L'Echo d'Oran. Supplément littéraire illustré du dimanche Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
L'Echo d'Oran. Supplément littéraire illustré du dimanche. 1898-1899.
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Première
Année.
La
— N° 8.
Tournée
Dimanche
d'Inspection Réception
du Général dans
une
Tribu
QMliéni de la Côte.
à Madagascar.
23 Octobre
1898L
BÉSUMÉDE LA SEMAINE' sont d'une discrétion fort diplomates au point -de vue professionnel, mais .sans causer quelque impatience qui n'estpas avide au public d'informations moderne, C'est ainsi de la que jés travaux rapides. Commission réunie 'au hispano-américaine la conclusion définitive d'Orsay pour quai d'un de la-paix -restent enveloppés mystère Cette réserve est des plus un !peu irritant. : il est certain qne les difficultés explicables vont être, soulevées ne pourraient qui que les par poléiniques''des. journaux s'aggraver des passions etb déchaînement populaires, Les louable
•'.
et sincère, souvent ïnâiê malheuspontané ». irréfléchi. \ reusement Il est d'autres où la pucas., au contraire, la jîlus sert les intérêts blicité des large hommes d'État 5 aussi ne, se privent-ils pas que la publication , d'en user. C'est ainsi par' le ministère d'un Livre bleu relatif ,anglais de Fachoda à la question vient dé donner unetournurejiouvelleàcetteaffaire. Jusqu'à la campagne d'intimidation entreprésent, nous prise par la presse anglaise pouvait : ce sont dès procédés maiffér.ents . laisser et auxquels assez habituels chez nos voisins il n'y a pas lieu d'attacher une importance
trance et commande côtés des arde tous résolu dé mes et des munitions. Il avait imîConfier la fabrication d'une fourniture de canons et de fusils aux indusportante triels de Philadelphie. Au grand quakers scandale de quelques-uns et à l'étonnement de tous, ceux-ci, esclaves de leur opinion, ont refusé de fabriquer des armes pour massacrer leurs semblables. est d'autant Le lait plus méritoire que de les conditions du marché permettaient réaliser à coup sûr une important bénéfice. Il est certain ne cette résolution que : le à l'état des rien choses gouchangera fera exécuter dans vernement américain une autre usine ses canons et ses fusils, et, avec comme par le passé, on se massacrera entrain
dans
les deux
hémisphères, " ,*.
décidément. On L'automobilisme triomphé ces jours derniers sur la route'de a pu-voir un convoi d'automobiles Paris à Versailles n'était autre chose caravane miqu'une qui très et très nistérielle d'un genre spécial des ca-r nouveau. Il s'agissait d'expérimenter à notre colonie du Soudan, mions destinés... soit construite la voie En attendant que doit au ferrée qui joindre Konakry Niger, on serait des trains faciled'organiser pense qu'il le voyage sur route permettant d'accomplir
en deux ou trois jours. Les essais permettant une utile de tirer en s'asso-conclusion vont être faits incessamment sur anglais de pression comet c'est pour marquer tout l'intérêt place les choses. II est à cette entreprise plique singulièrement attache qu'il que le miMen certam cette manoeuvre du-eabinet nistre des Colonies accompagné dé notabilités que des motiifseleedu monde colonial britannique «stansjjféépar a fait, dans. les voitures toraux. Le pr-emier-n^stre serviront au Soudan, la petite ex; mêmes<pii anglais cherche â ramener;âson les ^ cursion de parti Paris-Versailles. sympathiesplu^ j tôt hësitantesdel'ojMniôn 11 reste avant 1900! Au en automobile, publique. Niger à savoir si nous sommes un eût l'aider Voilà dont le énoncé disposera simple projet et si,, pour réparer le prestige d'un homme" fait hausser. les épaules il y a. quelques ' nous consentirons d'Etat, devant des' années est cependant à la veille de et gui ^céder ' •: msnaees.. , devenir une réalité. £e n'est pas par dès mjonetjons il éemmi-^ Si l'on l'heure pense qu'à actuelle, 'mais au contraire natoires, n'existé encore en Europe nombre par un commun qu'un effort de bonne volonté à se de trains automobiles fort restreint qu'on arrivera régumettre d'accords'en est de peu fallu pour liers, on voit qu'il <àmi qu'il en-soH^e en fût offerte aux nègres. conflit, ihien certaineque la primeur car perment, n'arrivera Là constatstion eût été pasàlîétat encore et, .aigu piquante, une fois, c'est aux.diplomates moseuls qu'il apsonne ne avoir s'attend, assurément, " ' la solution..^ d'en donner difier : ainsi le vers célèbre partient exagérée. Mais le gouvernement ciant à cette tentative
C'est. d'Afrique
ii u Miotueui même ou nous nous trouvions en -France m de préoccupations présence causées par la prolongation de la grève parila capitale était menasienne, de.l'Autriche )cée d'nne autre grève bien plus extraordi- '" naire. Les gardiens de la paix de Vienne, trou- ivant leur salaire ont é demandé insuffis^y «né augmentation. it L'admimstra^ipnn'%ant à leurs désirs, s, ; conformément pas répondu il se sont concertés .étant au préfet )t envoyé deiroliceun ultimatum en règle, déclarant tt • si dans le délai d'un mois satisfaction a.'[ que, aie leur est pas donnée, ils cesseront le ser-- ; vice. est plutôt vif et dénote -,'he procédé una ': sens de la discipline fort, affaibli. Mais si cess menaces devaient se réaliser, les Viennois s verront sans doute de singuliers spectacles. . Car les malandrinsde Joute sorte pourraient t ; â coeur joie. s'en donner JEt qui pourrait les 3 dans de leurs ex- gêner l'accomplissement Leurs victimes auraient beau crier p ploits? au secours : les défenseurs habituels de"; l'ordre ne pourraient <nie leur répondre :: « Je regrette mais nous sommes > beaucoup,
aujourd'hui
guejio.us
vieut
la limière.
monmAVîmzs LA
DU GÉNÊftAL ^INSPECTION TQUMÉE ; GAIMM A -MADAGASCAR
vient Galliéni Le général d'entreprendre une longue tournée dans des d'inspection de l'ilëde n'avait parties Madagascar qu'il visitées. a. les encore M constater pas pu iimnensès efforts tous et les vastes faits par réseaux^ projets déjà commencés, telsguedes sortir de routes vont âasonisolequi faire ment le plateau central de rffmyrne:. Les ' de la pacification se font sentir bienfaits de tous côtés. Aussi au rési-1'accueil fait ; la population dent général par indigène a-^t-ïl été des plus chaleureux. Dans la traversée des villages,enthousiasme des nègres s'est manifesté sous des formes et .-; bruyantes mais absolument sincères. baroques, parfois ' Ces démonstrationsspontanées ont pi'ouvé à l'organisateur de Madagascar que ses couronnés de succès sont et efforts que le moment est proche où l'on pourra recueillir les fruits de tant de travaux. Aussi le . avoir étudié sur Galliéni, général après à T étude, a+i-il pu placé toutes les questions colons de T.ananarive son aux affirmer inébranlable dans l'essor de la foi rapide, ile et dans ses destinées, grande futures.
une si grande place' dans mon existence ? Je la cro3fais honnête e,t pure, je lui .avais promis le .mariage après la fin de mon rengagement... « Quelle affreuse désillusion ! J'ai appris dela mon affection, Le .soleil pâle et anémié de novembre éelaireit '3it ; puis hier que, loin de mériter une et la Une bise malheureuse menait vie le que, tristement aiguë ;uë déréglée paysage parisien. diables elle s'était de chez ses en au -les les enfuie veille, parents soufflait, visage pauvres cinglant; un sousd'un de mes camarades, jaqui n'avaient pas de col de fourrure pour se gacompagnie îxs.. : officier de mon bataillon, rantir et qui filaient vivement, rasant les maisons, « S'il n'y avait que cela, -le mal ne serait pas chausis-Une boue épaisse et gluante co'uvraitla encore bien grand, car laeonduitfe de la femme sée et les trottoirs ouïes gens affairés se pres?sun instant m'a définitiinaimer saient malgré le froid. C'était, en effet, aux enj'avais 'pu que était très virons de la Bourse et la circulation ves vement ouvert les yeux et je ne le regrette pas. .ns « Mais voilà... je ne sais comment te dire cela, active. Un sergent de ville, un bâton blanc dans ma pauvre petite soeur, tellement'je sais que je sa main violacée ar par le froid, suspendait par d'un signe, le passage des voitureses vais te causer du chagrin, Juha était coquette, moments, l'attiraient dans la rue du Qiiatre-Septembrè, elle avait envie de -tout, les bijoux puis les lais-scomme un aimant et, quand nous nous promenions sait circuler en arrêtant à leur tour les véhiculeses avec elle venant de la rue de Richelieu. ensemble, çompiaisàmment je m'arrêtais Un homme, qu'à son costume délabré on reedevant les étalages où brillaient bagues, montres aet hraceletSi j'aurais dû me défier de ce défautconnaissait pour un de ces malheureux que coa^ ! de la inar>rlà. Tu ne Tas hiver met sur Je pas, toi, ma pauTre Marguerite que pavé capitale, - çhait le nez à « Enfin, un jour: qu'elle me manifestait en apparence au lu d'une terre, indifférent ses maigres bardes. son désir vent glacé qui transperçait que de coutiunej façon plus précise Tout d'un coup il eut un sursaut. Son pied sd : de posséder un bracelet, me laissai entraîner je venait de heurter urujbjet boueux sur le trottoir. r, et j'achetai le bijou. Tu sais bien, soeurette, que se baissa, ramassa sa sa ; je ne reçois guère d'argent de chez nous^ les l'homme Rapidement, ont d'autres besoins plus pressants, je trouvaille et F enfouit tlans sa poche sans même le parents vu. Mais personne ne ie donc que quelques économies faites sur crainte d'être n'avais regarder, mon prêt, et somme la somme ne suffisait faisait attention à lui. Par ce temps de chien,a, pas, les flâneui'S" étaient rares. j'ai pris,,, oui, j'ai pris le reste dans la caisse de la compagnie. D'un pas alerte, maintenant, l'ouvrier se hâtaitît « Hélas ! Marguerite, ra vers sa demeure, pressé d'examiner de près son j'ai volé,., ton frère «st ' un voleur !.. trésor, car citait un,porte-monnaie que son piedid -« 11 y a de cela'six mois déjà. Par quels provenait de heurter si à propos, lit -la première •e réflexion du misérable avait été que .cette au-i4 dissimuler diges d'habileté suis-je parvenu mon détournement, baine, —- il avait senti quelque chose à travers -s je ne Je sais pas, vraiment ; la peau mince de l'objet,.— venait on ne peutît ; mais ce que je sais bien, c'est que depuis ce à tempsdà j'ai bien -enduré un véritable màrtyire. plus propos. de te Cent fois, j'ai été sur le point de t'écrire, La cuisine était maigre, en effet, au-logis de :e -: conter mon infamie, jamais it osé. il faisait n'ai Pierre Vaucellier. Ouvrier eoupeur, je « Enfin, âujourd'hùï, il le"feut>Le scandale» d'ordinaire quelques économies l'été, en vue dee tel dans te à la suite de la désermais un accident it i été la mauvaise saison, cette année, ; régiment l'avait envoyé à l'hôpital et il en était sorti depuisis ' tion de mon camarade en compagnie de Jùlia, que trois semaines à peu près. Pas moyen de trouver T : le capitaine a dû se méfier de quelque chose. « II m'a! prérenu ce le moindre travail. Et puis, pendant le chômage e que demain, c'est-à-dire vérifierait ma il soir tu/recevras lettre, la femme avait dû les i quand forcé, attaquer maigres'is'| d'ordinaire. mon cahier Or, je Je connais, il est économies du ménage, s'endetter même, pour.r ce le service et très sévère concerne, pour qui que lés trois petits ne manquent de rien, s'il la suis perdu.. acquiert preuve j'ai..., je que .£ « Je ne connais personne à qui m'adresser, il faudrait.pour cela que j'avoue... i d'ailleurs « J'ai pensé que toi seule, ma petite soeiur me rendre cet tu pourrais : chérie, petit-étre cent francs, car-fo» : immense service, emprunter ne dois pas avoir cette somme â toi, et m'adresser, un mandat de ma lettre, '; aussitôt réception i télégraphique. Demande au bureau de poste, fin l têfënseigàera... « Je lie compte plus que sur toi, ma bonne cet ou alors;., mais non.^u trouveras Margot, traet serai maudit libéré, je \ argent quand je on peut faire «e que Je rendrai.,, vaiUeraî,jeté ' au fond. » . ne mauvais et pas être j'aîfait à lire. 31 rdéeriture devenait plus difficile .M ' d'ailleurs ne restait lignes, Ja que quelques la signaà l'endroit de déchirée ; lettre avàitété > tureiet le nom n'y étâit^lus. —Qu'est-ce que tu dis de ça, ma femme? — Tiens, voilà fit sans doute . la réponse, de cette écouté la lecture ; céUe*i, qui avait le petit navrée et qui dépliait longue missive la cloison intérieuredu resté encore dans papier
