Le caporal Kouléry 29/12/1906

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L'Illustration algÊrienne, tunisienne et marocaine Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


L'Illustration algérienne, tunisienne et marocaine. 1906-1907.

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PREMIÈRE

ANNEE

— N° 5.

50

CENTIMES

29 DECEMBRE

"1906.


II

Illustration

AlgĂŠrienne,

Tunisienne

et Marocaine


Illustration

AlgĂŠrienne,

Tunisienne

et Marocaine

m


IV

Illustration

AlgĂŠrienne,

Tunisienne

et Marocaine



Illustration

qu'il 'EST alors, récita dame Candeile, que . votre noble-, le sire de Çastel-Trapû, r époux, leva sa bonne" ëpee sûr le "Sar" le méràzin et, l'Instant d'après,, ouvert depuis le chef jusque bien après

créant; le nombril, restituaitsonJteëà SMana^.^ la ïelïë. . r*f A Sata.nas, appiaya distraitement .leauditrice dansAan .baiiiëhïènt .qui découvrit ; tièfond' dë'sâ' guéulette rosés Ce dont Te petitd'aise,- se réjouit page Turiupiny'se " trénfôûssant, ^ —.-<-.\ iMéçemrnen't; ; suspendis fl'ërifentsun

le-fecit; regard

.

qXie.:lajixeSse.ejnjin

bréviaire. ;M-ais:prompteiH^ "'..-..'' forage. bien fort ! ;-— Marraine, grondez-moi — Ma mie, j'ai le eoeur trop en joie, depuis nous est revenu de Palestine, que le noble.siré à l'indulgence. Mais, ppur ne pas être encline des avec tristesse que les discours je constate vieilles gens n'ont pas le don de vous charmer. c'est du comte votre : Et: pourtant, mignonne,' entretiens et des.grands que je vous époux aux infidèles. . coups d'épée qu'il octroya de savoir commaintenant, iVous plaît-il, - nient

de ce il se défit, en un combat singulier, faire à.peau noire qui Je voulait grand olibrius païen ?-,-. en quatre, ':— Il le coupa marraine, puis de il en fit six... chaque morceau — Point. Ce que vous dites lui était advenu eut affaire à tout un gros la veille lorsqu'il lâchement occire. d'ennemis qui le voulaient — C'est tout comme. Mon noble époux est vaillant un guerrier qui ne tue jamais iës gens à demi. — Allez-vous

de purger la terre lui reprocher les suppôts d'enfer qui la han-

sainte de tous tent ? — Je lui d'avoir le geste reproche simplement les gens en besoin de tailler trop pesant. Est-il et notre pièces pour leur ôter le goût de vivre si bien chevillée au corps âme est-elle qu'il fendre ceux-ci comme faille, pour l'en déloger, bûches de bois mort. — Huguette, vous n'admirez votre pas assez ' époux. — Je l'aime et révère comme une'bonne' suffisante. épouse et chrétienne — Mais vous le contrariez sans cesse lorssi attentif à gagner le ciel, que, le sachant et vous vous "mêlez de sa dévotion vous raillez les saintes paroles. controverser — Marraine, je tiens en grande amitié Madame la Vierge et aussi Monsieur saint Joseph qui a une bien belle barbe, et je voudrais que fût vif l'enfant Jésus qui loge en la. chapelle de ce manoir pour.lui bailler des friandises. -— Vous demandez un miracle. — En vîtes-vous, 7 des miracles marraine, — Dieu ne voulut pas que j'en fusse témoin, mais le comte

de

Castel-Trapu

en vit d'authen-

tiques. «

10

— J'en vis même plusieurs, affirma madame, le châtelain à cet instant. Et il me qui entrait souvient d'avoir bras et jambes à jadis rompu un seigneur ma loyale en qui menait parole doute. •— 11 vous faudra donc alors, mon ami, tirer votre épée contre moi, c-jr je suis fermement décidée à ne croire aux miracles que lorsque mes yeux les verront. — Ils les verront car voici bientôt, madame, tôt la nuit de Noël et le voeu que vous aurez

et Marocaine

formé se réalisera pour peu que, vous agenouillant devant l'âtre, après y avoir déposé vos à Dieu le Fils le présent mules, Vous indiquiez

La Foi qui Trompe

; Cette double incongruité: de la. napr;atriée:q'uijj!eta.sur où se lisait là-fessée mieux.

Tunisienne

Algérienne,

/-[

vous

serait

doux

:

de recevoir. d}"SJ

:"\

».

Une minuté s'écoula à profit le que mirent comte pour invoquer Dieu le Fils dont il avait le sépulcre aux incroyants, la eômtesséarraché

..

''

la nuit.de Noël; et.lâ là nommait dame comme, .jolie mécréante,.. . Cândëllé\ n'en fit pas moins l'aumône d'un peu' d'amour ait page Turlupin qui était néçessài'fe.mënt son amant., '-..'..". 'Le Comte -ayant, annoncé l'a" qu'il passerait : soirée n'-a-vait? point ëii'"prières, Huguette .citâSSê le ft-ipqn'qui dès baisers-défenr cUeiliâit :'"

Elle.;'vint

effectivement

-d-u-s>*u;r--l©&'Jèvpes.-d^-s'Gil-â'ini-e-J!o-iwqiii^la--Gata-S'!'--;. :,-,.-.-, - ::J• .'. .:-.;.:v.-".' ',.trop lie: arriva. ; '_- :,',-,'/; --.:.'..:

'.':'.'.-..-.•'.

-.-. •;'.

.':••.$-jêr

.' '.JOV, .-:; :-,..-.

.:.-: \

:.

-

"'

le Comté" pénétra" dans lâ"chârnbré de Quand de dormir Vt .son épouse, Huguette, feignait blotti dans la ruelle, son retenait Turlupin-, soùfflè et; attendait la niort. Le sire: de Casteltenant en: ses mains Je collier.de perles Tràpû, d'Orient dans lès mules qu'il cômptaij;.glisser ; de la dormeuse--s'avançait, avec mille précautions, v,ers:Fâtre,.:.:.. ,;:.':.." ." Et l'âtre contenait les vêternents du petit page, jetés à la- volée par la comtesse et dissiderrière la tenture lijuliés*enhâtg qui masquait' < l'entrée dû. foyer. Encore deux secondes et le terrible pourfen. deur de Sarrazins allait voir. Huguette comprit s'éveiilei et cria de peur. qu'il fallait Le comte, penaud, revint sur ses pas etcalma: son épouse. — Dieu ! que vous m'avez fait peur, mon cher époux.. Que vous arrive-t-il, seriez-vous souffrant ? — ma chère Huguette, mais je Nullement, vous ai promis un miracle de et, avec l'aide Dieu il va que je viens de; prier avec ferveur, . ' s'accomplir. — Ne vous mette,-: balbutia la pas en peine, comtesse autant la qui retardait que possible minute où il lui faudrait voir périr Turlupin en son qui se tenait plus coi qu'une carpe réduit. -'"'-. mis clans la cheminée —: Avez-vous vos mules ? — Je... les ai mises, grelotta Huguette. — Hé et vous y trour bien,, je vais les quérir verez le présent de souhaiter. qu'il vous plaira Le seigneur de Castel-Trapu ne pouvait pas admettre -que son épouse désiràt-autre chrjse de perles la possession que. le collier pour avait-elle confié à dame duquel, Candelle, elle aurait donné son salut. -se dressa sur son séant, la terreur Huguette la glaçait et pourtant elle trouvait la force de raisonner l'horrible mort pour repousser qui l'attendait. — Je sais, noble sire, c'est ce que vous appelez un miracle. Je ne crois point aux miracles ! — Y croirez-vous si je découvre, derrière cette tenture, l'objet que vous aurez désigné ? — Mais sans doute, répliqua la coupable la tête. qui perdait — Nommez-le et je vous donc, très chère, l'apporte. — Vous le voulez f faites, alors que ce soit... — Un collier de perles ? — Non!... pas cela. Je me méfie de dame un vrai miracle. Candelle, je veux un miracle, — Mais, ma mie... — 11n'est point de mie. Je veux, sur le champ, un objet extravagant, je ne sais encore lequel, ce qui me passera par la tête la seconde qui . je veux, tenez : un toquet de page, un vient.. des chausses, une écharpe, enfin pourpoint, de quoi vêtir quelqu'un à mes couleurs. t? S3

poùf reprendre .courage. de Câstel-Trapu Puis le terrible,sire s'avança fit.tomber;la tenture et. pâlissant. yers.Tâtre, de .bonheur et de- triomphe, brandit.les. v.ête^mènts ,d.è Turlupin; nient baisés:;

après

les avoir^ très .pieuse/, '..' ';'" ..

c? sa-,:

-

: :.~.::'.:

MTais "alors, de lârùellé s'élevatlffe sonijjfe, rire éperdu; ni* rire que i'ôii sentait incoëfoible.:~ C'était Turlupin qui éclatait.-Le pauvret: savait était sa condamnation à que eé- rire il-lui-fallâ* -Hîor.Vnials. rire5 dût-il -être -taillé e» rôti à petit fêU, écorcllémorceaux, viiigt=q.uàtrë --''": - --''-V-V.: vif.-: •';- "'•'- ''' ,.'..-.., :: 'Tout était sauvé, le petit page aya.it tout perdu. "" se "traî'nait Hùgûétté, dëmi-mortë, âùx^pîëds^ :_de Ças.tèirTfa:pn. M-ais le noble sire, la rele-vant : -— Ne Craignez rien, Madarne^ c'est l'Esprit- du. Mal que l'oeuvre du Très-Haut met en fuite,, et: sa défaite. Prenez ce: qui ricane pour .cacher collier de perles rares le Saintqui toucha et plus -jamais Satan n'ébranlera; votreSépulcre foi. Quant à moi.je vais raconter le miracle à M., le chapelain et vous laisse en prières. . Et le redoutable se retira , sire après avoifderechef,baisé:le.;toqUet,de

Turlupin. F.

BEUSCHER.

