DOSSIER DE PRESSE
AUBAGNE
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« Ils furent ici moins de soixante, opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français, le 30 avril 1863. » L e 30 avril 1863, dans l’hacienda de Camerone, les 3 officiers et 62 légionnaires de la compagnie du capitaine Danjou résistèrent pendant toute une journée à 2 000 Mexicains. Au soir d’une lutte épique, les cinq derniers survivants chargèrent à la baïonnette. E n se battant jusqu’à la dernière extrémité, les légionnaires avaient empêché les Mexicains d’attaquer le convoi que la compagnie devait protéger. En se sacrifiant, ils avaient permis au convoi de passer, ils avaient rempli leur mission au prix de leur vie. Ce combat est resté comme le symbole de la fidélité à la parole donnée, de la mission remplie quel qu’en soit le coût. Le symbole du devoir et du sacrifice, de l’honneur et de la fidélité portés à leur niveau le plus accompli. L e 30 avril est devenu la fête traditionnelle de la Légion et, ce jour là, toutes les unités, où qu’elles soient, se regroupent pour assister à la lecture du récit de ce combat. A Aubagne, cette cérémonie prend une dimension particulière. Le capitaine Danjou portait une main articulée. Cette main en bois fut retrouvée sur les lieux du combat et ramenée à Sidi bel Abbès. Elle est conservée aujourd’hui à Aubagne, dans la crypte du Musée de la Légion étrangère. Le 30 avril, elle est présentée devant le front des troupes, portée par un ancien valeureux que la Légion souhaite tout particulièrement mettre à l’honneur, et à travers lui tous ses anciens, en particulier ceux qui sont morts au combat et en service commandé. Placée sous l’autorité militaire du général de division Jean Maurin, commandant la Légion étrangère, la prise d’armes sera présidée par le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA). Elle sera rehaussée par la présence du General Sir Adrian Bradshaw, commandant suprême adjoint des forces alliées en Europe (DSACEUR). N ous vous proposons ce dossier de presse et nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire qui aiderait à préparer votre reportage.
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D epuis sa création, la Légion étrangère a participé à tous les conflits majeurs dans lesquels la France a été engagée. re
La 1 Guerre Mondiale verra la naissance du Régiment de Marche de la Légion étrangère (RMLE) qui se couvrira de gloire à partir de 1915 jusqu’à l’Armistice. 42 883 engagés volontaires pour la durée de la guerre (EVDG) passeront dans les rangs de la Légion, appartenant à plus 50 nations étrangères dont plus de 35 000 furent tués, blessés ou portés disparus. En 1945, la Légion compte alors près de 49 000 engagés (chiffre jamais dépassé). Au sein de la re 1 Armée française du général de Lattre de Tassigny, deux groupes d’unités de Légion e er étrangère sont engagés : la 13 Demi-Brigade de la Légion Etrangère, et les 1 Régiment Etranger de Cavalerie et RMLE. Plus de 9 000 légionnaires iront jusqu’au sacrifice ultime pour la libération de la France et de l’Europe. Aujourd’hui en 2015, les légionnaires continuent à être partout engagés en opération et nos unités se sont illustrées en Afghanistan, au Mali ou plus récemment en Centrafrique tandis que des légionnaires continuent, More majorum, à payer de leur vie leur engagement sous le fanion vert et rouge. En allant au bout de leur engagement, tous ces soldats ont parfaitement illustré ce que signifie le mot « servir ». Leur sacrifice marque une nouvelle fois, l’engagement sans faille des légionnaires au service de leur pays d’adoption depuis 1831. Néanmoins, si la Légion ne pleure ni n’oublie ses morts, elle les honore et le sacrifice des héros de Camerone et des