Dossier presse Camerone 2014

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DOSSIER DE PRESSE


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COMBAT

FONDATEUR

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LEGION

ETRANGERE

« Ils furent ici moins de soixante, opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français, le 30 avril 1863. » L e 30 avril 1863, dans l’hacienda de Camerone, les 3 officiers et 62 légionnaires de la compagnie du capitaine Danjou résistèrent pendant toute une journée à 2 000 Mexicains. Au soir d’une lutte épique, les cinq derniers survivants chargèrent à la baïonnette. E n se battant jusqu’à la dernière extrémité, les légionnaires avaient empêché les Mexicains d’attaquer le convoi que la compagnie devait protéger. En se sacrifiant, ils avaient permis au convoi de passer, ils avaient rempli leur mission au prix de leur vie. Ce combat est resté comme le symbole de la fidélité à la parole donnée, de la mission remplie quel qu’en soit le coût. Le symbole du devoir et du sacrifice, de l’honneur et de la fidélité portés à leur niveau le plus accompli. L e 30 avril est devenu la fête traditionnelle de la Légion et, ce jour là, toutes les unités, où qu’elles soient, se regroupent pour assister à la lecture du récit de ce combat. A Aubagne, cette cérémonie prend une dimension particulière. Le capitaine Danjou portait une main articulée. Cette main en bois fut retrouvée sur les lieux du combat et ramenée à Sidi bel Abbès. Elle est conservée aujourd’hui à Aubagne, dans la crypte du Musée de la Légion étrangère. Le 30 avril, elle est présentée devant le front des troupes, portée par un ancien valeureux que la Légion souhaite tout particulièrement mettre à l’honneur, et à travers lui tous ses anciens, en particulier ceux qui sont morts au combat et en service commandé. Placée sous l’autorité militaire du général de division Christophe de Saint Chamas, commandant la Légion étrangère, la prise d’armes sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre. Elle sera rehaussée par la présence de S.A.S, le prince Albert II de Monaco, invité d’honneur, dont la présence témoignera du lien historique très privilégié qui unit Monaco et la Légion étrangère. Ce lien est incarné par son arrière-grand-père, futur Louis II, qui servira à la Légion étrangère, sera nommé sergent-chef d’honneur de la Légion. La principauté de Monaco a été élevée à la distinction de 1re classe d’honneur de la Légion étrangère. N ous vous proposons ce dossier de presse et nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire qui aiderait à préparer votre reportage.

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MONACO

L es liens qui unissent la Légion étrangère à la Principauté de Monaco remontent à 1893, lorsque Louis Grimaldi, futur Louis II de Monaco, est affecté au 1er Régiment étranger, à sa sortie de l’Ecole de Saint-Cyr, comme sous-lieutenant à titre étranger. Détaché hors Légion il sert en Algérie dans des unités de chasseurs d’Afrique. En 1899, il quitte l’armée pour assister son père dans la gestion des affaires de la principauté. En 1914, à la déclaration de guerre, il s’engage volontairement pour la durée de la guerre avec le grade de capitaine à titre étranger. Il servira à l’état-major de la Ve Armée puis à celui de l’Armée de Lorraine. En 1919, promu lieutenant-colonel, il fait partie de la commission interalliée chargée du plébiscite de Haute-Silésie en étant affecté, pour administration, au 1er Régiment étranger de Sidi-bel-Abbès. Il est promu colonel en 1921. En 1922, il rejoint la Principauté de Monaco pour succéder à son père, Albert Ier qui vient de décéder. Il quitte l’Armée française avec le grade de général de brigade. En 1931, répondant à l’invitation du général Rollet, le prince Louis II préside, aux côtés du général Franchet d’Esperey, la cérémonie commémorative du centenaire de la Légion étrangère et l’inauguration du monument aux morts à Sidi-bel-Abbès. Quelques années plus tard, en 1947, à l’occasion du 25e anniversaire du règne de Louis II, la principauté est faite « Légionnaire de 1re classe d’honneur » par le colonel Gaultier, commandant le Dépôt commun de la Légion étrangère. À cette occasion, le prince est fait sergent-chef honoraire de la Légion étrangère, fait unique dans l’honorariat Légion. Au décès du prince, en 1949, la Légion étrangère sera présente. Le catafalque du prince sera conduit à la cathédrale de Monaco par les Carabiniers du Prince et des légionnaires. Derrière le cercueil, un légionnaire portera la médaille militaire du prince. Après le défilé des troupes, lors de sa dernière revue, hommage de l'Armée française au « général de Monaco », comme on l'appelle dans l'armée, seuls seront joués le « Boudin », marche de la Légion étrangère et l'hymne monégasque.

