L'Echo de la F.A.R.A.C. 1930/07

Page 1

L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants

Source gallica.bnf.fr / Ville de Paris / Bibliothèque historique


L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants. 1930/07. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


BUREAU HONORAIRE

COMITE-DIRECTEUR

Présidents Honoraires GUIGARD, O. I. O.

Président

MM.

*

VIRAT père,

Vice-Présidents Honoraires MM.

MAURER, C.

M.

LION, PICHAUT H., O. Dr. QUIDET, JOURDAIN.

*,

~Q.

i.

Vice-Présidents MM. Léon MOUSSOU, O.

+.

SAUNIER, GUITTER, MILLOT,

*,¡.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

#, ~, g, o. *, i. *, g.

FORTOUL,

Service Juridique MM. GUITTER, *, ;¡;. MILLOT, *, g. Service des Remises

M. MACPHERSON,

Placement gratuit

LEVY,

Local et Réunions GIRON, *.

-

ADMINISTRATEURS

£

Service médical, dentaire et pharmaceutique Dr. PAGNIER, £

=:::::-.

MM.

Directeur du Tir

*,¡.

~g.

BALME, ECORCHARD, g. LESENFANT, ~i, g. MINET ~g,

TRIBOULAT, 0,

Porte-drapeau

ft,

¡,Q.

flllllllffflllllllflllflllllflllllllfl

Mutualité Post Régimentaire

WALCH,

+.

:~.i

£

PRIX

NOUVELLE SÉRIE

1 FRANC

1930

DEUXIÈME ANNÉE Rédaction et Administration JUILLET N° 9

¡, U

Archiviste

*, g.

CHARLES G.,

t},

Trésorier Adjoint M.HEBERT, t).

MULLER, •&.

~,

*,

SecrétaireAdjoint CASSET, ~g, Q.

Commission des Fêtes

DESPAGNE,

#,g

TrésorierGénéral

0.

FORTOUL,

*, g.

Secrétaire Général

SERVICES DE LA F.A.R.A.C.

LION,

fi-

28. BOULEVARD DE STRASBOURG. 28 PAIéIS 1

JUILLET N° 9 .1


ETAT DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES LE RALLIEMENT (anciens du 69e) et 269e R. I. T. UNION NATIONALE DES ANCIENS CHASSEURS D'AFRIQUE. ANCIENS DEFENSEURS DE STRASBOURG. LE BURNOUS (anciensspahis). LA CHIFFA (anciens du 24e R. I.,224e et 17e R. I. T.). ANCIENS CUIRASSIERS DE REISCHOFFEN. MOSKOWA et ARGONNE (anciens de 113e, 313e R. 1. et 39e R. I. T.). AU FEU (anciens sapeurs-pompiers). SEBASTOPOL (anciens du 74e R.I., 274e R.I. et 22e R.I.T. LES GUEPINS (anciens des 131-331e R. I. et 40e et 240e R. I. T.). 20e et 60e D. I. (Gênes) ANCIENS DU 132e R. I.

LA LEGION. ANCIENS DU 109e et 309e R. I. T. LES BIGORS (artillerie coloniale). SOLFERINO (76', 276e R. I., 36e R. I. T.). LA MOSELLE (anciens du 149e R. I. 349e). ANCIENS COMBATTANTS DU 331e R. I. ANCIENS DU 38e R. I. T. ANCIENS COMBATTANTS DU 25e R. I. T. ANCIENS DU 221e et de la 71e b. I. BAGATELLE (anc. combat, du 150e R. I. et 350e R. I. ANCIENS DE LA 52e D. I. ANCIENS DU 264e R. I. ANCIENS SOUS-OFFICIERS DU GENIE LA MECHERIA ANCIENS DU 8e GENIE. ANCIENS INTERPRETES (de la Grande Guerre). ANCIENS DU 201eR. I. ANCIENS COMBATTANTS des 3e,105e, IIIe, 311e, 412e R. A. L. ANCIENS DU 46e R. I. (Vauquois). ANCIENS COMBATTANTS DU SPECTACLE. ANCIENS DU 28e R. I. T. LA COLONIALE. LA MARJOLAINE (anciens du 27e dragons). UNION DES BLESSES DE LA FACE (Gueules Cassées). ANCIENS COMBATTANTS DU 8e HUSSARDS. ASSOCIATION AMICALE DES CROIX DE GUERRE. ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. ANCIENS DU 4e CUIRASSIERS. HARMONIE DU XIe. ANCIENS DU 29e R. I. T. ANCIENS DU 409e R. I. UNION DES A. C. ET MOBILISES DE LA SOCIETE DU GAZ DE PARIS. LES PEPERES DE L'YSER (anc. territ. combat, de l'Yser). ANCIENS DU 23e DRAGONS. ANCIENS COMBATTANTS DES 26e et 255e R. A. C. AMICALE DES A. C. des 21e,23e,41e, 43e R. I. Cle. AMICALE DES A. C. du 100e R. I. A. N. A. M. (Association nationale des Anciensmilitaires des armées de terre et de mer et colonies). ANCIENS DES I70« ET R. T AMICALE DES ANCIENS DU 272e R ANCIENS DES 172e et 372' R I AMICALE DU 328e R. I. et 14e R. I.

W

ANCIENS DU

12e

1

T. CHASSEURS A CHEVAL.

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DES 98" ET

AMICALE 298e R. I.

DES ANCIENS DU 5e R. A. P. ASSOCIATION DES A. C. DU lie CUIRASSIERS.

ANCIENS COMBATTANTS DU 72e R. ANCIENS COMBATTANTS DES 151e, court Verdun).

1.

T. (Ran-

351e R.

MUTUALITE POST-REGIMENTAIRE. ANCIENS DE LA 5e D. 1. A. C. DES 51e, 251 402e R. I., IIe et 211e R T. A. C. DES 116e et 316e R. I. ANCIENS DES 32e, 232e R. I. et 69e R. I T. A. C. DES 31e, 231e R. I. et 35e R. I. T. ARTISTES LYRIQUES A. C. ANCIENS DE LA 6e D. I. AMICALE DU 211e (anciens des 42e, 180e, et 211e) LES MOBILISES DE L'ASSURANCE. 28e, 228e R. I. et 18e R. I. T. A. C. DES 147e et 347e R. I. AMICALE DES MILIT. ANC. des 2e et 2e bis de Zouaves ASSOCIATION NATIONALE DES A. C. des 81e 181. et 281e R. A. L. A. C. de la S.T.C.R.P. UNION DES CRAPOUILLOTS. A. C. du 29e DRAGONS. AMICALE DES 38e et 238e R. I. A. C. DES 104e, 304e R. 1. et 32e et 232e R. I. T. ASSOCIATION FRATERNELLE DES A. C. «LE POILU MONTREUILLOIS ». ŒUVRE DES VIEUX MILITAIRES. UNION DES A. C. DU 20e ARRONDISSEMENT. SECTION PARISIENNE DES A. C. DES 127e et 327e R. 1 OFFICIERS DE LA DIVISION DE FER. VIEILLE CHAMPAGNE 306e, 332e R. 1 ANCIENS DU 54e R. I. AMICALE DES FORMATIONS SANITAIRES DE L'AVANT. UNION DES VOLONTAIRES ITALIENS DANS L'ARMEE FRANÇAISE ET SURVIVANTS DE L'ARGONNE. UNION AMICALE DES A. C. DU 22e BATAILLON DU GENIE. LES CHAMOIS A. C. du 97e, 297e R. I., 108e R. I. T. « AMICALE DES A. C. DU 279e R. I. T. ORPHELINAT AGRICOLE DES A. C. DE LA T.C.R.P. AMICALE DES A. C. DU 330e R. I. LIGUE DE DEFENSE DES VICTIMES DE LA GUERRE. ANCIENS COMBATTANTS BRETONS. ANCIENS COMBATTANTS DES 45e et 245e R. A. C. ANCIENS DU 401e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. I. ASSOCIATION AMICALE DES A. C. DU 7e CHASSEURS A CHEVAL. ASS. AMICALE DES ANCIENS MILITAIRES DU REGIMENT DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS. ENGAGE VOLONTAIRES ALSACIENS-LORRAINS ASS. AMIC. DES A. C. DE LA BANQUE DE FRANCE AMICALE DES A. C. DU 22e R. A. C. POINTEZ AMIC. DU 5eCHASSEURS A CHEVAL « AMICALE DES A. C. DU 128eR. I. AMICALE DES MUTILÉS ET RÉPORMÉS DF L'OCTROI AMICALE DE PARIS. DES ANCIENS POILUS DU XIVe ARRONDISSEMENT. UNION NATIONALE DES AMPUTES DE TERRE ET

,

1

»

»,

DE MER. AMICALE DESANCIENS DES 90e ET 290e R. L. A. AMIC. DES ANCIENS DU 1er ZOUAVES DE MARCHE AMICALE DES OFFICIERS DE RESERVE, INTERPRETES ET DU CHIFFRE DE LA MARINE.


LE CULTE DU SOUVENIR Pélerinage annuel de la F.A-R.A-C à l'Arc de Triomphe «.


La Lutte contre le Taudis

-

La lutte contre le taudis est à la base de l'hygiène urbaine I.

Au lendemain de la guerre, les sur-

vivants, plus ou moins touchés dans leurs œuvres vives, ont cru que les gouvernements, oubliant toutes les mesquines luttes politiques, allaient s'orienter résolument vers une politique de sauvegarde et de rég^;v*"ation de la race, lutter contre les fléaux sociaux: bacillose, cancer, syphilis et alcoolisme, dont les victimesquotidiennes dépassent celles des plus grandes batailles, lutter contre la dépopulation, la crise de la natalité constituant un grave péril pour notre race. Certes, les divers gouvernements qui se sont succédés s'en sont préoccupés, ou tout au moins l'ont inscrit à leur programme mais, jusqu'ici, le résultat est des plus médiocre, faute de s'être attaqué à la cause initiale de ces fléaux: le taudis. Comment lutter contre les maladies épidémiques ou contagieuses qui déciment une population, si l'on ne peut pratiquer l'isolement des porteurs de germes dans des chambres trop étroites où la famille vit empilée où, faute d'espace, chaque lit contient deux, trois et même quatre membres de la même famille? Les médicaments ou les vaccins remplaceront l'air et la lumière, ces puissants microbicides? Comment empêcher l'assiduité aux cabarets de ces travailleurs qui, leur journée finie, se trouvent obligés de se réfugier dans une chambre étroite, sale, envahie par la fumée et les odeurs de cuisine, quand ce n'est pas les émanations de la fosse d'aisance voisine?

Comment lutter contre la moralité, initiatrice du malthusianisme et de l'avortement avec la cohabitation forcée des sexes découlant de la chambre unique? II. — La multiplication du taudis depuis la guerre Le taudis a existé de tout temps, mais il s'est multiplié depuis la guerre sous l'influence des conditions économiques et des lois sociales. Pendant toute la durée des hostilités, le défaut de main-d'œuvre, l'absence du propriétaire mobilisé, l'insécurité du lendemain, le logement des réfugiés ont été autant de causes du mauvais entretien des maisons dites de rapport? Le mal eut été réparable si, a la cessation des hostilités les propriétaires, plus ou moins bien réglés pendant la guerre, avaient pu réaliser les réparations nécessaires. Mais, à ce moment même, deux nouvelles causes vont venir aggraver la situation: d'une part la désertion des campagnes et le surpeuplement des villes d'autre part le renchérissement considérable de la main-d'œuvre, conséquence de la dépréciation du franc et de l'application d'une loi nécessaire la loi de huit heures. Les lois sur les loyers défendant au propriétaire d'augmenter son loyer au delà de certaines limites (150 du prix de 1914), loi du 29 juin 1929, la majorité des propriétaires d'immeubles, anciens combattants, sont hors d'état aujourd'hui de supporter les frais de leur entretien et personne ne veut plus être propriétaire de maison de rapport (A suivre.) Raymond-P. BISSON.

;

:

LES GAZES DE GUERRE

-

État actuel de la Question au point de vue Scientifique et Médico-Légal L'importante question des Gazés de Guerre a été, une fois de plus, discutée au Congrès du Mans de la Fédération Nationale, à laquelle revient tout le mérite de la question soulevée pour la première fois au Congrès de Bar-le-Duc, en 1927, par nos amis M. le docteur Dreyfus et Me Painvin. Après la communication de la Faculté de Médecine et les conférences retentissantes, après la démonstration filmée de Strasbourg, était-il besoin de revenir sur la ques,: tion? Oui, sans doute, puisque certaines personnalités du ministère des Pensions, et médicales, après les témoignages des compétences devant lesquelles tout le monde

s'incline, la thèse favorable semblait acquise de l'application dans les Centres de Réforme du procédé Bonamour-Badolle. A une question écrite de M. de Grammont-Lesparre, le ministre des Pensions a n'est répondu « L'application du Lipiodol pas sans danger », et dans le même momert l'attaque déclanchée par les partisans de la thèse contraire, en l'espèce M. Voillemot, au nom des anciens élèves de M. le Professeur Sergent, l'irréductible ennemi des « gazés et des pulmonaires. C'est avec cet esprit d'antithèse et. antipathique qu'au Congrès du Mans, M. le docteur Voillemot, a, dans un rapport, abordé la question et notons-le en passant, a oublié d'assister à ce Congrès, lais-

:

sant ainsi, tellement sa thèse était fragile, le champ libre aux sévères répliques de M. le docteur Dreyfus et de Me Painvin. Répliques justifiées, car nous déclarons que tous les jugements rendus en 1929 par le tribunal des pensions de la Seine, favorables au procédé Bonamour-Badolle, pratiqué à la Fondation Barth — n'ont pas été frappés d'appel par le ministère des Pensions et que, par conséquent, ils ont été reconnus comme valables et sans argument possible, les certificats médicauxlégaux établis par M. le docteur Dreyfus. Ainsi, le docteur Voillemot ne croit pas que scientifiquement l'on puisse établir la probabilité d'une filiation entre l'intoxication par les gaz et la tuberculose. Il estime également que la tuberculose des gazés est rare comme rares sont les véritables séquelles pulmonaires. Cette thèse assez surprenante ne semble guère admise par l'assemblée dans laquelle ne se trouvent pas seulement des profanes. Au milieu de l'attention générale, le docteur Dreyfus prend alors la parole en ces

:

termes

Je ne crois pas que cette méthode de travail réponde vraiment à un ensemble sensé je crois qu'on pourrait, en somme, résumer le travail du docteur Voillemot à ceci « Le docteur Voillemot dit qu'actuellement on constate chez un petit nombre de gazés des séquelles graves à la suite des intoxications par l'ypérite. Il dit que la méthode de Bonnamour et Badolle, que nous avions cru spécifique pour déceler les lésions des gazés chez les anciens ypérités, n'est pas spécifique. Il apporte comme preuve une photographie faite sur un petit garçon de huit ans qui, n'ayant évidemment pas fait la guerre ni été ypérité, présenterait les mêmes phénomènes que ceux que MM. Bonnamour et Badolle et nous-même prétendons être spécifiques des intoxications par les gaz. Il regrette que certaïnes organisations aient pratiqué des injections de lipiodol, en disant que le lipiodol ne devrait être appliqué qu'à des cas spécifiques, que le lipiodol n'est pas une intervention sans danger et que, de ce fait, on ne devrait pas prôner cette méthode pour en faire une «

:

;

généralisation. « Ensuite, il entre dans des considérations secondaires quant au taux qu'on devrait donner aux vrais gazés et quant aux complications se présentant ailleurs qu'aux poumons et que les gaz de combat peuvent laisser chez les gazés. « Voici, en quelque sorte, brièvement résumée la thèse de M. Voillemot. Je ne crois pas qu'il y ait dans son rapport autre chose que cela. « Je vous demanderai donc la permission de prendre l'antithèse de ce que dit M. Voillemot, en vous donnant mes explications personnelles. « Lorsque les gazés sont revenus dans leurs foyers, beaucoup d'entre eux ne présentaient pas de phénomènes. Et, au début au moins, la théorie dominante, aussi bien des médecins civils que des centres de réforme et que des tribunaux de pensions, était la suivante: « Quand un homme gazé ne ressent pas les effets des gaz dans l'année qui suit l'intoxication des gaz, il est sensé être guéri. » « Cette opinion a été concrétisée par un jugement du Tribunal de Versailles qui a textuellement énoncé, après avismédicalgénéral, « que les gaz de guerre donnaient des phénomènes graves dans l'année qui suivait, ou plus du tout. » Jusqu'en « Voici donc la situation du gazé 1922, quand nous présentions des malades gazés devant des experts ou devant des tribunaux, on les examinait, on les auscultait.

