L'Echo de la F.A.R.A.C. 1930/10

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L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants

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L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants. 1930/10. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


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COMITE-DIRECTEUR

Présidents Honoraires MM. GUIGAR1), O.

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VIRAT

M.

Vice-PrésidentsHonoraires MM. LION, PICHAUT H., O. rJ. 1.. Dr. QUIDET, *. ¡;. JOURDAIN, 111111111111

Président MAURER, C. •#, Vice-Présidents

MM. Léon MOUSSOU, O.

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Service Juridique MM. GUITTER, #, $. MILLOT, O. *, Service desRemises

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TrésorierGénéral

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M. MACPHERSON,

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SecrétaireAdjoint CASSET,

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CommissiondesFêtes

TrésorierAdjoint M.HEBERT, M.

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MULLER,

Placementgratuit FORTOUL,

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Archiviste

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LEVY,

Local et Réunions GIBON, 1-. DESPAGNE,

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ADMINISTRATEURS

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Servicemédical, dentaire et pharmaceutique

Dr.PAGNIEH, #. J. DirecteurduTir

MM.

BALME,

ECORCHARD, g. LESENFANT, §, g. MINET TRIBOULAT,

CHARLES G., &, £

Porte-drapeau

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Mutualité Post Régimentaire

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SecrétaireGénéral

SERVICES DE LA F.A.R.A.C.

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PRIX

NOUVELLE SÉRIE

1

FRANC

1930

DEUXIÈME ANNÉE Rédaction et Administration OCTOBRE N°10

28. BOULEVARD

DE STRASBOURG.

PARIS

28

OCTOBRE N°10


ETAT

DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES

LE RALLIEMENT (anciens du 69e) et 269e R. I. T. UNION NATIONALE DES ANCIENS CHASSEURS D'AFRIQUE. ANCIENS DEFENSEURS DE STRASBOURG. LE BURNOUS (anciensspahis). LA CHIFFA (anciens du 24e R. I., 224e et 17e R. I. T.). ANCIENS CUIRASSIERS DE REISCHOFFEN. MOSKOWA et ARGONNE (anciens de 113e, 313e R. I. et 39e R. I. T.). AU FEU (anciens sapeurs-pompiers). SEBASTOPOL (anciens du 74e R.I., 274e R.I. et 22e R.I.T. LES GUEPINS (anciens des 131-331e R. I. et 40e et 240e R. I. T.).

ANCIENS COMBATTANTS DU 72e R. L ANCIENS COMBATTANTS DES 151e, 351e R. T. (Rancourt Verdun).

MUTUALITE POST-REGIMENTAIRE. ANCIENS DE LA 5e D. 1. A. C. DES 51e, 251, 402e R. I., 11e et 211e R. I. T. A. C. DES 116e et 316e R. I. ANCIENS DES 32", 232e R. I. et 69e R. I. T A. C. DES 31e, 231eR. I. et 35e R. I. T. ARTISTES LYRIQUES A. C. ANCIENS DE LA 6e D. I. AMICALE DU 211e (anciens des 42e, 180e, et 211e) LES MOBILISES DE L'ASSURANCE. 28", 228e R. I. et 18e R. I. T. 20° et 60e D. I. (Gênes) A. C. DES 147e et 347e R. I. ANCIENS DU 132e R. I. AMICALE DES MILIT. ANC. des 2e et 2e bis de Zouaves. LA LEGION. ASSOCIATION NATIONALE DES A. C. des 81e, 181e ANCIENS DU 109e et 309e R. I. T. LES BIGORS (artillerie coloniale). et 281e R. A. L. A. C. de la S.T .C.R.P. SOLFERINO (76e 276e R. I., 36e R. I. T.). LA MOSELLE (anciens du 149e R. I. 349e). UNION DES CRAPOUILLOTS. ANCIENS COMBATTANTS DU 331eR. I. A. C. du 29e DRAGONS. ANCIENS DU 38e R. I. T. AMICALE DES 38e et 238e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DU 25e R. I. T. A. C. DES 104e, 304e R. I. et 32e et 232e R. I. T. ANCIENS DU 221e et de la 71e D. I. ASSOCIATION FRATERNELLE DES A. C. «LE POILU MONTREUILLOIS ». BAGATELLE (anc. combat, du 150e R. I. et 350e R. I. ANCIENS DE LA 52e D. I. ŒUVRE DES VIEUX MILITAIRES. ANCIENS DU 264e R. I. UNION DES A. C. DU 20e ARRONDISSEMENT. SECTION PARISIENNE DES A. C. DES 127e et 327e R. ANCIENS SOUS-OFFICIERS DU GENIE OFFICIERS DE LA DIVISION DE FER. LA MECHERIA ANCIENS DU 8e GENIE. VIEILLE CHAMPAGNE 306e, 332e R. I ANCIENS INTERPRETES (de la Grande Guerre). ANCIENS DU 54e R. I. ANCIENS DU 201° R. I. AMICALE DES FORMATIONS SANITAIRES DE ANCIENS COMBATTANTS des 3e, 105e, IIIe, 311e, 412e L'AVANT. R. A. L. UNION DES VOLONTAIRES ITALIENS DANS L'ARMEE ANCIENS DU 46e R. I. (Vauquois). FRANÇAISE ET SURVIVANTS DE L'ARGONNE. ANCIENS COMBATTANTS DU SPECTACLE. UNION AMICALE DES A. C. DU 22e BATAILLON DU ANCIENS DU 28e R. I. T. GENIE. LA COLONIALE. « LES CHAMOIS» A. C. du 97e, 297e R. 1., 108e R. I. T. LA MARIOLAINE(anciens du 27e dragons). AMICALE DES A. C. DU 279eR. I. T. UNION DES BLESSES DE LA FACE(Gueules Cassées). ORPHELINAT AGRICOLE DES A. C. DE LA T.C.R.P. ANCIENS COMBATTANTS DU 8e HUSSARDS. AMICALE DES A. C. DU 330e R. I. ASSOCIATION AMICALE DES CROIX DE GUERRE. LIGUE DE DEFENSE DES VICTIMES DE LA GUERRE. ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. ANCIENS COMBATTANTS BRETONS. ANCIENS DU 48 CUIRASSIERS. ANCIENS COMBATTANTS DES 45e et 245e R.A.C. HARMONIE DU XIe. ANCIENS DU 401e R. I. ANCIENS DU 29e R. 1. T. ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. I. ANCIENS DU 409e R. I. ASSOCIATION AMICALE DES A. C. DU 7e CHASUNION DES A. C. ET MOBILISES DE LA SOCIETE SEURS A CHEVAL. DU GAZ DE PARIS. AMICALE DES ANCIENS MILITAIRES DU REGILES PEPERES DE L'YSER (anc. territ. combat, de l'Yser). ASS. MENT DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS ANCIENS DU 23e DRAGONS. ENGAGE VOLONTAIRES ALSACIENS-LORRAINS. ANCIENS COMBATTANTS DES 26e et 255e R. A. C. ASS. AMIC. DES A. C. DE LA BANQUE DE FRANCE AMICALE DES A. C. des 21e, 23e, 41e, 43e R. I. Cle. DES AMICALE A. C. DU 22e R. A. C. AMICALE DES A. C. du 100e R. I. POINTEZ AMIC. DU 5eCHASSEURS A CHEVAL M. (Association A. A. N. nationale des Anciens militaires des AMICALE DES A. C. DU 128e R. I. de armées de terre et mer et colonies). ET-REFORMÉS DE L'OCTROI DES MUTILAS AM!C\l>: ANCIENS DES 170e ET 174e R. DE PARIS. AMICALE DES ANCIENS DU 272e R 1 AMICALE DES ANCIENS POILUS DU XIVe ARRONANCIENS DES 172eet372e R ! DISSEMENT. AMICALE DU 328° R. I. et 14e R. I. T. UNION NATIONALE DES AMPUTES DE TERRE ET ANCIENS DU 12eCHASSEURS A CHEVAL. DE MER. AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DES 98e ET AMICALE DES ANCIENS DES 90" ET 290e R. A. L. 298e R. I. AMIC.DES ANCIENS DU 1erZOUAVES DE MARCHE AMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P. AMICALE DES OFFICIERS DE RESERVE, INTERASSOCIATION DES A. C. DU lie CUIRASSIERS. PRETES ET DU CHIFFRE DE LA