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MONACO, 1922 - 1949

A près une brillante carrière dans les rangs de l’Armée française, tant en Afrique du Nord, où il participa aux campagnes du Sahara et du Sud Oranais, qu’en France, pendant la Première guerre mondiale, le Prince Louis II reçut de nombreuses citations et la médaille militaire lui sera décernée. Louis II fut élevé aux grades de général de brigade, en 1922, puis de division, en 1939. Pendant la période difficile qui s’étend de l’immédiat après guerre de 14-18 au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, le Prince Louis II réussit, malgré la crise économique qui sévit alors et malgré une double occupation étrangère, à sauvegarder l’œuvre de ses prédécesseurs, qu’il poursuivit et compléta avec ténacité : inauguration du Bureau hydrographique international ; fondation de la Société des Conférences et du Pavillon de Monaco à la Cité universitaire de Paris ; institution de la Commission médico-juridique internationale ; et construction d’un nouveau Palais de Justice et du Stade qui porte son nom. Le Prince Louis II décède au Palais de Monaco, le 9 mai 1949.

S.A.S PRINCE ALBERT II, MONACO DEPUIS 2005

PRINCE

SOUVERAIN

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L e prince Albert II, né le 14 mars 1958 à Monaco, est prince souverain de Monaco depuis le 6 avril 2005. Dès 1977, il suit des études dans le Massachusetts, d’où il sort avec une licence de sciences politiques en 1981. Grand sportif multidisciplinaire, le prince est membre du Comité International Olympique depuis 1985. Il a participé à cinq éditions des Jeux Olympiques en bobsleigh, ainsi qu’au Rallye Paris-Dakar à deux reprises. Dans le domaine militaire, il est nommé le 11 novembre 1986 colonel de la Compagnie des Carabiniers du Prince, et le 1er octobre 2007, capitaine de vaisseau de réserve dans le corps des officiers de Marine française. Il est aussi parrain de la Patrouille de France depuis 1993. Lors de l’admission de la principauté de Monaco à l’ONU en 1993, son père le nomme président de la délégation monégasque à l’Assemblée générale des Nations unies, organisée chaque année en septembre à New York. Soucieux de la défense de l’environnement, en juin 2006, le prince a décidé de créer sa Fondation pour lutter contre les périls environnementaux qui menacent la planète et fragilisent les populations.

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L a création du Corps des Carabiniers du Prince remonte au 8 décembre 1817, date de l’Ordonnance du Prince de Valentinois, Honoré Grimaldi, Prince Héréditaire de Monaco, Administrateur de la Principauté au nom de son père, le Prince Honoré IV (1814 – 1819) : « La Garde de Police de Menton prendra le nom de Carabiniers du Prince ». Depuis, le Corps des Carabiniers du Prince n’a jamais cessé d’exister. Aujourd’hui composée de 119 hommes répartis en 3 officiers, 22 sous-officiers et 94 brigadiers et hommes du rang, la Compagnie des Carabiniers du Prince, héritière d’une longue tradition, possède un caractère tout particulier et constitue une troupe très spéciale qui ne ressemble à aucune autre. Par ses attributions, elle s’apparente à une garde royale ou républicaine, en même temps qu’à une gendarmerie assurant des services d’honneur et de garde, d’ordre et de surveillance, de police et de service public. Profondément attachée à la famille princière, la Compagnie des Carabiniers du Prince demeure fière de sa devise : « Honneur, Fidélité, Dévouement ». Le Corps des Carabiniers du Prince fêtera en 2017 son bicentenaire. C’est un de ses titres de gloire, car il a su, en toute circonstance, répondre aux besoins du moment et rendre les services qui lui étaient demandés, « La Garde du Prince et de la famille princière ».

