L'Illustration algÊrienne, tunisienne et marocaine Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
L'Illustration algérienne, tunisienne et marocaine. 1906-1907.
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PREMIÈRE
ANNEE
— N° 5.
50
CENTIMES
29 DECEMBRE
"1906.
II
Illustration
AlgĂŠrienne,
Tunisienne
et Marocaine
Illustration
AlgĂŠrienne,
Tunisienne
et Marocaine
m
IV
Illustration
AlgĂŠrienne,
Tunisienne
et Marocaine
Illustration
qu'il 'EST alors, récita dame Candeile, que . votre noble-, le sire de Çastel-Trapû, r époux, leva sa bonne" ëpee sûr le "Sar" le méràzin et, l'Instant d'après,, ouvert depuis le chef jusque bien après
créant; le nombril, restituaitsonJteëà SMana^.^ la ïelïë. . r*f A Sata.nas, appiaya distraitement .leauditrice dansAan .baiiiëhïènt .qui découvrit ; tièfond' dë'sâ' guéulette rosés Ce dont Te petitd'aise,- se réjouit page Turiupiny'se " trénfôûssant, ^ —.-<-.\ iMéçemrnen't; ; suspendis fl'ërifentsun
le-fecit; regard
.
qXie.:lajixeSse.ejnjin
bréviaire. ;M-ais:prompteiH^ "'..-..'' forage. bien fort ! ;-— Marraine, grondez-moi — Ma mie, j'ai le eoeur trop en joie, depuis nous est revenu de Palestine, que le noble.siré à l'indulgence. Mais, ppur ne pas être encline des avec tristesse que les discours je constate vieilles gens n'ont pas le don de vous charmer. c'est du comte votre : Et: pourtant, mignonne,' entretiens et des.grands que je vous époux aux infidèles. . coups d'épée qu'il octroya de savoir commaintenant, iVous plaît-il, - nient
de ce il se défit, en un combat singulier, faire à.peau noire qui Je voulait grand olibrius païen ?-,-. en quatre, ':— Il le coupa marraine, puis de il en fit six... chaque morceau — Point. Ce que vous dites lui était advenu eut affaire à tout un gros la veille lorsqu'il lâchement occire. d'ennemis qui le voulaient — C'est tout comme. Mon noble époux est vaillant un guerrier qui ne tue jamais iës gens à demi. — Allez-vous
de purger la terre lui reprocher les suppôts d'enfer qui la han-
sainte de tous tent ? — Je lui d'avoir le geste reproche simplement les gens en besoin de tailler trop pesant. Est-il et notre pièces pour leur ôter le goût de vivre si bien chevillée au corps âme est-elle qu'il fendre ceux-ci comme faille, pour l'en déloger, bûches de bois mort. — Huguette, vous n'admirez votre pas assez ' époux. — Je l'aime et révère comme une'bonne' suffisante. épouse et chrétienne — Mais vous le contrariez sans cesse lorssi attentif à gagner le ciel, que, le sachant et vous vous "mêlez de sa dévotion vous raillez les saintes paroles. controverser — Marraine, je tiens en grande amitié Madame la Vierge et aussi Monsieur saint Joseph qui a une bien belle barbe, et je voudrais que fût vif l'enfant Jésus qui loge en la. chapelle de ce manoir pour.lui bailler des friandises. -— Vous demandez un miracle. — En vîtes-vous, 7 des miracles marraine, — Dieu ne voulut pas que j'en fusse témoin, mais le comte
de
Castel-Trapu
en vit d'authen-
tiques. «
10
— J'en vis même plusieurs, affirma madame, le châtelain à cet instant. Et il me qui entrait souvient d'avoir bras et jambes à jadis rompu un seigneur ma loyale en qui menait parole doute. •— 11 vous faudra donc alors, mon ami, tirer votre épée contre moi, c-jr je suis fermement décidée à ne croire aux miracles que lorsque mes yeux les verront. — Ils les verront car voici bientôt, madame, tôt la nuit de Noël et le voeu que vous aurez
et Marocaine
formé se réalisera pour peu que, vous agenouillant devant l'âtre, après y avoir déposé vos à Dieu le Fils le présent mules, Vous indiquiez
La Foi qui Trompe
; Cette double incongruité: de la. napr;atriée:q'uijj!eta.sur où se lisait là-fessée mieux.
Tunisienne
Algérienne,
/-[
vous
serait
doux
:
de recevoir. d}"SJ
:"\
».
Une minuté s'écoula à profit le que mirent comte pour invoquer Dieu le Fils dont il avait le sépulcre aux incroyants, la eômtesséarraché
..
''
la nuit.de Noël; et.lâ là nommait dame comme, .jolie mécréante,.. . Cândëllé\ n'en fit pas moins l'aumône d'un peu' d'amour ait page Turlupin qui était néçessài'fe.mënt son amant., '-..'..". 'Le Comte -ayant, annoncé l'a" qu'il passerait : soirée n'-a-vait? point ëii'"prières, Huguette .citâSSê le ft-ipqn'qui dès baisers-défenr cUeiliâit :'"
Elle.;'vint
effectivement
-d-u-s>*u;r--l©&'Jèvpes.-d^-s'Gil-â'ini-e-J!o-iwqiii^la--Gata-S'!'--;. :,-,.-.-, - ::J• .'. .:-.;.:v.-".' ',.trop lie: arriva. ; '_- :,',-,'/; --.:.'..:
'.':'.'.-..-.•'.
-.-. •;'.
.':••.$-jêr
.' '.JOV, .-:; :-,..-.
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-
"'
le Comté" pénétra" dans lâ"chârnbré de Quand de dormir Vt .son épouse, Huguette, feignait blotti dans la ruelle, son retenait Turlupin-, soùfflè et; attendait la niort. Le sire: de Casteltenant en: ses mains Je collier.de perles Tràpû, d'Orient dans lès mules qu'il cômptaij;.glisser ; de la dormeuse--s'avançait, avec mille précautions, v,ers:Fâtre,.:.:.. ,;:.':.." ." Et l'âtre contenait les vêternents du petit page, jetés à la- volée par la comtesse et dissiderrière la tenture lijuliés*enhâtg qui masquait' < l'entrée dû. foyer. Encore deux secondes et le terrible pourfen. deur de Sarrazins allait voir. Huguette comprit s'éveiilei et cria de peur. qu'il fallait Le comte, penaud, revint sur ses pas etcalma: son épouse. — Dieu ! que vous m'avez fait peur, mon cher époux.. Que vous arrive-t-il, seriez-vous souffrant ? — ma chère Huguette, mais je Nullement, vous ai promis un miracle de et, avec l'aide Dieu il va que je viens de; prier avec ferveur, . ' s'accomplir. — Ne vous mette,-: balbutia la pas en peine, comtesse autant la qui retardait que possible minute où il lui faudrait voir périr Turlupin en son qui se tenait plus coi qu'une carpe réduit. -'"'-. mis clans la cheminée —: Avez-vous vos mules ? — Je... les ai mises, grelotta Huguette. — Hé et vous y trour bien,, je vais les quérir verez le présent de souhaiter. qu'il vous plaira Le seigneur de Castel-Trapu ne pouvait pas admettre -que son épouse désiràt-autre chrjse de perles la possession que. le collier pour avait-elle confié à dame duquel, Candelle, elle aurait donné son salut. -se dressa sur son séant, la terreur Huguette la glaçait et pourtant elle trouvait la force de raisonner l'horrible mort pour repousser qui l'attendait. — Je sais, noble sire, c'est ce que vous appelez un miracle. Je ne crois point aux miracles ! — Y croirez-vous si je découvre, derrière cette tenture, l'objet que vous aurez désigné ? — Mais sans doute, répliqua la coupable la tête. qui perdait — Nommez-le et je vous donc, très chère, l'apporte. — Vous le voulez f faites, alors que ce soit... — Un collier de perles ? — Non!... pas cela. Je me méfie de dame un vrai miracle. Candelle, je veux un miracle, — Mais, ma mie... — 11n'est point de mie. Je veux, sur le champ, un objet extravagant, je ne sais encore lequel, ce qui me passera par la tête la seconde qui . je veux, tenez : un toquet de page, un vient.. des chausses, une écharpe, enfin pourpoint, de quoi vêtir quelqu'un à mes couleurs. t? S3
poùf reprendre .courage. de Câstel-Trapu Puis le terrible,sire s'avança fit.tomber;la tenture et. pâlissant. yers.Tâtre, de .bonheur et de- triomphe, brandit.les. v.ête^mènts ,d.è Turlupin; nient baisés:;
après
les avoir^ très .pieuse/, '..' ';'" ..
c? sa-,:
-
: :.~.::'.:
MTais "alors, de lârùellé s'élevatlffe sonijjfe, rire éperdu; ni* rire que i'ôii sentait incoëfoible.:~ C'était Turlupin qui éclatait.-Le pauvret: savait était sa condamnation à que eé- rire il-lui-fallâ* -Hîor.Vnials. rire5 dût-il -être -taillé e» rôti à petit fêU, écorcllémorceaux, viiigt=q.uàtrë --''": - --''-V-V.: vif.-: •';- "'•'- ''' ,.'..-.., :: 'Tout était sauvé, le petit page aya.it tout perdu. "" se "traî'nait Hùgûétté, dëmi-mortë, âùx^pîëds^ :_de Ças.tèirTfa:pn. M-ais le noble sire, la rele-vant : -— Ne Craignez rien, Madarne^ c'est l'Esprit- du. Mal que l'oeuvre du Très-Haut met en fuite,, et: sa défaite. Prenez ce: qui ricane pour .cacher collier de perles rares le Saintqui toucha et plus -jamais Satan n'ébranlera; votreSépulcre foi. Quant à moi.je vais raconter le miracle à M., le chapelain et vous laisse en prières. . Et le redoutable se retira , sire après avoifderechef,baisé:le.;toqUet,de
Turlupin. F.
