L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants
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L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants. 1930/01. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
COMITE-DIRECTEUR
BUREAU HONORAIRE
Présidents Honoraires
Président
MM. GUIGARD, O. I.
VIRAT père, îfc
Vice-Présidents Honoraires MM.
LION,
PICHAUT H., O. Dr. QIJTDET, .JOURDAIN, ,*,
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*, ~,
MAURER, C.
M.
Vice-Présidents MM.
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LéonMOUSSOU,
*, I.
GUITTER, MILLOT, *, g. SAUNIER, ,*, ~i,
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit
FORTOUL,
ServiceJuridique
*,
*,
Service LION,
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CASSET,
Commission des Fêtes
t ,*,Il¡.if
Archiviste LEVY,
Local et Réunions GIBON, *.
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Mutualité Post Régimentaire
*, g.
ADMINISTRATEURS
Service médical,
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dentaire et pharmaceutique
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Dr.PAGNTEB,
MM.
Directeur du Tir
*, g.
BALME, g. LESENFANT, §, g. ECORCHARD, g MINET ~g, *. TRIBOULAT,
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Porte-drapeau
*,
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M.HEBERT, g.
Plarernen gmt FORTOUL,
WALCH,
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Trésorier Adjoint
*.
CHARLES G.,
*,
SecrétaireAdjoint
Remises
DESPAGNE,
#,g
M. MACPHERSON,
O.
MULLER,
i, Q.
TrésorierGénéral
; des
GlJITTEH, MILLOT,
*, g.
Secrétaire Général
SERVICES DE LA F.A.R.A.C.
MM.
O.
i.
:
PRIX
NOUVELLE SÉRIE
1
FRANC
1930
DEUXIÈME ANNÉE Rédaction et Administration JANVIER N° 3
28, BOULEVARD
DE STRASBOURG.
PARIS
28
JANVIER Nu 3
ETAT DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES LE RALLIEMENT (anciens du 69e) et 269e R. I. T. UNION NATIONALE DES ANCIENS CHASSEURS
D'AFRIQUE. ANCIENS DEFENSEURS DE STRASBOURG. LE BURNOUS (anciens spahis). LA CHIFFA(anciens du 24e R. I., 224e et 17e R. I. T.). ANCIENS CUIRASSIERS DE REISCHOFFEN. MOSKOWA et ARGONNE (anciens de 113e, 313e R. I. et 39e R. I. T.). AU FEU (anciens sapeurs-pompiers). SEBASTOPOL (anciens du 74e R.I., 274e R.I. et 22e R.I.T. LES GUEPINS (anciens des 131-331e R. I. et 40e et 240e R. I. T.). 20e et 60e D. I. (Gênes)
AMICALE DU 328e R. I. et 14e R. 1. T. ANCIENS DU 12e CHASSEURS A CHEVAL. AMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P. ASSOCIATION DES A. C. DU 11e CUIRASSIERS. ANCIENS COMBATTANTS DU 72e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DES 151e, 351e R. T. (Rancourt Verdun).
MUTUALITE POST-REGIMENTAIRE. ANCIENS DE LA 5e D. I. A. C. DES 51e, 251 402e R. 1., Ile et 211e R. I. T. , A. C. DES 116e et 316e R. 1. ANCIENS DES 32e, 232e R. I. et 69e R. I. T A. C. DES 31e, 231e R. I. et 35e R. I. ARTISTES LYRIQUES A. C. ANCIENS DE LA 6e D. I. AMICALE DU 211e (anciens des 42e, 180e, et 211e). LES MOBILISES DE L'ASSURANCE. 28e, 228* R. I. et 18e R. I. T. A. C. DES 147e et 347e R. I. AMICALE DES MILIT. ANC. des 2e et 2e bis de Zouaves. ASSOCIATION NATIONALE DES A. C. des 81e, 181e et 281e R. A. L. A. C. de la S.T.C.R.P. UNION DES CRAPOUILLOTS. A. C. du 29e DRAGONS. AMICALE DES 38e et 238e R. I. A. C. DES 104e, 304e R. I. et 32e et 232e R. I. T. ASSOCIATION FRATERNELLE DES A. C. «LE POILU MONTREUILLOIS ». ŒUVRE DES VIEUX MILITAIRES. UNION DES A. C. DU 20e ARRONDISSEMENT. SECTION PARISIENNE DES A. C. DES 127e et 327e R. I. OFFICIERS DE LA DIVISION DE FER. VIEILLE CHAMPAGNE 306e, 332e R.' I. ANCIENS DU 54e R. I. AMICALE DES FORMATIONS SANITAIRES DE
T.
ANCIENS DU 132e R. 1. LA LEGION. ANCIENS DU 109e et 309e R. I. T. LES BIGORS (artillerie coloniale). SOLFERINO (76a, 276e R. 26e R. I. T.). LA MOSELLE (anciens du 149e R. I. 349e). ANCIENS COMBATTANTS DU 331e R. I. ANCIENS DU 38e R. I. T. ANCIENS COMBATTANTS DU 25e R. I. T. ANCIENS DU 221eetde-la 71e D. I. BAGATELLE (anc. combat, du 150e R. I. et 350e R. I. ANCIENS DE LA 52e D. I. ANCIENS DU 264e R. I. ANCIENS SOUS-OFFICIERS DU GENIE LA MECHERIA LES ANCIENS DES REGIMENTS NANTAIS, MORBIHANAIS, VENDEENS (65e, 265e, 41le R. I. et 81e R. I. T.). ANCIENS DU 8e GENIE. ANCIENS INTERPRETES (de la Grande Guerre). ANCIENS DU 201e R. I. ANCIENS COMBATTANTS des 3e,105e, IIIe, 311e, 412e L'AVANT. R. A. L. UNION DES VOLONTAIRES ITALIENS DANS L'ARMEE ANCIENS DU 46e R. I. (Vauquois). FRANÇAISE ET SURVIVANTS DE L'ARGONNE. ANCIENS COMBATTANTS DU SPECTACLE. UNION AMICALE DES A. C. DU 22e BATAILLON DU ANCIENS DU 28e R. I. T. LA COLONIALE. GENIE. «LES CHAMOIS» A. C. du 97e, 297e R. I., 108e R. I. T. LA MARJOLAINE (anciens du 27e dragons). AMICALE DES A. C. DU 279e R. I. T. UNION DES-BLESSES DE LA FACE (Gueules Cassées). ORPHELINAT AGRICOLE DES A. C. DE LA T.C.R.P. ANCIENS COMBATTANTS DU 8c HUSSARDS. AMICALE DES A. C. DU 330e R. I. ASSOCIATION AMICALE DES CROIX DE GUERRE. LIGUE DE DEFENSE DES VICTIMES DE LA GUERRE. ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. ANCIENS COMBATTANTS BRETONS. ANCIENS DU 4e CUIRASSIERS. ANCIENS COMBATTANTS DES 45e et 245e R. A. C. HARMONIE DU XIe. ANCIENS DU 401e R. I. ANCIENS DU 29e R. I. T. ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. I. ANCIENS DU 409e R. I. UNION DES A. C. ET MOBILISES DE LA SOCIETE ASSOCIATION AMICALE DES A. C. DU 7e CHASDU GAZ DE PARIS. SEURS A CHEVAL. ANC. COMBAT. DES 3e MIXTES ET 6e TIRAILLEURS. ASS. AMICALE DES ANCIENS MILITAIRES DU REGILES PEPERES DE L'YSER (anc. territ. combat, de l'Yser). MENT DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS. ANCIENS DU 23e DRAGONS. ENGAGE VOLONTAIRES ALSACIENS-LORRAINS. ANCIENS COMBATTANTS DES 26e et 255e R. A. C. ASS. AMIC. DES A. C. DE LA BANQUE DE FRANCE AMICALE DES A. C. des 21e, 23e, 41e, 43e R. I. Cle. AMICALE DES A. C. DU 22e R. A. C. AMICALE DES A. C. du 100e R. I. AMIC. DU 5eCHASSEURS A CHEVAL POINTEZ A. N. A. M. (Association nationale des Anciens militaires des AMICALE DES A. C. DU 128e R. I. armées de terre et de mer et colonies). AMICALE DES ANCIENS POILUS DU XIVe ARRONANCIENS DES 170e ET 174e R. I. DISSEMENT. AMICALE DES ANCIENS DU 272e R. I. UNION NATIONALE DES AMPUTES DE TERRE ET ANCIENS DES 172e et 372e R. I. DE MER.
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L'ANNÉE NOUVELLE — l'aube de l'année 1930, au moment où une nouvelle pierre va s'ajouter à l'édifice glorieux de notre France, il m'est particulièrement agréable d'adresser à tous mes camarades de la F.A.R.A.C., ainsi qu'à leurs familles, tous mes vœux de nouvel an. A
Et s'il m'estpermis de formuler un souhait, j'émettrai celui de voir l'union, fraternellequi existe entre nous, se resserrer de plus en plus, pour le plusgrand bien de la collectivité et de la grande famille fédérale.
:
Que chacun de nous, faisant table rase de ses prérogatives ou de ses préférences personnelles, marchevers l'idéal commun que nous nous sommes imposé l'amour de la Fraternité — et cet amour nous devons l'avoir non point sur les lèvres, à l'instar des Pharisiens, mais dans le cœur.
;
Elevons-nous au-dessus de tous les partis, de toutes les castes, de toutes les croyances restons groupés et unis comme aux jours sombres que nous avons vécus, en nous rappelant que c'est grâce à cette union, à cette cohésion, à cet esprit de sacrifice, que notre belle France est sortie victorieuse de la tourmente infernale dans laquelle on l'avait jetée.
!
Gloire à Nos Morts! Ne les oublions jamais
Faisons-en à nouveau le serment.
Et si un jour, au milieu des viscissitudes de la vie sans cesse de plus en plus exigeante, nous éprouvions un moment de découragement ou de lassitude, tournons nos regards vers Celui de nos camarades qui repose sous l'Arc de la Gloire, en nous disant: Celui-là n'a jamais eu une minute de découragement ou de lassitude il a tenu jusqu'à la limite des forces humaines IL EST MORT
:
:
POUR LA FRANCE.
Continuons à tracer devant nous le sillonquidemain ouvrira générations futures, vers cet Idéal que nous cherchons à atteindre. -
laroute
toute grande aux L. FORTOUL.
A tous les Membres de notre Grande Famille ! 1
Pour
fois vous m'avez
ia qÜaiTième
-
fait confiance puisque, à l'Assemblée générale du 10 décembre, vous m'avez réélu Président pour une nouvelle période de trois années et si de tout cœur je vous remercie de cette nouvelle marque d'amicale sympathie, je vous assure à mon tour de mon inaltérable dévouement et de ma fidèle affection. Cependant, je manquerai au premier chef à tous mes devoirs si dans la confiance que vous m'avez témoignée je ne faisais pas une très large part à tous mes chers collaborateurs du Comité Directeur qui tous ont rivalisé de zèle, de dévouement et d'affection pour me permettre de remplir mon mandat et c'est à eux et du plus profond de mon cœur que je dis
:
en votre nom à tous et au mien « Merci ». Et puisque tout cela est déjà le passé regardons avec confiance l'avenir qui est plein de promesses, étudions au fur et à mesure qu'ils se présentent les problèmes pouvant intéresser les Unions et Sociétés fédérées de même ceux qui sont de nature à améliorer la situation de chacun de nous ne négligeons ni concours ni conseils car tout est grand lorsqu'il s'agit du bonheur de nos semblables et la nouvelle marque de confiance qui vient de se manifester m'est d'autant plus sensible que nous la considérons, le Comité Directeur et moi, non pas comme une récompense spontanée pour le passé, mais comme un stimulant pour
;
l'avenir. Que les années à venir permettent à notre chère F. A. R. A. C. de s'affirmer de plus en plus pour le plus grand profit de tous nos chers camarades fédérés et ainsi l'œuvre se consolidera et progressera pour arriver un jour à rayonner avec éclat et amour sur la France meurtrie toute entière. Et puisque l'année 1929 vient de rejoindre ses devancières, permettezmoi, mes chers camarades, à l'aurore de la nouvelle année, de vous offrir pour vous et vos chères familles mes vœux les plus affectueux de-santé et de concorde desquelles découlent bonheur, prospérité et félicité.
:
J.
E.MAURER.
-
Vers la Retraite du Combattant L'actiondelaConfédération Natio-
nale des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre a été bien souvent critiquée elle a été jugée nulle ou insuffisante par ceux qui voudraient voir toutes les difficultés s'aplanir elle a été comrne parenchantement jugée excessive et trop bruyante par ceuxquicraignaient avec raison de voir la politique ronger l'esprit ancien combattant. Elle a donné lieu, tout récemment encore, au cours du Conseil National qui s'est tenu les 23 et 24 novembre derniers, à des incidents souvent regrettables. D'aucuns ont dit « La Confédération est chancelante ; il y a cassure ». Il convient de rassurer les uns et les autres il y a eu bien des séances houleuses au Comité d'Entente, au Comité d'Action puis la Confédération des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre nous mettons les uns et les autres une belle ardeur à soutenir nos convictions ou nos propositions des incidents ont pu éclater entre camarades et plus souvent encore entre grandes associations, ils n'ont jamais été très graves avec un peu de bonne \olonté on a toujours trouvé le terrain d'entente désirable. Aujourd'hui encore le terrain d'entente est trouvé c'est l'effort commun de toutes les Associations pour l'obtention de la retraite du combattant.
;
;
:
;
à
;
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;
:
Le bureau de la Confédération, à la suite du vote d'un ordre du jour comportant sur certains points un caractère politique, a dans un geste de solidarité suivi son secrétaire général et donné sa démission. Le Conseil d'administration s'est alors réuni pour élire un nouveau bureau. A l'unanimité a été choisi le Président de la Commission des revendications matérielles, le camarade Rivollet, le Conseil d'administration voulant ainsi indiquer qu'il entendait placer avant toute chose l'obtention immédiate de la retraite du combattant. Le Secrétairegénéral étant ainsi désigné par un accord unanime, il a été décidé que le Bureau de la Confédération serait provisoirement composé par le Secrétaire général et les Présidents ou délégués des grandes Associations composant le Conseil d'administration. Une série de réunions de ce Bureau provisoire ont permis de constater l'unité de vues sur la question de la retraite du com battant ; tous les efforts sont donc aujourd'hui concentrés vers cette aspiration commune. Nous devons obtenir cette retraite des démarches pressantes ont été engagées, d'une part auprès du Gouvernement (Présidence du Conseil. Sous-Secrétariat d'Etat à la dite présidence, où notre camarade Marcel Héraud est un précieux appui) enfin Ministère des Finances et, d'autre part, auprès des Parlementaires des
:
deux Assemblées.L'action est menée parallèlement à Paris et en province. Si la Confédération est certes un organisme souvent fort lourd et fort ingrat pour ceux qui la dirigent, il n'en est pas moins vrai qu'à l'heure actuelle et malgré un certain malaise qui demeure au sein du Conseil d'administration, l'attitude de la Confédération est de nature à rallier tous les suffrages des anciens combattants. Ceuxqui ont longuement fait la guerre, qui ont connu les angoisses de la tranchée, les souffrances du combat, les misères de toutes sortes qui ont accablé le combattant, qui ont vu ses blessures, ses maladies, savent que souvent l'ancien combattant a usé prématurément au service du pays sa jeunesse, sa santé, sa vie. Personne ne doit l'oublier dans la France toute entière et il y a aujourd'hui un geste de reconnaissance qui honorera grandement ceux qui le feront. Il vaut toujours le frontispice un peu désuet de la loi du 30 mars 1919 « La République reconnaissante enversceux qui ont assuré le salut de la Patrie, proclame le droit à la réparation due »! Aujourd'hui, il s'agit moins de réparation que de reconnaissance Les anciens combattants attendent une manifestation de cette recon1
:
!
!
naissance
Etienne MILLOT, Vice-Président de la F.A.R.A.C., Membre du Conseil d'administration de la Confédération.
Renseignements Officiels Divers Tableaux annexes au décret du 6 juillet 1929, relatif à l'application, aux colonies, du décret du 28 juin 1927, concernant les attributions et le fonctionnement de l'Office National du Combattant. Publié au Journal officiel du 14 juillet 1929, page 7981. TABLEAU
1
Liste des formations de l'année de terre dont le personnel a droit à la qualité de combattant sous condition de trois mois de présence (guerre 1914-1918). A. — Théâtre d'opérations du Nord et du Nord-Est 1°Etats-Majors. — Etats-majors de commandement d'infanterie des divisions d'infanterie actives (ou anciennement dites de réserve dinfanterie), des brigades d'infanterie territoriale et des brigades de cavalerie. Missions militaires près des armées alliées, en ce qui concerne le personnel employé dans les formations subordonnées à la division à l'exclusion de celle-ci ; 2° Infanterie..- Corps actifs (et anciennement dits de réserve). Régiments et bataillons d'infanterie territoriale (à l'exclusion des bataillons d'étapes et de travailleurs). Bataillons et compagnies de mitrailleuses de position et de défense contre avions. Bataillons et compagnies de mitrailleuses de corpsd'armée et de divisions isolées. Compagnies territoriales du secteur 3° Cavalerie. — Corps actifs et unités de réserve montés et non montés. Groupes d'autos-canons et d'autosmitrailleuses. Escortes de divisions, d'infanterie divisionnaire, d'infanterie territoriale; 4° Artillerie. — Artillerie des divisions d'infanterie, de cavalerie et des corps d'armée, des états-majors d'artillerie, des divisions des corps d'armée, des corps de cavalerie et des parcs d'artillerie). Artillerie de tranchée. Artillerie de position, à l'exclusion des grands parcs d'artillerie et des états-majors d'artillerie d'armée. Artillerie lourde à tracteurs, à l'exception des unités de réparations. Réserve générale d'artillerie lourde, à l'exception de la réserve générale d'artillerie lourde, des états-majors de division de la R. G. A., des batteries de construction de voie normale, des unités de réparations, des unités de travailleurs et des parcs.
;
Artillerie d'assaut (actuellement dénommée chars de combat), à l'exclusion de l'état-major de l'artillerie d'assaut. Unités de tir contre avions, à l'exception des postes ou sections demifixes installés à demeure à une distance du front supérieure à 10 kilomètres. Sections de repérage par le son. Section de repérage et d'observation terrestre. Batteries de voie de 60 centimètres; 5° Génie. — Génie des divisions d'infanterie et des corps d'armée (à l'exclusion de l'état-major du génie du corps d'armée et de la division). Compagnies spéciales, compagnies Schilt ou de lance-flammes, compagnies d'électriciens. Compagnies de pontonniers. Unités de télégraphe de première ligne (à l'exclusion des parcs). Compagnies de sapeurs de chemins de fer. Sections de projecteurs de campagne d'armée. Compagnies de mineurs. Compagnies Mascard-Dessoliers. Section de camouflage (à l'exception des ateliers). Compagnies territoriales. 6° Aéronautique. — Aviation. Escadrilles. Personnel navigant. Aérostation. Compagniesd'aérostiers (observateurs et personnel de manœuvres). Equipages de ballons dirigeables. 7° Santé. — Groupe de brancardiers. Ambulances et sections d'hospitalisation divisionnaires. 8° Train. Compagnie d'âniers et — de
muletiers.