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À la déclaration de guerre en 1914, de nombreux Américains résidant en France ou venant des Etats-Unis s’engagent dans l’Armée française pour lutter à nos côtés bien que leur pays ne soit pas encore en guerre. Comme pour tous les autres volontaires étrangers désireux de se battre, la seule possibilité qui leur est offerte est de s’engager au titre de la Légion étrangère pour la durée de la guerre. Parmi ces Américains, certains savent déjà plus ou moins piloter un avion et ils ne rêvent que de servir dans l’aéronautique militaire naissante. Mais c’est en fantassin que la plupart d’entre eux vont faire leurs premières armes dans les rangs des régiments de marche de la Légion étrangère. D’autres, bien qu’engagés à titre étranger, servent dans des unités diverses de l’Armée française. Le 18 avril 1916, à Luxeuil, l’Escadrille américaine n°124 est créée. Des Américains venant de la Légion ou des services ambulanciers américains demandent à y servir. Parmi eux figurent quelques futurs as comme Rockwell, Luftbery, Hall, Chapman pour ne citer qu’eux. Le capitaine Thénault est le premier commandant de l’escadrille 124. Les candidats pilotes passent pour la plupart par l’école d’aviation d’Avord où les meilleurs d’entre eux obtiennent leur brevet de pilote après une longue période d’entraînement très sélective. La première mission de guerre a lieu le 13 mai 1916. Le tableau de chasse de l’escadrille est ouvert ce jour-là par Kiffin Rockwell qui abat un biplace allemand près de Mulhouse. L’escadrille combat sur le front de Verdun et sur celui de la Somme. La fameuse tête de sioux est adoptée comme insigne officiel de l’escadrille. Les combats aériens se succèdent et les victoires aussi. Le 6 décembre 1916 l’escadrille est officiellement baptisée Escadrille n°124 « La Fayet te » en hommage au marquis de La Fayette qui avait combattu comme volontaire dans la guerre d’indépendance des Etats-Unis à la fin du XVIIIe siècle. Après l’entrée en guerre des Etats-Unis, le 6 avril 1917, le personnel français de l’escadrille est affecté dans des unités françaises alors que les Américains et tout le matériel sont transférés à l’armée américaine. Le 1er janvier 1918, l’escadrille devient le 103rd Aerosquadron américain ; la « 124 » cesse officiellement d’exister sous cette appellation. Elle prend le nom de SPA 124 « Jeanne d’Arc ». En presque deux années de combat, l’escadrille « La Fayette » a remporté 40 victoires homologuées auxquelles viennent s’ajouter une centaine de probables. Neuf de ses pilotes ont été tués en combat aérien.

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N é en 1955 en Yougoslavie, le lieutenant-colonel Zlatko Sabljic s’engage le 15 mai 1974 au titre de la Légion étrangère. Il suit son e instruction au sein du 2 Régiment étranger stationné en Corse e avant d’être affecté au 2 Régiment étranger de parachutistes à Calvi. Il est nommé caporal en 1975 et sergent le 1er janvier 1978. Chef de groupe de combat il se distingue tout particulièrement au cours de l’opération « Bonite » au Zaïre. Après un saut opérationnel et des engagements difficiles contre les rebelles katangais, il contribue à la réussite de la mission de sauvetage des populations civiles menacées. Il est cité à l’ordre de la division. Promu sergentchef en 1981, il participe, l’année suivante à l’opération « Epaulard » au Liban en concourant à la réussite de l’évacuation des Palestiniens de Beyrouth. Par la suite, il prend part à de nombreuses autres missions avec son régiment en République de Djibouti, en République centrafricaine et au Tchad. Très rapidement il gravit tous les échelons de la hiérarchie des sous-officiers. Il est promu adjudant en 1984, adjudant-chef en 1988 et accède au corps des majors en 1991. En 1993, détaché au sein de la Force de protection des Nations-Unies à Sarajevo en qualité d’officier renseignement, il contribue de façon significative au succès de la mission du Bataillon français en ex-Yougoslavie. Pour ces faits, il est de nouveau cité à l’ordre de la division. er