BEUSCHER.
La Bédouine au Chien Pliée
en deux, laissant traîner sesloques crasse,. Elle sort de la tente ainsi que d'un chenil;:;, i" On s\oit flasques, sessetes et plissé son.nomb^fill Par des fentes qu'un bijou d'argent rapetasse'-.:
Dent féroce, poil fauve et museau de goupil, Le chien-chacal aboie et de près nous menace; La sauvage pousse un cri rauque'et le pourchasse, Une pierre à lamain, une haine au sourcil. Ses pieds sont nus, ses bras tatoués. Une chiffe Haute entoure sa tète., A l'oieille. s'agriffe de corail. L'anneau large et sa pendeloque Elle Aux
abuse de khôl, de henné, de cinname. lèvres la luxure, aux reins le serf travail Ont laissé leur stigmate à cet animal-femme.. ANNA-ALDAI
ERRATA.
—
Par
suite
d'une
CATTAN.
erreur
typo-
la statue du Kabyle, de fêéguet, qui graphique, dans notre numéro de Noël a été figurait attribuée au sculpteur Gaudissart. La reproduction du pastel VEventuil portait en légende le nom de M. Germain Tltill ; l'auteur est M. Gustave Lemaître. ; ce numéro, dans Lire, page 14, « Les Goélands », musique de M. Amédée lieu de Armand Froger. Nos lecteurs voudront bien nous ces quelques erreurs typographiques.
au Froger, ( pardonner
Illustration
E mercredi,
19 décembre
Tunisienne
Algérienne,
et Marocaine
ma poitrine niale avec
un
dernier,
à la 26e
caporal magnifique, se pré^ Mu- 2° étranger,, eornpagnie Ea la" villa' sentait à là 1"'grille'"d;e roi de l'ancien habitée par la famille nègre
Paisible
Le serviteur
du Dahomey. :ne
reçut
put
rej.enir.un
surgir voyant très pur dahoméen
semblait
jeune, du défunt roi. son étonnement Mais lui
-caporal
dont copie,
en plus
noir une
redoubla,
foi
,
nison
J'ai
puis on décida dans introduit
on s'étonna
la villa,
transmis
de l'inconnu
Le désir
fut
l'étranger
qui
Béhanzin
donnait
une
de
famille
qui
le jeune
gnant
ressemblait...
teinté
comme
un
: « Cet individu
ment
; chassez-le
marches
fut
s'en
chez
suivant
« Monsieur, Mon
de noir dit
oncle,
se dit le frère
qui
père
était
un
journaliste
lui
simpledu
roi,
et lui tint
il
je suis Gléglé
du roi
frère Photo
Eberliardl.
Béhanzin lîlida.
Mon père est mort, ma Ouzigane. mère n'est plus, mon frère vient de trépasser de en exil. Ouanilo qui était un petit négrillon niait
onze fièvre l'exil,
ma mère
la pas encore de du diplôme, prit le chemin lorsqu'il comme refuse de me considérer Ouanilo
ans,
que
ne tourmentait
son oncle. les
« Dans un geste
le
: 1S75, à Abomey. et l'on nomBéhanzin,
né en
Kouléry,
_
dési-
Ouanilo,
! » de ma personne descendit gravement légionnaire et s'en fut. du perron
le
discours
et
homme
ment
Il
Le caporal
se prolongea pendant à au gré des reporters
se rouvrit
la porte
Enfin,
certificat communique,
d'une
plus front.
entaille
depuis
le
pas de moi pour parent. de faire savoir à mon neveu que
regret
suivantes
certifie
« i°
le
Que
: roi
Gléglé
fut
pays
me
surprend. n'est pas assimilé.
parent Je suis cependant, un oncle que l'on sans déshonorer
Il faudra
vous méfier.
un oncle sortable, monsieur, dans le monde peut amener la famille.
Voyez
plutôt
: sur
de mes à Abomey
le 27 juillet
depuis
tantôt au Dahomey contre 1892, guerroyant mon frère, à Madagascar et dans le Sud' » Algérien. Ayant
dit,
le caporal exécuta
militairement, » et se dirigea principe enjambées. Et le reporter
malin,
cours
et photographié cielles exhibées par nous
ce le népotisme, où fleurit mon jeune Evidemment
l'auteur
commencèrent
« 2° Que je sers la France
Les
et mystérieux
étrange
et je porte, ainsi qu'en fait de blessures d'origine que je
et que ces jours ' vers l'an 1875 ;
où
trop longue d'une aventure peu banale.
heure,
l'affût
Et
un
Car j'ai
bataille
jours
et, toutes
écartés
furent
martiniquais closes, se tint
de
la pièce
je les ai
de la guerre n'est pas du français -de ..son avis. Ce haut-personnage -tout sous la les pièces responsabilité duquel furent établies
de recevoir
visiteurs.
aux
audience
serviteurs, portes -conseil
aux hôtes
» là -.?''' du '
le ministre
»
et neveu.
colo-
les pieds jusqu'au « Ouanilo ne veut
j'ai appris Conduiet je suis venu assister à ses obsèques. vers les épouses de mon frère, vers sez-moi mes nièces
le
vous
: «\De Saïda où je suis en garla mort de mon frère Béhanzin
dit
médaille
agrafes
vu mainte
le
lorsque
la
Dahomey. « Les galons de laine que je porte, de ma baïonnette. gagnés à la pointe
martiniquais qui en geste de surprise
lui un
devant
attachées
et « Sahara «Algérie» de Madagascar et la médaille'.....
médaille"
le
le type
sont
fit tenir
clichés Le général
un
Ouibero Kouléry un demi-tour vers
la gare
salua 0 par
à grandes
qui avait noté son disles diverses pièces offi« à tout prix », l'oncle
résumé
de l'un
et
quelques
des autres. lecteur Picquart
jugera
d'abord.
Ouanilo
se débrouilleront GAUCHEK
et
ensuite. MAHIET.
le
Illustration
Algérienne,
Tunisienne
et Marocaine seulement trois lignes, moins la part de Jean Hiroux. lettres,de que cela,cinq Vous même, lecteurs, qui seriez tenté de vous asseoir devant votre table de travail et d'abanvotre à l'action donner plume magnétique, attendriez-vous ans dans peut-être cinquante cette posture vous dicter qu'un Esprit daignât de cuisine ou un simple une recette vers de mirliton. Mais Mlle Jeanne Fanau prend-elle la plume les sages prescripet, tout aussitôt, s'alignent « Bresten tions d'un » ou les distiques d'un
FANAU
JEANNE MÉDIUM
d'obtenir
science,
ALGÉRIEN
ses proEsprit-Poète qui signe modestement ductions des initiales V. H. Il faut nous féliciter de l'honneur qui est fait à la rue Clauzel et à notre ville toute ainsi que de l'aubaine entière, qui échoit aux mortels, renseignés grâce au médium algérois sur bien dables.
des mystères
restés
jusqu'alors
inson-
Quel est celui d'entre nous qui n'a point souffert d'ignorer ce qu'est [un u périsprit ? » Il ne défil'ignorera plus désormais grâce à l'exacte nition qui se lit à la page g du « Cours abrégé » dicté par l'obligeant de spiritisme Bresten à la gentille Jeanne. « Le périsprit est un grand livre ouvert dans les invisibles lire. lequel quelquefois peuvent Mais bien des causes les en empêchent parfois, même lorsqu'ils le voudraient dans de bonnes » intentions. L'extrait
suivant
de la page 19 est peut-être il nous renseigne sur la situaplus intéressant, tion aux suiqui est faite, après leur mort, cidés : « Dans tous les cas, sauf peut-être de rares le suicidé
qui à mis fin à ses jours et pour n'importe par n'importe quel procédé quel motif, a abrégé d'un deuil plus ou moins avait été tracée ou long l'existence qui lui qu'il avait choisie. «1*11reste donc dans'le le plus soutrouble, vent à côté de son cadavre, ou le revolver au le genre de poing, la corde au cou, etc., suivant suicide avait et le temps qu'il adopté qu'il avait encore à vivre sur la terre. « Ce n'est qu'à la fin de cet état, plus ou moins et long suivant les nombreux cas et pénible les nombreuses causes et suivant la durée plus exceptions,
ou
moins
vivre, astral.