:


:

bronchite et, de signes de trouvait pas on ne disait « embarême, le basant on sur en se physème pulmonaire sans signe de bronchite, moins de 10 ». C'était classique. bulletin dévaQuand le cela Mieux que « cuation du gazé — et c'est vrai encore aujourd'hui — ne portait pas une localisation exemple, si, pulmonaire, système le par sur l'ancien soldat avait un bulletin d'évacuation portant « blessé par les gaz ypérites », même si cet homme avait été évacué pendant deux et on le mois, trois mois, on le déboutait déboute encore aujourd'hui — en disant Non, impossible, pas de localisation pulmonaire des gaz. 1924 et même jusqu'en situation Voici la C maintenant. L'opinion médicale était fortement étayée par le rapport extrêmement les Amérivaste, extrêmement poussé que cains avaient publié (rapport du docteur V., médecin-chef des troupes américaines en France, et du docteur attaché au Sénat des Etats-Unis) et ils avaient conclu, dans un sens les gaz un peu particulier, que, non seulement mais que les ne laissaient pas de déchets, intoxications par les gaz mettaient a l'abri de la tuberculose ceux qui avaient été gazés. Et ils allaient plus loin ils prétendaient que, possibilités d'inpour garantir la jeunesse des fection, il serait judicieux de faire des émissions de gaz, à faible dose, dans les écoles, afin que les enfants ne deviennent pas tuberculeux. Ce fut exactement la thèse jusqu'en

:

-

:

:

1924.

Mais, peu à peu, on s'est rendu compte qui, au début, ne présenque chez ces gazés taient rien, se développaient des phénomènes d'asthme, d'étouffement qu'on n'avait pas l'habitude de voir chez des jeunes gens de 28 à 30 ans, et qui se rencontraient plutôt chez des hommes de 60 à 70 ans. effets les montré Achard premier, le Et, a « tardifs et les possibilités de phénomènes pathologiques constatés chez certains anciens gazés, alors que, la première année après la guerre, ils étaient parfaitement bien portants. Et on a vu, peu à peu, des hommes qui avaient tout à fait l'apparence de tuberculeux et chez lesquels des quantités de recherches de bacilles dans les crachats et d'inoculations aux cobayes ne montraient aucune trace de tuberculose, et qui avaient cependant des hémoptysies copieuses. Et l'on c'est de la phtisie Mais, voyons disait Et c'est à ce point que nous nous trouvions, penen 1928, dans l'impossibilité d'avoir une sion pour ces hommes, ou alors une pension qui ne correspondait ridicule de 10 ou 15 nullement, en aucune façon, à l'incapacité où ils se trouvaient. hom« C'était d'autant plus cruel que ces mes ne portaient pas sur leurs membres ni sur leur figure l'intensité des blessures reçues, mais avaient en eux-mêmes des phénomènes tellement graves que, dans un travail publié Balthazard, il affirme Professeur le par plus « qu'il s'agit d'une infirmité souvent cruelle et certainement aussi grave que la elle apparaît chaque tuberculose elle-même hiver, rendant tout travail impossible pendant des semaines, voire des mois, dilatant rapidement le cœur et amenant rapidement «

:

!

;

!.

:

la maladie et la mort.» Balthazanl « Voici l'opinion du Professeur : sur des cas où il est accordé 10 ou 15 a En février 1921, Bonnamour et Badolle ont publié leur rapport à l'Académie de Médecine sur «Le lipiodol, diagnostic des gazés ». C'est-à-dire qu'ayant pratiqué, au point de vue scientifique pur, à une quantité de malades qui passaient chez eux, des injections de lipiodol d'après la méthode de Sicard et Forestier, ils ont constaté chez ces hom-

radiographique tableau que nulle part mes un ailleurs ils n'avaient rencontré. Ils ont poursuivi pendant dix ans ces recherches, if n'est qu'au bout de dix ans qu'ils ont public ces résultats et les ont communiqués à l' Académie de Médecine qui a applaudi leur démonstration, et dont les membres, pour beaucoup d'entre eux, ont accepté cette démonstration comme concluante. rencontré M. le Pro« Le lendemain, j'ai fesseur Lemoine, au Val-de-Grâce, qui me dit : a Hier, il a été projeté à l'Académie des radiographies de Bonnamour et Badolle sur les gazés. Il serait intéressant pour vous de voir si vous trouvez une démonstration corroborante. » « Nous avons fait des recherches à la Fondation Barth, et nous sommes tombés sur le même tableau, que nous n'avons trouvé nulle part ailleurs. « Et lorsqu'au Comité Consultatif des Mutilés, qui a eu lieu quelques semaines après, M* Painvin m'a demandé mon avis quant au lipiodol, j'ai donné mes premières indications et j'ai invité à ce moment — j'insiste sur ce point — les délégués d'une Fédération de Mutilés qui s'intéresse, ou devrait s'intéresser particulièrement aux maladies du poumon, à vouloir bien, chez eux, appliquer cette méthode, en leur disant que nous nous tenions à leur disposition pour leur montrer, à la fois, la technique et le résultat, et en leur disant que c'était leur œuvre, leur devoir de vulgariser cette méthode. « Devant la carence de cette organisation, nous avons commencé à faire la première démonstration médico-légale, et le premier gazé qui fut ainsi traité est le nommé qui s'est présenté devant le Tribunal des Pensions, défendu par Me Painvin, au mois de juin 1928, sans avoir eu ni évacuation, ni filiation. Il a présenté un tel tableau de dilatation des bronches au lipiodol que le Tribunal, sans aucune pièce, lui a accordé un 100 Et comme conséquence le Congrès vote l'ordre du jour ci-dessous Le Congrès, Emet le vœu que le Ministre des Pensions prenne d'urgence une décision en ce qui concerne l'application du procédé des Docteurs Bonnamour et Badolle, et que ce procédé soit appliqué par les Centres de Réforme chaque fois que les intéressés en ont fait la demande.

et

L.

:

•* *

La Fédération Nationale émet le vœu: A) Que soient repris d'urgence tous les dossiers des gazés et qu'ils soient soumis à un nouvel examen par les soins du Ministre des Pensions; B) Que la preuve de l'imputabilité au service soit considérée comme faite chaque fois que l'intéressé ayant été victime d'une intoxication par les gaz des troubles pulmonal. res auront été constatés par les médecins

traitants avant le

Janvier 1925. Le présent ordre du jour est voté à l'unanimité. Et, par cela même, le Congrès rend hommage à la persévérance de nos amis, le docteur Dreyfus et Me Roger Painvin. Nous enregistrons ce succès, un peu longuement sans doute, mais il nous a semblé 1er

nécessaire de le faire.

R. BissoN. -

w

LE CONSEIL D'ETAT afixé

lesconditions d'attribution de la carte du combattant Le Conseil d'Etat, réuni en Assemblée générale sous la présidence de M. Romieu, Président de la Section

Contentieux, en l'absence de M. Théodore Tissier, actuellement en mission, a adopté le nouveau projet de décret portant règlement d'administration publique en exécution de la loi de Finances du 19 décembre 1926 et fixant les conditions d'attribution de la carte du combattant. Le nouveau décret abroge le décret du 1er mars 1928 et modifie celui du du

28 juin 1927. Voici la liste des formations de l'armée de terre dont le personnel a droit à la qualité de combattant sous condition de trois mois de présence au

front: 1°Etats-Majors. — Etats-Majors de commandement d'infanterie des divisions d'infanterie actives (ou anciennement dites de réserve), des brigades actives (ou anciennement dites de réserve), d'infanterie, des brigades d'infanterie territoriale et des brigades de

cavalerie. Missions militaires près des armées alliées, en ce qui concerne le personnel employé dans les formations subordonées à la dvision, à l'exclusion de celle-ci; 2° Infanterie. — Corps actifs (et ancienement dits de réserve), régiments et bataillons d'infanterie territoriale (à l'exclusion des bataillons d'étapes et de travailleurs). Bataillons et compagnies de mitrailleuses de position et de défense contre avions. Bataillons et compagnies de mitrailleuses de corps d'armée et de divisions isolées. Compagnies territoriales du sec-

teur;

unités de réserve montés et non montés. Groupes d'autos-canons et d'autosmitrailleuses. Escortes de divisions d'infanterie divisionnare, d'infanterie territoriale; 4° Artillerie. — Artillerie des divisions d'infanterie, de cavalerie et des corps d'armée, à l'exclusion des équipes de réparation (à l'eclusion des états-majors d'artillerie, des divisions, des corps d'armée, des corps de cavalerie et des parcs d'artillerie). Artillerie de tranchée, artillerie de position, à l'exclusion des grands 3° Cavalerie. — Corps actifs et

V,

"LA FLAMME" La F. A. R. A. C. aura l'honneur de ranimer la Flamme le vendredi 25 juillet 1930, à 18 h. 30. Rendez-vous pour les Sociétés fédérées au métro Georges-V (avenue des Champs-Elysées).


parcs d'artillerie et des états-majors d'artillerie d'armée. Artillerie lourde à tracteurs, à l'exception des unités de réparations. Réserve générale d'artillerie lourde, à l'exception de l'état-major de la réserve générale d'artillerie lourde, des états-majors de la division de la R. G. A., des batteries de construction de voie normale, des unités de réparations, des unités de travailleurs et des parcs. Artillerie d'assaut (actuellement dénommée chars de combat), à l'exclusion de l'état-major de l'artillerie d'assaut. Unités de tir contre avions, à l'exception des postes ou sections demifixes installées à demeure à une distance du front supérieure à dix kilomètres. Sections de repérage par le son. Section de repérage et d'observation terrestre. Batteries de voie de 0 m. 60; 5° Génie. — Génie des divisions d'infanterie et des corps d'armée (à l'exclusion de l'état-major du génie de corps d'armée et de la division). Compagnies spéciales, compagnies Schilt, ou de lance-flammes, compagnies d'électriciens. Compagnie de pontonniers. Unités de télégraphie de première ligne à l'exclusion des parcs, des compagnies et des détachements du grand quartier général de l'armée). Compagnies de sapeurs des chemins de fer. Sections de projecteurs de campagne d'armée. Compagnies Mascard-Dessoliers. Section de camouflage (à l'exception des ateliers). Compagnies territoriales; 6" Aéronautique. — Aviation: escadrilles (personnél navigant). Aérostation: compagnie d'aérostiers (observateurs et personnel de manœuvre). Equipages de ballons dirigeables; brancardiers 7° Santé. de Groupe — divisionnaires. Ambulances et sections d'hospitalisation divisionnaire; 8° Tran des équipages militaires. — Compagnes d'âniers et de muletiers. Sections sanitaires automobiles. Voicienfin la liste des formations des armées de terre et de mer dont le personnel a droit à la qualité de combattant sous condition de trois mois de présence: Formations de l'armée de terre donnant droit à la qualité de combattant (personnel de la marine détaché dans ces formations). Bâtiments de guerre ou bâtiments de commerce pourvus d'un armement défensif, ayant navigué effectivement (à l'exclusion des bâtiments-écoles ou des bâtiments en essai). Formations de combat ayant coopéré à des opérations propres de guerre. Centres d'aviation, d'aérostation (personnel volant à l'exclusion de celui affecté à l'instruction). Missions militaires près des armées alliées en ce qui concerne le personnel embarqué sur des bâtiments de guerre alliés.

,

Ce qui a été obtenu la nouvelle par

0

Loi de Finances

Office National du Combattant La subvention à l'Office National battant est portée à 50 millions.

du Com-

Office National des Mutilés La subvention à l'Office National des Mu-

tilés est portée à 35 millions.

Sépultures militaires

Retraite du Combattant Le vote de la Retraite du Combattant est enfin obtenu. L'art. 197 de la loi de finances

institue, pour tout titulaire de la Carte du Combattant, à l'âge de 55 ans, une allocation de 1.200 francs et de 50 à 55 ans de 500 francs en témoignage de la reconnaissance nationale.

-

Grands Invalides

Les grands invalides, bénéficiaires de l'article 10 de la loi du 31 mars 1919, voient par l'art. 196, le taux de l'allocation spéciale temporaire numéro 5 bis portée à 15.000

francs.

D'autre part, les invalides de guerre cumulant les bénéfices des articles 10 et 12 de la loi du 31 mars 1919 et dont les invalidités supplémentaires sont évaluées à dix pour cent, le calcul du complément de pension prévu à l'art. 12 de ladite loi, bénéficient d'une réduction de 50 pour cent sur le montant de leur abonnement au téléphone, sur tous les réseaux (art. 94).

Veuves de Guerre

1

Le pourcentage d'augmentation des pende la différence sions des veuves fixé à 50 entre les taux nouveaux prévus par l'art. 78 de la loi de finances du 30 décembre 1928 et les taux figurant aux tableaux annexés à la loi du 31 mars 1919 est porté à 100 à partir du 1" janvier 1930 (art. 115).

Femmes, enfants, ascendants d'aliénés Une importante modification permet dorénavant aux femmes, aux enfants et aux ascendants d'aliénés de percevoir intégralement leur pension et leur majoration, l'Etat supportant seul la partie des frais d'hospitalisation qui n'auraient pu être acquittés par suite de la retenue exercée sur la pension.

Prisonniers de guerre Une somme de 4 millions est prévue à titre de versement à l'Office National du Combattant en faveur des prisonniers de guerre ayant souffert de mauvais traite-

ments pendant leur captivité.

Légion d'honneur - Médaille militaire dater du 1er décembre 1929 sont doublés les traitements pour ces distinctions attribuées au titre militaire actif et pour faits de guerre (blessure ou citation) A

Une somme de 3.155.000 francs est prévue pour l'entretien des sépultures militaires.