Sections sanitaires automobiles. B. — Zones
d'opérations des théâtres extérieurs
Orient 1°Etats-Majors. — Etats-majors de brigades d'infanterie et de cavalerie, d'infanterie divisionnaire. Missions militaires françaises près des armées alliées (personnel employé dans les formations subordonnées à la division, à l'exclusion de celle-ci). Mission militaire française d'Albanie (premier échelon seulement, y compris le service automobile). Mission militaire française près les contingents albanais. 2° Infanterie. 30 Cavalerie. l'exception des 4° Artillerie parcs)
(à
5°Génie. Aéronautique. — Escadrilles et compagnies d'aérostiers. 7° Service de santé. — Ambulances et services d'hospitalisation divisionnaire. Personnel des groupes de brancardiers divisionnaires. 8° Service automobile. — Sections sanitaires automobiles. 6°
Palestine.
1°Etats-Majors.
-
Syrie
Mission militaire française d'Egypte. Personnel de la mission et instructeurs auprès des émirs (ayant opéré en Arabie).
Infanterie, cavalerie, artillerie, génie, ambulances, groupes de brancardiers divisionnaires, sections sanitaires. 2°
Russie. — Sibérie 1°Etats-Majors etMissions. — Missions militaires et personnel employé dans les formations subordonnées à la division, à l'exclusion de celle-ci.
Infanterie, artillerie, aéronautique, personnel du service de santé ayant servi sur les théâtres d'opérations de Russie et du Caucase. 2°
Roumanie Mission en Roumanie. Personnel employé dans les formations subordonnées à la division, à l'exclusion de celle-ci. Mission aéronautique. Maroc
Etats-majors, service de renseignements des cercles, bureaux annexes, troupes et services stationnés dans la 2e zone ou ayant fait effectivement partie des groupes d'opérations. Afrique du Nord Etats-majors, troupes et services stationnés dans le Sud-Tunisien ou le Sud-Algérien ou ayant effectivement fait partie des groupes d'opérations. Cameroun Etats-majors, troupes et services ayant fait partie des différentes colonnes qui ont opéré entre le 18 août 1914 et le 22 février 1916. Afrique Occidentale Française Etats-majors, troupes et services ayant fait partie des différentes colonnes qui ont opéré entre le 7 août 1914 et l'armistice. Afrique Equatoriale Française Etats-majors, troupes et services ayant pris part aux opérations du Dar-Sila (colonne Hilaire) entre le 10 mai et le 5 juin 1916.
Indochine Etats-majors, troupes et services ayant effectivement pris part aux opérations effectuées par les colonnes Sourisseau, Friquegnon, Berger, Deviller, Gironde et Maillard. TABLEAU II
Liste des formations des années de mer dont le personnel a droit à la qualité de combattant sous condition de tro'ismoisde présence. Formations de l'armée de terre donnant droit à la qualité de combattant (personnel de la marine détaché dans ces formations). Bâtiments de guerre ou bâtiments de commerce pourvus d'un armement défensif, ayant navigué effectivement (à l'exception des bâtiments-écoles ou des bâtiments en essai). Formations de combat ayant coo-
péré à terre à des opérations propres de guerre.
Centres d'aviation, d'aérostation (personnel volant, à l'exclusion de celui affecté à l'instruction). Missions militaires près des armées alliées en ce qui concerne le personnel embarqué sur les bâtiments de guerre alliés ou employé à terre dans les divisions et formations subordonnées.
Circulairedu 10 août 1929 relative à la délivrance de la carte aux combattantsAlsaciens et Lorrains engagés dans l'armée française. Le Secrétaire général de l'Office National du Combattant à Monsieur le Préfet Président du Comité départemental du Combattant
J'ail'honneur
de vous faire con-
naître que, par délibération du 18 juin
1929, le Comité d'administration provisoire de l'Office national du Combattant a décidé que les Alsaciens et Lor-
rains qui se sont engagés pendant la période des hostilités dans les rangs de l'armée française; et auxquels la qualité de combattant est reconnue par le décret du 21 juin 1928, obtiendraient dorénavant la carte du combattant dans les mêmes conditions que celles qui ont été fixées par l'article 5 du décret du 28 juin 1927 pour les Alsaciens et les Lorrains qui n'ont pas servi dans l'armée française. En conséquence, le Comité départemental pourra délivrer directement la carte du Combattant aux intéressés, sur présentation du Président dû Groupe d'anciens combattants auquel ils sont affiliés qui devra attester sous sa responsabilité que les postulants sont bien engagée volontaires alsaciens-lorrains. L. Possoz.
-+-
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du Mardi10 Décembre 1929 La séance est ouverle à 21 heures, sous la présidence du Président Maurer, entouré des membres suivants du Comité
:
Directeur MM. Moussou, Guitter,Millol, Saunier, Fortoul, Macpherson, Casset,Lévy, Ecorchard, Walch,Triboulal, Minel, Balme. M. Conrad-Arnold (des CuiExcusé rassiers de Reichshoffen). Le procès-verbal de la dernière assemblée générale est approuvé. Après l'appel des Sociétés, le Président invite l'assemblée à se lever et à se recueillir en souvenir de tous nos morts. Et pendant une minute, un silence impressionnant règne dans la salle.
:
Après avoir salué le rétablissement de
notre camarade Sauunier, le Président rend hommage à nos anciens Présidents et vice-Président, les camarades Guigard et Dr Quidet qui tous les ans se font un devoir d'assister à notre assemblée générale. Puis, dans une allocution toute vibrante de patriotisme et d'esprit fédéral, le Président, après avoir magnifié nos deux grands Français, Foch et Clemenceau, retrace toute la vie fédérale depuis le jour lointain (1920) où pour la première fois il fut appelé par la confiance de tous à prendre la présidence de la F. A. TI. A. C. Il dit sa fierté de diriger les destinées de la Fédération et se plaît
reconnaître que sa tâche leur a été rendue facile par le dévouement qu'il a toujours trouvé parmi tous les membres du Conseil d'administration et de ses collègues du Comité directeur. A tous, il adresse avec ses remerciements l'expression de ses sentiments les plus affectueux et les plus cordialement dévoués. Et il termine en exprimant le désir, partagé par tous, de voir notre chère F.A.R.A.C. toujours de plus en plus grande et plus prospère. Les applaudissements de l'assemblée couvrent les dernières paroles du Président qui passe la parole au Secrétaire général pour la lecture de son rapport moral. à
Rapport Moral du Secrétaire Général #
MES CHERS CAMARADES,
Le Président, dans sonallocution, vient de vousdonner des nouvelles de la santé morale de la Fédération. Et, puisque aussi bien le Comité directeur voit aujourd'hui ses pouvoirs arriver à expiration, c'est un compte-rendu de - mandat que
jevousprésenterai..
la
Nous ne pouvons que nous féliciter de marche ascendante de notre groupement, dont la plupart des membres du Comité directeur actuel dirigent les destinées depuis 1920. Que de chemin parcouru depuis cette date et que de résultats obtenus En effet, cette époque, 15Sociétés constituaient la Fédération et aujourd'hui nous avons la grande joie et légitimé fierté de constater que 110 sociétés se groupent derrière le drcapeaii, édéi-aliEt, cesiijet, qu'ilmesoitpermisdesaluerenvotre nom tous, la dernière Société fédérée, celle dont l'adhésion sera soumise dans quelques instants à votre approbation. J'ai Voilà un beau fleuron de plus à la couronne fédérale, et après les tïornnîêV «Union Nationaledes Amputés de Terre et de Mer Gueules cassées, nous avons maintenant les amputés de terre et de mer de la grande guerre. LePrésident de cette société, le colonel Boyer-Resses, après avoir reçu les souhaits de-bienvenue de notre Président Maurer 1 voudra bien accepter, avec les miens personnels, toute la joie que j'ai eue de retrouver en lui un de mes camarades de collège Nous nous retrouvons, après 40 ans de séparation, au seinde la grande famille fédérale, c'est toutdire, mon colonel,dejetelles,sociétés d'antresencore semblables, parmi lesquelles certaines d'entr'elles portent toujours haut et Avec soutenir le prestige de notre ferme drapeau de Francedans les contrées les plus lointaines du globe où elles continuent patrie, peut-on dénier à noire Fédération sa qualité d'anciens combattants ? Certes, non
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Si la F. A. R. A. C. jouit d'un privilège qui réside dans la bonne harmonie de tous les camarades fédérés, elle se doit à elle-même de répandre ces bienfaits partout on le besoin s'en fait sentir. Elle doit s'associer aussi étroitement que possible à toutes lesrevendications des autres grands groupements, étant entendu que ces revendications aient pour but de soulager les misères ou les souffrances de toutes les victimes de la guerre. Et ainsi elle remplira le rôle si noble et si enviable à tous les points de vue de contribuer à procurer toujoursplus de bonheur à ses semblables. Que de chemin parcouru depuis 1920, vous disais-je au début Au, point de vue moral, ce succès est grandiose, puisque la F. A. R. A. C. est maintenant un organisme avec lequel il faut compter nous avons pris notre place au sein de tous les groupements et cette place acquise au prix de gros efforts continus, nous entendons désormais la garder envers et contre tow\ Nos relations avec tous les autres groupements resteront toujours très amicales, affectueuses, et nous ne serons jamais une au contraire, à voir l'union qui règne dans notre sein, nous ne demandons qu'à l'étendre l'extérieur et cause de désaccord tendre une main fraternelle à tous les groupements, et ils sont nombreux qui, comme nous, poursuivent des buts analogues aux l'amour de la fraternité. nôtres je les résumerai en un mot Au point de vue financier, et je n'empiéterai pas sur les fonctions de mon excellent ami et trésorier Macpherson, la marche de la F. A. R. A. C. a été heureuse. En effet, en 1920, l'encaisse de la Fédération était de 420 francs, avec un passif de 9.072 francs, du fait de la guerre. Aujourd'hui, la F. A. R..1. C. n'a plus aucune dette ci son actif se chiffre par la somme de 36.067 fr. 35. Ces chiffres sont suffisamment éloquents et se passent de commentaires. Toutefois, il ne faudrait pas nous endormir sur nos lauriers et croire que nous pouvons vivre sur notre capital : nous avons besoin, toujours besoin d'argent pour faire face aux exigences, sans cesse croissantes, de lavie c'est pourquoi j'adresse un pressant appel à mes camarades présidents de sociétés et à leurs trésoriers respectifs pour qu'ils facilitent la tâche de notre trésorier général en faisant face aussi régulièrement que possible aux charges fédérales qui leur incombent. Et je suis convaincu que mon
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appel sera entendu. Notre œuvre prospère et ce n'est un doute pour personne nous en avons la preuve dans l'augmentation de nos effectifs et cela malgré la démission ou la radiation de sociétés dont quelques-unes d'entre elles auraient pu être évitées si les représentants de ces groupements avaient placé leur devoir de délégué au-dessus de leur prérogative ou de leur préférence personnelle. Mais la mentalité humaine n'est pas parfaite ; il faut l'accepter avec ses qualités mais aussi avec ses défauts, en conservant toujours l'espoir de la voir devenir meilleure pour le plus grand bien de la collectivité et de l'humanité tout entière. Au point de vue intérieur, partout où les anciens combattants et les mutilés ont été vus, notre Fédération y était également représentée je ne vous rappellerai que pour mémoire les quelques manifestations auxquelles nous avons pris part. Cérémonie de la Flamme à l'Arc de Triomphe. Cérémonie annuelle du 23 juin 1929, à l'Arc de Triomphe, à l'occasion de l'anniversaire de la signature de la paix. Pélerinage en Argonne. Manifestation de Rethondes. Manifestation des Croix de Guerre en Amérique. Obsèques du Maréchal Foch auxquelles toute la Fédération assistait. Obsèques de l'Ambassadeur d'Amérique, M. Myrron Th. Herrick. Sortie fédérale du Il juin. Souscription aux journées des Monuments du front (Douaumont, Hartmanvillerkopf, Notre-Dame-de-Lorelte. Dormons). Inauguration de l'église du Bois Belleau. Et plus récemment, la manifestation annuelle du Souvenir du 11 novembre sur la tombe du Soldat Inconnu, et aussi celle organisée le dimanche 1er décembre en solennel hommage rendupar les anciens combattants à l'organisateur de la victoire, Georges Clemenceau : inclinons-nons bien bas et saluons la mémoire de ce grand Français. Votre Comité Directeur s'est toujours fait un devoir et un plaisir d'être représenté à toutes les manifestations des différentes Sociétés fédérées à leurs Assemblées générales, bals, fêtes, banquets, causeries, etc. Chaque fois qu'une de nos Amicales nous a demandé une intervention en faveur d'un de ses membres qui se trouvait dans une situation difficile, nous avons fait lel nécessaire et c'est ainsi qu'un certain nombre de cas litigieux ont été réglés, grâce à notre intervention ; et ici il y a lieu de remercier notre camarade et ami Bisson qui nous a apporté avec l'appui de ses connaissances approfondies le plus efficace et qu'il veuille bien trouver ici nos remerciements lesle plus précieux concours. Il a rendu service à de nombreux camarades plus sincères et les plus amicaux. Tous les services fédéraux ont fonctionné à peu près normalement dans le courant de cette année. Il ne m'appartient pas de vous en donner des détails, laissant ce soin aux Présidents des Commissions fédérales et aux directeurs des différents services de la F. A. R.A. C. Comme l'année dernière, l'Office National du Combattant nous a continué la subvention que nous lui avions demandée 15.000 francs nous ont étéaccordés, et nous conserverons l'espoir que non seulement elle nous sera renouvelée l'an prochain, mais augmentée. Notre bulletin ici se place un point douloureux et pénible à la suite d'incidents que vous avez encore tous présents à la mémoire, vous avez décidé en Conseil d'Administration de cesser toutes relations avec l'Echo des A. C. et son gérant, et de retirer à cet organe sa qualité d'organe officiel de la F.A. R.A. C. Vous m'avez confié le soin et la charge de transformer notre publication, et à la première parution de l'Echo de la F. A. R. A. C., notre nouvel organe officiel et exclusif, vous avez bien voulu m'adresser vos félicitations pour le travail accompli. J'en ai été très touché et vos compliments me récompensent du gros travail qui m'a été imposé. N'oubliez pas que la tâche est rude et parfois ingrate (il est notoirement impossible de satisfaire tout le monde, et je le regrette) et pour l'accomplir j'ai besoin non seulement de toute la confiance que vous m'avez accordée mais aussi de votre collaboration à tous pour diffuser notre journal et le faire vivre. Vous le pouvez, en souscrivant de nombreux abonnements qui donneront à l'Echo de la F. A. R. A. C. les moyens financ'est le but poursuivi. ciers de continuer l'œuvre entreprise en concservant notre plus absolue indépendance Il faut aussi que nous continuions à rester unis et ce, non seulement par la pensée mais aussi par le cœur et par nos actes journaliers ; sachons abandonner nos préférences personnelles au profit de la cause fédérale, étant entendu que tout ce que nous faisons pour la collectivité nous est rétrocédé en partie puisque nous faisons partie de cette collectivité. Continuons à faire régner cet esprit de camaraderie et de solidarité dans toutes nos Sociétés, car de la prospérité de chacune d'elles dépend celle de la F. A. R.A. C. Nous ne ferons jamais trop de propagande pour amener à nous de nouvelles Sociétés, puisque de leur recrutement constant dépend la force de l'œuvre commune. Et, quand elle sera à son apogée, si apogée il y a, nous aurons poursuivi et accompli l'œuvre créée par notre fondateur, le Colonel de Villebois-Mareuil. Dans l'ordre extérieur, votre Comité directeur s'est toujours intéressé à toutes les questions qui touchent de près les A. C. Vos deux délégués à la Confédération Nationale des A. C. et Victimes de la Guerre, nos deux vice-Présidents Millot et Saunier, membres du Bureau de cet organisme ont toujours suivi avec assiduité les réunions ou assemblées de la Confédération et vous ont chaque fois rendu compte de leur mandat et de leur intervention au bénéfice de notre Fédération ou de la collectivité.
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Il y a lieu de les féliciter pour leur dévouement à la cause commune et fédérale, en nous rappelant que le mandat que votre confiance leur a accordé et toujours renouvelé est lourd à remplir. Je suis plus convaincu que jamais que nos deux camarades avec le concours des deux délégués suppléants, Van Lerberghe et votre Secrétaire général, d'une part, et notre camarade Lévy, membre de la Commission des effectifs, d'autre part, s'emploieront comme toujours à ce que notre Fédération ait partout la place qui lui revient de droit. Vous allez avoir dans quelques instants le devoir de renouveler votre Comité Directeur arrivé à l'expiration de ses pouvoirs en vertu de l'article 5, paragraphe 2 des statuts. Tous les membres de votreComité ont conscience d'avoir mis à la disposition de la cause fédérale tout leur cœur et apporté dans l'accomplissementdu mandat que vous leur avez confié toute leur force et leur désir de voir la Fédération toujours de plus en plus belle. Ils affrontent à nouveau vos suffrages en tenant compte que toutes les candidatures doivent et seront respectées et laissent à l'Assemblée générale le soin dedélibérer en toute souveraineté. Leshommes ne comptent pas seuls leurs actes restent. Avant de céder la place au bureau provisoire de l'Assemblée,permettez-moi en cet instant solennel d'évoquer devant vous les mânes de nos grands Morts, en saluant en votre nom à tous CELUI qui n'est pas mort qui vit toujours dans nos cœurs, à l'ombre de l'Arcde la Gloire et qui les incarne tous. Gardons dans nos cœurs, toujours profonds et vivaces les sentiments d'admiration et de gratitude que nous ont imposés -et inspirés CEUX QUI SONT MORTS poun LA FRANCE. Que leur souvenir nous garde et nous inspire.
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!
: FORTOUL.
Le Secrétaire général FORTOUL.
Ce rapport est salué par les applaudisscmenels de l'assemblée.
Rapport Financier La parole est au Trésorier général pour la lecture du rapport financier.
Messieurs les Présidents et Délégués, Mes chers Camarades, Arrivé à la fin du mandat que vous m'aviez confié successivement en 1920, 1923 et 1926, je vais avoir l'honneur pour la dixième fois, en assemblée générale, de vous exposer la situation financière de la F. A. R. A. C. au30 novembre 1929. Mon rapport sera de courte durée, aussi je vous demanderai de bien vouloir m'accorder votre bienveillante attention. SITUATION FINANCIERE AU 30 NOVEMBRE
1929
RECETTES
En caisse le 1ER décembre 1928 8.925 30 Quittances des Sociétés 24.957 25 Location de salles aux Sociétés 533 75 Location de salles pour répétitions 2.186 75 Ventes de cartes fédérales. 1.325 50 Participation au téléphone.. 1.061 80 Reçu de la Commission Avantages
commerciaux
1.830»
Rernboursem. fascicules Remises commerciales 157 35 Subvention de l'Office National fin Combattant. 15.000 » Souscription Couronne Poilu
»
Inconnu830
Souscription pour les quatre monuments du Reliquat sortie Compiègne le
front. 16 juin Vente de vieux lustres. novembre, du
Quête part EE revenant à la F. A.R.
C.
1.760» 1.217 50
40»
4.50G 45
64.331 65 DÉPENSES
• ••• Licence511» V
Loyer du local et des deux
chambres Contributions.
Abonnement au téléphone et
taxiphone. ¡..:..:. gratifications
gérant. Charbon. Circulaires.
Indemnités et au
15.534 25 1.149 35 1.757 90
4.700» 858» 179»
Imprimés 947 80 correspondance. Frais
».
de
Cotisation«La.Flanune
1.043 60
35»
Répartition, subvention Office National du Combattant.. 15.000 » Quole-part Confédération Na800040 tionale Remis au Comité des quatre 1.760 monuments du front..,.. Remis au Comité, part de la
r;.
