L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants
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L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants. 1930/06. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
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Service médical, dentaire et pharmaceutique Dr. PAGNIER,~$.
Directeur du Tir CHARLES G.,
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J.
NOUVELLE SÉRIE
DEUXIÈME ANNÉE JUIN N° 8
ETAT DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES LE RALLIEMENT (anciens du 69e) et 269e R. I. T. UNION NATIONALE DES ANCIENS CHASSEURS D'AFRIQUE. ANCIENS DEFENSEURS DE STRASBOURG. LE BURNOUS (anciensspahis). LA CHIFFA(anciens du 24e R. I., 224e et 17e R. I. T.). ANCIENS CUIRASSIERS DE REISCHOFFEN. MOSKOWA et ARGONNE (anciens de 113e, 313e R. 1. et 39e R. I. T.). AU FEU (anciens sapeurs-pompiers). SEBASTOPOL (anciens du 74e R.I., 274e R.I. et 22e R.I.T. LES GUEPINS (anciens des 131-331e R. I. et 40e et 240e R. I. T.). 20e et 60e D. I. (Gênes) ANCIENS DU 132e R.
1.
LA LEGION. ANCIENS DU 109e et 309e R. I. T. LES BIGORS (artillerie coloniale). SOLFERINO (76e, 276e R. I., 36e R. I. T.). LA MOSELLE (anciens du 149e R. I. 349e). ANCIENS COMBATTANTS DU 331eR. I. ANCIENS DU 38e R. I. T. ANCIENS COMBATTANTS DU 25e R. I. T. de la 71e D. I. ANCIENS DU 221e BAGATELLE (anc. combat, du 150e R. I. et 350e R. I. ANCIENS DE LA 52e D. I. ANCIENS DU 264e R. I. ANCIENS SOUS-OFFICIERS DU GENIE LA MECHERIA ANCIENS DU 8e GENIE. ANCIENS INTERPRETES (de la Grande Guerre). ANCIENS DU 201e R. I. ANCIENS COMBATTANTS des 3e, 105e, IIIe, 311e, 412e R. A. L. ANCIENS DU 46e R. I. (Vauquois). ANCIENS COMBATTANTS DU SPECTACLE. ANCIENS DU 28e R. I. T. LA COLONIALE. LA MARJOLAINE (anciens du 27e dragons). UNION DES BLESSES DE LA FACE (Gueules Cassées). HUSSARDS. ANCIENS COMBATTANTS DU ASSOCIATION AMICALE DES CROIX DE GUERRE. ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. ANCIENS DU 4e CUIRASSIERS. HARMONIE DU XIe. ANCIENS DU 29e R. I. T. ANCIENS DU 409e R. I. UNION DES A. C. ET MOBILISES DE LA SOCIETE DU GAZ DE PARIS. LES PEPERES DE L'YSER (anc. territ. combat, de l'Yser). ANCIENS DU 23e DRAGONS. ANCIENS COMBATTANTS DES 26e et 255e R. A. C. AMICALE DES A. C. des 21e, 23e, 41e, 43e R. I. Cle. AMICALE DES A. C. du 100e R. I. A. N. A. M. (Association nationale des Anciens militaires des
et
ASSOCIATION DES A. C. DU 11e CUIRASSIERS. ANCIENS COMBATTANTS DU 72e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DES 151e, 351e R. T. (Rancourt Verdun).
MUTUALITE POST-REGIMENTAIRE. ANCIENS DE LA 5e D. I. A. C. DES 51e, 251 402e R. I., 11e et 211e R. I. T. , DES A. C. 116e et 316e R. I. ANCIENS DES 32e, 232e R. I. et 69e R. I. T A. C. DES 31e, 231e R. I. et 35eR. I. T. ARTISTES LYRIQUES A. C. ANCIENS DE LA 6e D. I. AMICALE DU 211e (anciens des 42e, 180e, et 211e). LES MOBILISES DE L'ASSURANCE. 28e, 228e R. I. et 18e R. I. T. A. C. DES 147e et 347e R. I. AMICALE DES MILIT. ANC. des 2e et 2e bis de Zouaves. ASSOCIATION NATIONALE DES A. C. des 81e. 181 et 281e R. A. L. A. C. de la S.T.C.R.P. UNION DES CRAPOUILLOTS. A. C. du 29e DRAGONS. AMICALE DES 38e et 238e R. I. A. C. DES 104e, 304e R. I. et 32e et 232e R. I. T. ASSOCIATION FRATERNELLE DES A. C. «LE POILU MONTREUILLOIS ». ŒUVRE DES VIEUX MILITAIRES. UNION DES A. C. DU 20e ARRONDISSEMENT. SECTION PARISIENNE DES A. C. DES 127e et 327e R. I. OFFICIERS DE LA DIVISION DE FER. VIEILLE CHAMPAGNE 306e, 332e R. I ANCIENS DU 54e R. I. AMICALE DES FORMATIONS SANITAIRES DE
L'AVANT.
UNION DES VOLONTAIRES ITALIENS DANS L'ARMEE FRANÇAISE ET SURVIVANTS DE L'ARGONNE. UNION AMICALE DES A. C. DU 22e BATAILLON DU GENIE. LES CHAMOIS» A. C. du 97e, 297e R. I., 108e R. I. T. « AMICALE DES A. C. DU 279e R. I. T. ORPHELINAT AGRICOLE DES A. C. DE LA TCR AMICALE DES A. C. DU 330e R. I. LIGUE DE DEFENSE DES VICTIMES DE LA GUERRE ANCIENS COMBATTANTS BRETONS. ANCIENS COMBATTANTS DES 45e et 245e R.A.C. ANCIENS DU 401e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. 1. ASSOCIATION AMICALE DES A. C. DU 7e CHASSEURS A CHEVAL. ASS. AMICALE DES ANCIENS MILITAIRES DU REGIMENT DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS ENGAGE VOLONTAIRES ALSACIENS-LORRAINS. ASS. AMIC. DES A. C. DE LA BANQUE DE FRANCE AMICALE DES A. C. DU 22e R. A. C. POINTEZ AMIC. DU 5e CHASSEURS A CHEVAL armées de terre et de mer et colonies). AMICALE DES A. C. DU 128e R. I. ANCIENS DES 170e FT 174e R. 1. AMICALE DES ANCIENS POILUS DU XIVe ARRONAMICALE DES ANCIENS DU 272e R 1 DISSEMENT. ANCIENS DES 172e et 372e R 1 UNION NATIONALE DES AMPUTES DE TERREET AMICALE DU 328e R. I. et 14e R. I. T. DE MER. ANCIENS DU 12e CHASSEURS A CHEVAL. AMICALE DES ANCIENS DES 90e ET 290e R. I A AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DES 98e ET AMIC.DES ANCIENS DU 1erZOUAVES DE MARCHE 298e R. I. AMICALE DES OFFICIERS DE RESERVE, INTERAMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P. PRETES ET DU CHIFFRE DE LA MARINE.
8e
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«
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:
RÉDACTEUR EN CHEF
L. FORTOUL
R. BISSON
SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION:
Les manuscrits non insérés ne sont Pas rendus. — La teneur des articles n'engage que la responsabilité de leurs auteurs. Les Abonnements partent du1er Janvier de chaque année
Monsieur A. TARDIEU, chez les Anciens Combattants,
rend hommage à la Génération du Feu »
CAMARADES, ELEVEZ VOS COEURS
!
UNE FOIS DE PLUS LA FRANCE A BESOIN DE
VOUS
1
La grande presse a publié in-extenso le beau discours prononcé à Lyon par M.A. Tardieu (ancien capitaine de chasseurs à pied), aujourd'hui Président du Conseil. La place nous étant limitée dans notre journal, je me vois forcé, à mon grand regret, de n'en publier que quelques extraits. Mais du moins on verra, par ces extraits, que notre Premier ministre a conservé de ses anciens camarades de combat le souvenir le plus affectueux et qu'ils peuvent compter sur son plus entier dévouement àla cause commune. M. A. Tardieu s'exprime en cestermes : Mes chers Camarades,
De tout cœur, je vous salue.
Pour la première fois, depuis que vous formulez dans vos Congrès les droits et les devoirs des combattants, c'est l'un de vous qui, comme chef du gouvernement, parle aujourd'hui à votre association. Hasard individuel, dont s'honore le camarade modeste que je suis dans vos rangs; évènement de signification pleine, en ce qui touche la masse des combattants et sa place dans la nation. Car cela veut dire que la génération du feu accède, à son tour, à la direction des affaires pour y affronter une seconde fois le jugement de l'histoire. LA GENERATION DU FEU
Cette génération, dernière venue dans la chaîne de l'unité française, date moralement de la guerre de 1914. Elle a rempli alors, après tant d'autres, la tâche que la nature a dictée à notre pays. Placée depuis César à un carrefour de routesconvoitées, les Français n'ont possédé leur sol qu'en le défendant. En 1914, c'est le peuple entier qui, attaqué, s'est levé pour cette défense marquant l'effort victorieux d'un sceau ineffaçable d'universalité. Des villes et des bourgs, des villages et des hameaux, les mobilisés sont partis pour constituer la nation armée et réaliser le plus bel acte collectif de notre vie nationale. Près de 1.400.000 ne sont pas revenus. Les autres, rentrés à leur foyer sont depuis dix ans groupés dans vos associations. La guerre — la guerre sanglante et monotone, lourde de toutes les corvées de caserne, avec la mort au bout — les combattants l'ont faite, pendant mille cinq cents jours, dans l'harmonie des âmes et la communion des volontés, fondant la diversité de leurs origines et de leurs métiers en une laborieuse bravoure. A peine sortis de l'événement, qui leur avait révélé la puissance du coude à coude dans la souffrance et dans la mort, ils ont d'instinct décidé de se regrouper pour prolonger, au delà de la démobilisation, l'esprit nouveau de
solidarité.
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V,
1
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Ce né fut pas facile. Pour affirmer nos espoirs et nos droits devant la communauté nationale, nous avions besoin de n'être désunis par rien. Et souvent les nécessités de l'union s'opposaient aux exigences du et de la
actes.
sens propre
liberté civique. Qui de vous n'a connu cet angoissant conflit? Vous avez réussi, cependant, tout en défendant votre unité contre les risques de rupture politique, à affirmer votre conception de la paix à l'extérieur et à l'intérieur. C'est cette conception qu'il faut désormais traduire en LES COMBATTANTS ET LE PAYS
Vous avez d'abord revendiqué, en affirmant leur portée morale, les garanties que vous devait le pays. Le pays vous les devait, parce que vous aviez sauvé son existence, son honneur et ses biens. C'était votre droit de les réclamer. La France entière l'a compris. Après dix ans, le résultat est sous nos yeux. Et les budgets prochains consacreront 13 des ressources nationales à aider les familles de nos morts et ceux qui, ayant fait la guerre, en sont revenus vivants. Votre idéal dépassait d'ailleurs de beaucoup le cadre des intérêts matériels. Il faisait de vous une force d'ordre, d'action, de poussée optimiste. Il exigeait que vous fussiez des ouvriers permanents de la grandeur française. Après avoir sauvegardé le patrimoine du passé, vous aviez à fonder les assises de l'avenir. Tel vous fûtes dès le début. Tels vous êtes aujourd'hui. Votre vertu maîtresse en 1914 fut la foi dans les destinées nationales. C'est aussi, dans le temps présent, la plus
indispensable au pays. Quand, il y a seize ans, le mondeentier nous donnait battus, quand tant de Français doutaient, vous avez, dans un splendide élan de certitude, relevé le défi. La France attend de vous le même élan pour les tâches de la paix. Elle vous demande de lui continuer, pour l'accroissement de ses forces, le don que, pour son salut, vous lui avez consenti. Vous avez vécu des heures plus douloureuses. Sous le feu de l'ennemi, vous avez affirmé la pérennité française et conquis la durée sur l'usure du temps. Spectacle éclatant! C'était beau. Mais ce n'est pas fini. Ce n'est pas fini. Car notre peuple mérite le reproche de mieux supporter les grandes épreuves que les petites. Rien de ce qui sollicite en ce moment sa patience et son énergie n'est comparable à ce qu'il a enduré pendant la guerre. Et cependant on a l'impression qu'il hésite à prendre conscience exacte de son incomparable potentiel et qu'il paraît parfois moins résistant qu'alors.
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LA CRISE DE L 'APRES-GUERRE
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sûr, il a des excuses. D'abord, le danger passé et puis la réduction momentanée de sa puissance humaine par la saignée du champ de bataille: ensuite le poids des ruines matérielles; l'excès des premières expériences; les difficultés d'une paix de solidarité après une guerre de coalition l'euphonie de l'inflation; les troubles de la réadaptation monétaire. C'est un lourd fardeau, pour une génération qui a peuplé d'un million et demi decroix de bois les cimetières du front, d'être en outre responsable de la remise en ordre de la maison. Un esprit de messianisme déçu en est né à diverses reprises. Qui peut s'en étonner? Redressons-nous cependant car, dans cette crise, nous ne sommes pas seuls. A coup
!
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LES BUTS NATIONAUX
Paix intérieure et paix extérieure, organisation, pour les hommes et pour les peuples, du droit, qui est la force ordonnée; justice sociale et justice internationale; aménagement et développement de la sécurité et de la richesse françaises; défense des finances publiques, qui sont le bien de tous, contre les égoïsmes individuels ou collectifs; mise en œuvre de nos ressources métropolitaines et coloniales en vue d'une plus grande indépendance économique et de la réduction des prix — voilà, pour les quinze ans qui viennent, des buts nationaux qu'aucun Français ne peut répudier sans trahir à la fois son devoir et son intérêt. Pour les affirmer et pour les atteindre, il suffit d'un accord de volontés réfléchies. Soyez à la tête de ces volontés. LA FORCE ET L'IDEAL
Foch aimait à parler du département des forces morales; mais il le voulait muni d'un matériel puissant. Faire une France calme, forte et prospère, compensant par la culture de la qualité ses insuffisances numériques, rendant à ceux qui, dans la vie, n'avaient rien à défendre, ce qu'ils lui ont généreusement donné sur le champ de bataille, n'est-ce pas le plus bel idéal pour la génération du front, celui-là même qui, d'un apaisement d'espérance française, fermait les yeux de nos soldats mourants? D'ailleur tout se tient et, pour mobiliser les ressources matérielles, il nous faudra mobiliser les forces morales.
I
Il nous faudra nous libérer de notre esprit, tant de fois constaté depuis dix ans, d'indolence ou d'abandon pour ce qui regarde la chose publique et cesser de nous dénigrer nous-mêmes. Il faudra nous enseigner les uns aux autres le goût de l'association et le goût de la transaction que, hélas! nous n'avons pas dans le sang. L'heure est venue de sonner le réveil, d'organiser pour l'action tant de moyens inexploités: les femmes, dont le rôle fut si grand pendant la guerre et si négligé depuis; les jeunes, qu'il faut, dès l'école, associer de tête et de cœur à la grandeur de notre pays de cent millions d'âmes; les combattants eux-mêmes qui, bien que portant dans leur chair les leçons de l'histoire, on tant de fois hésité sur leur orientation. Pour aborder cette œuvre, la France se tourne vers vous. Car, lorsque vous aurez disparu, elle n'aura plus, pour y entraîner son peuple, les cadres et les conducteurs que vous serez, si vous le voulez. Le voulez-vous? C'est la question. LA FRANCE A BESOIN
DE VOUS
Quel gage de succès le jour où les combattants, dans la diversité de leurs métiers et de leurs partie, se proclameront d'accord sur de tels objectifs; où, forts de leurs droits connus, ils deviendront les garants de ce qui, au-dessus des batailles politiques, constitue l'exigence permanente de la nation; où, dans chacun de leurs Congrès, le rappel de cette exigence empruntera à leurs services l'autorité désintéressée qui facilitera, sur des points définis, la collaboration nécessaire des partis. Vous m'avez confié vos vœux. Je vous confie le mien. Après ce que vous fûtes, on a le droit de compter sur ce que vous serez. Assurés de l'affectueuse gratitude du pays, voulez-vous couronner votre œuvre en le guidant vers celles de ses destinées qui sont marquées du signe de l'évidence? Intégrés à la noble histoire des défenseurs de l'unité française, héritiers des milices de Bouvines, du Grantf. Ferré, de Jeanne d'Arc et des volontaires de Valmy, acceptez-vous de reprendre, comme citoyens, votre place d'hier,
à l'avant-garde?
