1934 que Leila Hagondokoff épouse le comte Ladislas de Luart, qui épaulera sa vie durant son épouse dans ses actions. Née d’une famille princière de Caucase, son père le général Constantin Hagondokoff, gouverneur militaire et commandant en chef de l’armée du Tsar en Extrême Orient, Ataman des cosaques de l’Amour. Sa mère Elisabeth est la fille du général Von Buedow. Imprégnée du milieu militaire Leila décide de consacrer sa vie aux blessés. A dix sept ans elle est infirmière sur les trains russes, puis à 19 ans dans un hôpital de la Mer Noire en tant que bénévole. En 1917 elle épouse le capitaine Bajenoff officier de la Garde Impériale. La révolution des bolcheviques contraindra les Hagondokoff à fuir en France avec leurs enfants, tandis qu’elle et son mari fuient vers la Chine, jusqu’à Shanghai. Nicolas son fils naîtra au cours de ce périple, et son mari mourra dans cette même période. Elle rejoint sa famille à Paris cinq années plus tard en passant par les Etats-Unis. Elle vient en aide à ses jeunes frères. Madame de Luart organise pendant la guerre d’Espagne une formation chirurgicale mobile, celle-ci est composée de tentes hôpitaux et d’un centre opératoire formé de camions jointifs. En 1940 lors de l’invasion allemande après s’être repliée en zone libre, elle embarque pour l’Algérie en 1941et se rend sur les chantiers de la voie ferrée Méditerranée-Niger, où une épidémie de choléra s’est déclarée. En 1942 les Américains débarquent au Maroc et en Algérie dans le but de chasser les Allemands de Tunisie. Un groupement anglo-américain engage le combat. Madame de Luart est avec son antenne chirurgicale auprès du 3ème R.E.I. en première ligne. Elle réussit l’exploit de constituer une unité qui accompagnera les divisions jusqu’à la fin de la guerre. A l’été 43 la campagne de Tunisie est terminée. L’antenne chirurgicale de la Comtesse de Luart est à Rabat. En octobre de la même année le 1er R.E.C. poursuit son instruction aux environs de rabat dans la forêt de Mamora. Le Capitaine de Sèze, officier de réserve connaît bien Madame de Luart et lui présente un jour le Colonel Miquel le chef de corps, qui l’invite à visiter le régiment. Au jour dit Madame de Luart arrive aux lisières de la forêt de Mamora. Un légionnaire en grande tenue se tient à chaque carrefour, jusqu’au débouché dans une grande clairière, où le régiment sous les armes a formé le carré. Fanfare, passage devant les escadrons, présentation des officiers et des sous-officiers, précédent le déjeuner. Madame de Luart ne s’attendait pas à un tel accueil ni à ces honneurs. Elle remerciera simplement avec un mot gentil pour chacun. Le colonel Miquel lui demande de faire au régiment l’honneur d’être sa marraine. Elle accepte aussitôt, c’est ainsi qu’elle rentrera dans l’histoire du 1er R.E.C. Pour Noël elle fit confectionner les cadeaux qu’elle voulait offrir à ses nouveaux filleuls. Jamais légionnaire n’avait été aussi comblé. Ce 25 décembre elle ne pourra elle même remettre ses présents, ayant suivi le général Juin en Italie, où elle retrouve son fils Nicolas aide de camp du général Clark. A partir de cette époque la Comtesse de Luart ne fût plus que Marraine pour le 1 er R.E.C. Chaque Noël particulièrement celui de 1946 où les légionnaires des sept escadrons en partance pour l’Indochine, reçurent chacun 2 cadeaux l’un utile et l’autre agréable. Cela au grand plaisir des légionnaires, provoqua la jalousie des autres unités embarquées sur le même navire. Au début des événements d’Algérie elle créera un centre de repos et de détente le Chénoua qui fonctionnera pour 400 permissionnaires où blessés en convalescence de 1956 à 1960. Depuis le retour en 1967, du Royal Etranger d’Algérie, elle fit l’honneur au régiment de sa présence à chaque Noël, Saint Georges, Camerone et toutes les passations de commandement. Elle décédera le 21 janvier 1985 à l’hôpital américain de Neuilly. Ses obsèques solennelles eurent lieu en l’église Saint Louis des Invalides. Son cercueil fût porté par six brigadiers-chefs en tenue de parade, une haie composée des fanions des escadrons du régiment saluèrent Marraine une dernière fois à la sortie de l’église, au milieu de ses nombreux filleuls. Elle repose, malgré sa volonté d’être inhumée au carré légion d’Orange, au cimetière Russe de sainte Geneviève des Bois à Paris. Elle fût nommée brigadier-chef d’honneur le 25 décembre 1944, grade que nul autre ne porte.