Confédération Nationale des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre Conformément aux décisions prises par les différents Conseils nationaux dé la Confédération et aux directives de la Commission sociale en ce qui concerne la lutte contre les « fléaux sociaux nous avons l'honneur d'attirer votr eattention sur l'effort de propagande antivénériennequi va être fait par l'Office National d'Hygiène Sociale, auquel nous devons prêter notre concours le plus étendu. A cet effet, nous vous remettons inclus : Spécimen de tract « Ne courez pas le risque. » que vous pourriez utilement propager parmi vos adhérents et dont nous vous ferons adresser autant d'exemplaires que vous jugerez utiles. L'Office National d'Hygiène édite également une affiche « Défendez-vous contre la syphilis dont vous pourrez être approvisionné sur demande. Les Associations nationales seront représentées à la séance inaugurale qui aura lieu le 5 mai 1930, à 21 heures, 66, boulevard Saint-Michel, sous la présidence de M. le ministre de la Santé publique, et, dans la mesure du possible, aux conférences journalières qui doivent être faites aux éducateurs et élèves d'écoles normales, aux étudiants, aux employés et ouvriers de la T.C. R. P., aux cheminots, aux employés des P.T.T., aux artistes de cinéma, théâtre, etc., aux travailleurs municipaux. Enfin, il serait bon qu'une campagne de presse fût menée dans tous les journaux combattants afin de faire connaître l'effort depropagande organisé par l'Office National d'Hygiène et montrer que les anciens combattants, fidèles à la tâche qu'ils ont assumé, entendent s'intéresser aux grands problèmes vitaux du pays. Nous vous remercions à l'avance et vous prions d'agréer, mon cher camarade, l'expression de nos sentiments cordialement dévoués. La Confédération Nationale.

»,

»

CONSEIL D'ADMINISTRATION Séance du La séance est ouverte à 21 h. sous la

:

présidence du Président Maurer. Etaient présents Millot, Saunier, Fortoul, Casset, Hébert, Balme, Ecorchard, Lévv, Minet, Walch. Excusés: Moussou, Guitter, Macpherson, Triboulat, 23e Dragons, A. C. du spectacle. Le Procès-Verbal de la dernière séance est adopté. Le Président adresse les félicitations de tous à notre camarade le Dr Qui-

10

Juin

det, pour son inscription au tableau de concours pour le grade de Médecin Lieutenant-Colonel de réserve avec le n° 14 sur 33 candidats. Il félicite également le camarade Triboulat pour sa réélection au Conseil d'Administration de l'office départemental des Pupilles de la Nation. Le scrutin du 6 avril lui a donné 754 voix sur 780 votants. Correspondance. — Le Président donne ensuite connaissance de la coi-


respondance reçue depuis la dernière réunion notamment d'une lettre de M. le Gouverneur de la Banque de France accusant réception de la somme de 507 fr. 05 représentant le montant de la deuxième liste des souscriptions versées par les Sociétés fédérées en faveur des victimes des inondations du Midi de la France. Représentation. — Le Président et le camarade Levy ont représenté la F. A.R.A.C. à la cérémonie de la « Flamme », ranimée le lundi 2 juin, par nos camarades de « l'Union des Volontaires Italiens dans l'Armée Française ». Les camarades Minet et Hébert ont représenté la F.A.R.A.C. à l'assemblée générale de la Division de Fer à Nancy. Le camarade Fortoul, empêché, s'était fait excuser auprès du général Colin, Président de cette société. Invitation. — Invitée par notre camarade Largier, Président du 8e et 18egénie à assister au pèlerinage organisé par cette société le dimanche 22 juin à Suresnes, la F.A.R.A.C. y sera représentée par notre camarade Walch, avec le drapeau. Adhésion. — L'Amicale des Mutilés et Réformés de l'Octroi de Paris est admise à l'unanimité. Echo de la F.A .R.A .C. — (Erratum) — Dans le numéro, de mai de l'Echo de la F.A.R.A.C., au lieu de « Le Conseil mis en présence de ces deux thèses, adopta à l'unanimité, après discussion, le vœu ci-dessous présenté par le camarade Millot » il faut lire Le Conseil, mis en présence de ces deux thèses, adopte à la MAJORITÉ, etc., etc. C'est du reste cette rédaction qui figureau P. V. de la séance du Conseil d'administration du 13 mai. Pèlerinage du 22 juin. — Le Président rappelle à nouveau notre pèlerinage àl'Arc de Triomphe le dimanche 22 juin et invite les sociétés à y assister en grand nombre. La Flamme à l'Arc de Triomphe. — La F. A. R. A. C. aura l'honneur de ranimer la « Flamme le vendredi 25 juillet, à 18 h. 30. Rendez-vous pour les sociétés fédérées à 18 h. 15, au métro Georges V (avenue des Champs-

:

»

Elysées.

Situation financière. — En l'absence du Trésorier, excusé, le Trésorier adjoint fait connaître la situation financière ci-dessous: En caisse au 30 36.087 » 17.28155

ftecettes. Dépenses. avril.

19.447 05 En caisse au 31 33.921 50 représentant l'actif net de la F. A. R. A. Service des remises commerciales. Le 9 juin, il restait à votre dispo— 20. Les ristournes sur sition 1.364 factures du deuxième trimestre 1930 seront à votre disposition vers les 1926 juillet prochain. Le Directeur du Service, LION

mai.

,

C.

fr.

-

Par suite des vacanVacances. ces, il n'y aura pas de réunion du Conseil en août et septembre. La prochaine réunion aura lieu le mardi 14 octobre, à 20 h. 30. Echo de laF.A. R.A. C. — Pour la même raison, l'Echo de laF. A. R. A. C. ne paraîtra pas en août et septembre. Sa publication sera reprise le 1er octobre. Les communiqués des sociétés devront nous parvenir le 20 septembre.

Confédération des A. C. — Le Président met le Conseil au courant de la Conférence qui s'est tenue à la Confédération des A. C., où la délégation de la F. A. R. A. C., composée des camarades Maurer, Saunier, Fortoul, Lévy (Millotexcusé), a été reçue par les camarades Rivollet (Secrétaire général de la Confédération), de Barral et Volvey. Après une très courtoise discussion, les considérations de la F. A. R. A. C. ont été admises et nous aurons au sein de la Confédération un délégué (le camarade Saunier), correspondant à l'effectif de la F.A.R.A.C. Conseil National. — Le Conseil décide notre affiliation à l'Union Départementale de la Seine, qui nous donnera droit à six délégués au Conseil National. La désignation de ces délégués aura lieu à l'élection, dans la séance du Conseil d'administration de la F. A. R. A. C., le mardi 7 juillet. Les camarades candidats à ces fonctions sont priés d'envoyer leur déclaration de candidature au Secrétariat de la F. A. R. A. C. Se sont déjà faits inscrire: Quès, de la « Coloniale». Médès, « A. C. du XX" Arrondisse-

ment ».

Van Lerberghe, Chizat (Les Interprètes de la Grande Guerre Dutfoy, « Les Bigors ». Pringuet, « A. C. du 22e R.A.C. ». Balme, « 73e R. I. ». Lévy, Archiviste de la F.A.R.A.C. Saunier, Vice-Président, rend compte d'une conférence faite en mai sur la carte du combattant et l'article 4 devant les camarades des formations sanitairesde l'avant. Enfin, il a assisté, mardi dernier, 3 juin, à une soirée au 331e R. I. pour la réception du colonel Rollet qui commandait le régiment pendant la

».

actuellement commandant l'un des régiments de la légion. Un étendard a été remis par lui au Président des A. C. du 331e. Office National. — Saunier rend compte des dernières réunions de la Commission du Travail et du Conseil d'administration au cours desquelles fut examinée la question de l'application des articles 197 à 202 de la loi de guerre,

-

Finances du 16 avril 1930 (allocation du combattant et du rôle de l'O. N. C. dans cette affaire). Le Conseil a retenu l'avis que si l'on prévoyait un rigoureux contrôle des cartes du combattant, l'Office pouvait se charger de la liquidation de l'allocation. Dans le cas contraire, les pensions feraient la besogne. Confédération nationale. — Revenant sur les renseignements apportés par le Président sur l'entrevue de nos militants avec les dirigeants de la C. N., Saunier précise l'action de notre représentant au Conseil d'administration et fait à grands traits un tableau du cadre d'activité de la C. N. Nos délégués à la Fédération départementale devront faire partie des Commissions du Conseil National de la C. N., autrement leur présence ne signifierait rien. Il redit l'importance des affaires traitées par la C. N. Il rend compte ensuite de la réunion du Conseil d'administration de la C. N. qui a eu lieu le dimanche 1er juin. Après avoir accueilli dans son sein quelques groupements nouveaux, le Conseil ouvrit à nouveau la discussion sur la prorogation des délais pour les bénéfices de la loi dû 31 mars 1919. Le vote du récent Conseil National a été baclé et certains groupements importants ont été appelés à discuter à fond de cette importante question. Tout le monde souhaite la voir revenir en discussion. Il en est ainsi décidé et on avancera la date du prochain Conseil National afin d'être prêt à soumettre en novembre un texte au Parlement. Enfin le Conseil s'occupe de l'application des dispositions de la loi de Finances concernant la retraite du combattant. La C. N. définit son attitude et l'attitude des anciens combattants de l'Office National quand la question sera posée au Conseil de l'Office du Combattants. Revision des cartes, mais délivrance rapide du titre au pensionné. Enfin le Conseil entend des comptes rendus des travaux des différentes Commissions: 1° Action sociale en ce qui concerne les Assurances sociales et les fléaux sociaux; 2° Revendication matérielle, veuves de guerre, prisonniers, pupilles, fonctionnaires, etc., et de la Commission de la Paix. Renseignements divers. — Pour répondre à quelques questions Saunier refait l'historique rapide de l'Office du Combattant, ses avantages, son fonctionnement, la carte du combattant et précise le rôle de la Confédération Nationale des Anciens combattants et victimes de la guerre. Le Secrétaire général,

NOTE

FORTOUT..

-

Par suite des vacances, la prochaine réunion du Conseil d'adminis tration de la F. A. R. A. C. aura lieu le MARDI 14 OCTOBRE, à 20 h. 30. Ii


AUVAINQUEURDELAMARNE

LE TEMPORISATEUR

-

Point n'est besoin d'espérer pour agir ni de réussir pour persévérer. Guillaume le TACITURNE.

Rome elle-même a vu les jours de Trasimène,

't,

L'invasion parlout triomphante et l'orgueil D'Annibal ,défiant désormais tout écueil, Carthage piétinait sa rivale italienne, Sachant le prix du sang des fils d'une Romaine A celle heure surtout de carnage et de deuil, Fabius attendit pied à pied, seuil à seuil, Que sur lui vint mourir cette marée humaine, Tranquille et trop jaloux du sang de ses soldats Pour courir le hasard d'inutiles combats, Un autre Fabius a chaussé son eothurne; Et l'histoire dira de ce libérateur Les hommes admiraient Joffre le taciturne, Les femmes ont béni le temporisateur.

:

Augustin ALQumH, Lauréat des Jeux Floraux de France. 1929.

Comptes Rendus des Sociétés I. AMICALE DU 331e R. I. Groupe Parisien Par suite de la période de vacances, nos réunions sont suspendues jusqu'au mois d'octobre. Compte-rendu de la réunion du 3 juin La séance est ouverte à 21 h. 30, sous la M. de Guillebon, le colonel Rollet ayant décliné l'offre de présider la réunion. 43 camarades étaient présents et c 'est dans une atmosphère de franche camaraderie que se déroule la petite cérémonie de remise du fanion. Notre Président prit la parole en ces ter-

:

mes

Mesdames, mon Colonel, Mes chersCamarades, Si vous le voulez bien, nous conserverons à cete réunion le caractère d'intimité qui a toujours été celui des précédentes réunions de notre Amicale le fait de votre présence au milieu de nous, mon Colonel, ne peut que renforcer cet esprit familial, puisque vous êtes le chef de cette famille qu'était le 331e dont hous avons tous fait partie. Sous votre commandement, nous étions de bons camarades de combat je suis très heureux de pouvoir vous montrer aujourd'hui que l'esprit de corps dont vous nous avez pénétrés persiste et qu'il a fait de nous tout simplement de bons camarades. Il nous a semblé que cette camaraderie, qui se manifeste réellement par des actes dans notre Amicale, demandait un emblême rappelant son origine, c'est une des raisons qui broder sur un nous a déterminés à dufaire 331e. étendard les chiffres

;

;

Puisque vous êtes ici aujourd'hui, mon Colonel, grâce à un heureux concours de circonstances et surtout grâce au fidèle sou venir que vous avez gardé à ceux qui ne vous oublient pas non plus, nous serions très heureux de recevoir de vos mains l'étendard derrière lequel nous serons appelés à nous réunir désormais, votre souvenir sera ainsi plus vivant au milieu de nous et la famille nous semblera donc plus complète. Et maintenant, laissez-moi vous remercier, vous, mon Colonel, d'avoir bien voulu partager notre vie de famille pendant quelques moments, et vous, Mesdames et mes chers Camarades, d'être venus aussi nombreux à une réunion qui, par son objet principal, fera époque dans les annales de notre Société. Le Colonel Rollet répondit que, pris au dépourvu, il ne voulait pas faire ici un dis cours mais que néanmoins, avant d'avoir l'honneur de remettre l'étendard du 331e à notre président, il voulait quand même rappeler à nos camarades son passage au 331e Par des paroles pleines de franchise et de sympathie, il retraça les phases de son commandement parmi nous et c'est avec émotion qu'il donna l'accolade à notre Président en lui remettant l'emblème de notre ralliement. Un vind'honneur clôtura cette cérémonie, quifut suivie d'une causerie amicale.

:

fut levée à 23h.

La séance

Le Secrétaire

45. SCHNEIDER,

Pour tous renseignements concernant l'Amicale, s'adresser au camarade Schneider, secrétaire, 120, rue Nollet, Paris, 17e.

UNION DES ANCIENS COMBATTANTS DU XXe ARRONDISSEMENT La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Gauché. Présents Raffanel, Blondeleau, Jouannefeaud, Médez, Séhauss, Denizot, Jourdan, Leleu, Vallée. Absentsnon excusés Sauzé, Risse. Membres présents Chapelain, Chérer,

-

: :

Raymond. En ouvrant la séance, notre cher président Gauché nous fait part du décès du camarade Laffitte Cette mauvaise nouvelle inattendue, nous plongea tous dans la consternation, et en quelques paroles émues, le camarade Gauché adressa à la mémoire du camarade défunt, l'hommage de notre pieux souvenir. Le Secrétaire Général donne ensuite lecture du dernier procès-verbal (adopté). Le compte-rendu financier est exposé par le camarade Jouanneteaud (adopté). Il est entendu qu'une somme de 10 frs sera versée à la F.A.R.A.C., comme sous cription à la couronne qu'elle doit déposer sur la Tombe du Poilu inconnu le 22 juin. Le Bureau discute diverses questions concernant les Anciens combattants, notamment de la délivrance de la carte, pensions, etc. ; le camarade Médez, délégué à la F.A. R.A.C., rappelle à tous les sociétaires qu'il se tient à leur disposition pour tous renseignements qu'ils jugeront utiles. A l'issue de la réunion du Conseil d'administration de la F.A.R.A.C. en date du 10 courant, notre camarade Robert Médez, secrétaire adjoint, en accord avec le Président et le Vice-Président, présents à cette réunion, a posé sa candidature comme délégué à la Fédération de la Seine, dont les élections doivent avoir lieu à la réunion de juillet, à la Fédération. Confirmation a été adressée par lettre séparée, au camarade Fortoul, secrétaire général de la F.A.R.A.C. Le Secrétaire général rappelle aux sociétaires qui n'ont pas encore versé leur cotisation pour 1930. de vouloir bien en adresser le montant au camarade Touanneteaud, trésorier, 2, rue d'Annam, 20e. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures. Le Secrétaire général: VALLÉE. *

* *

P. S. —Le Bureau porte à la connaissance

de tous les sociétaires que les camarades Gauché, Raffanel, Médezz, Séehaus, Denizot, Vallée et plusieurs membres, ont assité aux obsèques de notre regretté camarade Ch. Laffitte, tous groupés sous le Drapeau de l'Union. porté par le camarade Gouët. A nos côtés, une assistance imposante, composée de plusieurs délégations de Sociétés et notamment celle du 54e R. I., dont faisait partie notre camarade, ont accompagné le contège jusqu'au Père Lachaise. Prenant la parole au nom des Anciens combattants du XXe et de tous ses amis, le camarade Médez, secrétaire adjoint, dans

une allocution remarquable, sut rendre hommage à notre regretté camarade et, en quelques paroles émues, adressait un suprême adieu à celui qui fut toujours, pour les Anciens combattants du XXe, un généreux ami, et que son souvenir restera gravé dans tous les cœurs de ceux qui eurent la joie de le connaître. A sa veuve éplorée, à son fils, ainsi qu'à toute sa famile, l'Union du XXe adresse, en cette douloureuse circonstance, l'expression de ses plus vives condoléances.