» 40» F. A. R. A. Montant de la Souscription .il) 710» couronne Soldat Inconnu.. Frais de déplacement pour 167» différents Congrès.
: l
Supplément banquet 9 février Frais divers gaz, électricité, matériel, entretien assurance, nettoyage
2.728 40
Reste en caisse le 30 novemb.
55.264 30 9.067 35
142 60
64.331 65
F.A.
ACTIFDELA H. A. C. 1929 AU 30 NOVEMBRE
caisse 9.067 35 :
Espèces en Compte réserve 15.000 fr. B. D.N. éell. 2 ans 20.000 fr. — —
27.000»
36.067 35 Le Trésorier
:
M. MACPHERSON.
D'après l'exposé que je viens de vous faire, il se trouve que la situation de la Fédération est restée stationnaire, malgré que la subvention de 15.000 francs nous ait été à nouveau accordée par l'Office National du Combattant. Cette année. nous avons eu de très lourdes charges à supporter, il a donc fallu surveiller les dépenses d'une façon toute spéciale et restreindre les frais généraux, je suis persuadé que vous VOlldrez bien le reconnaître, si je vous dis que ceux-ci ne s'élèvent qu'à 2.728 fr. 40. Nous avons, comme par le passé, ouvert une souscription dans le but de déposer une couronne sur la tombe de notre frères d'armes inconnu, et 51 Sociétés ont répondu à notre appel.
De même,
nous avons ouvert une
souscription pour l'érection des quatre monuments du front, à laquelle 27 Sociétés on bien voulu prêter leur concours. Si aujourd'hui je puis vous annoncer un actif net de 36.067 fr. 35, nous le
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devons
l'Office National du Combattant, qui nous a accordé une subvention de 15.000 francs ; A la Commission de propagande, qui a apporté une très large part à ce résullat, par suite des Sociétés qui se sont formées depuis notre dernière assemblée; A la Commission des avantages commerciaux, qui a versé à la caisse fédérale la somme de 1.830 francs. A la Commission des fêtes, par suite du reliquat de la sortie de Compiègne qui a été de 1.217 fr. 50. A la quête de la fête de l'Armistice, dont la part de la Fédération s'élève à 4.056 fr. 45. A ce sujet, je tiens à vous faire savoir que tous les comptes sont arrêtés et que le gérant tient à la disposition de chaque Société, la quote-part qui lui revient. Pour cette quête, je suis persuadé être l'interprète de tous en remerciant très sincèrement les camarades quêteurs, ils ont fait preuve de dévouement envers leur Société et envers la Fédération en quêtant lors de celle grande journée. Je tiens à vous faire remarquer que si je porte en dépense !a somme de 8.000 francs, versée par la caisse fédérale pour sa cotisation à la Confédération Nationale, d'autre part, je ne fais pas entrer en recettes la contribution fixée à 0,10 par membre pour toutes les Sociétés adhérentes.Jusqu'à présent, cette recette est tellement minime, que je préfère attendre de pouvoir vous présenter la totalité, ce qui va pouvoir se réaliser au cours des tout premiers mois de l'année 1930, lorsque la répartition de la subvention de 15.000 francs accordée par l'Office National du Combattant se fera au profit des Sociétés et que chacune recevra sa quote-part. Je tiens également à attirer votre bienveillante attention sur le paiement des abonnements de l'Echo de la F.A.R.A.C.; A
la caisse fédérale a fait les avances et attend des Sociétés le montant de leurs abonnements. En ce qui concerne les cartes fédérales pour 1930, elles seront à votre disposition dans les premiers jours de janvier, je fais donc un pressant appel auprès de vous tous pour qu'à ce moment vous les de-
jusqu'à présent,
mandiez au gérant, d'ailleurs, tout à l'heure, vous allez être appelés à émettre un vote au sujet de la carte fédérale, dont le rendement est un facteur très important dans les recettes de la F.A.R.A.C. Quant à la gérance, elle continue à nous donner complète satisfaction, je tiens à remercier le camarade Druon et sa dévouée compagne. Et puisque le Comité directeur arrive à l'expiration de son mandat et que notamment votre Trésorier général vient d'accomplir, grâce à votre confiance, le dixième exercice financier de la Fédération, laissez-moi faire un retour sur la situation financière au moment où il a été investi de cette fonction. En 1920, non seulement la Fédération n'avait aucun actif, mais, malheureusement, elle avait des engagements et une dette fort importante, que je puis appeler d'honneur « une somme de 1.547 fr. 55 était due à la veuve de notre regretté camarade Planchon, Président et un arriéré considérable », le passif s'élevait à 7.497 francs Or, à l'assemblée générale du 28 février 1922, tout le passif était aquitté et l'ère des plus values a commencé pour arriver à l'actif que vous connaissez. Je ne terminerai pas cet exposé de la situation financière sans vous demander, mes chers camarades, Présidents et Délégués, de bien vouloir remercier vos Trésoriers pour l'empressement qu'ils ne cessenl de me témoigner en acquittant régulièrement les rentrées, qui se sont élevées cette année à la somme de Frs. 24.957,25 de ce fait ils ont pour beaucoup facilité ma tâche. J'ose espérer que vous emporterez de cette réunion l'impression que votre Trésorier général a fait de son mieux pour administrer les intérêts dont vous lui aviez donné la garde et qu'il a ainsi mérité la confiance que vous lui avez toujours témoignée. Le Trésorier
:
!
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M. MACPHERSON.
Le camarade Lévy, Président de la
commission de contrôle, donne ensuite connaissance du rapport ci-dessous de la Commission. Après avoir vérifié les comptes de la trésorerie, les membres de la Commission de contrôle ne peuvent que féliciter le Trésorier général de la bonne gestion de la compatbilité de la F. A. R. A. C. Tous ses comptes sont clairs et tenus dans l'ordre le plus parfait. La Commission de contrôle vous prie donc, Messieurs les Présidents et chers Camarades, d'approuver les comptes que le camarade Macpherson vient de nous présenter dans son rapport financier. Louis LÉvy. Le rapport financier et le compte rendu de la Commission de contrôle sont à leur tour applaudis par l'assemblée.
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SERVICE DES REMISES
Compte rendu du camarade Lion. Cette période comprend le quatrième trimestre 1928. les premier, deuxième et troisième trimestres 1929. Les achats effectués se sont montés à 289.766 francs. Parrïïi les maisons sur lesquelles vos choix se sont portés, il faut citer 155.214 65 Magasins du Nouvelles GaleriesLaMéna-
Louvre.,.
:
gère37.29750»
Confections Maison Esders.. ChaussuresAndré
la PlaceClichy. PalaisdelaNouveauté. A
etc.,etc.
36.530
16.33985 15.03695 73.72145
De ce fait, les ristournes distribuées se sont élevées à 1.846 fr. 90. La Fédération a reçu 1,830 francs. Par suite de l'arrêt des comptes,notre Trésorier général a une fr. 30 qui aurait dû s'ajousomme de 207 ter au total plus haut cité, à été reportée sur 1929-1930. De nombreuses Sociétés dont vous avez entendu les noms et les chiffres se sont intéressées à notre service. L'abondance des matières ne nous permet pas de les citer et m'oblige à écourter un texte dont la lecture vous a été donnée par mon adjoint Casset. Le Directeur du Service des Remises : E LION.
0 Les chefs des services fédéraux font ensuite un compte rendu sur la marche de leurs services respectifs et le Président donne ensuite connaissance de la correspondance reçue depuis le dernier Conseil d'administration, notamment d'une lettre de remerciements de la famille Clemenceau, de celle du camarade Arnold, Président des Cuirassiers de Reichshoffen, nous informant que sur les 470 membres de cette Société il en subsiste en tout 9, dont 4 à Paris et 5 en proil s'excuse, étant donné son âge vince (88 ans) de ne pouvoir assister aux réunions mensuelles de la F. A. R. A. C. L'assemblée fait une belle ovation au signataire de cette lettre et nous saluons tous respectueusement avec les neuf survivants de cette Société la mémoire de ceux qui en sacrifiant leur vie dans un tournant pénible et douloureux de notre Histoire ont sauvé notre honneur natio-
;
nal.
Le Président adresse ensuite ses félicitations à notre ami et trésorier M. Macpherson pour sa sixième réélection de Président de Solférino, les anciens du 76e, 276e R. I. et 36e territorial. Il soumet ensuite à l'appréciation de l'assemblée l'adhésion de la Société des Amputés de Terre et de Mer de la grande Guerre. A l'unanimité, cette Société est admise. Le Président adresse ses souhaits de bienvenue au colonel Boyer-Ressès, Président de cette Société, et l'assure de toute la sympathie de la Fédération. En quelques paroles émues, le Colonel remercie le Président et donne l'accolade
au secrétaire général Fortoul, son ancien camarade de collège. Cédant ensuite le. fauteuil présidentiel au camarade Guigard, l'assemblée procède au renouvellement de son Comité directeur. Deux candidatures
s'étaient fait jour celle du camarade Hébert comme trésorier adjoint, en remplacement du camarade Walch désirant se confiner dans ses fonctions de portedrapeau, et celle du camarade Lesenfant, en remplacement du camarade Bonneval, démissionnaire pour raisons de santé. Après plusieurs tours de scrutin pour chacune des différentes fonctions au Comité, le Comité sortant tout entier, y compris les camarades Hébert et Lesenfant, est réélu à l'unanimité pour une période de trois ans. Au nom de tous les membres réélus et des deux nouveaux membres ainsi qu'à son nom personnel, le Président remercie l'assemblée pour les votes de confiance qu'elle vient d'émettre et l'assure de tout le dévouement du Comité directeur.
à
La séance est le\ée 0 h. 15. Le Secrétaire général L. FORTOUL. -6-
Comptes Rendus des Sociétés 100eREGIMENT D'INFANTERIE
:
Banquet. — Le samedi 23 novembre a eu lieu le banquet annuel de l'Amicale, dans les salons de Bonvalet. Présidence M. le colonel Beaulieu, ancien colonel, commandant du 100e 11.1. Le repas succulent et fort bien servi se déroula dans une atmosphère de franche cordialité, au milieu des conversations joyeuses des convives, heureux de se retrouver et de renouer les liens d'une solide amitié. Remarqué à la table d'honneur MM. Avril, Président de l'Amicale Barthe, chef de bataillon M. l'abbé Quesnet, ex-aumônier de la 128 D.I. ; Bouchet, Grangeron, Pioton, Gallet, Hivet, colonel Beaulieu, etc. Notons au hasard parmi les convives assistés de leur famille : Vigier, Persoire, Vif, Mareuil, Poncelet, Monteil, Dèlcaire, Mériguet, Battut, Delbreuil, Bourdon, Thorès, Bérault, Faugeras, Roche, Lefèvre, Pelletier, Beunot, Trossier, Contamine, Cerveau, Marquet, Grapill, Benoît, Catrix. Lachaud, Florentin, Mas,etc., etc. Au dessert le président Avril se lève pour remercier ses camarades d'être venus en si grand nombre à cette fête du souvenir. Il remercie particulièrement M. le colonel Beaulieu pour son attachement à notre amicale, les capitaines Hivet et Grangeron qui n'hésitent pas à faire un déplacement fatiguant et coûteux pour venir revoir leurs anciens compagnons, ses collaborateurs du bureau qui le secondent si utilement et se dévouent à la prospérité de notre Association, MM. Mareuil, Beunot, Thorès, Vif, Persoire, Tros-
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sier.
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Ensuite M. l'Abbé Quesnet nous rappelle dans son allocution les liens d'amitié qui doivent unir tous les anciens combattants du 100e B.I. Une salve d'applaudissements accueillit son discours. Puis M. le colonel Beaulieu se leva pour saluer tous ses anciens, leur dire sa joie de se retrouver chaque année prami eux. Il voudrait voir les membres de l'Amicale réunis autour de leur drapeau avec les anciens du 100e qui sont restés à Tulle et en Corrèze, ilfera toutes les démarches nécessaires pour que cette grande manifestation de camaraderie ait lieu le dimanche 1er juin 1930. Un triple ban accueillit cette proposition. Puis les instruments de musique succédèrent aux orateurs et le grand bal denuit
commença.Uneaffluerneconsidérable de danseurs infatigables contribua à fairerégner la gaîté jusqu'au matin. Le Comité tous les acadresse ses vifsremerciements teurs de cette belle fête.Nous vous disons àl'année prochaine en souhaitant à tous une bonnesanté et en vous offrant nos meilleurs vœux de bonheur. LECOMITÉ.
à
7
RéunionduComité. —Samedi décembre l'Hôpital. chez M. Vif,4,bouleard Etaien Ipré.^enis Avril, Vif, Marueil, Beu-
:
de not.Thorès,PersoireetPoncelet.
:
Les grandes lignes de la manifestation du 1er juin ont été arrêtées 1° Départ de Paris samedi 31 mai 1930; gare d'Austerlitz à 21 h. 26. Réunion chez Vif, Trésorier général, 4, boulevard de l'Hôpital, Café de la Consigne, à 21 h. 30. Arrivée à Brive 5h. 17 le 1er juin, à Tulle à 6 h. 10. 2° A 6 h. 30: Repas, buffet ou restaurant de la gare; Réception à la gare par un 3° 8 heures délégué de la Municipalité et le Comité des fêtes du 100eR.I. de Tulle. 4° 9 heures : Dépôt d'une palme au monument aux morts. Discours du colonel Beau-
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lieu
5° 10 heures Messe commémorative aux morts du 100e ; 6° 12 h. 30 Grand banquet sous la présidence de M. le maire de Tulle 7° De 15 heures à 20 heures Matinée dansante. — Tirage d'une loterie au profit
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de la Caisse de Secours 8° A 20 h. 30 : Dîner non officiel du Comité de Paris avec la présence si possible du Comité des fêtes de Tulle Départ pour Brive en 9° A 23 heures autocars ou voilures particulières ; 10° A 0 h. 40 : Départ de Brive. 11° A h. 53 : Arrivée à Paris. Cette manifestation annoncée dès maintenant et répétée chaque mois d'ici là, nous espérons que non seulement cette date ne sera pas oubliée, mais que ceux qui voudront faire preuve de bonne camaraderie en venant à Tulle, pourront dès maintenant
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:
télimar, on décide l'envoi d'une lettre de chaleureuses salutations. Le camarade Rigaut représente le Comité directeur de la Coloniale. Propagande. — Après lecture d'une lettrede la Fédération nationale des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre, le président invite les membres de la Coloniale anciens combattants d'aider par tous les moyens à la propagande pour la réalisation de la retraite du combattant. Pélerinage en Italie -- Lecture est donnée du projet de pélerinage en Italie, organisé par « La Flamme » en 1930. Tombola. — Des remerciements sont adressés au camarade Bricogne et à la Section de Rueil de leurs dons pour la tombola du 15 mars 1930. Bal du 23e Colonial — Le camarade Vidal rend compte du bal auquel il assista comme délégué de La Coloniale.
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Adhésions. Sont admis comme membres actifs MM. Blond Raoul, Masson Georges, Dambreville Louis, Gillme François, Henet Elie. Membres d'honneur M. Seigle Jules. Membres affiliés. j— M Puech Roger, Mmes Finot, Gagnon. Mlle Finot.
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: 192918.<9901
(;o/lljJfe rendu financier. — Au 10 décembre 1929 la situation est la suivante Avoir at1 7 novembre
Recettes2.72850 Dépenses
Total
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LE COMITÉ * * *
LA COLONIALE Séance du 15 décembre 1929 La séance est ouverte sous la présidence
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du camarade Vidal, vice-président.
Depuille, Michon, Pignol, Puech, Gonin-Minary, Anés, Mothré, Seehans, Malaisé, Estagerie, Ferral, Fleury, M. et Mme Présents
Forler,etc.,etc.
Rigaut, Huon. Procès-verbal. — Le secrétaire général donne lecture du compte rendu de la séance du Conseil d'administration du 12 décembre 1929. Adopté. Section de Montélimar.— A l'occasion de la remise du drapeau à la section de MonExcusés
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beste net au 10 décembre 1929 20.02211 La séance est levée à 17 h. 30.
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prendre leurs précautions pour se rendre libres ce jour-là. Se faire inscrire au siège de l'Amicale, Café de la Consigne, chez l'ami Vif, 4, boulevard de l'Hôpital. Le Comité de Paris prie instamment tous les camarades de nous aider à obtenir gratuitement des lots dont nous avons besoin, en s'adressant à la généreuse contribution de très importantes maisons ou firmes, qui ont conservé pour les anciens poilus le culte de la reconnaissance et de la fraternité dans le souvenir.
21.52751 1.50540
Le Secrétaire général, MOTHRÉ.
*-*
AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 22e D'ARTILLERIE Le programme de notre fête familiale du 1(5 février a été arrêté comme suit 11 h. 30 Messe dite à la mémoire de nos morts par l'abbé Druet, à la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Augustin à
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Paris
Déjeuner au cercle militaire, 2, avenue Portalis, (place Saint-Augustin). Prix du déjeuner 40 francs (service compris).Les enfants au-dessous de 12 ans ne paieront que demi-place. 14 h. 30 : Grande matinée dansante avec divertissements artistiques par des artistes de l'Opéra-Comique et de la Comédie Française. Récréations et jeux pour les enfants. La matinée, dont l'entrée sera gratuite, se terminera par une tombola. Nous prions instamment les secrétaires régionaux et tous les camarades de bonne volonté qui voudront nous aider dans noire tache de nous faire connaître le plus tôt possible les noms et le nombre des assistants probables à cette fête nous leur demandons de nous procurer pour la tombola des lots ou de réunir de l'argent pour en acheter. Toutes les communications relatives à cette fête sont à adresser à Bourdin, 25, rue Danton, à Levallois-Perret, qui a bien voulu en être le commissaire général. Midi
30
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LE RALLIEMENT DES ANCIENS DU 69e D'INFANTERIE
Réuniondu11décembre1929 La séance est ouverte sous la présidence du camarade Minet, président. 41 présents. Etaient excusés les camarades Dupré, Stolz,
Renner, Bobenrieth, Curta, Wahl, Lasson, Wagner, Foucart, Saunier, Tartarin, Charles Georges, Renault. Le procès-verbal de la dernière séance est adopté à l'unanimité. Le président Minet donne lecture d'une lettre du camarade François Piétri, ministre des Colonies qui donne son adhésion comme membre honoraire perpétuel. A l'unanimité, les membres présents lui adressent leurs marques de sympathie et leurs remerciements bien sincères. Egalement présents les camarades Docteur Bilhaut, 2e bataillon, Blanchard et Ouvrard, de la 23e du 269e qui sont admis comme membres du Ralliement à l'unanimité. Les camarades Vimbert, 2e C.M., Pelletier et Perratzi, de la 8e Cie, venus nous rendre visite ont emporté un bulletin d'adhésion qui, j'espère, sera rempli et présenté à la réunion du 8 janvier 1930. Le Président nous fait part que le camarade Hébert a été élu trésorier adjoint de la F.A.R.A.C. et que les mandats des camarades Lévy et Minet ont été renouvelés au comité directeur de la Fédération. Les membres présents adressent des félicitations pour leur dévouement à la grande famille (F.A. R.A.C.), aux camarades Lévy, Hébert et Minet. Le camarade Minet rend compte du résultat de la matinée du 24 novembre dernier, réunion très réussie, présidée, en l'absence du colonel Le Villain, empêché, par notre camarade Raymond Richard, président du Ralliement de Nancy qui, accompagné du capitaine Sauvageot, représentait les cama rades de Nancy. Salle comble et qui devient trop petite pour nos réunions familiales. Nos remerciements aux charmantes artistes Mesdemoiselles Nozières, Orsal et son violoniste, Mesdames Meurice et Désy, et les camarades Piochet et Rézamilh pour leur gracieux concours apporté au succès de notre matinée. Je ne voudrais pas oublier notre vice-président Hébert et la commission des fêtes, également toutes les familles et amis de nos camarades du Ralliement, nos sociétés sœurs de la F.A.R.A.C. qui n'oublient jamais d'assister à nos fêtes amicales. A tous merci et souhaite que vous soyez encore plus nombreux à la prochaine matinée. Le Secrétaire général.