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REDACTION ET ADMINISTRATION

28, Boul. de

Strasbourg

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RÉDACTEUR EN CHEF

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1er de chaque mois

L. FORTOUL

SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION:

10

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R. BISSON

Les manuscrits non insérés ne sont Pas rendus. — La teneur des articles n'engage que la responsabilité de leurs auteurs Les Abonnements partent du ler Janvier de chaque ànnée

"LA MARNE" 6

Septembre

1914

-

6

Septembre

1930

ANNIVERSAIRE

16ine 4

;

L'anniversaire du « Miracle de la Marne », qui a été célébré cette année avec un éclat tout particulier, la prouve une fois de plus que le culte du Souvenir est toujours vivace mais si la France est l'apôtre de Paix, elle veut néanmoins vivre à l'abri de toute surprise et surtout de toute humiliation. Elle y a d'autant plus droit qu'elle a payé assez cher sa tranquillité relative et celle de l'Humanité tout V La proclamation du Maréchal entière. Nous croyons bon de rappeler en cette circonstance Galliéni ; 2° L'ordre désormais historique du Maréchal Joffre.

:

GOUVERNEMENT MILITAIRE DE PARIS

ARMEES DE PARIS

Gouverneur. HABITANTS Le

Au moment où s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et refouler l'ennemi.

DE PARIS,

—o—

Les Membres du Gouvernement de la République ont quitté Paris pour pouvoir donner une impulsion nouvelle à la défense nationale. J'ai reçu le mandat de défendre Paris contre l'envahisseur. Ce mandat je le remplirai jusqu'au bout. Paris, 3 septembre 1914. Le Gouverneur militaire de Paris et Commandant des Armées de Paris,

:

Une troupe qui ne peut plus avancer devracoûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer.

Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée.

Galliéni.

6 septembre 1914.

jj. JOFFRE.

On connaît la suite L'armée française arrête sa retraite sur Ourcq et Marne pour faire face à l'ennemi et planter solidement le premier jalon de la Victoire finale. **<

EXTRAIT DU DISCOURS PRONONCÉ PAR M. ANDRÉ MAGINOT 1eA l'Hôtel de Ville de Meaux — La France, a-t-il dit, est un grand peuple, qui ne veut subordonner ni son honneur ni sa liberté. La paix lui est chère et elle y tient. Mais la paix n'est


Devant le monument du boulevard Jean-Rose

les grands vainqueurs qui, aux rudes journées de septembre 1914, en arrêtant l'envahisseur ont Sauvé le pays, ne peuvent être oubliés. Tant que la France vivra, ses enfants se devront de venir ici à chaque anniversaire de l'imLes soldats de la Marne,

mortelle victoire, afin d'y communier dans le souvenir des héros qui ont payé celle-ci de leur vie et d'y recueillir aux lieux mêmes Où tant de vaillance s'est dépensée les leçons d'abnégation, d'énergie et de confiance en ses destinées dont un peuple a toujours

besoin.

Un peuple, si avide de paix soit-il, et le peuple français l'était en 1914 tout autant qu'aujourd'hui, peut être appelé à se défendre. Je sais bien que le pacte de Paris a, depuis peu, mis la guerre hors la loi et je suis fier que le gouvernement de mon pays ait été un de ceux auxquels revient l'initiative d'un acte qui honore l'humanité, mais de flétrir le criminel n'a jamais empêché le crime. Aussi devons-nous veiller plus que jamais à notre sécurité. Nous avons, depuis dix ans, fait, dans la voie du désarmement, des efforts qui n'ont été égalés par aucune autre nation. Le désarmement ne peut, en ce qui nous concerne, indéfiniment demeu-

rer unilatéral.

n'est d'ailleurs pas telle que nous puissions y trouver un encouragement à réduire davantage encore nos moyens de défense. Nous pouvons d'autant moins réduire ce qui nous reste de notre force militaire que, si des nuages as-

La victoire eût d'ailleurs été moins dure à remporter, ceux qui y ont participé s'en souviennent, si au lieu de tant demander à la valeur humaine notre force militaire eût été plus prête, nos moyens de combat plus puissants, la dotation de nos armées

la Marne, nous avons pu éviter le coup mortel, grâce à la vaillance de notre peuple et à son énergie surhumaine devant le suprême danger. Il serait imprudent de penser qu'il nous soit toujours possible de renouveler un pareil exploit.

Et M. Maginot de conclure Mais la défense nationale ne s'improvise pas, surtout aujourd'hui elle demande du temps et de la continuité dans l'effort. On ne doit pas attendre que le péril soit proche pour organiser la protection du pays et donner à l'armée les moyens qui lui sont nécessaires. Le devoir de sécurité demeure pour les Français un devoir permanent. Devoir lourd, certes, mais dont l'accomplissement est facile lorsqu'on songe aux épreuves et aux sacrifices que peut coûter à une nation, appelée à se défendre, une organisation militaire insuffisante.

La situation de l'Europe

sombrissent actuellement l'horizon, la faute n'en est pas à nous qui avons multiplié les gestes susceptibles, nous l'espérions du moins, d'amener un rapprochement entre les nations que la guerre avait dressées les unes contre les autres. Parmi ces gestes, il en est même que notre opinion a considérés comme des sacrifices pénibles. Il est vrai que les sacrifices, lorsqu'ils sont du passé, même d'un passé récent, pour certains ne comptent plus ou ne servent qu'à éveiller chez eux des prétentions nouvelles. Penset-on qu'une telle mentalité serve la cause de la paix et ne comprend-on pas qu'à vouloir sans cesse remettre en question les traités sur lesquels repose l'Europe nouvelle on risque de rallumer l'incendie que les hommes de bonne volonté, et il en est dans tous les pays, s'efforcent de conjurer. A

LA LUTTE CONTRE LE TAUDIS (Suite et Fin)