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porte-monstaie. ^— Hein !.qu'est-ce Restait bien encore Je Mont-de'Piétê,'Biajs pn que c'est que ça? — -Un Jjillethleu. avait tant de choses déjà porté qu'avant peu y —^ Uu Ml et de banque!... cette suprême ressource allait manguer.— De cent francs j oui... quand je te disais Et dire que dans ce porte-iQQnnaâe, peut-être c'était la réponse. le porte-monnaie d'un richard, il pouvait y avoir que — Pauvre bougre, fit l'homme, S'J! Tatt aidait de quoi attendre sans crainte le retour des beaux .ses ji doit être ce soir .comptes, pour régulariser jours, de la saison où le travail reprendrait;-! c'est bien cela, Pardi! Tout en haut de la rue de Puebla, aux Buttespropre à l'heure qu'ilest. suis mainun sixième étage dans -une' maison sajouta-ilrail eh se "frappant le front, j'y Chaumont, ma tenant. Aussitôt et trouvaille, j'ai croisé Pierre Taucellier l'escalier après monte noire, gras ou coutuune jeune fille, une petite modiste suintant. Une odeur acre faite de tous ces relents son mouavait l'air tout à rière bouleversée, de miséreux qui chaque palier, qui grouillent choir sur les yeux. saisit à la gorge, humide et chaude, étouffante. la soeur,... pauvre fille, Je parie que c'était obscur, puis une derEnfin, un long corridor elle dû on ne craint avait nière porte. La clé est dessus, emprunter et se saigner aux quatre pas Ce réunir une somme pareille. arrivé. membres les voleurs. L'homme est pour en grève pour l'instant et nous ne pouvons s en constaa dû avoir du — Julie, fait-il après, tout haletant .encore de son chagrin qu'elle vous être d'aucune utilité. Patientez encore ~, Elle devait tant.la perte de son porte-monnaie! ascension rapide. quelques jours, et quand nous aurons repris ; la place de la Bourse, aller au de de une bureau poste a ? —Qu'est-ce questionne grande qu'il y le service, nous ferons le nécessaire. » si j'avais su... moi qui croyais dans 1 bien sûr...'Vrai, femme maigre qu'on distingue vaguement A moins que les malfaiteurs d'un richard. le aux-memes tenir du taudis. porte-monnaie la pénombre — éventualité — TU lui n'est-ce aurais rendu, infiniment ^— pas, mon ne Tiens ! de improha^le l'argent.,. ' UN DRAME DE LA MISÈRE. bien homme? veuillent se mettre — De-l'argent ! ^en grève, espérons — Sûr! — :0.ùï... LE TRIPLE DE LA RUE DES Où sont les enfanis? finira SUICIDE et que. dans que tout par s'arranger — Tuas raison, va, l'argent mal acquis ne fait tu le .sais bien. ce renvérsementinattendu .^- A l'école, des rôles.'on TAILLANDIERS rie cent francs-là nous rende îÇes Et s'assurant profit!.. jamais verra pas les gardiens que la porte était bien fermée, de la paix de Vienne allons lés bien car nous Le décor dront service, luxueux des villes : ; sortit sa. le fameux , pourtant 'Vnucellier .de grandes poche portetroubler tordre public est irop qu'ils-ont pour mistout de n'est-ce Jl même, pas? cache souvent misères auxgarder monnaie, encore tout maculé de boue. d'effroyables '. sion de défendre. les maintenant. — fard la femme. Tuas trouvé ça? interrogea pour reporter, On ne peut sans un serresonger quelles la petite a dû aller faire sa déela' -"- Pardi ! sur le ioulevard. i' D'ailleurs, ment de coeur. en mentionnant — Bien sur ? ration chez je commissaire, Mettre ses actes d'accord avec ses princide tous les raffinements Au milieu du de me voir et on s'étonnera l'heure de la -r- Tu ne cuirais hal'ai perte volé, par pas que je j pes est une chose bien difficile sans doute, dés êtres humains sont privés du néluxe, six heures arriver seulement cinq, après. «ard. Je ne mange pas de ce pain-là... tant de gens se conduisent et torturés puisque d'une cessaire le besoin. Et puis, elle :iie le «aurait plus que demain et par — Allons, ouvre vite qu'on voie ce qu'il £ a làTrop ' .façon tout en professant Si seulement à bout ,eé soir... rôpréheasibl& les les malheureux, 'souvent, de resJe frère attend l'argent dedans. ,, beaux sentiments du — eu son.adjesse... monde. Ne voit-on plus danslamort et deman~ j'avais sources., se réfugient Tiens, liens, des sous, une pièce blanche, tu as raison, la sônïme, Pierre, -—Gardons pas les gouvernements eux-mêmes armer dent à l'asphyxie l'oubli du mal de vivre. tiens, tiens et un autre papier. puis une lettre.,., nous permettra de la cet à outrance, femme, tout en protestant Et la femme avidement reprit argent de leur amour C'est un de ces drames poignants, pendant que comptait récem• mois là tu d'un ; d'ici auras vivre avait pendant la monnaie, vingt-six sous en tout, l'ouvrier plus ment survenu à Paris, pour la paix ? notre que représente il n'avait qu'à Après tout, Le déplié et lisait tout haut la lettre, une lettre de ; trouvé de l'ouvrage. moindre désarmement ferait bien dessin de huitième page. la grenouille ce garçon-là, ne belle nu pour d'une pas manger écriture, quoique quatre pages, mieux notre mais cela viendra affaire, Une famille de la rue des Taillandiers, plus des bêtises pareilles. Ça se plaint, ça a tout ce tremblée, peu • sans tard,, entendra de du père, de la mère et d'une fildoute, lorsqu'on composée « le 19 novembre 189... ; qu'il leur .faut et, au lieu de suivre le droit cheSaintrpueniin, :tous côtés des provocations letie de a été belliqueuses. ans, trouvée neuf « Ma êhéi-e Marguerite, min, il faut encore qu'ils -soient pour satisfaire asphyxiée En attendant, c'est un bel exemple leurs caprices. dans son domicile. Le excellent ou« ma soeur, que père, Patdonne-^noi, petite chérie, je viennent de donner — Bien, mais comment ce que les propriétaires appelles-tu d'une vrier } avait été mis par la maladie et le . ivais te faire de Ja peine. Je suis un grand couallons faire? un vol ma femme. nous c'est aussi, usine métallurgique de Philadelphie. encore plus àjplaindre... de gagner grande dans l'impossibilité sa i .1pable, va ! mais jesuis chômage de mais nous avons l'excuse « ans,et demi —•Possible, Ces hommes bien intentionnés Tu sais que depuis quatre . vie. Tombé dans un que ; appartiéndénuement, affreux sans pain... à nos enfants ans le suis au et deux penser nent à la secte des quakers j'ai que grade j*e régiment, et sont, par il avait à sa femme î désespéré, fait partager et trois Au même moment la porte s'ouvrait" de sergent-major, j'ai toujours jusqu'ici accompli ennemis de la guerre. Or le sa funeste conséquent, résolution et les deux époux tètes blondes paraissaient. ^ mon devoir sans défaillance. des Etats-JInis, gouvernement avaient à la malheureuse — Bonjour, papa! bonjour, l'isrésolu d'épargner maman! depuis « Pourquoi a4-il fallu que je fasse la connaissue de la dernière est résolument innocente les malheurs avaient enfants. guerre, encore mes fillette $, sance de cette femme, dont je ne t'ai parlé --^Bonjour, qu'ils entré dans la voie — Papa, fit l'aîné, on m'a dit à l'école que si des armements à ou- I éprouvés, mais qui avait pris à mon iasu J q que vaguement
« de. prévoir un acte semblable. Ce qui a motivé On le trouva trop jeune, pas assez -résistant 1 A quelques jours d e là, comme il avait obtenu des souliers comme on venais encore avec ça, « je ce suicide, c'est, parait-il, la constatation par de.rester encore -quelques instants sur Je pont, pour le dur climat de là-bas. On l'écarta. me renverrait. « le capitaine de la compagnie, d'un manquant Mais il était tenace, entêté comme. tout bon •étendu sur lephant, à respirer la brise qui IraîL'enfant.montra seschaussures crevées, lamen« dans la caisse dé l'ordinaire. Breton ; et il mit tant d'insistance à vouloirpar.chissait, le petit soldat fut secoué d'un spasme. tables, les petits pieds passaient, tout violacés, « Peut-èire aussi faut-il rattacher le drame à tir qu'on finit par y consentir. C'était le soir. Le ciel transparent fourmillait on les apercevait à, travers, le bas souillé de «"une cause plus intime. Une jeune fille de la : d'étoiles et l'eau berceuse chantait le long des Et c'avait été l'éternelle histoire son batailboue et percé aussi. « ville avec laquelle le défunt paraissait très lon immobilisé, flancs du des dans les l'arrivée, campé paquebot. — Décbausse-toi vite, fit la mère, et viens te « lié, ayant disparu subitement... terrains has de la côte, lés hommes mangés par La lune qui se levait éclaboussait les vagues au lu chauffer les pieds vas attraper un poêle, — C'est lui, c'est bien lui ! Ali ! maudit de clarté, les brodait de lumière ; et Ton eût dit, les moustiques, comme perdus au milieu de l'enrhume. faut-il Pierre l'ait et du au loin, sur l'eau, des myriades de serpents lucombrement désarroi d'un porte-monnaie'pourquoi que débarquement • — Oh ! oui, je tousse depuis ce matin, depuis ramassé... rien mineux se jouant dans un bain de. laque n'était ' pour lequel préparé. que. j'ai les pieds mouillés comme ça. Deux heures après. Vaucellier rentra, exténué. Des jours avaient passé ainsi; des semaines! Deuxinfirmiers s'approchèrent du soldatiétendu^- C'est Son, je t'achèterai des chaussures Sa femme lui tendit le journal. et l'un d'eux, s'étant penché, se releva à demi : L'énervement allait grandissant. Puis la iîèvre ' demain.. lis... — Il a passé, ditdl simplement. s'était abattue tout d'un coup sur ces troupes fTiens, — Et,moi, maman, et'moi"? les miennes ne "' — Voleurs !.... murmura-t-il. "C'est par notre —Ah ! c'est-y pas le Breton? inactives. Et c'était maintenant par douzaines les deux tiennent plus non plus, intervinrent — Oui. faute que ce malheureux a pris cette funeste déqu'on dirigeait les malades sur les hôpitaux et autres petits. termination. les sanatoria. le v'ià arrivé. .'—Alors — Vous aussi ; allons, mangeons et couchonsEtil s'assit, aecablé.Puis, au bout d'un moment: Le lendemain, la mer, plus calme que jamais, Bientôt, avec les fiévreux qui revenaient d'Annous vite. — Tiens,. Julie, un seul drotro et de Marovoay, on put craindre que saétalait sa moire frissonnante comme un sompmoyen nous reste Tiens, Pierre, prends ces vingt sous et va nous d'atténuer en partie le mal que nous avons natoria et hôpitaux ne fussent pas suffisants et tueux tapis au bord de la coupée, de nouveau chercher quelque chose, de la charcuterie,, causé. Va au Mont-de-Piété, portes-y tout ce que on songea à évacuer sur la France tous ceux ouverte aux .flancs du paquebot. . n'importe quoi, avec deux. livres de pain, Le sifflet d'argent résonna „ j tu pourras trouver, et envoyons ce matin les cent qui pouvaient supporter le voyage. Van cellier eut une hésitation, puis,ma foi, tant francs au capitaine de la compagnie. "Nous exatteint des fut du l'un La tombe bleùè s'ouvrit, puis se referma sans Yves-Marie* premiers, pis, il ouvrit k porte et descendît. nombre des rapatriés. bruit sur le petit soldat. pliquerons l'affaire et nous le supplierons de saurassasiés comme ils.ne Taver au moins l'honneur du mort". GuiLLAUMOT. " Une heure'après, Etendu sur son.,pliant, la :figure maigre et GEORGES été — Tu as raison, iit'la femme, c'est bien assez valent depuis longtemps, le père, la mère les les os jaune; pommettes saillantes, perçant etles trois enfants dormaient dans la mansarde. d'avoir ce suicide-là sur la conscience! , la peau, il se laissait hercer, les yeux mi-clos, Dire que le sommeil dés entants fut, cette suivant un rêve, en écoutant haleter la machine J. BAILLE. de mauvais nuit-là comme les autres,,exempt dans les mystérieuses profondeurs du navire. — — LE MARI LA FEMME L'INVITÉ rêves, ce serait inutile. A cet âge-là on dort du ' sommeil de l'innocence, sans s'inquiéter du lenIV La Femme. r— Ah ! çà, quand s'en ira-t-ii' demain, avec cettevbelle insouciance que cerLe soir venait. Aux confins de l'horizon le sotains — les plus heureux .assurément -^ conserton vieux camarade de collège? leil, incendiant la mer, se noyait dans une orgie Le Mari. — Ma foi! je me le demande ! vent toute leur vie,. I d'ors. Au-dessus de ce gouffre flamboyant, flotLa Femme. — Quel toupet.'