Les morts ont tout donné. Que les vivants donnent ce qui est en eux. Contre les puissances de décadence, de désordre, de routine ou d'inertie, il y a, aussi bien au dedans qu'au dehors, une bataille à gagner, sur les routes d'une paix digne, fière et fraternelle à la fois. Camarades, élevez vos cœurs. Une fois de plus, la France a besoin de vous. L. FORTOUL.
La Loi de Finances les Victimes la Guerre de et loi de Finances du 16 avril
La
1930 ayant été promulguée au Journal officiel du 17 du même mois, nous croyons utile d'indiquer ici les nou-
velles dispositions qui ont été votées en faveur des anciens combattants et des victimes de la guerre. *
<<
Voici d'abord le texte définitif constituant la retraite du combattant: ART. 197. — est institué pour tout titulaire de la Carte du combattant, à l'âge de cinquante-cinq ans, une allocation de 1.200 francs cumulable, sans aucune restriction avec la retraite qu'il
Il
aura pu s'assurer parses versements personnels, en application notamment de la loi du 4 août 1923 sur les mutuelles retraites et avec la ou les pensions qu'il pourrait toucher à un titre quelconque. Cette allocation annuelle est accordée en témoignage de la reconnaissance nationale.
pris en là forme des règlements d'administration publique fixera les taux de la même allocation en ce qui concerne les indigènes. ART. 202. — Un décret
< **
ART. 198. — De 50 à 55 ans, le chif-
fre de l'allocation est fixé à 500 francs.
L'allocation du combattant est incessible et insaisissable. Elle ne peut, en aucun cas,entrer en ligne de compte pour le calcul des sommes passibles des impôts cédulaires et de l'impôt général sur le revenu. ART. 200. — Un décret pris en la forme des règlements d'administration publique, règlera les conditions d'application des articles 197 à 199, dans un délai maximum de six mois à dater de la promulgation de la présente loi. ART. 199. —
Un
décret pris en la forme des règlements d'administration publique fixera les conditions auxquelles sera subordonné le droit l'allocation prévu par les articles 197 et 198, pour les citoyens français qui, n'ayant pas servi dans l'armée française, sont ou seront titulaires de la Carte du Combattant. ART. 201. —
à
Pour les aliénés de guerre internés dans un établissement public d'aliénés ou dans un établissement privé, faisant fonction d'asile public, seuls jusqu'ici les enfants avaient droit aux majorations prévues par la loi du 31 mars 1919, et la femme à une somme égale à une pension de veuve du taux exceptionnel. L'article 118 de la loi de finances accorde également aux ascendants de ces aliénés, une somme correspondant à la pension prévue à l'article 30, accordée aux ascendants de militaires décédés des suites de guerre, à condition, bien entendu, qu'ils remplissent par ailleurs toutes les autres conditions exigées par la loi. Ce versement est, au point de vue de l'incessibilité et de l'insaisissabilité, assimilé à une pension. Les ascendants, les femmes et les enfants d'aliénés de guerre, benéficient également du rajustement actuel (140 %).
*
**
* *
Pour les veuves de guerre non remariées, l'article 115 leur donne droit à la péréquation intégrale de leur pension à compter du 1er janvier
En vertu de l'article 94, les grands invalides de guerre cumulant le bénéfice des articles 10 et 12 de la loi du 31 mars 1919 et dont la suspension pour les invalidités supplémentaires est du dixième degré, ont droit, sur tous les réseaux, à une réduction de 50 sur le montant de l'abonnement
1930. A
partir de cette date,
le taux de
la pension de veuve non remariée doit être fixé à la moitié de la pend'invalision d'un invalide à 100 dité, du même grade, où ayant occupé le même emploi que le mari, lorsque la pension est concédée, au taux normal ou exceptionnel, ainsi que pour le taux de reversion, lorsque le mari, grand invalide, était bénéficiaire de son vivant de l'article 10. Pour ce dernier cas, si le taux ainsi fixé est inférieur à celui prévu par les tableaux primitifs annexés à la loi du 31 mars 1919, les veuves des bénéficiaires de l'article 10 ont droit au taux le plus avantageux. Dans tous les autres cas, la pension de reversion doit être fixée au tiers de la pension allouée à un invalide du même grade que le mari atteint d'une invalidité de 100 A noter que le rajustement devra être calculé sur ces nouveaux taux de pension. Nous rappelons pour mémoire que pour les veuves de guerre remariées, la pension doit être fixée aux taux prévus par les tableaux primitifs annexés à la loi du 31 mars 1919, et qu'elles n'ont pas droit au rajustement. **
Pour les grands invalides de guerre, bénéficiaires de l'article 10, l'article 196 prévoit, à partir de la promulgation de la loi, c'est-à-dire à partir du 18 avril 1930 l'augmentation de l'allocation numéro 5 bis, qui est portée de 12.500 à 15.000 francs.
téléphonique principal, souscrit pour leur usage personnel et, le cas échéant, sur la taxe correspondant au minimum exigible des communications locales et suburbaines. *
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La F. A. R. A. C. a publié les dispositions de l'article 79 relevant les traitements de la Légion d'honneur et de la médaille militaire. Nous n'y
reviendrons pas.
* *
L'article 117 prévoit que dans un délai de six mois, à compter de la promulgation de la loi de finances, c'est-à-dire à partir du 18 avril 1930, ceux des agents civils, tributaires au 17 avril 1924 du régime des pensions militaires qui ont déjà opté, par application de l'article 76 de la loi du 14 avril 1924, pour le régime commun à tous les fonctionnaires civils, seront admis à formuler, une reoption en faveur du régime militaire. * **
Enfin, l'article 95 autorise la création, à l'Office National des Mutilés et Réformés de la Guerre, d'un emploi de secrétaire général adjoint, qui ne pourra être accordé qu'à un candidat titulaire de la carte de combat-
tant.
sous l'énumération des principaux services que l'Office National du Combattant est susceptible de rendre aux titulaires de la « Carte du Combat-
tant».
1° Secours
ordinaires (maladies, chômage, naissances, décès, etc.) pour lesquels aucun maximum n'est prévu, mais dont le montant n'est pas élevé 2° Secours remboursables. Maximum 1.000 francs, taux 1 %, durée maximum 5 ans. de remboursement Ces secours sont accordés pour toutes sortes d'objets (installation, déménagement, maladie, etc.).
;
:
Prêts professionnels aux artisans, commerçants, industriels, agriculteurs, de condition modeste, incapables de recourir aux moyens ordinaires de crédit. Ces avances sont destinées à les aider à faire vivre ou à développer leurs entreprises. Minimum d'installation, 1 an; maximum 10.000francs. Des garanties réelles, hypothèques ou nantissements sont toujours exigées. Elles ne sont obligatoirement prises, à la charge de l'emprunteur qu'au-dessus de 6.000 francs. Durée maximum de remboursement, 10 ans; 7° Prêt pour acquisition ou construction de maisons à bon marché, remplissant les conditions de la loi du 5 décembre 1922; 6°
:
Deux catégories
a) Prêts complémentaires
d'apport:
pour faciliter l'apport du 1/5 exigé par la loi, montant maximum le 1/8 de l'apport nécessaire. Taux 1 Remboursement maximum, 10 ans; b) Prêts hypothécaires, pour les postulants ayant certaines ressources personnelles et qui ne veulent pas passer par l'intermédiaire des organismes de la loi du 5 décembre 1922. Taux d'intérêt 3 Durée de remboursement, maximum 10 ans. Maximum 5.000 francs. Hhypothèque de premier rang. Ce maximum est porté à 10.000 francs à titre exceptionnel.
Raymond-P.
BISSON.
L'Office National du Combattant Nos camarades trouveront ci-des-
de subvenir normalement par leur travail, aux besoins de leur existence et à ceux de leur famille; 4° Bourses et secours d'études pour les intellectuels, études, impression de thèse, etc., maximum, 5.000 fr. 5° Avances à l'établissement pour les rééduqués et les réadaptés, 1 ; maximum, 4.000 francs; délais de remboursement maximum, 10 ans;
3° Rééducation professionnelle
pour les anciens combattants, incapables de continuer l'exercice de leur ancien métier. Elle pourra se faire dans
les écoles de l'Office National des Mutilés ou chez les patrons. Dans les écoles, l'hébergement et l'enseignement sont gratuits. Les rééduqués chez les patrons peuvent recevoir des compléments de salaires (maximum, 10 francs par jour, 12 francs dans la Seine). Des allocations sont prévues
pour les charges de famille (maximum, 3 francs pour chacune des quatre premières personnes et 3,50 pour chacun des suivantes). La rééducation se recommande principalement aux anciens combattants ayant des infirmités les mettant dans l'incapacité
Les A. C. de 1870 des Guerres ceux coloniales et la Retraite du Combattant
-oLe Parlement vient de. voter la Re-
traite gratuite du Combattant. A ce sujet, et sur une intervention d'un sénateur, M. Montenot, le Ministre des Pensions assura que cette retraite serait attribuée aux anciens combattants de la guerre de 1870, possesseurs de la carte. Les Anciens Combattants des expéditions coloniales entre 1870 et 1914 auront également droit à cette carte et, par conséquent, à la retraite, s'ils ont pris une part effective à des opérations de guerre. La demande de carte ceITë pour les combattants de 1870 et des expédi-
tions coloniales devra se faire en conformité avec l'article 4 du décret du 28 juin 1927 ; c'est-à-dire elle devra être adressée au Préfet, président du Comité départemental des mutilés à la préfecture du département. Dans le département de la Seine, au Comité Départemental, à Paris, 7, rue des Minimes. Faites sous forme de simple lettre, elle devra mentionner l'état signalétique des intéressés, leurs états de service pendant leur campagne, signaler leurs affections, leurs citations, leurs blessures, en joignant copie certifiée conforme par le Maire de la Commune, (à Paris par le Commissaire de police du quartier) des pièces de nature à appuyer leurs assertions. Les pièces les plus importantesdont il est nécessaire de joindre des copies certifiées conformes sont a) Pour les Anciens Combattants de 1870 : la copie de leur diplôme de médaille de 1870; s'ils ne possèdent pas cette pièce, la demander à la Grande Chancellerie, 1, rue de Solférino, à Paris. b) Pour les Anciens Combattants des expéditions coloniales, la copie certifiée conforme du diplôme de leur médaille coloniale ou de leur médaille commémorative de campagne de guerre, et des documents prouvant qu'ils ont pris effectivement part à des opérations de guerre. (Voir les réponses ministérielles du Ministre des Pensions aux questions posées par MM. Taton-Vassal et Henri Labroue, réponses parues au « Journal Officiel» du 13 avril 1930).
:
+
Médaille Militaire
0
Plusieurs de nos camarades nous ont demandé à quelle autorité ils devaient adresser leur demande en vue d'être l'objet d'une proposition pour la Médaille Militaire lorsque les Régiments auxquels ils ont appartenu ont
été dissous. Dans tous les cas, les demandes doivent être adressées aux autorités ci-après : « 1° En ce qui concerne les militaires appartenant aux réserves, aux chefs de corps ou de services mentionnés sur le fascicule de mobilisation placé dans leur livret militaire. Dans le cas d'affectations spéciales ou de non-affectation, à leur bureau de recrutement « 2° En ce qui concerne les militaires réformés avec une invalidité de 10 à 60 %, résultant de blessure de guerre, au général commandant la subdivision du domicile; « 3° En ce qui concerne les militaires réformés avec une invalidité minimum de 65 résultant de blessure de guerre, au général commandant la subdivision du domicile; « 4° Enfin, en ce qui concerne les
;
militaires définitivement dégagés de toutes obligations militaires par leur âge, par leur situation de famille, par réforme pour une cause autre que des blessures de guerre, à la condition qu'ils aiènt destitres de guerre (blessures de guerre ou citations avec croix de guerre), au commandant du bureau de recrutement d'origine (s'il s'agit des classes 1898 et postérieures); au ministère de la guerre, di.rection de l'arme à laquelle ont appartenu les intéressés., infanterie, cavalerie, etc. (s'il s'agit des classes 1897 et antérieures). « Dans tous les cas visés ci-dessus, la demande doit indiquer les nom, prénoms, date et lieu de naissance, adresse, recrutement d'origine et numéro matricule à ce recrutement, grade, dernier corps d'affectation, dates des blessures de guerre, numéros et dates des citations, s'il y a lieu, nature et origine des infirmités taux d'invalidité. »
Souscription des Sinistrés faveur en du Sud-Ouest Pqris, 15 avril 1930. Le Secrétaire Général de la Banque de France à Monsieur le Secrétaire Général de la Fédération des Amicales Régimentaires et d'anciens Combattants. Monsieur le Secrétaire Général, J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre lettre du 11 courant, par laquelle vous avez bien voulu nous transmettre un chèque n° 702.980, de la somme de 6.619 fr. 15, représentant le montant de la souscription ouverte parmi les Sociétés fédérées, en faveur des victimes des innondations du Midi. Nous avons porté le montant de ce chèque au Crédit du compte spécial ouvert sur nos livres en vue de centraliser les fonds recueillis à cette occasion. Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, avec nos remerciements au nom du Conseil, l'assurance de ma considération la plus distinguée.
1. Bigors. L.
:
Signé
STROHL.,
DEUXIEME LISTE 20* et 60* D. Les
Verdun. 290" R. A.
Rancourt-
Division.
90e et 58
Solférino (A. C: des 76* 276e R. I. et 368 R. I. (28 versement)
Total.
» Montant 1" liste 6.619,15 507,
Total souscript.. 7.126,15
10?
125» 247»
50»
60» 15
»
507»
;
COMBATTANTS,
.1
bénéficiaires de la Loi des Assurances Sociales
!
ATTENTION 1
Si vous vous incrivez avant le r juillet 1930 à une société de mu-
tuelles-retraites, vous bénéficierez, dans les assurances sociales, pour la retraite vieillesse, d'une subvention égale à celle qui vous serait allouée comme mutualiste, pour la part prélevée sur votre salaire en vue de la constitution de cette retraite. Ne laissez pas perdre cet avantage. ——
—NOTE
- NOTE'-o—
,!
Le Conseil d'administration de IfL Fédération des amicales régimentaires des A. G. (F. A. R. A. C.) s'étant réuni seulement le 11 mars, le délégué de ce groupement au Conseil d'administration de la Confédération n'avait pu être désigné à temps, et ne
figurait pas, pour cette raison, sur la liste qui a été publiée à l'issue du Conseil national.
Le Conseil d'administration de la Confédération est maintenant au complet, car le camarade Saunier a été désigné par sa Fédération pour représenter la F. A. R. A. C. avec le camarade Millot comme suppléant.