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CHAMERLAT.
NOTA. — Il est rappelé que
tous les membres participants seront abonnés à notre journal L'Echo de la F.A.R.A.C. (décision de l'assemblée générale dernière) et que les abonnements pour 1930 doivent être réglés pour le 8 janvier, dernier délai, 3 francs pour Paris, 3 fr. 50 pour la province. En adresser le montant au camarade Minet, 49, rue des Poissonniers, Paris (18e), ou verser à la réunion mensuelle. La séance est levée à 22 h. 30. Prochaine réunion le mercredi 8 janvier 1930.
L'Auxiliaire du Ralliement.
LA LEGION Procès verbal
de la réunion mensuelle du 14 décembre 1929 La séance est ouverte à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg, Maurer, présous la présidence du camarade sident, assisté des camarades Mader et KaufVan Grasdorf et inann, vice-présidents Cuéret, secrétaire général et secrétaire adCorcket et Dorvaux, trésorier généjoint ral et trésorier adjoint Schmid, Mainz, Perfetti, Baudson et Maliarenkoff, membres du Conseil d'administration. Hildibram, vice-président et MaExcusés ladry. Avant de donner la parole au secrétaire général, le président souhaite le retour à la société du camarade Favre du Tremblay qui, il y a quelques années, au regret de la société toute entière, a cru devoir donner très nosa démissibn et qui par une lettre ble et d'une grande élévation redemande son admission. Le président, après lecture de cette belle page de solidarité, félicite Favre du Tremblay pour son beau geste et lui donne l'accolade de bienvenue au nom de tous les camarades, tous émus dans une même communion de pensée et d'amitié. - Le camarade Favre du Tremblay, sous une forte émotion, remercie le président pour ses paroles de bienvenue et assure tous les camarades de son profond attachement à I'oeuvre et de son dévouement désormais inaltérable à tout ce qui touche à la société et à ses membres. Le Président invite tous les membres de la Légion d'honneur ainsi que tous les camarades médaillés militaires de vouloir bien se grouper autour de lui et prie l'assistance de vouloir bien se mettre debout et prononce la formule suivante : Au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je décerne la Médaille militaire à l'ex-sergent Georges Vangrasdorf, du régiment de marche de la Légion, en récompense de ses trois citations et de son invalidation de 35 °ln, et lui donne l'accolade au nom de tous. L'assistance fait une ovation chaleureuse au nouveau médaillé et dès le calme rétabli le président donne la parole au secrétaire général Georges Vangrasdorf pour la lecture du procès verbal de la réunion du 9 novembre qui est adopté sans observation. Le président souhaite la bienvenue au capitaine Boff, du 238 colonial, ex-sous-officier du 1er et du 2e Etranger et l'invite à assister à l'avenir aux réunions de ses anciens frères d'armes. Le président annonce avec une profonde émotion la mort de notre cher camarade Hansen, enterré le 12 courant et invite l'assistance d'envoyer une bonne pensée à la mémoire du cher disparu. Hansen, ancien offi cier de l'armée danoise, vint au 1er Etranger en juin 1888 en tenue d'officier de son pays, il fut le camarade du président au peloton d'instruction des élèves-caporaux, fut nommé caporal en même temps que lui et fit partie de son détachement pour le Tonkin la vie les sépara 35 ans, après la société les réunit à nouveau. Que la terre française si noblement conquise par ce Scandinave soit légère et que la couronne qui fut déposée sur sa tombe au nom de la Légion par les camarades Corcket et Vangrasdorf soit pour ses mânes le souvnir inaltérable de tous ses camarades. Le président félicite le camarade Cuérel pour la naissance de son cinquième enfant, un flls, et le prie de transmettre à Mme Cuérel, la jeune épouse et gracieuse maman, ses vœux de santé pour elle et le nouveau-né. Le porte-drapeau avec le drapeau est prié de se rendre le dimanche 15 courant, à 10 h. 30, aux Invalides afin d'assister à la cérémonie célébrée en souvenir des morts de la T.C.R.P.
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président donne lecture d'une lettre du cher camarade Jung, malade, et engage tous les camarades d'aller lui rendre visite, en attendant il lui adresse par l'intermédiaire du camarade Kauffmann, ses vœux de prompt et complet rétablissement. Sont nommés camarades-visiteurs pour le premier semestre de 1930 Taine, 83, rue de Belleville ; Carpentier, 4, rue Gossart, à Cachan Somekh, 7, rue Notre-Dame-de-Nazareth. Est désigné pour la commission de contrôle en remplacement du regretté camarade Hansen, le cher camarade Fritsch et le camarade Vanenkem en assumera la présidence avec mission de faire le rapport annuel. La quête du 11 novembre a produit 411,30 qui ont été versés à la Caisse de secours immédiats et le président remercie encore tous les camarades quêteurs pour leur généreux et dévoué concours. Plusieurs nouvelles adhésions sont enregistrées, différents secours sont remis à de réquelques souscriptions à cents libérés L'Echo de la F..4 .R.A .C. et l'ordre du jour étant épuisé, le président, à la veille de la nouvelle année, adresse à tous les camarades présents et absents, à leurs familles, et à tous ceux qui leur sont chers, ses vœux de santé, de travail et de parfaite concorde, sources de bonheur, de prospérité et de félicité. La séance est levée à 23 heures. Le Secrétaire général, Le
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G. VANGRASDORF. *
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LE BURNOUS L'Assemblée générale annuelle de l'Association amicale et philanthropique des anciens spahis a eu lieu le 11 décembre, sous la présidence du commandant Fabre, entouré des membres du comité directeur. De nombreux sociétaires, dont certains venus de province, y assistaient. Dans son rapport moral, le président, après avoir souligné que l'Association fondée en 1899, avait célébré avec éclat cette année son trentième anniersaire, salua la mémoire des camarades décédés au cours de l'exercice et passa en revue tous les événements survenus pendant ces douze mois. L'effectif s'est accru de 374 membres, preuve nouvelle de la marche ascendante, sans arrêt, du Burnous, ainsi que de l'esprit de corps qui règne aux spahis, dont la force agissante n'est plus à démontrer. Le rapport relate également le succès du banquet annuel, le 23 mars, présidé par le général Dugué Mac-Carthy. au cours duquel 16 membres reçurent des distinctions et où 17 prix de 100 francs furent attribués à des gradés ou spahis méritants désignés par les chefs de corps. Le commandant Favre félicita à nouveau M. Jonnain, ex-trompette du 2e spahis, médaillé militaire, qui a été fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du 4 septembre.En 1914, âgé de 55 ans,, M.Jonnain s'est engagé pour la durée de la guerre au 4e zouaves. Il fit toute la campagne et montra parmi les fantassins le même entrain et le même cran qu'aux spahis. En terminant, le président signale que l'année 1930 sera marquée par le Centenaire de l'Algérie. Il exprime le souhait qu'au cours des nombreuses cérémonies et fêtes, qui auront lieu pour célébrer cette date, il soit réservé la part qui lui revient, à cette belle armée d'Afrique, et particulièrement aux spahis. Ils ont été les cavaliers de la conquête de l'Algérie, ils sont restés ses meilleurs défenseurs. Le trésorier, M. Pivien, donne ensuite lecture de l'exposé de la situation financière qui, malgré de lourdescharges et la publication du Bulletin trimestriel envoyé gratuite-
ment à tous les sociétaires, se traduit par une augmentation de cotisations, et un solde en caisse établissant un record jamais atteint. Cet heureux résultat souligne sans commentaire la trentième année d'existence du « Burnous ». Après l'adoption de ces deux rapports par acclamation, il fut ensuite procédé au renouvellement de la série sortante du comité, qui fut entièrement réélue. La prochaine réunion aura lieu le 8 janvier.
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LA MARJOLAINE A. C. du 27e Dragons Marjolaine » a tenu son assemblée générale annuelle le 8 décembre. Dès 10 h. 15, de nombreux anciens du 27e se rassemblent dans la cour d'honneur des Invalides et c'est devant plus d'une centaine de personnes que le commandant de Courson de la Villeneuve prononce son salut à l'Etendart. Puis c'est la messe à l'intention des morts; M. l'abbé Moura, ancien aumônier du 27e, officie et prononce une émouvante allocution, dans laquelle il retrace avec éloquence la vie si belle de notre regretté présidentfondateur, le général de Magy. Parmi la nombreux assistance, MM. le général Gouraud. gouverneur militaire de Paris, et le général Ardouin, tous deux camarades de promotion du général de Magy, les généraux Mariaux, Brécard, Huet, Colonel de Traversay, commandants de Courson de la Villeneuve, Mennecier, Potier, Henry, les docteurs Français et Richon, Edouard de Magy, Jean Le Fillâtre, Hême, Vicaire, etc., etc. Pendant l'office, un beau programme musical est organisé sous la direction de notre ami Fleurot, avec le concours de M. Flament et de la maîtrise des Invalides. Après un déjeunerintime en raison du deuil qui frappe la « Marjolaine », l'assemblée générale est ouverte sous la présidence du commandant de Courson de la Villeneuve, premier vice-président, qui prononce un vigoureux discours. Après lecture du rapport moral et financier, l'assemblée procède au renouvellement du bureau. Le commandant de Courson de la Villeneuve est élu président par acclamations et Jean Le Fillâtre, vice-président. Le bureau est ainsi constitué Président d'honneur perpétuel: Général de Magy (in memoriam) ; Président: Commandant de Courson de la Villeneuve VicePrésidents: André Fleurot, Jean Le Fillâtre; Trésorier: Jean Vicaire; Secrétaire: Maurice Hême; Secrétaireadjoint: Lucien Laroche; Membres: Auguin, Chauvière, Dumuys, Fortunoff, Mora, Maurice Petit, Sapet, Teronanne, Trichet et de Villelume-Sombreuil. La
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LA CHIFFA Compte rendu de la réunion du 19 novembre 1929 ,
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La séance
estouverte
à 9
h. 20 sous là
présidence du camarade Dou-ville. président. Présents Abraham, Adam, Bianchi, Capelle, Cassier, Douville, Dubois, Garnier, Tuguet, Loisel, Luzy, Morel, Nargeot, Plantey, Renou,, Roger, Ruaud, Veyriras. Excusés Binet Salvage, Hossin, Poulain, Grignard. Le président donne lecture d'une lettre d'excuses du camarade Salvage. Il adresse au nom des camarades ses félicitations aux camarades Salvage et Ruaud qui viennent d'être grand-pères et ses vœux de prompt rétablissement pour les mamans et de prospérité pour les jeunes bébés. ",
présidea!l'ailensuileconnaître le décès du lieutenant-colonelLeroy,du 24e, survenueuaoût dernier;uimonienl où montait àchevalau cjnipde chatons. Le
il
Lescann/jikv-u'onlcriaillement pasoubliéqueielieutenant-colonelLeroy,membre d'honni":.'deLaChiffa, a présidé notre fête
del'andernier etqu'il a toujours apporté son bienveillantappui et sa cordiale sympathie
àL.rChiffael
ses membres.
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24e les
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et deses membresétantdansl'impossibilitédeles
doléancesattristéesdeLaChiffa
nous ignorons. Lettre du camarade Charpentier Eugène, ancien du 24e régiment d'infanterie (19e et 20e Cie), demandant divers renseignements au sujet de la Carte du Combattant et de l'admissiondans notre Société. Le Secrétariat lui adressera les renseignements demandée. Le président distribue aux camarades présents des cartes relatives à notre fête du 21 décembre prochain et les prie d'en faire une large distribution parmi leurs relations. Le camaradeCapelle,vice-président, donne le compte rendu de la visite du 17 novembre dernier au musée de l'armée, à laquelle il a assisté. Le généralMariaux a reçu les visiteurs omis aucun avec uneparfaiteurbanitéet détail de ce musée remarquable qui est son œuvre. Nul autre que lui ne pouvait diriger cette visite avec autant de compétence. Le président rend compte qu'il a adressé la cotisation annuelle de la Chiffa au Comité de la Famme dont elle fait partie en qualité d'une des plus anciennes sociétés régimentaires. A l'unanimité, il est procédé à l'admission des camarades : Berbey Victor, palefrenier, 3, avenue Raspail, à Bobigny, ancien soldat du 224e ; Cavelier Kléber-Edmond, pâtissier, 147, rue d'Avron, Paris (20e), ancien caporal du 24e. Mazurier Charles, mouleur, 5, rue AdrienDamoiselet, à Noisy-le-Sec (Seine), ancien soldat du 224e. Nous souhaitons la bienvenue à nos nouveaux camarades. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 heures. Le Secrétaire général,
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DUBOIS.
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LES CHAMOIS Amicale des Anciens Combattants des 97° R.I.A., 297e R.I. et 108e R.I.T. Compte rendu de l'Assemblée générale du 14 décembre 1929 La séance est ouverte à 21 h. 15 sous la présidence de l'ami Leroy, président-fondateur, assisté des camarades Janvier, viceprésident, Demarchi, Pranger, secrétaires. Véron, trésorier, Bouvier Hippolyte, Grand Pierre, Gutton, Mongredien, Caroli, Thomas, membres du comité. Etaient présents Aguettaz, Albrieux Marius, Albrieux François, Bourgoin, Bousquet, Bron, Buisson, Bethoulaud, Chautagnat, Crétin, Carcey-Cadet, Carteret, Ducret, Dieck, Durand, Dunand Joseph, Dunand Louis, Desgranges, Fenestraz, Feuillet, Falque, Guichon, Gaide,Guidet, faux, Lombard, Lenoir, Meurdrat, Masset, Colonel Messine, Normand, Nantet, Ouvrier, Rivollet, Schneider, Signe, Simon, Trépied, Tripied Louis, Vernillet, Vallet, et beaucoup d'autres venus après l'appel.
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Pranger excuse le président Gervais qui est retenu par une réunion officielle, où sa présence était absolument indispensable, mais affirme qu'il viendra pour 22 heures. Après l'appel des adhérents et le passage indispensable devant le guichet de notre inexorable trésorier, Kiki demande à tous de penser à nos chers morts. La minute de silence passée, Kiki s'abstenant de remercier les nouveaux venus (ils étaient nombreux), et de rendre compte de la santé morale de notre Amicale, laissant au camarade Gervais le soin de parler plus longuement de l'Amicale,des services rendus au cours de l'année et de remercier les Chamois » d'être venus si nombreux, « s'attache plus particulièrement à faire le compte rendu du travail de la F.A.R.A.C. où il siège comme délégué des « Chamois ». 11 donne ensuite lecture des lettres des camarades Guiter, Trabia, Cocherel, Bobquin qui s'excusent de ne pouvoir venir. Excuse Cailloux dont le fils est très malade et charge Caroli de lui transmettre tous les vœux de l'Assemblée. Véron rend compte de la situation financière de l'Amicale qui est assez satisfaisante. Caroli vérifie les comptes et demande à l'assemblée d'approuver la gestion du camarade Véron et de lui voter des félicitations pour son dévouement à l'Amicale. L'Assemblée est unanime à reconnaître le dévouement de Véron et lui vote de chaudes félicitations. On procède ensuite à l'élection du bureau pour l'année 1930 qui est ainsi composé Président: Gervais ; vice-présidents: Pranger et Thomas; secrétaire, Kiki; secrétaire trésorier: Véron; trésorier adjoint: Falque adjoint: Cailloux; membres du comité: Bouvier H., Dr Gardinier, Grand Pierre, Gutton, Mongredien, Aguettaz; censeurs aux comptes: Le camarade
ciens combattants présents, a adressé en particulier quelques mots à « ses braves Chamois ». rappelant son ordre du jour à ses troupes nouvelles,ordre paru dans la presse quotidienne de cette semaine, il sut encore trouver quelques louanges spéciales à l'adresse de son ancienne 77e division (159e et 970 K.I.A., 6e R.A.C., 4e génie) et regrette vivement l'absence du drapeau du 97e R.I.A. En un mot, reprise de contact avec notre ancien chef que nous félicitons très respectueusement et à qui nous exprimons tout le plaisir ressenti par les Chamois lyonnais à le retrouver parmi eux. *
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LES BIGORS Anciens de l'Artillerie de Marine et Coloniale
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Fenestraiz et Masset. La date du banquet est fixée au premier samedi de mai. Le soin de fixer le lieu de réunion est laissé au comité. Pour fixer le jour de réunion, les avis sont très partagés. Véron signale qu'il est difficile d'avoir le 10 de chaque mois, seuls les deuxièmes mardis, vendredis et samedis sont libres. Le deuxième vendredi semble avoir la préférence. Le Comité, s'inspirant des desiderata de chacun, fera de son mieux pour concilier tous les « Chamois » au cours de l'année 1930. L'heure passe, et avant que l'on procède au vote de la motion Pranger la plus grande partie de l'assemblée quitte la salle. La séance se trouve levée à minuit 30, sans avoir épuisé l'ordre du jour, notamment les questions du drapeau et du Trait-d'Union. Le Secrétaire, KIKI.
La réunion de janvier aura lieu le samedi 11 janvier 1930, à 21 heures, au siège social, chez l'ami Zeyer, 4, rue Saint-Denis. L'ardeur de la discussion nous a empêché de remercier comme il convenait les camarades Trepied et Albrieux Marius qui ont fait don chacun de cent francs pour la caisse de l'Amicale. Voilà, je crois, le commence ment de la souscription pour l'achat d'un
fanion.
deux vieux frères d'armes, Kiki dit personnellement, du fond du cœur, merci pour mes a Chamois ». Réception du général Serrigny, nouveau gouverneur militaire de Lyon. — Les Chamois (anciens du 97e R.I.A.), heureux de retrouver à Lyon leur ancien commandant de division, comme gouverneur de la place, ont délégué quelques-uns de leurs camarades conduits par M. l'Intendant militaire Bravais, leur président d'honneur, et M. Rey, leur président, à la réception que donnait le général Serrigny dans son hôtel de l'avenue de Noailles. A ces
Le général, très touché lui-même de cette démarche, après avoir remercié tous les an-
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Réunion du 7 décembre 1929 Etaient présents MM. Triboulat, Desfossés, Boëchie, Roumeguères, Alfred Blanchet, Aubrun, Dutfoy, Minault, Epeaux, Nesme. La séance est ouverte sous la présidencedu vice-président Dutfoy, à 9 heures. Lecture de la correspondance est faite. Notre camarade Belin nous fait part de son changement d'adresse, il habite maintenant 5, rue de Paris, à Ablon (S.-et-O.). Il est ensuite rendu compte du bénéfice produit par la quête faite le 11 novembre au profit de notre caisse de secours. Cette quête a produit la somme de 407 fr. 55. Après un prélèvement fait par la F.A.R. A.C., il nous a été attribué définitivement la somme de 244 fr. 50. Les camarades présents ont été très surpris qu'un aussi gros pourcentage leur soit retenu et chargent leurs délégués auprès de la F.A.R.A.C., les camarades Dutfoy et Triboulat, de protester auprès du bureau de la Fédération. Il est donné ensuite lecture d'une lettre pour l'Assemblée générale de la F.A.R.A.C. Sont délégués Dutfoy et Triboulat. Notre camarade Dutfoy rend compte de la visite faite au musée de l'Armée le 17 novembre dernier où les « Bigors » étaient représentés par les camarades Triboulat et
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Dutfoy. Nous avons reçu de la Fédération nationale de la Mutualité française deux carnets de billets de tombola, six billets ont été pris dans leur totalité par tous les membres présents à la réunion. Il est ensuite rendu compte du défilé organisé par les Sociétés d'Anciens Combattants à la mémoire de notre grand soldat Georges Clemenceau. Parmi les délégations, nous avons remarqué nos camarades Dutfoy, Epeaux, Alfred Blanchet. Il est ensuite procédé à la désignation d'un délégué auprès de l'Assemblée de la Flamme, en l'absence du camarade Dutfoy empêché ce jour-là.