.,. Voilà bientôt lln'en était pas de même de.Pierre Vaucellier taient des vapeurs couleur de soufre. On eût dit On était en plein océan Indien. et de sa femme. Leur repos à =tous deux fut; trois semaines qu'il est ici, quand tu ne l'avais tout là-bas, la mer entrait en fusion. La mer, comme une immense nappe d'huile troublé. que, invité que pour quarante-lrûit heures ! particulièrement Vers l'Orient, au contraire, l'eau se laquait— .bleue, dormait sous le soleil, irisée d'écaillés d'or. Le Mari. — Faut croire qu'il se trouve bien . Sans vouloir se l'avouer l'un à l'autre,'les tombait tout à à d'ombre. La mer fait, Le sur cette moire peine des remords. On ne commet sans chez nous. paquebot glissait pas époux.avaient d'un léger clapotis. la fendant de son laissant une mauvaise l'éveiller, étrave, agitée La Femme. —Faut croire?35h bien! moi, j'en action, même passive, impunément A bord, tout à coup, une cloché tinta et le derrière lui dans le remous de l'hélice, un sillon ai assez et, coûte qne coûte, faut-qu'il décampe comme c'était .ici le cas, sans que la conscience' sifflet d'argent d'un maître de manoeuvre déchira de neige où roulaient des perles liquides. au plus vite. C'est qu'avec ça je n'ai jamais vu s'alarme "et fasse entendre sa voix vengeresse. l'air. Au-dessus des toiles, tendues pour abriter le Bien avant l'aube, longue à se lever parce quelqu'un de plus difficile ! Le petit soldat, réveillé par le bruit, rouvrit pont des ardeurs du soleil, les deux cheminées Le Mari. — C'est vrai. ,.- temps brumeux, de novembre, Pierre Vaucellier tout ses mi-clos tandis vomissaient leur fumée en volutes lourdes. sur sa qu'un léger grands yeux La Femme, '-r Ce que nous trouvons bon, il couche, après s'être tourné et retourné frisson le secoua. Quelqu'un, un infirmier s'apL'horizon vibrait, une haleine, de fournaise cherchant encore un peu de ce sommeil qui le le trouve mauvais! Rien n'est à son goût, rien passait et il semblait qu'à son contact l'eau"fréprocha: ne lui fait plaisir! 11 mange •E.omme quatre, boit fuyait, venait d'interpeller sa femme aussi agitée — Tu as froid ? Veux-tu que je te descende? missante flambait comme un énorme punch. comme un trou. Bref, il ïne déplailprofondémeni, que lui. le doigt Il la tête Etendu sur un tête haute de secoua et, la afin négativement c'est Julie? pliant, bien simple! V voir le large par- dessus la lisse, un petit soldat dans la direction' de la cloche, il dit: Le Mari. — Oui, mais comment lui faire com£- Eh bien? — Encore un mort ? --- Je ne sais pas, ce que de l'infanterie de marine, l'air maladif, humait' j'ai, je ne peux plus prendre?... — Oui. les senteurs salines. Toute la nuit l'idée de ce" damné La Femme. — Tu n'as qu'à lui dire : « Vadormir. porte— Mort des fièvres? t'en... on t'a assez vu! »... Ce n'est pas un immonnaie m'a trotté dans la cervelle. J'ai eu des Il — Oui. Et il partira le soir cauchemars abominables. bécile, il comprendra... : " un instant s'arrêta — Tout comme moi. Il ; puis après, même. Il se nommait Yves-Marie et était né au bord — là-bas... C'est le troisième depuis — Non. Ce serait trop mal élevé et — Bah! .LeMari. 'des grèves, à Plouesea"t, un petit village de la Il y eut un silence pendant lequel on perçut brutal. Faut chercher un autre moyen. <—Oui, figure-toi que'je rêvais.que ce pauvre un bruit de pas au-dessous, dans •l'entrepont, La Femme. — Lequel"? jeune homme passait au conseil de guerre, faute des cent francs, que nous avons gardés et que sa pressés et le chant de l'aumônier. Le Mari. — Celui-ci, par exemple... Quand — Alors, reprit le soldat, on va le couler mon on le ce , servira soeur se mourait de chagrin. : soir, je repousserai potage, "'j aussi ! assiette et crierai*: « Dieu ! qu'il est poivré ! » Toi, ce que -j -t- C'est tout'de même malhonnête L'autre fit signe que oui. Le soldat se rede ton côté, tu me répondras : « 11ne l'est pas nous avons fait là, vois-tu, ma femme, et pour un j dressa. . . . I du tout, au contraire! » Alors, dispute, grandsrien.;. _' — Je-voudrais voir.— Tu irais le reporter', n'est-ce À mots; je me lèverai, et toi tu lui demanderas pas? quoi ] tiens pas faible... Tu ne — Non. Tu es trop, cela servirait-il, maintenant? Le mal, si mal il y ! son avis... S'il dit comme moi, lu te fâcheras - a, est fait, nous ne pouvons pas y revenir. On débout. ! et, furieuse, tu répliqueras' : « Mon cher, s'il ne — Si... si... Je veux... Là, sur le bord... » vous plaît point, allez en manger ailleurs!... s'étonnerait de te voir -rendrersèulement aujour1 — d'hui un objet.trouvé hier. Et puis la déclaraApproche-môi. La Femme. J'ai saisi. j Il se cramponnait à la lisse, le poignet passé la somme ! {Sept heures.) tion, s'il y en a une, doit'mentionner dans un cordage, soutenu par l'homme, qui l'aLe Mari. — Bon sang ! oh ! bon sang ! C'est à et, le compte ne s'y trouverait plus ; comment J vait pris à pleins bras, surpris de sentir ce corps . '.. vous emporter la bouche! On n'a pas idée de 1 expliquer la disparition de la monnaie? si frêle dans sa tu as entendu ce te capote. fourrer du poivre comme ça! disait ton gàrI Enfin, que le panneau par lequel, quelDans au on ne le recevra à l'école i l'entrepont." hier çon, soir, plus Si je ne lui achète pas de chaussures; où veuxques--jours avant,' étaient entrés les- malades, ;' ouvrait sa baie rectangulaire au ras de l'eau. de .. tu que je prenne l'argent, puisque nous Le paquebot avait ralenti sa marche. Il n'avait n'avons même plus de quoi manger? j :— Tout ce que tu dis là est vrai, mais ce n'est plus son halètement ; il glissait sans bruit,- pla; l'étlncellement de d'ombre sur ^ une tache quant pas moins niai... c'est un véritable vol... —- Nous avons la misère pour cause... la mer. 5 •— Mauvaise excuse! . Penché sur la lisse de tribord, le soldat regar^ — Ecoute, va chercher du travail et situ dait £ toujours. retentit Un nouveau coup de sifflet ; il y eut, trouvés quelque chose à faire, nous rendrons le ^ roulé... de de-colis Quelau-dessous lui,un.bruit 1 i La Femme. —. Cette soupe est délicieuse et porte-monnaie maudit qui me brûle aussi les • de la chose saillit coupée. . mains. 'Z douce. que trop — Bien parlé, ma femme ; vois-tu, Yves-Marie n'en pouvait plus, il se rejeta _ Le Mari. — Trop douce-? soyons paumais restons, honnêtes. C'est notre seul brusquement en arrière pour ne pas voir l'horrible (Cris, dispute.) le " vres, côte .bretonne. II.avait là, ignorant grandi — Enfin, cher ami, estchose que l'on poussait. La à l'invité. bien, l'honnêteté, tâchons de la conserver. Femme, ; r' reste du monde, enfermé dans ce cercle d'horiclamavi ad te, Domine ! fit la Et sur ces paroles, l'ouvrier fit une hâtive et elle trop poivrée ou ne l'est-elle pas assez? Deprofundis zon qui avait pour limites l'eau, le ciel pâle et de l'aumônier. voix sommaire toilette, réveilla les enfants et dès la fles landes infinies L'Invité, simplement. — Oh! moi!... pour le que les bruyères teintaient de enlevant Yves-Marie comme un L'infirmier, ça pointe du jour s'enfonça dans les rues popupeu de jours que j'ai encore à rester ici... Jf rose. l'avait étendu à nouveau- sur le pliant. îeuses duXXe arrondissement, toujours en quête enfant, m'est égal!... Il était tout enfant encore quand, un jour, la de ce travail qu'il ne parvenait pas à trouver. , Pierre WOLFF Sapauvrepoitrine amaigrie avait des soubresauts; Le Mari. — ! ! ! de son père.s'étâit ouverte sur les rochers barque sa respiration devenait sifflante. Laissons-le s'épuiser dans ses démarches vaines ? de Roscoff. — Je t'avais bien dit!...Tun'es pas assez fort et retournons à la mansarde où la ménagère Il se souvenait de cela vaguement. Il ne s'exUne odeur de cierge se répandit. En même achève de débarbouiller THE CREEK'S les petits et de les ,i pliquait pas très bien le malheur qui le frappait en bas, le prêtre reprit : mettre en tenue pour Téçole. temps, j> et se rappelait seulement de" sa mère, anéantie, dont les noms, Ils étaient cinq, cinq'artistes Avec les quelques sous restant delà veille, le 1 folle, l'enveloppant de ses bras, le serrant contre tous les murs de la en vedette sur s'étalaient cordonnier a bien voulu faire un point aux souJelle avec des sanglots et lui criant : Jièrs du garçon.,Ça tiendra encore un jour ou capitale, en tête des affiches d'un grand cirque — Oh! toi du moins tu n'iras n'est-ce pas, parisien. The Creek's, on ne parlait que d'eux, deux, a-t-il dit, peut-être davantage s'il fait sec. ? Tu ne seras pas pêcheur : la grande bleue pas de leur surprenante habileté d'acrobates : traHeureusement il a gelé et l'enfantne semOuillera -T te prendrait aussi, mon p'tit gas! vail sur fil de fer, barres fixes, trapèze, bicycle pas les pieds aujourd'hui: Demain, si la chance elle Cependant, pour vivre, pour l'élever, et monocycle, ils faisaient de tout, réussissaient veu t quë3e père trouve de l'ouvrage, on verra... avait continué, elle, son dur.métier de pêcheuse . les plus périlleux exercices, Les enfants" sont partis, la femme balaye sa J, de moules. Dès.que la mer se retirait elle partait moulé dans un maillot noir, torse nerveux du corridor Le sombre.. part aux pieds et jambes nues, la haute et — Voulez-vous le journal, m'ame YaueeLlier? tous les cinq absolument pareils ne se distinilourderochers, hotte djpsier accrochée-aux épaules; et L'un d'eux, géant de demanda une voisine, la femme d'un facteur des guaient que 'par la taille. ej; ne rentrait qu'avec le premier flot, ployant elle de servir toujours de la une six avait veinarde ne craint spécialité pieds, postes, celle-là. qui pas so sous brisée de fatigue. lç poids, et de le chômage pour son mari. support quand, réunis, The Creek's pivot Un soir, on ne l'avait pas revue et les pau— Je veux bien, madame Vincent. la pyramide humaine, en se griniexécutaient vresses qui, comme elle, étaient allées ce jour-là Et Julie prend le Vêtit Parisien que lui tend sur les épaules jusqu'à ce que le dernier "pant éfl éplucher les rochers, ne se souvenaient.pas l'avoir T la main de Ia voisine-. Instinctivement, comme „„ atteignit une hauteur invraisemblable. aperçue. toutes les femmes, les yeux vont tout "d'abord au Semblable à une statue de l'Hercule Farnèse, Ce n'est que le surlendemain qu'on.l'avait — car The Creek's n'était qu'un feuilleton, mais on dirait qu'un aimant Jes attire Louis Desprez re. dans un creux, recroquevillée retrouvée, noyée contenter le .à la troisième page, à-la rubrique des faits-divers — Innomine Patris,etFiln, et Spiritus Sancti. pseudonyme anglais adopté pour su! elle-même, à demi rongée par les crabes, les sur — était superbe d'attitude et obéissant à cette sorte de suggestion elle lit : snobisme parisien Amen. ;a| jambes prises dans les lanières de sa hotte. il sa puissante poitrine, une arrestation de cambrioleurs, deux incendies, il y eut lorsqu'en gonflant — La me les Le sifflet d'argent vibra.encore, puis tous! avaient/dit les prendra de exécutant le tour à mesurés en un drame de la misère, une pauvre femme qui marchait pas un bruit doux, un pouf mouillé : le bruit du corps fe] avec un regard de pitié sur le petit. femmes la piste avec l'énorme charge des quatre hommes s'est asphyxiée avec ses deux• enfants.- Mais bleue. dans les de l'eau ',On l'avait alors replis glissant placé à l'hospice et il y était voilà la colonne des-départements. en équilibre sur ses épaules. « Le petit soldat, les yeuxdémesurément ouverts, dei demeuré jusqu'au jour où il avait pu s'engager — Ah! mon Dieu! . ' mots : Aussi, le public ne lui ménageait-il pas les apmurmura brillants de fièvre, da] les marsouins. dans quelques « ..Notre correspondant particulier Dans les autres exercices qui nous téléplaudissements. ceux qu'enfant il avait. entendu prononcer par III de lui étaient : dévolus, un de deuil trapèze et barre fixe, sa graphie Saint-Quentinles femmes de PloUescat dans jour « Un pénible drame .a mis en:émoi hier soir la : n'avait force surprenante — La mer les prendra tous. d'égale que son agilité, "< Quand on avait demandé des volontaires pour le premier sujet des il aurait certes été « caserne du..,ième de ligne. et Ma 11 eut la vision de deux êtres chers, des deux " * Madagascar il s'était offert, séduit par la londu plus jeune et du sans la concurrence « Un jeune .sergent-major de beaucoup d'ave- : sur les Creek's, même delà traversée, pris d'une hantise, tout là-bas, gù gueur disparus, qui l'appelaient « nir.-s'est fait sauter la cervelle.. avec son-re^ se grisant à la pensée de sentir sous ses pied le plus mince de la troupe. grèves bretonnes, et il s'endormit doucement, a volver d'ordonnanee. Rien dans la conduite de Aussi sec que son compagnon était musclé, pôi mouvant d'un navire avec, autour de lui, pont tandis que des profondeurs du navire montait de « ce sous-officier modèle, n'avait jusqu'ici aussi menu que Louis Desprez était colossal, l'ai chanson des vagues. nouveau le ronronnement de la machine. permis j l'amoureuse