—:
CONSEIL
D'ADMINISTRATION
Séance du
0
13
Mai
La séance est ouverte à 21 h. sous
la présidence du Président Maurer. Etaient présents: Moussou, Guitter, Millot, Fortoul, Macpherson, Balme, Lesenfant, Lévy, Minet Triboulat. Excusés: Saunier (souffrant), CassetWalch, et la Société des Officiers interprètes du chiffre et de la Marine. Le Président adresse les condoléances de tous'à notre camarade Gauché, président des A. C. du 20e arrondissement qui a eu la douleur de perdre sa femme, ainsi qu'à nos camarades Minet et Pichaut pour les deuils récents qu'ils viennent d'éprouver. Correspondance. — Le Président donne connaissance de la correspondance reçue depuis la dernière réunion notamment d'une lettre du Gouverneur de la Banque de France, accusant réception de la somme de
6.619 fr. 15 qui lui avait été remise par notre Secrétaire général, et représentant le montant de la premièreliste desouscription des Sociétés fédérées, en faveur des Sinistrés du Sud-Ouest de la France. 2° D'une lettre du général Mariaux nous faisant part de la fêle qu'il organise pour le samedi 17 mai à la Sorbonne, au bénéfice de la section du 7" arrondissement de la Société de la Légion d'Honneur. Représentation. — La F.A.R.A.C. a été représentée au. Burnous, et au 23e Dragons par le Président Maurer et au banquet de l'Union Nationale des Amputés de Terre et de Mer par le ca-
maradeFortoul. Invitations. — La F.A.R.A.C. a reçu les invitations suivantes 1° Au congrès et banquet de la Fédération Nationale des Mutilés'et Réformés de la Guerre. Le Secrétaire Général Fortoul y représentera la F.A. R.A.C. 2° A la Messe qu'organise le Souvenir Français le Samedi 31 mai à Saint-Louis des Invalides, à la mémoire des Morts pour la Patrie. 3° A la Soirée artistique organisée par l'association parisiennedes A. C. et Victimes de la Guerre, le 24 mai, à la Sorbonne. 4° Al'Assemblée Générale et au Banquet de la division de Fer qui aura lieu à Nancy le Dimanche 8 juin. Les camaradesFortoul, Minet et Hébert y représenteront la F.A.R.A.C. Pélerinage dudimanche 22 juin. — Le Président rappelle que notre pélerinage annuel, sur la Tombe du Soldat Inconnu aura lieu le Dimanche 22 juin. Rendez-vous à 10 heures au Métro Georges-V,avec drapeaux et décorations. Le Président invite les Sociétés à envoyer leur obole pour l'achat de la couronne fédérale. Pélerinage de la Flamme en Italie. — La « Flamme » organisant un pélerinage en Italie, en septembre 1930, les camarades qui désireraient y prendre part sont invités à se faire inscrire au Comité de la .Flamme, 100, rue Réaumur. Adhésion. — L'Amicale des A. C. des 98e et 298e R. I. ayant demandé son adhésion à la F.A.R.A.C. est admise à l'unanimité. Subvention de l'Office National du Combattant. — Le Trésorier informe le Conseil qu'il a reçu la subvention de 15.000 fr. de l'Office du Combattant que la répartition sera effectuée conformément à la décision de l'Assemblée Générale. Les Sociétés, à jour de leur cotisation et de leur quote part à la Cotisation confédérale des A. C. pourront, dès maintenant, toucher la part leur revenant. A ce sujet le camarade Guitter informer le Conseil que pour la subvention de 1931 l'assemblée aura prévoir une nouvelle utilisation des subventions fu-
:
et
à
tures, l'office du Combattant ayant manifesté le désir que cette subvention reste entièrement entre les mains de laF.A.R.A.C. pour faire face à ses dépenses fédérales. Situations financières: Encaisse au 31 mars..Fr. 35.355,90
Dépenses.
25.135.— 12.463,90 36.087,— En caisse au 30 avril Actif netde laF.A. R. A. C. 36.087.— Servicedes Remises Les achats effectués pendant le premier trimestre 1930 se sontélevés à 103.850 fr. 90, somme.fortement supérieure à celle de la période correspon72.230 fr. 30. Ce dantes en 1929 chiffre est le plus élevé que nous ayons atteint et il est encore insuffisant en proportion de notre effectif. Les ristournes tenues à votre disposition se montent à 5.675 fr. 40, Recettes
:
portant sur 236 parts. La caisse fédérale a reçu 548 fr. 55. Pour le premier Trimestre seulement les Sociétés suivantes ont reçu Sous-officier du 619,35 568,40 Blessés de laFace
: Génie.
P. Chamois.
Anciens Comb. T. C. R. Les
Anciens du 11e Cuirassiers Ralliement du69'
Sébastopol
Solferino.
358,40 254.— 210,95 204,35 196,70 157,80
Les camarades de ces groupements cités au hasard parmi tous les autres ont reconnu l'utilité de notre Service
qui leur procure une ristourne sur leurs achats et nous faisons un pressant appel aux Sociétés qui ne se sont pas encore adressées à notre poste pour leur signaler par ces chiffres les avantages qu'elles pourraient en retirer pour leurs membres. Le Directeur du Service, E. LION.
Confédération des A.C. — Le camarade Millot, rend compte des séances auxquelles il a assisté et mets le conseil au courant des effets qu'auront la prorogation des délais pour l'obtention de pension de guerre. Deux thèses en présence: L'une émanant de notre camarade Millot, soutenant que la prorogation peut jouer sans délai pour tous les A. C. titulaires de la Carte du Combattant, l'autre de notre camarade Lévy demandant que la prorogation s'étende à tous les A. C. en général, sous réserve toutefois qu'ils justifient de la filiation. Le Conseil mis en présence de ces deux thèses, adopte à l'unanimité, après discussion le vœu ci-dessous présenté par le camarade Millot : «La F.A.R.A.C., dans sa Séance du « Conseil d'administration en date du « 13 mai 1930, émet le vœu que les « délais, pour la prorogation des « demandes de pension, au titre de « la loi du 31 mars 1929, soient à
;
Le Mal ne peut s'effacer que par la réparation repentirpourl'autre.
nouveau prorogés, mais pour les seuls titulaires de la Carte du Combattants ou leurs ayant-droit. » Le vœu du camarade Levy était ainsi conçu « La Fédération des Amicales Régi«mentaires et d'Anciens Combattants «réunie en Conseil d'Administration «le 13 mai 1930, «S'élève contre toute atteinte por«tée aux principes de la loi du 31 ««sacré mars 1919 qui a formellement conle principe du droit à répa«ration pour tous ceux qui ont soufdu service. « fert de la guerre ou délai soit « Et émet le vœu que tout «supprimé pour la présentation au «titre de la loi du 31 mars 1919 des demandes de pension d'invalidité «. lorsque les infirmités sont imputaaccompli pendant la « bles au service 1914-1918. « guerre Echo de la F.A.R.A.C. — Le camarade Taillade, Président des anciens du 4e cuirassiers, adresse ses remerciements au camarade Fortoul pour l'article qu'il a fait paraître dans le numéro de l'Echo de la F.A.R.A.C. intitulé « Le Moulin de Laffaut ». L'ordre du Jour épuisé, le Président lève la séance. Le Secrétaire Général, « « «
:
«
: -
L. FORTOUL.
NOTE
-
Le prochain Conseil d'administra-
tion aura lieu le mardi 10 juin à 21 heures etsera précédé par le Comité Directeur qui se tiendra à 20 heures, le lundi 9 juin, étant jour férié. L. F.
Comptes Rendus des Sociétés «LA LEGION » Assemblée Générale annuelle du 10 mai 1930 L'Assemblée générale est déclarée ouverte à 21 heures par le Président Maurer, entouré de tous les membres du Comité à l'exception des camarades Mader, Vice-Président, et Franckemberg, malades excusés. Le Président remercie le Colonel Rollet et le Commandant Azam d'avoir bien voulu répondre à son invitation amicale et les assure tous deux des sentiments respectueux de l'Assemblée. Il adresse aussi la bienvenue au camarade Séchaus, et aux deux camarades légionnaires en tenue qui forment la garde du Corps du Colonel Rollet. La parole est donnée au Secrétaire général pour la lecture du procès-verbal de l'Assemblée générale du 8 mai 1929, qui est adopté sans observations. Il est procédé à l'appel nominal des Sociétaires; se sont fait excuser les camarades Goldstain, Wetzel, Henri Walto, Barutaud, Gotthelf, Carral, Adamowitch, Richard, Oswald, Ekisler, Eisenberg, Lubinsky.
c'est la loi générale pour ce monde, comme le (HippolYte LUCAS)
Président invite l'assemblée à se joindre à lui pourenvoyer pendant une minute unebonne pensée à la mémoire de tous nos chers camarades disparus et des vœux affectueux pour prompt rétablissement et apaisements à tous les chers nôtres actuellement éloignés pour maladies ou épreuves et après avoir remercié l'assistance de ce geste de souvenir et d'amour, il retrace, dans une allocution toute empreinte d'actualité les événements du moment et qui concernent la Légion. C'est ainsi qu'il rappelle le Centenaire de la Conquête de l'Algérie à laquelle la Légion a contribué avec toute sa vaillance légendaire; il annonce aussi les fêtes qui seront données l'année prochaine à Sidi-Bel-Abbès à l'occasion du Centenaire de la Création de la Légion et au cours desquelles sera inauguré le monument élevé à la gloire de tous les Légionnaires morts pour la France, la Patrie d'adoption de tous ceux qui, des quatre parties du Monde, sont venus lui offrir le concours de leur jeunesse, de leur vaillance et de leur sang. Et, pour ne pas anticiper sur le Compterendu moral ni sur le Compte-rendu financier il termine en invitant toute l'assistance à continuer dans la voie si généreuse et si noblement fraternelle de solidarité et de se serrer de plus en plus autour du drapeau, emblême de bonté et d'union entre tous au profit de tous. Le serétaire général donne lecture du compte-rendu moral pour l'exercice 1929, duquel il résulte que 33 nouvelles adhésions ont été enregistrées, que la société a eu à déplorer trois décès, une démission et 56 radiations pour défaut de paiement des cotisations. Le Trésorier Général expose la situation financière de l'exercice qui se solde pour la caisse mutualiste d'un excédent de recettes de 1.470,32 et pour la Caisse de secours immédiats, d'un solde créditeur de 2.853,65 et à l'appui de ces chiffres il donne les détails suivants: Le
:
Caisse mutuelle (recettes dépenses 3095,40) Plus value du portefeuille
Il rappelle que le Pélerinage annuel de la F.A.R.A.C. sur la Tombe du Soldat Inconnu est ne au 22 juin, rendez-vous à 10 heures, angle des Champs-Elysées et avenue Georges-V, drapeau, décoration et insignes. Il remercie les camarades quêteurs du 11 novembre et espère que pour l'avenir ils seront plus nombreux, car c'est la quête du partie
novembre qui alimente en grande la caisse de Secours immédiats et c'est donc un devoir agréable pour tous les camarades que d'y collaborer. Correspondance. — Lettre des camarades Barutaud et Evseeff et lettre de notre cher camarade et vice-président Mader qui par suite de son mauvais état de sa santé, donne sa démission de vice-président et de délégué à la F.A.R.A.C.; le Président donne aussitôt lecture de la réponse qu'il a préparée et de laquelle il résulte que le camaiade Mader conservera ses fonctions en signe de gratitude des services rendus depuis de nombreuses années et l'assemblée unanimement approuve cette décision. La lettre du Président sera remise par le camarade Schmid à son destinataire, qui est également chargé par l'Assemblée de transmettre à Mader les vœux de tous pour son prompt et complet rétablissement. 11
Le Président a le très profond regret de proposer à l'Assemblée la radiations pour dé-
faut de paiement des cotisations, conformément à l'article 69 des statuts, les camarades dont les noms suivent Baïer, matricule 210. Taine, m. 526. :— Mathis, m. 580. — Lupésent, m. 603. Kovaks, m. 640. — Bardizhanian, m. 674. Affanasieff, m. 677. — Chaboussi, m. 690. Nicolas, m. 692. — Trtaso, m. 704. — Dubriuski, m. 706. — Marchetti, m. 720. — Verboff, m. 721. — Pinslickovski, m. 722. »— Andreff, m. 723. — Ismael, m. 728. — Bratski, m. 731. — Hoppe, m. 734. — Housareff, m. 740. — Poupay, m. 747. — Chalovard, m. 748. — Dadanoff, m. 750.— Markus, m. 757. Schmitt. m. 759. — Kisly, m .762. — Emetz, m. 766. — YenidOIlI.lia, m. 767. — Angloff, m. 768. — Pour le camarade Chaboussi, il fait connaître que s'il est rayé comme membre de la société c'est parce qu'il a rengagé au 1" Etranger et que le Colonel Rollet liîl a rendu ses galons de sergent et si la société perd un membre, la France retrouve un fidèle serviteur. Le Président annonce qu'il a reçu d'un camarade présent à l'Assemblée une somme de cent francs et le remercie très chaleureusement pour ce bel acte de solidarité.
:-
--
-
-
BIJOUTERIE 111111 JOAILLBME
1)$ 7 M
9 '~M V~N~
HORLOGERIE ORFÈVRERIE
CARILLON'
3763;
:
667,60 802,72
Bénéfice net de l'exercice 1929 1470,32 Caisse de secours immédiats recettes 837,30; dépenses 980; excédent des dépenses 142,70 prélevés sur l'encaisse du 1er janvier 1929 de 2996,35 et qui ramène le solde disponible au chiffre ci-dessus indiqué de 2853,65. Le Trésorier général indique en outre que le portefeuille au 31 décembre 1929 s'élève à 30.537 francs 64 et donne sa composition en rentes, obligations et Bons de la défense nationale. Le Camarade Somekh, président de la Commission de Contrôle donne lecture de son rapport duquel il résulte que les comptes du Trésorier sont tenus d'une façon parfaite; que le portefeuille vérifié donne toute tranquillité vu sa composition judicieuse et que le Trésorier par son zèle et son dévouement, a bien mérité de la Légion. Le Président se faisant l'interprète de l'Assemblée, félicite le Camarade Corcket, Trésorier général, pour la façon si magistrale dont il tient les comptes de la société et remercié la Commission de Contrôle en la personne de son Président, pour le travail si lumineux qu'elle vient d'exposer. Le Président fait part à l'Assemblée de la mort de Madame Bratuscha, l'épouse sublime de notre cher camarade et prie celuici d'accepter les condoléances émues de tous ses frères d'armes, il fait des vœux pour que les sympathies qui l'entourent lui permettent clp supporter avec vaillance cette suprême épreuve. Le Président adresse les félicitations de la société toute entière aux camarades Hérault et Adamowitz à l'occasion du mariage de leurs enfants et fait des vœux pour le bonheur des jeunes ménages.
Nul homme n'csiï maître
et
HényG@^ «yMAISOMFOMDEEEN |g| Ellls,Elr-HFACEL'AMBIGUrïÊÊb REMISE
DE IC>VO
ÀTOU5 LE5 SOCIÉTAIRES
sur présentation
de leur Carie Fédérale
de io destinée; nulle femme n'est maîtresse de son cœur.
(Arsène HOUSSAYE)
:. Le camaradeBaïer, rayé conformément à l'art. 69 des statuts ayant été membre du Conseil d'administration est remplacé au Conseil par le camarade Favre du Tremblay, chef de bataillon de la réserve, officier de la Légion d'honneur, ancien Lieutenant du Régiment de Marche de la Légion et adjoint caau Colonel Rollet pendant la guerre, lel'As'marade Favre du Tremblay remercie semblée de cette grande marque de confiance, à laquelle il est très sensible. .: Le Camarade Maliarenkoff, porte-drapeau, ayant cru devoir donner sa démission à te suite d'un incident étranger à la société et le Président ne parvenant pas, malgré ses objurgations à lui faire retirer sa démission, est remplacé séance tenante par le camatade Sauer, également médaillé militaire et grand mutilé. La Commission de Contrôle, composée des camarades Somekh, Erlacho et Fritsch est Confirmée dans ses fonctions et quant aux ; camarades visiteurs pour le deuxième semestre, ils seront avisés directement par le secrétaire général. Le président remercie tous sescollaborateurs du Bureau et du Conseil pour le zèle ét le dévouement qu'ils ne cessent d'apporter dansl'exercice de leurs fonctions et sur sa demande donne la parole au colonel Rollet qui, par une vibrante allocution, engage tous à être dans la vie civile les Légionnaires qu'il a connus au Régiment et termine en les invitant à nouveau de venir fêtes qui se en grand nombre assister aux dérouleront le 30 avril 1931 à Sidi-Bel-Abbès. Le Président avise le camarade Honigest mann que sa demande de naturalisation en bonne voie; de nombreuses adhésions sont enregistrées, dont celle du Commandant Azan; des renseignements sont fournis, des secours distribués et plus rien n'étant plus à l'ordre du jour, l'Assemblée générale est levée à 23 heures, au cri de « Vive la Légion ». Le Secrétaire général, G.