La loi permet-elle de lutter

efficacement contre le taudis. A première vue, les pouvoirs publics paraissent armés par la loi du 15 janvier 1902, Code de l'Hygiène publique, complétée par toute une série de lois et décrets, avec les bureaux d'hygiène, les commissions cantonales et les conseilsd'hygiène départementaux dont les décisions ont force de loi. Il faut avoir le courage de le dire, cette organisation n'est à l'heure actuelle qu'une façade derrière laquelle il n'y a rien ou presque rien, car l'action de ces institutions se trouve enrayéepar les lois d'exception votées depuis la guerre, dans une bonne intention, mais sans en avoir étudié suffisamment les répercussions, lois qui, dans leur application, ont eu un résultat souvent nul, quand elles n'entraînent pas, pour pouvoir les tourner le propriétaire à augmenter le défaut d'hygiène de son immeuble. Les lois du 1er avril 19?6 et 25 juin 1929 défendent de transformer en locaux industriels les locaux d'habitation. Que fait le propriétaire qui veut tournerlaloi? ne fait aucune réparation mettant ainsi le local d'habitation dans un état tel que le locataire dépose auprès bureau d'hygiène une

il

du

plainte de lui-même quand il n'y est pas poussé par une tierce personne subveniionnée par le propriétaire. Une enquête a lieu, le bien fondé de la réclamation est reconnu, le propriétaire et le locataire sont entendus, confrontés, le propriétaire oppose un refus formel aux demandes de mise en état, la commission prononce l'interdiction d'habiter et donne deux mois jour pour jour aux locataires pour vider les lieux. Le local n'étant plus un local d'habitation peut être transformé en local industriel ou commercial et loué beaucoup plus cher. Il en est de même si le propriétaire trouve que son immeuble lui rapporte de un intérêt par trop inférieur à celuiqu'à valeurs mobilières équivalentes et son désir de majorer les prix le loca. taire répond par une fin de non-recevoir, lorsque la commission d'Hygiène défaut locataire expulsé le pour aura d'hygiène du local, le propriétaire fera les réparations requises et, après vérification de l'exécution des travaux, il

pourra louer

le

à

un nouveau locataire

prix demandé. Les locaqui paiera taires expulsés, eux n'ont pas l'embarras du-choix pour trouver un nouveau logement, ils prennent le premier venu, parfois pire que celui qu'ils quittent et échaudés une première

en matériel et en munitions moins parcimonieusement calculée. Les poitrines ont dû trop souvent suppléer à tout ce qui manquait. Ce serait trahir ce peuple courageux, si nous acceptions qu'un jour une telle situation puisse se renouveler. Après une expérience si cruelle, après tant de sang versé, il y a des fautes qu'on n'a plus le droit de commettre, des imprévoyances qui ne doivent plus être tolérées.

;

:

L.FORTOUL. fois, ils se gardent de réclamer à nouveau. vées Les villes elles-mêmes sont entra-

dans leur programme d'assainissement par les mêmes lois sur la prorogation des loyers; souvent pendant les hostilités, pour loger des réfugiés, elles ont dû recourir à des immeubles dont elles auraient fait l'acquisition en vue de leur démolition, ces immeubles de nouveau occupés, elles ne peuvent sans des formalités dispendieuses, devant lesquelles les municipalités reculent, en expulser des locataires récalcitrants, il s'y ajoute souvent une question sentimentale, elles redoutent en présence de la crise du logement, de mettre sur le pavé des familles entières qui fie trouveraient pas un toit pour les abriter. En résumé, à l'heure actuelle, municipalités et particuliers sont, au point de vue hygiène, armés par la loi pour la lutte contre le taudis, mais leur action est enrayée par les lois sur la prorogation, l'augmentation des loyers et par la pénurie des logements. IV. La construction intensive d'habi-

tations à bon marché seule peut lutter contre le taudis. La lutte contre le taudis ne peut donc aboutir qu'en s'appuyant sur une politique de construction intensive d'habitation à bon marché. Sans cela, comme l'aditrécemment M. A. P. Manselet, « Le taudis continuera à s'isoler dans nos grandes villes surpeuplées où --


les logements à bon marché et à prix modéré font de plus en plus défaut». Deux lois principales régissent cette celle du 12 avril 1908, qui matière accorde des prêts de 2% aux emprunteurs se soumettant aux conditions de la loi et celle du 23 décembre 1912, instituant les sociétés de crédit immobilier. Ces lois sont complétées par les lois du 12 juillet 1909, instituant le bien de famille insaisissable; 19 mars 1910.et 10 février 1914, étendant leurs bénéfices aux petites exploitations agricoles, codifiées par la loi du 5 décembre 1922; les lois du 14 mars 1919 et 19 juillet 1924 sur les lotissements dite loi Sarraut, et du 13 juillet 1928

:

dite loi Loucheur. Cette loi a : 1° augmenté d'une façon très importante les crédits qui pouvaient être accordés aux divers organismes : Offices Publics d'Habitations, Sociétés d'Habitations à bon marché et Sociétés de Crédit Immobilier; 2° Diminué le taux d'intérêt; 3° Surtout elle a diminué l'apport qui devait être fait par chacun des emprunteurs des Sociétés de Crédit Immobilier; 4° Elle a accordé des subventions aux familles nombreuses et aux mutilés, subventions qui peuvent aller jusqu'à 15.000 francs. 5° Fille a autorisé des prêts pour les logements à loyers moyens. Il convient d'ajouter à ces facilités les prêts aux titulaires de la carte du combattant consentis à des taux d'intérêts extrêmement avantageux par l'Office du Combattant. V. Nécessité d'une politique fiscale protégeant la propriété bâtie. La construction intensive d'habitations à bon marché exige non seulement le concours de l'Etat sous forme de bonifications d'intérêts, la particides communes exigée pation de 10 par la loi, mais aussi une politique fiscale protégeant la propriété bâtie, le retour définitif à la liberté des loyers, retour qui se produira fatalement pendant une époque par une spéculation répréhensible sur le dos des locataires, mais qui sera d'autant plus courte que, particuliers et épargnants repris du goût de bâtir, la loi de l'offre et de la demande jouera à son tour et amènera une diminution certaine puisqu'elle sera la conséquence de l'abondance des locaux d'habitation.

VI. Nécessité de l'éducation de l'habitant

La construction de maisons à bon marché fera faire, certes, un grand pas à la lutte contre le taudis en donnant des habitations saines, en permettant aux municipalités d'appliquer les principes d'hygiène, en livrant à la pioche des démolisseurs les quartiers

COSTES et BELLONTE :

Dès que nous avons appris la réussite du beau raid de nos compatriotes, nous leur avons adressé le câblogramme suivant FÉLICITATIONS, ADMIRATION DE FÉDÉRATION AMICALES RÉGIMENTAIRES, ANCIENS COMBATTANTS. MAURER. <*

Inclinons-nous avec respect et reconnaissance devant le merveilleux exploit qui vient de parer d'un nouvel éclat l'aviation française. Honneur à ces vaillants. La Rédaction. insalubres, mais elle ne supprimera pas entièrement le taudis si elle n'est pas secondée par l'éducation de l'habitant. Il n'est pas de jour où nous ne voyons d'anciens locataires de taudis transportés dans les maisons neuves, construites avec le souci del'hygiène, transformer en peu de mois leur nouvelle demeure en taudis comparable à leur ancienne habitation, soit par négligence ou paresse, soit par suite de routine, ou à défaut d'hygiène. Il est donc nécessaire, pour parer à pareil avenir, que l'enfant reçoive à l'école les notions d'hygiène concernant l'habitation, qu'on développe en lui le goût de l'intérieur et du bien-être., Raymond P.-BISSON.