des années qu'il lui reste à grande dans le milieu que le suicidé se retrouve »
Souhaitons fort que cette perspective peu aux désespérés gaie donne à réfléchir qui pensent échanger frauduleusement leur guenille M"'-
de jeune Algérienne Jeanne Fanau, joliecomme » la photographie ci-contre, NE
Jeanne
i<> ans, l'atteste fait, en
de son moment-ci, l'orgueil du momie spirite. père et l'admiration la bergère de Comme son ancêtre spirituelle, avec les Jeanne Fanau correspond Domrémy, Invisibles prise en affection qui l'ont Esprits ce
à et dont ils ont fait leur secrétaire singulière est en relala jeune inspirée vie. Actuellement, ». tions très suivies avec « Bresten la vériNe cherchez pas, lecteurs, à pénétrer A la façon des de Bresten. table personnalité altesses qui se rendent aux eaux, ce pur F.sprit et ne dit à travers incognito l'espace voyage point son nom à tout le monde. Contentonsde le désigner nous, pour l'instant, par le pseudonyme puis ellorçons-nous, qu'il s'est choisi, à son et d'attention de respect en redoublant ses confidences. égard, de provoquer l'honneur Fanau que revient C'est à Jeanne remis « Bresten » qui avait cessé toutes d'avoir relations siècles,
avec pour
notre cause
plusieurs depuis planète avec de décès, en rapport
Fanau
les mortels. Et Bresten qui nous veut du bien, en dépit de nos imperfections se sert notoires, de la main du médium de la rue mignonne Clauzcl pour écrire à notre usage des brochures que M. Fanau père fait pieusement éditer. Nous devons à ce convaincu le « cours abrégé » dicté par un invisible de spiritisme à une jeune fille de ifi ans et qui se trouve aujourd'hui dans
toutes
les bibliothèques dignes de ce nom. Comment la communication s'établit-elle entre le médium et l'Esprit ? De la façon la sans plus simple qui soit. L'Invisible s'installe, intime qui reconnaît, façons, chez son secrétaire à certains phénomènes visiteur de l'au-delà. d'une
feuille de papier faut pour écrire
la présence du nerveux, Le médium se munit immaculée et de tout ce et voilà que sa main
qu'il s'agite et que la plume ou le crayon qu'elle tient trace des caractères des mots, des qui forment mots qui composent des lignes, des lignes qui des pages. s'ajoutent remplir jusqu'à on n'apprend De même que l'on naît rôtisseur, Un philosophe très expert pas à être médium. en
spiritisme
serait
incapable,
avec
toute
sa
M1"' Jeanne
Fanau
pendant
une
séance
~l
Illustration humaine a parole
astrale. Et donnons contre l'enveloppe les plus symà un de nos confrères en matière et les plus compétents pour les lecteurs qui va entr'ouvrir
pathiques spiritique •de l'Illustration Algérienne jour sur l'au-delà.
le, lucarne
qui prend
Les Phénomènes « dits » Spirites •; nos jours
;la
-souvent Autrefois, diaires
quand on veut connaître il faut — si l'on a ni forgloire, ni talent, ni génie — il faut tune, devenir médium ; cela suffit le plus l'admiration des foules. pour susciter les eût ces interméon brûlés,
Tunisienne
Algérienne,
et Marocaine
ce n'est pas le pied d'une table qui peut nous la donner ! ; cette table fût-elle inspirée Au reste, la plupart des savants qui se sont des manifestations préoccupés après spirites, avoir constaté leur authenticité, se sont bien les théories Pour gardés d'accepter trop faciles. la plupart, et Lombroso est de ce nombre, ils ont recherché les vivants la cause des parmi
émet bles.
attribués aux morts. phénomènes L'homme est plus complexe qu'il ne le parait; il suffit pour voit se développer quelques-unes
domaine de l'illusion, et d'embyehes rempli d'attraits. Ce que nous en avons dit n'est que les quémandeurs de vérité à pouspour inciter
On
d'aussi
à manipuler ces forces grands dangers s'amusant avec les inconnues, qu'un ignorant terribles modernes: on pourrait citer explosifs des cas nombreux de folie succédant à l'abus inconsidéré de l'hypnose. M. le docteUr Rouby a signalé notamment dans le dernier Bulletin Médical de l'Algérie deux cas de démence survenus dans Laissons
à coup
de la générale Noël. de science le soin des et sûres ; sans le méthodiques bien intentionnés par les spirites,
sûr mais
phénoménales, en tout cas actives.
des causes par trop ignorants le terrain serait déjà déblaye, les recherches auraient été plus
Il faut, en effet, turer aujourd'hui
Il nous
l'écriture
obtenue d Un. sujet il l'état d'hypnose qu'on avait : r qu'il était Jules Grévy ; 2 un paysan presque persuadé soumises à des graphologues, illettré, (ces écritures, portent les caractéristiques indiquées).
de le placer insoupçonnées, conditions dans.certaines spéciales. avoir constaté et de Rochas affirment Myers dans un sujet entransé, sept modificajusqu'à de
ses
facultés
d'ordre De purement psychique. nous ne dirons rien ici : la question est trop complexe être étudiée en' pour d'aussi courtes elle ressort, d'autre part, lignes; du domaine de la psychiatrie du reste, laquelle,
tions de personnalités, se manifestant concrètement des écritures différentes (voir par . . figure ci-dessus). Au point de vue purement physiologique les résultats tout aussi extraordiparaissent
se débat
naires;
l'authenticité.
le groupement aux hommes
investigations ridicule jeté
a priori quoi que ce soit est le fait d'un étroit; dans les mêmes condiesprit accepter, naïf. La tions, toutes choses, c'est se montrer et la suffisagesse se tient entre la crédulité sance : in medio slal virlus.
cnplcine Retenons seulement les phénomènes d'ordre ceux qui, pouvant tomber sous nos physiques, En effet, sir sens, ne sont plus contestables. William le plus remarquable Crookes, physicien de notre époque, les a contrôlés et, avec d'hommes de science, Césare lui, une pléiade de Rochas, BaraLombroso, Maxwell, Luys, docteur des duc, Gibier, Ochorowitch, après études longues et minutieuses en ont constaté
comme de ses passions : on est ou leur esclave, il n'y a pas de
la sagesse conseillerait de n'aborToutefois, der le monde des phénomènes avoir qu'après lé monde du noumène, car on court exploré
Nier
obscurité.
le sujet
révèle
des
forces
étranges
et
un réel coUrage pour dans des enquêtes exagérations, par leur
l'afflux lisations
que d'une
meubles
se
soulèvent
d'obscurantisme.
sous
force
invisible; que des matériase produisent ; que dés déplacements se constatent, il n'y a rien là qui puisse d'objets confirmer les théories et notre excelspirites lent ami M. le docteur nous semble Rouby mal
affirme inspiré lorsqu'il tions et autres manifestations
: « Si les appariétaient spirites
les plus passionnants démontrées, de la philosophie, celui de l'origine et celui de l'immortalité de l'âme
problèmes de l'homme
en particulier seraient résolus » (Bull. Méd.de l'Algérie). Hélas ! —ou heureusement ! — non. plutôt Il faut aller chercher loin et surtout plus plus haut la solution de ces problèmes troublants :
Mlle
Jeanne
Fanau,
dé
ce
ou du moins la:majeure matérialistes, partie d'entre eux, ont le grave tort de s'imaginer que en dehors des faits normaux . rien n'existe connus d'eux ; ils réduisent l'univers à l'étroitesse de leurs conceptions ; en quoi ils font oeuvre — ne leur en — de cléricalisme et déplaise
On
des
s'aven-
Par leurs crédugenre. lité, les spirites ont créé par leur religiosité, un fort courant d'hostilité contre les phénomènes psychiques. Ils ont suscité centre, eux le rire des matérialistes et l'on sait si le rire est redoutable. Mais faisons justice égale : les
sera peut-être étonné de ne dans cette énumération de pas voir figurer le nom de M. Richet. savants, C'est que l'aunous semble bien diminuée torité de ce dernier la lamentable aventure de la villa depuis Carmen. Mais
visi-
n'attend
de l'occultisme ou leur maître ! milieu
avec une foi aussi aveugle toutes les acceptent écloses fantaisies dans l'imagination des médium ; et Dieu sait s'il en est de féconds.