VANGRASDORF.
—nmwHiMtHWHiiiinMiimMWiHUHiMMm»»'—hw—"*wwwwiwww»»>
Un bon vin vaut mieux qu'un peu
d'eau. Victor FAIVE, si vous le voulez, vous le fournira. —miniumHiiiiiiiiiiMmiiiiiiiiiiiiminTi""* UNION NATIONALE DES AMPUTES
: :
Conseil d'Administration Séance du 1 r mai Colonel Boyer Ressès. Présidence Secrétaire Larrouy. Trésorier Génevois. 11 Membres présents Assistants du bureau précédent 4. Lecture du Procès-verbal de la dernière assemblée adopté. Lecture du compte-rendu financier mensuel par le Trésorier. Ce rapport, détaillé à souhait, présente une situation favorable et montre le développement constant d'une progression ascendante. De ce fait, la réserve de bulletins d'adhésion se trouve sur le point d'être épuisée. Il en est demandé autorisation au Conseil d'en acquérir 5.000. La proposition du Trésorier est adoptée. Le camarade Saunier donne des renseignements reçus par lettre et annonçant la prochaine création d'une section au Havre. Lecture d'une lettre de M. le Député Miellet conviant tous les camarades amputés à assister au Banquet du 25 mai, à Belfort, par les A. C. de l'Est. Faire parvenir les adhésions à M. Knapp, secrétaire de l'Association des Mutilés, rue Bartholdi, à Belfort. Il est constaté que de nombreux journaux n'arrivent pas à destination par carence du service postal. Le Président rend compte de ses nombreuses démarches auprès de personnalités
:
Les
:
:
gouvernementales qui appuieront ru. N. A. dans ses revendications. Des camarades de Laon, Lille, etc. assisteront au prochain banquet du 4 mai. Lecture par le Président du discours qu'il a préparé pour le banquet. Adopté, après rectification, à l'unanimité. Lecture d'une lettre de démission pour raison de santé du camarade trésorier adjoint. Le camarade Tonco le remplacera. La séance est levée à 22 h. 45. Le Banquet de l'U. N. A. — Un déjeuner fraternel de 80 couverts a réuni Dimanche 4 mai, chez Garnier, des Camarades de
l'Union Nationale des Amputés, sous la Présidence du Député, M. le colonel Fabry, assisté du Président, Colonel Boyer Ressès et des Membres des Conseils d'administration (anciens et nouveau). Distingué particulièrement: M. et me Sautet, marraine des Chasseurs, Fortoul, secrétaire général F.A.R.A.C., le camarade Morerdes, de de la Confédération Nationale, etc. Cette agape fut embellie par la grâce des dames et les gaies chansons des amateurs. Journée charmante. A quand la prochaine Le Secrétaire général,
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R. LARROUY. .11Il.1.11.1..11'1111.111111.1111111111.11.11.11.
Pour vos vins fins, adressez-vous à Victor FAIVE, 68, r. Lamarck (18e).
.11.
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Il.11..11..11. Il.11. et.elaissuslesuoi
RANCOURT-VERDUN Anciens des 151e 351e R. I.
et
Notre dernière réunion s'est tenue le 9 mai à notre siège social. Capitaines Robert, Etaient présents Cormier et Pehu, Lieutenants Martin, Belleville, Ganot, Giroux et Vermeulen, Médecins-majors Colson et Minrowski, Michaut, Agin, Besegher, Bouchaud Léon, Bouchaud Michel, Bajard, Bausch, Bentin, Coustenoble, Caroit, Coussin, Chaillet, Chapart, Coussy Carlon, Dautruche, Denis, Darmois, Declerq, Fourquemin, Ferrand, Gervais, Huriez, Lenfant, Marmonteil, Robert Emile et Rogier. Excusés Commandant Aunis, Capitaine Parriaux, Bourdut, Fourez, Pector, Torchon et Médecin-major Dillensinger, ainsi que Tobi, actuellement en convalescence. Le Président souhaite la bienvenue au camarade Gervais, du 151e, nouvel adhérent. Il annonce aussi l'adhésion du camarade Sergent de Bar-le-Duc. A tous deux nous renouvelons nos vœux de bienvenue et demandons de nous aider à recruter de nouveaux adhérents. Le Président fait part du décès du beaupère de notre camarade Michaut auquel nous renouvelons nos sentiments de sym-
:
:
pathie. Il félicite notre camarade Caroit qui vient de recevoir à juste titre la médaille militaire. Nous adressons les mêmes félicitations à notre nouveau camarade Sergent qui vient de recevoir la même distinction. Il indique qu'il a assisté avec Parriaux au service anniversaire célébré le 6 mai à la mémoire de notre fondateur Bazailfe. Il annonce que l'Assemblée Générale de Roubaix, à laquelle il assistera est fixée au dimanche 5 octobre, et il espère que des camarades l'y accompagneront. Il lit une lettre du Comité de l'Argonne nous invitant à la messe qu'il fait célébrer aux Invalides le 18 Mai à 10 heures 30. Il souligne qu'en raison du nombre limité des cars dont dispose le 69e pour l'excursion du 1er juin, les places seront en principes réservées aux membres des associations et à leurs parents proches. Il demande aux camarades de l'accompagner nombreux au service anniversaire que la 69e fait célébrer le 11 mai pour ses morts au nombre desquels le 151e a hélas sa large
part. Il a eu la satisfaction de voir son appel entendu et le 11 mai s'étaient joints à lui les camarades Parriaux, Belleville, Giroux, Coussy, Houdin, Pector, Lenfant et Michaut qui porta le fanion, ainsi que Mesdames Robert, Giroux, Coussy et Bazaille, Mesdemoiselles Giroux et Coussy, les quatre fils de Belleville et M. Bazaille fils. Il les en remercie bien sincèrement en son nom et au nom du comité de Direction de la 696 qui a remarqué l'importance de notre délégation. Nous signalons aux camarades qui se trouveront à Verdun le 8 juin qu'ils pourront retrouver les camarades de Roubaix chez Monsieur Ami, 13, rue des Gros Degrés, soit le 7 au soir pour dîner, soit le 8 au déjeuner ou au dîner. Nous rappelons aux Camarades ayant de jeunes enfants de se faire connaître d'urgence en vue de l'arbre de Noël projeté pour
décembre. Nous prions les camarades qui étaient présents au 151e le 30 juin 1915, le jour d'une attaque par les gaz, de se mettre en rapport avec le Président; nous faisons le même appel aux camarades qui auraient connu le soldat Edmond Morelle, d'Amiens, de la 5e Compagnie, disparu le 10 novembre 1914 à Lizerne. Pour terminer notre réunion du 9 mai, nous avons eu un petit concert d'amateurs fort réussi grâce au concours dévoué de Madame Ferrand et de Mademoiselle Agin et des camarades Rogier, Agin, Caroit, Bajard, Coulon, et Sauvanon, un ami de nos camarades Bouchaud. A tous nous adressons nos vifsremerciements ainsi qu'aux camarades du comité des Fêtes, Bouchaud Michel, Coussy et Rogier, dont la spirituelle conférence a été fort applaudie et devant ce succès, nous espérons bien que ces derniers voudront nous réserver d'autres surprises pour nos futures réunions et en particulier pour notre fête de fin d'année. Notre prochaine réunion se tiendra à notre siège social, Café de la Bourse, 2, rue de la Bourse, le vendredi 13 juin à 21 heures. Pour tous renseignements et la correspondance s'adresser soit au Président, Monsieur Robert, 4, rue Gally à Neuilly et 27, rue d'Hauteville à Paris (Provence 51-61) soit au Secrétaire général, M. Chapart, 13, Boulevard Saint-Martin à Paris (Archives 11-14) et pour les cotisations au Trésorier, M. Chaillet, 83, rue du CheminVert à Paris. Le Président, Le Secrétaire général, L. ROBERT.
R. CHAPART.
La Filiale de Roubaix Compte renduréunion du 18 Mai, présidée
par M. Gadenne (M. le Président Applicourt empêché), 45 membres sont présents. Excusés Bernard, Roty, Helin Laporte. En ouvrant la séance M. Gadenne se dit très heureux du résultat accompli par le nouveau groupement de Lille qui compte actuellement 52 membres et invite les camarades à assister nombreux à la première réunion trimestrielle qui aura lieu le 1er Juin à 10 heures chez le camarade Tison. Nous recevons l'adhésion du Camarade Harmand, du 151e qui promet de nous en amener d'autres, nous le remercions. La question d'excursion de Verdun est complètement mise au point, 45 membres y prennent part, le détail complet de l'excursion sera envoyé à chaque participant. On signale le décès du Camarade Desrumeaux ex-caporal à la C. H. R. au 351e, notre drapeau a été représenté aux funérailles auxquelles assistait une délégation. La prochaine réunion est fixée au 15 juin.
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Le Secrétaire, BOURGEOIS.
Camarades Commerçants ou Industriels, Membres de la F.A.R.A.C
AMICALE DES A. C. DES 38e et 238e R. I. Compte rendu de la réunion mensuelle du 5 mai 1930. MM. Faury, Roux, Angenieux, Présents 'Pic, Soulier, Pele, Epe, Geneix, Vejus, Gaultier Grollier. Fabre. Excusé Promenade du 22 juin — Cette promenade -se fera à Fontainebleau en auto-cars. Coût : -65 francs maximum par personne, voyageet déjeuner compris. Départ, Taverne Gruber, Place de la Bastille, à 8 heures du matin. Retour, le soir vers 19 heures. Les adhésions sont reçues jusqu'au 5 juin au plus tard chez M. Pele, 31, rue de Buffon et Fabre, 14, rue Sarrette, à Paris. La prochaine réunion mensuelle aura lieu le 2 juin au siège social Café Fontanier, im, rue Saint-Lazare, à Paris, à 21 heures. Le Trésorier,
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rade Martin a représenté l'Amicale aux obsèques. Nous exprimons à nouveau à notre camarade les très sincères condoléances de l'Amicale. Mariage. — Notre camarade Badimnier a eu le plaisir de marier son fils. Nous lui présentons nos très sincères félicitations. Cotisations. — Quelques camarades n'ont pas encore réglé leur cotisation de l'année courante. Nous leur rappelons que l'exercice se termine le 30 juin. Prière d'envoyer le montant par chèque postal, Paris 88.235 au trésorier Macé, 32, rue Saint-Merri. Adhésions. — Nous avons le plaisir d'enregistrer deux nouvelles adhésions, celles des camarades le Lieutenant Gruin, présentée par le Président Gonon, de Coutant Georges, de la C. H. R., présenté par Daveau. Prochaines réunions. — Vendredi 6 juin et vendredi 4 juillet, à 21 heures au siège social. Le Secrétaire,
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GEISSLER.
FABRB.
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AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 38e R. I. T. Réunion mensuelle. La dernière réunion, mensuelle a eu lieu le vendredi 2 mai, sous la Présidence du camarade Gonon, Président. La séance a été ouverte par le secrétaire, le Président lit la correspondance excuses du colonel Donzel, du Commandant Boyer, du capitaine Plicque et de plusieurs camarades de ne pouvoir assister au déjeuner. Le Président fait ensuite part à l'Assemblée des dernières dispositions prises pour le prochain déjeuner et donne les noms des adhérents. Il exprime ses regrets que le nombre des camarades ayant promis d'assister à cette réunion famille ne soit pas plus important. Ce n'est pasun encouragement pour les organisateurs qui se donnent beaucoup de peine. Ce banquet familial devrait comprendre une cinquantaine de convives. Le Président annonce qu'il a décidé le lieutenant Gruin à se faire inscrire à l'Amicale comme membre actif. La photographie de la cérémonie de la Flamme est présentée à l'Assemblée. Plusieurs camarades se font inscrire pour un exemplaire. Nous rappelons que le prix de la photographie est de 5 fr. 50. L'ordre du jour étant épuisé, des conversations animées se poursuivent jusqu'à la fin de la réunion. La séance est levée 22 heures 45. Déjeuner amical. — Ce déjeuner a eu lieu le dimanche 4 mai au Châlet Edouard. Une grande salle avait été mise à notre disposition et une table bien dressée, semée de fleurs et de bouquets a charmé tous les convives. Cette table, présidée par notre Président Gonon, ayant en face de lui notre Président Honoraire Robin, était composée de 15 de nos membres. L'élément féminin était heureusement composé de plusieurs femmes de nos camarades, d'invités et de gracieuses jeunes filles, formant une belle réunion de 32 convives. Le déjeuner a été excellent et chacun de nos invités a pu déguster une cuisine très soignée. Notre ami Wurmser avait composé un menu parfait. Au dessert, notre Président Gonon a levé sa coupe de champagne et porté un toast aux invités en les remerciant d'être venus passer quelques heures avec ce vieux 38e R. I. T., puis a adressé quelques souhaits. Après le déjeuner, une petite sauterie a été organisée, puis la séparation s'est faite à 18 h. 30. En résumé, réunion tout à fait charmante, laissant en chacun un excellent souvenir. Décès. — Nous avons lè regret de faire part du décès de Madame Roche, femme de notre camarade Georges Roche. Notre cama-
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Pour vos champagnes, adressez-vous à Victor FAIVE, 68, r. Lamarck (18e). L 1
LES BIGORS » Anciens de l'Artillerie de Marine et Coloniale. «
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d'adhésions. L'ordre du jour étant épuisé la séance est levée à 22 h. 15. Convocation — La prochaine réunion aura lieu Je samedi 7 juin au Siège, 28, Boulevard de Strasbourg, à Paris. Le Secrétaire général, M. NESME. *
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ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. Cotisations. — Prière à nos camarades retardataires de relire notre dernier bulletin. Le Conseil d'Administration a décidé de leur laisser jusqu'au 24 Mai pour se mettre en règle avec la caisse de l'Amicale. Passé ce délai, nous leur ferons présenter un reçu de 10 francs, augmenté des frais de recouvrement. Tout reçu qui reviendra impayé entraînera, à notre grand regret, la radiation du camarade défaillant. Nous voulons une Amicale uniquement composée de bons camarades; les autres on s'en Nécrologie. — Nous avons la tristesse d'apprendre le décès à l'âge de 37 ans de notre camarade Emile Dessauvages. Ses funérailles ont lieu à Béthune le 3 mai. Notre ami laisse une veuve et 3 enfants. L'avis de décèsne nous étant parvenu que le jour même de l'enterrement, il nous fut impossible d'y faire représenter l'Amicale. Nous réitérons à la famille de notre cher camarade les condoléances que nous lui avons précédemment adressées directement. Remerciements. — Notre camarade Pecot nous a transmis une lettre qu'il a reçue de la veuve de notre camarade Guinard, dans laquelle elle prie d'exprimer sa reconnaissance aux membres de l'Amicale qui lui sont venus pécuniairement en aide. La somme remise à Madame Guinard atteignait 675 fr. On recherches les nouvelles adresses de Noblecourt, anciennement, 70, rue des Epinettes à Sannois (parti sans adresse). Masclet, anciennement 28, ru de Richelieu à Paris (inconnu au 28). Capdasse (cap.), anciennement 40, rue du Hautoir à Bordeaux (parti sans adresse). Verneuil, anciennement 61, rue de Strasbourg (parti sans adresse). Sortie Estivale. — Pour satisfaire de nombreux camarades, une sortie aura lieu le dimanche 22 juin. Elle commencera par un déjeuner au Restaurant Perrier, 3, GrandeRue à Saint-Maurice (près du pont de Charenton) ou nous serons très bien traités à des prix raisonnables. Le camarade TorcEeux qui a bien voulu se suppléer aux membres défaillants de notre Commission des Fêtes (pour ne citer personne, ces membres sont Vigier et Watel) a réussi ce tour de force de nous faire servir pour 20 francs (vin compris) le menu suivant: Hors-d'œuvre variés, colin froid mayonnaise, petits pois à la Française, Poulet rôti à la broche, Salade, Dessert, Café, Liqueurs. Pourront prendre part à cette petite sortie les sociétaires, leur famille et les amis.