La Bédouine au Chien Pliée

en deux, laissant traîner sesloques crasse,. Elle sort de la tente ainsi que d'un chenil;:;, i" On s\oit flasques, sessetes et plissé son.nomb^fill Par des fentes qu'un bijou d'argent rapetasse'-.:

Dent féroce, poil fauve et museau de goupil, Le chien-chacal aboie et de près nous menace; La sauvage pousse un cri rauque'et le pourchasse, Une pierre à lamain, une haine au sourcil. Ses pieds sont nus, ses bras tatoués. Une chiffe Haute entoure sa tète., A l'oieille. s'agriffe de corail. L'anneau large et sa pendeloque Elle Aux

abuse de khôl, de henné, de cinname. lèvres la luxure, aux reins le serf travail Ont laissé leur stigmate à cet animal-femme.. ANNA-ALDAI

ERRATA.

Par

suite

d'une

CATTAN.

erreur

typo-

la statue du Kabyle, de fêéguet, qui graphique, dans notre numéro de Noël a été figurait attribuée au sculpteur Gaudissart. La reproduction du pastel VEventuil portait en légende le nom de M. Germain Tltill ; l'auteur est M. Gustave Lemaître. ; ce numéro, dans Lire, page 14, « Les Goélands », musique de M. Amédée lieu de Armand Froger. Nos lecteurs voudront bien nous ces quelques erreurs typographiques.

au Froger, ( pardonner


Illustration

E mercredi,

19 décembre

Tunisienne

Algérienne,

et Marocaine

ma poitrine niale avec

un

dernier,

à la 26e

caporal magnifique, se pré^ Mu- 2° étranger,, eornpagnie Ea la" villa' sentait à là 1"'grille'"d;e roi de l'ancien habitée par la famille nègre

Paisible

Le serviteur

du Dahomey. :ne

reçut

put

rej.enir.un

surgir voyant très pur dahoméen

semblait

jeune, du défunt roi. son étonnement Mais lui

-caporal

dont copie,

en plus

noir une

redoubla,

foi

,

nison

J'ai

puis on décida dans introduit

on s'étonna

la villa,

transmis

de l'inconnu

Le désir

fut

l'étranger

qui

Béhanzin

donnait

une

de

famille

qui

le jeune

gnant

ressemblait...

teinté

comme

un

: « Cet individu

ment

; chassez-le

marches

fut

s'en

chez

suivant

« Monsieur, Mon

de noir dit

oncle,

se dit le frère

qui

père

était

un

journaliste

lui

simpledu

roi,

et lui tint

il

je suis Gléglé

du roi

frère Photo

Eberliardl.

Béhanzin lîlida.

Mon père est mort, ma Ouzigane. mère n'est plus, mon frère vient de trépasser de en exil. Ouanilo qui était un petit négrillon niait

onze fièvre l'exil,

ma mère

la pas encore de du diplôme, prit le chemin lorsqu'il comme refuse de me considérer Ouanilo

ans,

que

ne tourmentait

son oncle. les

« Dans un geste

le

: 1S75, à Abomey. et l'on nomBéhanzin,

né en

Kouléry,

_

dési-

Ouanilo,

! » de ma personne descendit gravement légionnaire et s'en fut. du perron

le

discours

et

homme

ment

Il

Le caporal

se prolongea pendant à au gré des reporters

se rouvrit

la porte

Enfin,

certificat communique,

d'une

plus front.

entaille

depuis

le

pas de moi pour parent. de faire savoir à mon neveu que

regret

suivantes

certifie

« i°

le

Que

: roi

Gléglé

fut

pays

me

surprend. n'est pas assimilé.

parent Je suis cependant, un oncle que l'on sans déshonorer

Il faudra

vous méfier.

un oncle sortable, monsieur, dans le monde peut amener la famille.

Voyez

plutôt

: sur

de mes à Abomey

le 27 juillet

depuis

tantôt au Dahomey contre 1892, guerroyant mon frère, à Madagascar et dans le Sud' » Algérien. Ayant

dit,

le caporal exécuta

militairement, » et se dirigea principe enjambées. Et le reporter

malin,

cours

et photographié cielles exhibées par nous

ce le népotisme, où fleurit mon jeune Evidemment

l'auteur

commencèrent

« 2° Que je sers la France

Les

et mystérieux

étrange

et je porte, ainsi qu'en fait de blessures d'origine que je

et que ces jours ' vers l'an 1875 ;

trop longue d'une aventure peu banale.

heure,

l'affût

Et

un

Car j'ai

bataille

jours

et, toutes

écartés

furent

martiniquais closes, se tint

de

la pièce

je les ai

de la guerre n'est pas du français -de ..son avis. Ce haut-personnage -tout sous la les pièces responsabilité duquel furent établies

de recevoir

visiteurs.

aux

audience

serviteurs, portes -conseil

aux hôtes

» là -.?''' du '

le ministre

»

et neveu.

colo-

les pieds jusqu'au « Ouanilo ne veut

j'ai appris Conduiet je suis venu assister à ses obsèques. vers les épouses de mon frère, vers sez-moi mes nièces

le

vous

: «\De Saïda où je suis en garla mort de mon frère Béhanzin

dit

médaille

agrafes

vu mainte

le

lorsque

la

Dahomey. « Les galons de laine que je porte, de ma baïonnette. gagnés à la pointe

martiniquais qui en geste de surprise

lui un

devant

attachées

et « Sahara «Algérie» de Madagascar et la médaille'.....

médaille"

le

le type

sont

fit tenir

clichés Le général

un

Ouibero Kouléry un demi-tour vers

la gare

salua 0 par

à grandes

qui avait noté son disles diverses pièces offi« à tout prix », l'oncle

résumé

de l'un

et

quelques

des autres. lecteur Picquart

jugera

d'abord.

Ouanilo

se débrouilleront GAUCHEK

et

ensuite. MAHIET.

le


Illustration

Algérienne,

Tunisienne

et Marocaine seulement trois lignes, moins la part de Jean Hiroux. lettres,de que cela,cinq Vous même, lecteurs, qui seriez tenté de vous asseoir devant votre table de travail et d'abanvotre à l'action donner plume magnétique, attendriez-vous ans dans peut-être cinquante cette posture vous dicter qu'un Esprit daignât de cuisine ou un simple une recette vers de mirliton. Mais Mlle Jeanne Fanau prend-elle la plume les sages prescripet, tout aussitôt, s'alignent « Bresten tions d'un » ou les distiques d'un

FANAU

JEANNE MÉDIUM

d'obtenir

science,

ALGÉRIEN

ses proEsprit-Poète qui signe modestement ductions des initiales V. H. Il faut nous féliciter de l'honneur qui est fait à la rue Clauzel et à notre ville toute ainsi que de l'aubaine entière, qui échoit aux mortels, renseignés grâce au médium algérois sur bien dables.

des mystères

restés

jusqu'alors

inson-

Quel est celui d'entre nous qui n'a point souffert d'ignorer ce qu'est [un u périsprit ? » Il ne défil'ignorera plus désormais grâce à l'exacte nition qui se lit à la page g du « Cours abrégé » dicté par l'obligeant de spiritisme Bresten à la gentille Jeanne. « Le périsprit est un grand livre ouvert dans les invisibles lire. lequel quelquefois peuvent Mais bien des causes les en empêchent parfois, même lorsqu'ils le voudraient dans de bonnes » intentions. L'extrait

suivant

de la page 19 est peut-être il nous renseigne sur la situaplus intéressant, tion aux suiqui est faite, après leur mort, cidés : « Dans tous les cas, sauf peut-être de rares le suicidé

qui à mis fin à ses jours et pour n'importe par n'importe quel procédé quel motif, a abrégé d'un deuil plus ou moins avait été tracée ou long l'existence qui lui qu'il avait choisie. «1*11reste donc dans'le le plus soutrouble, vent à côté de son cadavre, ou le revolver au le genre de poing, la corde au cou, etc., suivant suicide avait et le temps qu'il adopté qu'il avait encore à vivre sur la terre. « Ce n'est qu'à la fin de cet état, plus ou moins et long suivant les nombreux cas et pénible les nombreuses causes et suivant la durée plus exceptions,

ou

moins

vivre, astral.

des années qu'il lui reste à grande dans le milieu que le suicidé se retrouve »

Souhaitons fort que cette perspective peu aux désespérés gaie donne à réfléchir qui pensent échanger frauduleusement leur guenille M"'-

de jeune Algérienne Jeanne Fanau, joliecomme » la photographie ci-contre, NE

Jeanne

i<> ans, l'atteste fait, en

de son moment-ci, l'orgueil du momie spirite. père et l'admiration la bergère de Comme son ancêtre spirituelle, avec les Jeanne Fanau correspond Domrémy, Invisibles prise en affection qui l'ont Esprits ce

à et dont ils ont fait leur secrétaire singulière est en relala jeune inspirée vie. Actuellement, ». tions très suivies avec « Bresten la vériNe cherchez pas, lecteurs, à pénétrer A la façon des de Bresten. table personnalité altesses qui se rendent aux eaux, ce pur F.sprit et ne dit à travers incognito l'espace voyage point son nom à tout le monde. Contentonsde le désigner nous, pour l'instant, par le pseudonyme puis ellorçons-nous, qu'il s'est choisi, à son et d'attention de respect en redoublant ses confidences. égard, de provoquer l'honneur Fanau que revient C'est à Jeanne remis « Bresten » qui avait cessé toutes d'avoir relations siècles,

avec pour

notre cause

plusieurs depuis planète avec de décès, en rapport

Fanau

les mortels. Et Bresten qui nous veut du bien, en dépit de nos imperfections se sert notoires, de la main du médium de la rue mignonne Clauzcl pour écrire à notre usage des brochures que M. Fanau père fait pieusement éditer. Nous devons à ce convaincu le « cours abrégé » dicté par un invisible de spiritisme à une jeune fille de ifi ans et qui se trouve aujourd'hui dans

toutes

les bibliothèques dignes de ce nom. Comment la communication s'établit-elle entre le médium et l'Esprit ? De la façon la sans plus simple qui soit. L'Invisible s'installe, intime qui reconnaît, façons, chez son secrétaire à certains phénomènes visiteur de l'au-delà. d'une

feuille de papier faut pour écrire

la présence du nerveux, Le médium se munit immaculée et de tout ce et voilà que sa main

qu'il s'agite et que la plume ou le crayon qu'elle tient trace des caractères des mots, des qui forment mots qui composent des lignes, des lignes qui des pages. s'ajoutent remplir jusqu'à on n'apprend De même que l'on naît rôtisseur, Un philosophe très expert pas à être médium. en

spiritisme

serait

incapable,

avec

toute

sa

M1"' Jeanne

Fanau

pendant

une

séance


~l

Illustration humaine a parole

astrale. Et donnons contre l'enveloppe les plus symà un de nos confrères en matière et les plus compétents pour les lecteurs qui va entr'ouvrir

pathiques spiritique •de l'Illustration Algérienne jour sur l'au-delà.