Souvent un peu d'orgueil serait très utile à la vanité.

VALLÉE.

LAMENNAIS.


AMICALE DES A. C. 90e ET 290eR. A. L. Notre réunion mensuelle du 28 mai n'ayant été annoncée que par l'entremise des journaux et de l'Echo de la F. A. R. A C., n'a réuni que peu de camarades. Nous constatons donc l'utilité des convocations parti culièrcs quelques jours avant les réunions pour rappeler aux amis les dates qu'ils oublient malheureusement avec la plus grande facilité. Notre déjeuner du 25 mai à Montgeroult a obtenu le même succès que les précédents. La pluie, qui ne cessa un seul instant, nous empêcha de profiter de l'agréable campagne et nous bloqua toute l'après-midi dans l'auberge. Force fut donc de chercher d'autres distractions et nous devons remercier notre camarade Raffi d'avoir si opportunément amené son phono qui contribua, pour une grande part, à l'amusement de tous et notre partie de campagne, du fait des circonstances atmosphériques, se transforma en après-midi daiisante et chantante, ou grands et petits rivalisèrent d'entrain. Nous avons eu le plaisir d'enregistrer à notre dernière réunion l'adhésion du camarade Morey qui se rappelle au souvenir de tous les anciens du 2e gr. Sur la proposition de Panpel, du 290e, nous allons essayer de grouper de nombreux A.C. de cette unité qui résident en Algérie. Et maintenant, chers camarades, nous allons à tous vous souhaiter de bonnes vacannous espérons que vous profiterez de ces vos loisirs pour recruter de nouveaux adhérents et vous donnons rendez-vous pour notre prochaine réunion, qui aura lieu, en principe, le mercredi 24 septembre. Le Secrétaire,

;

Lecture est donnée d'une lettre du ministère de la Guerre faisant connaître que le 69e « ne faisant pas partie des corps désignés pour être reformés éventuellement il ne pouvait être question de créer dans un régiment de la division, la compagnie de tradition que réclamait le « Ralliement »de Nancy et de Paris. Le Bureau et la Division de Fer examineront la réponse à faire les camarades ne pouvant admetre qu'une unité d'élite, au passé aussi glorieux, soit ainsi supprimée d'un simple trait de plume. D'une lettre de « La Flamme rappelant la date du 28 juin —jour où la Division de Fer se rendra sur la tombe du Soldat Inconnu. Rassemblement à 18 h. 15, angle des avenues Marceau et Champs-

»

;

Elysées.

-

D'une lettre du camarade Vivot (12e compagnie), envoyant son adhésion. Enfin, nouvelles des camarades Veillant, Bloch, Béziès et Coupet. Tous envoient leur bon souvenir. La parole est ensuite donnée au camarade Baudelot, de la Division de Fer, qui rend compte aux camarades des résolutions votées à l'Assemblée générale des A. C. de la Division et du pèlerinage émouvant accompli à Morhange. Nos camarades trouveront dans le

prochain bulletin les détails de cette manifestation. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 22 h. 30. Prochaine réunion le mercredi 9 juil-

:

Par solidarité, les anciens combattants doivent acheter leurs vins à un ancien combattant V. FAIVE naturellement.

MtiiittmmiimiimiiiiiiMiiiiiiiiiiiiMiiiiiimiiMiiimiiii

LE RALLIEMENT

:

let.

*•

BOTTARD. "11.1.1111111111111111111111111111111111111111111111111\

»

-

LA DIVISION DE FER la Division de Fer, la remise de la fourragère aux jeunes recrues de ses régiments d'élite, fait l'objet d'une émouvante céréA

monie : Jeudi matin, à dix heures, la fourragère rouge a été remise aux jeunes soldats du 26e R. I. en présence du général Colin, ancien colonel du 26e R. I., commandant la 11e division, sur le plateau de la Rochette, non loin de Leyr, d'où le 26e régiment d'infanterie s'élança vers Morhange en 1914. Le Groupe Blandan, des A. C. du 26e R.I., de Nancy, avec MM. Iohmann, Worms, Housseaux, Saur ceux de Lunéville, avec son Président, M. Ravaux, de Dombasle et d'Einville, étaient présents. A dix heures, le général Colin passe en revue les troupes qui sont massées sur lé plateau dominant la Seille. Puis, le régiment se forme en carré. Le colonel Schweissguth, à cheval, s'adresse alors aux nouvelles recrues « Jeunes soldats, leur dit-il, vous allez, pour la première fois, rendre les honneurs au drapeau. Je vous ai conduit sur ce promontoire, théâtre des exploits de vos anciens, afin que vous saluiez dans le drapeau l'emblème de la patrie. « Ce drapeau est aussi l'emblème du 26e, glorieux entre tous. Il s'honore en effet de la croix de guerre, de six citations, de la croix de la Légion d'honneur, distinction réservée à de très rares régiments. En saluant le drapeau, conclut le colonel Schweissguth, c'est un serment de fidélité et de dévouement à la patrie que vous allez prononcer. » A son tour, le général Colin rappelle le départ du 26e, le jour de la déclaration de guerre. « Tous les braves gens qui vous ont précédés, dit-il, sont allés jusqu'au bout, ainsi que je le leur avais demandé. Ils sont allés

;

La séance est ouverte par le Président Minet, à 21 heures, en présence des membres du Bureau et de quarante-trois camarades, parmi lesquels nous avons eu le plaisir de compter le colonel RégnierVigouroux, ancien commandant du 269°, dont les anciens poilus n'étaient pas les moins nombreux à notre réunion. Après lui avoir souhaité la bienvenue, le Président Minet écoute avec une vive satisfaction le colonel dire combien il est heureux de se retrouver parmi nous et de constater encore si vivace l'attachement des anciens qui ont réussi à maintenir entre eux les liens d'étroite camaraderie qui les unissait et devant le succès obtenu ces derniers temps, personne ne doute plus, au de les voir bientôt ne faire « Ralliement avec leurs cadets, qu'un seul et même groupe, d'autant plus puissant. Sont ensuite excusés, les camarades Chamerlat et Lasson, empêchés.

»

:

:

Ilfaut te garantir du tourment des petites choses

sur tous les champs de bataile et le 26e a conquis une gloire impérissable à la 11e division, la division de fer. « Jeunes soldats, soyez dignes des anciens et marchez sur leurs tracés. » Les clairons sonnent drapeau. Puis six officiers donnent lecture des six magnifiques citations du régiment. La fourragère a ensuite été remise aux jeunes soldats par les anciens officiers du régiment, dont le général Colin. Et le régiment, entraîné par la musique du 26e, sous la direction de M. Taelmann, défile, superbe d'allure, devant les A. C., hommage des jeunes à leurs frères d'armes.

au

*

* *

L'abondance des matières nous oblige à reporter au mois prochain le compte rendu de l'Assemblée générale des A. C. de la Division de Fer et du pèlerinage à Morhange, où étaient présentes les délégations des 69e, 26e, 37e et 79e R. I., 2e et 4° chasseurs, du génie et du 5e hussards. ,

1111111111111111

srllllllo4ll.avoir

Vous n'ignorez pas que pour de bons vins, vous devez vous adresser à V. FAIVE. «

»

LE POILU MONTREUILLOIS

Le jeudi 22 mai, siiiie des Mariages, mairie de Montreuil, le Poilu à donné son

Assemblée générale. Soixante-seize membres etaient présents. Ouverture de la séance à 20 h. 10, sous la présidence du camarade Garnier. Appel des sociétaires, lecture des procès-verbaux et des communiqués des Fédérations affiliées. Des renseignements sont ensuite donnés sur la Retraite Mutuelle et sur les Assurances sociales. Le Président de la Commission des fêtes fait ensuite l'exposé de ses démarches pour organiser une sortie champêtre. Malheureusement, les prix sont, cette année, très élevés, aussi l'Assemblée, décide de ne pas donner suite à ce beau projet. On passe ensuite à l'élection des Membres du bureau qui sont renouvelables : Votants, 76 ; Bulletins nuls, 7. Ont obtenu Merchadier, 68 voix Gripoix, 65 voix Demarquest, 65 voix Damande, 64 voix Adam, 64 voix Meynot, 15 voix.

:;;

;; ;

Les camarades Merchadier, Gripoix, Demarquet, Damande et Adam sont élus. Après avoir désigné 12 membres pour assister à la manifestation du 22 juin, organisée par la F.A.R.A.C., la séance est levée a 23 h. 45. Réunion du bureau du 5 juin. Neuf membres sont présents, six sont excusés. Il est regrettable que pour une élection de Bureau, autant de membres soient absents. Après discussion sur la validité de l'élection, on procède au vote. Deux tours sont nécessaires pour la pif-co de président. Garnier et Gripoix se partagent les voix. Enfin sont

-

:

:

:

Président, Garnier vice-présidents, Gripoix et Damande secrétaire, Merchadier ; Trésorier, Savignat. Comme vous voyez, ce sont toujours les mêmes et, de ce fait, un enseignement vient se dégager de ces deux élections. Les Membres du bureau que vous avez réélus presque spontanément, sont très touchés de votre marque de sympathie et vous en remercient vivement. Mais ne pensez-vous pas que voilà bien longtemps qu'ils sont à la peine et que peut-être ils ont besoin d'un peu de repos ?Et puis, des nouveaux ap porteraient forcément des idées nouvelles, qui contribueraient certainement au développement de notre chère société. Pensez-y donc quand vous verrez un de vos camarades poser sa candidature. Le Secrétaire: MERCHADIER. élus

c'estla maladie des gens heureux.

MmeNECKER.


r8

J

SEBASTOPOL 274e R.I.et 97e 2r KD.II.T1. Anciens du 74° 274"

En l'absence du secrétaire général, le Les applaudissements nourris des audicamarade Lehongre, Secrétaire de séance, lui prouvèrent qu'il avait été compris teurs 71A4a donna lecture du procès-verbal de la deret le Président le remercia bien vivement au nière réunion lequel est accepté sans obsernom de tous. Compte rendu de la réunion du 11 juin 1930 vation. Nul doute que de nombreuses souscripLa présidence ducamaradeMillot, tions parviennent à La France MutuaNotre Président « fait des adhépart nous assisté des liste à la suite de cete mtéressantecause» des qu'il camarades Cornet a reçues Vice-Présidents Ducout et et Godard, ces adhésions sont mises aux Le Président, en ouvrant la séance, adresccaammaarraaddees s paeuuvveennt noticcaammaarraaddees s ddpemn~annd~err~rles les no~ti-pmee'uivveenntt ddepmmsannd^er adoptées voix l'unanimité. sont Aux et de l'Associatioii tout se les félicitations Président cesau siège, ou s'adresser directementaux deux camarades présents, adresse des souentière à notre honoraire, le Dochaits de cordiale bienvenue, ses sincères féliteur Quidet, qui figure au tableau d'avance(IDe) où tous Paris la Douane, de men. is li eur sspérrounm duoonnnneéss. renseignecitations et il les remercie à l'avance du ment pour le grade de médecin lieutenantPrécieux concours qu'ils pourront nous apcolonel de réserve. Cette inscription au choix La séance est levée à 23 h. 45. et le rang de cette inscription disent en , porter. quelle estime l'administration de la Guerre La prochaine réunion est fixée au Notre Président nous donne ensuite con1er juillet. et plus spécialement le Service de Santé, naissance de la correspondance lettres très Le Secrétaire de Séance, tiennent notre cher et dévoué Président hoaffectueuses de MM. les colonels Lejeune et LEHONGRE. noraire. En quelques mots pleins de cœur, Gondre. le Docteur Quidet dit combien il est sensiLettres des camarades Kehren, Bellingem bleaux félicitations de tous les camarades et Barroteaux. de « Sébastopol ». 1 le vin que vous désisoit Quel , que informe Macpherson nous Le Président souhaite la bienvenue à notre que le camarade F AIVE pourravous le fourV. rerez, diplômé Architecte le Bille, camarade M. Bonnet, demeurant 15 bis, ave par gouvernebonnes dans de conditions. nir d'obtenir légitime satis vient ment, de Frédy, à Villemonble, une qui, ancien nue faction. Une situation importante vient de du 274e, vient d'avoir connaissance de l'exislui être offerte à Madagascar. Tout en regrettence de notre Amicale, et nous apporte son tant le prochain départ de ce camarade, no« LE BURNOUS adhésion. tre Président tient à lui adresser ses bien Il indique qu'une , nouvelle adhésion va La réunion mensuelle de l'Association vives et très sincères félicitations et tous ses bientôt grossir nos rangs celle du camaamicale et philanthropique des anciens rade Robert Roblot (classe 1912), 15, rue vœux. spahis « Le Burnous » a eu lieu le 11 juin, Mathis, à Paris, qui a promis de se joindre A nouveau, notre Président nous rappelle la présidence du commandant Fabre, bientôt nous. sous dé22 iuin, la Fédération le dimanche que assisté des membres du Comité. Pèlerinage du 22 juin. — Le Docteur Qui-, la tombe de notre sur couronne posera uno det donne connaissance du programme qui Après lecture et adoption du procès-verbal frère d'armes inconnu, il nous demande de de la dernière réunion, il est donné connaisa été élaboré pour le pèlerinage à Gourgivenir nombreux au rendez-vous fixé par la vaux-Escardes, le 22 juin il donne les déF. A. R. A. C., à 10 heures précises, au mésance de la correspondance reçue décès du tails les plus précis et invite vivement tous fils du vétérinaire capitaine Galot naissance tro Georges-V. de M. Flomant ainsi qu'une lettre les camarades à participer à cette fête du du font curieuse de M. Gémillou, qui indique thèses pws«dpi»i exnosées nous Coiiseil d'administration de deux tient courant au géplaqueIlqui doitêtre surdul'ancien de Fédération, concernant prorogation font cuneuse moyendecombattre mdIque rappelle la famille souvenir. que apposée thèses exposées au ConseIl admmIstration néral Mangin assistera à l'inauguration de de combattre et de dédélais pour l'obtentioii des pensions de truire nouveau moycn P. plaquequidoit lave Maroc, lesonsauterelles, à l'arsenic qui, actuellement lancéà voau des I. Un communiquédétaillé étéenvoyéD. tous celle qUIréunis 1930. les fut le adoptée 13 maipar Président guerre et etdedélégués les lée, comme le blé, fait merveille. Grâce à ce sociétaires. procédé, des mIIl~e~s milliers d'hectares de culture numéro dejuinde de l'Echo li'lEcchmo de adee la nnuumm(ésrroo juin de du En ,J, R. bR du 6 conçus page n Ont envoyé leurs cotisaCotisations. ont été sauvés. C., A. F. nos tions, les camarades Desmaires, qui est touTI1 l est procédé ensuite à l'admission de camarades sont mentionnés. jours en Syrie, à la tête des Escadrons Druvingt-neuf adhérents nouveaux. La parole donnée à ensuite est Caron, notre Crépin à Amiens demeurant et ca ses, Le Président rappelle que le pèlerinage marade Rosier, Trésorier général, pour l'exdemeurant à Compiègne. annuel de la Fédération sur la tombe du il reçoit les posé de la silurtion financière Le Président donne connaissance d'une Poilu Inconnu félicitations du letre de notre camarade Hackin, qui est toua lieu le 22 juin. Concentration des sociétés, à 10 heures, station jours en mission à Kaboul; il pense y rester Notre camarade Macpherson se fuit le plus Georges-V. Un certain nombre de sociétaires jusqu' la fin. de l'année, puis se propose d'alvif désir de nous informer qu'il a prié M. Gose font inscrire pour y assister. ler ensuite faire un long séjour au Japon, vin, Délégué du Conseil d'administration Il est voté enfin une subvention de 1.500 pour ne revenir en France qu'en 1932. Il de la France Mutualiste, de bien vouloir francs pour participation à l'envoi de déléassister à notre réunion pour nous faire une a été très sensible aux félicitations qui lui gués à Rome, au mois de septembre, au ont été adressées par ses anciens camarades, causerie concernant la retraite du combatà l'occasion de sa promotion au grade d'ofen Italie. voyage de (t La Flamme tant et les Assurances sociales. A l'avance, ficier de la Légion d'honneur. il remercie très affectueusement M. Govin L'ordre du jour étant épuisé, la séance est La séance est levée 22 heures. d'avoir bien voulu accepter son invitation, levée. Prochaine réunion : le mercredi : 9 JUllpour nous entretenir de deux questions d'acLa prochaine réunionauralieu 9juilgrand intérêt. et pour tous d'un let. M. Govin nous exposa, dans tous ses détails, le mécanisme de la Caisse autonome et •m* fit ressortir clairement les avantages consiVous désirez être bien servi dans dérables les combattants trouvent dans donnera que FAIVE achats, V. vous vos REGIMENTAIRE REGIMENTAIRE F.A.R.A.C. f »)) Il signala enparticulier que la presque Societe la Tir de mixte Nationales Fédérations grandes totalité des 11 d'Anciens Combattants ou Victimes de la Ti del'Est, lL'année année 1930 Font Irs de SOLFERINO 6juillet guerre sont affiliées à sa caisse autonome, Saint-Denis, 13 h. bien la caisse est cette démontre qui que ce Anci Anciens d 76e, des 36e R.1. 76e 2«7p»6 276e «e et 36" 30 à 18 heures. avantageuse, la plus prospère et celle qui pré3 août : Fort de l'Est, Saint-Denis, les garanties les plus sûres. sente Réunion d:3" Ré du 3 juin 1930 13 h. 30 à 18 heures. Pendant une heure, M. Govin sut retenir Fort de Montrouge, 13 h. 30 à 10 août La séance est ouverte à 21 heures, sous la l'attention de son auditoire. Il appela tout 18 heures. présidence du camarade Macpherson, Présiparticulièrement l'attention des Anciens 24 août Vmcennes, 13 h. 30 à 18 heures. dent. Combattants, qui seront membres d'une cais7 septembre: Fort de l'Est, Saint-Denis, Excusés Le Vice-Président Casset, dont se autonome avant le 1er juillet prochain, la 13 h. 30 à 18 heures. participation de l'Etat, sur leurs versements l'épouse vient de subir une opération. NoFort de Montrouge, 13 h. 14 septembre tre Président se fait l'interprète de tous pour aux Assurances sociales, sur le même taux i^s0 à 18 heures. adresser à la malade nos vœux de prompt et mêmes conditions que les lois des 4 août Fort de Vincennes, 13 h. 30 28 septembre rétablissement. Sont excusés également le 1923 et 30 décembre 1928, s'exerce dans le à 18 heures. Secrétaire général Lhermite, absent de Paris, cadre des caisses mutuelles d'Anciens ComFort de l'Est, Saint-Denis 33h. 5 octobre battants. et le camarade Bille, souffrant qui devait, ce 30 à 18 heures. Il répondit ensuite avec succès aux ditsoir détailler certains points de sa précé26 octobre Vincennes, 13 h. 30 a 18 heuférentes questions qui lui furent posées dente conférence sur la situation actuelle du les camarades Wieme, Godard et Cornet. res. bâtiment et la crise du logement.