Sa remarquable manière de servir lui vaut d’accéder à l’épaulette et, le 1 août 1993, il est e nommé lieutenant. Après un séjour au 5 Régiment étranger en Polynésie française, il retrouve le e 2 REP au sein duquel il participe à l’opération « Salamandre » en ex-Yougoslavie. En 1997, il est engagé avec son unité au Congo dans le cadre de l’opération « Pélican » puis en République er centrafricaine, au cours de l’opération « Almandin III ». Promu capitaine le 1 août 1997, il prend e le commandement de la Compagnie de commandement et des services du 2 REP l’année suivante. À la tête de sa compagnie, il participe à l’opération « Epervier » au Tchad. En 1999, il retrouve l’ex-Yougoslavie pour occuper les fonctions d’officier supérieur adjoint du Bataillon français et d’officier des opérations. Sa pleine réussite lui vaut d’être cité à l’ordre du régiment. er

À l’issue de son commandement, il rejoint le 1 Régiment étranger pour occuper les fonctions de chef du Détachement de Légion étrangère à Paris et de commandant d’unité de la Compagnie de transit à Fontenay-sous-Bois. En 2002, il prend les fonctions de chef du Poste d’information de la Légion étrangère zone Nord toujours à Paris. Il est promu chef de bataillon en 2003. De e 2005 à 2007, il effectue un séjour à la 13 Demi brigade de Légion étrangère à Djibouti. À son retour en métropole, il rejoint l’état-major du Commandement de la Légion étrangère à Aubagne pour prendre les fonctions d’adjoint au chef de la Division de sécurité et de protection er du personnel de la Légion étrangère. Il réussit à la perfection dans ce poste délicat. Le 1 juillet 2009, il est promu au grade de lieutenant-colonel. En août 2010, le lieutenant-colonel Sabljic est désigné pour participer à l’opération « Licorne » en République de Côte d’Ivoire au cours de laquelle il occupe la fonction de commandant du site de Port-Bouët. Atteint par la limite d’âge, le lieutenant-colonel Sabljic quitte le service actif le 31 juillet 2012. Depuis, il occupe les fonctions de directeur de la Maison du légionnaire d’Auriol. Officier de très grande valeur, le lieutenant-colonel Sabljic est officier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite. Il est également médaillé militaire et titulaire de trois citations, dont deux à l’ordre de la division. Ayant fait le libre choix de servir la France avec honneur et fidélité, il est une référence pour la communauté légionnaire et fait honneur aux officiers servant à titre étranger. L E G I O N