le, lucarne

qui prend

Les Phénomènes « dits » Spirites •; nos jours

;la

-souvent Autrefois, diaires

quand on veut connaître il faut — si l'on a ni forgloire, ni talent, ni génie — il faut tune, devenir médium ; cela suffit le plus l'admiration des foules. pour susciter les eût ces interméon brûlés,

Tunisienne

Algérienne,

et Marocaine

ce n'est pas le pied d'une table qui peut nous la donner ! ; cette table fût-elle inspirée Au reste, la plupart des savants qui se sont des manifestations préoccupés après spirites, avoir constaté leur authenticité, se sont bien les théories Pour gardés d'accepter trop faciles. la plupart, et Lombroso est de ce nombre, ils ont recherché les vivants la cause des parmi

émet bles.

attribués aux morts. phénomènes L'homme est plus complexe qu'il ne le parait; il suffit pour voit se développer quelques-unes

domaine de l'illusion, et d'embyehes rempli d'attraits. Ce que nous en avons dit n'est que les quémandeurs de vérité à pouspour inciter

On

d'aussi

à manipuler ces forces grands dangers s'amusant avec les inconnues, qu'un ignorant terribles modernes: on pourrait citer explosifs des cas nombreux de folie succédant à l'abus inconsidéré de l'hypnose. M. le docteUr Rouby a signalé notamment dans le dernier Bulletin Médical de l'Algérie deux cas de démence survenus dans Laissons

à coup

de la générale Noël. de science le soin des et sûres ; sans le méthodiques bien intentionnés par les spirites,

sûr mais

phénoménales, en tout cas actives.

des causes par trop ignorants le terrain serait déjà déblaye, les recherches auraient été plus

Il faut, en effet, turer aujourd'hui

Il nous

l'écriture

obtenue d Un. sujet il l'état d'hypnose qu'on avait : r qu'il était Jules Grévy ; 2 un paysan presque persuadé soumises à des graphologues, illettré, (ces écritures, portent les caractéristiques indiquées).

de le placer insoupçonnées, conditions dans.certaines spéciales. avoir constaté et de Rochas affirment Myers dans un sujet entransé, sept modificajusqu'à de

ses

facultés

d'ordre De purement psychique. nous ne dirons rien ici : la question est trop complexe être étudiée en' pour d'aussi courtes elle ressort, d'autre part, lignes; du domaine de la psychiatrie du reste, laquelle,

tions de personnalités, se manifestant concrètement des écritures différentes (voir par . . figure ci-dessus). Au point de vue purement physiologique les résultats tout aussi extraordiparaissent

se débat

naires;

l'authenticité.

le groupement aux hommes

investigations ridicule jeté

a priori quoi que ce soit est le fait d'un étroit; dans les mêmes condiesprit accepter, naïf. La tions, toutes choses, c'est se montrer et la suffisagesse se tient entre la crédulité sance : in medio slal virlus.

cnplcine Retenons seulement les phénomènes d'ordre ceux qui, pouvant tomber sous nos physiques, En effet, sir sens, ne sont plus contestables. William le plus remarquable Crookes, physicien de notre époque, les a contrôlés et, avec d'hommes de science, Césare lui, une pléiade de Rochas, BaraLombroso, Maxwell, Luys, docteur des duc, Gibier, Ochorowitch, après études longues et minutieuses en ont constaté

comme de ses passions : on est ou leur esclave, il n'y a pas de

la sagesse conseillerait de n'aborToutefois, der le monde des phénomènes avoir qu'après lé monde du noumène, car on court exploré

Nier

obscurité.

le sujet

révèle

des

forces

étranges

et

un réel coUrage pour dans des enquêtes exagérations, par leur

l'afflux lisations

que d'une

meubles

se

soulèvent

d'obscurantisme.

sous

force

invisible; que des matériase produisent ; que dés déplacements se constatent, il n'y a rien là qui puisse d'objets confirmer les théories et notre excelspirites lent ami M. le docteur nous semble Rouby mal

affirme inspiré lorsqu'il tions et autres manifestations

: « Si les appariétaient spirites

les plus passionnants démontrées, de la philosophie, celui de l'origine et celui de l'immortalité de l'âme

problèmes de l'homme

en particulier seraient résolus » (Bull. Méd.de l'Algérie). Hélas ! —ou heureusement ! — non. plutôt Il faut aller chercher loin et surtout plus plus haut la solution de ces problèmes troublants :

Mlle

Jeanne

Fanau,

ce

ou du moins la:majeure matérialistes, partie d'entre eux, ont le grave tort de s'imaginer que en dehors des faits normaux . rien n'existe connus d'eux ; ils réduisent l'univers à l'étroitesse de leurs conceptions ; en quoi ils font oeuvre — ne leur en — de cléricalisme et déplaise

On

des

s'aven-

Par leurs crédugenre. lité, les spirites ont créé par leur religiosité, un fort courant d'hostilité contre les phénomènes psychiques. Ils ont suscité centre, eux le rire des matérialistes et l'on sait si le rire est redoutable. Mais faisons justice égale : les

sera peut-être étonné de ne dans cette énumération de pas voir figurer le nom de M. Richet. savants, C'est que l'aunous semble bien diminuée torité de ce dernier la lamentable aventure de la villa depuis Carmen. Mais

visi-

n'attend

de l'occultisme ou leur maître ! milieu

avec une foi aussi aveugle toutes les acceptent écloses fantaisies dans l'imagination des médium ; et Dieu sait s'il en est de féconds.

phénomènes ces derniers

devenir

leurs dans ce sens. Mais, investigations les phénomènes et pour Dieu ! qu'ils dirigent ne se laissent pas, ainsi que les spirites, diriger inférieure par eux ; il en est de cette branche

surnaturelles. Les premiers, festations pour ne s'être pas donné la peine de compulser les contravaux nient obstinément sidérables spéciaux, et aveuglément tous phénomènes, érigeant de l'incrédulité le dogme .ainsi ; les seconds,

manifestations, qui n'ont pour la plupart à faire avec les morts, se diviser peuvent en trois catégories : les phénomènes d'extériode la motricité risation et de la sensibilité ; les

peuvent

ser

ces phénomènes mi-pathologiques, mi-psychimatérialistes et spiques dont les outranciers aussi ignorants les uns que les autres, ritistes, font ou des tromperies ou des manigrossières

Ces rien

qui

certainement pas de nous un abécédaire à l'usage des badauds psychique mais paresseux intrigués ; cette science, pas ne se'livre en piplus que les mathématiques, lules concentrées et patiem; il faut longuement ment travailler dans ce pour savoir se diriger

maintenant on les de l'au-delà, mieux. •monte en épingle ; cela vaut infiniment mieux Ce qui vaudrait encore, assurément, avec calme et sang-froid ce serait d'examiner

à l'heure de parait difficile, actuelle, comme irrecevables les affirmations repousser relativement des spirites à l'authenticité des divers phénomènes dans leurs groupes. produits

des radiations

entourée

de sa famille

ELCEY.


Illustration

Algérienne,

et Marocaine

à Alger

des Forçats

L'Embarquement

La Sortie

la Loire, •: bagne flottant, spécialedes ment aménagé pour le transport vient de lever l'ancre après forçats, à Alger sa sinistre avoir complété de galériens. Deux fois par cargaison étroite solidaan, le monde de la pègre qu'une du vapeur afin de jeter rité unit, guette l'arrivée un dernier adieu aux passagers ; de contempler les traits de ceux qui se sont spécialement sous la patte de avant de tomber distingués sans pitié. quelque pandore en juillet sous La dernière étape accomplie, ou bien en décemsoleil algérien, l'implacable bre dans un décor de fête, n'a rien de commun avec le déplacement des touristes cossus qui place à bord des magnifiques pnqueErennent ots affrétés croisière au en vue de quelque entre bleu. Et cependant, quelle différence fiays e "traitement subi actuellement par les déportés et la torture infligée jadis aux miséphysique rables qui allaient peupler les géhennes royales. l'hôte de Bicêtre dont Victor Hugo Lorsque les dernières de son consigna pensées obtint la permission d'assister au départ des geôlier sur Toulon, voici ce forçats que l'on dirigeait qu'il vit : « La fenêtre donnait sur la grande cour. Cette cour était pleine de monde ; deux haies de vétérans avaient peine à maintenir libre, au

Tunisienne

de la Gare

Photos

d'Alger

de cette foule, un étroit chemin milieu qui la cour. Entre ce double traversait rang de soldats cheminaient cahotées à chalentement, charrettes que pavé, cinq longues chargées d'hommes les forçats ; c'étaient qui partaient. « Les charrettes étaient découvertes. Chaque cordon en occupait une. Lee forçats étaient des bords, adossés les assis de côté sur chacun uns aux autres, séparés par la chaine commune, dans la longueur du charqui se développait de laquelle un argousin riot, et sur l'extrémité fusil chargé, tenait le pied. On entendebout, dait bruire leurs fers, et. à chaque secousse de la voiture, on voyait sauter leurs têtes et ballotter leurs jambes pendantes. « Une pluie fine et pénétrante l'air, et glaçait collait sur leurs ^genoux leurs de pantalons Leurs longues bartoile, de gris devenus floirs. courts ruisselaient ; leurs bes, leurs cheveux ; on les voyait grelotter, visages étaient violets de rage' et de froid. et leurs dents grinçaient Du reste, pas de mouvements Une possibles. fois tivé à cette chaîne, on n'est plus qu'une hideux fraction de ce tout le qu'on appelle et qui se meut comme un seul homme. cordon, doit le carcan du L'intelligence abdiquer, à mort ; et quant à l'animal bagne-le condamne il ne doit plus avoir de besoins et lui-même, Ainsi, immobiles, d'appétits qu'à heures fixes. la tètes découvertes et deini-nus, plupart

J.