phénomènes ces derniers
devenir
leurs dans ce sens. Mais, investigations les phénomènes et pour Dieu ! qu'ils dirigent ne se laissent pas, ainsi que les spirites, diriger inférieure par eux ; il en est de cette branche
surnaturelles. Les premiers, festations pour ne s'être pas donné la peine de compulser les contravaux nient obstinément sidérables spéciaux, et aveuglément tous phénomènes, érigeant de l'incrédulité le dogme .ainsi ; les seconds,
manifestations, qui n'ont pour la plupart à faire avec les morts, se diviser peuvent en trois catégories : les phénomènes d'extériode la motricité risation et de la sensibilité ; les
peuvent
ser
ces phénomènes mi-pathologiques, mi-psychimatérialistes et spiques dont les outranciers aussi ignorants les uns que les autres, ritistes, font ou des tromperies ou des manigrossières
Ces rien
qui
certainement pas de nous un abécédaire à l'usage des badauds psychique mais paresseux intrigués ; cette science, pas ne se'livre en piplus que les mathématiques, lules concentrées et patiem; il faut longuement ment travailler dans ce pour savoir se diriger
maintenant on les de l'au-delà, mieux. •monte en épingle ; cela vaut infiniment mieux Ce qui vaudrait encore, assurément, avec calme et sang-froid ce serait d'examiner
à l'heure de parait difficile, actuelle, comme irrecevables les affirmations repousser relativement des spirites à l'authenticité des divers phénomènes dans leurs groupes. produits
des radiations
entourée
de sa famille
ELCEY.
Illustration
Algérienne,
et Marocaine
à Alger
des Forçats
L'Embarquement
La Sortie
la Loire, •: bagne flottant, spécialedes ment aménagé pour le transport vient de lever l'ancre après forçats, à Alger sa sinistre avoir complété de galériens. Deux fois par cargaison étroite solidaan, le monde de la pègre qu'une du vapeur afin de jeter rité unit, guette l'arrivée un dernier adieu aux passagers ; de contempler les traits de ceux qui se sont spécialement sous la patte de avant de tomber distingués sans pitié. quelque pandore en juillet sous La dernière étape accomplie, ou bien en décemsoleil algérien, l'implacable bre dans un décor de fête, n'a rien de commun avec le déplacement des touristes cossus qui place à bord des magnifiques pnqueErennent ots affrétés croisière au en vue de quelque entre bleu. Et cependant, quelle différence fiays e "traitement subi actuellement par les déportés et la torture infligée jadis aux miséphysique rables qui allaient peupler les géhennes royales. l'hôte de Bicêtre dont Victor Hugo Lorsque les dernières de son consigna pensées obtint la permission d'assister au départ des geôlier sur Toulon, voici ce forçats que l'on dirigeait qu'il vit : « La fenêtre donnait sur la grande cour. Cette cour était pleine de monde ; deux haies de vétérans avaient peine à maintenir libre, au
Tunisienne
de la Gare
Photos
d'Alger
de cette foule, un étroit chemin milieu qui la cour. Entre ce double traversait rang de soldats cheminaient cahotées à chalentement, charrettes que pavé, cinq longues chargées d'hommes les forçats ; c'étaient qui partaient. « Les charrettes étaient découvertes. Chaque cordon en occupait une. Lee forçats étaient des bords, adossés les assis de côté sur chacun uns aux autres, séparés par la chaine commune, dans la longueur du charqui se développait de laquelle un argousin riot, et sur l'extrémité fusil chargé, tenait le pied. On entendebout, dait bruire leurs fers, et. à chaque secousse de la voiture, on voyait sauter leurs têtes et ballotter leurs jambes pendantes. « Une pluie fine et pénétrante l'air, et glaçait collait sur leurs ^genoux leurs de pantalons Leurs longues bartoile, de gris devenus floirs. courts ruisselaient ; leurs bes, leurs cheveux ; on les voyait grelotter, visages étaient violets de rage' et de froid. et leurs dents grinçaient Du reste, pas de mouvements Une possibles. fois tivé à cette chaîne, on n'est plus qu'une hideux fraction de ce tout le qu'on appelle et qui se meut comme un seul homme. cordon, doit le carcan du L'intelligence abdiquer, à mort ; et quant à l'animal bagne-le condamne il ne doit plus avoir de besoins et lui-même, Ainsi, immobiles, d'appétits qu'à heures fixes. la tètes découvertes et deini-nus, plupart
J.
Dringau.
leur voyage ils commençaient pieds pendants, de vingt-cinq les mêmes sur jours, chargés vêtus des mêmes vêtements charrettes, pour le soleil les froides à plomb de juillet et pour On dirait que les hommes pluies de novembre. veulent mettre le ciel de moitié dans leur office de bourreaux. « Il s'était entre la foule et les charétabli, : injures rettes je ne sais quel horrible dialogue d'un côté, bravades de l'autre, imprécations des deux parts ; mais, à un signe du capitaine, au hasard de bâton je vis les coups pleuvoir ou sur les dans les charrettes, sur les épaules rentra dans cet espèce de calme têtes, et tout les yeux Mais extérieur ['ordre. qu'on appelle et les poings des étaient pleins dé vengeance, sur leurs-genoux. se crispaient myjérables ¥. h Lies cinq charrettes, escortées de gendarà pied, disparurent mes à cheval et d'argousins cintrée de successivement sous la haute porte les suivit dans laquelle Bicêtre ; une sixième les gales chaudières, ballotaicnt, pêle-mêle,
La Descente nielles
des Wagons
île
cuivre et les chaînes de rechangeattardés Quelques gardes-chiourme qui s'étaient à la cantine sortirent en courant pour rejoindre leurs camarades. « La foule s'écoula. Tout ce spectacje s'évanouit comme une fantasmagorie. On entendit dans Pair le bruit lourd par degrés s'affaiblir des roues et des pieds des chevaux sur la route le claquement des pavée de Fontainebleau, le cliquetis des chaînes, et les hurlefouets, ments du peuple au malheur qui souhaitait voyage des galériens. « lu c'était là pour eux le commencement ! » ta si
Le Convoi
quitte
le Quai
Un simple coup d'oeil jetc sur la collection de clichés que nous avons pris ces jours derniers, et lors de la précédente escale de la Loire, actuels sont suffit à démontrer que l<_-sforçats
Illustration
Algérienne,
traités humainement dont le plus que ceux narrateur du dernier d'un condamné jour décrivait défilé. l'impressionnant C'est dans la cour de la prison de MaisonCarrée qu'ont lieu les dernières formalités précédant le départ. quatre Rangés par quatre, et menottes aux mains, forçats reléguablës, le signal, surveillés attendent par les gendarmes. Puis un commandement retentit et le convoi encadré s'ébranle, par une demi-comde zouaves, et se dirige vers la gare. pagnie Un train spécial attend les forçats qui y prennent place. . Quelques minutes arrive à après le train et les voyageurs, dans le même ordre Alger sont dirigés vers le quai et que précédemment les gendarmes les font s'accroupir sur les cha^ à vapeur lands. qu'une chaloupe prend à là remorque. . A bord, les forçats sont divisés par groupes et de placés dans des cages sous la surveillance de l'administration gardien pénitentiaire qui du ministère des colonies. Une dépendent d'une extrême sévérité consigne règne à bord Nul ne peut être autorisé à comde la Loire. avec les forçats s'il n'est muniquer porteur autorisation d'une affaire de délivrée, pour des colonies. service, par le ministère Toutes les précautions sont prises pour que la traversée dans les meilleures s'accomplisse Le médecin conditions du bord d'hygiène. les visites et les forçats sont soumis multiplie à un régime plus tard. Le regretteront qu'ils menu de la prison est provisoirement aboli et très saine qui se remplacé par une nourriture
Tunisienne
Le Convoi
et Marocaine
arrive
à l'échelle
d'embarquement
d'une prison flottante à Cayenne. qui le conduit Quel abîme entre le baron Gravai — ainsi se faisait appeler l'escroc du Comptoir d'escompte — et le Etendu dans la passager de la Loire. cage qui lui sert de cabine, il peut croire qu'un affreux cauchemar et qu'au réveil il l'oppresse va se retrouver à bord de la Catarina, dans les bras de la capiteuse Merelli. C?sa
La « Loire
» dans le port
de viande, de pain, quotidiennement compose de vin et de café. les Afin de diminuer lés risques d'épidémie, forçats pour faire partie d'un convoi désignés cessent, quinze jours avant leur embarquement, afin de se trouver dans les meiltout travail •leures conditions physiques.