,

RIt

RIT

Birsanski.sions

à

rie.

il

t

t

:

QI'

»

:

à

;

la

au

la

être a

sociétaires à

les

A.

-

un.

d la

les

:;

flls

les

la

par la

; Président.

»

',.,n. 'ï'T'r^esqueLA

let.tualité

et

»

a

si

satisfaction.

«LA

: : :

RIT T.

:

le

:

par

L'hygiène préserve de la médecine.

de

:: :

:

TRONCHET.


Présidents sont priés de communiquer à leurs sociétaires le programme cittfssus et de l'insérer dans leur bulletin ou journal mensuel ou de faire toute propagande utile. Les inscriptions sont reçues aux stands de tir, à la buvette de la F.A.R.A.C ou par le Secréaire, Schmid, 7, rue de Malte. Les cotisations sont Pourles sociétaires de 5 francs par an. Pour les dames etindividuels : 7 francs MM. les

:

:

Jlélf an.

:

Pour les pupilles 5 francs par an. Armes mises à la disposition des tireurs fusil, carabine, revolver. Le Secrétaire,

social, Café de la Bourse. Il n'y aura pas de réunion en août, ni en septembre, mais seulement le 10 octobre, réunion qui sera rappelée dans l'Echo d'août-septembre. Pour tous renseignements et la corres-

pondance, s'adresser soit au Président, M. Robert, 4, rue Gally, à Neuilly, ou 27, rue d'Hauteville, à Paris (Provence 51-61), soit au Secrétaire général, M. Chapart, 13, boulevard Saint Martin, à Paris (Archives 11-14) et, pour les cotisations, à M. Chaillet, 83, rue du Chemin-Vert, à Paris. Le Président, Le Secrétaire général, R. CHAPART.

L. ROBERT.

SCHMID.

*

* *

Filiale de Roubaix

Vous êtes impardonnable si vous buvez du vin qui ne soit pas à votre goût, V. FAIVE donnant satisfaction à ses clients. RANCOURT-VERDUN » Anciens des 151e et 351e R. I. «

Notre dernière réunion s'est tenue le 13 juin à notre siège social. Etaient présents Capitaine Robert, Lieu tenants Belleville, Houdin et Martin Chaillet, Martarèche, Coussy, Lenfant, Micheau, Denis, Bentin, Dumaine Bourgoin, Bouchaud Léon Bausch, Pector, Coussin, Besegher, Fourez, Bajard, Gervais, Chapart. Excusés Capitaine Parriaux, lieutenant Ganot ; Bourdut et Tobi. Nous avons enregistré l'adhésion de M. l'abbé Floner, curé à Trouville-enancien du 151e. Nous lui renouvelons ici nos souhaits de bienvenue. Le Président se félicite de la bonne harmonie qui a régné lors de l'excursion de la 439e à Provins, où nous étions quarante de

:

;

:

Barrois,

l'Association et indique qu'au retour nous nous sommes arrêtés chez le camarade Callens qui tient l'hôtel de la Croix-de-Lorraine, à Trilport. Il fait part de la promotion, comme chevalier de la Légion d'honneur, du capitaine Hautecœur, auquel il a adressé les félicitations de tous. Il lit une lettre de Bourgeois, à Roubaix, rendant compte de la première réunion de la filiale de Lille qui compte déjà cinquante membres et qui est présidée par le Docteur Crépin. Le Vice-Président est le lieutenant Bernard, du 151e ; le Secrétaire, Tison, caporal, secrétaire au 351e ; le Trésorier, Vanhelder, du 151e et les commissaires, Demarcq, Duval et Vandenistende. Nous offrons amicalement à cette nouvelle filiale tous nos vœux de réussite et félicitons ses dirigeants de travailler à grossir nos rangs. Le Président indique dans quel esprit il a pris partie avec la majorité de la Fédération pour que la prorogation du droit de demander une pension soit à partir de 1931 réservé seulement aux titulaires de la carte du combattant. Il expose que notre Trésorier a dû rappeler à l'ordre quelques membres qui n'avaient pas payé leur cotisation de 1929. Nous insis tons auprès des camarades pour qu'ils évitent à notre Trésorier ce surcroît de travail et s'acquittent au plus tôt de leurs cotisations qui sont maintenant exigibles dès le début de l'année. LePrésident rappelle que la Flamme sera ranimée par la F. A. R. A. C. le 25 juillet et convie les camarades à se trouver à 18 heures au métro Georges-V. En ce qui nous concerne, c'est le 24 septembre que nous ranimerons la Flamme. Notre prochaine réunion se tiendra le vendredi 11 juillet, à 21 heures à notre siège

Quatre-vingt-cinq membres étaient présents à notre réunion trimestrielle, cinq nouvelles adhésions ont été reçues. En ouvrant la séance, M. Gadenne, VicePrésident, souhaite la bienvenue à MM. Crépin et Vandenostende, de la Commission du groupe de Lille, qui ont bien voulu répondre à notre invitation ; il souhaite également la bienvenue aux cinq nouveaux camarades inscrits et donne ensuite la parole au Secrétaire pour le compte rendu de l'excursion de Verdun qui a obtenu un gros succès en effet, cette belle excursion a été pleinement réussie et l'Assemblée vote des félicitations aux membres organisateurs et notamment au dévoué Secrétaire qui n'a pas ménagé son temps pour mener à bien cette à la demande de beaucoup belle excursion de camarades, il est possible d'envisager une seconde sortie l'an prochain à pareille époque. On est invité à assister, le 22 juin, à la manifestation au monument du commandant Bossut. On procède ensuite à l'inscription pour l'excursion à Cassel, le 20 juillet un autocar de trente-huit places étant retenu, on envisage une seconde voiture, les inscriptions dépassant déjà ce nombre. Avant de lever la séance, on présente aux camarades de Lille et aux nouveaux adhérents le drapeau des Anciens des 151e et 351e puis on clôture par une brillante tombola, dotée de plus de vingt lots. En raison des vacances, il n'y aura pas de réunion mensuelle' en juillet et août, la prochaine est fixée au 20 septembre et l'Assemblée générale au 5 octobre prochain. Le Secrétaire,

;

;

;

BOURGEOIS.

_n"IIIII.IIIIIII'IIII'IIIIIIIIIIIIII,"II'

Vous ferez preuve de bonne camaraderie en demandant vos vins à V. FAIVE.

-"111111 «

LA CHIFFA

»

Réunion du 20 mai 1930 La séance est ouverte à 9 h. 20 sous la présidence du camarade Douville, Président. Abraham, Capelle, Cassier, DouPrésents ville, Dubois, Favre, Feuerbach, Garnier, Godart, Hossin, Lazier, Loisel, Munier, Morel Nargeot, Ruaud, Salvage, Vedel, Veyriras. Bianchi Binet, Grignard, PouExcusés lain. Le Président donne communication d'une lettre d'excuses du camarade Binet, Vice Président, retenu actuellement au Congrès de l'U. N. C., à Lyon. Il est heureux de féliciter M. et Mme Marchand (enfants de Mme Millez, notre dévouée membre perpétuel) à l'occasion de la naissance de leur fils Jacques et leur adresse les vœux des camarades pour la prospérité du bébé et le prompt rétablissement de la maman.

:

:

Il donne connaissance d'une lettre du camarade Laine du Mans, adressant une liste d'anciens des 24° et 17e susceptibles d'adhérer à notre société et préconisant une large propagande auprès des anciens de nos trois régiments. Le Président, se faisant l'interprète de tous, lui adresse ses remerciements pour son utile propagande. Le Secrétariat adressera ces camarades statuts et bulletins d'adhésion accompagnés d'une lettre, afin de les inciter à entrer dans notre groupement. Le Président fait connaître que notre ca marade Mimerel vient de lui adreser la somme de 150 francs afin d'être compris dans la catégorie des membres honoraires perpétuels. Il lui adresse ses plus vifs remerciements pour ce beau geste de camaraderie. Il fait ensuite connaître que le pèlerinage annuel de la Fédération au Soldat Inconnu aura lieu le dimanche 22 juin prochain. Rendez-vous au métro Georges-V à dix heu res, avec drapeaux et décorations. Au cours de cete cérémonie du Souvenir, la couronne fédérale sera déposée sur la

à

Dalle Sacrée. A cette occasion, le Président avise que la participation de la « Chiffa » à cette couronne a été remise au Bureau de la Fédéra-

tion. Il donne ensuite connaissance de la circulaire émanant du Comité d'exécution du monument du maréchal Joffre, à Chantilly La fêle annuelle de la « Chiffa » est dès maintenant fixée au samedi 8 novembre. Les renseignements d'heure et de lieu seront indiqués ultérieurement. Le Président communique une circulaire émanant du Comité de « La Flamme », relative au pèlerinage que ce Comité organise cette année sur la tombe du Soldat Inconnu Italien à Rome. Le départ aurait lieu vers le 3 septembre et trois programmes sont prévus un pour sept jours un pour treize jours un pour dix-sept jours. Le prix de la journée sera en 2e classe de 136 francs en lrc classe de 150 francs. Pour de plus amples détails, s'adresser au Comité de « La Flamme », 100, rue Réau mur, à Paris. Création d'une bibliothèque. — Cette créa tion est décidée en principe. Quelques camarades se sont chargés de demander aux auteurs de volumes sur la grande guerre leur appui bénévole afin de commencer sa constitution. Les camarades sont instamment priés, chacundans leurs relations, de faire leurs efforts afin de nous obtenir des volumes à bon compte. Leurs dons personnels seront de même acceptés avec grand plaisir. Admission de nouveaux membres. — Il est procédé à l'admission des camarades Godard René-Olivier Alfred, agriculteur, 5, rue Nobel, à Paris. Sergent au 224e, 19° compagnie, médaille militaire, croix "tie guerre. Lanavette Charles, Architecte-MétreurVérificateur, 51, rue de l'Eglise, à Mantessur-Seine (Seine-et-Oise). Brancardier à la C. M. 5 du 224". Nous souhaitons la bienvenue à nos nouveaux camarades. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 10 h. 25. Le Secrétaire général,

;

;

: :

:;

:

DUBOIS.