Dringau.

leur voyage ils commençaient pieds pendants, de vingt-cinq les mêmes sur jours, chargés vêtus des mêmes vêtements charrettes, pour le soleil les froides à plomb de juillet et pour On dirait que les hommes pluies de novembre. veulent mettre le ciel de moitié dans leur office de bourreaux. « Il s'était entre la foule et les charétabli, : injures rettes je ne sais quel horrible dialogue d'un côté, bravades de l'autre, imprécations des deux parts ; mais, à un signe du capitaine, au hasard de bâton je vis les coups pleuvoir ou sur les dans les charrettes, sur les épaules rentra dans cet espèce de calme têtes, et tout les yeux Mais extérieur ['ordre. qu'on appelle et les poings des étaient pleins dé vengeance, sur leurs-genoux. se crispaient myjérables ¥. h Lies cinq charrettes, escortées de gendarà pied, disparurent mes à cheval et d'argousins cintrée de successivement sous la haute porte les suivit dans laquelle Bicêtre ; une sixième les gales chaudières, ballotaicnt, pêle-mêle,

La Descente nielles

des Wagons

île

cuivre et les chaînes de rechangeattardés Quelques gardes-chiourme qui s'étaient à la cantine sortirent en courant pour rejoindre leurs camarades. « La foule s'écoula. Tout ce spectacje s'évanouit comme une fantasmagorie. On entendit dans Pair le bruit lourd par degrés s'affaiblir des roues et des pieds des chevaux sur la route le claquement des pavée de Fontainebleau, le cliquetis des chaînes, et les hurlefouets, ments du peuple au malheur qui souhaitait voyage des galériens. « lu c'était là pour eux le commencement ! » ta si

Le Convoi

quitte

le Quai

Un simple coup d'oeil jetc sur la collection de clichés que nous avons pris ces jours derniers, et lors de la précédente escale de la Loire, actuels sont suffit à démontrer que l<_-sforçats


Illustration

Algérienne,

traités humainement dont le plus que ceux narrateur du dernier d'un condamné jour décrivait défilé. l'impressionnant C'est dans la cour de la prison de MaisonCarrée qu'ont lieu les dernières formalités précédant le départ. quatre Rangés par quatre, et menottes aux mains, forçats reléguablës, le signal, surveillés attendent par les gendarmes. Puis un commandement retentit et le convoi encadré s'ébranle, par une demi-comde zouaves, et se dirige vers la gare. pagnie Un train spécial attend les forçats qui y prennent place. . Quelques minutes arrive à après le train et les voyageurs, dans le même ordre Alger sont dirigés vers le quai et que précédemment les gendarmes les font s'accroupir sur les cha^ à vapeur lands. qu'une chaloupe prend à là remorque. . A bord, les forçats sont divisés par groupes et de placés dans des cages sous la surveillance de l'administration gardien pénitentiaire qui du ministère des colonies. Une dépendent d'une extrême sévérité consigne règne à bord Nul ne peut être autorisé à comde la Loire. avec les forçats s'il n'est muniquer porteur autorisation d'une affaire de délivrée, pour des colonies. service, par le ministère Toutes les précautions sont prises pour que la traversée dans les meilleures s'accomplisse Le médecin conditions du bord d'hygiène. les visites et les forçats sont soumis multiplie à un régime plus tard. Le regretteront qu'ils menu de la prison est provisoirement aboli et très saine qui se remplacé par une nourriture

Tunisienne

Le Convoi

et Marocaine

arrive

à l'échelle

d'embarquement

d'une prison flottante à Cayenne. qui le conduit Quel abîme entre le baron Gravai — ainsi se faisait appeler l'escroc du Comptoir d'escompte — et le Etendu dans la passager de la Loire. cage qui lui sert de cabine, il peut croire qu'un affreux cauchemar et qu'au réveil il l'oppresse va se retrouver à bord de la Catarina, dans les bras de la capiteuse Merelli. C?sa

La « Loire

» dans le port

de viande, de pain, quotidiennement compose de vin et de café. les Afin de diminuer lés risques d'épidémie, forçats pour faire partie d'un convoi désignés cessent, quinze jours avant leur embarquement, afin de se trouver dans les meiltout travail •leures conditions physiques.

d'Alger

en un ses bagages consistent Aujourd'hui baluchon qui ne pèse pas cinq kilos et qui ne vaut pas trente en sous, il n'a pas un liard à bord poche et il voyage en qualité de forçat

En même temps que le voleur de génie qui cueillit délicatement un million dans les coffres du Comptoir le bandit Llinarès d'Escompte, fera route vers Cayenne. La physionomie de ce peu intéressant apache est des plus populaires parmi les escarpes algérois qui le reconnaissaient pour leur chef. Le 3 décembre trois coups de rop5 il tirait revolver sur un indigène les qui recherchait faveurs de la fille soumise Joséphine Richard dont Llinarès s'était institué le protecteur officiel. Le 7 décembre, rencontrant un autre indigène qu il prit pour son rival, il le frappa de trois coups de couteau qui entraînèrent la mort instantanée de ce malheureux. Arrêté le ip, du même mois, Llinarès, dit devant le jury le jeudi Pépète, comparut 2 1 juin de l'année suivante. à mort, il eut sa peine commuée Condamné en celle des travaux forcés à perpétuité.

t? sa A chacune des escales de la Ivoire, on cite les condamnés de marque faire qui doivent du convoi. partie Deux noms brillent d'un éclat particulier sur la liste des « passagers » qui vont être dirigés sur Caycnne. L'un est le fameux Galley dont la fut universelle, est le bandit célébrité l'autre dont la sinistre I.linarès accomphysionomie pagne ces lignes. de ces deux forçats fut le héros Le premier de cette formidable dont le Compescroquerie fut victime en août if)o5 et qui toir d'Escompte à près d'un million. se montait rien avait loué pour Galley qui ne se refusait trois mois, une <omrac de 60.000 moyennant la C.alarina francs, à une compagnie anglaise, yacht luxueusement aménage qui leva l'ancre le route sur Buenos-Ayres. Le i août, faisant escroc en compagnie de sa célèbre voyageait La Mérelll, une fort jolie femme qui maîtresse le tenait pour un nabab. Enfin, l'illustre couple sur avait engagé un médecin chargé de veiller leur très précieuse santé. locataire de la l'ex-fastueux Aujourd'hui, n'est sans doute qu'un numéro à bord Catarina de la Loire. L'an dernier il cinglait en comvers Cythère d'une des plus jolies femmes de Paris, pagnie un équipage était à ses ordres, sa garde-robe seule valait quarante mille francs.

Llinarès


Illustration

8

L'Affaire

à dès influences Soumis connaître. entre la thèse de la défense tiraillés diverses, des .Eurolà protection d'assurer et le souci se sont ^efforcés les magistrats péens menacés, les et diplomates en appliquant d'être; humains à

avait

de Kasserlne

de Sousse vient criminel dans la sanson jugement de Kasserine affaire qui glante manifestation la dernière constitue musulman du fanatisme sérieuse enregistrée depuis le drame de Margueritte. estimant -Lés magistrats que l'instigateur ne jouissait de Tlïala de l'expédition' présumé de ses facultés mentales,, pas de la plénitude E tribunal de rendre

et Marocaine

Tunisienne

Algérienne,

Le Dirigeable

les circonstances. pénalités que leur dictaient l'infut réprimée avec laquelle La rapidité dès avant même l'arrivée de Tliâla, surrection en toute hâte, forces de police réquisitionnées futures les tentatives démontre que si toutes en revansont vouées à l'écheclë plus complet, che, nous ne sommes pas à l'abri d'une poussée

« Patrie

»

la première De même fut que la France de sous-marins, de même c'est nation dotée la tête des elle qui tient, au point aérostatique, militaires. puissances Le dirigeable Patrie qui a été photographié à l'une des fréquentes sorties qu'il effectue.et. au-dessus au moment où il ,des évoluait

de fanatisme.

a .été construit par-l'émment :Châmps-Elys:ées, M. Julliot et lancé le 16 hô.vembré ingénieur dernier.

formidables dôrit de .repression moyens nous disposons, les indigèMalgré

Mondiale

Actualité

les

d'une nes,: sous l'influence excitation n'hési-^ religieuse, teront l'avenpas à tenter ture pour peu qu'un illuminé leur proriiette l'invulnérabilité. Il faut nous résigner à admettre que jamais en Algérie l'Européen ne sera garâriti contre les risques d'un mouvement. A lui premier dé faire ;que ce premier ; mouvement tes.

n'ait

pas de sui-

le moindre exploit nous prend égad'apaches lement à l'improviste et peut causer autant de victimes. Mais ces exploits ne sont • alors que des actes isolés Certes,

Les essais

du dirigeable

« Patrie

»

de 12 mètres 5o, la vitesse dépasse c'est-à-dire annoncée qu'elle par les calculs, ce qui lui à l'heure, peut faire du 45 kilomètres de dominer tous les vents ordinaires permettra et d'évoluer en tous sens, deux jours sur trois. Cet aéronat outre, les quatre enlever, peut son. équipage et 200 qui composent personnes un poids de 800 kilos de lest. kilos d'essence, de lui Ces approvisionnements permettront de franmarcher dix;,heu,re.s, par conséquent Pairie

ravitaillement. chir 4?o kilomètres-sàns Toutes les pièces métalliques et, en particusi encombrante avec lier, la carcasse elliptique et démontables le Eebaudy sont entièrement H ne place sur tous les trains. prendre peuvent et faut pas plus d'une journée pour démonter En moins de trois jours l'aérostat. d'agir. l'appareil gonflé et paré est e^état Patrie les constatations faites, D'après S'il était traversé les projectiles. peut narguer la blessure par la balle: d'un fusil d'infanterie, se serait insignifiante-et d'ailleurs occasionnée en ne laissant immédiatement refermerait remonter Le Marabout