:—

ASSURANCES SOCIALES La loi est non seulement votée, mais elle est appliquée. Cette loi est non seulement la plus grande loi sociale votée par le Parlement républicain, mais aussi une formidable machine à mettre en route. Nul ne peut ,le nier, de même que nul ne peut nier que la mutualité a apporté au Gouvernement son concours le plus entier pour sa mise en route comme elle s'y était engagée, du reste, dans tous ses congrès antérieurs. L'expérience a démontré plusieurs fois qu'une loi sociale n'est jamais

acceptée d'enthousiasme par ceux qu'elle touche, toutes sans exception ont suscité de vives polémiques, et, chose curieuse, les protestations les plus vives semblent presque toujours venir de ceux qui sont appelés à bénéficier le plus des bienfaits de ces toujours venir» :l'onsemblent l'on regarde de

lois sociales.

Je

dis

1

«

près, car, si s'aperçoit alors que c'est surtout une minorité qui fait beaucoup de bruit, soit dans le but de se faire croire à

elle-même qu'elle est une force, ou encore pour obéir à des consignes inavouables parce que défendant des intérêts apparemment opposés à la classe ouvrière, ou n'ayant d'autre but que semer le désordre, pour ne nas dire plus. Voyez la loi des retraites ouvrières et paysannes que l'on disait morte je n'ai jamais assisté à une réunion sur les assurances sociales depuis un an sans que l'on me demande ce que deviendraient les assurés de cette loi, et l'on est étonné lorsque l'on connaît le chiffre de ceux qui y étaient inscrits, ceux-là même qui l'avaient com battue s'y étaient fait inscrire, et, mieux encore, payaient non seulement leur cotisation, mais aussi la cotisation patronale. Il y a aussi des intéressés qui n'ont pas le courage de se montrer à visage découvert, et qui, tout en déclarant bien haut qu'ils sont partisans des lois sociales, font au contraire tous leurs efforts pour le boycottage de ces lois. La loi des assurances sociales ne pouvait échapper à cette règle. Lés grèves qui ont éclaté dans certaines régions sont plutôt dues à la situation économique, et, surtout, le fait d'agitateurs plus ou moins habiles, qui ont su profiter d'un moment opportun favorable à leur visée et peut-être même aider par des puissances occultes qu'il serait curieux de pouvoir identifier. Dans notre région parisienne, où la mutualité avait depuis longtemps entrepris de faire connaître les avantages de la loi et où elle avait pris nettement et ouvertement contact avec le véritable patronat social, l'agitation a été presque nulle et tout à fait superficielle. L'immatriculation a eu lieu presque normalement et a dépassé de beaucoup les prévisions les plus optimistes, dans les départements de la Seine et Seine-et-Oise, le chiffre dépasse 1.500.000 inscrits, et n'ira probablement pas loin de 1.850.000.

:


Les caisses sont en pleine organisation et fonctionneront dès le 1er ocimmanquablement, il y aura tobre du flottement au début, mais la bonne volonté, et le vieux système D aidant, les intéressés toucheront ce à quoi ont droit, et au fond, c'est là le principal. Près de soixante-dix caisses sont déclarées, mais les deux plus importantes sont la Caisse interdépartementale de Seine-et-Oise, qui comptera plus de 1.200.000 inscrits (ce sera de beaucoup la plus forte de France) et la Caisse de la Fédération Mutualiste de la Seine avec près de 300.000 assujettis à la caisse répartition et 1.300.000 à la Caisse autonome de retrai te. Lorsque les assujettis connaîtront tous les avantages de la loi des assurances sociales, ils seront les premiers à la défendre et à en demander le perfectionnement car personne ne prétend qu'elle soit parfaite, mais nous disons qu'elle est perfectible. De différents côtés l'on dit qu'elle n'est pas viablefinancièrement. En effet, nous ne nous faisons aucune illusion à cet égard, mais pour nous, mutualistes, nous pensons que son but principal doit être de pouvoir organiser la prévention de la maladie, et c'est surtout lorsque, nous aurons atteint ce but que nous pourrons équilibrer nos budgets, et en même temps améliorer sensiblement la situation de la France au point de vue morbidité et mortalité. D'ores et déjà la Fédération Mutualiste de la, Seine a mis en route tout clinique un service de prohylaxie modèle, rue de Pontoise, à Paris, et nombreuses petites cliniques dans Paris et sa périphérie hôpital à Paris et participation à l'administration de quatre hôpitaux intercommunaux dans le département de la Seine. Sanatorium pour hommes (600 lits) à Villiers-sur-Marne, à 80 km. de Paris, près de Château-Thierry. Sanatorium pour femmes (600 lits également) à Asnières-sur-Eure, près d'Evreux, etc., etc. -Quoi que l'on dise, nous tenons la loi des assurances sociales pour une loi bienfaisante qui apportera un bienêtre meilleur au monde du travail et une amélioration sensible à la santé publique. Nous nous réservons d'en indiquer prochainement le fonctionnement au point devue pratique et de répondre point par point aux critiques que nos camarades pourraient nous soumet-

Messages des Mères Américaines

;

SUNSET DIVISION SERVICE LEAGUE

ils

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Nousrépétons, rien n'est parfait en

ce monde, tout est perfectible et pour

:

cela rien n'est impossible à des cœurs ils sont nombreux dans la vaillants mutualité et dans toutes nos Asso-

TRIBOULAT.

Spokane, Washington. 20 mai 1930.

à

Salut, mères françaises, salut vous quiavez perdu vos fils à la guerre. La division de l'armée américaine « The Sunset Division Service League », de SpoJwne, Washington, désire vous exprimer par la voix de ses mères qui partent en pélerinage dans votre pays, ses sentiments affectueux et toute son amitié devenue plus profonde encore par les souffrances endurées en com mun. Division The Sunsel Service Lea« gue » est une société qui s'est formée dans les jours d'épreuve de 1917 et 1918, par l'initiative des mères dont les fils se battaient en France. D'aucune manière autre que cette heureuse occasion que nous accorde la visite des mères, pourrions-nous mieux vous dire toute notre admiration pour le pays de France où reposent les courageux fils d'Amérique. Que les liens d'amitié qui existent entre la France et les Etats-Unis d'Amérique soient toujours inspirés de sentiments cordiaux; tel est le fervenl désir et le vœu de tous les membres de la « Sunset Division Service League.

»

Sincèrement. Sunset Division Service League, Signé: Mrs. Ellen LANCASTER, Secrétaire. Mrs. Helda *PETERREN; Présidente.

Les mères américaines de Spokane,

Washington, adressentleurs compti. ments aux femmes de France et à leurs propres concitoyennes. Bien que des milliers de kilomètres nous séparant, nous sommes unies par les liens d'une même cause,une sympathie mutuelle et les mêmes sentiments, car étant MERES, nos deuils et nos souffrances ont fait de nous une seule et même femme. Notre société, quoique petite, est un organisme parmi toutes les sociétés et encette petite qualité vous envoie l'affection et les meilleurs vœux de ses membres. Prions afin que nous soyons toutes inspirées des plus nobles pensées, qu'il nous soit donné de vivre dans un bien-être reposant, confiantes comme nous devons l'être en l'avenir. Cordialement vos dévouées. Les Mères de Spokane, Washington. -

La Retraite du Combattant serait payée dès la fin de 1930 On sait que l'allocation annuelle des anciens combattants (1.200 francs pour ceux qui ont dépassé 55 ans et 500 fr. pour ceux qui sont âgés de 50 à 55 ans) votée par le Parlement, n'attend plus pour être applicable que la parution du décret prévu par l'article 200 de la loi

du 16 avril dernier, qui doit être pris en la forme des règlements d'administration publique et qui fixera les conditions dans lesquelles s'effectueront les allocations. Ce décret, soumis au Conseil d'Etat, est sur le point de paraître. Il ne sera applicable qu'après sa promulgation au Journal officiel, qui doit avoir lieu avant le 16 octobre. Nombre d'ayants-droit se demandent, dans ces conditions, à quelle époque les paiements pourront être effectués.