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Georges Fontès a reçu la médaille de la FSALE Sur la proposition du président de l'AALE du Biterrois, le général Robert Rideau président de la Fédération des Sociétés des Anciens de la Légion Etrangère et la commission ont attribué la Médaille de la FSALE à Monsieur Georges Fontes ancien Secrétaire d'état aux Anciens Combattants, adjoint au Sénateur Maire de Béziers Raymond Couderc, conseiller général. En présence du sous-Préfet Monsieur Philippe Chopin, de messieurs Elie Aboud député, monsieur le Procureur de la République Patrick Mathé. Les anciens de Béziers étaient devant l'estrade renforcés par le Commandant (er) François Letestu président de l'AALE de Montpellier, du Lt-col Roger Gaggio vice-président des anciens légionnaires parachutistes, et de deux caporaux-chefs en képi blanc servant respectivement au 2ème REP et au 2ème REG. Après le discours du président Michel Louvet le lieutenant-colonel Jean-Louis Lemmet nouveau délégué régional représentant le général Rideau a remis à Georges Fontes la médaille au ruban vert et rouge. Un boudin d'honneur était entonné par les légionnaires avant la photo souvenir. Un pot de l'amitié a clôturé cette manifestation.
L’allocution de M. Fontés
Discours du président de l’AALE du Biterrois Le Général Robert RIDEAU président de la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère m’a fait un énorme plaisir, en accédant à ma proposition de vous décerner la médaille de la fédération. Cette médaille n’a certes pas la valeur d’un ordre national. Mais elle symbolise deux mots très forts pour les légionnaires « l’HONNEUR et la FIDELITE » HONNEUR un mot qui exprime un sentiment de dignité morale en l’occurrence le service de la France. L’honneur des combattants de Camerone après avoir prêté serment au Capitaine DANJOU de combattre jusqu’à la mort. L’honneur des légionnaires étrangers du Lieutenant-colonel ROLLET en septembre 1918 sur la ligne Hindenburg qui enfoncèrent le front au village de ALLEMANT perdant la moitié de ses effectifs. L’honneur des légionnaires de la 13ème DBLE rentrant victorieux des combats de NORVEGE, découvrant une France en pleine débâcle, qui rejoignirent en Angleterre le Général DE GAULLE en unité constituée, dont très peu refusèrent de continuer le combat. L’honneur des bataillons parachutistes ou d’infanterie venus mourir dans la boue de DIEN BIEN PHU. Honneur, mot mythique à la Légion, inscrit en lettres d’or sur nos drapeaux. FIDELITE à notre patrie la France Fidélité à nos chefs, à la discipline, à la camaraderie Fidélité écrit aussi en lettres d’or sur tous les drapeaux et étendards des régiments étrangers. Fidélité résumé ainsi par le Lieutenant-colonel AMILAKVARI, Prince Géorgien durant les durs combats de Bir Hakeim « Nous étrangers n’avons qu’une seule façon de prouver notre gratitude à la France, pour l’accueil qu’elle nous a réservé ; nous faire tuer pour elle » Pour vous aussi monsieur le Ministre, l’honneur est de servir, votre pays, votre région, votre ville BEZIERS, où vous êtes né en 1924. Parti du bas de l’échelle comme fichiste en 1941, vous terminez directeur de l’URSSAF en 1983. Entre temps vous vous êtes investi dans la politique locale. Conseiller municipal en 1971, Maire de BEZIERS en 1983, Conseiller régional du Languedoc Roussillon. Ces investitures locales vous amène tout naturellement à la députation en 1986, cette même année vous devenez dans le gouvernement de Jacques CHIRAC, Secrétaire d’état aux Anciens Combattants. Vous êtes vous-même un ancien combattant, n’oublions pas que comme un certain nombre de vos camarades de 20 ans vous vous engagez