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L e major (er) Cristobal Ponce Y Navarro est né en 1953 en Espagne. En 1978, il s’engage au titre de la Légion étrangère. Dès lors, sa carrière qui débute va conjuguer, durant ses 32 années de service, séjours outre mer et opérations extérieures entrecoupés d’affectations en métropole. Après sa formation initiale au Régiment d’instruction de la Légion étrangère à Castelnaudary, le légionnaire Ponce Y Navarro rejoint, en janvier 1979, le 2e Régiment étranger. Un mois plus tard, il effectue sa première opération extérieure au Tchad. Orienté vers la spécialité de mécanicien automobile, il est nommé caporal, puis après avoir suivi le peloton d’élèves sousofficiers, il est nommé sergent en 1981. Après une mission de quatre mois au Liban puis une autre en République Centrafricaine, il est affecté pour deux ans à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère à Djibouti. Nommé sergent-chef en 1985, il rejoint le 1er Régiment étranger de cavalerie, à Orange, en qualité de spécialiste auto-engin-blindé. En 1988 il est promu adjudant et effectue une nouvelle mission en RCA. Après un séjour de deux années à Djibouti il retrouve, en 1992, le 1er REC avec lequel il participe à une mission au Cambodge. Promu adjudant-chef en 1993, il sert ensuite en ex-Yougoslavie et au Tchad. De 1997 à 1999, il est muté au 5e Régiment étranger stationné en Polynésie française. À son retour il est affecté au 1er REC. Sa remarquable manière de servir lui permet d’intégrer, en 2002, le corps des majors. Durant son affectation au 1er REC, le major Ponce Y Navarro participe à deux nouvelles opérations extérieures, l’une en ex-Yougoslavie en 2002 et l’autre en République de Côte d’Ivoire en 2004. Il sert ensuite à la 13e Demi brigade de Légion étrangère à Djibouti de 2005 à 2007 en qualité de chef de la section maintenance et logistique. À l’issue de son séjour il retrouve le 1er REC où il prend les fonctions de chef du service général. En 2009, il participera à une dernière mission extérieure dans le cadre de l’opération « Licorne », en République de Côte d’Ivoire. Ayant fait valoir ses droits à la retraite, il quitte le service actif le 1er octobre 2010, après une carrière exceptionnelle de 32 années. Le major Ponce Y Navarro est médaillé militaire depuis 1997 et chevalier dans l’Ordre national du Mérite depuis 2007. Il reste le parfait modèle du sous-officier de Légion. Aujourd’hui, c’est en qualité de sous-officier de réserve que le major (er) Ponce Y Navarro continue de servir la France, comme il l’a toujours fait, c’est-à-dire avec honneur et fidélité. Légionnaire dans l’âme, il est l’actuel président de l’Amicale des anciens de la Légion étrangère de Vaucluse.

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U ne carrière militaire constituée par un contrat d’engagement de cinq ans peut se révéler exceptionnellement dense en activités opérationnelles. C’est le cas de celle du légionnaire Joaquim Cabrita Da Silva. Né au Portugal en 1929, Cabrita Da Silva s’engage pour cinq ans au titre de la Légion étrangère, le 4 octobre 1952. Il suit son instruction à er la 1re Compagnie du 1 Régiment étranger d’infanterie. À l’issue, il rejoint Sidi-bel-Abbès pour intégrer le peloton d’élèves gradés. er Nommé caporal le 1 juin 1953, il sert à la Compagnie d’instruction et des spécialistes. Pendant ce temps, à des milliers de kilomètres de Sidi-bel-Abbès, la guerre d’Indochine fait rage. Depuis novembre 1953, les troupes françaises du corps expéditionnaire d’Extrême-Orient ont réinvesti Diên Biên Phu pour l’organiser en camp retranché. C’est là que le commandement compte mettre en échec le général Giap et son armée. Le 13 mars 1954, Le viêtminh passe à l’attaque avec des moyens considérables. La véritable bataille de Diên Biên Phu est engagée. C’est à ce moment que le caporal Cabrita Da Silva est désigné pour servir en Extrême-Orient où e il débarque le 2 avril 1954. Il est affecté à la 13 Demi-brigade de Légion étrangère. La situation du camp retranché est critique car la piste d’aviation est devenue impraticable. Les évacuations sanitaires sont désormais impossibles. Le ravitaillement et l’arrivée de renforts ne peuvent plus être assurés qu’épisodiquement par des parachutages nocturnes. Cabrita Da Silva fait partie de ces « Héros » qui se portent volontaires pour être parachutés sur Diên Biên Phu, alors que l’issue de la bataille ne fait maintenant plus aucun doute. Bien que n’ayant aucune expérience du saut en parachute, Cabrita Da Silva est largué sur le camp retranché dans la nuit du 27 avril 1954. Au sol, c’est l’enfer. Il est aussitôt engagé dans les er e combats aux côtés des légionnaires du 1 Bataillon du 2 REI. Quelques jours plus tard, le 6 mai, il est blessé par des éclats de grenade à la poitrine. Le 8 mai 1954, Diên Biên Phu tombe et le caporal Cabrita Da Silva est fait prisonnier par le viêtminh. Il sera libéré le 31 août 1954 et cité à l’ordre de la division. De retour en Algérie, il est affecté à la Compagnie de passage du Dépôt commun. Mais sa blessure et ses quatre mois de captivité nécessitent son hospitalisation. Une fois rétabli, le er caporal Cabrita Da Silva est affecté, en novembre 1955, au 1 Régiment étranger de parachutistes qui vient d’être créé. Avec son unité, il est engagé dans les opérations de sécurité er et de maintien de l’ordre, face à la rébellion qui s’étend en Algérie. En 1956, le 1 REP est engagé en Egypte dans le cadre de l’affaire du canal de Suez. Cabrita Da Silva participe à l’opération « Mousquetaire » qui, de Port Fouad, le conduit jusqu’à Port Saïd. La campagne de Suez terminée, il regagne l’Algérie où les opérations contre les rebelles continuent. Il est affecté e er au 2 REP puis au 1 RE car son contrat arrive à son terme. Le 4 octobre 1957, Cabrita Da Silva est rendu à la vie civile, son certificat de bonne conduite en poche. En seulement cinq années de service, Cabrita Da Silva a participé à deux campagnes majeures. D’abord en Indochine, en sautant volontairement sur Diên Biên Phu dans les derniers jours de la er bataille, puis en Algérie, en combattant dans les rangs du 1 REP et en participant à l’intervention militaire sur Suez. Titulaire du diplôme des volontaires de Diên Biên Phu, blessé au combat, prisonnier du viêtminh, titulaire de la Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieures avec étoile d’argent, il reçoit la Médaille militaire en 2009. Arrivé au terme d’une vie professionnelle bien remplie, Cabrita Da Silva se retire à l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier, puis à la Maison du légionnaire d’Auriol où il est pensionnaire depuis 2009. L E G I O N