Si nos renseignements sont exacts,

ils ne seraient pas longtemps différés. Les dossiers sont en préparation au ministère des pensions, à qui l'office national du combattant apporte son aide. Et dès le mois de novembre ou de décembre la majorité des intéressés recevront l'invitation de se présenter aux guichets des caisses de l'Etat pour recevoir les sommes qui leur reviennent. .9>

L'Office National du Combattant -----0Nos camarades trouveront ci-dessous l'énumération des principaux services que l'Office National du Combattant est susceptible de rendre aux titulaires de la « Carte du Combattant». 1* Secours ordinaires (maladies, chômage, naissances, décès, etc.) pour lesquels aucun maximum n'est prévu, mais dont le montant n'est

;

pas élevé 2° Secours remboursables. Maximum 1.000 francs, taux 1 %, durée de remboursement: maximum 5 ans. Ces secours sont accordés pour toutes gement, maladie, etc.). 3° Rééducation professionnelle pour

les anciens combattants, incapables de continuer l'exercice de leur ancien métier. Elle pourra se faire dans les écoles de l'Office National des Mutilés ou chez les patrons. Dans les écoles, l'hébergement et l'enseignement sont gratuits. Les rééduqués chez les patrons peuvent recevoir des compléments de salaires (maximum, 10 francs par jour, 12 francs dans la


Seine). Des allocations sont prévues pour les charges de famille (maximum, 3 francs pour chacune des quatre premières personnes et 3,50 pour chacune des suivantes). La rééducation se recommande principalement aux anciens combattants ayant des infirmités les mettant dans l'incapacité

de subvenir normalement par leur travail, aux besoins de leur existence et à ceux de leur famille; 4° Bourses et secours d'études pour les intellectuels, études, impression de thèse, etc., maximum, 5.000 fr. 5° Avances à l'établissement pour les rééduqués et les réadaptés, 1 ; délais de maximum, 4.000 francs remboursement maximum. 10 ans;

;

6° Prêts professionnels aux arti-

sans, commerçants, industriels, agriculteurs, de condition modeste, incapables de recourir aux moyens ordinaires de crédit. Ces avances sont destinées à les aider à faire vivre ou à développer leursentreprises. Mini-

mum d'installation, francs. 10.000

an; maximum Des garanties réelles, 1

hypothèques ou nantissements sont toujours exigées. Elles ne sont obligatoirement prises, à la charge de l'emprunteur qu'au-dessus de 6.000 francs. Durée maximum de remboursement, 10 ans; 7° Prêt pour acquisition ou construction de maisons à bon marché, remplissant les conditions de la loi du 5 décembre 1922;

:

Deux catégories

a) Prêts complémentaires

d'apport:

pour faciliter l'apport du 1/5 exigé par la loi, montant maximum le 1/8 de l'apport nécessaire. Taux 1 Remboursement maximum, 10 ans; b) Prêts hypothécaires, pour les postulants ayant certaines ressources personnelles et qui ne veulent pas passer par i'intermédiaire des organismes de la loi du 5 décembre 1922. Taux d'intérêt 3 Durée de remboursement, maximum 10 ans. Maximum 5.000 francs. Hypothèque de

premier rang. Ce maximum est porté à 10.000 francs à titre exceptionnel.

Légion d'honneur

Médaille Militaire

Le Journal officiel a publié l'instruction ministérielle relative à l'application de la loi du 6 avril 1930 créant un contingent de Croix de la Légion d'honneur en faveur des combattants volontaires de la guerre 1914-1918.

Plusieurs de nos camarades nous ont demandé à quelle autorité ils devaient adresser leur demande en vue d'être l'objet d'une proposition pour la Médaille Militaire lorsque les Régiments auxquels ils ont appartenu ont été dissous. Dans tous les cas, les demandes doivent être adressées aux autorités

Les demandes doivent être adressées

à différentes autorités ou bureaux, suivant la position militaire des intéressés, qui ont en outre à répondre, en justifiant de leurs titres, à 46 questions complexes. Les dossiers qui ne seraient pas éta-

blis régulièrement risquent d'être écartés ou retardés pour insuffisance de renseignements. La Fédération Nationale des Combattants volontaires a fait imprimer un formulaire du modèle officiel. Les combattants volontaires (enga-

gés, exemptés, réformés ou passés sur leur demande dans une unité combattante), titulaires de la carte du combattant, susceptibles de bénéficier de la loi du 6 avril 1930 ont donc intérêt à adresser le plus tôt possible leur adhésion à la Fédération Nationale des Combattants volontaires, 7, rue de la

Pépinière, Paris (8e), pour recevoir un formulaire du modèle officiel prescrit par l'instruction ministérielle du 27

juin.

:

ci-après

En ce qui concerne les militaires appartenant aux réserves, aux chefs de corps ou de services mentionnés sur le fascicule de mobilisation placé dans leur livret militaire. Dans le cas d'affectations spéciales ou de non-affectation, à leur bureau de « 1°

recrutement; En ce qui concerne les militaires réformés avec une invalidité de 10 à 60 %, résultant de blessure de guerre, au général commandant la division du domicile; « 3° En ce qui concerne les militaires réformés avec une invalidité minimum de 65 résultant de blessure de guerre, au général commandant la subdivision du domicile; « 4° Enfin, en ce qui concerne les militaires définitivement dégagés de toutes obligations militaires par leur âge, par leur situation de famille, par réforme pour une cause autre que des blessures de guerre, à la condi« 2°

sur

L'homme qui se trompe rarement

les

tion qu'ilsaient des titres de guerre (blessures de guerre ou citations avec croix de guerre), au commandant du bureau de recrutement d'origine (s'il s'agit des classes 1898 et postérieures); au ministère de la guerre, direction de l'arme à laquelle ont appartenu les intéressés, infanterie, cavalerie, etc. (s'il s'agit des classes 1897 et antérieures). « Dans tous les cas visés ci-dessus, la demande doit indiquer les nom, prénoms, date et lieu de naissance, adresse, recrutement d'origine et numéro matricule à ce recrutement, grade, dernier corps d'affectation, dates des citations,s'il y a lieu, nature et origine des infirmités, taux d'invalidité. »

DÉCORATIONS, Nos camarades ont appris avec plaisir l'élévation à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur du général Mariaux, grand ami de la F. A. R. A. C. Nous le prions de bien vouloir trouver ici l'expression de nos compliments les plus affectueux.