pour la durée de la guerre, lors de l’été 1944, pour participer à la victoire finale aux côtés des alliés consistant à bouter hors de France les hordes nazies triomphantes de 1940 et les acculer à la défaite. La fidélité vous en faîte preuve lors de votre mandat de maire, lorsque solliciter par l’un de mes prédécesseurs, vous accordez à l’amicale des anciens légionnaires du Biterrois une parcelle au cimetière Neuf, afin d’y élever un tombeau qui est devenu notre monument sur la terre Biterroise où sont inscrits les noms de nos morts et où certains reposent pour l’éternité. La fidèle amitié est aussi une de vos grandes qualités, envers Jean FARRET assassiné en 2001, lui à qui j’ai succédé à la tête de l’amicale. Je n’oublie pas la disponibilité dont vous preuve lors de nos assemblées générales et de nos manifestations légion. Celle qui nous liait vous et moi à notre ami récemment disparu, un de vos compagnons de la campagne de France et d’Allemagne en 1944/45 Georges LANNUQUE. Il était prévu que Georges soit là avec nous aujourd’hui, ce qui ne l’était pas c’est sa disparition si brutale. Georges qui pour l’anecdote avait été dans les premiers à recevoir cette distinction, avait été le seul à voter contre la création de cette médaille lors du conseil d’administration de la fédération. Cette médaille que va vous remettre le Lieutenant-colonel Jean-Louis LEMMET, notre délégué régional, qui inaugure ses nouvelles fonctions aujourd’hui, porte le numéro 29, actuellement il y a environ 35 détenteurs et ce depuis sa création en 2006. Je ne doute pas que cette médaille gravée « Légio Patria Nostra » sera dans vos souvenirs au même rang que « France d’abord »
Les personnalités
Les Anciens autour de M. Fontés
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Robert Chauvel honoré
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e 18 juin 2010, était le jour choisit par Robert Chauvel pour recevoir la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur. Elle lui a été décerné par décision du Président de la République Nicolas Sarkozy, destinée à récompenser les combattants de la guerre 1939/1945, remplissant certaines conditions. A 18 h 00, astiqués comme des sous neufs nous nous retrouvions à Montblanc localité que nous connaissons bien pour avoir souvent participer au 11 novembre, aux l’assemblées générales des Anciens Combattants et diverses manifestations notre ami Robert en étant le président,. La cérémonie débutait par la remise des diplômes aux anciens combattants de la commune, par le maire Richard Nouguiés. Le président de l’amicale Michel Louvet évoquait dans son discours le parcours de Robert Chauvel de Paris aux combats d’Alsace et d’Allemagne. Son engagement à la légion à Bel Abbès et soulignait l’honneur qui était fait non seulement à Robert mais aussi aux anciens légionnaires et plus particulièrement à l’AALE du Biterrois. Il ne pouvait terminer sans rendre hommage au Général Marcel Bigeard « Bruno » décédait ce même jour, avant de faire jouer « Aux Morts » par le clairon Gilles Padilla. Vint le moment où le CES (er) Jean-Pierre Ricard officier de la Légion d’honneur, suivant le rituel traditionnel, remis à Robert Chauvel la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur. Après « la Marseillaise » difficilement obtenue en raison de l’incompétence du chargé de la sono. La manifestation se disloquait. Au cours de la cérémonie, le maire de Montblanc a remis à Robert Chauvel la médaille de la ville. Robert et Myriam ont conviés leurs amis et les membres de l’amicale au cocktail où après les félicitations d’usage et le poème du Cdt Ricard, les verres étaient levés à l’amitié.