L'INVITE
LA jamm
©LEUE
Lucien Servinière, dit Lu-Lu, par abréviation» i' Tout cela devait mal finir. belle dont l'abstention était unique, Anglaise, aux exercices de force' :> n'avait pas de prétentions miss Arabella même parmi les artistes. Au lieu de descendre Depuis deux jours, paraissait mais, leste comme un chat, éqùilibriste avoir fait son choix. Elle se montrait de plus en on le vit par tem-i" après avoir salué, comme à l'habitude, il exécutait les plus merveilleux x pérament, de' son monocycle et entreprendre de réplus aimable avec Louis Desprez et feignait reprendre tours d'adresse. i jeter par hasard, de temps en temps, un regard faire à reculons le trajet d'accomqu'il venait ' CO.NTE ORIENTAL il travaillait sur sa a de commisération sur l'infortuné Lu-Lu dont la . Monocyeliste remarquable, plir sur le fil de fer. roue d'une descen. tristesse faisait peine à voir. façon étourdissante, montant, C'était plus que hardi, c'était fou. dant un escalier, le plus souvent, la tété en bas, , — Non! non ! criait-on. Assez ! assez! 11 va se On était justement à la veille de Noël et comme • les exclamations actionnant les pédales avec ses mains. miss Arabella était la seule Anglaise de la troupe, tuer ! telles s'entrecroisaient son c'était la traversée e II y avait autrefois à-BagdadjUn homme à « très Enfin, chef-d'oeuvre, c'était d'un bout à l'autre du cirque. I qui lui ferait un cadeau pour sa Christdu cirque, dans Joute sa longueur, avec son mo-riche et très avare, qu'on appelait AboulrCasim. mas », ainsi que le veut l'usage de l'autre côté —Au filet, vite, vite, mettez le filet, criait le di- . dudétroit. du manège, oh ! l'impru- ... Telle était sa parcimonie, recteur aux garçons nocycle, sur un fil dé fer tendu à vingt mètres s qu'il ne pouvait pas * au-dessus du sol. même se résoudre à quitter ses vieux souliers. / Tacitement Louis dent. avait encouragé, Desprez ' — Laissez donc, intervint miss Arabella, Dès "qu'ils étaient troués, il y faisait C'était tellement hardi, tellement fou, que les> offert..à la jolie écuyère une ravissante ajouter de s'il bague bravos n'éclataient moment où il t à deux serpents à tête a envie de se tuer, ce garçon, vous ne l'en emqu'au atteignait sur laquelle nouvelles pièces par un savetier, et continuait entrelacés, ans. A la la plateforme du côté opposé. Tant qu'il était sur:• d'émeraude les ou aux yeux de rubis, voulaient: I porter fin, pendant quatre cinq symson fil, personne dans la salle ne'respirait ils furent si larges et si lourds, qu'ils devinrent boliser des fiançailles -La jeune fille plus. prochaines. On disait à D'autant d'une remarque proverbiale. avait légèrement froncé les sourcils en recevant que, sûr de lui, comme s'il ne s'agisl'objet sait que d'une .chose toute simple, Lu-Lu exigeait t d'un fardeau : « C'est aussi ce cadeau, mais elle avait accepté tout demême pour parler Bagdad, • » et le d'Aboul-Casim. tendu, d'après ; que l'on rétirât le filet protecteur pesant que la chaussure géant né se connaissait plùs-de joie. les règlements de police, à deux mètres au-descet se dans Moins heureux, avec la broche, toute Un. homme Lu-Lu, promenait jour que | susde terre pour atténuer les chutes dangereuses. de perles, que, plus timide, il avait offert, elle ne les bazars de Bagdad, un de ses amis lui. dit une ou jalousie lui 'avait rapporté d'un marchand d'artistes, Amour-propre qu'il venait de recevoir d'Alep qu'Un demi-soùrire,' énigmatientre Louis Desprez et à bas sourde' rivalité existait et . des bouteilles Une parrailleur. que plutôt prix. « Achetez-en Lucien Servinière, entre la force et l'adresse. vous les garderez seLà représentation du soir s'annonçait briltie, lui dit-il, quelques avec un lante. Un jour comme celui-là, les mamans c'onmaines, et vous pourrez les revendre » Cette duisaient souvent leurs enfants au cirque, c'est bénéfice considérable. proposition ; du moins ainsi dans les grandes villes. Aussi sourit à Àboul-Gasim, qui acheta d*és bouteilles faillit-on chez refuser de la place au contrôle. pour une forte somme, et les fit porter lui. Les numéros du se premiers spectacle passè^ Il avait un autre ami qui lui dit qu'il venait . rènt sans incident et avec leur succès accoutumé. Il était visible que tout le monde dans la troupe de recevoir de l'eau de rose de Yésid « : Si vous en voulez, âjouta-t-il, y mettait du sien et tenait a honneur de mériter je puis vous la céder à un les applaudissementsdeeette salle archi-comble. très bon prix, et plus tard vous la revendrez le d'abord une scène double de ce qu'elle vous a coûté. » Aboul-CaAprès plusieurs exercices, ses boudé ventriloquie sim acheta encore cette eau, en remplit étonnante, où un artiste parlait à lui tout seul pour cinq ou six personnes, dans son chanteilles et les mit sur-un rayon apparpas. Il est trop tard pour mettre votre ; pêcherez \filet. tement. geant de voix et d'accent à chaque fois, ensuite alla au bain ; lorsdes luttes courtoises entre professionnels Le lendemain Aboul-Casim presque Comme.s'il n'eût attendu que ces mots qu'il des intermèdes fut un de ses amis lui dit en la consciencieux, par troupe déshabillé, puis qu'il ne pouvait cependant avoir entendus, Lu-Lu vede clowns dont les farces désopilantes faisaient riant : « Oh ! Casim, laisse-moi changer tes sounait de glisser et de perdre l'équilibre. — rire aux éclats toute l'assistance, ce fut le tour sont vraiment trop lourds. liers, car ceux-ci Un cri d'horreur s'échappa de toutes les poi» Tavaricieux Aboul. Comme il te des écuyers et écuyères.' plaira, répondit , trines. On entendit un bruit.sourd, l'écrasement Miss Arabella, la dernière, monta une Au même instant, le cadi, où juge de la cité, l'étoile, sur lé sol de là piste. : du malheureux blanche à la longue vint aussi prendre -un bain. Quand Aboul-Çasim jument qûeùe' ondulée et . Tout le personnel du cirque " se précipita, l'arène. Successivement et avec une . eut repris ses ^vêtements, il chercha ses souliers, balayant du premier * pendant que les spectateurs rang à leur place la jeune fille exécuta son prômais ne les trouva grâce parfaite,' pas, et voyant la balustrade, que des femmes se enjambaient il son ami , une nouvelle franchit les . chaussure, que habituel, cerceaux7 puis pensa gramme trouvaient mal, et que d'autres s'enfuyaient, des les disques en papier avait fait présentaient l'échange quelui leurs enfants effrayés. emmenant clowns montés sur des estrades,. elle volta, fit dont il avait parlé. le danser à son cheval la polka et une mazurka, A Sans autres forà lui, mais pâle Une . heure après,. revenu fit agenouiller, il malités, saluer, etc., et se retira enfin au Comme un spectre, un filet de sang aux lèvres, bruit des bravos en envoyant des baisers à droite s'empara ^ Lu-Lu au milieu du foyer gisait sur' un.matelas età gauche.-.•-J joyeusedes artistes. Le docteur venait dé constater une sôit par affection, ment de Soit naturellement, Lu-Lu, | /fracture de la colonne vertébrale, le malheureux Mais, malgré tout, la troupe était unie en appala i au dans réservée ses soula plus légère placé premier-rang partie rence et rien ne faisait ^ allait mourir. prévoir ' • aux artistes, remarqua liers neufs que pas un de ces gestes . Son regard, déjà voilé par l'agonie prochaine, querelle. Par ne se "dirigeait de son côté. et retourcontre, il disDeux coqs vivaient en paix, a dit le fabuliste, cherchait autour de lui une personne ne qu'il nettement avec ses de aloux la na cheziùi." j une poule survint.. .11 arriva ce qui devait arritingua yeux que voyait pas./. à la main Par malbagué achetée par Louis Desprez brillait — Arabella... ver. Un beau jour, ie directeur du cirque adjoimurmura-t-il dans un souffle. de l'Anglaise; heur il à sa une miss Arabella^ dû troupe jeune écuyère, les moribond se fixèrent sur gnit Puis, yeux Vint le tour des Creek's. Les T avait artistes, sur les bords dé cinq pris Née dune façon authentique Louis Desprez qui, au premier rang, mordait son oubliant tout ce qui n'était pas les souLucienlui-même, la Tamise, la nouvelle venue était jolie comme des sanglots sonlevant sa robuste mouchoir, huliers ducàleur travail, se surpassèrent; La pyramide les Anglaises quand elles se mêlent d'être jolies : D ' poitrine. très applaudie, fut redemandée avec de fraîcheur ne connaissait maine, — Louis... di, qui, les son teint éblouissant où est-elle ? tant d'insistance deux Louis vaifois, Desprez ses admirables cheveux ;que ayant pas l'usage du fard, L'hercule s'approcha. dut faire le tour de l'arène avec la charge de nement fait . blonds, qu'elle portait flottants dansses exercices, — Ne la regrette pas, fit-il, mon. pauvre ami* ses quatre compagnons sur ses robustes épaules. d'une auréole, d'or et ses yeux, chercher^ ja nimbaient ei elle est partie, partie pour ne plus revenir. Elle Mais c'était-à Lu-Lu qu'incombait la lâche de ... et ne trouvant deux pervenches, étaient bien lés plus tentateurs que savait bien que, par ses coquetteries, seule elle du terminer la Sa traversée sur les savates affreuses séance. cirque '-. é', était cause dé ton accident... qui se puissent voir. lefil defer devenu, depuis peu, lé. çiqu, la scène d'Aboul, pensa tout Avec'cela, souple, élancée, écuyère De ma mort.... interrompit le blessé. grande, — oh l'avait naturellement lavait volé. Il le fit par excellence, gardée — Non, espérons-le. Enfin, elle est loin, mainempoignante que celui-ci accomplie, la recrue ne pouvait manquer d'obtedevant son et sans vouloir nir du succès. pour là fin. comparaître tribunal, te avant deux jours, elle aura rejoint son tenant; Cette fois encore, il fallut, cédant aux exigensa justification, à une écouter le condamna de car moins de succès, jours ' d'où elle dû sortir... Trop quinze n'aurait jamais * pays ces de le filet enlever amende et à de l'artiste, cependant qu'à — plusieurs jours prison. après son entrée au cirque, la haine, une haine Tu... né l'aimais... donc... pas?... sa liberté, Aboiil-Casim — Mon pauvre camarade, Quand il eut recouvré existait entre lés deux principaux vingt mètres de terre, grimpé sur sa roue, dans l'ai aimée peutimplacable je un équilibre le jeune acrobate se dit : « Ces malheureux souliers sont cause parfait, glissait de la nou"-sujets des Creek's, épris follement ^être, c'est possible, mais, je sais bien mainteJ> Et lentement sur le fil de fer. bien m'ont déshonoré. souffert ils ; velle étoile.'. que j'ai nnant sans que je ne l'aime plus, cette créature Le public, haletant, était debout. Toutle monde, il les avec colère dans le Deux le ne à au conTigre. jours jeta Certes., c' coeur. Rétablis-toi et redevenons public perdait pas cela, ce que nous tendait le cou, anxieux, soude l'eau en retirant involontairement, traire. Soucieux de faire ressortir leurs talents après, quelques pêcheurs, ^ étions deux bons amis. auparavant, haitant de voir terminer au plus tôt cet exercice leurs découvrirent les souliers bien condevant l'aimée, c'était à qui de Desprez et de — l'rop tard... filets, ta main... " si périlleux. atteint Aussi à peine Lu-Lu avait-il nus dans L'un d'eux les dans sa prit Servinière surenchérirait encore sur ses exercices ' Bagdad. Et concentrant dé forces ce qui lui restait dans le but, la plateforme où il était en sûreté qu'un „. main pour les rendre à celui à qui ils apparte- ' dé la veille. cette dernière étreinte, Lu-Lu rendit l'âme avec véritable tonnerre naient. • .. d'applaudissements éclata, la ; dans la jolie écuyère __" ja par tempérament, ses yeux humides une expression de regret Coquette " salle croulait sous les bravos et les était fermée Comme la porte d'Aboul-Casim deux ouvertement aucun de ses trépignements j_ infini. n'encourageait ' d'admiration. il les jeta dans la chambre de l'avare par une adorateurs. Aimable ou dédaigneuse, tantôt avec un membre de moins. The Creek's comptaient Fut-il cet ou bien tombèrent enthousiasme, fenêtre ouverte. Les lourds' souliers tantôt semblait se grisé par avec elle faire l'un, l'autre, * un voulut-il arracher sur la quand même un bravo à la Louis CHALLE. planche où étaient rangés les flacons jeu de les exciter à tour.dé rôle.