- D'autre

part, c'est avec un égal plaisir que nous avons relevé à l'Officiel le nom de notre bon camarade le Dr Pagnier, vice-président des Croix de guerre, promu chevalier de la Légion d'honneur. Et voilà une croix encore bien placée, étant donné, outre ses services de guerre, ceux qu'il n'a cessé de rendre depuis sa démobilisation. Toutes nos effectueuses félicitations. L. F.

-

L.

NOTE

-

Fidèle à la tradition, l'ASSOCIATION NATIONALE DES CROIX DE GUERRE célébrera l'anniversaire de l'Armistice par un gala qui sera donné le MARDI 11 NOVEMBRE A L'OPÉRA. Afin de permettre à nos camarades de la F. A. R. A. C. d'y assister, il leur

sera réservé des places à prix réduits. Mais ces places étant en nombre limité, il y a lieu de se faire inscrire dès maintenant en s'adressant à notre camaradeFortoul, secrétaire général de cette association.

autres se trompe souvent sur lui-même.—

DUCLOS.


CONSEIL D'ADMINISTRATION Séance du La séance est ouverte à 21 h. 15, sous la présidence du président Maurer, entouré des membres ci-dessous du comité directeur Moussou, Saunier, Millot, Guitter, Fortoul, Macpherson, Casset, Hébert, Balme, Triboulat, Lévy, Minet, Lesenfant, Ecor-

:

chard.

:

Fabre, Douville. Le président adresse les félicitations de tous à notre camarade Millot à l'occasion de sa nomination au grade d'officier de la Légion d'honneur, au titre de la guerre (armée active), en faisant remarquer que notre sympathique vice-président, qui est un grand mutilé à 90 %, est titulaire de sept citations, avec cinq blessures. Les applaudissements nourris qui partent de l'assemblée montrent mieux que les plus beaux discours la sympathie et l'estime dans lesquelles le tiennent tous ses camarades et amis de la F. A. R. A. C. En quelques paroles émues, Millot remercie les camarades de la Fédération et le président. président informe Le l'assem— blée qu'il a adressé au nom de tous ses respectueuses félicitations à un grand ami de la F. A. R. A. C., le général Mariaux, qui a été élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur. A nouveau les applaudissements éclatent en l'honneur du général Mariaux. — Le procès-verbal de la séance précédente est adopté après lecture faite par le secrétaire général. Correspondance. — Lecture est donnée de la correspondance reçue depuis la dernière réunion, notamExcusés

:

ment

D'une lettre de l'Office National di4 Combattant, nous informant qu'une subvention de 15.000 francs est accordée à la F. A. R. A. C. pour l'exercice 1930; 2° D'une lettre du Comité du monument Charles Surugue, à l'effet d'élever un monument à la gloire du lieutenant Charles Surugue, doyen des poilus des armées alliées de la guerre 1914-1918, engagé volontaire à 71 ans, ancien combattant de 18701871, officier de la Légion d'honneur, titulaire de trois élogieuses citations. 1°

7

Juillet

;

;

:

Une somme de 50 francs est votée par la F. A. R. A. C.; 3° D'une lettre de la Confédération nous informant que les A. C. français sont invités par leurs camarades belges aux fêtes organisées les 19-2021 juillet, à l'occasion du centenaire de l'Indépendance belge. Remerciements. — Le président remercie toutes les Sociétés qui se sont groupées sous le drapeau fédéral lors de notre manifestation annuelle à l'Arc de Triomphe le 22 juin, sans oublier la Méchéria et l'Harmonie du XIe qui, comme tous les ans, nous ont apporté leurs gracieux concours. Il remercie et félicite le colonel Rolland de son heureuse initiative — séance de cinéma du mercredi 30 juin — et pour tout ce qu'il a fait concernant les anciens combattants et les blessés de la guerre. Réunions des mois d'août et septembre. — Pendant la période des vacances, il n'y aura pas de réunion en août et septembre. La prochaine réunion aura lieu le mardi 14 octobre, séance au cours de laquelle le camarade Moussou fera une conférence sur le pèlerinage qu'il a accompli à Sedul-Bahr, avec les généraux Gou-

raud, d'Amade et l'amiral Guépratte. Elections au Conseil National. — En vue de notre représentation au Conseil national, par suite de notre adhésion à l'Union départementale de la Seine, il est procédé à l'élection des délégués à ce Conseil Sont candidats, les camarades suiArcuset, Balme, Chizat, Dutvants foy, Fabre, Gervais, Kuentz, Lesenfant, Lévy, Millot, Médez, Pringuet, Quès, Van Lerbherge. Il est procédé à l'élection par bulletins secret. Le dépouillement donne

:

:

:

les chiffres suivants Votants, 66; majorité, 34. Ont obtenu (1er tour) 65 voix (élu) Maillot Lévy 61 — (élu) 52 — (élu) Balme 38 — (élu) Lesenfant 36 — (élu) Dutfoy Kuentz, 21; Quès, 20; Fabre, 18; Arcuset, 17; Van Lerbherge, 16; Pringuet, 15; Chizat, 13; Médez, 11; Ger-

:

vais, 5. Ont obtenu Votants, 64. Kuentz

Quès, 11; Fabre, 8; Arcuset, 4; Médez, 4 Van Lenbherge, 3 Pringuet, 4; Chizat, 2; un bulletin blanc, un nul. En conséquence, le président déclare élus les camarades Millot, Lévy, Balme, Lesenfant, Dutfoy, Kuentz.

(2e

:

tour)

26 voix (élu)

SITUATION FINANCIERE En caisse au 31 mai 33.921,50 Recettes 353,00 Dépenses 6.922,55 En caisse au 30 juin 27.351,95 Le secrétaire général, FORTOUL. *

**

SERVICE DES REMISES Les factures du troisième trimestre

sont rassemblées pour la présentation aux commerçants. Les chiffres qui ne sont pas encore arrêtés vous seront

donnés ultérieurement. Il reste à votre disposition 4.339 fr.45. Après pointage des Sociétés qui n'usent pas de notre Service, nous avons réuni, en même temps que les convocations, une circulaire leur rappelant les avantages que leurs membres peuvent en retirer. Nous avons eu à déplorer l'incendie des magasins de LA MENAGERE avec lesquels nous étions en relations depuis trente ans. Malgré le sinistre et après lettre rue des Archives, le bordereau déposé et anéanti dont nous possédions un double exemplaire a été payé. Les factures encore remises seront également sur notre demande. Nous vous rappelons que la succursale de l'avenue de Clichy LES NOUVELLES GALERIES nous accordent la même ristourne. Pour tenir votre fascicule au courant, veuillez radier Actes notariés, Portemer René, 54, rue de Bondy. Ce cabinet n'existe plus. Pour remplacer: Actes Notariés, etc. Funay, notaire honoraire, docteur en droit, consultations et rédaction de toutes pièces. Prendre rendez-vous. Tél. : Nord 48-31, le matin, de 9 heures à 11 heures. Le Directeur du Service

:

:

E. LION.

-

NOTE

-

La prochaine réunion du conseil d'administration aura lieu le mardi 14 octobre, à 20 h. 30. L. F.

Trop de mois pour exprimer une pensée remarquable,c'estunepièced'orchangéeenmonnaiedebillon. BEAUMARCHAIS.