La libéralité consiste moins à donner, qu'à donner à propos. t

LA BRUYÈRE


«

»

LA LEGION

Procès-verbal de la réunion mensuelle dû 14 juin 1930

;

La séance est ouvente à 23 heures par le Président Maurer, assisté des camarades Van Grasdorf, Kauffmann, Vice-Président Secrétaire général et Cuérel, Secrétaire adCacket, Trésorier général, et Dor joint vaux, Trésorier adjoint ; Schmid, Mainz,

;

Baudson, Fabre du Tremblay et Sauer, membres du Conseil d'administration. les camarades Jacob et Maladry, Excusés La parole est donnée au Secrétaire général pour la lecture du procès-verbal de la réunion précédente qui est adopté sans observations. Le Président félicite le camarade Baudson pour la Médaile d'honneur des Assurances sociales qu'il vient d'obtenir et le camarade Sonneuschein pour récente naturalisa tion. Il fait connaître que la naturalisation sollicitée par le camarade Perinoti est en bonne voie et donne lecture d'une lettre de M. Pelletier remerciant la société pour le secours adressé à Mme Maire, sa parente. Il invite le camarade Sauer, portedrapeau, de vouloir bien se rendre, le 21 courant, à Chantilly, afin d'y' représenter avec le drapeau, la « Légion à l'occasion de l'inauguration de la statue élevée en hommage de gratitude et de respectueuse admi ration au maréchal Joffre. Il rappelle au porte-drapeau et à toute l'assistance, le pèlerinage annuel organisé par la F. A. R. A. C. sur la tombe du Soldat Inconnu et donne rendez-vous à tous pour le dimanche 22 courant, à 10 heures du matin, angle des Champs-Elysées et avenue

:

sa

»

Georges-V.

L'Assemblée, sur la proposition du Président, décide d'admetre le camarade Bernard Dufour, 21, route de Villiers, à Champigny (Seine), comme membre honoraire, en signe d'admiration pour sa belle conduite à l'attaque du 17 avril 1917, où, en qualité de maréchal des logis d'antillerie, il a combattu avec le régiment de marche de la Légion, ce qui lui a valu une très belle citation à l'ordre de l'armée. Le capitaine Boff, membre de la société, vient prendre congé des camarades de la société, devant s'embarquer à la fin du mois pour aller passer deux années en Afrique Equatoriale le Président lui souhaite bon voyage, bon séjour et bon retour qu'il espère, cette fois, définitif. Le Président annonce que, comme les années précédentes, les réunions mensuelles de juillet et d'août sont supprimées, la prochaine réunion mensuelle aura donc lieu le samedi 13 septembre cependant, le Comité se réunira encore le samedi 28juin et si, pour la revue du 14 juillet il y avait des dispositions spéciales et exceptionnelles par rapport aux années précédentes, les camarades en seraient informés par circulaire. Il est décidé aussi pour commémorer dignement le centenaire de la création de la Légion, que la société organisera une fête de famille courant mai 1931. Le Président souhaite la bienvenue au camarade R. Van Lebergue, membre du Conseil d'administration de la F. A. R. A. C. qui, sur la demande du Secrétaire général, abien voulu venir pour faire une conférence sur les Retraites mutuelles et les Assurances sociales. Le conférencier, bien documenté et connaissant à fond toutes ces questions si intéressantes, fait passer sous les yeux de l'assistance des document, des extraits et des chiffres avec tant de facilité et

;

;

Si tu achètes

de bonne humeur que c'est un vrai régal pour tous de l'entendre et, lorsqu'il a terminé, des applaudissements chaleureux le

saluent. Le Président remercie, au nom de tous les camarades le conférencier et rappelle combien il a toujours admiré le talent et le dévouement du camarade Van Lebergue. Une discussion s'engage, à laquelle prennent part de nombreux camarades, notamment Van Grasdorf, Somekh, Boire, etc., et l'Assemblée étant éclairée sur ces sujets si délicats, il ne reste qu'à souhaiter que tous voudront profiter des avantages résultant notamment des retraites mutuelles. De nouvelles adhésions sont enregistrées notamment celle du camarade Chenel, demeurant 11, rue Censier, à Paris (5e) ; plusieurs secours sont distribués et plus rien n'étant à l'ordre du jour, la séance est levée à 23 heures. Le Secrétaire général, VAN GRASDORF.

ANCIENS COMBATTANTS DU 38e R. I. T. Réunion mensuelle. — Ladernière réu-

nion a eu lieu le 6 juin au siège social. La séance a été ouverte à 21 h. 15 par notre camarade Gonon, Président, et en présence de quatorze membres. Après lecture par le Secrétaire du compte rendu de la dernière réunion, le Président donne connaissance de la correspondance Lettre de faire part du décès de Mme Roche, femme de notre camarade Roche, décès survenu après notre réunion de mai, mais signalé dans le numéro de juin de l'Echo de la F. A. R. A. C. Lettre du camarade Pophillat, de Briare, nous priant d'accepter l'adhésion du Docteur Collet, ancien médecin-major chef au, 38e R. I. T. Après cette lecture, le Président nous dit le plaisir qu'éprouveront les membres de l'Amicale de compter parmi eux le dévoué médecin-major Collet. L'Assemblée, dans un geste de sympathie, applaudit les paroles de notre Président. Ce dernier nous

:

BIJOUTERIE ..JOAILLEPIIE JOAILLERIE

ét13 d aàr-

MM% W HORLOGERIE MIFPFTIF ORFÈVRERIE i~

FOMDEE EN B:p

nn, gl5let5l^B'lT-MartinH

SOCIÉTAIRES ÀTOU5 IOS4 LES DE sur présentation de leur Carte Fédérale

REMISE

n'as dont tu pas besoin, tu vendras bientôt ce qui t'es nécessaire. ce !

FRANCKLIN.


fait ensuite part du décès du caporal Jolly, de la 5e compagnie (non sociétaire). Le Président signale à l'Assemblée la présence du camarade, Merrheim, ancien cycliste à la C. H. R., venu pour la première fois. Il lui souhaite la bienvenue et espère pas la dernière. que cette présence ne sera Le camarade Merrheim, répondant au Président, l'assure de son plaisir de se trouver Il a apau milieu d'anciens du 38e R. I. T.l'Intransipris l'existence de l'Amicale par geant, dans lequel il a lu l'annonce de la réunion. Il demande son inscription comme membre actif. Le Président assure à notre camarade sa satisfaction de le compter dorénavant comme membre actif. Notre camarade Gonon nous dit avoir son revu le capitaine Chailley, qui présentesanté bon souvenir à tous les camarades. Sa est redevenue bonne. L'achat du Drapeau vient ensuite en discussion. Le Président nous dit avoir trouvé satisfaction et une maison nous donnant passée. Il tient que la commande va en être toutefois à demander l'avis de l'assemblée y figurer. Celle sur l'inscription devantCombattants du 38e « Amicale des Anciens R.I.T. » est adoptée. Dans les coins pourront y figurer des emblèmes comme la « Croix de Lorraine », etc. L'ordre du jour étant épuisé, les camara des reprennent leur liberté de conversation et la séparation a lieu à 23 heures. Mariage. — Nous apprenons avec plaisir le mariage de M. Jean Viscardi, fils de notre sociétaire le commandant Viscardi, avec Mlle Raymonde Verdeille. Nos bien sincères félicitations au commandant Viscardi et nos souhaits de bonheur aux nouveaux époux. Nouveaux adhérents. — Nous sommes heureux de compter comme nouveaux Docteur membres actifs les camarades Collet, docteur en médecine à Nogent-surVarnissou (Loiret) ; Merrheim, graveur-imprimeur à Ville-d'Avray (S.-et-O.), de la C. H.R. Vendredi 4 juil Prochaines réunions. let et vendredi 5 septembre, à 21 heures, au siège social. En raison des vacances, il n'y aura pas de réunion en août.

:

-

Le Secrétaire, GEISLER.

M)MMMO«t)MtMMttMtt)tMMMM'MMtM))tM)))M"tMttt)MtMHMMMt)ttMttM)'

Vous ne devez pas hésiter à faire ordinaires vins fins des essai ou un de V. FAIVE.

aNuiiiiminmHniiiiiiiHiiiHiiiiHiiiuiiuiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiuuiiiiiiiiiiiimn

I.

100eR.

Notre voyage à Tulle, organisé les 8 et 9 juin a connu le plus complet succès. De nombreux camarades de tous les coins de France n'ont pas hésité à faire un voyage coûteux et pénible, pour revoir leurs compagnons de la Grande Tourmente, qu'ils n'avaient pas rencontrés depuis 12 ans. Aussi combien grande était la joie de tous lorsque nous nous sommes rassemblés chez le camarade Vaissette, sur la place d'armes. Une fois tous réunis, nous sommes allés déposer une palme et une gerbe au monu

;

ment aux morts ces deux présents étaient portés par les orphelins de notre régiment. Nous avions été précédés, au monument, par la musique des Enfants de Troupe qui, par trois fois s'est faite entendre pendant la

:

x

cérémonie. Notre Colonel a prononcé le discours suivant « Mes chers Camarades, Veuillez pardonner à votre ancien chef d'avoir trop tardé à faire ce pieux pèlerinage, à remplir son devoir, à vous dire que votre souvenir ne l'a pas quitté. Il lui est impossible d'exprimer la reconnaissance

qu'il vous doit. Seuls ceux qui vous ont vu mourir, peuvent savoir à quel point était grand votre dévouement, avec quelle abné-

gation et quelle vaillance vous avez donné votre vie pour le salut de la France. Vous avez non seulement sauvé votre patrie, mais vous avez aussi sauvé la liberté du monde. Espérons que cet effroyable sacrifice sera le dernier, mais que cet espoir n'endorme pas ceux à qui vous avez légué un lourd héritage, qu'ils n'oublient pas votre gloire et quelles que soient les conventions et les promesses, qu'ils se tiennent prêts à marcher dans les traces et à égaler leurs aînés.J'aurais bien voulu pouvoir in cliner devant vous le glorieux emblême que vous avez illustré; je croyais que l'on confierait son drapeau à celui qui, par 3 fois, lui avait vu décerner les palmes de l'Armée. Mais je n'ai pu obtenir cette satisfaction, que vous aviez si bien méritée. Dormez en paix mes chers amis, mes chers petits poilus du 100e. Ensuite nous nous sommes rendus à l'Hôtel de Ville où une grandiose réception nous a été faite. M. Dechamard, députémaire de Tulle, entouré de toute la municipalité, nous a souhaité la bienvenue en un chaleureux discours auquel notre sympathique président, le camarade Avril a répondu par les paroles suivantes : Monsieur le Député et Maire de Tulle, Messieurs les Conseillers municipaux, Au nom des Anciens combattants du 100e R.I.T., mes camarades, et au nom de l'Amicale, que j'ai l'honneur de présider, je viens vous exprimer nos remerciements sincères pour le bon accueil que vous avez bien voulu nous réserver dans votre ville de Tulle, berceau de notre beau régiment. Comme vous le savez, notre 100e était composé, au point de vue recrutement, de rudes Corrèze, de Tulle et solides enfants de même et de ses environs, et ce recrutement «

la

donna un produit qui fournit une phalange héroïque, tenace et résistante, d'une loyauté à toute épreuve au cours de la tourmente. pour les prodiges de valeur que cette vail lante phalange accomplit. Après un mois de campagne, quelques éléments du Nord furent adjoints à nos braves Corréziens; et gars du Nord et gars de la Corrèze se comprirent et devinrent, par la suite, de bons et sincères camarades. Et nous, les survivants de cette chose horrible, la guerre, unis comme au front, vivant de nos souvenirs et vivant pour la France, nous disons en ce jour, où rassemblés ici, dans un même élan, dans une même pensée, avec un même cœur gloire à nos morts que nous n'oublierons jamais, et aujourd'hui comme hier, comme demain, à la face du monde, laissons nos faits, nos actes de côté et même nos courages pour qu'à jamais plus grande et plus belle vive la France. Je ne voudrais pas laisser passer cette manifestation sans envoyer une pensée à l'ami des poilus du 100e qui vient de disparaître. grande figure de prélat, une des plus belles, le souvenir du Cardinal Luçon restera étroitement associé à notre épopée

:

de Reims.

»

Ensuite la municipalité nous conduisit dans un parc charmant où une immense table était dressée. Là, au cours de nombreux toasts, le champagne coula à flots. Enfin une grand'messe fut célébrée à la cathédrale, par donnée un ancien camarade et l'absoute par le vicaire Beauvy, ancien de la 5ele comChapagnie. Au cours de cette messe, M. noine Quesnet, prononça une chaleureuse allocution. Et alors nous nous sommes dirigés vers les salons de l'Hôtel Moderne, où un copieux banquet nous fut servi sous la présidence de Monsieur le Député-Maire de Tulle. Je dis

copieux et cependant je suis modeste, le mot qui conviendrait le mieux serait formidable, car la cuisineétait délicieuse, les plats, tous les plus raffinés, défilèrent, ce qui donna satisfaction aux plus fins gourmets. Mais un semblable banquet ne pouvait se terminer sans discours, aussi le camarade Vaissettes, président de notre filiale de Tulle, prit la parole pour remercier tous les camarades -qui n'avaient pas hésité à tout quitter pour se retrouver en une fête du souvenir, puis ce dernier passa la parole au Colonel Baulieu, qui prononça les paroles suivantes

:

«

Mesdames, M. le Député Maire de Tulle, Mes chers Camarades,

Je n'essaierai pas de vous dépeindre l'émotion et la joie que j'éprouve de me retrouver au milieu de vous; je vous remercie de tout mon cœur, de nous accueillir aussi cordialement. J'aurais pu, vous me direz, venir vous voir il y a dix ans, je n'en ai pas eu le courage. Quand j'ai appris que mon cher régiment allait être supprimé, je n'ai pas voulu assister à sa dissolution et j'ai fui en Orient. Mais je n'oubliais pas mon beau 100e et je suis venu vers vous non seulement pour vous retracer sa belle carrière, mais pour vous dire surtout que votre régiment, car il est toujours vôtre, il est toujours là, ne l'oublions pas, il n'est pas mort, il dort et si nous devons souhaiter tous que son sommeil se prolonge le plus longtemps possible, soyons persuadés qu'il renaîtra avec toutes ses qualités anciennes, si les circonstances l'exigent Pas de soldats plus beaux, plus braves, plus dévoués, plus endurants, plus modestes que vos petits soldats du Limousin. Le 100e était devenu l'enfant chéri des grands chefs. C'était sur lui que l'on comptait d'abord dans les coups durs, c'était a lui que l'on confiait poste d'honneur c'est lui qui a sauvé Reims, point d'appui qui a puissamment aidé à la victoire. Rap pelez-vous les paroles du général Petit devant la cathédrale de Reims. C'est à lui encore que l'on a confié, à Vouziers, la tâche ardue de passer le premier l'Aisne, son canal, avec des moyens de passage de fortune, une inondation d'un kilomètre de large, de s'emparer des hauteurs de la rive droite, afin de créer une tête de pont pour le passage de la division et tout cela sans préparation d'artillerie, sans un coup de canon. général — Folie héroïque, me disait lereconduiPetit la veille de l'attaque, en me sant à mon P.C. ». Malgré tout il avait confiance dans le 100e et il ajoutait: « Baulieu, vous réussirez ». Je lui rendais compte, le lendemain à *i0 heures, que mes éléments de tête tenaient les hauteurs de la rive droite. Ces renseignements étaient aussitôt transmis au général Garnier-Duplessis, commandant le C A. auquel nous étions rattachés. Il se refusait à les croire et il m'a répété luimême en Syrie qu'il avait considéré la réussite de cette attaque comme impossible Seul dans la D.I., le 100e ne permettait à aucun élément étranger de venir opérer sur son front, chez lui pas d'unités choisies, pas de groupe franc, pas de volontaires, tous les poilus du 100e étaient égaux, toutes les unités, de la section au bataillon, se valaient, aucune n'admettait d'être remplacée par une autre dans une opération qui lui reve nait. J'en aurais pour longtemps si je vous citais tous ceux qui venaient se plaindre à moi de ne pas pouvoir partir avec leurs camarades. Tout ceci pour que vous sachiez que n'avait plus de pas un régiment de France poilus du Nord, valeur que le vôtre, que les de l'Ouest ou de l'Est n'ont jamais surpassé

:

le

les vôtres, Soyons-en fiers.