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Il est rappelé que tous les bigors présents ou de passage à Paris, ne manquent ou ne manqueront pas de rendre visite aux monuments, Place Chaptal, érigés par la Commune de Levallois-Perret à la Mémoire de ses deux enfants : le Capitaine d'Artillerie Coloniale Braiin et le Maréchal des Logis Martin, tués aux combats de Tog-Bac (Congo) le 13 juillet 1899. Il est ensuite rappelé que le Souvenir Français fait dire un service Religieux le 18 mai à 10 h. 30 en l'église Saint-Louis des Invalides, les «Bigors » sont invités et priés de demander les cartes au Secrétariat. Il est ensuite engagé une conversation au sujet de la propagande de notre Société, notre camarade Pogio se charge de ce soin et il lui est remis un certain nombre d'exemplaires et des statuts et de feuilles
Nécrologie. — Notre camarade, M.' le Chef d'escadron Tiget, nous fait part de la perte qu'il vient de faire en la personne de son épouse. Nous renouvellons, ainsi qu'à sa famille, l'expression émue de nos sentiments- de condoléances et de la sympathie profonde des « Bigors ».
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Réunion du 3 mai 1930 Etaient présents Colonel Albisser, Desfossés, Raudon, Roumeguère, Daniel, Au-
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grum, Gouyx, Nesme.
Epeaux, Dutfoy, Boêchis. MM. Macé, Daniel, Cotisations reçues Raudon, Jourdadn, Hauet, Wallach, Pogio et Binet. La séance est ouverte par son Président, M. le Colonel Albisser, à 21 heures. Lecture de la correspondance est faite par le Secrétaire. Plusieurs demandes d'adhésion sont parvenues au Secrétariat. MM. les Colonels Jourdan, Hauet et Wallach demandent leur admission comme membres bienfaiteurs. M. le Sous-Lieutenant Pogio, comme membre honoraire. A l'unanimité des membres présents, ces camarades sont admis. Notre camarade Binet ancien membre participant, après un long séjour qui l'éloigna de nous en Province, nous revient et reprend sa place au sein de notre Société. Il est ensuite procédé à un dernier échange de vue au sujet de notre prochain congrès, et malgré l'absence de la Délégation, il est décidé de maintenir la prochaine Réunion au siège social. Le Secrétaire rend compte de ses démarches auprès de la Municipalité de Levallois-Perret au sujet des cérémonies possibles et au sujet des monuments de nos camarades Braiin et Martin, tombés dans la brousse. Excusés
peuvent nous aider en nous donnant leur Publicité.—
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(La Rédaction)
Rendez-vous à 11 heures et demie pour l'apéritif au restaurant Perrier, 3, GrandeRue, à Saint-Maurice. prendre place Moyens de communication de la Bastille l'un des tramways suivants 24, 81, 13 A, 13 B et descendre au Pont de
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Charenton. Les adhésions seront reçues par Vigier, 35, rue Manin à Paris, jusqu'au 19 juin. Des distractions variées suivront le déjeuner, notamment Balme, Boue et consorts dans leur répertoire. Caisse de secours. — Elle a reçu de Van der Heden : 20 francs; de Witas : 5francs. De tout cœur merci. Catastrophe. — Nous apprenons le mariage de notre camarade Maurice Pion, expied lieu de banc à la fameuse 3e C. M., qui aura à Hazebrouck (Nord), le 14 mai courant. (Pion, 11, rue Notre-Dame à Hazebrouck). Alors toi apssi Maurice, tu veux faire partie de la grande confrérie Nous félicitons ta future de son heureux choix, et pour elle et pour toi nos vœux sincères de bonheur.
?
Première Manche. — Notre Camarade Ricordeau (Paulo pour les dames et le Capitaine Chevalier) vient de passer avec succès la première partie de l'examen imposé pour le titre de rédacteur au Ministère de l'Intérieur. Nos vives félicitations et nos vœux sincères pour la deuxième manche. Prochaine réunion. — Elle aura lieu le Jeudi 15 mai 1930 : à 18 heures 30, apéritif à la Brasserie du Pont-Neuf, 17-19, rue du Pont-Neuf, Paris. A 19 heures 15, Dîner amical à la Brasserie du Pont-Neuf. A '21 heures 15, Boulevard de Strasbourg, 28. Le Secrétaire général,
Il. FAts.
Pour vos vins courants, adressez-vous à Victor FAIVE, 68, r. Lamarck (18*). «
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LE BURNOUS
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L'Association amicale et philanthrophique des anciens Spahis « Le Burnous a tenu sa réunion mensuelle le 14 Mai, sous la présidence du Commandant Fabre, assisté des membres du Comité-Directeur. Après lecture et adoption du procès verbal de la dernière séance, il a été procédés à l'admission de 32 nouveaux membres, dont l'adhésion a été reçue depuis le mois der-
nier.
Le Président fait part ensuite de la mort du général Decoins, ancien commandant de
la 1re Brigade de Spahis, décédé subitement à Alger le 10 novembre. Le général était membre de l'Association, aussi le Commandant Fabre a exprimé à sa veuve les sincères condoléances du « Burnous ». Il est rendu compte de la cérémonie du 4 mai aux Invalides, messe dite à la mémoire des Anciens Cuirassiers de Reischhoffen et de Ceux tués pendant la dernière guerre, à laquelle l'Association était invitée. Le Président annonce deux autres invitations : la première, le 18 mai, messe aux Invalides à la mémoire des Morts de l'Argonne, la seconde, le 31 mai, à Notre-Dame, pour la cérémonie annuelle organisée par le Souvenir français. Il fait donc désigner deux délégations chargée avec le fanion, de représenter les anciens Spahis. Le Secrétaire donne connaissance des lettres reçues des Colonels commandant les régiments de Spahis, auxquels treize prix ont été attribués, à l'issue du banquet annuel, donnant les noms des soldats qu'ils proposent. Ces propositions sont l'objet de commentaires élogieux isur l'énoncé des beaux états de services des candidats. Il est décidé, sur la proposition du Commandant Franck-Tuaux, qu'un diplôme ac-
compagnera l'envoi de chaque prix, pour être remis au bénéficiaire. Enfin, le Bulletin trimestriel étant paru ces jours derniers, donnant le compte-rendu du banquet, des éloges sont adressés pour sa rédaction, et l'intérêt qu'il présente. Avant de lever la séance, il est distribué les cartes fédérales pour 1930. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 heures. La prochaine réunion aura lieu le 11 juin. IMIlilMIIIIItlIilllllIMiiMMIillllMiMmilllimMIIIUlHMIMIl
Pour vos Portos d'origine, adressezvous à V. FAIVE, 68, r. Lamarck (18").
main le jour ou une occasion les ferait venir à Paris. Nous avions projeté une sortie à Gompiègne pour le 25 mai, pour diverses raisons, cette proposition n'ayant réuni que quelques voix, le comité à décidé de ne pas y donner suite. D'autres projets de promenade ont été soumis et seront étudiés à une prochaine réunion du bureau. Nous avons appris avec plaisir que notre camarade Muller est l'heureux papa d'une petite fille, nous lui adressons toutes nos félicitations, pour la maman et le bébé, nos meilleurs vœux de borirrë santé et prospérité. Le Secrétaire BOTTARD
MaaaMiMtav«»aaaa>aBêB«Ma«MMaaa«aiaaaa«aaaaaaaaaiaaaaaaaitaaaaaa
AMICALE DES A. C. DU 205e R. I. L'Amicale des A. C. du 205e R. I., qui va noter prochainement l'inscription de son 500e membre actif, célèbrera pendant les fêtes de la Pentecôte le dixième anniversaire de sa fondation. A cet effet, un voyage est organisé à la Ferté-Macé (Orne), où les camarades se rendront le 7 juin soit par le train, soit par la
route. Le jour même aura lieu une soirée à l'Amicale Fertoise, avec projection des vues prises sur le front par les poilus du régiment et représentation d'une comédie de Max Maurey « le Stradivarius » jouée par la troupe artistique de l'Amicale. Le lendemain, dimanche 8 juin, réception à l'Hôtel de Ville, vin d'honneur, visite officielle au Cimetière militaire et dépôt de palmes, visite au Monument de la Victoire, Service religieux, banquet à l'hôtel du PetitTurc, sous la présidence de M. le Docteur Poulain, Maire de la Ferté-Macé. L'après-midi, réunion générale des A. C. du 205e R. I. à l'Hôtel-de-Ville etconcert par l'Harmonie du P. O. Le lundi matin 9 juin, excursion facultative Bagnoles-de-l'Orne et dislocation. De nombreux camarades de la région Ouest et de la région parisienne se rendront à cette fête du Souvenir et profiteront de cet anniversaire pour resserrer les liens qui les unissaient pendant la campagne. Le 205e a gagné la fourragère par sa vaillance, son mordant et sa ténacité. Pendant la paix il tient à honneur de ne pas oublier ses morts glorieux et de rassembler sous les plis du fanion de l'Amicale, une nombreuse phalange de survivants. Ceux-ci se retrouveront le 3 juin à 18 h. 30 à l'Arc de Triomphe pour ranimer la Flamme sur le tombeau du Soldat Inconnu.
à
Le Secrétaire, G. BROISE. * «*
AMICALE DES A. C. DES 90e ET 290e R. A. L. Notre réunion mensuelle a eu lieu le 23 avril; la séance a été ouverte à 21 heures par notre camarade Hureau, vice-président. Etaient présents: Colonel Lamothe, Forest, Menasge, Weill, Binon, Petit, Dargent, Lameau, Ader, Callard, Béranger Maisonneuve, Drouin, Hureau. Excusés Janiaud et Bottard. Bravo, la grande famille de l'Amicale s'augmente; comme certains camarades se sont donnés la peine d'être d'ardents propagandistes, nous enregistrons depuis quelques mois de nombreuses adhésion. Aux derniers venus, les amis Lameau, Ader, Callard, Béranger, Molines, Maisonneuve, Durand, nous renouvellons nos remerciements et tenons à informer ceux qui habitent la province que notre plus grand plaisir serait de leur serrer chaleureusement la
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Peu de gens sont assez sages pour préférer
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22e
R. A. C.
Retraite Mutuelle et Assurances Sociales Nous avons exposé en détail dans notre numéro 2 le fontionnement de la retraite mutuelle, nous vous engageons à vous y reporter; un nouvel avantage nous est en effet accordé par la loi sur les Assurances Sociales du 30 Avril dernier, mais, pour en profiter les assujettis devront s'être, inscrit avant le 1er juillet prochain terme de forclusion qui paraît irrévocable. L'article 51 stipule en effet que les anciens Combattants et Victimes de la Guerre bénéficiaires de subvention de l'Etat au titre de la Retraite Mutelle continueront à toucher une subvention proportionnellement aux versements qu'ils devront obligatoirement faire par prélèvement sur leur salaire à partir de l'application de la Loi sur les Assurances Sociales (1er juillet 1930) mais dans la limite du montant annuel des cotisations versées antérieurement à son application Les assujettis aux assurances sociales sont tous ceux dont le salaire annuel ne dépasse pas 18.000 francs; leur intérêt est donc de verser à une caisse autonome avant le 1er juillet une somme au moins égale à celle qui sera postérieurement retenue sur leurs salaires par application de la loi. Cette somme est de 480 francs pour ceux de la cinquième catégorie gagnant plus de 9.600 francs, elle entraînera, en plus de la subvention patronale égale, une subvention annuelle de 120 francs de la part de
l'Etat.
Ceux qui négligeront de suivre notre conseil perdront ainsi tout droit à cette subven-
tion.
Cette perte s'élèvera à 1.200, 2.400 ou 3.600 suivant que leur âge les obligera à cotiser aux Assurances Sociales pendant 10 ans, 20 ans ou 30 ans. Veuves de Combattants L'article 43 C de cette loi reconnaît pour la première fois dans notre législation un droit spécial aux Veuves de Combattants non remariées, en leur accordant le bénéfice soit de l'assurance facultative, soit de l'assurance spéciale présentant un grand intérêt.
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Pour tous les vins dont vous avez besoin, adressez-vous à V. FAIVE.
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ANCIENS DES 32e, 232e R. I. ET 69e R. 1. T.
Réunion du 14 mai En présence d'une très nombreuse assistance, notre Camarade Lasseron ouvre la
séance. Il fait part aux camarades du voyage qu'il a fait à Tours avec Savalier et Morin pour représenter notre Amicale au banquet du 32e et de la réception par nos camarades
Tourangeaux.
le blâme qui leur est utile, à louange qui les trahit.
(LA ROCHEFOUCAULD)
Au nom de tous les camarades de l'Amicale il adressa ses condoléances à notre ami Blanchard qui vient d'avoir la douleur de perdre son épouse. Nos camarades sont avisés qu'au cours de la prochaine réunion qui aura lieu le 11 Juin, un vin d'honneur leur sera offert. A cette occasion notre ami Ordonneau organise un concert avec un programme de choix fait pour plaire à tous. Venez nombreux le 11 juin, vous ne regretterez pas votredéplacement. Au cours de cette réunion le lieu de notre sortie annuelle fixée cette année au 22 juin sera indiqué à nos. camarades. Nous espérons cette année les y voir en plus grand nombre encore que l'an dernier. La Commission des Fêtes nous a promis du soleil. Faites donv vos préparatifs
pour notre promenade du 22 juin. Notre Président d'Honneur, M. Parriaux
qui n'avait pu asister
notre réunion de mars, au cours de laquelle avait été organisé la collecte en faveur des sinistrés du Midi a fait parvenir à notre Président son obole pour cette collecte. Nous l'en remercions bien sincèrement. Nous avons le plaisir d'apprendre l'adhésion comme membre honoraire de notre camarade M. Aurimond, présenté par notre ami Lasseron. Mlle Lambert, MM. Audry et Aurimond ont bien voulu nous distraire au cours de cette réunion. Nous leur adressons nos vifs remerciements. N'oubliez pas la prochaine réunion, le 11 juin, qui est la dernière de la saison. à
Le Secrétaire.
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Victor FAIVE, 68, r. Lamarck, vend tous ses vins en barriques de 225 litr., de 110 litr. et de 55 litr.
« SOLFERINO 276e Anciens des 76e,
et
» 36e
R. I. T.
Réunion du 6 mai 1930 La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Macpherson, Prési-
dent.