actes glorieux de nos campagnes passées et récentes nous invitent à entretenir ce devoir de mémoire collectif, par le souvenir, le recueillement et la réflexion, attachés à notre devise : Honneur et Fidélité. Nous souhaitons rendre hommage à ces légionnaires anonymes de la première et de la seconde guerre mondiale, ainsi que ceux d’aujourd’hui venus librement servir la France, car ils sont l’expression tangible d’un choix politique exceptionnel fait par la nation et ses représentants qu’encadre précisément le décret de 2008 sur le statut des militaires servant à titre étranger. Ce statut à titre étranger fondamental permet à la Légion étrangère, aujourd’hui comme hier, de demeurer : une troupe d’assaut reconnue et respectée au service de la France où la priorité de chacun d’entre nous est de s’entraîner inlassablement au combat pour vaincre là où la France nous engagera. une communauté humaine militaire unique au monde dont la cohérence d’ensemble résulte du travail de fond mené par tous les régiments des forces et du socle sans jamais oublier que l’excellence n’est pas un statut mais un objectif et un défi quotidien. une singularité bien comprise au sein de nos armées du fait de sa seule spécificité : celle d’être autorisée par la loi à recruter, dès le temps de paix, des étrangers pour porter les armes de la France mais en conservant présent à l’esprit que le succès n’arrive que s’il est précédé par l’effort et le dépassement de soi. La Légion étrangère doit continuer à œuvrer pour demeurer cette force combattante d’exception sur laquelle la France sait pouvoir compter. Les défis ne manqueront pas. Une seule certitude, demain comme hier, la mission demeurera sacrée. Vive la Légion étrangère ! Général de division Jean Maurin, Commandant la Légion étrangère
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L e général Adrian Bradshaw a rejoint le 14th/20th King’s Hussars en 1980 lors de son incorporation. En tant que jeune officier, il a servi en Allemagne, Irlande du Nord, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie du sud-est et dans les Iles Falkland, d’abord en tant que chef de peloton blindé et officier renseignement, puis détaché auprès de régiments d’hélicoptères, suivi de postes en état-major. Il a été commandant d’unité à deux reprises, a servi en Allemagne, aux États-Unis puis dans les Balkans. Entre 1994 et 1996, il a commandé le King’s Royal Hussars (KRH), qui a d’abord été engagé comme force adverse du camp d’entrainement britannique de cavalerie d’Alberta au Canada, puis il a été commandant de bataillon en opération en Bosnie. Après son temps de commandement, il a suivi le cours supérieur d’état-major britannique, puis a servi au centre de planification opérationnelle militaire au ministère de la Défense. Promu général, il a servi dans la 3e armée américaine au Koweit afin de préparer les opérations terrestres en Irak. Il devient ensuite commandant adjoint de la Task Force US dans la région iraquienne avant d’y commander la UK 7th Armoured Brigade. Après avoir suivi les cours de l’école de guerre royale (Royal College of Defence Studies) à Londres ; il devient haut responsable au ministère de la Défense, puis promu Major General en 2007. En 2009, il prend le commandement de la 1st (UK) Armoured Division basée en Allemagne, et y entraîne les brigades qui partent en opération en Afghanistan. Il a suivi les cours de l’US Army Strategic Leadership Programme (advanced) et l’US Joint Pinnacle Course. Il devient commandant adjoint de l’ISAF en Afghanistan en 2011, puis chef d’état-major de l’armée de Terre britannique en 2013. Il est commandant suprême adjoint des Forces Alliées en Europe (Deputy Supreme Allied Commander Europe : DSACEUR) depuis le 28 mars 2014.