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Assemblée générale 2010 C’est à Thézan les Béziers cette année que nous avons planté nos jalons pour tenir notre assemblée générale annuelle. Monsieur Alain Duro maire de Thézan et son Conseil municipal avait tout mis en œuvre pour assurer la réussite de cette journée. Qu’ils soient ici remerciés pour leur amical accueil. Le président Michel Louvet ouvrait la séance en présence du Lt-Col (er) Norbert Tocquet délégué régional, représentant Le Général Rideau président de la FSALE. Mais aussi des amicales de Nîmes, de l’Aude, de Laudun, de Montpellier, de Sète du concours et de l’assistance des anciens combattants de Thézan entraînés par leur dynamique président André Duhoux. A noter aussi la présence de nombreux présidents d’associations patriotiques du secteur. Après les divers comptes rendus d’activités et de bilan financier, passages obligés de toutes les assemblées générales. Les anciens élisaient leur nouveau bureau, à savoir présidents d’honneur le CES (er) Jean-Pierre Ricard et Vincent Ferrer (qui devait malheureusement nous quitter quelques jours plus tard). Président Michel Louvet, trésorier Lev Ditmann, secrétaire André Arro, porte-drapeau Juan Acebal, suppléants Carmelo Gonzalez et Fabrice Frémont. La première partie de la réunion était close une interruption cigarette ou café était proposée en attendant les autorités. A 11 h 00 après le rapport moral du président, la parole était donnée aux autorités commençant par le Lt-Col Tocquet , le Lt-Col Compin officier légion, représentant le général commandant l’EAI pour la dernière fois en raison du déménagement de l’école. Le lieutenant Dgiop commandant la communauté de brigade Murviel/Saint Chinian. Le commandant Ricard avec sa verve habituelle soulignait le sens de l’honneur et l’attachement des soldats de la Légion Etrangère à la France. Prenant la parole pour clôturer l’intervention des autorités, monsieur Alain Duro exprimait le plaisir de sa municipalité de nous recevoir dans sa commune. Le rassemblement devant le foyer était sonné porte-drapeaux en tête s pour se rendre en cortège au Monument aux Morts du village, afin d’y déposer les gerbes destinées à honorer les enfants de Thézan et les légionnaires tombés au cours des combats engagés par la France. Après le dépôt de gerbes fait par le président et le Lt-Col Compin, le maire Alain Duro et son adjoint déposaient à leur tour celle de la municipalité. La sonnerie « Aux Morts » retentit jouée par notre clairon Gilles Padilla. Les anciens entonnaient « La Marseillaise » reprise en chœur par la population présente. Le Maire invitait les anciens et les participants à l’apéritif au foyer communal. Dans une convivialité et une ambiance légion, le repas alterné par nos chants et la gambillade pour les danseurs, nous tint en haleine jusqu’au début de la soirée ou l’on se sépara
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Camerone Le rendez-vous était fixé à 09 h 00 pour rendre hommage aux anciens de l’amicale décédés. Une gerbe était déposée sur notre caveau, avant la sonnerie « Aux Morts », suivi du Boudin entonné par les anciens. Cette brève cérémonie à caractère familial terminée, la mission était de célébrer Camerone. Point à atteindre Alignan du Vent, itinéraire par la voie la plus rapide. Alignan petit village situé au nord est de Béziers où vivent environ 1100 habitants. Ce village n’avait pas eu de liens particuliers avec la Légion, son maire Régis Vidal avait mis avec sa municipalité tout en œuvre pour nous accueillir. Rassemblés devant la mairie, les anciens accompagnés des anciens combattants des villages voisins se dirigeaient vers le monument aux Morts. Impeccablement alignés les attendait un piquet d’honneur de légionnaires du 4éme Régiment Etranger basé à Castelnaudary.en tenue de parade et képis blancs les légionnaires rehaussait par leur présence et leur prestance la cérémonie. En présence de Monsieur Georges Fontes ancien Secrétaire d’état aux Anciens Combattants, du Lt-Col Norbert Tocquet délégué régional représentant le Général Rideau président de la FSALE le lieutenant Serrat commandant la brigade de Gendarmerie Nationale de Pézenas. Notre ami André Boisseau, voix off de l’amicale, présentait le déroulement de la cérémonie à la population présente. Le président dans son intervention soulignait les vertus de la légion, le sens de la parole donnée à travers le serment des légionnaires fait au capitaine Danjou peu avant de mourir, de combattre jusqu’à la mort. Le Commandant Ricard notre président d’honneur fit le récit du combat de Camerone dans la plus grande rigueur. Après la minute de silence, les seize premières mesures du Boudin furent jouées au clairon par Gilles Padilla et son homologue du 4ème Etranger. La cérémonie se poursuivait par un dépôt de gerbes suivi de la sonnerie « Aux Morts » par les deux clairons dans une maîtrise la plus parfaite. Après la Marseillaise, les autorités remerciaient les portedrapeaux, qui ne l’oublions pas sont la vitrine de toutes les cérémonies patriotiques, souvent discrets mais ô combien disponibles. A la salle des fêtes de la commune nous abandonnions la rigueur pour les agapes. Débutant par l’apéritif offert par la municipalité, un buffet froid était proposé aux participants, concocté par le Thélème traiteur à Béziers qui par son exellence contribuait à la réussite de cette journée. En compagnie de nos jeunes camarades du 4ème Etranger les chants légion furent à l’honneur, entrecoupés de l’animation de Jacky Music qui entraîna les amateurs de valse, rock … sur la piste de danse. Nul doute que nous ayons laissé une trace de notre passage à Alignan, et que cela restera un bon souvenir. Drôle de tête la soupe
A quelle heure on mange ?