Fédlï

Amar

le marabout Fedli ont condamné la: peine, de Aniar Jien-Othman.-à foreés. Ali dix ans de travaux ben Mohamed ben Salah, l'émi-

:

de gaz. quantité négligeable échapper qu'une de sont Les canons de campagne disposés tirer à angle assez telle sorte qu'ils ne peuvent un but placé à 5oo mètres ouvert pour atteindre en se tenant à d'altitude. Or, les dirigeables,

nence

agigrise de l'inconscient finira ses jours au bagnetateur, Enfin trois indigènes, convaincus directement aux d'avoir participé la crimes ensanglantèrent qui de Thala, ont été conrégion damnés à mort. Les deux clichés

qui

admi rablemeri de mètres, observent '.''..." de siège qui les canons ."lourds-.et" Enfin,hauviser un objectif: place à grande peuvent suivre les teur sont, trop peu mobilespour

un millier le terrain.

sont enca-

drés par ce texte explicatif repréle fameux sentent marabout qui de convertir les Euroentreprit

Ali

en Tunisie et son péens résidant sorte de factotum dont la pervermokhadem, à celle du chef sion la supérieure prépara mise en scène que reconstitua le dramatique instructeur. magistrat humaine La justice est faillible lorsqu'elle dont les codes opère avec toutes les garanties l'entourent. Réduite aux tâtonnements lorsla mentalité qu'elle cherche à pénétrer indigène, si fréquemment son action côtoie l'inconnu avec lui qu'elle se confond Le tribunal correctionnel dans son jugement, efforcé, ponsabilités directe prise

dans

suivant la part par les inculpés

plus d'un cas. de Sousse s'est de doser les resou plus à l'attentat

moins qu'il

que,

ben

Mohamed

d'une excitation l'influence la plus grossièrement l'équipée servir de modèle à un soulèvement sous

gère, peut ral . qui

ne manquerait dans les régions

grave est faiblement Pénétrer auxiliaires telles notre

ben Salah étrané conçue génétrès

pas de devenir où l'élément européen

représenté. la mentalité indigène, une sincérité sans

doivent politique

être

les pensées musulmane.

d'un dirigable.. déplacements ^ de l'énorme Les Allemands se rendent.compte supériorité que nous avons sur eux en matière de la M. Von Kehlér aéronautique. président a eu un des ballons automobiles commission Il lui a demandé de avec.M. Julliot. entretien et dans 'un construire pour.une société.privéedu modèle but sportif (?) un dirigeable Lëbaudy à payer 1.200.000 francs. Il est s'offrait qu'il inutile Kehler que l'offre de M. Von d'ajouter

exiger de nos cesse vérifiée,

a eu un succès négatif,- le patriotisme de M. n'étant des tentations pas à la merci Lebaudy

directrices

pécuniaires. le jour du Depuis effectué de nombreuses la quasi ont démontré

de

veilleux

instrument

lancement, et régulières perfection

de guerre.

Patrie sorties

a

qui de ce mer-


Illustraion

NOTES

souliers dès tout petits frappe eriniême temps . pour, leur à la porte des -grandes personnes le bijou convoité ou la surprise, d'un apporter Il est permis aux très intimes, de joli bibelot. donner quelquefois ce qu'il est convenu d'appë^ 1er des « étrennes utiles ». Utile pourrait facilement se traduire car par agréable, ce "pas pour vous; chères lectrices, dés surprises de recevoir agréable d'iièrmihe' Ceci dit

et Marocaine

Tunisienne

Aussi

D'ÉLÉGANCE

les heuOËI-. !!! Grande joie pour reux qui reçoivent des cadeaux^ - plus joie peut-être grande pour N'est-on qui -les fait. pas- aussi heureux souvent du bonheur que l'on donne que de celui que l'on reçoit ? Il est de bon.ton. depuis quelques années dé le jour de l'an.pour ne;-pas! attendre envoyer ses. ét'rennes; le cher Noël descendant-dansles

'

Algérienne,

nos pour donnerai-je aujourd'hui des petites coquettes quelques, descriptions — toilettes qui leur sont destinées. Voici d'abord une très jolie petite robe côtelée « craie »',.-.La jupe très Courte est garnie dans le bas d'un petit roulëté de fourrure. Le de . corsage à gros pli'sj monté sur empiècement vieux -Venise, est souligné et à. à l'encolure de la même fourrure l'empiècement que. la feutre soujupe. Avec cela; grande capeline.de noeud de taffetaLS ple, ciel, garnie d'un immense vert bronze;

MONDANITÉS ous

avons

fait une relation très dans notre dernier sommaire, numéro de la première matinée dansante offerte" par M;: Xpriflàrt,d'hiver ':• de la place- MalakofiV

âùipalais Ntoùs croyons intéressant d'y revenir aujourd'hui -.pour énumérer la joliesse de quelques eii effet, avalent rivatqi'lettésv Nos. mondaines, lisé-de grâce et- de .bon goût pour rendre plus encore Tintimité dé cette fêté si attrayante" ' réussie déjà par son délicieux décor. Il

mé serait difficile ici de nommer tout le monde. Je citerai au- hasard: Mme D,;r.j en robe de crêpe de Chine,, hortensia, très richede velours et de vieille ment'garnie pensée

ne serait"la 1plus

dentelle ; Mme B.. ;.,- toiletté Empire gris perle, dé véritable Irlande ; Mine ^'vec habit M"..., toilette en crépon de soie saumon et guimpe de dentelle blanche robe Empire ; Mme P..., incrustée de passementerie de même grisperle, Mme avec G...:, jupe Empire, top; brique, boléro d'Irlande.

une'étole véritable. ma chro-

du une jaquette de loutre en passant, je destinerai à nos chères fillettes. d'aujourd'hui nique Ces petites personnes, déjà si intéressantes dès leur berceau, le deviennent bien davantage six ou sept ans. lorsqu'elles atteignent innée chezla femme A cet âge, la coquetterie

Les demoiselles de Valenciennes

s'éveille en elles ; elles apprennent la signification du mot « mode » et étudient devant leur glace la grâce que leur donne telle robe ou le teint que leur fait telle autre.

erêpon rose, incrusté ciel. P., en linon brodé, 1 de toilettes blanches du

C., et

Enfin, beaucoup effet. plus ravissant

Cette très jolie réception a pris fin après sept heures du soir, et les invités du Gouverneur ont quitté lès salons- de la place Majakoff, un seul; regret, celui dé ne emportant ayeçeu^ sérié des matinéesdu pas être de là prochaine Palais d'Hiver. . . • .-..'.,-' -, — Par un dimanche maussade, froid, pluvieux, l'a Goutte de Lait flui, le 23 décembre.donnait une matinée-concert au Petit Athénée, a réalisé 'le maximum; -'.-,-

•."•:: ". ; :;; Fig,2 montée sur en drap pastel, Robe de fillette rose, jupe du velours comètes de petits cerclés volants en'forme, au corsage. même ton que le drapi Même garniture Empie-| fantaisies. boutons cernent d'Irlande.et C'iclié

de la Mode

Pratique.

" Une

notre graautre, celle que représente vure n° 2, est en drap pastel rose, jupe formée au corsage et en forme, se répétant de volants est garni d'un volant aux manches ; chaque le drap. petit velours comète du même ton que dé et plastron d'Irlande garni Empiècement de taffeUne large ceinture fantaisie. boutons tas

mordoré

termine

cette

ravissante

petite

robe. . fillettes : il Vous voilà satisfaites, mignonnes de vos petites ne vous reste plus qu'à obtenir des jolis modèles exacte la copie mamans décrits CAFÉ

ici.

GERMAIN,

Cliché

de la Mode

Pratique.

Maxeville.

MM. les informe du journal coiffeurs, gérants de cercles, etc., limonadiers, d'un an à des abonnements qui ont contracté Yllluslration que des cartons-couAlgérienne, leur seront adressés sans frais dans le vertures L'administration

Robe de visite en drap souple, soufre, j'upe garnie d'un entredeux de guipure. blouse avec petit large Corsage de velours Pèlerine de d'enlrcdeux. empiècement souligné dentelle sur les manches. Ceinture de velours drapée.

Gonstantine. Bière

courant

de décembre.

Une assistance très nombreuse, très élégante à l'aimable avait répondu invitation des organisatrices su réunir, qui avaient pour leurs une pléiade d'artistes et d'amateurs. invités; La fête était

présidée par Mme Verne, femme du préfet et une très belle tombola, d'Alger, dont la liste des gagnants a été publiés par les a clôturé la fête. quotidiens, — Dans

une note très artistique, il nous faut la jolie exposition le même signaler organisée Druet dans son atelier de la jour par le peintre la rue Négrier. De très belles esquisses et quelques tableaux du

animalier un Rochepeintre Schonborn, grosse d'une touche splendide ; des caricatures et quelques fort jolies toiles, aquarelles, d'Herzig études des élèves de Druet ont donné à cette exhibition le plus vif intérêt. aussi le très joli succès que vient Signalons à BôneMme d'obtenir en expoRaynaud-Paris sant au palais Lecoq quelques-uns de ses plus jolis tableaux. — De nous arrive le compte rendu Tanger d'une très jolie fête donnée à l'hôtel Cecil, par la jeune société Y Harmonie, que préside là-bas notre confrère M. Pimienta. d'éléBeaucoup beaucoup d'entrain, gantes toilettes, beaucoup ce qui, un instant, fit oublier d'harmonie, que dans la plus turbulente l'on se trouvait des EVEUNE. européennes. capitales


Illustration

IO

Tunisienne

Algérienne,

et Marocaine

ART.