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L E 1er Étranger, doyen des régiments de la Légion, constitue avec l’état-major du Commandement de la Légion étrangère, ce que l’on appelle la Maison mère de la Légion. Cette expression, héritée de l’époque où le régiment était stationné à Sidi-bel-Abbès, tient pour une part au rôle important que joue le régiment dans la conservation des traditions, puisque le quartier Vienot, à Aubagne, abrite le monument aux Morts et le Musée de la Légion. Elle vient aussi de ce que le 1er RE constitue le véritable passage obligé pour l’ensemble de la Légion. Le jeune légionnaire débute son parcours à Aubagne, au Centre de sélection et d’incorporation. Il y revient à sa sortie de l’instruction et y accomplira ses formalités de départ, à la fin de son service actif. Le 1er RE est un régiment à vocation essentiellement administrative dont la mission majeure est d’appuyer au commandement l’état-major de la Légion étrangère et de soutenir ses régiments ainsi que les différents organismes installés au quartier Vienot. Le 1er RE détache régulièrement des légionnaires qui sont projetés avec les autres régiments de Légion, sur tous les théâtres. De plus, le régiment participe comme toutes les unités de l’armée de Terre aux missions intérieures (Vigipirate, Hephaïstos) et aux missions de soutien à la population lors de catastrophes naturelles.
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C réé en 1841 par dédoublement de la vieille Légion, le 2e Régiment étranger participe activement à la conquête et à la pacification de l’Algérie en général et de la Kabylie en particulier. Puis vient la guerre de Crimée en 1854 où le 2e Étranger prend part à la prise de Sébastopol aux côtés du 1er RE. En 1859, en Italie, le régiment s’illustre à Magenta, où il perd son chef de corps, le colonel de Chabrières. En 1863, il est engagé dans la campagne du Mexique où il se couvre de gloire à Camerone, fait d’armes légendaire de la Légion étrangère. En 1884 et 1885, il est engagé dans la conquête de l’Indochine, avant de rejoindre le Dahomey (1892). La conquête de Madagascar (18981905) et la pacification du Maroc (1907-1913 puis 1921-1934) lui donneront à nouveau l’occasion de gagner de nouveaux titres de guerre. A l’issue de la deuxième guerre mondiale, il rejoint l’Indochine où il se battra jusqu’en 1954, puis il sera engagé en Algérie jusqu’en 1962. Dissout en 1968, le 2e REI est recréé dès 1972. Depuis lors, le 2e REI a participé à la plupart des opérations où la France a été engagée : Daguet (Golfe), Turquoise (Rwanda), Pelican 2 (Congo), Licorne (République de Côte d’Ivoire), Pamir (Afghanistan), Serval (Mali), Sangaris (République Centrafricaine). Cette année, le régiment sera projeté à nouveau en République de Côte d’Ivoire.
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N é en 1917, en Pologne. En 1922, sa famille s’installe en France. La vie est difficile et le jeune François doit commencer à travailler très tôt. En 1936, François Monarcha s’engage pour cinq ans au titre de la er Légion étrangère. A l’issue de son instruction, il est affecté au 1 REI à Sidi-bel-Abbès. A seulement un an de service, Monarcha est nommé caporal. Il est affecté ensuite à Saïda comme instructeur. L’année suivante il se porte volontaire pour suivre le peloton d’élèves sousofficiers et, en novembre 1939, Monarcha est nommé sergent. En août 1941, le bataillon du sergent Monarcha rejoint le Maroc pour e e servir à la formation de la 4 Demi-brigade de Légion étrangère (4 DBLE) qui est dirigée sur le Sénégal. Il est promu sergent-chef en novembre 1942. Après le débarquement allié en Afrique du Nord, de novembre 1942, la e er 4 DBLE rejoint le Maroc. Elle sert à la formation du 1 Régiment étranger d’infanterie de marche mis sur pied pour combattre en Tunisie. Le sergent-chef Monarcha reçoit son baptême du feu dans les combats du Pont du Fahs. La campagne s’achève en 1943 après la défaite de l’Afrika Korps. er