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Lhermite, Blanpin, Lippmann. En l'absence du Secrétaire général, excusé, le Vice-Président Casset donne lecture du procès-verbal de la dernière séance, lequel est adopté sans observation. Notre Président nous donne connaissance des adhésions qu'il a reçues des camarades Quedot et Montpert, ayant mis ces adhésions aux voix, elles sont acceptées à l'unanimité. Au camarade Quedot, présent, il adresse ses souhaits de cordiale bienvenue et le remercie à l'avance de l'active propagande qu'il fera, pour obtenir les adhésions des camarades qu'il connaît au 36e Tal. Puis, s'adressant au camarade Schmittbuhl, qui nous a adressé son adhésion le mois dernier et qui se trouve parmi nous pour la première fois, notre Président se fait l'interprète de tous, pour adresser à ce camarade,' Alsacien d'origine, né à Colmar, naturalisé Français et qui a rejoint le 76e pendant laguerre, où il fut deux fois blessé, ses plus sincères et respectueuses félicitations. Ces paroles reçurent les applaudissements de tous les camarades présents. Macpherson remercie le camarade Dupuis, qui a procuré un emploi au camarade Fournier. Il nous donne ensuite connaissance de la correspondance, des lettres qu'il a reçues des camarades Parmentier, Hervillard, Monpert, Galas, Mignot, toutes ont eu la réponse qu'elles sollicitaient. Il nous donne également connaissance des lettres qu'il a adressées à M. le Général Cottez, au colonel Lejeune, au colbnel Gondre, au directeur du journal Le Démocrate de Seine-et-Marne, aux camarades Renard et Barroteaux. Excusés
Il nous fait part des circulaires suivantes Circulaire de la F. A. R. A. C. nous invitant à prendre part à la cérémonie du 22 juin, une couronne sera déposée sur la tombe de notre frère d'armes inconnu. Rendez-vous, le dimanche 22 juin à 10 heures, station de métro Georges-V. La couronne étant offerte par souscription, comme les
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années précédentes, nous y participons. — Circulaire du Souvenir Français pour la cérémonie qui sera célébrée le samedi 31 mai, à 10 h. 30, à la mémoire des militaires et marins français et alliés morts pour la patrie. Circulaire concernant les combattants volontaires. Notre camarade Rosier, Trésorier général, fait ensuite l'exposé de la situation financière, il reçoit les félicitations du Président, qui nous informe qu'il a été acheté deux Bons du Crédit National 1923. Puis la parole est donnée au camarade Bille, architecte diplômé par le gouvernement, expert près les tribunaux, qui nous entretint de la situation actuelle du bâtiment et de la crise du logement. Il énuméra ses causes, ses effets aussi nombreux que divers et regrettables et enfin ses remèdes. Tour à tour, il parla de la législation courante, des nouvelles tendances dans la construction, de l'extension des villes et leurs conséquences, des habitations à bon marché et des charges qui en résultent pour tous. De la loi Loucheur et de questions économiques dont l'exposé par un technicien averti, doublé d'un ancien combattant, intéressa tous les camarades présents. Au cours de l'échange d'idées qui suivit, le camarade Damien, entrepreneur, compléta cette documentation générale en développant à sontour divers détails et points de vue économique, notamment sur les prêts aux sociétés, aux particuliers et leur mécanisme. Très chaleureusement remercié par le Président, ainsi que le camarade Damien, notre ami Bille fut invité et promit de revenir à notre prochaoine réunion pour répondre aux nombreuses questions que lui posèrent les camarades présents. La séance est levée à 23 h. 30. La prochaine réunion aura lieu le mardi 3 juin, à 20 h. 30. Le Vice-Président,
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CASSSET. *
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ECHO DES ANCIENS COMBATTANTS DE LA S. T. C. R. P. La période des fêtes à peine terminée, et elles furent brillantes cette année, en particulier celle de la Mairie du XVIIIe où se firent applaudir les meilleurs artistes de Music-Hall de Paris: celle d'Asnières où un banquet groupe près de 200 convives, celles
d'Epinay, de Malakoff,. qu'il faut maintenant songer aux vacances, surtout à celles des petits. Le départ pour la colonie de vacances est proche, deux mois à peine nous en séparent, ce qui n'empêche pas les enfants de compter les jours. Après une longue année ils ont besoin de grand air. Le Cartel-Notre-Dame, propriété des Anciens Combattants des T. C. R. P. situé en Côte d'Or a tout ce qu'il faut, un parc magnifique au milieu duquel s'élève le château aux pièces spacieuses. Tous les agents des T.C.R.P. sans distinction de grade, ni d'opinions politiques ou religieuses, peuvent y envoyerleurs enfants, âgés de 6 à 16 ans. Le service sanitaire et médical y est assuré par trois docteurs. Les enfants ne peuvent sortir seuls et leur surveillance est exercée par dès surveillants et surveillantes expérimentés.
Voulèz-vous qu'on croie du bien de vous? N'en dites point.
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Réveil à employé 7 h. 30 (le dimanche à 8 heures), coucher à 21 heures. Chaque jour, 15 minutes d'éducation physique, 3 ou 4 heures de jeux li-
Leur temps est bien
bres, excursions, déjeuners sous bois, fêtes,
etc.
Les repas font l'objet de soins particu-
:
liers. Au réveil Café, chocolat ou café au lait. Déjeûner (12 heures) Hors-d'œuvre variés, viandes, légumes, salade, dessert. Goûter (16 heures) : Pain, chocolat. Dîner (19 heures) : Potage, hors-d'œuvre légumes, dessert. Pain (jambon, discrétion. Boisson suivant instruction des parents (bière, vin, etc.). Les tarifs pour un séjour d'un ou deux mois, comprenant voyages aller et retour, nourriture, blanchissage, sont Pour 1 mois Pour un enfant de 6 8 ans, 250 francs. 8 10 » 280 » » 340 » » 10à12 » » 380 » » 12à14 » » 425 » » 14à16 » » Pour deux mois Pour un enfant de 6 8 ans, 480 francs.: 8 10 » 540 » M » 750 » » 12à14 » » 840 » » 14à16 » » 660 M » » 10à12 » » Des réductions sur ces prix sont accordées aux familles nombreuses. Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à la permanence ouverte tous les vendredis de 15 heures à 19 heures, au siège, 28, boulevard de Strasbourg (Xe), ou écrire au Président en joignant un timbre pour la réponse. Le Secrétaire général,
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PEYRON DE LAJARD.
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Les vins fins de V. FAIVE sont vendus en caisses de 30, 24 ou 12 bouteil. 111111111111111111.111111111111111111111111111111111111111 , HII H 1111111111111111111111.-
SEBASTOPOL » Anciens du 74e et 274e R.I. et 22e R.I.T. «
Compte-rendu
delaréuniondu14mai1930 Le Président est heureux de souhaiter la bienvenue à M. Eugène Foucher, 37, rue de la Condamine, Paris (classe 1895) ayant appartenu au 22e R. I. T. Il est voté une somme de 10 francs pour participation à la couronne que la F.A.R.A.
doit déposer sur la Tombe du Soldat Inconnu. Le Président a le regret de faire part aux camarades du décès de la femme de notre ami Villeneuve, actuellement à Richmond (Etats-Unis). Il a adressé à Villeneuve les condoléances de notre société, dont il est un membre fondateur. Le Souvenir français informe les associations d'anciens combattants qu'il fera dire une messe à 10 h. à Notre-Dame le Samedi 31 mai et invite les camarades à y assister. Le comité de l'Argonne du Souvenir français organise un pèlerinage le 27 juillet à la Haute-Chevauchée. Les Camarades que ce Pélerinage intéressait sont priés de 'sadresser au Secrétaire-Trésorier à cet effet. Le camarade Desmaires a donné de ses nouvelles et nous signale qu'il a renconti é en Syrie notre camarade Perrière, ancien sergent au 74. Pélerinage du 22 juin 1930. — à Escardes et Courgivaux : 7 h. 45, rassemblement gare de l'Est, près du guichet 55, aile droite du bâtiment; 8 h. 45, départ de l'Express; arrivée à Courgivaux vers 10 heures 1/4. Service en l'église. Midi précises, déjeuner. Vers 15 h., inauguration à la mairie dTscardes de la plaque commémorative, en présence de Madame Mangin et de ses enfants. Retour vers Courgivaux. Arrêt au Monument et au Mémorial qui surmonte l'Ossuaire. C.
(PASCAL)
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19 h. 15, dîner. 20 h. 50 départ du train ramenant les voyageurs en gare de ParisEst à 23 h. 25. Dépense à prévoir 52 francs par personne (voyage et les deux repas) soit 29 francs pour le voyage et 23 francs pour les deux repas. S'inscrire avant le 16 juin en versant la cotisation au compte de chèques postaux du Dr Quidet, N° 272-28, Paris. Prochaine réunion, le mercredi 11 juin 1930, à 21 heures, au 28, boulevard de
:
Strasbourg.
Le Secrétaire-Trésorier, R. I. *
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ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 7e CHASSEURS Le Comité de l'Amicale du 7e chasseurs s'est réuni le mardi 20 mai à 18 h. 30, café de la Régence. Il a été décidé que la prochaine réunion générale aurait lieu le dimanche 22 juin à Evreux, selon le pro-
gramme ci-dessous. 8 h. départ de Paris de la caravane automobile. Réunion Porte Maillot devantLunaPark. 10 h. 30, rassemblement à Evreux des Anciens du 7e à un endroit qui sera fixé par une circulaire adressée personnement à chaque membre inscrit. 11 h. 30. Messe à la Cathédrale d'Evreux avec musique et chant, à la mémoire des morts du Régiment. 12 h. 15, apéritif d'honneur offert au mess du régiment par les anciens membres de l'Amicale aux officiers et sous-officiers du régiment. 13 heures. Banquet amical (35 francs par personne tous frais compris) à l'Hôtel qui sera fixé par circulaire (les pourparlers n'étant pas terminés au moment où nous mettons sous presse). L'après-midi excursion aux environs. Dislocation vers 18 heures. Nous comptons sur la présence de très nombreux camarades et nous sommes déjà assurés de la venue d'une quarantaine d'anciens. , Les dames sont priées de bien vouloir nous accompagner à cette réunion amicale.
Les adhésions (auxquelles devront être joint le montant des repas) devront parvenir avant le 10 juin, soit au Siège Social (adresser les mandats à D. Dol. 105, rue Gide, Levallois-Perret (Seine) soit aux délégués régionaux: M. Couard, Rue Maurice-
Bouetot, Rouen; M. Plautier, Adjudant-Chef 7* Chasseurs, Evreux; M. Evain, Boucher, rue d'Albufera, Vernon. Nous comptons sur le dévouement de chacun pour faire le plus de propagande possible à cette réunion qui promet d'être de beaucoup plus importante que les précédentes, et de transmettre ces renseignements à tousceux qui ne seraient pas encore touchés dirctement par l'amicale elle-même. *
**
AMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P. La réunion de Mai a rassemblé au PontNeuf, le contingent habituel de fidèles camarades, dont quelques uns étaient accompagnés de leurs épouses. Le résultat le plus marquant de cette réunion fut la communication faite par le Président de la conclusion très intéressante de ses pourparlers avec les Camarades de Saint-Quentin. La liaison est dès maintenant établie avec l'amicale de Saint-Quentin sur les mêmes bases qu'avec l'Amicale de Verdun, où nous comptons de si sympathiques camarades. Une première liste, que de Prat a communiquée au cours de la réunion, nous a permis de retrouver un certain nombre de noms connus et de
bons camarades. Cette première liste contient les noms des camarades de SaintQuentin qui souscrirent un abonnement aux Echos de la F.A.R.A.C. de façon à rester en contact permanent avec notre Amicale. Voici ces noms, pour ceux qui n'étaient pas présents à la réunion : Rabelle, Président; Lamy, Richet, Hodiesne, Chambert, Ducamp, Courtin, Andrieux, Darcourt, Huck, Duprè, Coupé, Cormont Davoine, Sellier et Harlaux. Cette liste sera complétée par la suite. Nous sommes très heureux que cette liaison soit établie et nous pouvons dès maintenant assurer à nos camarades de Saint-Quentin que nous ne manquerons pas, quand l'occasion se présentera, d'aller leur serrer la main. Nous notons d'ores et déjà la date du 14 décembre pour le banquet de Sainte-Barbe à Saint-Quentin où nous nous proposons d'envoyer une délégation importante, (minimum 100 kilos par homme). Nous avons adopté la date du Samedi 29 novembre pour notre Banquet de SainteBarbe, qui aura lieu àla Brasserie du PontNeuf. Nous aurons certainement le plaisir d'y retrouver des Camarades de Saint-Quentin et de Verdun. Quelques uns de ces derniers l'ont d'ailleurs formellement promis à ceux de nos camarades qui ont excursionné à Verdun à l'occasion des fêtes de Pâques. Réunis chez Brasseur, au nombre d'une vingtaine, ils ont reçu suivant la tradition l'accueil le plus chaleureux. Le Commandant Mallet, président de l'Amicale de Verdun a bien voulu passer avec eux une partie de la journée du dimanche de Pâques et participer au déjeuner, au cours duquel les murs de la Caserne Brasseur-Terminus, ont retenti des échos de la plus folle gaîté. Le 29 Avril le sympathique Président de Verdun nous a rendu la politesse sous les espèces d'un cordial apéritif offert à ceux de nos camarades qui ont pu être prévenus, au Cufé Terminus-Denain, à Paris. Le commandant Mallet, mis au courant des résultats des communications avec StQuentin, en a témoigné la plus vive satisfaction, comptant lui-même dans cette région de nombreux amis. Nous comptons sur une nombreuse affluence à notre prochaine réunion le deuxième jeudi de Juin au Pont-Neuf. Cette réunion étant la dernière de la saison, a une certaine importance. Nous avons appris l'heureuse naissance de Mademoiselle Haas, la fille de notre sympathique camarade. Aux dernières nouvelles, la maman et la fillette se portaient à merveille. Geo, d'ailleurs, nous le confirmera à la prochaine réunion. Toutes nos félicitations et nos meilleurs vœux au Papa et à la Maman. Le Comité.
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en fûts ou en bouteilles par V. FAIVE. I.II
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LE RALLIEMENT DES ANCIENS des 69e, 269e R. I. et 42e R. I. T.
vice-président nous fait part que notre Président a perdu son neveu, décédé accidentellement, le 6 mai dernier. Hébert nous a représentés aux obsèques et à présenté a Minet et à sa famille les plus sincères condoléances de tous les camarades du Rallie-
ment.
Nous adressons également nos plus sincères condoléances à notre Président honoraire fondateur Pichaut, ainsi qu'à sa fa-
mille, pour la perte douloureuse qu'il vient d'éprouver en la personne de Madame Vve Vogler, sa belle-mère. Monsieur le Colonel Régnier-ViExcusés gouroux s'excusant et regrettant vivement de ne pas être des nôtres, ce soir pour nous parler des réunions amicales des 4 et 9 mai où le banquet des Anciens des 226e et 269e R. I. fut des plus réussis et marque un pas vers la réunion de la Division de fer, en. toute circonstance il faut resserrer la camaraderie qui n'a cessé d'exister à la 11e D. I. Le camarade Trouillard (secrétaire-adjoint de la société « Le vieux Montmartre » qui ne peut être présent ce soir, nous remercie d'avoir répondu à son appel et son expression « nous compléter mutuellement » indique suffisamment l'espoir de nous voir deplus en plus nombreux et ainsi atteindre le but de cette belle œuvre « la mutualité ». Comme suite à la décision prise en Avril dernier, le trésorier général Lorétan a été autorisé à verser 400 francs au compte fondscommun et 300 francs au compte fonds libres. Assurance au décès. — Le Président rappelle aux membres participants de bien vouloir se mettre à jour, avant juin, de leur cotisation pour pouvoir profiter de l'assurance au décès qui doit être renouvellée fin Juin pour tous les ayants droits. La cérémonie en souvenir des camarades du 33e C. A. tombés au champ d'honneur, organisée par l'Abbé Coqueret, ancien Aumônier de la 70e D. I. a eu lieu le 4 mai dernier très nombreuse assistance et grand nombre d'anciens des 69 et 269e R. I. y assistaient. Puis la parole est donnée au camaradeHébert pour le compte-rendu du dîner amical du 9 mai dernier. Hébert regrette l'absence du Colonel Régnier-Vigouroux car il eut voulu que ce dernier reçut les applaudissements unanimes auxquels il a droit pour maintenir le rapprochement entre lesunités de la IIe D. I.; du compte-rendu donné par Hébert, nous citons les principoaxpassa-
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Dîner très réussi dans la salle transformée du Restaurant Coquet, 80, boulevard de Clichy où le camarade Brunel (ancien du 69e) a bien fait les choses, gros succès pour le menu du sympathique capitaine Jean Droit, avec sa « Madelon il nous faut également rendre hommage au camarade Trouillard, sans oublier Aubert du 226e pour la belle organisation et la grande réussite, les 136 présents prouvent ce grand succès. Notre Président Minet frappé par un deuil, avait chargé le vice-président Hébert de représcenter le Ralliement qui, au nom de Minet, du Ralliement, de la Division de fer et de la F.A.R.A.C. a adressé à Monsieur le Colonel Régnier-Vigouroux nos sincères remercièements pour l'élan et la belle invitation qu'il faite à nos camarades pour qu'ils s'unissent à nous, retraçant en quelques mots le but de notre groupement, ses avantages, notamment ceux réservés aux anciens combattants. Après ce plaidoyer si persuasif le rade Hébert eut le plaisir et l'avantage camad'inscrire les camarades Bergeret, Boulonnais, Brousseau, Caen, Corvisart, Desmaret, Gallois, Ignace, Leblond, Smisdom, Vincent, Bourgelois, Brunel, Sardina, Couvreur, Casli>, Devillard, Forio, Gilbert, de plus nous sommes heureux de voir la demande du camarade Bloch, du 226equi, ne faisant partie daucune association s'inscrit au Ralliement, encore une fois merci au colonel Regnier«
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Réunion mensuelle du 14 Mai 1930 Le Président Minet ouvre la séance en présence de 44 camarades, après lecture du procès-verbal de la dernière réunion qui est adopté à 15unanimité, le camarade Hébert,
Le laboureur jette son grain dans ses sillons et dit
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- (CHATEAUBRIAND)
Je Sème. Dieu Bénit )}.