*


fa:

Comptes Rendus des Sociétés UNION NATIONALE DES AMPUTÉS DES ARMÉES DE TERRE ET DE MER

Séance du conseil d'administration du3juillet1930 La séance est ouverte à 20 h. 30, sous la présidence du colonel Boyer-Ressés. Le bureau est au complet. Il est donné lecture de la lettre du ministre des pensions, M. Champetier de Ribes, donnant tous apaisements quant aux suites qui pourraient découler de quelques paroles prononcées par le ministre du budget. Le texte de cette réponse a été publié dans le journal l'Amputé de juin.

Lecture est faite du compte rendu financier mensuel présentant une situation de trésorerie suivant une progression toujours plus florissante. Des centaines d'adhésions arrivent de toutes régions et les cotisations arriérées rentrent, on ne peut mieux désirer. Compte rendu de la visite à la section de Lille par le président et le trésorier général génevois qui se sont rendus dans le Nord le 29 juin. Ce groupement local, en plein développement, pourra réunir à lui seul plusieurs centaines d'amputés avant la fin de l'année. Ce fut là une belle réunion fraternelle provoquant de nombreuses adhésions. Discussion sur la possibilité d'adhésion des amputés non pensionnés à 80 Le conseil, après délibération, juge de laisser la

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prochaine assemblée générale libre de prendre décision à cet égard. Le Conseil décide ensuite D'adresser par' la voix du journal l'/imputé, et à l'occasion de l'érection d'une statue au maréchal Joffre, à Chantilly, une adresse de félicitations aux maréchaux de France; D'ouvrir dans le même journal un concours entre les amputés pour la création d'un insigne de l'Union nationale des amputés. Petitdevant, pour Deux propositions l'appareillage; Crépin, sur les invalidités multiples, après examen du conseil, sont réservées pour une étude par le rapporteur Cassounet et seront présentées au prochain Congrès. La séance est levée à 23 heures. Le secrétaire général,

:

:

R. LARROUY.

mmou»NRÉW»m Portos, Bordeaux, Bourgognes,

Champagnes sont mis à votre disposition par V. FAIVE. AMICALE DES ANCIENS DU 23e DRAGONS

C'est une belle manifestation qui s'est déroulée, le lundi 30 juin, à l'Arc de Triomphe. C'était, en effet, le tour de notre Association (ainsi que celles des 276 et 326 dragons) d'aller raviver la flamme. La cérémonie était présidée par le général Féraud, notre ancien colonel et ancien inspecteur général de la cavalerie, qu'accompagnait, avec le général Trutat, le colonel de Bazelaire et le colonel Le Bleu, une importante délégation de notre Association. Etaient présents les camarades Bassetti, vice-président de l'Amicale; Sourd, Combier, Lepaulle, Foye, Demasse, Salache, de Virel, Lavoille, Larue, Marret, Hure, Benoit, Troulet, Debard, Sustrac, Brunet, Lardy, Grégoire, Aubanel, Gouin, Houdan. Excusés Les camarades colonel de Vasselot, commandant Brenet. Hiboust, de Fontarce, Falck, Braunwart. L'assistance était nombreuse lorsque le général Féraud salua, dans un profond silence, le mort illustre. Il y avait autour de la dalle, M. Maurice Brunet, délégué général du Comité de la Flamme; le commandant de Courson, président de l'Amicale du 27e dragons; M. Jean Vicaire, le colonel Dagonet, président de l'Amicale du 32e dragons, avec une importante délégation de ces deux Associations. Au moment où, après une minute de silence, le général Féraud accomplit le geste rituel, le drapeau de la Flamme s'inclina pieusement. Puis, le vice-président Bassetti déposa sur la dalle sacrée une magnifique couronne au nom de l'Amicale. Alors, la foule se dispersa lentement, tandis que le général Féraud et tous les camarades présents à la cérémonie signaient le Livre d'or du soldat inconnu. Cette date du 30 juin restera, pour nous tous, gravée dans nos cœurs, car c'était le dernier jour de l'occupation des troupes françaises en Rhénanie. Le secrétaire général,

:

:

PIERRE BENOIT.

On avale à pleine gorgées le mensonge qui nous flatte, et l'on boit goutte à goutte la vérité qui nous est amère.

Jean-Jacques

ROUSSEAU. *


«LES

BIGORS» Anciens de l'artillerie de marine et

coloniale

Notre président prend ensuite la parole pour adresser ses vives félicitations, ainsi que celles de toute la Société, à notre sym-

pathique président honoraire Triboulat pour sa réélection au conseil d'administration de l'Office départemental des Pupilles de la Nation, 754 voix sur 780 votants. Notre président adresse également des félicitations aux nouveaux promus dans différentes distinctions à l'occasion du dernier Congrès. MM. Blanchet, fait chevalier de l'Etoile noire du Bénin; Nesme, fait chevalier du Nicham Iftikar. Il est décidé ensuite, comme tous les ans, queles réunions seront supprimées pendant la période des vacances.

:

Siège social

Paris.

28, boulevard de

: : : : : :

Président.

M. le

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures.

Strasbourg,

CONVOCATION

colonel Albisser, 3, rue

La prochaine réunion aura lieu le samedi 4 octobre, au siège social. Ordre du jour Fête du 11 novembre; bal de 1930 et questions diverses.

Pérignon, Paris. M. Nesme, 2, rue du Secrétaire général Levant, Vincennes. Trésorier général M. Desfossés, 99, boulevard Blanqui, Paris. Réunion du 5 juillet 1930 Etaient présents MM. Albisser, Minault. Triboulat, Desfossés, Dutfoy, Epeaux, Roumeguère, Randon, Verner, Boéchie, Girard, Foreau, Nesme. M. Aubrun. Excusé MM. Delteil, Maillet, Cotisations reçues Berge, Delaunay, Nicolle, Auscher, Laibe, Cauchy. La séance est ouverte par son président, colonel Albisser, à 21 heures. La lecture du procès-verbal de la dernière séance est faite et approuvée. L'expédition de la correspondance est ensuite faite. Plusieurs demandes d'adhésion sont présentées par des camarades désirant faire partie de notre Société comme membres bienfaiteurs et honoraires. MM. Auscher, Laibe, Nicolle, Berge, Delaunay. A l'unanimité des membres présents, ces camarades sont admis. Notre Société a été représentée à la cérémonie de l'inauguration de la statue du maréchal Joffre à Chantilly par nos camarades Epeaux et Nesme. Notre vice-président Dutfoy prend ensuite la parole pour rendre compte comme délégué à la Flamme du Souvenir et à la F. A. R. A. C. des différentes réunions auxquelles il a pris part. Les membres présents renouvellent à notre dévoué vice-président leur confiance en le désignant comme délégué auprès de l'Union départementale des A. C: Notre président honoraire Triboulat rend compte du Congrès de la Mutualité à Lille et nous dit la satisfaction qu'il en rapporte, aussi bien pour l'organisation du Congrès que pour les questions qui y ont été traitées. Il est ensuite rendu compte par notre secrétaire du Congrès qui a eu lieu à Alger, et par notre président, assisté de notre camarade Epeaux, du Congrès de Lorient. Les vœux qui ont été soumis et retenus paraîtront dans le Bulletin. Il est pris bonne note par le bureau d'une lettre de Mme L. Bellanger nous signalant l'existence d'une œuvre ppur « l'Enfance en plein air ». Nos camarades partant aux colonies et qui voudraient confier leurs enfants à cette œuvre sont priés de vouloir bien demander au secrétariat toute documentation. Il est décidé que pour la loterie de bienfaisance organisée par la F. F. A. C., cinq carnets seront demandés à la commission exécutive de la souscription de la loterie à