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Cette assemblée doit avoir lieu le 20 décembre et le camarade Epeaux est désigné pour représenter les « Bigors ».le secrétaire, Il est pris bonne note par d'une suggestion faite pour les bals à venir, Triboulat, de ne pas par notre camarade oublier de demander aux différents ministères quelques récompenses qu'ils avaient l'habitude de nous donner pour les fêtes
que nous organisions autrefois. Il est rappelé à tous les membres des connaître faire vouloir bien de Bigors » a d'adresse, car au bureau tout changement nombre de bulletins de la Fédération des Anciens Coloniaux nous reviennent avec la mention « Inconnu ou « parti sans laisser d'adresse». L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 heures. Convocation. — La prochaine réunion au1930, au siège janvier samedi 4 le lieu ra
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social.
Le Secrétaire, NESME.
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SOCIETE SEBASTOPOOL Anciens des 74e R.I., 274e R.I. et 22e R.I.T. Réunion du 11 décembre 1929 Au début de la séance, le président est heureux d'adresser ses félicitations aux camarades venusnombreux. Correspondance. — Le camarade Mattei se rappelle au bon souvenir de tous. Le camarade Villeneuve envoie ses amitiés aux amis qu'il n'oublie pas. Le Docteur Gauthier, de Cercy-la-Tour, fait Notre part de la naissance d'un petit-fils. camarade, qui vient d'être très souffrant, rappelle Il maintenant. au souse mieux va venir des camarades et nous fait parvenir, pour 1930, une très généreuse cotisation. La Flamme informe que son Assemblée générale aura lieu le 20 décembre. Le viceprésident Birsanski y représentera la société et demandera que la journée du 22 mai soit réservée à notre société pour ranimer la Flamme, avec les anciens de la 5e D.I., en mémoire des milliers de camarades tombés à Douaumont. Il est question d'organiser un pélerinage tous détails seront donnés ultéà Rome rieurement. Dans sa circulaire, le Comité de la Flamquotime insiste pour que la cérémonie dienne à l'Arc de Triomphe soit plus impole président fait remarquer qu'il désante pend exclusivement, pourqu'il en soit ainsi, du bon vouloir des sociétaires, lesquels n'ont qu'à venir plus nombreux. A l'assemblée générale de la Fédération qui a eu lieu le 10 décembre, notre viceprésident, Millot, a été réélu pour trois ans au poste de vice-président de la F.A.R.A.C.: le président lui exprime ses cordiales félicitations. La société des choristes anciens combattants, ainsi que la société Lyres et Masques font savoir qu'elles sont disposées à apporter leur concours gracieux aux fêtes ou soirées récréatives organisées par les sociétés les adresses de ces d'Anciens Combattants associations sont transmises à la Commission des fêtes. Le camarade Dauriach, de passage à Prades dernièrement, y a vu le fidèle Majoral qui l'a chargé de nous transmettre ses amitiés. Il est ensuite procédé à la vente des exemplaires de l'Almanach du Combattant de 1930 ; plusieurs sociétaires non encore pourvus de l'insigne de la société en font l'acquisition.
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Le Président invite les sociétaires à venir aussi nombreux que possible a la prochaine réunion, le mercredi 8 janier 1930, qui sera
suivie de l'Assemblée générale annuelle. A ce propos, le docteur Quidet expose que, parvenu au terme de 25 années de présidence, il lui semble légitime de manifester le désir formel de se voir désigner un successeur. Il espère avoir quelques titres à l'honorariat d'une fonction que la confiance affectueuse et l'excellent esprit d'union des camarades ont maintenue toujours agréable et remplie de réconfortants souvenirs. Dans l'intérêt même de la société — à laquelle son dévouement restera toujours acquis dans l'avenir comme dans le passé — une impulsion plus jeune lui paraît désirable, sinon nécessaire. Par ailleurs, les rapports étroits qui unisles Anciens de la sent la « Sébastopol» 5e D.I. suffiraient à garantir que le contact restera cordialement assuré de façon permanente. Point n'est besoin d'insister sur ces considérations dont devront s'inspirer les camarades à l'Assemblée générale du 8 janvier en vue de laquelle nous rappelons l'obligation de la présence sous peine de l'amende statutaire de 1 franc dont sont passibles les sociétaires absents, non excusés par écrit. Les camarades empêchés d'assister à la réunion de janvier sont priés de verser les dix francs de cotisation au compte chèques poslaux de la société Paris 341-44. L'abonnement à L'Echo de la F.A.R.A.C devant être souscrit, pour tous les sociétaires, à partir du 1er janvier, ce journal cessera d'être envoyé à ceux qui n'auraient pas versé leur cotisation avant fin janvier. Ordre du jour pour l'assemblée du 8 janvier 1930 : Comptes rendus moral et financier fixation de la cotisation annuelle élections du comité et des diverses commissions. Le Secrétaire-Trésorier,
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A. R. *
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SOLFERINO Anciens du 76e, du 276e et du 36e Territorial Assemblée générale du 3 décembre 1929 La séance est ouverte à 21 h. 10 sous la présidence du camarade Macpherson, président, et en présence de nombreux camarades. Excusés MM. les colonels Lejeune et Gondre ; camarades Marx et Vitali. Avant de donner la parole au secrétairegénéral, pour la lecture du procès-verbal de la dernière Assemblée générale, le président est persuadé d'être l'interprète de tous les camarades présents, pour remercier très sincèrement et très affectueusement M. le général Cottez, pour le grand honneur qu'il nous fait en rehaussant par sa présence notre assemblée générale. Au cours de son allocution, le président tint à rappeller les paroles que M. le général Cottez prononça le 24 février 1918, au Trocadéro, en présence de M. Raymond Poincaré, alors président de la République et de M. le Bâtonnier Henri Robert, à l'occasion de la commémoration du premier anniversaire de Verdun. « A l'appel de mes compagnons d'armes, aujourd'hui, comme je le ferai toujours, j'ai répondu « Présent » Puis il remercia à nouveau le général Cottez pour tous les encouragements, et pour la très grande sympathie qu'il ne cesse de témoigner à notre Association fondée depuis plus de 25 ans, et il le prie de bien vouloir accepter la présidence d'honneur.
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Le général Cottez veut décliner l'invitation qui lui est faite, mais le président insiste
et c'est sous les acclamations des camarades présents qu'il prend place au fauteuil présidentiel. Le général Cottez donne la parole au secrétaire général pour la lecture du procès verbal de l'Assemblée générale de 1928, lequel est accepté, et pour celui de la dernière réunion apportant les modifications suivantes 1° A dater du 1er janvier 1930, les cotisations seront fixées comme suit Membres actifs 10 francs par an ; 20 francs par an ; Membres honoraires Membres perpétuels versement unique de 100 francs. 20 Dorénavant, la prime de natalité ne sera accordée qu'après enquête, aux camarades ayant adressé une demande de secours écrite au président et ce secours sera accordé suivant la situation dans laquelle se trouvera l'intéressé. Le général Cottez donne ensuite la parole au président pour la lecture de la correspondance. Tout d'abord, Macpherson nous fait part de la mort de la sœur de notre camarade Benoît, auquel il a adressé en notre nom, ses condoléances émues. Il nous donne connaissance des adhésions Chantrier, Chevance, reçues des camarades Jousselin, Legrand, Marenge, lesquelles sont acceptées à l'unanimité. Il leur adresse la bienvenue et il espère qu'il pourra compter sur leur assiduité et leur précieux concours. Puis il nous donne ensuite lecture des lettres qu'il a adressées au général Cottez et puis la aux colonels Lejeune et Gondre réponse très affectueuse de ces derniers regrettant, pour raison de santé, de ne pouvoir assister à notre réunion de ce soir. Lettres des camarades Boissier, Bruneteau, Buire, Bellemot, Kheren, Vélard. Lettre du camarade Rosier, trésorier général, nous donnant des détails sur la cérémonie du 11 novembre, célébrée à Bruxelles, sur la tombe du Soldat Inconnu Belge, où il a représenté « Solférino ». Lettre du camarade Cannac concernant l'Avenir au Foyer et les Anciens Combattants. Le général présidant la séance donne la parole au camarade Cannac afin de permettre à celui-ci de développer verbalement ses explications écrites. Lettre circulaire de la F.A.R.A.C. conviant le porte-drapeau, le 12 décembre, à la cérémonie d'inauguration du monument des généraux tombés à l'ennemi. Invitation de la S.T.C.R.P. à la messe du Souvenir qui sera célébrée le 15 décembre. Le général Cottez redonne la parole au président pour la lecture du rapport moral, libellé ainsi « Tout d'abord, qu'il me soit permis d'adresser un respectueux et pieux hommage, à la mémoire de notre vénéré chef, le maréchal Foch, ainsi qu'au général Sarrail et à M. Myron Herrick, ce grand ami de la France. A ces obsèques, Solférino fut représenté. Enfin, j'adresse également un respectueux et pieux hommage à la mémoire de M. Clemenceau le « Père la Victoire », qui tout récemment et pour la première fois hélas a dû se laisser vaincre, terrassé par les ans. Notre souvenir va aussi au capitaine Tison, dont nous avons eu à déplorer la perte. Je renouvelle nos sentiments de sympathie émue et nos regrets unanimes, aux camarades Benoît, Bernard, Boyer, Brunswick, Itier, tous si cruellement éprouvés dans leur affection. Pour ne pas rester sur une si pénible impression, j'ai le plaisir de vous rappeler les naissances des enfants de nos camarades Bertheley, Dupuis, Malet, Mignot, Morin et Wieme. Aux heureux parents, je renouvelle mes félicitations.
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Il m'est particulièrement agréable de vous rappeler que notre camarade Me Guitter, notre conseil juridique et vice-président de la Fédération a été, au cours de cette année, nommé chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur et notre camarade Casset, vice-président, a obtenu les palmes aca-
démiques. Manifestations sur la Tombe du Soldat Inconnu (25 juin). — Hommage de la Fédération au Soldat Inconnu, une superbe couronne offerte par souscription fut remise. Nombreuses étaient les sociétés exactes au rendez-vous (métro Georges-V) d'où à 10 h. 30 un cortège s'ébranla fanfare et musique fédérales en tête, pour monter vers l'Arc de Triomphe. Tout le long du parcours, la foule salua respectueusement les drapeaux des sociétés, parmi lesquels celui de « Solférino », porté par notre camarade Blanpin. Arrivé place de l'Etoile, le cortège fit le tour du monument, puis pénétra sous l'Arc de Triomphe où le président de la F.A.R. A.C. prononça une allocution. 12 juillet. — La Fédération a ranimé la Flamme. De nombreuses sociétés s'étaient jointes à ce cortège et « Solférino » était représenté par une importante délégation avec son porte-drapeau. 6 septembre. — A son tour, « Solférino » a ranimé la Flamme du Souvenir, une gerbe de fleurs fut déposée sur la dalle sacrée et quelques paroles furent prononcées par votre président. 11 Novembre. — Fêle de l'Armistice. — Rassemblement de la Fédération avenue Kléber. Beaucoup plus nombreux que d'habitude. Cortège imposant. Honneurs rendus par la troupe aux drapeaux des Sociétés. Arrivés à l'Arc de Triomphe, un emplacement nous fut réservé et nous pûmes assister au premier rang au magnifique défi des troupes, sous le commandement du général Gouraud, gouverneur militaire de Paris. Dimanche 1er décembre. — Pour rendre un suprême hommage à la mémoire de M. Clemenceau, qui fut l'organisateur de la Victoire, la Confédération nationale des Anciens Combattants avait organisé une solennelle manifestation sur la tombe de notre frère d'armes inconnu. De nombreux camarades de Solférino s'étaient joints au cortège de la Fédération il n'est pas exagéré de dire que nous étions plus de 50.000 et que le défilé des Anciens Combattants fut im-
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peccable. Il était réellement impressionnant de voir les très nombreux drapeaux des Associations, cravatés de crêpe, se diriger de l'avenue des Champs-Elysées vers l'Arc de Triomphe ; aucune musique ne se fit entendre. Dans cette très grande simplicité le spectacle fut plus émouvant encore et répondait au vœu de CELUI qui fut si modeste durant sa vie. Dimanche 9 septembre. — Meaux. — Votre président accompagné d'uen délégation s'est rendu à Meaux, sur les tombes de Villeroy où reposent 270 camarades du 276e ainsi que nos regrettés chefs Péguy, Guérin, de Lacornouillère, Hugenin. Une superbe couronne fut déposée et, en présence de la délégation et de son portedrapeau, votre Président fit une courte allocution
En janvier. — Aux Invalides. — Une messe fut organisée par les A.C. de la S.T.C.R.P., à la mémoire des soldats pour la France. Le 5 mai. •— A Notre-Dame. — Une messe fut également organisée par le Souvenir Français, à la mémoire des soldats et marins morts pendant la guerre. A ces deux cérémonies religieuses, Solférino fut représentée. Le 16 juin. — Sortie champêtre. Une — sortie champêtre fut organisée en autocars par la F.A.R.A.C. Certains camarades y prirent part et se montrèrent ravis de cette
délicieuse journée où ils purent visiter Compiègne, le Carrefour de l'Armistice et Pierrefonds. Dimanche 6 avril. — Société de Tir. — Mairie du Xe arrondissement, société de tir « La Régimentaire », présidée par le camarade Brochet, organisa une fête qui eût un brillant succès. Sous la présidence du général Azan et de M. Maurer, président de la F.A.R.A.C. Les Sociétés des 21e et 23e, 44e et 43e colonial, La Légion, Le Ralliement, La Moskowa, Solférino avaient prêté leur concours. Cette superbe fête fut terminée par une sauterie. Quelques camarades de Solférino avaient tenu à assister à cette belle manifestation et je les en remercie. Notre société nepeut que se féliciter d'avoir apporté, pour une bien faible part, son concours à cette fête. Banquet du 24e R. I. T. — Lors du banquet organisé par le 24e R. I., votre Président eut le très grand honneur de représenter la Fédération et dans une courte allocution qu'il fit au dessert, il eut le plaisir de parler de Solférino, les anciens du 75e ayant été aux côtés du 24e durant la grande tourmente. Fête du 24 février 1929. — La fête annuelle a eu lieu le 24 février à la mairie du 10e arrondissements, sous la présidence du général Cottez. M. le Bàtonnier Henri Robert, souffrant, s'était fait excuser. MM. les colonels Lejeune et Gondre et de nombreux Officiels avaient tenu par leur présence à rehausser l'éclat de cette fête. Pour nous prouver que la fraternité d'armes n'est pas un vain mot, MM. les Colonels des 31e et 46e se souvenant que leur régiment avait fait partie de notre division pendant les heures douloureuses, avaient tenu à se faire représenter respectivement par un chef de bataillon. Par une délicate attention, les sociétés Les Croix de Guerre, le Ralliement, la Société de Tir la Régimentaire, la Moskowa, étaient représentées, et leur drapeau se groupait autour du drapeau fédéral et celui de Solférino. C'est devant une très nombreuse assistance qui avait répondu à notre invitation que votre Président remercia le Général Cottez d'avoir bien voulu accepter la présidence d'honneur de cette fête. Il remercia également les officiels, les artistes, les musiciens qui avaient bien voulu prêter leur concours il expose ensuite le but de notre association et termina en adressant un pressant appel à tous les camarades pour qu'ils fassent connaître notre œuvre afin que nous soyons de plus en plus nombreux et puissions faire le plus de bien possible autour de nous. M. Moussou, vice-président de la F. A. R. A. C., prit ensuite la parole et nous apporta le salut cordial de la Fédération. Puis, le Général Cottez exprima en termes très touchants le plaisir qu'il éprouvait de se retrouver au milieu de nous. Après ces discours, une superbe partie de concert organisée par le camarade Vitali, Président de la Commission des fêtes, et par le camarade Boyer, fut particulièrement réussie. Les artistes, de tout premier ordre, furent chaleureusement applaudis. L'orchestre de l'Union Musicale du 18e arrondissement, sous la direction de M. Dailly, mérita des éloges pour son exécution impeccable. Un bal des plus animés clôtura cette agréable matinée aussi, je prie à nouveau les organisateurs de cette fête d'accepter mes bien vifs.remerciements Le 2 mars 1929. — Banquet annuel. — A la grande brasserie du Pont-Neuf. De nom— breux membres et amis avaient tenu à participer à cette petite fête qui se déroula au milieu de la plus franche cordialité.
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Plusieurs dames avaient bien voulu accomleur agréable présence pagner leurs époux ajouta un charme à cette soirée, en tous points réussie. Nous eûmes la grande joie derencontrer à cette soirée de nombreux camarades, mais, à minuit, la brasserie fermant ses portes, tous se quittèrent en se promettant de se revoir l'an prochain. Les mets furent excellents, encore une fois merci au camarade Dupuis qui avait organisé ce diner apprécié de tous. Situation financière. — Sans vouloir entrer dans le domaine de la gestion financière de la Société, dont le trésorier fera l'exposé, je tiens à vous signaler que notre situation est de plus en plus florissante.
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rapport expose ensuite les avantages réservés aux titulaires de la carte du combattant et notre Président conclut que, pour bénéficier de ces avantages, il faut être possesseur de la carte du combattant. Macpherson termine son rapport moral en adressant ses remerciements à ses collègues du bureau pour leur inlassable activité et le zèle apporté par eux dans l'accomplissement de leurs fonctions. La lecture du rapport moral est salué par les applaudissements de l'Assemblée. La parole est ensuite donnée au trésorier général pour la lecture de la situation financière, laquelle est adoptée. Il est ensuite procédé aux élections. Après le dépouillement du scrutin, qui eut lieu au vote secret, le Général Cottez, présidant notre assemblée générale, proclame Macpherson élu par 52 voix sur 55 votants. Cette proclamation reçoit les applaudissements de l'Assemblée. Macpherson, en termes émus, remercie ceux qui viennent de lui témoigner leur confiance pour la sixième fois et demande à l'Assemblée de bien vouloir continuer sa confiance aux membres du bureau. Tous les membres du bureau sont réélus à leur poste respectif. Le
Macpherson remercie le Général Cottez qui, avec son amabilité habituelle, a bien voulu procéder aux élections et pour les paroles trop élogieuses que nous acceptons avec reconnaissance mais aussi avec émotion. Le Général répond au Président en lui adressant ses sincères félicitations pour la gestion de notre belle société existant depuis vingt-cinq années. Pour fêter sa réélection, Macpherson a tenu, comme les années précédentes, à nous offrir le Champagne. Le Général Cottez dans une courte allocution nous dit sa joie de se retrouver parmi nous et Macpherson leva son verre à la santé de notre Général, de nos deux Colonels, de tous les membres présents et absents, à leurs familles et à la prospérité de Solférino. La séance est levée a 22 h. 30. Prochaine réunion le mardi 7 janvier 1930. Le Secrétaire général Maurice LHERMITE.