Un maire appliqué Au milieu des petits
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Les travaux du caveau Conformément à ce qui avait était dit lors de précedentes reunions, nous avons fait exécuter par la société Yedra le gravage des noms des amicalistes décédés. Les travaux se montent à 330.00 €uro
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Le nouveau délégué régional Le Lieutenant- colonel (er) Jean-Louis Lemmet est notre nouveau délégué régional. Il chapeaute le secteur comprenant, les AALE du Tarn, de l’Aude, du Lot, de l’Aveyron, des Pyrénées Orientales, de Haute Garonne, de l’Hérault ( Montpellier, Sète, Béziers) et celle du Gers qui renait après quelques années en sommeil. Il remplace à ce poste le Lieutenantcolonel Norbert Tocquet décédé au cours de l’année 2010. Le Lt-col Lemmet a servi à la 13ème DBLE, au 1er REC, au 4ème RE. Nous lui souhaitons la bienvenue Nous ne doutons pas que nos relations seront constructives et amicales. TTTTT La sonnerie aux Morts
D'où vient la sonnerie aux morts ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la sonnerie « Aux Morts » n’a pas toujours existé. Elle est en relation très étroite avec la sonnerie américaine du même type conçue en 1832, pendant la guerre de Sécession dont voici l’histoire : Le capitaine Robert Ellicombe de l’armée de l’union des Etats Unis, au cours d’une bataille entendit les gémissements d’un blessé. Au risque de sa vie il rampât pour ramener le blessé dans ses lignes, et vit que c’était un soldat ennemi. A sa grande stupeur il découvrit son propre fils sous l’uniforme de la confédération, alors qu’il le croyait étudiant la musique. Il demanda à sa hiérarchie d’organiser lui-même les funérailles de son fils, ce qui lui fût accordé. Il demanda aussi que la fanfare participe, ce qui lui fût refusé, son fils étant dans le camp de l’ennemi. On l’autorisa tout de même à faire jouer au clairon quelques notes de musique qu’il avait trouvé dans une poche de l’uniforme de son fils. C’est ainsi que naquit la sonnerie « Aux Morts » Cet air polyphonique fût repris en France, arrangé et créé en 1931, et exécuté pour la première fois, le 14 juillet de la même année, sous l’Arc de Triomphe, par la musique de la Garde Républicaine. Elle relève d’une initiative du Général Gouraud, alors gouverneur militaire de Paris, dont l’attention avait été attirée en son temps par la sonnerie de clairon (Last post et Tapss) précédent la minute de silence au cours des cérémonies américaines. Porteuse de tant d’émotions, la sonnerie « Aux Morts »est devenue réglementaire depuis 1932.
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C’est devenu une habitude avant la mise en sommeil des mois d’ÊtÊ le repas champêtre. Il a lieu chaque annÊe, grâce à Monsieur le SÊnateur Maire de BÊziers Raymond Couderc au stade de la Sauclière. Les installations et le prêt de matÊriels facilitent la rÊussite de cette journÊe. Paella en espagnol paella. Après les achats groupÊs la veille, le stade voit arriver ses dieux, prêt à en dÊcoudre, les couteaux aiguisÊs, les tabliers ceint autour de la taille. En avant pour les dÊcoupages, rissolement des viandes et crustacÊs, et cuissons diverses. La mission : nourriture centaine de personnes le midi. Les premiers convives attaquent les glaçons pour l’apÊritif, cacahuètes et amuse-gueule. Sortant les couverts du sac, disposÊs à en dÊcoudre ils sont prêts. 12 h 30 les deux poêles sont amenÊes, d’abord le plaisir des yeux, puis le plaisir des narines et enfin celui des papilles. RÊsumÊ, une bonne cohÊsion des prÊparateurs. Une bonne ambiance parmi les convives, en gros une bonne journÊe. RÊsultat pas de gâchis il n’est rien restÊ. Au fait si vous en voulez, il faudra attendre cet ÊtÊ. DÊsolÊ !!!
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