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Vigoureux, à Trouillard et aux anciens des 226e et 269e R. I., sans oublier les camarades territoriaux. Le camarade Trouillard ayant exprimé le désir que le compte rendu de cette réunion paraisse sur l'Echo de la F. A. R. A. C. et qu'un numéro soit adressé aux camarades Président demande Hébert abonnés, au non s'il ne voit pas d'inconvénient à demander présents le vote de cette peaux camarades supplémentaire, ce qui est tite dépense adopté à l'unanimité La parole est donnée au camarade Baudelot, Secrétaire de l'Amicale des Officiers de la 11e D. I., nous informant que la Flamme du Souvenir sera ranimée le 28 juin à 18 h. 30, par la 11e D. I., le Ralliement des Anciens des 69e et 269e, le 26e R. I. et les 109e et 309e de Chaumont, sous la présidence du général Balfourier, Président d'honneur de la division de fer (11e D. I.). Baudelot nous informe également que l'Assemblée générale de la 11e D. I. aura lieu à Nancy, le 8 juin prochain, dont voici le programme Réception des camarades. 7 juin. 10 h. 30, au Cercle Militaire, 8 juin. Assemblée générale. — 11 h. 45, déjeuner intime, buffet de la garre. — 13 heures, départ en autocar pour le 'pèlerinage au Haut-Kéking où, à 15 heures, une conférence sera faite par M. le général Colin, commandant de la 11e D. I. Retour à Nancy vers 17 h. 30. Aviser le capitaine Richard, buffet de la gare, à Nancy, pour le 28 mai au plus tard. Le Président Minet nous informe que le pèlerinage annuel de la F. A. R. A. C. sur la tombe du Poilu inconnu, aura lieu le rassemblement h 9 h. 45, 22 juin prochain métro Georges-V. (Ne pas oublier son insigne.) Pour terminer, le Président est heureux de demander l'admission des camarades suivantes, comme participants et titulaires: Gibert Félix, classe 1904, Corvisart Mauriec, classe 1911, 8e Cie Docteur Chamalet Jean-Baptiste, classe 1912 Rivière Lionel, Légat Charles, classe classe 1919,9e Cie 1914, 10e Cie Morelle Alexandre, classe 1906, 12e Cie Crotte Lucien, classe 1904, 19e Cie Dupuy Henri, classe 1899. 7e Cie Champagne Louis, classe 1915, 9e Cie Boulonnais,Maurice, classe 1908, 7e Cie Débordes Ludovic (membre honoraire), admis à
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l'unanimité.
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La séance est levée à 22 heures.
Prochaine réunion 1930, à 20 h. 45.
le mercredi 11 juin
Le Secrétaire général, CHAMERLAT.
illiummumallomm Ecrivez ou téléphonez à V. FAIVE,
:
68, r. Lamarck. Tél.
Marcadet 21-92.
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I.T.
25eR.
Vu le peu de présents à notre réunion de mai, il nous est impossible d'organiser quelque chose qui nous permette de profiter du voyage de nos camarades de la Mayenne en Artois. Sachez seulement que ce pieux pèlerinage aura lieu le dimanche 15 juin et qu'ils seront pour le moins une
centaine d'anciens du 25e R. I. A notre prochaine réunion du jeudi 5 juin, notre Président vous donnera des détails complémentaires sur l'organisation
du voyage de nos camarades Mayennais.
;
Notre réunion du jeudi 5 juin sera probablement la dernière de la saison nous serions heureux de vous y voir en nombre. Le Secrétaire, PRÉVOST.
sont priés de vouloir bien se mettre en règle avec notre Trésorier, le camarade R Hubert. 9, cité Véron. Paris (18e). N.
B. — Nos camarades
UNION DES ANCIENS COMBATTANTS DU 20e ARRONDISSEMENT La séance est ouverte à 21 heurers sous
la présidence du camarade Gauché. Présents : Raffanel, Blondeleau, Vallée, Jouanneteaud, Médez, Séchaus, Sauzé, Jour-
::
dan. Risse. Absent excusé Absent non excusé Denizot. Le Secrétaire général donne lecture de la correspondance et du dernier procès-verbal de l'Assemblée générale. Ce dernier a été publié dans le journal mensuel de la F. A. R. A. C. (Adopté.) Le camarade Jouanneteaud, Trésorier, donne lecture du compte rendu financier. (Adopté.) Notre Président, accompagné des camarades Sauzé, Hall, Rosset et Gouët ont assisté aux obsèques de notre regretté camarade Vanolaendem. Le drapeau de l'Union du XXe, porté par le camarade Gouët, assistait aux obsèques. Le Bureau, au nom de l'Union du XXe, adresse ses plus vives condoléances à la veuve de notre regretté camarade pour le deuil cruel qui la frappe ainsi qu'à toute sa famille. Le Bureau vote, à l'unanimité, un secours en faveur de la veuve du camarade Vanolaendem. Jouanneteaud, Trésorier, propose qu'une démarche soit faiteauprès d'un docteur du quartier pour que celui-ci veuille bien accepter d'être le médecin attitré de l'Union. Il est entendu que des démarches seront faites en ce sens. Le camarade Gauché remercie de tout cœur les camarades qui ont bien voulu lui témoigner leurs marques de sympathie à l'occasion du décès de son épouse. Par la voix du journal, il est rappelé à tous les sociétaires que la F. A. R. A. C. déposera une couronne sur la tombe du Poilu inconnu le 22 juin, à dix heures. Rendez-vous au métro Georges-V, pour tous les sociétaires où au siège social, 28, rue des Couronnes, à neuf heures. L'Union fait un pressant appel pour que les Anciens Combattants du XXe veuillent bien venir honorer de leur présence cette cérémonie. Il ne sera pas envoyé de convocation. Présence indispensable et avec décorations. Blondeleau, Président de la Commission des Fêtes demande le renouvellement des commissaires. Sont proposés les camarades Lacour, Clerc, Jourdan. Secrétaire Leleu.
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:
Raffanel. Trésorier Le camarade Médez se désiste de ses fonctions de Secrétaire et Trésorier de la Commission des Fêtes en faveur du camarade Raffanel, ses occupatitons ne lui permettant plus d'occuper ce poste. Le bureau accepte la proposition du camarade Blondeleau. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures. Le Secrétaire général, R. VALLÉE. P. S. — Il est rappelé à tous les sociétai-
res quel'Union du XXO aura l'honneur de ranimer la Flamme sous l'Arc de Triomphe, le 11 août, à 18 heures. Réunion : métro Etoile, à 17 h. 30. Le présent avis tient lieu de convocation. *<*
ANCIENS DES 20e ET 60e D. I. Réuniondu7mai
:
Séance ouverte à 21 h. 15 par le Président. 19. Présents
Excusés:
12.
Le Président renouvelle nos bien sincères
condoléances au camarade Boulogne et à madame pour le deuil qui vient de les frapper.
Il est heureux d'annoncer que nous avons de meilleures nouvelles de nos malades pour lesquels nous formons des vœux de prompte et complète guérison. Il présente les excuses du colonel Cordrier et du docteur Torchausse, retenus à la chambre par une disposition. La parole est ensuite donnée au camarade Hayem, délégué par l'Association des Anciens de la 73e D. I. (Les Loups du Bois-lePrêtre). Ce dernier désirerait connaître le Comité qui a fait ériger à La Verdure (Marne), un monument commémoratif de la bataille de Dormans, du 15 juiltét 1918. Aucun des camarades présents n'a connaissance de ce monument, qui mentionne cependant la 20e D. I. et notamment le 2e et 25e R. I. Il est probable que l'érection de ce monument est dû aux Américains. Si l'un de nos camarades possède des renseignements à ce sujet, il est prié de les faire connaître au Secrétaire. Lecture est donnée de la correspondance. Le Trésorier adressera 10 francs à la F. A. R. A. C. pour souscription à la couronne qu doit être déposée sur la tombe du Soldat
inconnu le 22 juin prochain. Invitation du Comité de l'Argonne à la messe qui sera célébrée à Saint-Louis-desInvalides, le 18 mai. Nous y serons représentés avec le fanion. Les adhésions sont recueillies pour la sortie qui aura lieu le 22 juin (125 km. en autocar dans la Vallée de Chevreuse). La séance est levée à 22 h. 30. Adhésion membre assuré, Mme André, du groupe de Granvlle. Cordiale bienvenue. Convocation Mercredi 4 juin, à 21 heures, 28, boulevard de Strasbourg, dernière réunion de la saison. En raison des vacances, il n'y aura pas de réunion en juilletaoût-septembre. Sortie du 22 juin Rassemblement, place Jules-Joffrin (devant la mairie du dix-huitième). Départ à huit heures précises. Itinéraire : Porte de Châtillon, Bièvres, Sa-
::
:
clay, Orsay, Chevreuse, Vaux-de-Cernay, Auffargis, Rambouillet (déjeuner), retour par Versailles. Prix 25 francs. On peut emporter à manger. Ceux qui préfèrent déjeuner au restaurant trouveront un menu très convenable pour 15 à 18 francs. Un autocar de 40 places est dès maintenant retenu. Il ne pourra être donné suite aux adhésions tardives que si celles-ci permettent de compléter un autocar (35 places, minimum) et s'il est encore possible d'obtenir
:
une voiture.
Le Secrétaire général. Note du Trésorier Quelques camarades m'ont retourné, acquitté, le mandat postal que je leur avais adressé fin avril pour paiement de leur coti-
sation. D'autres camarades n'ont pas encore versé. A partir du 15 juin, dernier délai, le Trésorier fera présenter les reçus par la poste. Ces reçus seront majorés de 2 fr. 50 (deux francs 50/100) pour frais de recouvrement. Donc, chers camarades, évitez-vous ces frais et mettez bien vite à la poste votre mandat. Merci d'avance. *
*»
«LES CHAMOIS» 97e R. I. A., 297e R. I.
et
108e
R.
1.
T.
Compte rendu de la réunion du 9 mal 1080 En l'absence de notre sympathique Président-Fondateur Leroy, retenu par le devoir professionnel, la séance est ouverte à 21 h. 30 sous la présidence du camarade Thomas, Vice-Président, revenu la veile de Savoie, assisté de Kiki, Falque, Secrétaire Veron et Cailloux, Trésoriers Bouvier, H. Polyte, Grand, Fenestraz, Masset, membres du Co-
;
mité.
;
:
Etaient présents Buisson, Boulens, Chautagnat, Crapez, Carcey-Cadet, de Smet, Dunand Louis, Fabre, Faramand, Guidet, Meurdrat Maret, Prancer, Piton et un nouvel adhérent, le camarade Derbey, ancien du 97e R. I. A., à qui nous souhaitons la bienvenue. Leroy, Aguettaz, Bourgoin, LeExcusés noir, Ducret, Feuillet. C'est l'ami Leroy, Un coup de téléphone qui, de son poste, envoie un salut fraternel à tous les camarades présents. Communication est donné des démissions des camarades Leroy, Fabre, Pranger, comme membres du Comité. Le Trésorier Veron fait la répartition des remises, qui s'élèvent à la somme de 270 francs pour cinq parts, ce qui est l'occasion d'engager un plus grand nombre de camarades à profiter des avantages offerts par les commerçants adhérents à la F. A. R. A. C. Comunication est donnée de l'invitation faite par les Chamois de Lyon à leur banquet du 25 mai, à Lyon. Après quelques mots du Secrétaire Kiki, relatifs aux C. R., qu'il s'engage à faire moins ironiques, sachant que tous nous sommes décidés à maintenir la bonne harmonie entre nous, on discute la question du banquet. En raison des difficultés rencontrées par la Commission et d'un commun accord, il est demandé au camarade de Smet de vouloir bien faire les démarches nécessaires pour la résiliation de nos engagements vis-à-vis de M. Rey et l'en remercions d'avance. Le camarade Dunand Louis propose de profiter de l'inauguration de la plaque comnlélUorative pour faire le banquet après cette cérémonie. Ce qui est admis. Le Secrétaire est chargé de prévenir les camarades absents. Lecture est donnée d'unelettre du cama.;.,Pelleray Gédéon, ancien du 97e, 3e Cie (ancien ordonnance du capitaine Chatelain), demandant si l'un de nous se souviendrait du jour où il a été atteint par les gaz à Ballersdorf (Alsace), afin de lui servir de témoin dans une instance en demande de pension. Le camarade Maret, atteint le même jour que lui et actuellement présent s'offre de lui écrire, Kiki se chargera d'envoyer tous renseignements à Pelleray. 1 La prochaine réunion est fixée au vendredi 13 juin, au siège social. Nous avons eu le plaisir de constater que l'idée du camarade de Smet avait germé effectivement, nousavons vu en arrivant au siège un superbe petit tableau, orné d'un superbe chamois, indiquant « Les Chamois ont réunion ce soir, au premier étage ». Nous devons cette enseigne au talent et la générosité de Cailloux. Au nom de tous, Nous lui adressons nos sincères remerciements et nos félicitations. La séance est levée à 11 heures et demie.
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Le Secrétaire, N. B.
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KIKI.
Nous avons appris trop tard la
nomination de notre camarade Maret dans l'ordre de la Médaille militaire. Nous aurions été heureux de fêter ensemble cette récompense que nous savons méritée. La séance était à peine levée, les derniers membres du Comité se retiraient que surgissait, désolé d'arriver trop tard, notre cher Président Gervais, venu apporter son salut fraternel à ses Chamois. La situation de l'Amicale a été examinée et tout va être mis en œuvre pour mener à bonne fin la réalisation de la question de la plaoue commémorative et du banquet qui fera uite.