Le 1 juillet 1943, le Régiment de marche de la Légion étrangère est à nouveau créé. Le sergent-chef e e Monarcha est affecté à la 5 Compagnie du 2 Bataillon du RMLE. En septembre 1944, le RMLE débarque à Marseille. Après la fulgurante remontée de la vallée du Rhône, son unité est engagée dans les combats de la trouée de Belfort. C’est à Arcey dans le Doubs, en novembre 1944, que le sergent-chef Monarcha est nommé chef de section au feu. Au cours des mois de novembre et de décembre 1944, il participe à tous les combats qui, de Montbéliard, le conduisent jusqu’à la frontière suisse. La compagnie du sergent-chef Monarcha combat ensuite à Dannemarie puis remonte en direction de Kaysersberg. Le 31 décembre 1944, à minuit, le colonel Gaultier, commandant par intérim le RMLE, remet au sergent-chef Monarcha ses galons d’adjudant. e
Début janvier 1945, le 2 Bataillon est engagé pour protéger Strasbourg menacé par une offensive allemande. Une fois le danger écarté, c’est en direction de Colmar que tous les efforts se portent. L’adjudant Monarcha est maintenant chef de la section commandement et adjudant de compagnie. Les combats pour la réduction de la poche de Colmar sont d’une rare violence car l’ennemi résiste avec acharnement. Pourtant le RMLE force le passage. La section de l’adjudant Monarcha est la première à entrer dans Colmar, la veille de sa libération, le 3 février 1945. L’ennemi évacue l’Alsace et c’est en Allemagne que la guerre va se poursuivre. Le 20 mars 1945, les premiers éléments du RMLE entrent en Allemagne. Le 5 avril, la compagnie de e l’adjudant Monarcha franchit le Rhin puis fonce en direction de Karlsruhe. Le 8 avril, la 5 Compagnie investit Pforsheim. Peu de temps après, alors qu’il effectue une reconnaissance, l’adjudant Monarcha est grièvement blessé au bras gauche. Il est évacué sur l’antenne chirurgicale de la comtesse Ladislas du er Luart, marraine du 1 REC, où il est opéré. Il est ensuite transféré sur un hôpital de Spire puis évacué sur Lyon. Pour l’adjudant Monarcha, la campagne d’Allemagne s’achève là. Il termine la guerre avec une citation à l’ordre du corps d’armée et une autre à l’ordre de la division. er
En novembre 1946, l’adjudant Monarcha rejoint le 1 REI à Sidi-bel-Abbès avant de prendre, à Alger, les fonctions de chef de maison du général Monclar, inspecteur de la Légion étrangère. En mars 1948, il est de retour à Sidi-bel-Abbès comme instructeur au Dépôt commun des régiments étrangers. Promu adjudante chef, il est muté au 4 REI qui est en cours de reconstitution au Maroc. Le 16 février 1956, l’adjudant-chef Monarcha quitte la Légion étrangère après 20 années de service. Il continue de servir la France dans les forces de police des Maghzens marocains, puis après l’indépendance du Maroc, comme coopérant. En 1964, il rentre en France et intègre la Police Nationale. Il prend sa retraite en 1973. L’adjudant-chef Monarcha est chevalier de la Légion d’Honneur et médaillé militaire. Il est titulaire de la Croix de guerre 1939/1945 avec étoiles de vermeil et d’argent. Il a droit au port, à titre individuel, de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1939/1945 et au Distinguished Unit Badge de l’armée Américaine. Il est acteur des combats de la Libération de la France, il incarne les vertus de la Légion étrangère : l’honneur et la fidélité. Doyen de l’Amicale d’Anciens de la Légion Etrangère de Puyloubier, du Pays d’Aix et de la Sainte-Baume, l’adjudant-chef Monarcha reste un exemple pour nous tous.