LES SOULIERS DIABOLIQUES
FEUILLETON LES
DEUX
ORPHELINS PAR
Henri
GERMAIN
Leur existence s'écoula, douce et familiale, et déjà, Marthe oubliait bien des tristesses, quand elle apprit par M. Bernard l'arrivée prochaine des daines Labbly qui venaient passer quelques jours à la mer. Elles en effet, .et s'installèrent arrivèrent, disposant à la villa des meilleures bruyamment, chambrés que, d'ailleurs leur avait l'aveugle généreusement abandonnées, '•'dès le premier~mproent.
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Puis elles commencèrent de vivre très en dead monde dés baigneurs, hors, se'mêlant" frédes toilettes tapaquentant'le: casino, exliibant geuses, recevant presque tous les jours à déjeuner de nouvelles si* bien que Connaissances, l'existence et-de sàg'eune paisible de l'aveuglé aniie -fùt-profondémerit troublée.^ :;. --. -:..'-.- : Depuis l'arrivée/de ces daines, M. ...Bernard avait,lui aussi; changé d'allures, il sortait souvent avec elles,-.-semblait même s'attacher aux pas de Berthe comme s'il eût voulu l'étudier de plus près. fille ne s'apercevait L'orgueilleuse pas de cela, elle attribuait bien plutôt la présence du vieil-
. = La vue' de la mer est splendide de ces hau' teurs. ' confié l'aveugle /Marthe, qui avait un instant au bras de Mmo Labbly, dont - les bavardages allaient leur train,'s'approcha sur le bord de la du curieux delà sortie spectacle falaisepdùr-jouir des barques de pêche. Lé soleil levant frappait les voiles qui se dééclatantes "et bariolées, lès lourds baployaient teaux poussés par un vent de sud-'est bondissaient sur lés lames irisées, des mouettes passaient service de rapides; un-grand vapeur qui fait'le Londres son.ait majestueusement du port.. Tout' cela ihiéressai.finfinimerit l'orpheline qui né. s'aperçut .'pas tout de suite qu'elle était demeurée en arrière dé ses compagnons^ venait '.Quand' elle se retourna'M','.» Labbly f'â "elle d'un pas rapide", lui criant, Tes sourcils froncés : .. , '..'..• .'''... -^" — donc ? Allons, Marthe, que faites-vous .Vous oubliez que votre maîtresse à besoin de vous; si j'avais une domestique aussi '~péû zélée... • Cette de domestique, cingla la fierté appellation de Torphéline 'comme un coup de fouet, elle ne contenir son indignation. . ;'.'."put— durement à la fille'" liï-ellô ; Malheureuse! .de' l'industriel, est-ce vous qui m'osez traiter ainsifypus publiez que je sais bien' des choses. —. Que dites-vous ? vous me menacez ! vociféra Berthe Labbly, dont le regard sembla vou' ' .-. - : loir foudroyer ; ëii même temps, Mer, .:-'. l'imprudente . / - "•• Personne n'osa pu ne voulut cette j elle fit lé geste'de lever le bras, comme si elle refuser, -..•'•• être la.dernière avant le départ la voulait ïràpper. partie/devant" et la femme de l'industriel Et comme elle était tout proche desdam.es Labbly, de Marthe', soit qu'elle l'eût involontairement ayant elle-même insisté pour qu'elle eût heu. poussée; soit On partit de grand matin, les en se reculant, et, lentement, que. l'orpheline, eût, d'ellela côte qui domine un cri de détresse cinq personnes-gravirent même, perdu . l'équilibré, Mers et que surmonte une fameuse vierge dorée, et la pauvre fille disparut dans éperdue retentit, nommée Notre-Dame de la Falaise. une hachure de la falaise. lard, ses assiduités auprès d'elle, au charme fascinateûr qu'elle croyait dégager et faire rayonner ; sur tous ceux qui l'approchaient. D'autre: part, de l'abandon el}e se félicitait laissait Marthe, apparent dans lequel le vieillard et bien que ce fût, en somme, une victoire messourde et plus terrible quine, sa haine,"plus que s'en trouvait en attendant satisfaite, jamais, mieux. Au fond, elle rêvait de se venger férocement crimicontre celle qui avait surpris ses tentatives cette pensée nelles, et, pour mieux dissimuler elle n'hésitait pas, lorsqu'elle renconconstante, trait Marthe en présence d'un tiers, à lui sourire, ..quitte-i-à la déchirer en arriére de quelques mots - . ... ironiques. et digne, attendait patiente L'orpheline, pour sa liberté reprendre d'aJlUres que les dames vite lassées des plaisirs dé- Mers, se Labbly, vers une autre plage. dirigeassent Elle craignait aussi, éti manifestant trop ouversoit par tement, son aversion pour Mlle Labbly, un isolement' voulu, soit par des refus de promenades; dé peiner sa bienfaitrice, de lui laisser ce qu'elle tenait tant à lui peut-être supposer air et dé", cacher", enfin de la priver de grand --"' distractions.••': .-.-.'-; Les choses en étaient là, quand Berthe proune longue posa un soir de faire le lendemain excursion par la falaise, du côté de Cayeux-sur'
Elle venait d'être précipitée de plus de trois à pic, et, sans doute cents mètres de hauteur elle s'était brisée sur les galets où la mer venait mourir. Berthe Labbly, se laissa tomber épouvantée, à genoux sur le sol, la tête cachée dans ses mains, tandis que M. Bernard, malgré son âge, aecourait de toulelâ vitesse de ses jambes. En un instant, il fut sur le. lieu de l'accident. — Qu'est-il arrivé ? dëmanda-t-il anxieux ; • - • a cri ?.. . ce. qui poussé — Là, là, Marthe... balbutia Berthe Labbly, béant. -. en montrant d'un geste le/précipice il Le vieillard devina plutôt qu'il ne comprit; se jeta à plat ventre sur Je-sol, avança la. tête du regard; .au bord de la falaise, et chercha douloureuse Presque aussitôt .une exclamation vite criant: jaillit de ses.lèvres, il se releva.très — Vite, du secours,-des cordes !... Elle est là ! courez à Mers, vite, vite !-En effet, par un hasard miraculeux, Marthe dont la chute devait être.mdrtelle.s'était trouvée arrêtée par une saillie brusque du sol. et livide, à dix mètres à Elle gisait inerte peine du sommet de la. falaise. Repliée sur ellemême, comme dans une contraction instinctive, elle était placée sur le • côté, retenue par. sa accrochée à .quelques jupe qui s'était plantes et en soutenue; partie, par un amas •rabougries; formé de petits éboulements successifs crayeux, • /:' et de l'effritement du sol. :-•-. . /Mais sa posilidn.étail des plus dangereuses,la saillie pouvait d'un monientrà l'autre céder sous . son poids,'l'entraîner dans sa chute. -:M. Bernard Berthe, poussée durement par dont le regard sévère la dominait, s'était reledu vieillard, elle descendait vée, et, sur l'ordre en courant vers les plus hautes habitations de Mers, situées à trois cents mètres à peine.
d'eau de rose et la renversèrent; toutes Tes bouteilles furent brisées, fut perdue. En rentoute l'essence trant dans sa demeure et en voyant lé nouveau malheur devait subir, qu'il s'arracha la barbe et les. Aboul-Casim cheveux, pleura, et de nouveau maudissant ses souliers : « Il faut que je m'en délivre, ditdans un coin il, je vais lçs enterrer et il n'en sera plus de ma maison, ' » question. Pendant la nuit ; il se mit à creuser un trou dans la' terre. Ses voisins, du bruit, entendant pensèrent qu'il base de leur habitation; :1s minait,ia •se levèrent avec effroi, se rendirent près du cadi pour lui exprimer lleur le cadi fit jeter Àboul en crainte; et ne le' relâcha prison, qu'après lui avoir fait payer nouvelle une amende; en sa demeure, 'De retour plus irrité que jamais, Aboultriste, plus ' ses Casim reprit d'une main furieuse funestes souliers et les lança dans le caravansérail. canal d'un Quelques on après s'aperçut que l'eau ne jours les oucoulait plus dans ce/canal; vriers chargés de le nettoyer, reconnurent qu'il était obstrué par les souliers d'Aboul-Casim. De nouveau l'a—-' en prison et convare fut conduit damné à une forte amende. Après cette troisième Aboul-Cainfortune, encore ses sim, au désespoir, prît souliers, les lava et les plaça sur la terrasse de sa maison pour les faire sécher et ensuite les réduire en cendres. '-'•.:.'. Mais/un sautant sur {cette chien, terrasse, prit un de ces souliers" entre ses d,ents et lé laissa tomber; la fatale chaussure tomba sur une femme qui était en ce moment assise au pied de la maison et qui, par suite de la terreur qu'elle ressentit, devint gravement malade. alla; se Son mari et Aboul-Caplàndre au gouverneur, sim fut encore condamné à la prison et à l'amende. ' Cette fois, né sachant .plus cômnient se délivrer de; ses souhers diaboliques, prit entre Âfyml-Casup.jes ses mains, se présenta devantle Cadi, et lui ayant.raconté tout ce qui lui était ariive:./"/ /; « Je vous prie, lui dit-il, de recevoir ma déclaration, et:.j'espère que tous lés musulmans iti présents attesiL n'y a plus terqnt que désormais aucun' rapport entre ces souliers et avoir un certificat moi; je désire constatant que si ces souhers causent, encore accident, quelque quelque malheur, je ne veux BÎûs être res^ de leurs méiàîits. >> pohsable Le cadi, que ce récit avait amusé, "délivra le certificat au malheureux un présent) Abôuï, et y joignit
CURIOSITÉS La
RENÉ MIGUEL.
Quelques Le comble Empêcher Le comble cureur de la Poursuivre.., Le comblé Arrêter sa
Combles
de la cruauté : l'eau de dormir.
du zèle professionnel pour un pro: République sa carrière. du zèle chez un gendarme : montre et la mettre au clou ! Le comblé du scrupule, pour un témoin : ; Ne boire que le vin qui dépose.