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LES ANCIENS COMBATTANTS DU 132e La réunion du troisième lundi au siège social avait été remplacée par un diner amical qui eut lieu à la Brasserie Floréal, 31, boulevard Bonne-Nouvelle. Etaient présents MM Poulain, Président; G. Lapointe, Président honoraire le Lieutenant-Colonel Girard et de Vinzelles, vice-Présidents ; S. Gérard,. Secrétaire ; Godzia, Vauthier, Boudeville, Coltier, membres du Comité de la Morinerie, Hardoin, Harquerand, Maréchal, Renaud, Desautel, Commandant Gabet, Moutardier et Bouchez.
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S'étaient fait excuser MM. Lacourte, L'Hoste, Poupart. Simonin et l'ami Gandin,
du 332e, pour raisons commerciales, le lundi n'étant pas un jour commode et notre camarade Pigneux qui déjà n'avait pu l'année dernière assister à notre dîner, ses enfants étant malades dé la rougeole. Nous espérons que l'année prochaine Pigneux n'aura plus la poisse, il lui suffira d'acheter quelque temps avant un flacon de Fixine. avec ce produit, finie la poisse! Nous avons bien regretté de ne pas avoir ainsi que autour de nous tous ces camarades les autres qui n'avaient pas répondu a notre appel. Nous espérons que l'année prochaine chacun fera un petit effort pour nous retrouver tous. Un bravo spécial à Vauthier qui est venu spécialement de Vitry-le-François. Le dîner qui nous fut servi dans un cadre Je merveilleux était succulent et abondant.qui seul convive ait qu'il crois un y pas ne me soit reparti avec la faim. Aussi vais-je Reannoncer « déguiser en speaker et vous Floréal, 31, bouBrasserie ceci bien tenez levard Bonne-Nouvelle ». Au dessert, la réunion mensuelle eut lieu; fit remarPrésident le mots, quelques en vice-Présidents, de modestie d'un nos la quer que le Commanil fallut le dîner pour savoir dant Girard était passé Lieutenant-Colonel de adressa lui nom au Poulain retraite. en Société les félicitatous les membres de lanomination. Le Prétions à l'occasion de sa de nous avoir réunis sident nous dit sa joie particulièrement le Lieuremercia soir et ce tenant-Colonel Girard et le Commandant Ganous. Notons bet d'avoir tenu à venir parmi camarade Reaussi avec plaisir la veuve du 2e banaut, l'ancien Lieutenant de la 5e. Lechef de taillon était en nombre, depuis le bataillon jusqu'au cuistot Desantels, sans oublier le cycliste Kiki. Aussi fut-il évoqué beaucoup de souvenirs; gnasse) comme disait Renaut (surnommé sond'heure, nous avons eu de fichus quarts mais nous avons eu de bons moments. Heureusement que nous avions Coltier. Le Lieutenant-Colonel Girard remercia Poulain des bonnes paroles prononcées à son égard et dit tout le plaisir qu'il avait à se retrouver parmi nous, car, dit-il, c'est au front qu'a été scellée la meilleure camara-
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derie. Il termina en envoyant une pensée émue
à nos camarades tombés aux Eparges, en Champagne, à Verdun et dans l'Aisne, il profita de ce qu'il avait la parole pour présenter aux camarades et à leurs familles ses meilleurs vœux à l'occasion de l'année qui
vient.
Une idée lumineuse fut émise au cours de aller ce dîner. Renaud proposa qu'on devrait faire un pèlerinage aux Eparges, il annonça qu'il offrait trois places dans sa voiture, le colonel en offrit deux et il suffirait de savoir d'ores et déjà si dans la Société il y aurait des camarades désireux de faire ce voyage et mettre quelques places ceux qui pourraient camarades à la disposition des ne possédant pas de voiture. Muni de ces renseignements, nous organiserions cette promenade qui au-
rait lieu au commencement du printemps. Renaud se chargera du repas et il reste entendu que les passagers se chargeront des frais d'huile et d'essence et les frais du déjeuner seront répartis intégralement entre tous les pèlerins. Cette proposition fut adoptée et nous remercions notre ami Renaut. Les camarades du 332e qui tenaient réunion boulevard de Strasbourg sont venus
petite visite et nous bûmes une nous rendre le bock de l'amitié. Le camarade Gaudin profita de cette occasion pour nous donner quelques tuyaux sur la prochaine sortie. La soirée se termina dans la plus franche gaieté et nous avons pu apprécier le double talent du Lieutenant-Colonel Girard, pianiste et chanteur merveilleux sa chanson avec refrain du 2e bataillon eut beaucoup de succès ainsi que sa partie de chasse sans compter les autres. 11 était regrettable qu'aucun d'entre nous n'ait pu nous offrir un divertissement, nous avons donc mis le
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Colonel à contribution et nous aurions passé la nuit à l'entendre. Il est rappelé que la prochaine réunion aura lieu le lundi 20 janvier 1930, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg, cette réunion sera l'assemblée générale. MM. Poulain, Coltier, PiSont sortants gneux et Bondeville. Ces camarades sont rééligibles, mais d'autres candidatures peuvent se faire pour les camarades qui désireraient faire partie du Comité. Ils sont priés d'envoyer leurs noms au Président, M. Poulain, 30, rue Beaurepaire, à Paris, jusqu'au 18 janvier inclus, passé cette date les candidatures seront reçues à la réunion. Notre camarade Bouchez a fait opérer srii fils quelques jours avant le dîner. Se trouvant parmi nous, c'était un signe que tout allait bien. Nous tenons cependant ) lui en voyer nos meilleurs vœux pour le prompt rétablissement de son fils ainsi que pour les trois enfants de notre camarade Pé-
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queux.
LeSecrétaire
Sadi GÉRARD.
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AMICALE DU
5e
R. A. P.
Banquet de la Sainte-Barbe. — Nous étions réunis très nombreux à la Brasserie du Pont-Neuf le samedi 23 novembre et la fête fut en tous points réussie parfaitement. Les convives étaient aussi nombreux que l'an dernier et nous croyons que la bonne humeur et la franche gaieté vont toujours crescendo à chaque nouvelle fête. Nous avions le plaisir d'avoir parmi nous le camarade Bellot, qui représentait l'Amicale de Verdun, et Mme Bellot Dès l'arrivée, nous sommes salués par une musique joyeuse qui ne s'arrêta pas de la soirée ni de la nuit. Juéry avait bien fait les choses et nous avait procuré un appareil épatant, le « Résonal », un phonographe superbe de la maison Résonal, 3, rue Balzac, taille spéciale pour artilleurs à pied, très puissant, d'une émission très pure (quelque chose comme un 220 comparé à un chétif 75). Schultz avait apporté également un important contingent de disques et avec la collaboration de Juéry, nos deux camarades nous firent entendre sans interruption danses, monologues, airs d'opéra, morceaux d'orchestre, etc. Qu'ils acceptent ici nos sincères remerciements pour leur précieux concours. Le menu avait été l'objet de tous les soins du Président et du Trésorier il fut copieux et parfait, les vins abondants et le dîner eut l'approbation de tous les convives. Maillard, à qui nous ne connaissions pas de telles qualités de mitron, avait fourni une partie du pain de fantaisie, et quelle
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fantaisie Au dessert, de Prat remercia chaleureusement les camarades présents et leurs gracieuses compagnes et après avoir excusé les camarades empêchés réellement, il a stigmatisé les indifférents et surtout ceux qui n'avaient su obtenir de leur « gouvernement » la plus petite permission de minuit. Puis il nous poussa joyeusement les couplets de la noce à « Jean Lariguette » et Laurent nous fit entendre la chanson de l'Amicale du 5e R. A. P. Les danses commencèrent ensuite et se
succédèrent à une allure endiablée. Félicitons en passant ceux de nos subsistants qui se dépensèrent sans compter pour cette partie de la fête MM. Frank, Regimbart et Ch. de Prat, infatigables danseurs. Vers minuit, les benjamins de la troupe, promus artificiers, mettaient le feu, sans trembler, aux obus Braquier dont la manne répandue à profusion fut très appréciée, surtout des demoiselles. Mme de Wever nous fit le plaisir de nous dire un Noël où elle mit autant d'émotion que de talent. Mme Court voulut bien nous régaler de quelques chansons.
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Puis les danses reprirent de plus belle jusqu'à une heure très avancée de la nuit. En somme, très jolie fête dont nous félicitons sans réserve les organisateurs. Cérémonie à l'Arc de Triomphe. — Le 11 décembre, nous étions une trentaine de camarades pour ranimer la Flamme sur la tombe du Soldat Inconnu. La Cérémonie eût sa solennité accoutumée. Delval tenant le drapeau de la Flamme et suivi des deux fillettes de notre ami Mary, portant une superbe gerbe de fleurs, s'avance en tête de notre cortège. Arrivés à la dalle funèbre, nous nous arrêtons en un groupe recueilli. Caquez fait le geste traditionnel et pendant que la Flamme s'élève plus haute sous la voûte immense, nous pensons au camarade qui repose près de nous, à nos camarades du 5e R. A. P. et à tous ceux qui sont tombes pendant la guerre. Quelques camarades présents à l'Arc de Triomphe s'étant excusés pour la réunion du lendemain, nous étions un peu moins nombreux chez Brousse qu'à l'habitude. Néanmoins l'atmosphère fut aussi cordiale que possible et aussi gaie que de coutume. De Prat nous prie de retenir la date du 2 mars pour la fête enfantine que nous donnerons à la Brasserie du Pont-Neuf, à 2 heures. Voyage à Verdun. — Une vingtaine de camarades ont assisté à la fête de SainteBarbe de l'Amicale de Verdun. Sept dames étaient du voyage. Reçus le samedi soir à la gare par le Commandant Mallet et Bellot, la délégation se rendit chez Brasseur. Le soir eut lieu un diner préparatoire duquel la mélancolie fut totalement exclue. Le dimanche, après quelques excursions par petits groupes à Vaux-Douaumont, les Eparges, la Wœvre, le Morthomme, etc., les camarades vinrent à la gare de Verdun recevoir le reste de la délégation qui, précédée par une pancarte, fut emmenée à la caserne Brasseur où avait lieu le banquet. Que dire de ce fameux banquet?sinon que nctre camarade Brasseur s'est surpassé et a confirmé sa réputation de roi des cuistots, que la gaieté n:') cessé de régner au cours de ces quelques heures, bien courtes, que l'accueil que les camarades de Verdun, dépassait encore si c'est possible en cordialité celui qui nous était réservé l'an dernier et que nous avons retrouvé avec joie à Verdun les excellents camarades que nous y avons autrefois connus et estimés. Au dessert, nous eûmes le plaisir d'entendre successivement le Commandant Mallet, M. Schleiter, député, maire de Verdun, M. le Général Bourdereaux et M. Saintcierge, représentant le sous-préfet de Verdun. Pour conclure et terminer la série des discours, notre Président de Prat invita en guise de remerciement les dames présentes à embrasser notre Président de l'Amicale de Verdun, le « Père Mallet ». Puis les chanteurs s'en donnèrent à cœur joie et les bans, doubles et triples, ponctuèrent tour à tour les succès des chanteurs et chanteuses de Paris ou de Verdun. La fête se termina dans les coulisses de chez Brasseur où, en attendant l'heure du départ, on improvisa un petit concert agrémenté de quelques danses. Puis, hélas! l'heure du départ ayant sonné, Brasseur accompagna au train la délégation, après avoir offert le der des der comme il convient. Nous nous promettons de remettre ça l'an prochain et de venir à Verdun plus nombreux encore si possible. Nous terminons ce communiqué en adressant à tous nos camarades ainsi qu'à leurs familles nos meilleurs vœux de bonne année et de prospérité.
: Secrétaire
Pour le Comité Le
BOUZARD.
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** Prochaine réunion chez Laurent, au Canon de la Nation, le jeudi 9 janvier 1930.
AMICALE DU 331e R.I. Groupe parisien Notre prochaine réunion aura lieu le mardi 7 janvier 1930, à 21 heures, au siège scoial, 28, boulevard de Strasbourg. La permanence sera assurée par les camarades Dyens et Darmé.
Compte rendu de la réunion du 3 décembre La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence de M. de Guillebon. 17 camarades sont présents. Lecture est donnée de la correspondance reçue et d'une invitation de la « Flamme pour assister à son assemblée générale ainsi qu'au banquet offert en l'honneur de Mme la maréchale Haig. Le camarade Matignon est désigné pour y représenter l'Amicale. A la demande du Président, l'Assemblée est invitée à étudier la question de savoir si l'on pourrait doter l'Amicale d'un drapeau ou d'un fanion afind'avoir un point de rassemblement lors de manifestations comme celles qui viennent de se dérouler les 11 et 24 novembre. Le Président en profite pour remercier tous les camarades qui ont bien voulu se déranger en ces occasions. Le camarade Lami se charge de prendre des renseignements à ce sujet et de nous en donner les résultats à notre prochaine réunion. Au cours de la séance, nous avons été heureux d'enregistrer le retour parmi nous de notre camarade Quétier qui, partant en province, avait dû nous quitter en 1921. Nous lui souhaitons la bienvenue et l'assurons de notre entière sympathie. La séance est levée à 23 heures.
»
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Le Secrétaire
SCHNEIDER.
Nécrologie. — Le 15 décembre, nous avons eu la douleur de conduire à sa dernière demeure notre sympathique et regretté camarade Cauvet, ancien secrétaire de l'Amicale, qui avait su, par son habileté et sa ténacité, faire revivre la camaraderie
parmi nous tous. Nous renouvelons à Mme Cauvet ainsi qu'à toute sa famille l'expression de notre vive gratitude. Nos camarades Dr Morin, de Guillebon, Duval-Arnould, Bapst, Barbé, Cousin, Poté, Bernadat, Coffres, Boursin, Matignon, Renard, Darmé, Asselineau, Reyckaert, Coutant, Lami, Dyens, Schneider représentaient
obsèques. cimetière de lieu L'inhumation
l'Amicale aux
au eu Saint-Ouen ancien où la délégation a déposé une couronne au nom de tous les anciens du 331e R. I. a
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l'occasion de la nouvelle année, le Bureau est heureux d'adresser ses meilleurs vœux à tous les camarades. A
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Pour tous renseignements concernant l'Amicale, s'adresser au camarade Schneider, secrétaire, 129, rue Nollet, Paris (17e). * * *
AMICALE des ANCIENS COMBATTANTS DU 38e R. I. T. Souhaits. — Le Bureau présente à tous les camarades ainsi qu'aux membres de leur famille ses meilleurs vœux pour l'année 1930. Bulletin. — Nos comptes rendus de novembre et décembre n'ont pas dû parvenir à nos membres. Nous regrettons ce fâcheux
incident et nous nous en excusons. Le secrétaire avait prise ses dispositions pour que ces comptes rendus parviennent en temps voulu. Désormais nos camarades trouveront notre bulletin mensuel dans L'Echo de la F.A.R.A.C. auquel l'Amicale est abonnée à partir du 1er janvier 1930 et le recevront du premier au 5 de chaque mois. Compte rendu Assemblée générale. — L'Assemblée générale a eu lieu le 27 novembre 1929 au siège social. La séance a été ouverte à 21 h. 30 par le camarade Robin, président. Le colonel Douzel assistait à la séance.
L'assistance très nombreuse réunit 61 membres, chiffre relativement important. Le président présente les excuses des camarades Blay, Bloch, Chabot, Fontenay, de Clermont, Cuzeaux, Poindron. Le secrétaire adjoint donne lecture du procès verbal de la dernière assemblée. Après deux rectifications demandées, le procès verbal est adopté à l'unanimité. La parole est ensuite donnée au Trésorier pour le compte rendu financier. Le trésorier est heureux de faire part que la situation financière est toujours excellente. Il indique que les recettes se montent à 1.546 francs, compris l'allocation de 250 fr. allouée par l'Office national du Combattant. Les dépenses se sont élevées à 1.106 fr. 75. L'excédent est de 439 fr. 25. L'actif de l'Amicale se monte à 6.643 fr. 23 dont 6.390 fr. 93 en dépôt au crédit municipal et 252 fr. 30 entre les mains du Trésorier. L'actif de la Commission des Fêtes est de 2.345 fr. 71, soit au total 8.988 fr. 98. Ce brillant exposé est couvert d'applaudissements et l'assistance fait une heureuse démonstration de sympathie envers notre dévoué trésorier. Le camarade Burgard, au nom de la Commission de Contrôle, certifie que la vérification des comptes donne toute satisfaclion aux contrôleurs et adresse ses félicitations au trésorier général. Le camarade Martin, trésorier adjoint, nous donne les résultats du service des remises. Il a été remis aux camarades ayant donné leurs factures d'achat, une somme totale de 765 fr. 30 pour un chiffre d'achats de 16.952 fr. Le chiffre d'affaires est en progression chaque année et le trésorier adjoint rappelle aux camarades ce service très intéressant beaucoup d'entre eux ne songent pas à ces ristournes appréciables. La parole est ensuite donnée au secrétaire général pour le compte rendu moral dont voici un bref exposé. L'assemblée générale, imposante par le grand nombre de camarades présents, est réunie pour clôturer le neuvième exercice. Le secrétaire rappelle les buts et les directives indiquées par les fondateurs. Il est heureux de constater la grande camaraderie et la grande affection rapprochant tous les membres ces liens font de l'Amicale une société prospère. L'Amicale a soutenu la F.A.R.A.C. dans les revendications des Anciens Combattants et la F.A. R.A.C. par ses deux délégués, à la Confédération nationale des Combattants a contribué à obtenir quelques avantages apprécia-
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bles. L'Amicale comprend maintenant 143 membres, dont un membre bienfaiteur, 9 membres donateurs, 133 membres actifs. Nous avons à déplorer le décès du camarade Grandhomme et le secrétaire évoque la peine que nous cause la disparition de nos membres. L'énumération des fêtes, banquets et manifestations ayant eu lieu au cours de l'exercice est ensuite faite. Il est regrettable que certaines réunions ne soient pas plus suivies, surtout les réunions mensuelles, souvent trop délaissées. Un appel est adressé aux camarades avec l'espérance qu'il sera entendu et que les membres suivront plus assidument les réunions mensuelles. Une propagande plus active doit être aussi faite pour trouver de nouveaux adhérents. Certainement des camarades sont en relations avec des anciens du 38e R.I. T. Une bonne volonté commune doit amener au
sein de l'Amicale de nouveaux camarades. La vie de l'Amicale dépend de son effectif, lequel doit être maintenu. Le Bureau organisera dans le prochain exercice les mêmes fêtes et banquets. Un grand bal de nuit sera donné en 1930 pour le dixième anniversaire. Le secrétaire invite les membres à apporter d'autres suggestions pour la prospérité de notre Amicale. Le président Robin prenant la parole remercie tout d'abord le Bureau de l'Amicale de la confiance qu'il lui î accordée en le nommant président, puis des marques de sympathie qui lui ont été données par les camarades dans diverses circonstances. Il exprime ses regrets d'avoir été dans l'obligation de délaisser les réunions mensuelles par suite de son état de santé et ne pouvant encore suivre ces réunions comme il le désirerait, se voit dans la nécessité de donner sa démission de président. Plusieurs camarades, insistent auprès du camarade Robin pour le faire revenir sur sa décision, Robin s'excuse, les fonctions de président demandent une présence assidue à toutes les réunions et manifestations de l'Amicale et il se trouve dans l'impossibilité de s'y rendre. Le secrétaire demande alors la parole. Il exprime au nom de tous les membres de l'Amicale la peine que cause la démission de notre camarade. Puis il rappelle les services rendus par lui dans ses fonctions de président. Devant cette décision irrévocable, il prie notre camarade d'accepter les regrets que nous éprouverons tous de le voir quitter la présidence. Le secrétaire propose à l'Assemblée de nommer notre camarade Robin président honoraire de l'Amicale. Cette proposition est adoptée à l'unanimité et aux applaudissements nourris de l'Assistance. Robin, avec émotion, remercie tous les camarades de ces marques de sympathie. Le président donne ensuite connaissance des diverses propositions. 1° du Bureau Proposition de fixer la somme à disposer par le Bureau pour le fonds de secours au cours de l'exercice 1929-1930. La somme de 1.500 francs est adoptée à l'unanimité. 2° Proposition du Trésorier Projet d'achat d'un drapeau. Le Trésorier prend la parole et dit que plusieurs camarades ont demandé pourquoi l'Amicale ne possédait pas de drapeau. Il est partisan de l'achat d'un emblème mais croit qu'un drapeau n'est pas de toute nécessité. Plusieurs camarades interviennent, il résulte de la discussion que l'achat d'un drapeau entraînerait une dépense et que ce drapeau n'est pas de toute nécessité. La proposition d'achat d'un fanion est adopté. 3° Proposition Bossus. — Proposition d'avancer l'heure des réunions celles-ci devant avoir lieu de 18 à 20 heures. Cette proposition, mise aux voix, est repoussée. 4° Proposition de dîner amical entre membres. Adopté et la Commission des fêtes est chargée de l'organisation. 5° Proposition de bal de nuit en 1930. Adopté. 6° du Président. Proposition de radiations. En conformité aux statuts les radiations des camarades Aubel, Chenue, Horsin-Déon, Turpin, Salvatori, Feré et Vert sont demandées. A l'unanimité ces radiations sont accordées sauf celle du camarade Féré qui est réser-
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vée.