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L ’adjudant-chef Rowe Alexander est né en GrandeBretagne, le 11 novembre 1966. Il s’engage au titre de la Légion étrangère, le 14 avril 1987. A l’issue de son instruction, il est orienté vers des responsabilités er d’encadrement. Il est nommé caporal le 1 avril 1988. e
Désigné pour servir à la 13 Demi-brigade de Légion étrangère, il rejoint Djibouti en novembre 1988. A l’issue de e ce séjour, il est muté au 2 Régiment étranger d’infanterie à Nîmes en qualité de chef d’équipe choc et feu. Nommé sergent en 1992, il effectue la même année, une première opération extérieure au Tchad dans le cadre de l’opération « Epervier ». Il est ensuite présent en exYougoslavie, au sein de la force de protection des Nations Unies, de juillet 1993 à janvier 1994. Ses qualités de chef de groupe de combat lui valent d’être cité à l’ordre de la brigade. En 1995, il effectue une nouvelle mission en ex-Yougoslavie. L’année suivante, il est engagé dans l’opération « Almandin II », en République Centrafricaine, en qualité de chef de groupe de combat d’infanterie. S’étant distingué lors d’une reconnaissance jugée difficile dans les locaux de la radio à Bangui, il est cité à l’ordre du régiment. En 1997, il est promu sergent-chef. Il retrouve le Tchad en 1999 comme sous-officier adjoint en section de combat. L’année suivante il effectue une mission à Djibouti. er Promu adjudant le 1 juillet 2001, il est désigné pour participer aux opérations « Cérès » et « Trident » au Kosovo, en qualité de chef de section d’infanterie motorisée. Il est projeté en 2003 puis en 2004 en République de Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération « Licorne ». Il est de nouveau cité. er
Affecté au 1 Régiment étranger à Aubagne en octobre 2004, il prend les fonctions de chef de e poste recrutement à Metz. Il retrouve le 2 REI au mois d’août 2005 et se voit confier le poste d’adjudant d’unité de la Compagnie d’éclairage et d’appui (CEA). Désigné dans le cadre d’une mission de courte durée, il rejoint Djibouti en février 2007. De là, il est projeté avec son unité en République centrafricaine dans le cadre de l’opération « Boali ». Au er cours de cette mission, il est promu adjudant-chef le 1 avril 2007. De retour à Djibouti à la fin de sa mission opérationnelle, il quitte le pays le 11 juin 2007. Il sert ensuite en Afghanistan, de février à août 2008 dans le cadre de l’opération « Pamir ». Conseiller du commandement auprès d’une compagnie de combat afghane, il se distingue à deux reprises au combat. Pour ces faits, il est cité à l’ordre de la brigade. e De retour de mission, il retrouve ses fonctions d’adjudant d’unité à la CEA du 2 REI. Il participe activement à la montée en puissance de son régiment en vue d’une nouvelle projection en Afghanistan de juillet 2009 à janvier 2010. Chef de groupe de liaison et d’investigation du Groupement tactique interarmes de Surobi, il se distingue tout particulièrement les 4 et 5 septembre. Une nouvelle citation à l’ordre du régiment vient récompenser ses mérites. e De 2011 à 2013, il retourne à la 13 DBLE comme sous-officier renseignement au Bureau Opération Instruction. Il a également exercé la fonction de président des sous-officiers au cours de ce séjour. e
L’adjudant-chef Rowe, en service au 2 REI, sert l’institution et la France depuis plus de vingte sept ans. Il a, entre autre servi 6 fois dans sa carrière au sein de la 13 DBLE. Chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire et titulaire de la Croix de la Valeur militaire avec cinq citations, ce sous-officier d’exception est un des « maréchaux » de la Légion étrangère.