d'Alger
en un ses bagages consistent Aujourd'hui baluchon qui ne pèse pas cinq kilos et qui ne vaut pas trente en sous, il n'a pas un liard à bord poche et il voyage en qualité de forçat
En même temps que le voleur de génie qui cueillit délicatement un million dans les coffres du Comptoir le bandit Llinarès d'Escompte, fera route vers Cayenne. La physionomie de ce peu intéressant apache est des plus populaires parmi les escarpes algérois qui le reconnaissaient pour leur chef. Le 3 décembre trois coups de rop5 il tirait revolver sur un indigène les qui recherchait faveurs de la fille soumise Joséphine Richard dont Llinarès s'était institué le protecteur officiel. Le 7 décembre, rencontrant un autre indigène qu il prit pour son rival, il le frappa de trois coups de couteau qui entraînèrent la mort instantanée de ce malheureux. Arrêté le ip, du même mois, Llinarès, dit devant le jury le jeudi Pépète, comparut 2 1 juin de l'année suivante. à mort, il eut sa peine commuée Condamné en celle des travaux forcés à perpétuité.
t? sa A chacune des escales de la Ivoire, on cite les condamnés de marque faire qui doivent du convoi. partie Deux noms brillent d'un éclat particulier sur la liste des « passagers » qui vont être dirigés sur Caycnne. L'un est le fameux Galley dont la fut universelle, est le bandit célébrité l'autre dont la sinistre I.linarès accomphysionomie pagne ces lignes. de ces deux forçats fut le héros Le premier de cette formidable dont le Compescroquerie fut victime en août if)o5 et qui toir d'Escompte à près d'un million. se montait rien avait loué pour Galley qui ne se refusait trois mois, une <omrac de 60.000 moyennant la C.alarina francs, à une compagnie anglaise, yacht luxueusement aménage qui leva l'ancre le route sur Buenos-Ayres. Le i août, faisant escroc en compagnie de sa célèbre voyageait La Mérelll, une fort jolie femme qui maîtresse le tenait pour un nabab. Enfin, l'illustre couple sur avait engagé un médecin chargé de veiller leur très précieuse santé. locataire de la l'ex-fastueux Aujourd'hui, n'est sans doute qu'un numéro à bord Catarina de la Loire. L'an dernier il cinglait en comvers Cythère d'une des plus jolies femmes de Paris, pagnie un équipage était à ses ordres, sa garde-robe seule valait quarante mille francs.
Llinarès
Illustration
8
L'Affaire
à dès influences Soumis connaître. entre la thèse de la défense tiraillés diverses, des .Eurolà protection d'assurer et le souci se sont ^efforcés les magistrats péens menacés, les et diplomates en appliquant d'être; humains à
avait
de Kasserlne
de Sousse vient criminel dans la sanson jugement de Kasserine affaire qui glante manifestation la dernière constitue musulman du fanatisme sérieuse enregistrée depuis le drame de Margueritte. estimant -Lés magistrats que l'instigateur ne jouissait de Tlïala de l'expédition' présumé de ses facultés mentales,, pas de la plénitude E tribunal de rendre
et Marocaine
Tunisienne
Algérienne,
Le Dirigeable
les circonstances. pénalités que leur dictaient l'infut réprimée avec laquelle La rapidité dès avant même l'arrivée de Tliâla, surrection en toute hâte, forces de police réquisitionnées futures les tentatives démontre que si toutes en revansont vouées à l'écheclë plus complet, che, nous ne sommes pas à l'abri d'une poussée
« Patrie
»
la première De même fut que la France de sous-marins, de même c'est nation dotée la tête des elle qui tient, au point aérostatique, militaires. puissances Le dirigeable Patrie qui a été photographié à l'une des fréquentes sorties qu'il effectue.et. au-dessus au moment où il ,des évoluait
de fanatisme.
a .été construit par-l'émment :Châmps-Elys:ées, M. Julliot et lancé le 16 hô.vembré ingénieur dernier.
formidables dôrit de .repression moyens nous disposons, les indigèMalgré
Mondiale
Actualité
les
d'une nes,: sous l'influence excitation n'hési-^ religieuse, teront l'avenpas à tenter ture pour peu qu'un illuminé leur proriiette l'invulnérabilité. Il faut nous résigner à admettre que jamais en Algérie l'Européen ne sera garâriti contre les risques d'un mouvement. A lui premier dé faire ;que ce premier ; mouvement tes.
n'ait
pas de sui-
le moindre exploit nous prend égad'apaches lement à l'improviste et peut causer autant de victimes. Mais ces exploits ne sont • alors que des actes isolés Certes,
Les essais
du dirigeable
« Patrie
»
de 12 mètres 5o, la vitesse dépasse c'est-à-dire annoncée qu'elle par les calculs, ce qui lui à l'heure, peut faire du 45 kilomètres de dominer tous les vents ordinaires permettra et d'évoluer en tous sens, deux jours sur trois. Cet aéronat outre, les quatre enlever, peut son. équipage et 200 qui composent personnes un poids de 800 kilos de lest. kilos d'essence, de lui Ces approvisionnements permettront de franmarcher dix;,heu,re.s, par conséquent Pairie
ravitaillement. chir 4?o kilomètres-sàns Toutes les pièces métalliques et, en particusi encombrante avec lier, la carcasse elliptique et démontables le Eebaudy sont entièrement H ne place sur tous les trains. prendre peuvent et faut pas plus d'une journée pour démonter En moins de trois jours l'aérostat. d'agir. l'appareil gonflé et paré est e^état Patrie les constatations faites, D'après S'il était traversé les projectiles. peut narguer la blessure par la balle: d'un fusil d'infanterie, se serait insignifiante-et d'ailleurs occasionnée en ne laissant immédiatement refermerait remonter Le Marabout
Fédlï
Amar
le marabout Fedli ont condamné la: peine, de Aniar Jien-Othman.-à foreés. Ali dix ans de travaux ben Mohamed ben Salah, l'émi-
:
de gaz. quantité négligeable échapper qu'une de sont Les canons de campagne disposés tirer à angle assez telle sorte qu'ils ne peuvent un but placé à 5oo mètres ouvert pour atteindre en se tenant à d'altitude. Or, les dirigeables,
nence
agigrise de l'inconscient finira ses jours au bagnetateur, Enfin trois indigènes, convaincus directement aux d'avoir participé la crimes ensanglantèrent qui de Thala, ont été conrégion damnés à mort. Les deux clichés
qui
admi rablemeri de mètres, observent '.''..." de siège qui les canons ."lourds-.et" Enfin,hauviser un objectif: place à grande peuvent suivre les teur sont, trop peu mobilespour
un millier le terrain.
sont enca-
drés par ce texte explicatif repréle fameux sentent marabout qui de convertir les Euroentreprit
Ali
en Tunisie et son péens résidant sorte de factotum dont la pervermokhadem, à celle du chef sion la supérieure prépara mise en scène que reconstitua le dramatique instructeur. magistrat humaine La justice est faillible lorsqu'elle dont les codes opère avec toutes les garanties l'entourent. Réduite aux tâtonnements lorsla mentalité qu'elle cherche à pénétrer indigène, si fréquemment son action côtoie l'inconnu avec lui qu'elle se confond Le tribunal correctionnel dans son jugement, efforcé, ponsabilités directe prise
dans
suivant la part par les inculpés
plus d'un cas. de Sousse s'est de doser les resou plus à l'attentat
moins qu'il
que,
ben
Mohamed
d'une excitation l'influence la plus grossièrement l'équipée servir de modèle à un soulèvement sous
gère, peut ral . qui
ne manquerait dans les régions
grave est faiblement Pénétrer auxiliaires telles notre
ben Salah étrané conçue génétrès
pas de devenir où l'élément européen
représenté. la mentalité indigène, une sincérité sans
doivent politique
être
les pensées musulmane.
d'un dirigable.. déplacements ^ de l'énorme Les Allemands se rendent.compte supériorité que nous avons sur eux en matière de la M. Von Kehlér aéronautique. président a eu un des ballons automobiles commission Il lui a demandé de avec.M. Julliot. entretien et dans 'un construire pour.une société.privéedu modèle but sportif (?) un dirigeable Lëbaudy à payer 1.200.000 francs. Il est s'offrait qu'il inutile Kehler que l'offre de M. Von d'ajouter
exiger de nos cesse vérifiée,
a eu un succès négatif,- le patriotisme de M. n'étant des tentations pas à la merci Lebaudy
directrices
pécuniaires. le jour du Depuis effectué de nombreuses la quasi ont démontré
de
veilleux
instrument
lancement, et régulières perfection
de guerre.