Il est ensuite procédé aux élections. Le camarade Sorré demande la parole. Il nous „ fait part de son état de santé et s'excuse de n'avoir pu, depuis trois ans, assister aux réunions et prie l'assemblée d'accepter sa démission de membre du Bureau. Le Président remercie Sorré des services qu'il a rendu à l'Amicale, lorsque sa santé lui permettait d'exercer les fonctions de trésorier général et lui exprime ses vœux de complète guérison. Elections membres sortants et rééligibles Gaujard, Macé, Roberty, Roy. Non rééligibles Robin et Sorré. Candidats nouveaux Gonon, Daveau. A
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l'unanimité de 61 votants, les camarades Roberty, Roy, Gonon, DaGaujard, Macé, membres du Bureau. veau sont élus L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 h. 20. Election du Conseil — Après l'Assemblée générale, les membres du Bureau se sont réunis pour l'élection du Conseil. Le cavice-président, demande
marade Roberty, soit lui vice-président de ne fonction la que plus accordée ne pouvant suivre les réunions. Après les élections, le Conseil est ainsi composé pour l'exercice 1929-1930. Président, Gonon ; vice-président, WurmGeissler; secrétaire ser ) secrétaire général, général, Macé ; tréadjoint, Roy ; trésorier membres, Dumas, sorier adjoint, Martin Gaujard, Daveau, Henicher, Mathieu, Roberty. Le camarade Roberty est nommé par acclamations, vice-président d'honneur. Le Réunion mensuelle de décembre. tombant le jour de la réunion mensuelle été avancée 25, jour de Noël, la réunion a au cours du et a eu lieu exceptionnellement banquet amical du 14 décembre au restau14, quai du Louvre, rant de la Samaritaine, déclarée ouverte par Paris. La séance a été le camarade Gonon, président. L'assemblée était composée de 30 membres. Après lecture du procès-verbal de dernière réunion par le secrétaire, le président prend la parole et donne les excuses des camarades Chardon, Cribier et de Charant puis souhaite la bienles cavenue à deux nouveaux adhérents, marades Delion (3e Cie) et Schwetlinger (2e Cie). Le président fait part que l'Amicale M. Clea été représentée aux obsèques deplusieurs menceau par le président et par membres du Bureau. Il est heureux de nous donner de meilleures nouvelles du capitaine Chailley qui reprend ses occupations. Egalement bonnes nouvelles de Martin qui vient de subir une petite opération. Continuant ses informations, le président nous dit quelques mots du projet de fanion (proposition de la dernière assemblée et adoptée). Le fanion dont il a été parlé ne donnerait pas toute satisfaction, un étendard serait préférable. Quelques camarades donnent leur opinion puis sur l'intervention du colonel Douzel il est décidé de laisser toute latitude au Bureau. Le secrétaire rappelle à l'assemblée générale la date de la prochaine fête annuelle. Les membres du Conseil et ceux de la Commission des fêtes décident de se réunir dans la huitaine en réunion suppélmenlaire. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 heures. Banquet amical. — Le banquet amical entre seuls membres de la Société a eu lieu le samedi soir 14 décembre au Restaurant de la Samaritaine, sous la présidence d'honDouzel. Etaient présents neur du colonel commandant Boyer, capicolonel Douzel, taine Roux, Baltus, Chabot-Fontenay, Crété, Daveau, Delion, Desruets, Gaujard, Garreau Jules, Geissler, Gonon, Graux, Guillot, Hénault Henri, Hénault Sulpice, Hénicher, Labrune, Macé, Rapin, Roberty, Roy, Robin, Sabats, Schwetlinger, Séjourné, Sorré, Vannier, Wurmser. La place nous est limitée pour nousla étentrès dre comme nous le désirerions sur sincère camaraderie et la bonne amitié dont ce banquet a été particulièrement marqué. Le dîner a été excellent, bien composé et bien servi. Au dessert, le colonel Douzel a prononcé une allocution, laquelle a été très applaudie, ainsi que le discours improvisé de notre président Gonon. Le champagne a pétillé et tous les convives ont levé leur verre à la prospérité de l'Amicale. Fête annuelle. — Notre fête annuelle composée d'un concert et d'une sauterie, aura lieu le quatrième dimanche, 23 février 1930, à 14 heures, dans la salle des fêtes des Ingénieurs civils, 19, rue Blanche. Nous prions nos camarades de nous réserver cet aprèsmidi, de venir avec leurs familles et de nombreux amis. Une tombola sera organisée et nous comptons beaucoup sur nos camara-
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-
la
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des pour son succès. Tous les lots recevront un excellent accueil du trésorier. Cérémonie de Montargis. — Les camarades Geissler et Labrune ont représenté l'Amicale il'la cérémonie du 11 novembre à Montargis en compagnie de 8 camarades montargois. déjeuner a réunitous Après la cérémonie les camarades chez Charron.. Félicitations. — Nous apprenons que notre camarade Sazerac de Forge, en littérature Henry de Forge, a obtenu de l'Académie française un des plus importants prix décernés en 1929 le prix de Jouy pour son roman intitulé « Soi-même ». C'est le second prix que l'Académie française décerne à notre camarade, le premier lui a été donné pour le roman intitulé « La Créance », écrit pendant la guerre à Ancerviller, sur le 38e R.I.T. Nous avons adressé nos sincères félicitations à notre camarade Sazerac de Forge et nous espérons qu'il continuera la série de ses suc-
un
cès.
Décès. — Nous avons eu à déplorer la perte d'un de nos camarades, le lieutenant Chevalier, décédé le 27 octobre. Chevalier souffrait depuis de longs mois d'une maladie de foie. Une crise subite le terrassa rapidement. Il eut conscience de son état grave et fit demander plusieurs camarades de son ancien bataillon. Le colonel Douzel et Macé lui rendirent visite. Chevalier s'intéressa aux dernières nouvelles de l'Amicale. Prévenus aussitôt le décès, nous avons pu, en collaboration de Mme Chevalier, adresser des faire-parts aux camarades de Paris et de la Banlieue. Aussi, aux obsèques, plus de 45 membres étaient présents
formant ainsi une délégation nombreuse ayant à sa tête le colonel Douzel et notre président Robin. La présence du commandant Viscardi, venu de Montargis, nous a été très sensible. Selon notre tradition, l'Amicale a offert une belle couronne de fleurs naturelles. Nous avons présenté à Mme Chevalier nos
très sincères condoléances. Nous renouvelons ici à Madame Chevalier nos profondes condoléances et l'assurons des très sincères regrets que son mari laisse au sein de l'Amisale. Le colonel Douzel a prononcé avec émotion quelques paroles d'adieu sur la tombe de notre regretté camarade et ami. Notre camarade Trottier a eu la douleur de perdre son père. Nous présentons à notre camarade nos très sincères condoléances. Mariage. — Le camarade Blay nous a fait part du mariage de sa fille Claire avec M. Marquez Penate. Nous présentons nos sincères félicitations à notre camarade et à Mme Blay et les prions d'offrir nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes époux. Adhérents. — Nous ferons connaître dans notre prochain compte rendu les noms des quatre nouveaux adhérents ainsi que des changements de domiciles survenus depuis le 15 octobre. Prochaine réunion mercredi 22 janvier, à 21 heures, au siège social Le Secrétaire, GEISSLER. *
* *
RANCOURT-VERDUN Anciens des 151e et 351e R. I. Notre dernière réunion s'est tenue à notre siège social le 13 décembre. Etaient présents : capitaine Robert, présilieutenant Belleville, lieutenant Mardent tin, médecin-major Minkowski, Michaut, Arnould, Béségher, Bouchaud Léon, Bouchaud Michel, Bouillard. Bajard, Branger, Bentin,
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Constenoble, Coussin, Chaillet, Caussy, Comurans, Dumaine, Dautruche, Fourez, Fourquemin, Jacquemin, Lenfant, Le Quintrec, Lemesre, Lhomme, Maupoix, Marmonteil, Martarèche, Pector, Quittançon, Rogier, Tabi, Torchon, Chapart. Excusés lieutenant Ganot, lieutenant Giroux, Mayer, Briaux, Bounis, Denis, Delille, Ferraud. Nous avons reçu les adhésions des camarades suivants lieutenant Pailler, de la 17° Sautreau Maurice, du 151e Cie du 351e Gautiez Paul, du 351e et Cochard Maurice,
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du
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151°.
Nous renouvelons à ces nouveaux camarades nos souhaits de bienvenue et leur demandons leur concours pour nous aider à recruter de nouveaux adhérents. Le président fait part du décès de notre camarade Georges Devillers. Il a adressé à sa veuve nos condoléances émues. Il indique aussi que notre camarade Delille vient de perdre sa jeune femme. Nous le prions de trouver ici le renouvellement de notre
sympathie. Il remercie les camarades Michaut, Coussy, Torchon, Lenfant, Belleville et ses fils, et Dautruche, porteur du fanion, qui nous ont représenté, le 1er décembre, à la manifesta tion organisée en hommage au président Clemenceau. Il remercie également Dautruche de nous avoir représenté, le 12 décembre, aux Invalides, à l'inauguration du monument élevé à la mémoire des généraux tués à l'ennemi. Il indique que la quête du 11 novembre nous a rapporté une somme nette de 658,40 et renouvelle ses félicitations aux camarades qui se sont dévoués pour quêter. Il rend compte de l'Assemblée générale de la F.A.R.A.C. du 10 décembre, où le Comité de direction, le président Marner en tête, a été réélu à l'unanimité. Il dit quelques mots sur les incidents qui ont amené la démission du Comité de la Confédération. Il est heureux d'indiquer que le 151e est arrivé à Metz. Il lit une lettre de notre camarade, le lieutenant Moisson à ce sujet, ainsi que des extraits de journaux locaux décrivant cette arrivée et faisant l'éloge de notre régiment. Il rappelle qu'à notre Assemblée du 21 décembre, le Comité de direction est sujet à renouvellement. D'ores et déjà une place de vice-président est vacante, notre camarade Mayer étant démissionnaire pour raisons personnelles. Il lit sa lettre de démission et déplore sa décision, que notre camarade a maintenue, malgré les efforts qu'il a faits pour le faire revenir sur sa détermination. Tous les camarades présents sont unanimes pour demander au président de tenter une nouvelle démarche, qu'il fera sans tarder. Enfin, il fait appel à tous pour qu'ils viennent nombreux à cette assemblée générale, ainsi qu'au dîner et au bal et assurent ainsi un succès complet à notre fête. Lorsque ce journal paraîtra, cette Assemblée générale sera un fait accompli. Le compte rendu en paraîtra dans L'Echo de février. Notre prochaine réunion se tiendra le vendredi 10 janvier, à 21 heures précises, à notre siège social, Café de la Bourse, 2, rue de la Bourse. Nous prions nos camarades d'être exacts, pour permettre au beau-frère de notre camarade Pector de commencer sa conférence sur l'Ethiopie de bonne heure. Nous prions nos camarades de trouver ici les vœux les meilleurs que nous formulons pour eux et leurs familles à l'occasion de l'année nouvelle. Nous, leur demandons de s'associer à nous pour souhaiter à notre Association de continuer cette année sa marche en avant. Pour tous renseignements et la correspondance s'adresser soit au président, M.
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Robert, 4, rue Gally, à Neuilly-sur-Seine, ou 27, rue d'Hauteville, à Paris (Provence 51-61), soit all secrétaire général, M. Chapart, 13, boulevard Saint-Martin (Archives 11-14). Le Président, L. Koniiin.
Le Secrétaire général, R. CHAPART. * * *
Section de Roubaix Quatre-vingts membres sont présents. Excusés MM. Bernard, Roty Louis, Cormorant Jules. Le Président ouvre sa séance et se dit très heureux de voir une aussi belle réunion en effet, ce jour la famille est grande, nous avons 63 enfants, garçons et filles de 1 à 10 ans auxquels nous allons distribuer tantôt des friandises et des jouets à l'occasion de la Saint-Nicolas grâce au dévouement de son secrétaire G. Bourgeois qui a organisé cette fête, grâce aussi à ces généreux donateurs nous avons pu offrir un beau premier Saint-Nicolas. A l'issue de cette réunion a eu lieu la tombola trimestrielle dotée de 20 lots. Il est rappelé aux Sociétairesdé ireux de faire l'excursion de Verdun, à la Pentecôte, de s'inscrire au plus tard le 16 février, date de notre prochaine réunion il n'y aura pas de réunion en janvier en raison des fêtes du Nouvel An. Nous avons encore fait trois nc,u>.ellesadhésions ce qui porte notre nombre à 183. Le Président,
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APPLINCOURT. ,
Le Secrétaire, BOURGEOIS.
** 20e
et
60e
D.
morue. Heureusement un pharmacien a dû présider à l'élaboration de nos statuts car il a doré la pilule en appelant le discours un rapport moral, cela vous permettra d'être beaucoup moins exigeants et à moi de vous parler le plus simplement du monde de l'année écoulée. Nos fêtes se sont succédées au rythme habituel, cependant une nouvelle étape dans l'histoire de notre société a été franchie, car si l'an dernier les Granvillais sont venus faire la liaison cette année, ce sont les Parisiens qui sont allés rendre leur visite aux Granvillais et nosdélégués ne sont pas prêts d'oublier laréception grandiose et surtout très cordiale des camarades de Gran-
ville. Granville devait cependant cette année être à côté de celte joie et nous donner deux peines cruelles que nous avons ressenties très durement. La première fut la disparition de notre excellent camarade, le docteur Nel et c'est mon devoir de président, à l'assemblée générale de la Société, d'envoyer une fois nos plus vives condoléances à ses enfants et à sa veuve et la remercier encore du geste de générosité et de camaraderie qu'elle a fait au nom de son mari pour nos amis de Granville. Les Granvillais nous ont encore fait de la peine en ne venant pas s'associer à nous le 17 novembre le sais qu'ils ont été empêchés au dernier moment et nous sommes unanimes à les excuser mais si l'assemblée générale leur envoie ce soir son salut le plus fraternel, elle tient à leur faire remarquer
;
*
ANCIENS DES
Mesdames, mes chers camarades, « Le président de votre société a un devoir à remplir chaque année, celui de vous faire un discours. le trouve pour mon compte que les années s'écoulent bien vite puisque chaque fois il faut que je me consacre à cette mauvaise habitude. L'on sait aussi bien à Granville qu'à Paris combien il est difficile de prendre régulièrement la meilleure des huiles de foie de
1.
Assemblée générale du 4 décembre 1929 La séance est ouverte à 21 heures par notre camarade Bertho, président. 40 sociétaires sont présents, 39 sont représentés, 91 sont excusés. l'invitation du président et pendant que le fanion s'incline, l'assemblée observe une minute de silence à la mémoire des membres de GENES et des anciens des 20e et 60e D. I. morts au Champ d'Honneur. Le procès verbal de l'Assemblée générale du 5 décembre 1928 est adopté à l'unani-
Sur
:
mité. Lecture est donnée de la correspondance des camarades éloignés ou retenus par un cas de force majeure nous disent leur regret de ne pouvoir être des nôtres ce soir. Ces regrets sont partagés par les présents qui cependant sont heureux de constater combien notre solidarité est effective et comment, même de loin, nous sommes près les uns des autres. Nous avons enregistré au cours de l'année 27 adhésions nouvelles, soit 20 membres adhérents et 7 membres assurés, 2 membres honoraires ont demandé leur inscription comme membres participants. 1 memNous avons reçu les démissions bre honoraire et de 1 membre participant. Adhésions, mutations et démissions sont acceptées à l'unanimité. L'assemblée prononce la radiation des camarades suivants qui n'ont pas payé leurs cotisations et n'ont pas répondu aux lettres de réclamations Cahen, Petiau, Pitel, membres honoraires, Le Brun Alphonse, Chatel et Morée, membres participants. Par suite du décès d'un membre participant, notre effectif à ce jour est de 202 contre 184 le 5 décembre 1928. Le groupe de Granville compte 76 membres au lieu de 56. L'ordre du jour appelant le compte rendu moral, notre président s'exprime en ces termes :
de
:
que l'année prochaine c'est à l'un d'eux que revient l'honneur de ranimer la Flamme et nous sommes sûrs qu'ils s'organiseront suffisamment tôt pour accomplir leur devoir car suivant leur devise : Notre sang ne peut déroger. Nous avons à regretter en outre le départ de notre ami Stiegler qui, l'an dernier, était encore au milieu de nous. Il a été trop longtemps le trésorier et l'animateur de notre société pour que je ne remarque pas sa place vide pour la première fois à côté de moi. Je suis sûr d'être l'interprète de tous en lui envoyant, ainsi qu'à Mme Stiegler, notre plus cordial souvenir. Il me reste à souhaiter la bienvenue aux nouvelles recrues de cette année. Ces nouveaux camarades trouveront toujours au milieu de nous l'accueil le plus sympathique et le dévouement le plus absolu. Je remercie les camarades qui, malgré leur fatigue et leurs occupations viennent malgré tout soit à nos réunions, soit à nos cérémonies. Il m'est enfin un devoir extrêmement agréable, c'est celui de remercier mes collaborateurs les plus immédiats, et quand je dis collaborateurs, c'est pour ménager leur modestie car eux seuls travaillent, je ne fais que les regarder et signer. Aussi je vous demande de vous associer à moi pour remercier Lamontagne et Marcel Courtin de tout le travail qu'ils ont fourni et qu'ils sont encore prêts à fournir pour la prospérité de notre Société. Notre camarade Clément étant toujours souffrant, je fais des vœux, tant en mon nom personnel qu'à votre à tous, pour lui souhaiter un prompt rétablissement et je prie Mme Clément de bien vouloir les lui communiquer. Pour terminer, permettez-moi de faire un souhait c'est que l'année prochaine nous n'ayons plus de peines à enregistrer, mais
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que des joies que la vie de notre société continue aussi intense que cette année, que nous soyons toujours plus unis que jamais et que nous sentions bien ce que l'un de nous disait à notre banquet, que Tunique réconfort de la guerre, le seul bien qu'elle ait pu fournir, c'est notre camaraderie. » Notre secrétaire général, Marcel Courtin, donne connaissance de la situation financière de la société qui peut se résumer ainsi : Recettes de Dépenses
l'exercice6.790 30 6.092 »
recettes69830
Excédant de Notre actif au 5 décembre était de. 3.737SS-
4.43615 Il est à ce jour de Remises commerciales. — Une vingtaine de camarades continuent à remettre des factures à l'escompte et ont touché de ce fait une somme de 400 francs environ. Ce chiffre est en régression sur ceux des années précédentes, nous ne saurions trop recommander à tous nos camarades de bénéficier de cet avantage. Ils en retireront un bénéfice certain et la caisse de la société également. doivent être reLes factures du « Louvre mises avant le 5 du mois suivant les achats. Les autres dans le courant du trimestre. Bien veiller à ce que les noms figurent sur les factures. En terminant notre exposé, notre trésorier sassocie aux paroles du président et prie Mme Clément de vien vouloir présenter tous ses vœux de meilleure santé à son mari qui a toujours été très dévoué dans ses fonctions de trésorier adjoint. Le camarade Lesaulnier, au nom de la Commission de contrôle, reconnaît la parfaite régularité des comptes et en propose
»
l'approbation.