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L ’ex Brigadier-chef Mohamed Termellil est né en Algérie en 1942. Au mois d’octobre 1960, il s’engage au titre du 1er Régiment de Tirailleurs, puis comme harki au 21e Régiment d’infanterie de marine. Rapatrié en France, il sert ensuite au 1er Bataillon de Tirailleurs puis à la 41e Compagnie de camp. Promu caporal-chef en 1963, il est rayé des contrôles en octobre 1964. Le 18 juin 1975, il s’engage pour cinq ans au titre de la Légion étrangère. A l’issue de sa formation initiale, qu’il suit au Groupement d’instruction de la Légion étrangère en Corse, il est affecté au 4e Escadron du 1er Régiment étranger de cavalerie au mois de novembre 1975. Au cours d’une mission de courte durée à Djibouti, il obtient la distinction de légionnaire de 1ère classe en août 1976. De retour en métropole, il est désigné pour suivre le peloton d’élèves gradés et est nommé brigadier le 1er décembre 1976. De février à août 1977, il effectue avec son escadron, une mission de courte durée au Détachement de Légion étrangère de Mayotte. De juin à octobre 1978, il est projeté au Tchad dans le cadre de l’opération « Tacaud ». Rattaché au groupement d’Ati, il effectue avec le 4e Escadron des opérations de sécurité et de recherche de renseignements sur les bandes rebelles. En fin de mission, il est dirigé sur la métropole. L’année suivante, il effectue une nouvelle mission de courte durée à Mayotte. Le 1er juillet 1980, Termillil est promu brigadier-chef. De juin à septembre 1983, le brigadier-chef Termellil est projeté au Liban dans le cadre de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth. Conducteur et radio du commandant de groupement, il se distingue à plusieurs reprises, en particulier lors des bombardements de la Résidence des Pins. Pour ces faits, il est cité à l’ordre du régiment. De 1984 à 1986, il effectue un séjour au Détachement de la Légion Etrangère de Mayotte. A son retour il retrouve le 4e Escadron du 1er REC avant d’effectuer deux nouvelles missions de courte durée à Mayotte. Il est ensuite affecté à l’Escadron de commandement et de soutien du 1er REC. De septembre 1990 à 1991, le brigadier-chef Termellil est engagé dans le cadre de la division Daguet dans les opérations « Bouclier du désert » en Arabie Saoudite puis « Tempête du désert » en Irak. Au retour du Golfe, le brigadier-chef Termellil fait valoir ses droits à la retraite. Il quitte le service actif en août 1991 après vingt ans de services, dont seize dans les rangs de la Légion étrangère. Médaillé militaire, il est titulaire de la Croix de la valeur militaire avec étoile de bronze et de la Médaille commémorative des opérations de sécurité en AFN. Le brigadier-chef (er) Termellil a servi "Honnête et Fidèle au 1er Etranger de Cavalerie", mais aussi comme harki. C’est cette fidélité de toute une vie à la France qui mérite d’abord d’être honorée chez lui.
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L a Légion étrangère compte 6 900 hommes dans ses rangs répartis dans 11 régiments ou unités formant corps :
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L e 1 Régiment étranger à Aubagne, le 4e Régiment étranger à Castelnaudary, et le Groupement de Recrutement de la Légion étrangère de Fontenay-sous-Bois sont directement subordonnés au Commandement de la Légion étrangère (COMLE). L e 1er Régiment étranger de cavalerie à Carpiagne, le 2e Régiment étranger d’infanterie à Nîmes et le 1er Régiment étranger de génie à Laudun, subordonnés à la 6e Brigade légère blindée (6eBLB). L e 2e Régiment étranger de parachutistes à Calvi, subordonné à la 11e Brigade parachutiste (11eBP). L e 2e Régiment étranger de génie à Saint-Christol, subordonné à la 27e Brigade d’infanterie de montagne (27eBIM).
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L e 3e Régiment étranger d’infanterie à Kourou, aux ordres du Commandement supérieur des forces armées en Guyane (FAG). L a 13e Demi-brigade de Légion étrangère aux Emirats Arabes Unis, aux ordres du Commandement des forces françaises aux EAU (FFEAU). L e Détachement de Légion étrangère de Mayotte, aux ordres du Commandement supérieur des forces armées dans la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI).