Quoi qu'on fasse pour la Gloire, jamais ce travail n'est perdu, s'il tend à nous en rendre dignes. 1

MONTESQUIEU.


Gardons dans nos cœurs le souvenir du looe, que l'esprit de corps qui nous soutenait pendant la guerre ne disparaisse jamais. Notre régiment était le plus beau. Pour terminer, souvenez-vous toujours que vous avez été des vainqueurs dans toute l'acception du mot. Est ce vous qui avez crié grâce PEst-ce Non, vous qui avez demandé l'armistice c'est le boche. Il faut donc célébrer tous les ans cet anniversaire, consacrez la matinée à vos morts et amusez-vous, fêtez la victoire l'après-midi, que la jeune génération que vous avez sauvée y participe et qu'elle vous admire et vous respecte. Vive la France ! » Ensuite M. le député Dechamard nous fit revivre, par un vibrant discours, quelques passages pénibles de la grande tourmente. Et ce beau banquet se termina dans la joie, il y eut des chansons et des monologues. Tous les camarades qui y ont assisté ont emporté de cette journée un souvenir inoubliable.

?

* * *

Le Comité du 100e, ainsi que tous ceux qui ont connu le terrible accident de M. et Mme Grangeron, font des vœux pour le prompt rétablissement de ce bon camarade et de sa charmante compagne. Le Comité. * * *

LES ANCIENS ET LES COMBATTANTS DU

132e

Séance du 16 juin La séance estouverte à 21 h. 15, sous la

:

présidence du camarade Poulain, président. Sont présents MM. Poulain, G. Lapointe, Colas, Sadi Gérard, de Vinzelles, Pigneux, Godzia, commandant Gabet, Moutardier, Bouchez, Gruycz, Harquevaux, Maréchal, Coltier, Regnault. Le Président a reçu en son temps un billet de faire part de la mort du frère de notre vice-président, le lieutenant-colonel Girard; il fait savoir qu'il a envoyé ses condoléances. Il se fait l'interprète de tous les anciens du 132e pour lui renouveler nos condoléances émues. Lecture de la correspondance émanant du Trésorier de la F.A.R.A.C., nous remerciant de notre envoi pour la participation à l'achat d'une couronne pour le soldat inconnu. Lecture d'une lettre de la Flamme, nous donnant le programme des fêtes à l'occasion de l'inauguration du monument du Maréchal Joffre, à Chantilly. Le camarade G. Lapointe avait envoyé au Président un tas de renseignements au sujet de la constitution d'une pension dans des conditions avantageuses pour les anciens combatants. Le camarade G. Lapointe fait un exposé intéressant, aussi une circulaire sera faite pour chacun. Notre Président rend compte des démarches faites auprès du Souvenir Français aussitôt le rapport reçu de notre ami Hardoin, le Général qui a reçu Poulain a promis de faire le nécessaire pour nous donner satisfaction dans la mesure de ses moyens. Nous avons décidé d'envoyer une lettre au Maire de Mont-sur-les-Cotes, pour lui faire part de notre pèlerinage du 18 mai aux deux cimetières de son pays et lui demander à qui incombe leur entretien. Une lettre sera également envoyée au Ministre intéressé. La période des vacances étant arrivée, la prochaine réunion aura lieu le lundi 20 octobre, au siège social. La séance est levée à 22 h. 15. Le Secrétaire: Sadi GÉRARD.

;

LES CHAMOIS » Amicale des Anciens Combattants des 97e R.I. A., 297e R.I. et 108e R.I.T. cc

Compte rendu de la réunion du 18 juin 1930 La séance est ouverte à 21 h. 45 par notre cher camarade président Me Gervais, assisté des camarades Thomas, vice-président; Kiki, secrétaire; Véron, trésorier; Fabre, Masset, membres du bureau. Bousquet, Bonnivard, Etaient présents Crapez, Carcey-Cadet, Daviet, Dunand, Gui det, Lenoir, etc., et quelques-uns venus après l'appel. Leroy, retenu par le service Excusés Bouvier H. de Smet, Grand, Fenestraz, Chautagnat, Bourgoin, Buisson. Notre président Gervais nous met au courant de ses démarches au sujet de l'apposition d'une plaque commémorative dans un cimetière parisien, idée émise par le camarade de Smef, qui a retenu l'attention de tous les Chamois. Il est convenu que la Commission des fêtes se réunira la semaine prochaine chez le président Gervais, pour organiser la propagande et le programme des fêtes qui auront lieu probablement le 9 novembre prochain et comporteront une messe solennelle en l'honneur de nos Morts, cérémonie au Cimetière et ensuite Banquet, lequel sera suivi d'une sauterie familiale. Le vice-président Thomas est chargé de se mettre en rapport avec M. l'abbé Paravy, ancien aumônier du 108e. Kiki est chargé de se mettre en rapport avec M. le Gouverneur de l'Hôtel des Invalides pour obtenir l'autorisation de faire officier à la Chapelle des Invalides. Kiki est heureux de rendre compte de l'accueil chaleureux qui a été fait au représentant des Chamois de Paris par nos frères les Chamois de Lyon, apporte le souvenir affectueux de M. le général Serrigny, Gouverneur de Lyon pour ses Chamois, et la promesse de venir au mois de novembre, pour l'inauguration de la Plaque commémorative. L'insertion du compte-rendu du Banquet de Lyon dans le Bulletin de la F.A.R.A.C., est admise à l'unanimité. La prochaine réunion est fixée au vendredi 11 juillet 1930, au siège social. La séance est levée à 11 h. 1/4. Le Secrétaire: Kiii.

:

:

;

-----------------prochains achats de vins, -------

Pour vos notez l'adresse de notre sociétaire V. FAIVE.

4

--

»

LES CHAMOIS Amicale des Anciens Combattants du 97eR.I.A. «

(Section de Lyon) L'Amicale des Anciens combattants du 97e R.I.A. a donné son banquet annuel le dimanche 25 mai 1930, à l'hôtel « Bon Acceuil », à Saint Didier-du-Mont-d'Or (Rhône). M. le Général-Gouverneur Serrigny a bien voulu prendre lui-même la présidence de cette fête et honorer la Société de sa présence à ce petit festin champêtre. Lorsqu'à midi 30 le Général-Gouverneur pénétra dans la salle d'ombrage de l'hôtel, il y trouva réunie l'Amicale presqu'au complet, à laquelle s'était jointe une assemblée vraiment élégante des épouses de nos sociétaires. Un hommage tout particulier à Mlle Burdet, la sœur de notre dévoué trésorier, qui s'est fait une joie de nous apporter sa gaité et son sourire si accueillants. Après les pré sentations et la prise de quelques clichés, la minute de silence respectueusement observée en souvenir de nos Moits, un menu suc-

culent ralentit quelques instants les conversations, qui ne reprirent qu'au moment des celui de Rey, président des Chadiscours mois, de Kiki, secrétaire perpétuel des Chamois de Paris; de M. Bourgeot, délégué de la F.S.A.M.A.C.; de M. l'abbé Quinon, exaumônier du régiment, et enfin, comme bouquet, la causerie pétillante de Monsieur le Gouverneur qui, après quelques rappels de glorieux faits d'armes du régiment, fit comprendre à tous que la famille et en particulier les enfants chez qui on maintient le culte du souvenir et que l'on élève avec un rappel constant des amitiés nées au front, sont appelés plus tard à former une plus belle patrie. La Tombola, où les lots abondaient, lots d'une valeur plus qu'espérée, eut un succès qui n'était certes pas attendu. Un concours de boules et différents jeux permirent d'attendre le 2° service. Après la fin de ce 2e service, les chanteurs et diseurs nous divertirent d'une façon exquise. Les amis Larochette, Chantre et Frappaz, possédant un organe très agréable et Argoud (un second Polin), surent nous faire passer quelques heures trop vite écou-

:

lées. Nos remerciements très vifs à notre ami Kiki, de Paris, pour n'avoir pas craint la fatigue d'un déplacement pareil à M. l'abbé Quinon, venu pour nous de Valence; à la T.S.A.M.A.C., en la personne de M. Bur geot, au Comité Savoyard, représenté par à M. l'Intendant M. de Lannoy de Bissy Bravais; au Commandant Mazard, aux Capitaines Mayousse et Cattin, en un mot à tous

;

;

ceux qui, par leur présence ou par leurs efforts, ont contribué au sucès de cettejournée. Un ordre du jour spécial à la Commission du Banquet qui fit bien les choses, ayant à sa tête Revillard et Burdet, ce dernier le plus dévoué de tous nos sociétaires. Il fut, il est vrai, secondé si agréablement par Grandjanin, Dubouloz, Larochette, Argoud, Mochon et Tardy, que sa tâche lui fut sérieusement facilitée A l'année prochaine, plus nombreux encore.

il C'est en vous adressant à V. FAIVE bIIIU

1

'AmI 111-

que vous aurez les meilleurs vins aux meilleurs prix. Il.11..1I11f

AMICALE DES ANCIENS DU se R. A. P. La réunion du 12 juin a failli être dramatique. La séance, ouverte à 9 h., par de Prat, seul présent, fut particulièrement orageuse, tout au moins à son début. Vers 9 h. 1/2, alors que de Prat s'épui-

sait en vaines imprécations contre l'inclémence du ciel, qui déversait à flots continus ses impitoyables cataractes, les camarades commencèrent à affluer à la Brasserie du Pont-Neuf, le uns ruisselants de pluie, les autres s'exhalant en vitesse d'hospitalières voitures, car l'orage atteignait son maximum de violence à ce moment même. Ils furent, quand même, une trentaine de braves — dames comprises — qui osèrent affronter un tel cataclysme, pour remplir leur devoir de bons camarades et assister à notre dernière réunion de l'année amicale 1929-1930. Ceci nous console de bien des négligences, des indifférences, ou des lâchages plus ou moins dissimulés et sur lesquels nous préférons ne pas insister. La réunion fut donc d'autant plus cordiale que les circonstances nous permirent d'apprécier la fidélité et le degré de camaraderie des présents. Les conversations furent des plus animées et roulèrent principalement sur les projets de vacances de chacun. Aucun fait


intéressant n'étant à signaler, la réunion prit fin vers onze heures et la sortie s'opéra sous un ciel redevenu serein, après que chacun se fut donné rendez-vous pour la prochaine réunion d'octobre. Nous souhaitons à tous ne camarades, pour eux et leur famille, de passer d'heu reuses et agréables vacances et nous espérons les retrouver en parfaite santé à leur

retour.

Le Comité

Ecrivez de suite ou téléphonez à V. FAIVE, 68, rue Lamarck. Marca-

det

-'

21-92.

__mm.I111.

22eR.A.C.

RéunionduComité Le Comité s'est réuni, le 21 juin, 3, boulevard Pasteur. Il a décidé d'arrêter l'exercice social au 31 décembre et, en conséquence de mettre en recouvrement la cotisation de l'année 1930 sans plus tarder. Il a enregistré avec plaisir le gros succès remporté par la réunion de Caen, tenue le :25 mai et adresse ses félicitations aux organisateurs : Chapeaux, Mamel, Madeleine. Il a arrêté la composition du bulletin n° 5, qui paraîtra dans le cours du mois d'août. Il a ensuite accepté l'invitation de Lambert qui organise, pour le 6 juillet, une grande réunion pour former la section de Dieppe, à Bernetal-sur-Dieppe, près Dieppe; le programme de cette journée est ainsi fixé: Midi 30, apéritif au grand Hôtel de Bernetal. 13 heures, pique-nique sur la falaise. 15 heures, constitution de la section de Dieppe, réunion générale. Tous les camarades sont cordialement invités ; ils trouveront au grand Hôtel de Berneval le meilleur accueil; ils y seront conduits par l'autobus qui part à midi de la cour de la gare de Dieppe (prix, 12 fr. aller et retour). Les sections de province sont invitées à étudier les questions à soumettre à l'Assemblée générale du 19 octobre, qui se tien-

dra

à Rouen Le Secrétaire général se rendra à Rouen au Havre et se tient à la disposition de tous les groupes régionaux qui le demanderont,

:

pour les tenir au courant de la vie de l'Amicale et des problèmes intéressant les Retraites, Pensions. milieux combattants Décorations. *

**

CHEZ LES ANCIENS COMBATTANTS DES T.C.R.P. Le 25 mai, à l'occasion des fêtes de Jeanne d'Arc, la Société Amicale et de Prévoyance des Anciens Combattants de la S.T.C.R.P., avait organisé sa grande excursion annuelle à Compiègne. Si le temps persista à demeurer morose toute la journée, il n'en fut pas de même parmi les assistants, où la plus franche gaîté ne cessa de régner. A l'arrivée à Compiègne, Mlle Marcelle Pineau, reine des A.C. de la S.T.C.R.P., accompagnée de ses deux

demoiselles d'honneur, toutes trois orphe lines de guerre, allèrent fleurir le Monument aux Morts. De là on se rendit à l'église, où avait lieu une messe à la mémoire des Morts de la Grande Guerre. Puis ce fut le déjeunei qui dura une partie de l'après-midi, la pluie qui tombaitn'incitant guère aux promenades. Cependant, vers 4 heures, le temps se ïeva et permit de visiter la ville et d'assister au cortège historique de Jeanne d'Arc, qui groupait plus de 3.000 figurants en costumes de l'époque. A 6 heures, les autobus nous conduisaient à Rethondes, ou l'on se recueillit quelques minutes au Carrefour de

l'Armistice. Puis ce fut le retour à Paris, où l'on arriva vers 11 heures. Trois jours après, le 28 mai, nous avions l'honneur de ranimer la Flamme sous l'Arc de Triomphe. Une délégation de 300 contrôleurs, receveurs ou machinistes, en tenue, représentant leurs camarades retenus par le service accompagnait le capitaine Pons, chef de service, chef du mouvement de la S.T.C.R.P., qui accomplit le geste symbolique, entouré de MM. Bacqueyrisse, Champetier de Ribes, Paul Mariage, Barthelemy, directeurs à la S.T.C.RP.; Moureaux, Castaing, Royer, etc., chefs de service et des membres du Comité directeur de l'Amicale. Le Secrétaire général: PEYRON DE LAJARD. ••* 38e

et

238e

R. I.

Compte rendu de la réunion mensuelle du 2 juin 1930 Présents MM. Gerber, Faury, Augénieux, Pes, Pic, Soulier,Pelé, Geneix, Véjus, Gaultier, Beuque, Fontaine, Lutendu. MM. Roux et Fabre. Excusés Les derniers détails de la promenade à Fontainebleau sont donnés. MM. le colonel Gerber et Pis s'excusent de ne pouvoir y prendre part. Le camarade Fontanier, récemment opéré de l'appendicite à chaud, nous fait ses adieux, il va achever sa guérison dans son pays et nous reviendra au mois d'octobre. Comme les années précédentes, il n'y aura pas de réunion mensuelle pendant la période des vacances. La prochaine réunion aura lieu le premier lundi d'octobre.