Et comme Mm« Labbly arrivait à son tour très le visage bouleversé, sans avoir cominquiète, pris ce. qui se passait, M. Bernard d'un geste et autoritaire lui désigna l'aveugle ' énergique en disant le plus doucement qu'il put: — Ce n'est rien, Mesdames, continuez à monter tout doucement, nous vous rejoindrons dans au pied de la statue quelques minutes de la ./ / -, -./ "Vierge,;/ Docile et la" .".'.:. intimidée, femme de l'industriel obéit entraînant M1"/, de Bellorme qui" "la questionnait en vain. -..'-...-, Enfin, M. Bernard. qu'une angoissé profonde torturait vit apparaître M1Ie Labbly. Elle revenait, accompagnée de trois hommes, portant des . cordages.. ,;.... Quand ils arrivèrent près de lui, l'Américain les examina l'un après l'autre d'un coup d'oeil et scrutateur,et rapide son choix 'fixé, il s'adressa directement au plus jeune, qui semblait être, d'ailleurs, le plus vigoureux. -. — Etes-vous homme à votre ? devie risquer manda-t-il. Il s'agit de sauver une jeune fille tomhée de la falaise par accident ; il faudrait vous laisser descendre là, attaché sous les bras et à la ceinture. Si vous'" réussissez, il y. a cent 'x . francs pour vous, — Je J'aurais fait pour rien, répliqua crânement le pêcheur, parce que vous m'avez l'air d'un brave homme et puis, ensuite, d'abord, ne peut parce qu'on une pas laisserpérir sans essayer dé la sortir pauvre, chrétienne, / -. -. d'affaire-... ..-.,. ••.•-. • — Alors vous acceptez ? '.•'". —- C'est dit. Cinq minutes plus tard, l'homme, solidement attaché, se laissait couler lé long de la muraille à pic, et, saisissant la corde "qu'il s'était enroulée autour des reins, il enveloppa rapidement le
La La
Reine
Louise
de Danemark
reine ans
Louise de Danemark de mourir à Copenhague qui vient avait IX en 1842. Christian vingt-un épousé Son décès porte le deuil dans la plupart des familles souveraines filles avaient le de Alexandre II dé Galles, épousé prince l'empereur Cumbérland. Le roi de Grèce'et le prince Wàldemar sont ses fils; La reine Louise, bien que souveraine d'un petit Etat,..jouissait, d'une réelle influence. C'était en.o.utré/iine.fenlme de. biéii, d'une d'un savoir très étendu. ; r -'-. ,..:.'
à l'âge
de quatre-
: ses trois d'Europe Russie et le duc de
grâce à ses alliances, hors' ligné et intelligence ; •
Blesmes après avoir étaient.revenues:à corps de Marthe, le suspendant à ses épaules et quitté: .. . à sa ceinture. le Trépôf.t,-et, sans souci appaprécipitamment Puis d'une voix vibrante il cria : Remontez ! Il rent dû soft de /là malheureuse elles Marthe, eut ,' alors minutes . avaient repris leur traiii de vie habituel,, terriy quelques d'angoisse ble malgré leurs efforts réunis, les trois hommes" '.. -.-A leur .arrivée, à Labbly-Cot-elles trouvèrent halaienfavec l'industriel,"; peine sur la corde qui devait relage un nôuVéT, hôte'amené par monter le sauveteur C'était un jeûné homme" dé vingt-cinq et là victime. ans enviIl fallut même que M. Bernard fit appel au à l'air séron, très brun; au visage énergique, rieux. M. Labbly Je recommanda à' faible, secours de M"-d Labbly qui, subjuguée chaudement par le regard qu'il lui adressa, saisit l'extrémité dû- ' sa femme etrà sa fille, ne leur cachant pas qu'il" destinait à ce commensal un rôle imprévu cordage et tira de toutes ses forces. Enfinlà tête du sauveteur to'ut à. la fois commercial ' et fadépassa le bord de -important, la falaise, lés efforts redoublèrent, . . •'. et Je corps; milial, -Encar c'était lui qui, à de Marthe apparut bientôt. effet, Jean Martin, comme Je pécheur Aussitôt, trouvait un pointl'appel secret de son patron, était, venu'du Chili, se trouvait, destiné dans l'esprit de l'industriel à les cordés qui d'appui, il détacha rapidement son gendre et son' soutenaient et la déposa, douceen. même temps, devenir, l'orpheline, ment sur l'herbe. ..associé. /. , .' Elle demeurait les De cette façon, ...la. dot. très, importante dé/ sans mouvement, livide, 11' dans la caisse-dé les lèvres demeurerait paupières. closes, les dents .M serrées, Labbly" " ''', . blanches: son sa, grande "situation,; père qui, malgré tenait à conserver un capital disL'Américain se précipita vers elle, entr'ouvril important " son corsage, et l'oreille '."" i collée contre sa poitrine' ponible. écouta pendant .. Mais pour que le plan conçu pût réussir, il falquelques secondes. à épouser Berthe..Or,.il Tout à coup; il se redressa, le regard brillant. ! lait que Jean consentit — Elle vit! était évident le homme ne pouvait les enfants, |trans- . jeune cria-t-il,.vite, que aussi vite éprouver de l'amour portons-la.chez eue, je Ja.sauverai!"'.." pour, la blonde et En un instant, les trois hommes eurent fait un - provocante fille de l'industriel au plus ne ; tout " '."' brancard de leurs mains entrelacées; M. Bernard '.'. lui déplaisait-éllë '.."' pas. - Au touy déposa'le fond, il aimait Marthe, il l'aimerait corps de Marthe, et Je triste cortège " redescendit la tandis vers /, ville,, jours, en dépit'de toutes les séductions: que Berthe : Il il avait pérdù remontait au-devant de sa mère et de Labbly songeait souvent a èlle,,mais ' ce l'aveuglé pour Jeur -apprendre hypocritement T'esp'oir/dèTapôsséder jamais,' etson" coeur, sàidès promesses; echanjqui s'était passé. igriait parfois "au souvenir gées. A la suite de manoeuvres dues à perfides, à VII des dames celte Labbly liguées /.' l'imagination occasion, il avait renoncé à cette joie longtemps un jour son amour et son Dépuis quelques jours déjà, les dames Labbly caressée de donner
vitesse.
a eu l'ingénieuse idée Un Américain la- vitesse seconde de calculer par ; des mouvements les plus divers. Le chiffre le plus faible cité est ceà la croissance des onlui relatif . gles: est de la vitesse de croissance Om000,000,002 par seconde, c'est-àde millidire de deux millionièmes fois plus faible que celle mètre, mille du bambou, par seconde, qui croit, de 0m 000,002,7.. La vitesse ascensionnelle de la marée une marée de à Saint-Malo, par est 0*001,11. 13?33, avec une se déplace Le^colimaçon vitesse de 0"'00i5. La 1 combustion de la poudre de libre avec une à l'air s'effectue guerre de 0i;0l3. vitesse de propagation d'un texte En une seconde,; oii lit, un nombre de lettres occucourant, de 38 milljniètres. pant une longueur une montagne Un piéton gravit de 8 avec une vitesse ascensionnelle vialors cette à 1 i centimètres, que monte un escalier, tesse, lofsqu'on est de 15 centimètres. de la poudre dans La combustion calibre se l'âme d'un- canon de gros de 32 centimèfait avec une vitesse non tres, et celle du coton-poudre détonation, opérée sans comprimé, à 1 mètre 04. varié de 30 centimètres au pas (4 kiOn homme marchant franchit à l'heure) lomètres par sede conde lmU. Ce chiffre servira terme commode de comparaison. maxima d'une La vitesse galère d'un navire était de 2 m. 31; celle — marà âjiiilles l'heure franchit qui che peu rapide — est de 4 m, 63. Un « coup de poing » est administré avec une vitesse de 8 ni. 50 ; il est de recevoir un : donc moins dangereux d'être de frappé par poing que Goup '..un; corps du même ' poids tombant après la vitesse, une seconde de chute, dans ce dernier cas, étant, on le sait, de 9 mètres 81. en une seLe vautour parcourt la 17 mèS mètres 65 t ; caille, conde 27 mètres 80 ; le pigeon voyageur, 31. mètres, alors que la tres; l'aigle, d'aordinaire fooUçhe peut parcourir, au maximum 53 mèPettigrevv, près est tres 35; la vitesse de l'hirondelle du martinet, 89 de 68 mètres, celle mètres. La vitesse des éclats d'une cartou; che de mélinite est de 3,309 mètres du coton poudre, celle de l'explosion, • 5.800 mètres ; de la dynamite en carde la pan6.300 mètres; touches, du coton-pouclastite, 6.000 mèlres; 6.672. dre pulvérulent comprimé, chiffres Voici maintenant quelques se propage dans énormes : 1 électricité avec sous-marin Un fil télégraphique une vitesse de 4.000 kilomètres par dans seconde ; le courant voltaïque, avec une un circuit télégraphique, d'inle courant kilomètres; vitesse de 11,690 18.400 dans un circuit .télégraphique, duction dans un fil télégraphique l'électricité kilomètres; La lumière se propage kilomètres. aérien, 36.000 dans l'eau avec une vitesse de 225.000 kilomètres par seconde et dans l'air avec une vitesse de Enfin le courant électrique 300.000 kilomètres. d'une bouteille de Leyde de la décharge provenant de cuivre de.O m. 0017 de diaun.fil parcourt kilomètres. de 463.500 vitesse mètre avec'une
maintenant couI nom à|l'orpheline qu'il croyait faute criminelle. d'une pable ' C'est au reçu d'une lettre écrite par M. Laboù de sa fille, et au moment bly, à l'instigation la sur des soupçons d'empoisonnement planaient tout à avait cessé coup -; pauvre-Marthe, qu'il ne la jugeant à-celle qu'il/aimait, plus '. 'd'écrire -..-, . digne de lui. V de sa Même il ne lui avait pas appris la mort au six mois après son arrivée mère, survenue avait femme malgré langui, Chili, où la pauvre et la douceur du clitous les soins, prodigués "' .•* mat. ... /- ./ • . , il ne voulait était Marthe morte,; . Pour lui, le souvenir très d'elle conserver que plus doux du chaste aniour qui les avait unis autre"'•" •'-' ..... fois. circonvenu l'industriel, De" sorte par que, L choyé par -M!1?"Labbly qui; sur les conseils inté;, ressës de son père, avait renoncé à Gaston de l'idée Il avait Chanclair, accepté sans déplaisir la fois ses à devait satisfaire d'un mariage' qui sans besoins de confort, et ses désirs ambitieux, . heurter-ses goûts personnels. au but de toucher étaitdonc surle Il point et si le bonheur ;sajeunésse, qu'ilvisait dépuis souhaité Sa mère était avait préditet quelui du moins du côté de la tendresse, incomplet, matérielles lui étaient-elles :toutes les satisfactions ' V_ '•".:';_'-"'." V / promises. " Un mois plus tard, et comme, tout marchait au gré dé'M;' Labbly, i'industriél, toujours avisé crut intérêts,, qu'il ses r lorsque's'agissait-de en allant informer un devoir politique remplirait de l'évélui-même sa cousine, M"« de Bellorme, se nement important préparait. qui [A
suivre.)
Les Grands Écrivains
: cela dura le lendemain recommençait ." quinze ans. à Uà pareil ^convenir système ne pouvait Alexandre Dumas père. Très nerveux, toujours en ébuîiition, il avait besoin de mouvement et exécrait —-onTe sait, — l'existence réglée, où On raconté .qu'un rien n'est .laissé à l'imprévu. jour, ne pouvant mener à bien, dans le silence 11 du cabinet, tin' roman qu'il avait en train, dans une de ces lourdes s'embarqua diligences entre Paris et le /qui faisaient jadis le service .Havre. Pendant heures il fut cahoté sur vingt Quand "il arriva à destiJés pavés du/ chemin. .nation soif, livre était composé de toutes pièces. à la musique ses D'autres fois, il demandait : souvent ,il venait -,au meilleures, inspirations se .griser-.de mélodie,,et,, Conservatoire, cbeziuî, Il
-^ARÏÉIEÉ
au Travail:
ne pouvoir ..bien travailler Balzac prétendait l'on va voir :ce qu'il entendait que le matin,'et du Père Goriot se mettait au par là! L'auteur se levait du :soir /il lit vers six ou. sept ieures huit. à une heure du matin et. travaillait jusqu'à un tour' faisait Puis, il déjeunait copieusement,de promenade et;:sé remettait àJa'ï)esogne jusIl qu'à trois ou quatre heures de,raprés-midi. quelques amis," prenait alors un /bain, recevait dînait et se couchait.
XJ©.
— "Vous avez fait d'écraser -"cet exprès homme. . je^ous ai :Tii:voas lancer sur.luiavec votre automobile — II. m'ayaît ïnsùHç,.,-"J'avais jugé une ren! contre -inévitable
.^LsaxaSiSuçai^,,
"©.fe^cia'iaajé..