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L a Légion étrangère compte 7 000 hommes dans ses rangs répartis dans 11 régiments ou unités formant corps :

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L e 1er Régiment étranger à Aubagne, le 4e Régiment étranger à Castelnaudary, et le Groupement de Recrutement de la Légion étrangère de Fontenay-sous-Bois sont directement subordonnés au Commandement de la Légion étrangère (COMLE). L e 1er Régiment étranger de cavalerie à Orange puis Carpiagne à l’été 2014, le 2e Régiment étranger d’infanterie à Nîmes et le 1er Régiment étranger de génie à Laudun, subordonnés à la 6e Brigade légère blindée (6eBLB). L e 2e Régiment étranger de parachutistes à Calvi, subordonné à la 11e Brigade parachutiste (11eBP). L e 2e Régiment étranger de génie à Saint-Christol, subordonné à la 27e Brigade d’infanterie de montagne (27eBIM).

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L e 3 Régiment étranger d’infanterie à Kourou, aux ordres du Commandement supérieur des forces armées en Guyane (FAG). L a 13e Demi-brigade de Légion étrangère aux Emirats Arabes Unis, aux ordres du Commandement des forces françaises aux EAU (FFEAU). L e Détachement de Légion étrangère de Mayotte, aux ordres du Commandement supérieur des forces armées dans la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI).

D ans un monde moderne tourné vers la technologie, les systèmes d’armes et la maîtrise de l’information, la force de la Légion étrangère repose avant tout sur ses hommes. Force combattante composée d’étrangers au service de la France, sa vocation première est l’engagement opérationnel d’hommes dont les caractéristiques majeures sont le dévouement à la France, la fidélité à leurs chefs, la discipline et la rusticité. Elle constitue un système d’hommes unique, original et cohérent, connu et reconnu dans le monde entier comme une véritable exception française. L a Légion étrangère reçoit environ 8 000 candidats par an en moyenne. Parmi eux, environ 1 000 deviennent légionnaires chaque année. Parmi les 150 nationalités représentées dans les rangs de la Légion, la plupart est aujourd’hui d’origine slave ou francophone, mais aussi chinoise, brésilienne, africaine… L a Légion étrangère est enfin un modèle d’intégration des étrangers aux valeurs de la République française. L’amalgame des nationalités est un principe vital qui vise la participation active, dans une même unité, d’hommes de cultures très diverses. L’intégration repose sur l’apprentissage de la langue française, le culte d’une histoire commune, l’adhésion volontaire à des valeurs partagées, des règles de vie spécifiques et des symboles auxquels s’identifier. On s’engage à la Légion pour de multiples raisons dont principalement la recherche d’un idéal.