Les Assurances Sociales
la Mutualité et
(SuiteetFin) On ne saurait, sur ce point, oublier l'expérience de la loi du 5 avril 1910 sur les Retraites Ouvrières et Paysannes. Différentes causes ont été attribuées à l'insuccès de cette loi. Il est
certain qu'elle contient plusieurs fautes graves, mais il n'est guère discutable que la principale réside dans l'absence ou plus exactement dans l'imprécision du principe de l'obligation. Pourtant,les travaux préparatoires de la loi du 5 avril 1910 témoignent de l'intention que le législateur avait de rendre effectif le principe d'obligation qu'elle contient. Le texte adopté par la Chambre frappait d'une amende de 16 à 100 francs tout employeur ayant omis les appositions de timbres ou les versements. Mais si aux termes de l'article 3 de la loi l'employeur doit, lors de la paie, prélever sur le salaire le versement à la charge de l'employé, c'est à la condition que ce dernier lui présente la carte délivrée par l'administration, et sur laquelle doit être apposé le timbre qui constate l'exécution de la loi. "01', aucune disposition de la loi n'autorise l'employeur à imposer la retenue à l'employé qui s'y refuse. L'article 23 ne laisse aucun doute à cet égard puisque d'une part, l'employé qui est en faute de n'avoir pas présenté sa carte, outre l'amende, est condamné à faire les versements à sa charge, ce qui prouve que les dits versements n'ont pas été déjà prélevés, et, d'autre part, que l'employeur qui n'a pu apposer le timbre, peut, s'il le veut, se libérer en versant, notamment entre les mains du greffier la somme à sa charge, c'est-à-dire la contribution patronale, ce qui prouve qu'il n'avait ni le pouvoir, ni a plus forte raison, l'obligation de prélever, malgré lui, le versement de l'employé. Cette manière de voir a été solennellement sanctionnées par les Tribunaux. On se souvient des faits Le 6 juillet 1911, M. Marcel C., ouvrier de M. B., commerçant à Paris, au moment du règlement de 4 journées de travail, refuse d'accepter la /etenue de 0 fr. 12, que son patron entendait lui faire supporter en exécution du § 1er de l'article 3 de la loi du 5 avril 1910. Il ne présente par suite aucune carte à son patron sur laquelle celui-ci puisse apposer les timbres prescrits par la loi. Devant
:
B.
cette attitude conserve le montant des salaires de son ouvrier et le congédie immédiatement. C. appelle son patron devant le Conseil des Prud'hommes qui, le 22
juillet, rend un jugement au profit de l'ouvrier. B. forme contre ce jugement uix pourvoi devant la Chambre Civile de la Cour de Cassation qui dans un arrêt célèbre et impatiemment attendu en date du 11 décembre 1911, exonère le patron de l'obligation defaire la retenue lorsque son ouvrier ne présente pas sa carte. Cour, la dit Attendu, que ces « prescriptions de l'article 3 seront observées toutes les fois qu'au moment de la paie l'employé présentera la carte destinée à l'apposition du timbre ou bien aussi, lorsque la dite carte ne lui ayant pas encore été délivrée, il consentira au prélèvement du versement à sa charge, sauf apposition ultérieure du timbre qui seul constate l'exécution de la loi qu'il en sera autrement lorsque l'employé, que la carte lui ait été remise ou non, refusera soit de la présenter lors de la paie, soit d'autoriser à ce moment l'employeur à effectuer le prélèvement déterminé par la loi; qu'en effet aucune disposition de cette loi n'autorise l'employeur à se faire juge de la légitimité de la résistance de l'employé et ne lui donne le droit de le contraindre a supporter une diminution de son salaire; que si le législateur a eu la pensée d'attribuer à l'employeur un tel pouvoir et de l'obliger à en faire usage, il n'y a pas persévéré, etc. » Le bruit fait par cet arrêt est encore présent à beaucoup de mémoires. Le Ministre du Travail d'alors, M. Re-
noult, dont l'interprétation se trouvait quelque peu bousculée, déclara à lu tribune de la Chambre, que la Cour de Cassation n'avait rien compris à la loi des Retraites Ouvrières. Aujourd'hui que le temps a passé, que les événements ont marché, personne n'oserait plus affirmer que cet arrêt, si juridiquement motivé, la Cour de Cassation a entendu transformer la Retraite Ouvrière obligatoire en Retraite Ouvrière facultative. Telle ne fut pas la portée de sa décision. Elle signifie que les versements sont obligatoires, mais si par le fait de son employé le patron est dans l'impossibilité d'acquitter la charge qui lui incombe, il est délié de l'obligation qui pesait sur lui. Bref la loi de 1910 reste obligatoire pour tous les citoyens, mais dans la mesure où
l'inaccomplissement par les uns de leurs obligations n'empêche pas les autres d'exécuter celles dont ils sont
tenus.
Mais en 1911 les esprits étaient surexcités et les milieux ouvriers euxmêmes s'opposaient à la pratique de la Retraite obligatoire. De différents
côtés on accueillit avec une joie presque générale l'arrêt de la Cour de Cassation et la loi du 5 avril 1910 connut aussitôt la faillite la plus éclatante. Le rappel de ces événements ne saurait suffire aujourd'hui à formuler de -simples regrets. Il n'est pas douteux bien sûr que si cette loi avait réussi, nous aurions à l'heure actuelle 50
d'Assurances sociales intégrées dans les mœurs, dans la pratique, dans l'économie nationale, sans compter le mieux être de milliers de foyers, car on oublie trop que les cotisations n'étaient pour ainsi dire pas limitées. Au moment où le Parlement met la
dernière main aux textes du
5 avril
1928, retenons l'expérience de 1910, n'introduisons pas seulement le mot
d'obligation dans la loi, plaçons-y la chose en ne l'annihilant pas de dispositions imprécises ou contradictoires. Faisons en sorte aussi que cet assujettissement obligé soit applicable à tous les citoyens et prenons garde surtout qu'en voulant favoriser les ouvriers agricoles par une exception, on ne les rende victimes d'un apparent privilège.
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3
Paris, le 17 avril 1930. Monsieur le Président, J'ai l'honneur de vous faire connaître que nous avons ouvert un atelier de cordonnerie, nous réparons les chaussures en employant du cuir de toute première qualité. Si les membres de votre Association désirent profiter des conditions avantageuses que nous offrons, ils feront une bonne affaire et ils accompliront une bonne action en fournissant du travail à leurs camarades anciens combattants et mutilés en rééducation. Les chaussures pourraient être rassemblées au siège central et nous pourrions en effectuer la livraison chaque semaine. A votre entière disposition pour tous renseignements et croyez, Monsieur le Président, à mes sentiments profondément dévoués. Le Directeur : Illisible. RESSEMELAGES
n'employons que du cuir de première qualité. 2° Nos ressemelages cousus sont garantis cousus 1° Nous
L'obligation est la clé de voûte de la loi. C'est d'elle que dépendront avant tout la solidité ou la ruine de l'édifice. Et la ruine, cette fois, serait une catastrophe nationale.
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Romain LAVIELLE, Secrétaire du Conseil Supérieur des Sociétés de Secours Mutuels.
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(DERNIÈRE HEURE) ANCIENS DU DEUX-SIX-QUATRE Le vendredi 30 mai, les anciens du régiment Roux eurent l'honneur de ranimer la Flamme sous l'Arc de Triomphe. Contrairement à ce qui avait été prévu le diner qui devait les réunir le lendemain à la « Brasserie de la Brune », 85, avenue Bosquet, n'a pas eu lieu, le camarade Renou, président, n'ayant pu être des nôtres pour cette date.
dîner amical est remis au samedi 28 juin à l'adresse précitée, face à l'ancien restaurant du « Gangloff »; le prix du couvert est de 25 francs. Rendez-vous à 19 h. 30. Nous convions nos camarades à assister nombreux à ce diner lequel sera suivi de l'assemblée générale et de s'adresser dès maintenant au camarade Auzanneau, 26, rue des Basses-Crières, à Carrières-sur-Seine (S.-et-O.) pour retenir ses couverts en lui en envoyant le montant. La réunion des camarades de Paris et de banlieue aura lieu le 18 juin, troisième mercredi, à 20 h .80, à la Taverne Namur, Saint2, boulevard de Strasbourg (métro Ce
:
Denis) Famille du Deux-Six-Quatre. — Une lettre du camarade Roux nous fait connaître qu'il ne lui est pas possible de se rendre parmi nous maintenant, nous espérons vivement que notre sympathique Président pourra être des nôtres à fin juin. Nécrologie. — Nous apprenons avec peine le décès de notre bon camarade Crabouillet, décédé à Dinan des suites d'un phlegmon. Notre secrétaire adresse à sa veuve les condoléances émues des anciens du régiment. LE COMITÉ.
I9
la
Téléphone
Talon.
•** AMICALE DU 331' R. I. Groupe Parisien Notre prochaine réunion aura lieu le mardi 3 juin, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. La présence de tous les camarades est indispensable, car au cours de cette réunion, il sera remis officiellement par le Colonel Rollet, le fanion dont l'achat avait
l'ArcdeTriomphe
Pélerinage annuel à
LE PELERINAGE ANNUEL DE LA F.A.R.A.C. A L'ARC DE TRIOMPHE AURA LIEU LE DIMANCHE 22 JUIN. RENDEZ-VOUS A 10 HEURES AU METRO « GEORGES-V DRAPEAUX ET DECORATIONS.
».
été voté lors de notre dernière assemblée générale. Pour tous renseignements concernant l'Amicale s'adresser au camarade Schneider, secrétaire, 120, rue Nollet, Paris, 17e.
•*» £1
LES ANCIENS LES COMBATTANTS DU
132e
Séance du 19 mai 1930 La séance est ouverte à 21 h. 30, sous la présidence du camarade Poulain, prési-
dent.
Sont présents: MM. Poulain, Gadzia, Gérard, Pigueux, Hardoin, Coltier, Marichal, Travailleur, Boudeville, Regnault, Colas. Excusés: MM. de Vinzelle, Ct Gabet, Moutardier, Gruyez, Boudeville, Harquévaux et Malhabe. Le président donne lecture de la correspondance ; elle émane de la F. A. R. A. C. donnant rendez-vous le dimanche 22 juin, à 10 heures, au métro George-V, pour aller déposer une couronne sur la tombe du Sol-
dat Inconnu.
Une somme de 10 francs est votée pour la participation à l'achat de cette couronne ; le trésorier enverra au trésorier de la Fédération cette somme. Une lettre du Souvenir Français nous priant d'assister à la messe de Requiem qui aura lieu le samedi 31 mai, à Notre-Dame, sous la présidence du cardinal Verdier, à la mémoire des officiers, soldats, marins Français et alliés morts pour la France. Une lettre émanant du Comité d'érection du monument du maréchal Joffre, demandant à ce que chaque ancien combattant verse la somme de 1 franc. Puis le président passe la parole au secrétaire et aux camarades qui ont fait le pèlerinage aux Eparges le 18 mai. Comme vous l'avez tous appris par circulaire spéciale, une commission avait organisé un pèlerinage aux Eparges pour revoir ce lieu où tant des nôtres ont trouvé une mort glorieuse et où tant ont souffert. Dix-neuf personnes avaient répondu à l'appel de la commission. Nous sommes partis de Paris nantis d'un billet collectif à prix réduit. Quelques Rémois sont venus se joindre à nous, ainsi que notre ami Vauthier qui était venu de Vitry-le-François amenant avec lui deux camaradesayant servi
au
1328.
Le colonel Girard
s'était fait excuser quelques jours avant le départ, ayant été appelé en Haute-Saône auprès de son frère mourant. Avant de faire l'excursion prévue, nous avions manifesté le désir d'aller voir la Tranchée des Baïonnettes et l'ossuaire de Dauaumont, et ce n'est qu'après Commencions notre randonnée. que nous Ce fut d'abord la traversée du village d'Haudiomont, ensuite Mont-sur-les-Côtes, où un arriêt était prévu pour la visite cimetières. Dans celui de la commune, aux où nous y savions enterré un de nos capitaines quelle ne fut pas notre tristesse en voyant la tombe du capitaine Petit, de la 12e Cie Je ne pourrais vous décrire l'état d'abandon de cette tombe, l'inscription est effacée en partie et l'on se rend compte que s'en personne ne occupe. La famille existet-elle encore y vient-elle ou bien envoie-
!
?
?
t-elle des fonds pour l'entretien de la tombe Nous ne pouvons le savoir, mais ce qui est certain, c'est que dans ce cimetière aes tout est abandonné. Ily a même encore cercueils pour les morts des Eparges, derrière l'église. Après le cimetière communal, visite au cimetière militaire du même pays, où beaucoup des nôtres sont couchés là, c'est plus que lamentable, c'est une honte. A part quelques tombes dont les familles ont fait une sépulture à leurs morts (capitaine Caillet, lieutenant Raimbault), les autres sont abandonnées, on trouve bien la tombe du lieutenant Fririon, on voit des tombes où on peut lire 132e. les noms, on n'en sait rien. Mais combien de tombes où il est matériellement impossible de ne rien voir du tout. L'herbe est fauchée entre les tombes, c'est tout c'est à croire que cette herbe est un rapport pour celui qui la fauche, puisque on ne daigne même pas s'occuper des croix qui tombent en ruines en résumé, abandon complet. Sortant écœurés de ce cimetière, une idée nous est venue. Pourquoi ne ferions-nous pas quelque chose pour nos morts abandonnés, entretien de certaines tombes par trop délaissées et faire le nécessaire auprès du Souvenir Français. Avant de faire des démarches auprès de qui de droit, notre camarade Hardoin va faire un rapport au Président de ce que nous avons vu. Il suffira de chercher à savoir qui est chargé de l'entretien des tombes de Mont-sur-les-Côtes; nous ferons tout ce qui dépendra de nous pour faire aboutir nos démarches. Après Mont-sur-les-Côtes, ce fut Trésanvaux, où notre première visite fût pour nos là, nous avons vu un cimetière dimorts gnement entretenu. Chaque tombe (il y en chaa au moins 1.000), est bien repérée que tombe a son rosier au milieu et on peut y lire les insrciptions de chacun de nos camarades du régiment et je vous prie de croire qu'ils sont nombreux. Nous retournons dans le pays de Trésanvaux et quelques personnes civiles, qui y étaient en 1915, ont revu avec un grand plaisir quelques-uns de chez nous. Le plaisir était partagé on n'oublie pas. Après le déjeuner, au village des Eparges, nous avons fait l'ascension de la crête c'est avec du tonnerre et un peu de plu eque nous sommes partis à l'assaut de la crête. Quelques-uns ont pris le boyau de la relève, d'autres sont partis dans la direction du Point 0, du Point X, chacun allant reconnaître ses anciennes positions. La nature reprend le dessus on ne peut s'imaginer ce qu'était le ravin quand on voit cette partie aussi fourrée combien des nôtres sont enlisés là? Cette vision méritait une méditation nous nous découvrîmes. Ce fut la crête, après, les entonnoirs, les trous d'obus, le monument aux morts des combattants des Eparges, puis le retour, par Combres, Saint-Rémy, Mouilly, Rup-enWoèvre, Sommedieu, où un arrêt était obligatoire, le régiment allant en grand repos dans ce pays. Visite aux habitants les années ont pas-
?
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Imp.
CAVALLIER,
28, rue du Départ — PAIUS
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sées, mais le souvenir reste on nous a demandé des nouvelles de nos officiers, qui avaient logé là, en particulier du commandant Laurent, dont il ne reste que le sou-
venir. Puis le retour pour Verdun, en passant. par Houdainville, le pays aux péniches,. avant de monter à Verdun, en 1916. Dîner à Verdun, tous ensemble et retour à Paris à minuit, tous satisfaits du devoir accompli. Cette journée fut des plus émouvantes, chacun était heureux de revivre cette glorieuse épopée l'écrivain de ce communiqué, qui n'a pas eu l'honneur de faire les Eparges, a tenu à faire cette excursion et a pu se rendre compte, dimanche 18 mai, de ce que les combattants ont enduré dans ce long calvaire. Il observa la joie de ceux qui ont connu ce martyr, de retrouver quelques souvenirs vieux de 15 ans et dans l'autocar ce n'était que « Tiens, là-bas, c'est là que la vieille nous vendait du café avant de monter ». « Tiens, ici, c'est là que je mettais mon cheval ». « Ici, c'est là que j'étais » Chacun revivait ces douloureux moments. J'ai donc pu me rendre compte de cequ'il a fallu d'endurance à tous, pendant des mois et des mois pour arriver à sortir de là, dans des terrains glaiseux c'était quelque chose d'épouvantable. Je dis à ceux de chez nous qui ne connaissent. pas les Eparges : saluons bien bas ceux qui les ont soufferts. Les camarades qui auraient des suggestions à faire au sujet des tombes de nos morts sont invités à les envoyer à notre Président, M. Poulain, 30, rue Beaurepaire, à Paris elles seront discutées à notre prochaine réunion. A Douaumont, nous avons remarqué que les murs, le dessus des alvéoles, le milieu des voûtes portaient des inscriptions gravées dans la pierre il y avait des inscriptions de sociétés d'anciens combattants à leurs camarades. Nous en avons demandé le prix au chapelain de l'ossuaire ; il est de 500 francs. A la réunion, ayant agité cette question et celles des tombes à entretenir, il a été décidé que, si nous faisions une souscription, elle serait spécialement réservée à nos morts abandonnés. La Commission est à votre disposition pour organiser pour 1931 un pèlerinage analogue ; ne pourrait-on pas, par exemple, se rendre en Champagne, P. 15, P. 16? Nous attendons les suggestions. La prochaine réunion aura lieu le lundi 16 juin, à 21 heures très précises. Cet avis 16 tiendra lieu de convocation. La séance est levée à 22 h. 30. Le Secrétaire, Sadi GÉRARD.
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