— Doux jésus! dans quel état ? " tu viens'de quelque meeting '•-- Nori... j'ai -voulu p_arler.de travail- â quelques grévistes.
t'a-t-on la liberté
mis ? du
l'un de ces merveilleux écrivait chapitres que ...'' chacun connaît. Enfin, on ;s'e .rappelle qu'il -aimait à se balandu golfe de Messine dans cer sur les .'flots iléus Une simple barque de pêcheur, pour y.chercheri de ses gracieuses comme en rêve, quelqu'une .héroïnes. Gautier lui -aussi, cent Théophile avait, ©ans certains hureaux de façons de travailler, on se /nappéHe encore comment il rédaction, composait ses articles. sur une table ispéciâle, il Ecrivant debout, avait à sa droite un sac dehonbons-et à sa,gauche une boite de cigarettes, dans desquels il alternativement. Puis, -quand il sentait puisait faiblir, et,,à la stupérinspïràtîon il-s'arrêtait, faction de ceux qui le connaissaient peu, s'ap-
. Prépççup_és;des apportera dé bonne vrage.
retardsquela^rève l'Exposition, quelques "volonté se ' mettent.gratis , -
.-p^r.
peut bourgeois à l'ou-
d'une petite pompe qui se trouvait dans prochait un coin, et pendant quelques minutes pompait de toutes ses forces. 'Cela, disâit-sil, renouvelait de son sang et lui donnait des idées. J'oxygène "Puis il se remettait à écrire, /Dickens et Walter Scott, comme Balzac, traà heure fixe et -surtout le malin. « 'Envaillaient tre six et sept-heures,dit quelque part l'auteur la -muse-me visite'; c'est là; pour moi, A'Ivarihoè, le meilleur moment delà journée, l'heure claire où je vois nettement-ce que je cherche souvent dû jour. en vain en d'autres instants « Quand je le puis, je ne travaille que le matin et flâne ;én fumant l'après-midi. « C'est si bon,, un cigare, âpres quelques heu' res de besogne !»
JfâEeii¥*i.ojfc..
— M. le ministre, en, voilà un qui mérite les lia pierre de l'Opéra-. palmes; posé la.dçrnière . Comique.,. .-7- -Ën-eftcu.. on le décorera le jour de l'ouverture! — Diable,-Monsieur au siècle' le ministre... alors? prochain,
— Je vois que Monsieur non plus ne respecte pas lés militaires.-. — Je. les vénère dans les camps, Félicie, mais j'en.ai horreur à la .cuisine !
"
si nous passions un peu aux destoute la huitaine restent aux cours Maintenant, pendant CARNET DE LA MÉNAGÈRE .sous? . AQ1 ir.j t ;. suivants : 8 0/0 102.10 ; Amortissable ] Il est à peu jprês certain sque Le jtqwn -en anolleton des Pyrénées «anviendra i :3ï/2^fGiM;90. — â pétrole. des lancée 3le&tgyagpe aux fnîeuses. <On «n fait £ans de délicaie* teinvont -se relever, an moins dans une ! <oes éonrs j brûleurs et les Bons les .à les lampes DelMiienee dell|iDeriew Msnâenè pétrole, lapesse ]i tes (claires,, unis ou rayés. Pour teen «âever leur \ lorsque la Casse des dépôts «t p.efite'pr.oporfion «'«Berassent assez vite, deviennent J> an les festonne dans | porte-mé<ïhes mamenlanëses achats aspect ua peu « simplet ! consignations reprendra îKKrs et Jes Hèciwsae peuplent plus fonctionner. le bas, avec, aa-deseas, .IL Arïtar quelques rangs de liro- ; Poar les Certain ; ment ;snspendus. épicier de ;San-!fetncîsco, suffit :d«les détacter .sewiejtteeajBeiiL/ïl se contenteront dn | deries. Les mains friteuses ont également ancien journaliste, lies ïonds d'Mtat -étrangers Sorster, -gue sa -premîèr.e ! de Ja lampe, d'-enlever la mècbe et de les mettre i de dessous, «n flanelle, également ! fléchi sur Joute la ligne. -Notons partâçuîièrepetit jupon de -conduire ,â l'hôpital-et menaçait saoBtes dans de l'eau bouillante conteprofession .offerte à lirodé on garni d'pne dentelle. en faiblesse j quelques la devenu millionnaire : snent la de l'Extérieure, seconde,-est par nant quelques crastaux de 6»ude. gui, ; du change Comme jupons de costume, les pins pratiques i: îâ.éâ sur nue nouvelle des affaires aggravation Bincer eïtsuite à .giaaâe «au et Msser sécher. quelqu.es années, vient de se retirer dans les négociasont les jupons en moire dé laine j de raconter à-un de •\ set sur le hruit de.difficultés pour i'àiver et il siest donné le plaisir défàufiTe de •noire, ou 'Sa nuances (changeantes ; en Mau drap i ses anciens confrères de la p.ressede Mew-ïiork, Jk lions «ntamëes pour la conclusion •— Les la des Ehîcertain Me l'axabre. ïaisantles lionneurs la 11 est en lui du anagnîfigueliôteT I| question paix. stpe n»nno«ii»nrinige et que iîen :diÉkâle à résoudre reste et' autres iianrie expédients [1 .pai -quel :Eppines fume-cigares, jfttoate-ï^garettes, pipes aujourd'hui, qu'il <uae fc<r'iune aussi i; les discussions seront longues aux iconfërences déil avait pu faire Mzaxre objets jen ainère se cassent avec rune facilité -' Cet i»ceiâent le honnêtement.. d'Orsay. ;sespéiïuite. -est, pour fumeur, |j du.quai rapide a isensîblement fléchi au cours de KItalien donMemenl d'un objet M. Arthur 'ffitorsier avait imaginé de .renverser ; sregsettaMe, par la perte à 96.03, le Russe 1891se élevé qu'attei«Mes ^en matière de ;. ; le relativement éfiîe (?), parle iout simplement les &â.25, négocie prix publi' .% . .= èîté. gnent les petits ustensîies -faits avec -cette résine ; Russe 1«96 fa 96.S0. ont également pesë sur les îossile. 3Bes Téalîsatîons Au lieu de faire irecomman der J ^excellence de*. • •OrdânâineiBettt les îeassures jsonî très nettes eï les .ij0u>EnaiUX,•selon l'usage an- \; fonds ibrésiliens et portugais. ses denrées-par ;; de la de France se i l'une sur l'autre; c'^st la ventedes 1,'actiDn fiassuraât jourBanque présentes'applifaenî-exactement Mfue-eî.î-o.utinïer, ;'i au cours de 'â.S70 ; le Crédit foncier reste ferme. ; dans ce cas iSëulemeEt qu'on pourra celle de ses denrées. . songer à nanx-par • de i ! On a «coté lé 'Grédk Lyonnais â 8S1, la Société : •recoller les nwrceauï. 'tait acheteur '.emportait des 'magasins dont il avait ; ^Générale à &$£, le Comptoir à §^2. ; d'Escompte pour ce faire, Il existe -trois" moyens M. Forster, avee la marchandise princiottomane a vaiié de 5^8 â SSt), en le marché, ;'; La Banque paux et également ions z besoin, -iel ou.tel journal pardessus attendant la mise au jour des grandes opérations ; f ° ®sns un peu d'eau, on fait dissoudre de la à «onehtîon, bien entendu, que l'adm.înislTation faisait annoncées de ce journal payât la publicité depuis silongtemps. que lui j•: financières potasse'caustique ;(pîerreà '.cautère) jusqu'à saOn a itrai'té le -Crédit mobilier à 1 turation Ne pas toucher la potasse «spagnol complète. l'épicier, -et la payât en "raison de l'importance ses numéros avec les dpigits, -car «3te ibrùJe fortement la peau. de vente de ladenrëe avec laquelle M.frr, : de ; •On prend ïinj>eu de lasoïution^avec une alluLe 'marcné des actions des Compagnies étaient écoulés dans le public. Ainsi les^denrées sans im- "; Jesdeux çStés de la casmette et -M Iwîdigeonne telles cnemîns de fer a su»i des mouvements de première nécessité, -qsue le sel, Je. : SMe, Ceci fait, :enieitiet Jes sieux morceauï -en les plus -fortes ; partance, étal est à prévoir *pie cette situation .sucre, Je thé, le café,- tenaient fortement. aux. journaux'.désîi va se maintenir Quand 00 cotes -en tête du tarif offert temps encore. place et on les eompriine pendant quelque sont a «ommencé à se produire, sent .^ue3'adliéi!enûe tandis, qne les iûscuifcs extra; Les augmentations jreuxdepubBcité, prévues des -dividendes • en effet avec on le tout au la mince les vins laisse de repos. Bientôt longtemps -escomptées! Eus, ilesÉqueurs premierichoix, depuis : s'est évaporée et de 1.080, le * cachet authentique -du château L'Est a clôturé samedi au-eours », .dont la quantité de liquide interposé • tout à fait invisible. Si '.en publicité aux la «assure est devenue a î.92o, le Midi à 1.435, le Nord à S.110, / «ênteiesîiraKej (étaient'portés ' Lyon la destinée à être mise dans la lias l'Orléans à l'Ouest à . 1.840, 1.1TII,50. partie içasséejest prix'.' igîus avec soin pour enlerer il faut l'essayer . Jje3:!b.éiiéïie.eS:qiieiui donnait .cetteinteMigentê ; Les valeurs du Canal de Suez ont dû se con- ; bouehe, : les emla potasse ;quî aurait ïorster l'action a clôturé sente de -piibîieite, 381. j-Arthur former i la tendance générale; pu « teaver » hors de la = fente. ;à Je de ses.marchandises, iS;«8o. dégrever prix jfloyait êa à meilleur marché ; de Panama «ont -\ l";On une composition livrées au puMie Les actions et les obligations jprépare liquide -^uî'étaient la i de et deux avec assez animées. cliâuffattt ane «lleurs, outre, prime' rpartie cqpal parties et,-en sgae partout toujours d'alun. 'On rénnrt les "deux pièces par juxtapo': :. Le ?Gaz parisien s^est traité à l.doo. La Comd'un journal par achat. gratuite -: à la clientèle de sition avoir ©iléls , a coté 'OSerts 348.;Les Message- ; après fcempë les surfaces à souder avantages transatlantique "" pagnie • la''foule dans -ses dans ce liquide et on laisse lécher. ïtorster attiraient des maritimes se sont échangées à 687. M.Aïtliur mêmes opérations et industrielles se ; |Les valeurs métallurgiques . 3° Oh répète exactementles aaagasins, et c'est ainsi (que «et Jiabile eonimerfortune :Conavec de l'huilé de lin en se desséchant, une sont un en raisonnes cïreonstances \ qui, .seantraequit eBquelgMfis.années peu tassées, durcit et fait corps avec t'ambre. ,: actuelles. . ;sidéna34e.«tde.fqrtibon-.àloî'. : ' Les obligations de la Tille de Paris et des : ' " ". =i0usntauxjouaaaux.qui,ti:.aitaî.entaveclui,Oeur *—' la est assez clair : une ; 1er n'ont ^comlHnaison de chemins de sintérètâ ; Compagnies grandes avait-elle iune.série d'mfermations sensa- •' varié que d'une façon insignifiante. ^uilte BOBE DE DEAP GiBNlE DE V.QUKNIHS JOÉ VELOBRJ ' .ou ;r©man .à -lancer ?. 111e ; m grand Le marché minier est très ferme, fliosaelïes malgré achetait à M, j'orsler sa publicité par le sucre -;: quelques réalisations, qui ont à peine fait baisEn aissgs». Iki gras. Comme on ; ser lés cours. On reçoit des nouvelles favorables vu le ifhë .dcait Ja vente est-étendue. feutré, >en satin de laine. Un haut volant tout de jtouilles au.la.il. Potage aup/tin. Potage môme . .,du ïsranswaal, àla robe. Ali.bas du etles •n'a-éhète-passnMlode'thé iousles'jours, grandes maisons ifinanciè- : autouridormeraduîSonMen d*veau :â la tartare. Oreilles Vrotfuéttestàcatfs. duJsilo ila a ;San^kaneîscq, et :qué Je journal 3 rës 'aux affaires de ce volant des de des de <rôti. rouleautés, Rosbif prime s'intéressent département,.! plis ¥ruiïéicrèrhe>.au..gnatm. lingerie, ,« suite à maigre. M.arJeotspanac7iés. •de ïtbé, de café ou de seJ,'àan«neaitia \,dont la tendance est des plus satisfaisantes. dentelle de laine, ou encore un ilai^e Mais 4e ' C:ardons*au au kirsch. :Gàteau:de,#emaule. Ananas : un deaEoain » ?de son .intéi-essani -feuilleton ou de ses ' 'de ébtenir On a coté : De Beers '627, lastâand vélottBs .ettoadrë 1^8,;80„ petits plis. Poïff TOUSreste se i «ffet \pjus élégant on posera ia.ifleBtelle sur -un ^rm.iiB xtnesme anigxaiâxL.