Patrie sorties
a
qui de ce mer-
Illustraion
NOTES
souliers dès tout petits frappe eriniême temps . pour, leur à la porte des -grandes personnes le bijou convoité ou la surprise, d'un apporter Il est permis aux très intimes, de joli bibelot. donner quelquefois ce qu'il est convenu d'appë^ 1er des « étrennes utiles ». Utile pourrait facilement se traduire car par agréable, ce "pas pour vous; chères lectrices, dés surprises de recevoir agréable d'iièrmihe' Ceci dit
et Marocaine
Tunisienne
Aussi
D'ÉLÉGANCE
les heuOËI-. !!! Grande joie pour reux qui reçoivent des cadeaux^ - plus joie peut-être grande pour N'est-on qui -les fait. pas- aussi heureux souvent du bonheur que l'on donne que de celui que l'on reçoit ? Il est de bon.ton. depuis quelques années dé le jour de l'an.pour ne;-pas! attendre envoyer ses. ét'rennes; le cher Noël descendant-dansles
'
Algérienne,
nos pour donnerai-je aujourd'hui des petites coquettes quelques, descriptions — toilettes qui leur sont destinées. Voici d'abord une très jolie petite robe côtelée « craie »',.-.La jupe très Courte est garnie dans le bas d'un petit roulëté de fourrure. Le de . corsage à gros pli'sj monté sur empiècement vieux -Venise, est souligné et à. à l'encolure de la même fourrure l'empiècement que. la feutre soujupe. Avec cela; grande capeline.de noeud de taffetaLS ple, ciel, garnie d'un immense vert bronze;
MONDANITÉS ous
avons
fait une relation très dans notre dernier sommaire, numéro de la première matinée dansante offerte" par M;: Xpriflàrt,d'hiver ':• de la place- MalakofiV
âùipalais Ntoùs croyons intéressant d'y revenir aujourd'hui -.pour énumérer la joliesse de quelques eii effet, avalent rivatqi'lettésv Nos. mondaines, lisé-de grâce et- de .bon goût pour rendre plus encore Tintimité dé cette fêté si attrayante" ' réussie déjà par son délicieux décor. Il
mé serait difficile ici de nommer tout le monde. Je citerai au- hasard: Mme D,;r.j en robe de crêpe de Chine,, hortensia, très richede velours et de vieille ment'garnie pensée
ne serait"la 1plus
dentelle ; Mme B.. ;.,- toiletté Empire gris perle, dé véritable Irlande ; Mine ^'vec habit M"..., toilette en crépon de soie saumon et guimpe de dentelle blanche robe Empire ; Mme P..., incrustée de passementerie de même grisperle, Mme avec G...:, jupe Empire, top; brique, boléro d'Irlande.
une'étole véritable. ma chro-
du une jaquette de loutre en passant, je destinerai à nos chères fillettes. d'aujourd'hui nique Ces petites personnes, déjà si intéressantes dès leur berceau, le deviennent bien davantage six ou sept ans. lorsqu'elles atteignent innée chezla femme A cet âge, la coquetterie
Les demoiselles de Valenciennes
s'éveille en elles ; elles apprennent la signification du mot « mode » et étudient devant leur glace la grâce que leur donne telle robe ou le teint que leur fait telle autre.
erêpon rose, incrusté ciel. P., en linon brodé, 1 de toilettes blanches du
C., et
Enfin, beaucoup effet. plus ravissant
Cette très jolie réception a pris fin après sept heures du soir, et les invités du Gouverneur ont quitté lès salons- de la place Majakoff, un seul; regret, celui dé ne emportant ayeçeu^ sérié des matinéesdu pas être de là prochaine Palais d'Hiver. . . • .-..'.,-' -, — Par un dimanche maussade, froid, pluvieux, l'a Goutte de Lait flui, le 23 décembre.donnait une matinée-concert au Petit Athénée, a réalisé 'le maximum; -'.-,-
•."•:: ". ; :;; Fig,2 montée sur en drap pastel, Robe de fillette rose, jupe du velours comètes de petits cerclés volants en'forme, au corsage. même ton que le drapi Même garniture Empie-| fantaisies. boutons cernent d'Irlande.et C'iclié
de la Mode
Pratique.
" Une
notre graautre, celle que représente vure n° 2, est en drap pastel rose, jupe formée au corsage et en forme, se répétant de volants est garni d'un volant aux manches ; chaque le drap. petit velours comète du même ton que dé et plastron d'Irlande garni Empiècement de taffeUne large ceinture fantaisie. boutons tas
mordoré
termine
cette
ravissante
petite
robe. . fillettes : il Vous voilà satisfaites, mignonnes de vos petites ne vous reste plus qu'à obtenir des jolis modèles exacte la copie mamans décrits CAFÉ
ici.
GERMAIN,
Cliché
de la Mode
Pratique.
Maxeville.
MM. les informe du journal coiffeurs, gérants de cercles, etc., limonadiers, d'un an à des abonnements qui ont contracté Yllluslration que des cartons-couAlgérienne, leur seront adressés sans frais dans le vertures L'administration
Robe de visite en drap souple, soufre, j'upe garnie d'un entredeux de guipure. blouse avec petit large Corsage de velours Pèlerine de d'enlrcdeux. empiècement souligné dentelle sur les manches. Ceinture de velours drapée.
Gonstantine. Bière
courant
de décembre.
Une assistance très nombreuse, très élégante à l'aimable avait répondu invitation des organisatrices su réunir, qui avaient pour leurs une pléiade d'artistes et d'amateurs. invités; La fête était
présidée par Mme Verne, femme du préfet et une très belle tombola, d'Alger, dont la liste des gagnants a été publiés par les a clôturé la fête. quotidiens, — Dans
une note très artistique, il nous faut la jolie exposition le même signaler organisée Druet dans son atelier de la jour par le peintre la rue Négrier. De très belles esquisses et quelques tableaux du
animalier un Rochepeintre Schonborn, grosse d'une touche splendide ; des caricatures et quelques fort jolies toiles, aquarelles, d'Herzig études des élèves de Druet ont donné à cette exhibition le plus vif intérêt. aussi le très joli succès que vient Signalons à BôneMme d'obtenir en expoRaynaud-Paris sant au palais Lecoq quelques-uns de ses plus jolis tableaux. — De nous arrive le compte rendu Tanger d'une très jolie fête donnée à l'hôtel Cecil, par la jeune société Y Harmonie, que préside là-bas notre confrère M. Pimienta. d'éléBeaucoup beaucoup d'entrain, gantes toilettes, beaucoup ce qui, un instant, fit oublier d'harmonie, que dans la plus turbulente l'on se trouvait des EVEUNE. européennes. capitales
Illustration
IO
Tunisienne
Algérienne,
et Marocaine
ART.
—
6.
Tout
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7.— entraîneurs
Cinq
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ART.
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attribués" suit: et
d'argent
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à ressorts.
2° une
médaille
et .un
de-bronze-argenté;
de sport. bilboqtlet "Au' 3e et au 4e* un zofri populaire. Au cinquième un abonnement
de
3 mois
au
journal. 9. —
ART.
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10. —
ART.
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ART.
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d'épreuves
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San-Malato, système : un objet d'art prix : un objet d'art prix
le
5I —
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F.S. A.,
auront lieu départs par séries des coureurs ; le classel'exige de façon à éviter toute par temps
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concurrents ; les membres
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1907.
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Algérien,
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Tridon, à Tunis,
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ART. '
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rue
mauvais
l'organisation, tournoi international
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dénommée
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d'Alger le pour
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fois
chemin
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ARTICLE
les jeunes gens que le sport — et ils sont — n'auront Alger légion de leur féliciter à cette participation Comité
bien
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L'ouverture
que
Le
veut
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qui de la
sportsmen
milieux
ville
s'imposait.
la
épreuues, à tenter
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marquées toutes suivies succès, par un un essai d'acclimatation de
Algérienne, oc- mois un cliché
de
Soleil
en plein fête, qui aura lieu Alger, tacle ne manquera de pittoresque, de ces pas aux maillots escaladant jeunes gens bigarrés n échelle » qu'est cette de Jacob la rue Join-
cou-
toutes
I.'Illustration début
le nom
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fameuses
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Si
cas
à Tunis
prix valeur
2°
Course
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l'U.S.F.S.A., désigné seront sans appel, tant les qualifications. pour
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International
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annonce
crime
dont
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Tournoi
du
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concurrents.
décisions
d'Alger, le classement que
Joinville
lundi
des
remise
rue
du
Cinq Avenues, 3o, rue de ConstanUs seront clos le 18 janvier à (5 heures du Une carte constatant sera rengagement
tine.