Les comptes sont approuvés à l'unanimité. Divers Le montant de l'assurance décès pour 1930 reste fixé à 1.000 francs. Notre matinée damallte aura lieu le dimanche 16 février 1930 à 14 heures dans la salle des fêtes de la mairie du 18e arrondissement, sous la présidence du colonel Cor-
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dier.
Nous avons dès
maintenant
le gracieux
concours du ténor Nuibo, de l'Opéra et de la Lyre amicale du 18e arrondissement (45 exécutants). Le prix est fixé à 10 fr Les cartes au prix de 6 fr. seront à la disposition des sociétaires à la réunion de janvier. Sur la demande de nombreux camarades et pour assurer le succès de cette fête dont le bénéfice va à notre caisse de secours, 2 cartes au même prix de 6 fr. seront adressées aux camarades ne poùvant être présents à la réunion. Ces derniers seront priés d'en adresser le montant à notre trésorier. Ils pourront d'ailleurs en réclamer un plus grand nombre. Mais il est bien entendu que seules les cartes prises par les sociétaires pourront être délivrées au prix de 6 francs. Toutes celles qui seraient retirées à l'entrée de la fête coûteront 10 francs. La Commission des fêtes fera tout pour que l'organisation soit impeccable mais la réussite dépend de vous. Le Secrétaire tient à la disposition de ceux que cela pourrait intéresser une photo 13 x 18 de la cérémonie de la Flamme du 16 novembre dernier, au prix de 5 fr. 50. En raison du jour de l'an, notre réunion mensuelle de janvier aura lieu exceptionnellement le mardi 7 janvier. Notre société a été représentée avec le fanion au défilé en l'honneur du président Clemenceau, le 1er décembre à l'Arc de Triomphe. Sur l'invitation du général Mariaux, notre fanion sera également à l'inauguration du monument aux généraux morts pour la France le 12 décembre à Saint-Louis des Invalides.
»
à «La Flamme organise unlepèlerinage 1er septemRome qui doit avoir lieu vers bre 1930 On peut s'inscrire dès maintenant Il existedes programet le plus tôt possible. 9, 10, 11, 13, 15 et 16 jours mes pour 7,renseignements s'adresser soit Pour tous à « La Flamdirectement soit secrétaire, au Richelieu. me », 100, rue de produit ,. , ., dans la distribuUn retard s'est tion des convocations à l'Assemblée générale ». Le et du dernier numéro des « Echos retard est imputable à la poste. Une réclamation a d'ailleurs été déposée en ce qui concerne les « Echos ». Elections Bertho 1° du président : Notre camarade voix. est réélu à l'unanimité de 79sortants (2e se 2° Conseil : Les membres Durie) : Bonnet, Cadronnet, Delaruwière,reélus bois, Fossey, de Glos, Lapersonne sont pour trois ans. Vercellini est élu pour deux Le camarade (3e séContentin de remplacement ans en ) rieLes membressortantsdescommissions de , contrôle et des fêtes sont réélus. Les camarades Boulogne et Pestieaux sont délégués aux élections de la Mutualité. Délégués à la F. A R A C : Bertho, Lamontagne, Courtin Marcel, Yvetot. Le camarade Pestieaux est nommé commissaire général en remplacement de Contentin parti en province. Le camarade Vercellini est désigné comme trésorier adjoint en remplacement de notre ami Clément dont l'état de santé ne lui permet plus d'assurer ces fonctions. Toutes ces élections ont lieu à l'unanimité. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures. Le Secrétaire général,
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LAMONTAGNE.
Convocations : Mardi 7 janvier 1930, à 21 heures, 28, boulevard de Strasbourg, réunion mensuelle. Dimanche 16 février, à 14 heures, salle des fêtes de la mairie du 18e arrondissement, place Jules-Joffrin. Matinée, concert et bal avec le concours du ténor Nuibo, de l'Opéra, de la Lyre amicale du 18e arrondissement (45 exécutants) Bal avec orchestre et jazz. Tombola, surprileurs et Sociétaires d'entrée 10 fr. Prix ses. famille, 6 francs. Le Secrétaire général, LAMOXTAGNE.
25e
R. I. T.
précédentes, notre dernière lieu le 5 déréunion mensuele, qui avaitplaisir de revoir cembre, nous a procuré le de bien d'anciens camarades et de causer qui nous des choses du passé, de ce passé et d'homme années meilleures pris nos a auquel nous pensons tou j ours et reparlons, avec fierté, Venez non pas avec plaisir, maisnombreuses, chers faire nos réunions plus camarades, c'est tou j ours avec un grand plaisir que nous nous retrouvons ensemble. Notre prochaine réunion, la première de 1930 aura lieu le deuxième jeudi de janvier, c'est-à-dire le 8, et cela en raison des fêtes du jour de l' A n, qui retiendrons certainement beaucoup d'entre nous. Donc, rendez-vous jeudi 9 janvier, à 21 heures, au siège social ; pas d'abstentions. Le Bureau tout entier profite de ce numéro pour vous présenter, à tous ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. Le Secrétaire, Comme les
PRÉVOST.
ANCIENS DES
32e
,
232e
UNION DES ANCIENS COMBATTANTS DU XXe ARRONDISSEMENT
R. I.
ET69'R.I.T.
Notre fête de l'Arbre de Noël, qui a eu lieu )R dimanche 22 décembre, dans la Salle du Renard, rue du Benard, s'est déroulée devant une assistance fort nombreuse, qui n'a eu qu'a se féliciter de son déplacement, malgré le mauvais temps. Cette fête fut parfaitement réussie et l'arrivée du 1ère Noël chargé de jouets pour nos enfants fut une surprise très goûtée par tous, petits et grands. Je dirais même que les plus surpris de cette apparition ne furent pas touj ours les tout petits. La scène jouée par notre camarade Chalaye fut très applaudie, comme elle le méri-
Réunion du bureau du 3 décembre La séance est ouverte à 21 heures, au siège social, 28, rue des Couronnes, sous la présidence du camarade Gauché, Président. Etaient présents : Les camarades Raffauel, Vallée, Jovanneteaud, Médez, Benoist, Blondeleau, Sauzé, Risse, Jourdan. Camarades absents, excusés : Decoudu et Gouët, malades. Membres absent, excusés : Shérer et Hall. Le Président Gauché donne la parole au camarade Vallée, Secrétaire, pour la lecture du procès-verbal de la dernière réunion et des diverses correspondances, notamment d'une lettre de la F. A. R. ,A. C. convoquant l'Union à son Assemblée générale du 10 courant ; d'une lettre de M. Karcher, maire du vingtième, au su j et de l'érection au monument aux morts dans la mairie de l'arrondissement. A la suite de la proposition du camarade Jouannëteaud, il est décidé que les permanences du dimanche matin seront tenues par roulement, par chacun des membres du Bureau, ces derniers étant désignés à chacune de nos réunions mensuelles.
tait, par l'assistance entière Le clou de la fête, une sélection sur La Mascotte, souleva des salves d'apptaudissements de la salle, charmée, qui bissa nos artistes et c'était rendre hommage à leur talent Tous furent parfait et nous adresnos remer sons, avec nos félicitations, tous ciements à notre camarade Ordonneau et à son excellente troupe. Mlle Gumault et son orchestre recueillirent également les bravos mérités de font l'auditoire. L'heure de la distribution des jouets fut certainement la plus appréciée de tous nos enfants et ce fut une satisfaction pour les organisateurs de la fête de voir nos chers petits recevoir avec une joie non dissimulée que vous devinez le jouet qui leur était destiné.
Adopté.
suite de la proposition du Président, le Bureau acepte, à l'unanimité, qu'à partir du 1er janvier 1930, l'insigne de la société sera obligatoire pour tous les membres de l'Union. Notre Président nous fait part de l'aimable invitation qu'il a reçue du Club des Bons Amis des Buttes et remercie chaleureusement MM. Cordier, maire-adj oint du dix-neuvième ; Pinot et Bauffumé, Conseillers municipaux, ainsi que MM. Claudet, Himberg et Corniou, de la réception qui lui fut faite, ainsi qu'au camarade Médez, qui 1 accompagnait, d'avoir bien voulu convier à une aussi belle soirée les Anciens Combattants du 20e arrondissement. Le Bureau procède ensuite au renouvellement des membres de la Commission des A la
Le tirage de la tombola qui eut lieu à la fin de l'après-midi, fit également des heu-
reux et ménagea quelques surprises agréables à certains détenteurs de billets L'éclat de notre fête fut rehaussé par la présence de deux délégués de la F. A. R. A. C., MM. Moussou et Guittre, qui purent apprécier la camaraderie qui est de règle dans notre Amicale et nous permet, grâce au concours dévoué de quelques camarades, d'obtenir un résultat qui est la juste récompense de longs efforts Nos amis du 66e R. I., représentés par MM. Jamin, Foin et Meulle, étaient venus également nous faire l'honneur d'assister à notre fête. Nous leur adressons nos sincères remerciements. Bref, journée bien remplie, et chacun s'en
fêtes. Sont élus
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Président : Blondeleau., Vice-Président : Risse. Secrétaire-Trésorier : Médez. Commissaires : Sauzé Hall, Gouët , Sont désignés comme délégués
F. A. R. A. C.
fut, heureux d'une bonne journée agrémentée de quelques lots, suivant la chan. ce, et tous se promirent de revenir, l'an prochain, ànotre fête de Noël.
à
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Notre Président Gauché et les camarades Médez et Decoudu. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures. Le Secrétaire Général, VALLÉE.
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FMRJQÛE SPEGIHM D'ORDRES FRANÇAIS & ÉTRANGERS
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———-——— Foch est mort. Le glas se souvient. Foch est mort. Dans ce silence intime ou parf ois un remords Près des vivants courtes fait revivre les morts, La France, épouvantée et pe7'sn'c, s'endeuille. L'ombre pleure. La nuit des âmes se recueille Sous le sanglot du vent qui gémit : Foch est jnort! Et les yeux restent lourd s du malaise des âmes.. L'attente. Les balcons sont tristes d'orff lammes; Haut dans sa majesté, figé dans son e ffroif De profil, l'Arc, au ciel, semble un long çercueil droit; Cherchant l'espoir parmi tant d'âmes inconues,
La /ou l e emplit et vêt de noir chaque avenue. L'air sou ffle par instants des mots silencieux; Et dans la vie ardente et lointaine des yeux Les larmes, ces paroles crânes des prunelles, Expriment la dou l eur qm se déchire en elles. Une communion obscure s'accomplit Entre les cœurs, les cieux et cet arc annobli Où d'étrangers rumeurs font une angoisse sourde; L'atmosphère troublante, mde/tme et lourde De bruits d'armes, de pas et de piétinements D'escadrons, sem b le vivre un intime tourment Qu'un demt-jour intense envahit de sa ocne; Chague balcon supporte une famille humaïne; Tous les drapeaux crêpés qui pendent aux maisons Se penchent, frémissant de voir à l'horizon Devant l'humble cercueil que i!'arcne diminue
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Le peuple défiler pour l'ultime revue Du maréchal couche près du soldat va i nqueur; L'attente étreint les voix, creuse et fouille les cœurs; L'Etoile est une roue immense qui s'étoile D'un million de crânes blancs et qui se voile D'un million de manteaux no i rs, car Foch est mort
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Dressez-vous tous Sortez tous de votre ombre, Manchets paralyses, aveugles toujours sombres, Jambes de bois toujours frappant sur les trottoirs Le sourd appel à ceux qu'on ne doit plus revoir. Debout, les survivants Debout, tous les valides! Draqons, hussards, chasseurs et cuirassiers livides, Dressez-vous à cheval Aux pièces, artilleurs! Sapeurs et pontonniers, ne jetez pas ailleurs, Vos ramparts sur les monts, vos arches sur les fleuves : Courez vers ce rempart et vers cette arcne neuve Du soldat et du chef! Et tôt, peuple, à aenou.c/ T'am b ours, battez pour tm/ Vous, coeurs, battez en n.ous/ Tymbales et clairons, canons, cloches ailées, De !X)s sons, de vos bruits et de vos envolées, Satuez le chef mort qui revit dans vos voix! Cette etotte est la sienne et sera le pavois Qui portera toujours, tourne vers l'espérance, Un Soldat inconnu qui mourut pour la France. Allons
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!
Ft vous, marins, passants du ctmetfere obscur Aux tombes de cristal où vient mour i r l'azur, Sous les éclairs des cieux que désunit l'orage, De tous vos frères morts decourrez les visages; Ah si rous compreniez la voix trtste des vents Qui hurlent dans le soir : En Avant! En -,Ivaiit! Penchés sur l'horizon des voiles éperd ues, Si vos yeux pouvaient voir par delà l'étendue EL voire creille entendre au delà de ces mers, 1rous verriez se changer en hommes ces flots verts, Sur vos quatre horizons se dresser une étoile, Et, près de vous, au lieu de ces mats, de ces voiles, Une arche notre, et sous cette arche, un long cercueil Drapé dans l'app arat de victoire et de deuil; Vous verriez s'avancer dans les cieux qui recèlent Tous les bataillons b t eus des Français sur leurs ailes Des av i ons grou p es en triangles les croix Dans les airs dou l oureu.y vous saisiriez les voix Des canons, des tambours, des cloches et des bises, Et, sous cet arc o b scur où toute voix se brise, Grave et lointain, l'écho, glas terrible qui mord Les pierres et les cœurs, répéter : « Foch est mort/ » Et vous verriez d'abord le drapeau tricolore Se pencher sur ce mort qui n'est pas mort encore, Qui survit dans les yeux, qui vivra dans les cœurs,
!
Puis l'azur du drapeau couronner le va i nqueur, Son linceu l blanc s'unir au linceul qui le couvre, Et son sang, a travers la dalle qui s'entr'ouvre, Se meter dans la nuit sinistre du sol nu .4u sang dont bat encor le cœur de l'Inconnu.
Désormais, paysan, quand l'angélus commence, Pense au glas, pense à ceux qui sont morts pour la France; Quand la sirène vi b re en un appel strident, Ouvrier, souviens-toi des gothas, sols ardent; Et toi, homme, quand l'heure à l'horloge résonne Et semble dire à tous les regards : Non! Personne N'échappe à ma sentence et n'abat mon courroux! (( Vois tous les morts couches, les vivants à genoux!
qu'un seul mort sous /r< route déserte! L'arche n'est qu'un squelette à la poitrine ouverte;
Mais quoi! Plus
L'Etoile, hier encor, place noire des morts, S'ouvre a l'oubli; la vie intense et sans remords Presse son vil troupeau d'esclaves sur la terre Où le cercueil du chef drape dans son mystère Et dans ce lourd drapeau de France fut placé.
Non! Son cœur ru touj ours ou son om b re a passé; Une flamme toujours est là g!u nous rappelle Le souvenir des morts de sa vie éternelle, Mais dans une chapelle, où la France a son cœur Aufond de chaque autel, est couche le vainqueur. Et maintenant repose en ce templedegloire Où sur chaque tombeau les noms de notre Histoire Sont gravés à jamais en majuscules d'or; Près de Vau b an, Turenne et Napoléon, dors; Nos mémoires, ô Foch, garderont ta mémoire, Car nos cœurs ont saisi le sens vrai de ta mort. Repose; un souvenir vaut mieux que des grimoires, Et les Français vivront du souvenirs des morts! Ta lutte est terminée et la nôtre commence, Mais nous saurons trouver sous la coupol e immense La flamme, le courage et l'espoir gm rend fort : Napoléon, Turenne et Foch ne sont pas morts, La Royauté, l'Empire avec la République Font devant ces autels le pacte symbolique, Et sous ces trois gran d s noms immorte l s du Pass é Entre l'aigle et le lys, nous verrons s'avancer, , Dressé sur ses ergots, grave, superbe, immense, Le coq qui chantera l'âme de notre France!
Henri
A propos de la Con férence de Lond res Tardieu, Président du Conseil, a reçu ce matin une délégation de la L. M. G., composée de MM. Landry, sénateur, ancien ministre de la Marine ; Gratien, Candace, Ernest Outrey, Tricar d - G raveron, députés ; amiraux Besson et Mornet ; Rondet-Saint, directeur de la Ligue Maritime et Co l oniale Française. M. Charles Chaumet, sénateur, ancien ministre de la Marine, Président de la L. M. C. a présenté la délégation au Président du Conseil et lui a remis l'appel rédigé au pays par la grande Association à l'occasion de la prochaine conférence de Londres. Cet appel revendique pour la France le droit de déterminer, en pleine souveraineté, le tonnage global qui lui est nécesaire pour sa sécurité et la répartition de ce tonnage entre les diverses catégories de bâtiments. Il exprime en même temps sa confiance dans le gouvernement pour défendre M.
BADEROu.
dans les Conférences proj etées, l'indépendance et la sécurité nationales. Le Président du Conseil a remercié la délégation che ce témoignage de confiance et s'est félicité qu'un grand groupement comme la L. M. C. apporte aux négociateurs une aussi importante contribution de l'opinion.
nels, en application notamment de la loi du 4 août 1923 sur les mutuelles retraites et avec la ou les pensions qu'il pourrait toucher à un titre quel-
conque. ARTICLE 2
De 50 à 55 ans, le chiffre de la retraite est fixé à 500 francs. ARTICLE 3
La Retraite du Combattant Proposition de loi tendant à instituer une retraite du combattant. (Renvoyée à la Commission des Pensions Civiles et Militaires), présentée par MM. G. Henry-Haye, Camille Planche et Jean Desbons, députés.
La retraite du combattant est incessible et insaisissable. ARTICLE 4
Un décret, pris en la forme des r è -
glements d'administration publique, réglera les conditions d'application de la présente loi, dans un délai max i mum de six mois à dater de sa promulgation.
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PROPOSITION DE LOI (Texte rectifié)
NOTE -
ARTICLE PREMIER
Le prochain Conseil d'Adminirtrade la F.A.R.A.C. aura lieu le Mardi 14 Janvi er à 20 h. 30.
Il est institué, pour tout titulaire de la carte du Combattant, à l'âge de 55 ans, une retraite de 1.200 francs, cumulable avec celle qu'il aura pu s'assurer par ses versements person-
Le Gérant
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