6.

Tout

sera

rampes

7.— entraîneurs

Cinq

que catégorie, Au 1e1', une d'haltères Au

aura

L'épreuve d'aucune

S. —

ART.

des

s'aidera

qui

d'office.

disqualifié

ART. ni

coureur

lieu

sans

soigneurs

sorte. seront

prix

comme

répartis médaille

à cha-

attribués" suit: et

d'argent

une-

paire

à ressorts.

2° une

médaille

et .un

de-bronze-argenté;

de sport. bilboqtlet "Au' 3e et au 4e* un zofri populaire. Au cinquième un abonnement

de

3 mois

au

journal. 9. —

ART.

à partir

reçus

Bar

soir.

à chacun

des

10. —

ART.

un partie le comité

Les

—•

11.

course

sera

On vier

qui Un

premier même un

où se

le

courra,

20

janvier,'

de

l'épreuve

Photo

Uertlioud

i'ni:s

d'Escaliers

tant

rues

sus d'escaliers, grand nombreux

public,

ce sport

à l'Algérie

de

ces

songe

un

laquelle confiée dans

soin

a les

îles

tient

qui

à

course

cet

essai.

tout

spécial

tout

sportifs faire

régional donner pressenti pour a bien notre tentative la participation boration d'un de

ses

tiendront

gymnastique tant et les Algérois assister prochain, de

jarrets

qu'on

Pour

de

la Tour

et

lui

aussi

patroner le spec-

Aqueducs. voici

le

de

règlement

tournoi

membres.

che

estimés

épreuve.

ainsi, plus ici.

Algérienne Course d'Escaliers, les

règlements

de

faire

2. —

Cette

organisé

épreuve qui

l'U.S. aura

épreuve à 1 heures

janvier,

de

par

pédestre sera cou-

I-'.S.A.

ART.

au-

le 20 janvier tournois jolis

si

le

ment

3. —

Il

est

créé

— 4. nombre se fera

lieu

: 5oo

tenue courront

d'Escrime en

sortes

jan^l d'es-

d'épreuves

,

pour professeurs, ou un objet d'art de : 100 francs ou prix

francs

; deuxième d'art de même

Un

tournoi

au

valeur,

à l'épée,

choix

du

Une

le

tireur,

de

en

médaille lieu

et

100

vermeil la

à

délivrée outre, amateurs qui

avec

pointe d'arrêt, amateurs ; premier pour de 5oo francs ; deuxième

San-Malato, système : un objet d'art prix : un objet d'art prix

le

5I —

sur

(angle chemin dit

portant du tournoi

date

tous

auront

francs.

les

le nom

du

sera,

en ou'

professionnels a toutes part

pris

les

deux

réser-

catégories de l'U.S.

F.S. A.,

auront lieu départs par séries des coureurs ; le classel'exige de façon à éviter toute par temps

correcte sous

concurrents ; les membres

les couleurs

devront de l'U. de leurs

avoir

une

S. F. S. A. clubs.

du

tournoi

est

fixée

sera

mis

au

10 jan-

1907.

Un

règlement des tireurs

sition

explicatif par les

soins

à la dispodès Comité,

du

arrivée.

Un par

droit

prendre somme

Des

à

part devra du

qu'au

l'un

être

les ou

20 décembre réductions

sur

les

prix différentes

de

Compagnie

du

Bône-Guelma,

Compagnies

ont

également 20 p. 100. Une

tournois.

de

M.

de

Algérien,

de la

tournoi.

Cette

Tridon, à Tunis,

présijus-

transports

5o p.

ont la la

100. et Touache

réduction

réception

réception

perçu devant

compagnies: 100 ; 3o p.

Transatlantique consenti une

commission

maintenant aux

à

d'organisation, à midi.

Compagnie

sera

concurrents l'autre

par l'Est

Les

10 francs

adressée

Comité

consenties

été

de

d'inscription le Comité sur tous

dent

Les

Les

vier

le diman-

finale superflue. ART.

date

deux fleuret

la

temps, ultérieure.

gagnant.

leur

l'après-midi, rue d'Isly et

: la première aux membres la seconde aux indépendants.

à la

de

la

vées

à

et la colla* sociétés

20

ART. '

concours

d'en

est

une

entre parcours compris de la maison Maepherson) des Aqueducs.

se

TU.S.F.S.A.

Les

Il

le

qu'à

accorder

cieur

vu disputer

ART.

a été

espère .intéresse à

nous

sous

PREMIER.

à

mieux,

de d'Alger son gracieux voulu

rue

mauvais

l'organisation, tournoi international

au

pour

épreuves.

:

dénommée

et le journal,

d'Alger le pour

pourront à l'un des ait

des

intéressés,

l'Illustration

a

Eiffel,

L'organisation sera apporte connus

à

les

l'épreuve

au publiait plus récente

de ses coureurs

fois

chemin

jusqu'au

ARTICLE

les jeunes gens que le sport — et ils sont — n'auront Alger légion de leur féliciter à cette participation Comité

bien

de

à une

d'un

L'ouverture

que

Le

veut

d'un

qui de la

sportsmen

milieux

ville

s'imposait.

la

épreuues, à tenter

de cour-

marquées toutes suivies succès, par un un essai d'acclimatation de

Algérienne, oc- mois un cliché

de

Soleil

en plein fête, qui aura lieu Alger, tacle ne manquera de pittoresque, de ces pas aux maillots escaladant jeunes gens bigarrés n échelle » qu'est cette de Jacob la rue Join-

cou-

toutes

I.'Illustration début

le nom

le dieu

notre

fameuses

d'épreuves France sous

en

Si

cas

à Tunis

prix valeur

Course

par

comprendra

objet

l'escalier

l'U.S.F.S.A., désigné seront sans appel, tant les qualifications. pour

jury,

International

prochain,

i"

fera

En

annonce

crime

dont

renvovée

Tournoi

du

de

membre

ART.

concurrents.

décisions

d'Alger, le classement que

Joinville

lundi

des

remise

rue

du

Cinq Avenues, 3o, rue de ConstanUs seront clos le 18 janvier à (5 heures du Une carte constatant sera rengagement

tine.

La

5o par (o fr. aux partants. 3i décembre

engagements remboursables

seront

coureur) Ils reront au

Les

s'occupe des

participants

de

dès


Illustration

Le Football

rencontres

Tunisienne

et Marocaine

au Champ-de-Manoeuvres

Football Les

Algérienne,

Stade-Sporting

commenattendus,-vivement Impatiemment différemment tés par avance, pronostiqués par les fervents des deux clubs, alors admirateurs des quotidiens imique les rédacteurs sportifs le silence prudent, taient à ce sujet de Conrart les matches Stade-Sporting ont eu lieu. Et ils ont été ce qu'ils devaient être, ils ont montré des deux clubs leur faisait ce que la réputation : une tenue correcte et un devoir de montrer un beau jeu, lourd, que plutôt marécage Malgré le terrain nombreux de football, les spectateurs pelouse des quatre rencontrcs-'bnt suivi, sans trop de toutes les manifestations d'ailleurs, bruyantes menée de ia lutte joliment phases intéressantes des deux côtés, qui se déroulait devant eux. Et il existe une diffési, au point de vue résultats, rence en faveur du Stade, on peut dire sans vainparlant, trop s'avancer que, sportivement Ceci et vaincus se valent absolument. queurs n'est la valeur du club point pour diminuer à un victorieux qui n'a que plus de mérite un durement et peut mettre triomphe acquis, lebaume au coeur des dirigeants du Sporting,

Les championnats nous ont fait assisd'Alger ter dimanche en première dernier, vue, à une au point dé épreuve qui était loin de présenter, vue de l'intérêt du jeu, le beau spectacle offert la- semaine précédente Stadepar la rencontre Sporting. Ayant admiré, le 16, un jeu de finesse et de passes précises, nous avons subi le 2 5 Une lutte à coups d'épaules et un tournoi de « gambettes » dignes des équipiers de la Villette. Que ne nous garde-t-on pour la fin les beaux spectacles ? Les effets de prestance tentés par l'un des arrières du C. A. M. (l'un dés meilleurs ne suffisent pas à faire regad'ailleurs), d'Alger à la rencontre l'admiration du public gner sportif qui sait que la boxe est une science à part du football. Le Sporting-Club Algérois (;), en**complct, fait match nul avec le Club Athlétique de Musdu S.C.A., Reine, capitaine tapha (;). trop confiant dans ses équipiers, a le tort de ne fermer son jeu après avoir le point marqué but. et le C.A.M. de beaucoup promier supérieur à l'équipe un peu hétérogène des «<bleus et blancs », égalise, malgré les belles descentes de Reine, Ceccaldi, de Redon et les jolis dégade Brudo, Donnart et Touchebtcuf, gements d'enthousiaslequel s'attire comme garde-but,

11

tes applaudissements. Deux penaltys sont manques par Mounier qui, avec Bofarul, Vincent, et Réjamortel sont les meilleurs au Séguy C.A.M. Gallia-Club de Mus(1) bat Club Athlétique — tapha (2). L'équipe mustapliéenne privée des joueurs d'habipremiers qui la composent tude ne vaut guère que par sa défensive. Mais le Gallia sentant sur lui les regards de son M. Gatlif, sympathique président d'honneur, joue avec énergie et marque 3 buts au C. A. M. qui ne peut même sauver l'honneur. Stade Algérien de (2) bat le Sporting-Club Maison-Carrée un (1) par S buts à o. C'est record de joueurs ; les teams sont composés de toutes les équipes ; aussi, leur jeu est-il décousu et fait tout de la supériorité marquée des « rouges et noirs » où brillent Moizan, Cazelles. Sollier, Henri, ' Gallia-Club de Maison(2) bat Sporting-Club Carrée (2) par 1 but à o. Partie fort disputée et bien menée de part et d'autre. Football-Club (2) bat Stade Algéi ien Algérois mais le Stade domine (3). Le jeu est décousu, presque sans cesse et le F. C. A. marque plutôt chez par chance que par tactique. Remarqué les « noirs et blancs » l'extrême droite dans la ligne d'avant.