La
5o par (o fr. aux partants. 3i décembre
engagements remboursables
seront
coureur) Ils reront au
Les
s'occupe des
participants
de
dès
Illustration
Le Football
rencontres
Tunisienne
et Marocaine
au Champ-de-Manoeuvres
Football Les
Algérienne,
Stade-Sporting
commenattendus,-vivement Impatiemment différemment tés par avance, pronostiqués par les fervents des deux clubs, alors admirateurs des quotidiens imique les rédacteurs sportifs le silence prudent, taient à ce sujet de Conrart les matches Stade-Sporting ont eu lieu. Et ils ont été ce qu'ils devaient être, ils ont montré des deux clubs leur faisait ce que la réputation : une tenue correcte et un devoir de montrer un beau jeu, lourd, que plutôt marécage Malgré le terrain nombreux de football, les spectateurs pelouse des quatre rencontrcs-'bnt suivi, sans trop de toutes les manifestations d'ailleurs, bruyantes menée de ia lutte joliment phases intéressantes des deux côtés, qui se déroulait devant eux. Et il existe une diffési, au point de vue résultats, rence en faveur du Stade, on peut dire sans vainparlant, trop s'avancer que, sportivement Ceci et vaincus se valent absolument. queurs n'est la valeur du club point pour diminuer à un victorieux qui n'a que plus de mérite un durement et peut mettre triomphe acquis, lebaume au coeur des dirigeants du Sporting,
Les championnats nous ont fait assisd'Alger ter dimanche en première dernier, vue, à une au point dé épreuve qui était loin de présenter, vue de l'intérêt du jeu, le beau spectacle offert la- semaine précédente Stadepar la rencontre Sporting. Ayant admiré, le 16, un jeu de finesse et de passes précises, nous avons subi le 2 5 Une lutte à coups d'épaules et un tournoi de « gambettes » dignes des équipiers de la Villette. Que ne nous garde-t-on pour la fin les beaux spectacles ? Les effets de prestance tentés par l'un des arrières du C. A. M. (l'un dés meilleurs ne suffisent pas à faire regad'ailleurs), d'Alger à la rencontre l'admiration du public gner sportif qui sait que la boxe est une science à part du football. Le Sporting-Club Algérois (;), en**complct, fait match nul avec le Club Athlétique de Musdu S.C.A., Reine, capitaine tapha (;). trop confiant dans ses équipiers, a le tort de ne fermer son jeu après avoir le point marqué but. et le C.A.M. de beaucoup promier supérieur à l'équipe un peu hétérogène des «<bleus et blancs », égalise, malgré les belles descentes de Reine, Ceccaldi, de Redon et les jolis dégade Brudo, Donnart et Touchebtcuf, gements d'enthousiaslequel s'attire comme garde-but,
11
tes applaudissements. Deux penaltys sont manques par Mounier qui, avec Bofarul, Vincent, et Réjamortel sont les meilleurs au Séguy C.A.M. Gallia-Club de Mus(1) bat Club Athlétique — tapha (2). L'équipe mustapliéenne privée des joueurs d'habipremiers qui la composent tude ne vaut guère que par sa défensive. Mais le Gallia sentant sur lui les regards de son M. Gatlif, sympathique président d'honneur, joue avec énergie et marque 3 buts au C. A. M. qui ne peut même sauver l'honneur. Stade Algérien de (2) bat le Sporting-Club Maison-Carrée un (1) par S buts à o. C'est record de joueurs ; les teams sont composés de toutes les équipes ; aussi, leur jeu est-il décousu et fait tout de la supériorité marquée des « rouges et noirs » où brillent Moizan, Cazelles. Sollier, Henri, ' Gallia-Club de Maison(2) bat Sporting-Club Carrée (2) par 1 but à o. Partie fort disputée et bien menée de part et d'autre. Football-Club (2) bat Stade Algéi ien Algérois mais le Stade domine (3). Le jeu est décousu, presque sans cesse et le F. C. A. marque plutôt chez par chance que par tactique. Remarqué les « noirs et blancs » l'extrême droite dans la ligne d'avant.
Sports
A part les récentes tentatives de Persiot et de Sylvain, nous sommes à Alger sevrés de sont ; toutes nos sociétés sports athlétiques absorbées rond par les luttes autour du ballon ou préparent leurs équipes de cross-countrv et de rugby. Le Comité vote même des régional chemises de garibaldiens à ses teams internaet des étoiles brodés tionaux que des croissants sur la poitrine vont faire prendre des pour » du Kursaal. des « Saltimbanques échappés Club continue son entraîne A Oran, l'Idéal de sports qui sera ment en vue d'un challenge le i3 janvier On a com(prix Gibert). disputé les sauts en hauteur et pris dans ces épreuves le saut à la perche qui constitue on longueur, un concours du plus haut pour les spectateurs a affaire à des professionnels intérêt lorsqu'on Blidéen que représente défait comme l'excellent notre
cliché,
les honneurs de la guerre. il) bat Sporting-Club Algédes équipes ne rois (t) par 2 buts h i. Aucune Descentes et échappées, domine nettement. et le toutes fort bien menées, sont fort jolies, à la maladresse Stade triomphe grâce surtout d'un des arrières du S.C.A. qui semble dans Vaun mauvais jour. Cabancl que secondent le lette et Blanc marque les deux buts pour et Weimann Brudo Stade. Reine, Ceccaldi, quel s'est acquis Stade Algérien
dans ont bien joué au Sporting. Toucheboeuf, ses buts est souvent applaudi. (2) bat Stade AlgéAlgérois Sporting-Club rien {-J) par 1 but à o. combien les On voit par ce simple résultat deux teams sont près l'un de l'autre. Beurior, le fait par de Redon sur un centrage marque Sciseul but de la partie où se sont distingués Moisan et Ca/.elles pion et Scotto au S.C.A., au S.A. Stade Algérien (.'>) bal Sporting-Club Algéles efforts du rois (3) par 1 but à o, malgré des « bleus et blancs » qui, cepengarde-but Gros et dant, a fort bien joue ainsi que Tingrv, Marcé, dans les rangs des stadistes. Slade Algérien \4) bal Sporting-Club Algé: Vian et Roy rois (_/) par 2 buts à 1. Remarqué Grima et Coudert au M. au S.C.A,, Couda, Stade.
Un saut
athlétiques
à la perche
à Blida
et enfin
un
lancement
de poids-
Illustration
12
à être la continue OTRE théâtre des distraction artistique fgrande et Tunisiens qui fréAlgériens quentent
assidûment
les salles
spectacle. La première scène de Constantine, après celle d'Alger, attire, comme tous
de
ouverte les ans,
Tunisienne
Algérienne,
et Marocaine
dans à La Haye avant de revenir à l'Opéranatal et d'être pays engagé où il resta de 1900 à 1903. Sur la Comique scène du genre M. Jacquin débuta première dans Basile, et pendant trois ans pour tout le de la basse chantante. répertoire De Paris il alla à Montpellier puis à Aix-lesdu Jongleur Bains où il créa Boniface de Notre-
et bientôt s'étend gagne tous les spectateurs. encore sur Leblond Henriette qui figure obtient son habituel succès. Howland, l'affiche
le premier en province. M. Jacquin Dame, celle-ci à les deux saisons précédant séjourna Genève où il créa La Reine Fiamelte,Grisélidis, La Chatte Merveilleuse, etc. Ce très consciencieux artiste a vu officiellement récompenser son talent en 190.S, époque à laquelle il fut nommé officier d'académie.
amusent petits et grands. De très prochain débuts obtiendront certainement
une son
saison
extraordinaire sauteur,les Bouding-Pattersons, excellents barristes et le contorsionniste Gey heureusement la troupe actuelle. complètent le cinématoAu programme toujours figure intéressent et graphe dont les vues nouvelles
accueil
sont annoncés, qui du public le même
favorable.