—il 4 Si. Ces valeurs Jeélecteur., aguiché par .-; ^Ghartered palpitantes- -révélations,' ;85, Randfontàine - ,!S la -veille -et . KB;jttieiQier souvent jûn joli aBoreeau de îroitede numéro de on Sera «acore, couleur,. f»u, g^ataiit et "fKMir.iâinsid&e .sont, 'Comme-on la voit, 'Sensiblementsaméfiorées_'i .transparent Ja. même courir des rubans de «auteur dans les entreJeniiemaiû.lenuHiëM»sui-,' ourles a avis favocàMes transmis a»ar les douanes iquesfous die vo.udriez pas oeiangerde -oliSg-atoire, aétetaitie vaiâ-isans 1. derLondnes des amanière. -tiié, mi café, et ca «olaiîjusqffiau $ «t de Berlin. .H y ajlien de âênir. , deux. Les jupons suivent le ..mouvement Mettez les «hairs dans =an saladier pour les Jbfiuit du feuilleton -ou-Ées tfëvëîations 'sensationiJe-asen- '; jupes, «t se font, -comme celles-ci, am jferme. •] ..< des ;plus-!V«iaes.dans .compte également ', «ne nonne Belles. . ;. une fan: 'soumettre â'une £ mois ; Le costume .ci-déssus 'est charmante jmarimaâe,'préparez . .dément signalées dé..=sei)tembre pour. Je ' à gratin une dressez autour d'un ;taïsie de en de ibéçhamel, plat dernier. demi-saison, drap fauve,garnie .] ^bordure de pommes de terre en puirée, façonnez vêlants-en velours Liberty, . cette bordure 4vec la lame d'nn couteau, leur©ans nne prochaine chronique je'Compléterai 'une couche de ' rez lé fond du plat et versez-y Jes renseignements des modes de ïthiver, qui de âne de sauce les mnede .e'hair truite, sont attendus avec impatience, sauce, puis par itoutes la dernière. de Ja sauce doit finir donc loutesies femmes. et 'ainsi -suite, par coquettes, :de beurre fondu; de — Tkjaûpoudsez jpanure, puis à son l«a .-capte îrecoaiiMie poMsiservez dans le même f ailes plat. gratiaer, S'ious prenez dflns un jeu de icastes 'quatre,, jou ane'ins.^-ouslefi éJâïez .cinq, -sii.%ares,-^lus - Des négociants peu serupuleux essayent de surilaîtab'le â découvert, :et vous annoneez à la . -vendre un produit similaire on leur dedelà 'saison d'hiver, on se demande, i A l'entrée quand (société, avec toute. Ja «oiennilé' que comporte i .chaque fois, ee qui-se jportera le plus, du. collet : mande de la Crème Simon. îy'os lectrices doivent une pareille.déclaration, -gue vous .allez vous -re..ou de la jaquette..-:Point posé à • exiger la .signature de l'inventeur. .'d'interrogation Mpts exi croix byzantine Jârer dansjapië.ce -voisine, pendant qu'une per- ; toutes les .aédactrÏGes delà mode, et auquel je : sonne -retourneira aine ;ou plusieuirs des ihg,ur«s ; ~.La . pour ma jpart enriqute certitude .répondrai jgiie vaus wenéz de disposer, c'esf-:â-dir« les 'Cha&- : '«es-deux de iSera^â vêtements peu vogue près ; ger de Ibout, mais *n les laissant à découvert 'Caril an cependant, 'Cependant, y.a «égale; "la ; ;('Ces cartes ,étant naturellement des figures.à un peu délaissée. pour le .collet, à \ ; jaquette -^-.Les (oreillons sont caractérisés . doubles têtes), >et qu'a votre setftur wons.indiqueOreULoîîfi. ; manches-et des '.corsages ; des larges l'époque run gonflement rez celles qui auront été asetournées, men .qu"à iqui .survient au-dessous et en ; par nien Remporter sur celui: fanfreluches, pourrait la différencedu avant dupavQlonidel'rOFéilie.et j .qui s'accompagne poids.. ; --ci. La jaquette au «orps est plus -sajustant une grande diffi- ,'i Vous pouvez même loffiur qu'on vous Jbaflde les ' de clialeur ; le mala.de éprouve elle fait valoir chaude, im 1res gros avantage; ; culte pour ouwir la îi.ouche. Cette maladie, 1 fsus., pourvu 'que l'on vous .rende l'usage de la à ravir, la ligne du Jiuste et habille ce qui sest ' •souvent ; est 'causée par une inflam- ; saie quand l'opération'Sera teiuninéee.t .qu'il ;vous ' épîdémique, n'a jamais existé, isans mon premier, pour les coquettes jun autre avantage, non moins : mation de la plus grosse des glandes salivaires, restera a faire acte de divination. ,ï L'espoir un aux Pour tous c'est Jâ vraiment point indiscutable. ;i préoieux. Convient particulièrement jeunes : la A votre^ i^elour,;en effet, ;sans.avoir wi s'opérer chez les enfants. ; elle sévit-surtout \ De mon paroliêk un vanter la et aux jeunes femmes, le bois, filles collet IÔHdeuxième, qualité, ;gue une maladie déjà ,: la anodiûeation iRarfois elle vient 'Compliquer .â : 'convenue, "vous «ecdnnaîôez Pour l'ivrogne toujoui's sera chose agréable. gonce îouj ouïs iin peu. ; la icomme lé fièvre en les avec '! etc.'] typhus^ typhoïde, ccoupsùr, soupesant affectation, iies gravé, ' ' tout a fait, Mon du i La pins pratique des jaquettes est la jaquette suivant, -capon, inconnu chez jme personne i «artes qui auront été i»tôHEnëes. I Siles oreitloiis .«e déclarent sa raison d'être.. une à ©ans l'action trouve de mon avis 1res parfois tendance, i ;; dtap, Malgré 'Ce tour 'gui n'est pas ;3tteinte d'une maladie interne, ils Je parfait, m'exige j>.as;:une,étode«j»»TéÏ0ndie'Sur mon à 35e la atteignant ; démesuiément laibastoile, 'quatre, allonger 3a pesanteur de «eJaçiune des.jfigures iiabituelleiBent selalve dans l'espace d'une \ ; /disgracieuse, guérissent â désigner ,un maître. on s'en tiendra â une longueur raisannai Suffit, dans l'art de pandre, semaine. M suffit d-empïoyer 5 il rsufffit, pour ïamener à ; que, quelques cataplasjâ;«n ;jeu de-«ailes un passé glorieux, lont la ^ne i A ses fils -laissant .c<est-à-dire devra : Me; que lasque pas recouvrir ; ;mes, âm ou deuxpuigatiïslégers.eide que =chaque ûgms «sî encadrée :^ien. de-savoir autorité suprême, descendre Ibeaucdup phis -bas que -Jes Jianches. ; et tenir au içhaudla i Monéinq*Ht.aiiifcreïbïs d'un filet -noir, laissant toujours malade. aine imaige plus partie liorsqulaprès j Le colAa'nt, ;un jk>l limoneux dont En «e et légèrement éViasé. fïour ; lointain pays toujours, des symptômes 11 ;) la «arte quê.de d'autre. En la'disparition inflammatoires,, large-d'uiiiiCÔtéde : isaison des où nous Ja froids, 3Mt,denosj.oursfencore,Mnsolricheâ'']'exlrôme. entrons, inutile, . ^conséquence vous -placez -vos ng-ures de -inaniôse reste .un engorgement on devra appli- ;; : indolent, la jaquettefermëe? de,î5ecommander i que îkime aux temps passés battit. «n «taplatre de .Vigo,iOu ibien pratiquer des 1 Six,f>euplàde que la marge la plus large se :*rouye â itoutes : n'«st-ce,pas .quer • rai 'Croisée sous deux de vieux devant mot, nous fait rêver de violence. ioutons, ou ' ïçangéés dans Jeanëmesens frictions avec de la .pommade â l'iodure de po- .1 Sept, ; .et il est éviient ^que, dès se lit. l'autre ©.ans l;un *et iecmée deioitëisousiun de fourrure .-sens, ihuit'adjeclif, 'Ou dépassant ces frïetiaas -seront ^répétées trois fois I ; iassium.; qu'on en aura sretouraë âne ou deux, |â marge neuf vit mon en Ainsi que espérance. sous des ârandéBOings, içe qui fait toujours plus .: premier, étroite de celie^cl^-.t«©Hverd!dans Je large des pai-jour. I asiche et, pariant, A'icîde CHAPEAU, plus jiaMlfe. .'outres. : fas ^beaucoup dé ichangement dans jusqtficï . Maisil estpréféraKk, 'CÎest â leur 1' , dedke.=que les sî -ce i nîest le mouvement en forme coJJets, numéro : âaios 1«B joanpièr^s. Solution de l'avant-dernier Corps éZraEygeRB poids ;que vous les misz ïsmmées, ou â leur : revêtent la plupart, et ;céla leur donne ; i- îtour qu'ils exlrake les ou â telle antre corps étrangers engagés contraires: parium, parlâculadtë ^gue vous Losanges inédite yraiment jcharmante. «n asenverse .cette «ous la paupière <eîiacime âe -ces | aine petite allure supérieure, pouvez.prêter"impunément.^ ; L 3sT iLêsdanies à l'ancienne-visite, âgées'reviennent «artes en p.arfcuBer,-^iuedu d'jeêïl. ! paupière et on passe nne liague ou io,u\ antre jwenîierrconp SOS CAS <en .â la et ' .arrière .tombant taille, droit ajustée corps lisse a la surface du gldbe oculatÈe. >Ge L&PQH NOPAL en déviant. C'est sunetasésneureuseMée^ue cette 10anqyen irrite l'oiil jet parfois reste sans résultat. I SAC iS©!N . ne aésurreGÛon. Rien «nieffet rsaurait mieux çon- | Le procédé suivant, plus certain, ne présente L 'if îm «ertain ce -i à vêtement si disvenir, âge, -que ' .;aucun inconvénient. de ses de -La *st dn isolations fastes; Choisy —LBS paupière .supérieure prés angles goujon itîn^é«etss9bre.de;foçme. â Ja snaate et a la redingote, #uant ^n en ; internent â sGougflniés. ÊJaachara 3 esierae de 5 ;aveç.le pouce etl'index .habitués de Bel-*ftsïkre meïns fiilautasefois. 1l'une eu de Tautre main, on l'attire porte ibeajieoup 'Certes, ce et Couratin — Bieei â l,eup de -Casiua. Raselé, légèrement sont là de font J.ols s^eMents, i Aen avant, et on Tahaisee immédiatement Hqus avons -enéofie â «onstaler alant onsnepeut «Iules sçeffl« jrâmaine -aussi *l$sW«aieurs BoBte.dusra«!|>e Mitwn, les .tendances SaSûes du maiîeîïé. îies ^ÊéooéB! ias .mais.fi dii£ficiiité ;à les 'x^ever anieux; -Ua §u'onm a inférieure îa^kaniboisière. ; on .•Earine — Pateon Jlvrv— que possible sur la paupière par les mauvais âemps, .déesmage les g&a& «ou- \ tla maintient Un Versailpations que cause âaaâtoafâon jioJîËÈg»e,iaiCQiiiàaiiisi pendaatt nne minute amateur à Lain — '3> ê ©, Thary. environ, ïajgeuses. fàtfëpleuve, ! en $ ayant la «ortie des et.;gue*o]usi6qj!ez!âj&ë.e bien sein lais de SalèleÉ iSàwSe. — A R à Nages — Lan:uationdelagEfe^,la*ai«téjr.eM»£.deilairj3^ d'empêcher sur stûlaee ^aoe, — non. seulemettt imais GOGOTSà de itenlr voire pairapluîe d'ime mam, vatrea-«ffln; % larmes. Lorsqu'aprês ce temps ;on lui laisse a»- : bamboula £ Cel*mi»ers Antoine Ëyssette Londres et à Berlin, sont autant de raisons qui — sa il s'écoule un à Cogoté et vos jupes de l'autre, je vous défie bien flot Maurice Coulet à p prendre Exotique position naturelle,' Montagnac surabondamment' l'attitude de ne pas vous crotter comme un barbet. jLn d larmes qui entraîne de justifient le petit prudente ; lombiers — L. Marty à Nezignan. Carrière. corps étranger de la Bourse. Toutes les tentatives de reprise moins de quelques-secondes,-vos bottines, sous 0 le retrouve on sur le bord libre de la paupière : HOUDOT. tentées échouent devant la faiblesse du comple frottement des étoffes, seront couvertes Le gérant de ii inférieure ou sur un cil, ou sur la peau de la tant. Nos rentes qui ont lentement 1 boue. réactionné Paris. P. Mouillot, 13, quai Voltaire. p; inférieure ou de la joue. 'Imprimerie paupière
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