Sports

A part les récentes tentatives de Persiot et de Sylvain, nous sommes à Alger sevrés de sont ; toutes nos sociétés sports athlétiques absorbées rond par les luttes autour du ballon ou préparent leurs équipes de cross-countrv et de rugby. Le Comité vote même des régional chemises de garibaldiens à ses teams internaet des étoiles brodés tionaux que des croissants sur la poitrine vont faire prendre des pour » du Kursaal. des « Saltimbanques échappés Club continue son entraîne A Oran, l'Idéal de sports qui sera ment en vue d'un challenge le i3 janvier On a com(prix Gibert). disputé les sauts en hauteur et pris dans ces épreuves le saut à la perche qui constitue on longueur, un concours du plus haut pour les spectateurs a affaire à des professionnels intérêt lorsqu'on Blidéen que représente défait comme l'excellent notre

cliché,

les honneurs de la guerre. il) bat Sporting-Club Algédes équipes ne rois (t) par 2 buts h i. Aucune Descentes et échappées, domine nettement. et le toutes fort bien menées, sont fort jolies, à la maladresse Stade triomphe grâce surtout d'un des arrières du S.C.A. qui semble dans Vaun mauvais jour. Cabancl que secondent le lette et Blanc marque les deux buts pour et Weimann Brudo Stade. Reine, Ceccaldi, quel s'est acquis Stade Algérien

dans ont bien joué au Sporting. Toucheboeuf, ses buts est souvent applaudi. (2) bat Stade AlgéAlgérois Sporting-Club rien {-J) par 1 but à o. combien les On voit par ce simple résultat deux teams sont près l'un de l'autre. Beurior, le fait par de Redon sur un centrage marque Sciseul but de la partie où se sont distingués Moisan et Ca/.elles pion et Scotto au S.C.A., au S.A. Stade Algérien (.'>) bal Sporting-Club Algéles efforts du rois (3) par 1 but à o, malgré des « bleus et blancs » qui, cepengarde-but Gros et dant, a fort bien joue ainsi que Tingrv, Marcé, dans les rangs des stadistes. Slade Algérien \4) bal Sporting-Club Algé: Vian et Roy rois (_/) par 2 buts à 1. Remarqué Grima et Coudert au M. au S.C.A,, Couda, Stade.

Un saut

athlétiques

à la perche

à Blida

et enfin

un

lancement

de poids-


Illustration

12

à être la continue OTRE théâtre des distraction artistique fgrande et Tunisiens qui fréAlgériens quentent

assidûment

les salles

spectacle. La première scène de Constantine, après celle d'Alger, attire, comme tous

de

ouverte les ans,

Tunisienne

Algérienne,

et Marocaine

dans à La Haye avant de revenir à l'Opéranatal et d'être pays engagé où il resta de 1900 à 1903. Sur la Comique scène du genre M. Jacquin débuta première dans Basile, et pendant trois ans pour tout le de la basse chantante. répertoire De Paris il alla à Montpellier puis à Aix-lesdu Jongleur Bains où il créa Boniface de Notre-

et bientôt s'étend gagne tous les spectateurs. encore sur Leblond Henriette qui figure obtient son habituel succès. Howland, l'affiche

le premier en province. M. Jacquin Dame, celle-ci à les deux saisons précédant séjourna Genève où il créa La Reine Fiamelte,Grisélidis, La Chatte Merveilleuse, etc. Ce très consciencieux artiste a vu officiellement récompenser son talent en 190.S, époque à laquelle il fut nommé officier d'académie.

amusent petits et grands. De très prochain débuts obtiendront certainement

une son

saison

extraordinaire sauteur,les Bouding-Pattersons, excellents barristes et le contorsionniste Gey heureusement la troupe actuelle. complètent le cinématoAu programme toujours figure intéressent et graphe dont les vues nouvelles

accueil

sont annoncés, qui du public le même

favorable.

Bibliographie

c? sa Les fêtes de Noël ont été, pour le Casino de la rue l'occasion de réunir d'Isly, quelques La nouvelle chambrées. direction, superbes suivant le très heureux exemple qui conduisit au succès, s'est efforcée de mainla précédente tenir soir un programme suflîsammen chaque et copieux son public. pour satisfaire attrayant Nous donnons le portrait de l'un aujourd'hui des artistes

les plus sympathiques de la troupe : bon comique, très fin diseur, Constantin, qui en 1899 au Concert-Parisien, fit ses débuts chanta ensuite au Petit Casino et à Parisiana,

M. Jacquin,

du Théâtre

Municipal

les nombreux dilettanti cette ville. que compte M. Euryale. années de direction que plusieurs sur place ont familiarisé avec les goûts du a eu la bonne fortune de réunir une public,

des tournées dans les grands puis entreprit music-halls de la France et de l'étranger. Constantin s'est surtout fait applaudir ici dans un numéro qui lui est très personnel ; ce 0 rire nous un en que pourrions appeler ». Ce sont trois couplets chantés ou musique fredonnés dans un éclat de rire ; mais plutôt d'un rire selon les qui se module, prend, circonstances,

des

intonations

différentes

suffisamment troupe homogène qui interprète le grand-opéra, le drame et l'opéra-comique, la comédie à la satisfaction des habitués du Municipal. xx sa

Nous sommes d'hui reproduire

heureux de pouvoir aujourles traits de l'un des plus symartistes du grand théâtre pathiques d'Alger, M. Jacquin, de basse chanqui y tient l'emploi tante avec beaucoup de talent et d'aisance. M. Jacquin une carrière artistia, d'ailleurs, Il a fait d'excellentes que fort bien remplie. études au Conservatoire de Paris, sa ville natale où il remporta les premiers de chant et prix d'opéra-comique. à sa sortie du conservatoire, à l'OpéEngagé, il préféra et fit d'excelra-Comique, l'opérette lents débuts dans La Petite Mariée. Depuis cette époque il vagabonda de par le monde, à St-Pétcrsbourg en passant par Buenos-Ayres Monte-Carlo et Budapesth, avec interprétant succès les rôles écrits pour basses-chantantes. C'est M. Jacquin qui créa à la Renaissance, le rôle de Frère Yves dans Madame Chrysanthème, En Reims,

musique France, Rouen,

de Messager. il chanta successivement à Il fit aussi Nantes. Bordeaux,

de la Société M. Eugène secrétaire Laurè*, des Agriculteurs vient de faire éditer d'Algérie, et Déguili un très joli à l'imprimerie Montégut ». C'est une : « Contes Orientaux opuscule études de succession d'historiettes, légendes, moeurs tirées des Mille et une Nuits, du Mostad'Or. des Prairies trefet Historiettes détachées, qui ne sont plus des contes de Perrault, qui ne sont pas encore des et traromans de moeurs, mais qui dépeignent l'âme musulmane avec duisent bien cependant irréducdes naïvetés et son fond de fatalisme Orientaux seront lus avec les Contes tible, intérêt l'étude des par tous ceux qu'intéresse moeurs de nos indigènes d'Algérie.

Du savoir-vivre

Constantin,

du Casino

d'Alger

Musulmane.

bien connu dans le Un arabisant distingué, M. Abribat, interet algérien, monde tunisien de ir° instance de Tunis, prète du Tribunal un traité sur les règles du de publier vient dans la bonne société musulmane. savoir-vivre les forEn un style précis, l'auteur présente et les plus riches du mules les plus usagées les rapports multiples langage arabe. Il dépeint entre eux, les différentes les indigènes qu'ont leurs voeux leurs salutations, façons d'exprimer et leurs souhaits. avait été Cette phase de la vie musulmane nos jours et les Européens,, jusqu'à négligée a juste raison le remarque comme l'auteur, à s'initier à l'étude des intérêt auraient grand de politesse et des expressions compliments dans le monde musulman. employés est admirablement Cet ouvrage documenté, et la méthode par M. Abribat pour déployée cet important d'une classer, façon parfaite, et de locutions est tout à bagage de formules son honneur. tantôt aux circonstances, tantôt Appropriées et au rang de la personne a laà la situation ces paroles de bienvenue quelle on s'adresse, et de flatterie naturelle, l'imagination frappent sans du lecteur et la captivent par l'intérêt cesse grandissant qui naît de la lecture de ce petit code de galanterie. à M. Abribat, nos sincères Nous adressons étude. félicitations pour cette intéressante d'autre Nous sommes heureux de constater tentés de Carles efforts part, par l'Institut Générale de l'Enseignethage et la Direction ment aux jeunes générations procurer pour nécessaires à l'étude de la tous les éléments langue arabe. V. CRUZKT.

Le Directeur-Gérant

M.

dans la Société

: P. BOISCOURT-L.MSNK.

P. Guiaucbain, Imprimerie Algérienne, 18, Rue Burdeau, Alger.


Illustration

s'est un peu ralentie générale ont subi un de valeurs nombre

et un

L'activité certain ment

salutaire

une

pour

nouvelle

actions

les positions

amènent

tasse-

valeurs

de période de "liquider à

les

en grand qui se'pratique d'introduction sous forme

de l'escroquerie mois quelques

dont

de valeurs

bourse

ont

les actions

depuis en exacte-

du papier employé à la confecva être tion des titres ; et un article additionnel les dans la loi de finances, introduit obligeant ment

la valeur

émetteurs

certaine

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1.435 ; Ouasta

Mesloula,

augmentation donnés les termes

sur cette der-

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y

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des

Le capital

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C0URs , *'U

M"

Fond.

d'Etat

96 99.10 98 103.50 99.20 97.50 103.20 77 86.80 486 94.50 499

3 0/0 perpétuel Autriche 4 o/o,or.... Chinois 4 o/o'. Unifiée...... Egypte Ext,rieure Espagnole 4 o/o... florins or Hongrie 4 o/o, Italien 5 o/o." Russe consul.4 o/o f et 2'sérics Russe 5 0/0 1906 5 0/0.. Russe, bons du Trésor Turc , 4 0/0, unifié Ottomanes Douanes 4 0/0 Société,

1.228 4.050 1.655 923 700 1.250 490 .095 675 1.200 "660 930 675

1.150 340 97

Crédit

1.225 ....... Banque de l'Algére 4.050 de France Banque 1.640 de Paris et Pays-Bas.. Banque 921 Compagnie Algérienne 699 Crédit Foncier ...... 1.250 Crédt Algérien 490 CréJitFoncieret Agr. d'Algérie 699 Nationald'Es.ompte Comptoir 675 Crédit Industriel et Commercial Crédit Lyonnais .1.201 Société Générale (2âofr. payés) 661 actions de 5oo francs 930 Marseillaise Société 680 Banque Ottomanef2bof.payés) actions de 5oo francs Action.