Bibliographie
c? sa Les fêtes de Noël ont été, pour le Casino de la rue l'occasion de réunir d'Isly, quelques La nouvelle chambrées. direction, superbes suivant le très heureux exemple qui conduisit au succès, s'est efforcée de mainla précédente tenir soir un programme suflîsammen chaque et copieux son public. pour satisfaire attrayant Nous donnons le portrait de l'un aujourd'hui des artistes
les plus sympathiques de la troupe : bon comique, très fin diseur, Constantin, qui en 1899 au Concert-Parisien, fit ses débuts chanta ensuite au Petit Casino et à Parisiana,
M. Jacquin,
du Théâtre
Municipal
les nombreux dilettanti cette ville. que compte M. Euryale. années de direction que plusieurs sur place ont familiarisé avec les goûts du a eu la bonne fortune de réunir une public,
des tournées dans les grands puis entreprit music-halls de la France et de l'étranger. Constantin s'est surtout fait applaudir ici dans un numéro qui lui est très personnel ; ce 0 rire nous un en que pourrions appeler ». Ce sont trois couplets chantés ou musique fredonnés dans un éclat de rire ; mais plutôt d'un rire selon les qui se module, prend, circonstances,
des
intonations
différentes
suffisamment troupe homogène qui interprète le grand-opéra, le drame et l'opéra-comique, la comédie à la satisfaction des habitués du Municipal. xx sa
Nous sommes d'hui reproduire
heureux de pouvoir aujourles traits de l'un des plus symartistes du grand théâtre pathiques d'Alger, M. Jacquin, de basse chanqui y tient l'emploi tante avec beaucoup de talent et d'aisance. M. Jacquin une carrière artistia, d'ailleurs, Il a fait d'excellentes que fort bien remplie. études au Conservatoire de Paris, sa ville natale où il remporta les premiers de chant et prix d'opéra-comique. à sa sortie du conservatoire, à l'OpéEngagé, il préféra et fit d'excelra-Comique, l'opérette lents débuts dans La Petite Mariée. Depuis cette époque il vagabonda de par le monde, à St-Pétcrsbourg en passant par Buenos-Ayres Monte-Carlo et Budapesth, avec interprétant succès les rôles écrits pour basses-chantantes. C'est M. Jacquin qui créa à la Renaissance, le rôle de Frère Yves dans Madame Chrysanthème, En Reims,
musique France, Rouen,
de Messager. il chanta successivement à Il fit aussi Nantes. Bordeaux,
de la Société M. Eugène secrétaire Laurè*, des Agriculteurs vient de faire éditer d'Algérie, et Déguili un très joli à l'imprimerie Montégut ». C'est une : « Contes Orientaux opuscule études de succession d'historiettes, légendes, moeurs tirées des Mille et une Nuits, du Mostad'Or. des Prairies trefet Historiettes détachées, qui ne sont plus des contes de Perrault, qui ne sont pas encore des et traromans de moeurs, mais qui dépeignent l'âme musulmane avec duisent bien cependant irréducdes naïvetés et son fond de fatalisme Orientaux seront lus avec les Contes tible, intérêt l'étude des par tous ceux qu'intéresse moeurs de nos indigènes d'Algérie.
Du savoir-vivre
Constantin,
du Casino
d'Alger
Musulmane.
bien connu dans le Un arabisant distingué, M. Abribat, interet algérien, monde tunisien de ir° instance de Tunis, prète du Tribunal un traité sur les règles du de publier vient dans la bonne société musulmane. savoir-vivre les forEn un style précis, l'auteur présente et les plus riches du mules les plus usagées les rapports multiples langage arabe. Il dépeint entre eux, les différentes les indigènes qu'ont leurs voeux leurs salutations, façons d'exprimer et leurs souhaits. avait été Cette phase de la vie musulmane nos jours et les Européens,, jusqu'à négligée a juste raison le remarque comme l'auteur, à s'initier à l'étude des intérêt auraient grand de politesse et des expressions compliments dans le monde musulman. employés est admirablement Cet ouvrage documenté, et la méthode par M. Abribat pour déployée cet important d'une classer, façon parfaite, et de locutions est tout à bagage de formules son honneur. tantôt aux circonstances, tantôt Appropriées et au rang de la personne a laà la situation ces paroles de bienvenue quelle on s'adresse, et de flatterie naturelle, l'imagination frappent sans du lecteur et la captivent par l'intérêt cesse grandissant qui naît de la lecture de ce petit code de galanterie. à M. Abribat, nos sincères Nous adressons étude. félicitations pour cette intéressante d'autre Nous sommes heureux de constater tentés de Carles efforts part, par l'Institut Générale de l'Enseignethage et la Direction ment aux jeunes générations procurer pour nécessaires à l'étude de la tous les éléments langue arabe. V. CRUZKT.
Le Directeur-Gérant
M.
dans la Société
: P. BOISCOURT-L.MSNK.
P. Guiaucbain, Imprimerie Algérienne, 18, Rue Burdeau, Alger.
Illustration
s'est un peu ralentie générale ont subi un de valeurs nombre
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L'activité certain ment
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du papier employé à la confecva être tion des titres ; et un article additionnel les dans la loi de finances, introduit obligeant ment
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3 0/0 perpétuel Autriche 4 o/o,or.... Chinois 4 o/o'. Unifiée...... Egypte Ext,rieure Espagnole 4 o/o... florins or Hongrie 4 o/o, Italien 5 o/o." Russe consul.4 o/o f et 2'sérics Russe 5 0/0 1906 5 0/0.. Russe, bons du Trésor Turc , 4 0/0, unifié Ottomanes Douanes 4 0/0 Société,
1.228 4.050 1.655 923 700 1.250 490 .095 675 1.200 "660 930 675
1.150 340 97
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680 870 682 637 261 110
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Mines
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Notre
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vingtième
de Constantine
de plomb, d'homsociété, qui est placé sous le patronage mes éminents comme MM, Mirabaud et Char-
-
se féliciter
que
des
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Mokta-el-Hadid,
Voici
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nouvelles.
tre dans celui
à 107 livres stg, mais une sensible remarquer
1 000 ; Bou
1.200.
V
se maintient
circulaires
Ressos,
qui permetfacilement de se renseigner tra aux capitalistes les morale des gens patronnant sur la valeur affaires
Les
du stock visible, ce qui prouve augmentation le plus qu'il se restreint que la consommation lui es_t possible, „ . ' Les valeurs minières et tunisienalgériennes nes restent à leurs cours : Djebel précédents
à s'émouvoir
commence
Gouvernement
favorablement.
ressentent
houillères
Le cuivre
importantes
et Marocaine
et métallurgiques sont plutôt faibles : LongWy, i.36o ; 1 .169 ;. Marine, Denain Anzin ferme à 2,3oo.
se liquider. Le
s'en
1
D'autre part," la nécessité reprise. et l'établissement de fin d'année les comptes des bilans"
Tunisienne
Algérienne,
Industrielle, Diverse»
et
;. 4.522 Suez (actions) :.., "346 Gaz parisi.n (jouissance)...... 50S .-:..'.'.'... Métropolitain Houston...;..'....:: Thom-ion .731.". 231 Cape Coppcr ;..l.... 2.180: Rio Tinto Tharsis 220 " "680 Balia Karaïdin........'.v:.:.".'. 960 Vieille-Montagne 840 Bruay 1.610 Harpener Aciéries de la Marine.......... 1.360 ..;....... 1.109 Aciéries Longwy 1.858 Aciéries du Nord et de 1 Est... .....:: Briansk 317; Czeladz 1.680 Sosnowice 1.308 C>» Foncière it Immobilière, Ville d'Alger 164 (actions).v r> Foncière et Immobilière, ;... Ville d'Alger 50.51 (paits) Immobilière d'Algérie (Oran), ; 3/8actions Immobilière d'Algérie (Oran), 10 parts 8o Société Domaniale Algérienne. |
378 1.040 520 •980 165 428 839
" Algérie-Tunisie Bou Thaleb.... ; Djebel Masser Ressas Djebel Djendli Guelma Guergour
(Omniumz)... et Maaiz
B55 1.010 625 ' 1.000 168 415 805
827 1.460 212 1.200 795 '3.405 180
.:..*..'.'...".... Kànguet........ Mokta-rl-Hadid Minière Tunisienne Ouasta et Mesloula (actions)... Ouasta et Mesloula Ipa ts)... Gafsa Phosphates Phosphates Dyr
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8)7 1.435 211 1.200 760 3.430 175
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Illustration
Algérienne,'
Tunisienne
et Marocaine
Notre Concours PîolograpMq^ L^Illustration TuAlgérienne^ nisienne et Marocaine: a ouvert avec le concours dû Photo^Glub entré tous ses lecteurs, d'Alger, un grand concours photographia en trois catégories":' que, divisé Paysage. Marine. Sujet
,,
d'Actualité.
'' Toutes les scènes .chorsies devront se. rapporter à des sujets ' tunisiens ou maroalgériens, T cains. ''..:.. - Les sur au épreuves, papier citrate mat ou brillant, pourront varier entre les formats 6 i|2 X9 . I3X:I8. :; également acceptées, les épreuves panoramiques jusqu'au 18X24 et les doubles épreuves.àu vérascope. Les épreuves devront parvenir au plus tard le 25 déau journal Seront
cembre
1906.
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consistant prix d'honneur en une médaille d-or, et sept prix, dont trois poxir la catégorie actuaet lité, deux poqr les paysages deux pour les marines seront dis-, ' : tribués aux lauréats. .-.: . La direct-ion -se réserve le droit de publier les épreuves primées. Le jury sera composé du président et dé deux membres du Photo-Club de M. Albert d'Alger; et du direcGeiser, photographe teur de YIllustration Algérienne. .-— Sur la demande: de la date de plusieurs concurrents, clôturé du concours a été reportée au 31:.décembre-courant.iP.'-S.
Illustration
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et Marocaine
VII
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Tunisienne
et Marocaine