D ans un monde moderne tourné vers la technologie, les systèmes d’armes et la maîtrise de l’information, la force de la Légion étrangère repose avant tout sur ses hommes. Force combattante composée d’étrangers au service de la France, sa vocation première est l’engagement au combat d’hommes dont les caractéristiques majeures sont le dévouement à la France, la fidélité à leurs chefs, la discipline et la rusticité. Elle constitue un système d’hommes unique, original et cohérent, connu et reconnu dans le monde entier comme une véritable exception française. L a Légion étrangère reçoit environ 8 000 candidats par an en moyenne. Parmi eux, environ 1 000 deviennent légionnaires chaque année. Parmi les 150 nationalités représentées dans les rangs de la Légion, la plupart est aujourd’hui d’origine slave ou francophone, mais aussi chinoise, brésilienne, africaine… L a Légion étrangère est enfin un modèle d’intégration des étrangers aux valeurs de la République française. L’amalgame des nationalités est un principe vital qui vise la participation active, dans une même unité, d’hommes de cultures très diverses. L’intégration repose sur l’apprentissage de la langue française, le culte d’une histoire commune, l’adhésion volontaire à des valeurs partagées, des règles de vie spécifiques et des symboles auxquels s’identifier. On s’engage à la Légion pour de multiples raisons dont principalement la recherche d’un idéal.
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PROGRAMME
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07 h 00 : Ouverture des portes, accueil du public. 08 h 00 : Accueil des médias. 09 h 30 : Fermeture des portes durant la prise d’armes. 12 h 00 : Ouverture de la kermesse. Aubades de la Légion étrangère. 20 h 00 : Bal du légionnaire. 02 h 00 : Fermeture des portes.
INFORMATIONS
PRATIQUES
N ous vous recommandons une arrivée au Quartier Vienot pour 08h00. L’accès au quartier ne sera possible qu’en apposant un carton ad-hoc sur votre pare-brise. Nous vous demandons de prendre contact avant le 25 avril avec la cellule presse Camerone pour obtenir le laissez-passer. A votre arrivée, une collation vous sera proposée lors du briefing. Vous aurez accès à la place d’armes pour couvrir l’ensemble de la cérémonie, sous la responsabilité des cadres de la cellule presse de la Légion étrangère. A fin de faire face aux éventuelles intempéries, nous vous recommandons de vous munir de vêtements de pluie et de protections pour vos équipements.
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CONTEXTE MEDIAS
REPORTAGES L ors de votre venue aux cérémonies de Camerone, la cellule presse du Commandement de la Légion étrangère mettra tout en œuvre pour faciliter votre reportage, qu’il soit écrit, audio ou visuel. Nous sommes en mesure de vous proposer un accès privilégié à la prise d’armes de Camerone. V ous trouverez ci-après quelques exemples de prises de vues réalisées pendant les cérémonies de Camerone des années précédentes, ainsi que des vues illustrant votre contexte de travail.
Mise en place des troupes
Honneurs au drapeau
Le porteur et les accompagnateurs
Vue sur le défilé
La patrouille de France
Gros plan sur le défilé
Les drapeaux des amicales
La Musique de la Légion étrangère
Arrivée des autorités
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CONTACTS
PRESSE
CONTACTS S i vous souhaitez d’avantage de renseignements concernant la Légion étrangère ou la journée de commémoration de Camerone 2015, vous pouvez contacter la division rayonnement et patrimoine de la Légion étrangère : Lieutenant Olivier ROCHARD Commandement de la Légion étrangère - Division rayonnement et patrimoine Quartier Vienot – BP 21 355 – 13 784 AUBAGNE CEDEX Tel : 04 42 18 10 61 Fax : 04 42 18 12 11 Courriel : olivier1.rochard@intradef.gouv.fr Lieutenant-colonel Pierre ANSSEAU Commandement de la Légion étrangère - Division rayonnement et patrimoine Quartier Vienot – BP 21 355 – 13 784 AUBAGNE CEDEX Tel : 04 42 18 12 10 Fax : 04 42 18 12 11 Courriel : pierre-norbert.ansseau@intradef.gouv.fr
V ous pouvez également vous reporter à la plaquette de présentation « Légion étrangère 2015 » qui peut vous être adressée sur simple demande, ainsi qu’au site internet de la Légion étrangère :
www.legion-etrangere.com
N ous vous invitons à assister à la journée de commémoration à Aubagne. Pour assurer votre prise en charge et faciliter votre travail, nous vous recommandons de prendre contact par avance avec le lieutenant Olivier Rochard aux numéros indiqués ci-dessus.
Localisez-nous :
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