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PROGRAMME

PROGRAMME

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JOURS

Journée du 30 avril 2014. 07 h 00 : Ouverture des portes, accueil du public. 08 h 00 : Accueil des médias. 09 h 30 : Fermeture des portes durant la prise d’armes. 11 h 30 : Ouverture de la kermesse. Aubades de la Légion étrangère. 20 h 00 : Bal du légionnaire. 02 h 00 : Fermeture des portes.

Journée du 1er mai 2014. 11 h 30 : Ouverture de la kermesse. 17 h 00 : Tirage au sort du jeu-concours. 22 h 00 : Fermeture des portes.

INFORMATIONS

PRATIQUES

N ous vous recommandons une arrivée au Quartier Viénot pour 08h00. L’accès au quartier ne sera possible qu’en apposant un carton ad-hoc sur votre pare-brise. Nous vous demandons de prendre contact avant le 26 avril avec la cellule presse Camerone pour obtenir le laissez-passer. A votre arrivée, une collation vous sera proposée lors du briefing. Vous aurez accès à la place d’armes pour couvrir l’ensemble de la cérémonie, sous la responsabilité des cadres de la cellule presse de la Légion étrangère. A l’issue de la cérémonie, vous pourrez vous restaurer à la kermesse du légionnaire. A fin de faire face aux éventuelles intempéries, nous vous recommandons de vous munir de vêtements de pluie et de protections pour vos équipements.

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LE

LES

CONTEXTE MEDIAS

REPORTAGES L ors de votre venue aux cérémonies de Camerone, la cellule presse du Commandement de la Légion étrangère mettra tout en œuvre pour faciliter votre reportage, qu’il soit écrit, audio ou visuel. Nous sommes en mesure de vous proposer un accès privilégié à la prise d’armes de Camerone. V ous trouverez ci-après quelques exemples de prises de vues réalisées pendant les cérémonies de Camerone des années précédentes, ainsi que des vues illustrant votre contexte de travail.

Mise en place des troupes

Honneurs au drapeau

Le porteur et les accompagnateurs

Vue sur le défilé

La patrouille de France

Gros plan sur le défilé

Les drapeaux des amicales

La Musique de la Légion étrangère

Arrivée des autorités

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CONTACTS

PRESSE

CONTACTS S i vous souhaitez d’avantage de renseignements concernant la Légion étrangère ou la journée de commémoration de Camerone 2014, vous pouvez contacter la division rayonnement de la Légion étrangère : Chef de bataillon Pierre ANSSEAU Commandement de la Légion étrangère - Division rayonnement Quartier Vienot – BP 21 355 – 13 784 AUBAGNE CEDEX Tel : 04 42 18 12 10 Fax : 04 42 18 12 11 Courriel : pierre-norbert.ansseau@intradef.gouv.fr Lieutenant Olivier ROCHARD Commandement de la Légion étrangère - Division rayonnement Quartier Vienot – BP 21 355 – 13 784 AUBAGNE CEDEX Tel : 04 42 18 10 61 Fax : 04 42 18 12 11 Courriel : olivier1.rochard@intradef.gouv.fr V ous pouvez également vous reporter à la plaquette de présentation « Légion étrangère 2014 » qui peut vous être adressée sur simple demande ainsi qu’au site internet de la Légion étrangère :

www.legion-etrangere.com

N ous vous invitons à assister à la journée de commémoration à Aubagne. Pour assurer votre prise en charge et faciliter votre travail, nous vous recommandons de prendre contact par avance avec le lieutenant Olivier Rochard aux numéros indiqués ci-dessus.

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