680 870 682 637 261 110

de

95.10 99 98 103.65 98.50 97.80 103.40 77.20 86.95 482 94:40 497

deChemln.de et Transports

_ Fer

Bône-Guelma. '.;. Est Kst-Algéiïen ... Ouest-Algérien Soc. des Ch. de l-'er Algériens. Ch.de Fer sur Routes cVAlgérie .. ..... (C.-F-R-A) (T.-A)... Tramways Algériens Tramwavs Oran Tramw.'Mcs.duSahcl(T.JI.S) Obligation.

670 805 685-" 640 263 112 1.150 3411 97

'

K_

433 333 448 375 403 490 116 443 459 975 486 429 429 420 435 428 426 425 465 490 486 439 215

Est 3 0/0, anciennes Ly n fus on 3 0/0, anciennes. Midi 3 0/0, anciennes Nord 3 0/0, ancienne* Orléans 3 0/0, anciennes

435 444 438 455' 442

hausse

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Les Tramways sans grandes" tranAlgériens, demeurent à 1.140, Les.C. F. R. Acsactions, 110 et les T.

Domaniales

l'au-

; Mine.

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118 respectivement.

15 jj_

de fondateur.

parts

de la situation,

dividendes

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COURS du

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5,5p.6/0;

l'une

4.508 359 500 73H 239 2.135 225 693 373 845 1.630 1:325 1.115 1.860 313 1.670 1.250

375 10 86

Dlver.es

Obligation,

D£_ CMBRE

(Suite)

436 Ouest 3 o/o, anciennes 333 Andalous 3 o/o, i" hypothèque i" hvpotlièque.. 446 Autrichiens, i" Nord 375" Espagne, hypothèque I» hypothèque..... 400 Saragoss.-, 490 Crédit Foncier Egypt.3.1/2o/o Bons Panama à ï.ots US 3 o/o, 1902 447 Algériennes 464 3 0/0, 1892 Tunisiennes 3 1/2 0/0 969 Constantine Chemins de: Fer Algériens 486 433 Bônc-rGmlriia : ....'432 Est-Algérien 425 Ouest-Algérien Aïn-Tizi a Mascara.......:... "425 '428' Aïn-Sefra."....:..... Méchéria, Modzbah à Méchéria............ ...428 à Tiaret 425 Mostaganem Mines d'Alg rie-Tunisie |Omniunv .464 ..;.;.:....-...'.:.'. du 489 Phosphates Dyr....'.:....-. .485. Tramways Algériens .440 Ch. de Fer sur Routes d'Algérie .... 215 Domaniale Algérienne Valeur.

51 435 442 435 454 4U

inté-

a été primitive-

de "Guelma,

actuels.

aux cours

cotent

l'arrondissement

une

peu

actuellement qui se négocient de 800 francs recevraient donc ainsi

de le rembourser. ! 1904 et 1905 ont permis et Mesloula Les mines d'Ouasta sont situées dans

avant

Algérienne Tunisienne»:,

'""' et

COURS dl,.22-

-M'-. S. .valent

et Glacés

P°URS "du. )5 cj_

100 francs.

à' 85 et "Algerinchangés* '" . '"•'.-. ''{','• V:--';

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COURS

'

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.DÏCEMBRE; CEMBRI::

Mines '

Algérienne,

et

Tunisienne»

22 DJ_ '.

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du

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154

Diverse.

social

actuel

Ces titres

parts de notamment

des métaux,

des répartitions-aux

teur.

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COURS

DÉCEMBRE cEHBU :

CEMBRI

récente

sur. lesquels.un million fut appelé. Les bénéfices die

seulement

;j '_""."'"'• 'COURS

toute

des statuts, toute augmenta" amène .une élévation très

de bénéfices

d'estimer

stock

que

10,000

permet d'espérer des bénéfices

droit

et elle

courant.le.bénépour l'exercice fice à 1,200,000, ce qui permettrait une répartition d'environ 45 fraucs par part de fonda-

et Mesloula.

à 2 millions

'

-'"'

:.---.-:--"--

et plomb,

rapide

est de constitution

Cours des Principales Valeurs -.--.—

La fermeté

francs

francs et

8,000'actions

zinc

le remboursement pour permettre du capital avec les seuls prélèvements

gral les bénéfices.

là situation

de chemins

actions

rares

existe

de 70,000 tant espèces

actif, .de 1,400,000

marchandises,

ne date que de 1902 ; mais si courte puisqu'elle sociale elle a été suffiqu'ait été son existence

à 86. Les

plus

un

possédait

que

; Djendli,

d'Ouasta

Cette Société

Les rentes

à se maintenir

sensationnelles

en déduit,

à 96.25.

ferme

d/o'çontinuent

nouvelles

Les

reste

n'était

1.010

Thaleb,

quelques renseignements Société des

Mines

ordre. rente

une situation financière de présente ordre : car, d'après son dernier bilan,

Dans l'étal

sage mesure qui mettra un frein à l'innouvelles vasion d'affaires qui s'étalent chaque de page des revues financières jour en première

Notre

; elles produisent; zinc et cuivre. Cette

minerais

font

de cette

vingtième

de Constantine

de plomb, d'homsociété, qui est placé sous le patronage mes éminents comme MM, Mirabaud et Char-

-

se féliciter

que

des

les Roux,

Mokta-el-Hadid,

Voici

publicité

On ne peut

nouvelles.

tre dans celui

à 107 livres stg, mais une sensible remarquer

1 000 ; Bou

1.200.

V

se maintient

circulaires

Ressos,

qui permetfacilement de se renseigner tra aux capitalistes les morale des gens patronnant sur la valeur affaires

Les

du stock visible, ce qui prouve augmentation le plus qu'il se restreint que la consommation lui es_t possible, „ . ' Les valeurs minières et tunisienalgériennes nes restent à leurs cours : Djebel précédents

à s'émouvoir

commence

Gouvernement

favorablement.

ressentent

houillères

Le cuivre

importantes

et Marocaine

et métallurgiques sont plutôt faibles : LongWy, i.36o ; 1 .169 ;. Marine, Denain Anzin ferme à 2,3oo.

se liquider. Le

s'en

1

D'autre part," la nécessité reprise. et l'établissement de fin d'année les comptes des bilans"

Tunisienne

Algérienne,

Industrielle, Diverse»

et

;. 4.522 Suez (actions) :.., "346 Gaz parisi.n (jouissance)...... 50S .-:..'.'.'... Métropolitain Houston...;..'....:: Thom-ion .731.". 231 Cape Coppcr ;..l.... 2.180: Rio Tinto Tharsis 220 " "680 Balia Karaïdin........'.v:.:.".'. 960 Vieille-Montagne 840 Bruay 1.610 Harpener Aciéries de la Marine.......... 1.360 ..;....... 1.109 Aciéries Longwy 1.858 Aciéries du Nord et de 1 Est... .....:: Briansk 317; Czeladz 1.680 Sosnowice 1.308 C>» Foncière it Immobilière, Ville d'Alger 164 (actions).v r> Foncière et Immobilière, ;... Ville d'Alger 50.51 (paits) Immobilière d'Algérie (Oran), ; 3/8actions Immobilière d'Algérie (Oran), 10 parts 8o Société Domaniale Algérienne. |

378 1.040 520 •980 165 428 839

" Algérie-Tunisie Bou Thaleb.... ; Djebel Masser Ressas Djebel Djendli Guelma Guergour

(Omniumz)... et Maaiz

B55 1.010 625 ' 1.000 168 415 805

827 1.460 212 1.200 795 '3.405 180

.:..*..'.'...".... Kànguet........ Mokta-rl-Hadid Minière Tunisienne Ouasta et Mesloula (actions)... Ouasta et Mesloula Ipa ts)... Gafsa Phosphates Phosphates Dyr

.

8)7 1.435 211 1.200 760 3.430 175


VI

Illustration

Algérienne,'

Tunisienne

et Marocaine

Notre Concours PîolograpMq^ L^Illustration TuAlgérienne^ nisienne et Marocaine: a ouvert avec le concours dû Photo^Glub entré tous ses lecteurs, d'Alger, un grand concours photographia en trois catégories":' que, divisé Paysage. Marine. Sujet

,,

d'Actualité.

'' Toutes les scènes .chorsies devront se. rapporter à des sujets ' tunisiens ou maroalgériens, T cains. ''..:.. - Les sur au épreuves, papier citrate mat ou brillant, pourront varier entre les formats 6 i|2 X9 . I3X:I8. :; également acceptées, les épreuves panoramiques jusqu'au 18X24 et les doubles épreuves.àu vérascope. Les épreuves devront parvenir au plus tard le 25 déau journal Seront

cembre

1906.

"''''""''"

Un

consistant prix d'honneur en une médaille d-or, et sept prix, dont trois poxir la catégorie actuaet lité, deux poqr les paysages deux pour les marines seront dis-, ' : tribués aux lauréats. .-.: . La direct-ion -se réserve le droit de publier les épreuves primées. Le jury sera composé du président et dé deux membres du Photo-Club de M. Albert d'Alger; et du direcGeiser, photographe teur de YIllustration Algérienne. .-— Sur la demande: de la date de plusieurs concurrents, clôturé du concours a été reportée au 31:.décembre-courant.iP.'-S.


Illustration

AlgĂŠrienne,

Tunisienne

et Marocaine

VII


VIJ1

Illustration

AlgĂŠrienne,

Tunisienne

et Marocaine




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