: :

rattrapé notre retard. Visite du château d'où nous sortîmes enthousiasmés par la vue des richesses qu'il renferme. A midi et demis, nous étions attablés devant l'apéritif à l'hôtel des Chasses où nous retrouvâmes notre dévoué Président, M. Faury, venue avec sa voiture. Le déjeuner qui suivit fut parfait, plus que parfait! puisque notre Président offrit le Champagne. Comme quoi les absents eurent tort. Courte allocution de M. Faury en route pour la visite de la forêt. D'abord un car vu de loin, la caverne des Brigands, ensuite le Bouquet du Roi, magnifique futaie dont tous les arbres ont plusieurs troncs. Arrêt près du carrefour du Grand-Veneur pour la visite à pied d'une partie de la forêt, sous la conduite d'un guide bénévole que nous remercions sincèrement puisqu'il ne nous a pas égarés. A travers un fantastique chaos de rochers énormes nous parcourumes un circuit d'environ 6 kilomètres admirant toujours la beauté sauvage de ce coin de forêt que je ne veux pas essayer de décrire, la place étant limitée ainsi que mon style. Beaucoup revinrent au car plutôt fatigués, surtout les dames, mais tous étaient heu-

et

reux. Il est 19 heures quand nous quittons la forêt arrêt au prochain village (Chailly) car tous les gosiers étaient plus que desséchés. Bière, limonade, adieux au Président et retour à Paris en passant par Melun et BrieComte-Robert. A 21 h. 1/4, nous étions de nouveau à la Bastille où nous nous séparâmes enchantés de notre agréable journée. Encore une fois je répète « Les absents eurent tort ».

;

:

•*

:

Le Trésorier-adjoint

*

-

Compterendu de la promenade à Fontainebleau Ont assisté à la promenade les camarades Faury, Augénieux, Gaultier, Véjus, Epé, Pelé, Lutendu, Benque, Pic, Sauvadet, Quatressous, accompagnés de leurs familles ou d'amis, en tout 31 personnes. Le Commandant Roux avait prévenu par une charmante lettre qu'il ne pouvait être des nôtres, empêché par une manœuvre de cadre. A 8 h. 1/4, nous étions tous réunis place de la Bastille, attendant le car qui était le seul à ne pas être exact au rendez-vous. Coup de téléphone à la maison qui avait fait la location, trente minutes après, un supere car arrivait où nous prenons place rapidement et, à 9 h. 10, nous quittons la place de la Bastille. En passant par Villeneuve, Montgeron, Melun, La Table-du-Roi (un léger détour dans la forêt nous permet d'admirer un site superbe), nous arrivons à Fontainebleau à 11 h. 10 ayant donc presque

;

F. PELÉ.

École de Navigation Navire-Ecole « Nereïde » Nous apprenons avec plaisir le prochain armement du premier voilier école pour les futurs élèves officiers de la marine marchande, réalisé en France. Grâce aux efforts de l'Ecole1 de Navigation de Paris, que patronnent à la fois le ministère de la Marine marchande, le ministère de la Marine et celui de l'Air, un superbe voilier la « Néréïde muni d'un moteur Bolinder de 90 chevaux, entreprendra bientôt la première croisière. On pourra obtenir, en s'adressant au siège social du Voilier-Ecole, 152, avenue Wagram, Paris, tous les renseignements

* ..,..: h- : -

»,

pour l'embarquement et en particulier pour la prochaine croisière.

FflBRtQOE SPcCIflltE D'ORDRESFRARIS&ÉTRRGGERS

1

FANIONS, «.DRAPEAUX, MÉDAILLES, INSIGNES, ETC. -~

Q

FABRICANT ÉDITEUR

Q

'r~

MAISON ALBERT

LOUIS

,/

<~~

TiUphm.

Roquette 93-81

,..,..+-;

Recommandée

par la

:

~)PC F.

A. R. A. C.

MARIE, INGÉNIEUR

AUBERT, SUCCESSEUR

14, RUE OBERKAMPF

Q parla

Maison

-

PARIS 111111

11


LA

CARTE DU COMBATTANT

0

Henry Fougère demande à M. le ministre de la guerre si les soldats du train des équipages, appartenant à des sections du train atachées à un groupe de brancardiers divisionnaires, doivent suivre le sort de leurs unités d'origine ou celui du groupe auquel elle étaient rattachées, et s'ils ont droit à la carte du combattant. (Question du 25 février 1930.) M.

Réponse. — Les militaires du train qui, aux armées, pendant la guerre

1914-1918, ont appartenu pendant au moins trois mois à un groupe de bran-

cardiers divisionnaires, ont droit à la carte du combattant. **

M. Henry Fougère demande à M. le

ministre de la guerre si un soldat versé d'un parc d'artillerie à une section de munitions d'infanterie, a droit à la carte du combattant. (Question du 25 février 1930.) Réponse. — Réponse affirmative, sous condition de trois mois de présence, et s'il s'agit d'une section de munitions appartenant à un parc d'artillerie ou de corps d'armée ou de division.

1 ',

*

**

Chambrun demande à M. le ministre de la guerre pourquoi un tel retard est apporté à la délivrance des certificats provisoires de carte du combattant demandés par les anciens militaires des classes 1898 et antérieures, et insiste pour que satisfaction soit donnée en temps voulu, afin que les intéressés qui ont tous plus de cinquante ans, n'aient pas à attendre pour faire valoir leurs droits à la retraite du combattant si, comme il faut l'espérer, le texte concernant cette retraite est voté à brève échéance par le Parlement. (Question du 4 février 1930.) M. César

Réponse. — Un certain délai est nécessaire pour la détermination par le ministère de la guerredes droits au certificat provisoire de combattant des officiers rayés des cadres et des anciens militaires appartenant à des classes antérieures à 1898, tant en raison du nombre très élevé des demandes, que de l'obligation où se trouve le ministère d'ouvrir, dans la plupart des cas, des enquêtes en vue d'obtenir les précisions sur les services de guerre des intéressés, que ne contiennent pas les documents des archives.

Au 31 janvier, 792.500 demandes de certificats provisoires étaient arrivées, dont près de 300.000 depuis le 1er novembre; il continue à en parvenir de 25.000 à 30.000 par semaine. A la même date, il avait été donné suite à 495.800 affaires. 296.700 environ sont donc en cours d'examen, sans que cet examen puisse être hâté, par suite de la nécessité indiquée plus haut d'effectuer des enquêtes complé-

mentaires. *

*

Beaugrand expose à M. le ministre de la guerre que les services chargés de l'attribution de la carte du combattant répondent aux demandes avec une lenteur scandaleuse, à tel point que certaines demandes restent sans réponse pendant plusieurs mois; 1° quel est le nombre et demande de cartes adressées jusqu'à ce jour aux services de son ministère; 2° quel est le nombre des cartes expédiées par ces services; 3° quel est le nombre de demands en souffrance. (Question du M.

:

21

janvier 1930.)

Réponse. — Un certain délai est nécessaire pour la détermination par le ministère de la guerre des droits au certificat provisoire de combattant des officiers rayés des cadres et des anciens militaires appartenant à des classes antérieures à 1898, tant en raison du nombre très élevé des demandes que de l'obligation où se trouve le ministère d'ouvrir, dans la plupart des cas, des enquêtes en vue d'obtenir les précisions sur les services de guerre des intéressés qui ne contiennent pas les documents des archives. Au 31 janvier, 792.500 demande de certificats provisoires étaient arrivées, dont près de 300.000 depuis le 1er novembre; il continue à en parvenir de 25.000 à 30.000 par semaine. A la même date, il avait été donné suite à 495.800 affaires; 296.700 environt sont donc en cours d'examen, sans que cet examen puisse être hâté, par suite de la nécessité indiquée plus haut d'effectuer des enquêtes complé-

.-

mentaires.

Médaille Militaire

0

:

Vincent demande à M. 1° quel est le ministre de la guerre le nombre de demandes de médailles militaires, sans traitement, prévues par l'application de la loi du 26 novembre 1924; 2° quel est le nombre de médailles militaires dont il dispose, à l'heure actuelle, en application de ladite loi. M. Maurice

Réponse. — 1°Le nombre de propositions pour la médaille militaire parvenues en faveur des sous-officiers et hommes de troupe réformés avec une invalidité inférieure à 65 p. lOt) résultant de blessures de guerre, est de 80.000 environ; 2° la loi du 26 novembre 1924 n'a pas fixé un contingent de médailles militaires spécialement réservé aux militaires susvisés, mais simplement prévu que ces militaires seraient admis à concourir pour l'obtention de cette distinction avec ceux appartenant aux réserves. Le contingent de médailles militaires destiné aux deux catégories de militaires destiné aux deux catégories de militaires ci-dessus (réserves et réformés à moins de 65 p. 100) est, pour l'ensemble des années 1929 et 1930, de 11.000. L'augmentation de ce contingent, reconnu insuffisant pour permettre de récompenser tous les candidats ayant de sérieux titres de guerre (plusieurs blessures ou citations), est actuellement envisagée.

POUR LA CARTE

PRIORITE

DE

AUXMUTILES DESEINE-ET-OISE ET DE

SEINE-&-MARNE

0

Le comité d'action de Seine-et-Oise et Seine-et-Oise, pour l'obtention de la carte de priorité, s'est réuni, le 3 mai, à Paris, sous la présidence du camarade Andrieu, président de l'Association des mutilés de Conflans-SteHonorine, aveugle de guerre, dont la

présence fut un bel exemple de solidarité. Le comité directeur a été élu comme suit Président: Eugène Briquet, de Maurecourt (Seine-et-Oise). Beda, de VilleVice-Présidents neuve-sur-Bellot; Dumas, de MitryMory (Seine-et-Marne); Franceschini, de Palaiseau; Claire, de Vaucresson

:

:

(Seine-et-Oise)

:

Secrétaire général Coutissons, de Conflans (Seine-et-Oise).

:

Secrétaires généraux adjoints Southgate, Loeffler, Warrin. Après un échange de vues concernant l'attribution immédiate de la carte de priorité aux mutilés de Sei-


ne-et-Oise et Seine-et-Marne qui n'habitent pas une localité desservie par la S. T. C. R. P., l'ordre du jour suivant a été voté à l'unanimité

:

Comme, le 20 octobre 1929, le Conseil général de la Seine a délibéré que la carte de priorité sera étendue en 1930 aux mutilés habitant le département de Seine-et-Oise et venant quotidiennement travailler à Paris, TVf. le Préfet de la Seine est invité à donner des instructions à ses services pour que la carte de priorité soit attribuée, avant le 15 mai, aux mutilés de Seine-et-Oise, ainsi qu'à ceux de Seine-et-Marne, qui n'habitent pas une localité desservie par la S. T. C. R. P. «

Les mutilés trouvent, en effet, qu'il est tout à fait injuste de leur faire supporter les conséquence du conflit existant entre les administrations préfectorales de la Seine et de «

la Seine-et-Oise.

ces ressources complémentaires, obtenir un prêt à taux réduit d'une société de crédit immobilier que si, conformément à l'article 45 de la loi du 5 décembre 1922, ils sont admis à sous-

crire une assurance temporaire auprès de la caisse nationale d'assurance en cas de décès. Toutefois, un projet de loi, établi de concert avec l'office national des mutilés et réformés de la guerre, en vue de faciliter aux grands invalides de guerre l'accession à la petite propriétés, a été déposé à la Chambre le 22 octobre 1929 et a fait l'objet d'un rapport présenté par M. Edmond Blondel, le 29 novembre, au nom de la commission d'assurance et de prévoyance sociales. Ce projet tend à créer au profit des invalides pensionnés de la loi du 31 mars 1919, qui ne pourraient être assurés normalement en raison des maladies ou. blessures dont ils ont été atteints, un régime spécial d'assurance dans lequel l'Etat supporterait la charge des surprimes correspondant aux risques anormaux que préséntent les intéressés.

SANTE PUBLIQUE *•

Appourchaux demande à M. le ministre de la santé publique si la veuve d'un mutilé de guerre à 80 p. 100, décédé récemment, peut obtenir en construisant une maison, par application de la loi du 13 juillet 1928, la subvention qui aurait été accordée à son mari. (Question du 27 mars M.

signale à M. le ministre de la santé publique que la plupart des grands mutilés, par conséquent les plus intéressants, ne peuvent bénéficier des mesures généreuses de la loi du 13 juillet 1928 sur les habitations à bon marché, parce qu'ils ne sont pas admis, après la visite médicale obligatoire, à contracter une assurance en cas de décès; et demande quelles mesures il compte prendre pour que cette loi bienfaisante ne soit pas inopérante à l'égard de ceux qui doivent en être les premiers bénéficiaires. (Question du 20 mars 1930.) M. Miellet

1930.)

Réponse. — Réponse négative. Le bénéfice des subventions prévues à l'article 11 de la loi du 13 juillet 1928 pour les invalides pensionnés de la loi du 31 mars 1919 est réservé aux invalides eux-mêmes et doit être sollicitée par eux.

-

Réponse. — Les grands mutilés de guerre peuvent obtenir, en vue de la

construction d'une habitation individuelle à bon marché, les subventions instituées par l'article 11 de la loi du 13 juillet 1928, s'ils justifient des ressources complémentaires indispensables à l'opération projetée. Sans doute, ils ne peuvent, pour se procurer

M.

NOTE —o—

-

:

Charles Pomaret demande à M.

le ministre des finances 1° si pour bénéficier des dispositions de la loi du 4 août 1923 institutant les retraites

mutuelles au profit des anciens combattants, ces derniers sont tenus,

comme semble l'indiquer le texte de la loi susvisée, de constituer une société mutuelle de retraite composée exclusivement d'anciens combattants ou si ceux-ci ont la faculté de s'adresser individuellement à toutes les sociétés de secours mutuels existantes; 2° dans l'affirmative, en vertu de quels textes; 3° comme suite à la réponse faite à la question écriten° 3617 (Journal officiel du 3 mai 1929, page 1626), si les mesures envisagées au dernier paragraphe de cette réponse ont été prises et dans quelles conditions : affiliation à une société de secours mutuels ou passation directe avec la caisse nationale des retraites d'un contrat de rente viagère différée; 4° si les anciens combattans peuvent maintenant, en raison de la loi du 8 mars 1928, bénéficier des dispositions de la loi du 4 août 1923. (Question du 28 mai 1929.) Réponse. — 1° et 2°. Les conditions générales d'application de la loi du 4 août 1923 rentrent dans les attributions du ministre du travail et de l'hygiène; 3° et 4° les administrations intéressées poursuivent l'étude visée dans la réponse faite à la question écrite nw 3617 (Journal officiel du 3 mai 1926, page 1626), en ce qui concerne les mesures à prendre pour admettre au bénéfice de la loi du 4 août 1923 les anciens combattants mutualistes qui constitueront leur retraite à la caisse nationale des retraites pour la vieillesse.

Un Communiqué de la Confédération --0la suite des démarches d'une délégation de la Confédération, il a été obtenu que, pour les anciens combattants et victimes de la guerre et en même temps assurés sociaux bénéficiaires de la loi des 4 août 1923 et 30 décembre 1928 ayant adhéré avant la date d'application de la loi des assurances sociales à une société mutuelle de retraites, les subventions de l'Etat allouées à ces camarades dans leur société soient maintenues dans A



Camarades, Commerçants

Industriels, ou Membres de la F. A. R. A. C.

aidez-nous a faire prospérer

66VOTRE JOURNAL" donnant Publicité votre en nous


le liqueu r L £q EfC U L

P ACA0

AMERPICON Hf|Nf|* MAISONS A IIklïllSl'lll ROUEN, BORDEAUX MARSEILLE, 11lieriilPARIS. LEVALLOIS-PERRET, ORLÉANS t MhitBt

BARCELONE,GENÈVE, BRUXELLES, LA HAYE


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.