:

Le secrétaire général, NESME.

représenté à ces deux cérémonies par une délégation avec le fanion. Le président invite les camarades à venir nombreux le 25 juillet à l'Arc de Triomphe, jour où la Fédération est désignée pour ranimer la flamme. Cette année, la revue du 14 juillet ayant lieu à 8 heures, à l'esplanade des Invalides, et les cartes étant supprimées, il est décidé de fixer le rassemblement des sociétaires désireux d'assister à la revue, à 7 h. 30, devant l'hôtel Crillon, place de la Concorde. De là, ils se rendront en groupe à l'emplacement réservé aux anciens combattants. La réception des détachements de l'armée d'Afrique à l'hôtel de ville, à laquelle l'Association doit être invitée, n'étant pas encore connue dans ses détails, il est recommandé de suivre les journaux pour être fixé sur la date et l'heure. Enfin, avant de lever la séance, il est décidé, vu les vacances, de supprimer la réunion d'août. La prochaine séance aura donc lieu le 10 septembre. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 heures.

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Pour avoir un bon il suffit de s'adresser à notre sociétaire V. FAIVE.

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Anciens des 17°

et

L'Association amicale et philanthropique des anciens spahis « Le Burnous a tenu sa réunion mensuelle le 9 juillet, sous la présidence du commandant Fabre, assisté des membres du comité. Après lecture et adoption du procès-verbal de la dernière séance, le secrétaire annonce 33 adhésions reçues depuis le mois dernier. A noter parmi ces adhésions celles des colonels Robert, commandant le 2e spahis algériens, et Rabany, commandant le 3e spahis algériens. Il est donné connaissance du décès de Mme Cachin, femme du vice-président honoraire, ainsi que des nominations du 25 juin intéressant les membres de l'Association. Le président rend compte ensuite de l'inauguration de la statue du maréchal Joffre, le 21 juin, à Chantilly, et du pèlerinage de la Fédération à la tombe du « Poilu était le 22 juin. « Le Burnous Inconnu

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LA CHIFFA

«LE BURNOUS»

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et 224e d'inf. territorial 24e

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Ordre du jour Lecture de la correspondance Admission de nouveaux membres Organisation de la fête annuelle Questions diverses.

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Compte rendu de la réunion du 17 juin 1930 La séance est ouverte à 9 h. 20, sous la présidence du camarade Douville, président. Présents Abraham, Baudot, Binet, Douville, Dubois, Forget, Godart, Grignard, Hossin, Loisel, Nargeot, Poulain, Salvage, Stiegelmann, Veyriras. Excusés Bianchi, Cassier, Garnier, Morel.

: :

Fête annuelle du 8 novembre 1930 Il est rappelé que notre fête annuelle aura lieu le samedi 8 novembre prochain dans les salons du restaurant du Palais des Sociétés savantes, 8, rue Danton.

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Comme les années précédentes, cette fête comprendra un banquet à 19 h. 30 et un grand bal de nuit à 22 heures. Le prix du banquet et de l'entrée du bal

seront indiqués ultérieurement. Nous ne doutons pas que les camarades y viennent nombreux afin de concourir par leur présence au succès de la fête du 32e anniversaire de « La Chiffa ». Le camarade Abraham demande si les formations « unités de tradition destinées à remplacer les régiments dissous ont été créées au 24e Régiment d'Infanterie. Aucun camarade ne pouvant le renseigner, il déclasse qu'il s'en informera de manière à pouvoir, le cas échéant, entrer en relations avec ces formations représentant le 224e Régiment d'Infanterie et le 17e Territorial. Le Président rappelle que la souscription pour l'érection d'un monument au Maréchal Joffre est toujours ouverte et qu'il continuera à recevoir les envois des camarades. Il rappelle de même que la question de création d'une bibliothèque est toujours à l'ordre du jour et il invite les camarades qui le peuvent à demander aux auteurs d'ouvrages sur la Grande Guerre leur appui bénévole afin de commencer sa constitution. De même, il prie les camarades de faire Jous leurs efforts, soit par leurs relations, soit personnelleemnt, afin de nous obtenir des volumes à bon compte. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est

»

levée à 10 h. 40.

Le Secrétaire Général, DCRols.

La prochaine réunion mensuelle aura lieu le mardi 16 septembre 1930, à 9 heures du soir, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg, Paris (métro Château-d'Eau).

:

Compte rendu de la réunion du 9 juillet 1930 La réunion est ouverte à 21 h. 30, sous la présidence du camarade Millot, assisté du vice-président Birsanski. En ouvrant la séance, le président fait connaître que notre président honoraire, le docteur Quidet, qui figurait depuis quelques mois sur le tableau d'avancementdes officiers du service de santé, vient, à l'occasion du 14 juillet, d'être promu au grade de mécedin lieutenant-colonel de réserve. Le président lui adresse, avec toutes les félicitations de la Société, la nouvelle assurance de toute l'affection respectueuse et dévouée de tous les camarades. Le docteur Quidet remercie et, en des termes pleins de délicatesse et de cœur, dit toute l'affection qui l'attache à Sébastopol. Prenant à nouveau la parole, le docteur Quidet dit qu'à côté des compliments qui viennent de lui être adressés, d'autres félicitations doivent aller à notre camarade le président Millot. Celui-ci vient en effet de recevoir la rosette d'officier de la Légion d'honneur, récompense de ses cinq blessures, de ses sept citations, de ses 40 mois de front dans l'infanterie et aussi de sa lourde invalidité de 95 Le docteur Quidet exprime toutes ses félicitations à notre président, qui répond en quelques mots émus. Le docteur Quidet rend compte du pèlerinage qui s'est déroulé le 22 juin sur l'ancien champ de bataille de Courgivaux-Escardes. Le pèlerinage, comme tous les précédents, organisés par les anciens de la 5* D. I., a eu un plein succès. Tous les camarades qui ont pu y participer ont apprécié et la parfaite organisation de voyage et aussi l'atmosphère de recueillement et de piété qui s'est dégagée des différentes cérémonies

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qui ont eu lieu, notamment au cours de l'apposition de la plaque sur la mairie d'Escardes, ancien P. C. du général Mangin. Le président ayant rendu compte qu'il n'avait aucun courrier à communiquer, une conversation cordiale et animée s'engage entre les camarades; d'accord et selon la coutume, il est décidé qu'il n'y aura pas de réunion pendant les mois d'août et septembre. La prochaine réunion est alors fixée au mercredi 8 octobre. * * *

RANCOURT-VERDUN 351eR. I. Anciens des 151e

et

Notre dernière réunion s'est tenue le 11 juillet à notre Siège social. Etaient présents. — Capitaines Robert et Péhu, Lieutenants Giroux, Ganot et Martin, Michaut, Gervais, Chaillet, Canesson, Coussy, Lenfant, Bentin, Mireau, Caroit, Marmonteil, Fourquemin, Pector, Chapart, Bausch. Excusés. — Martarèche, Carlon, Godefroy, Besegher, Bajard et Dautruche, victime d'un accident dont il est heureusement remis. Nous avons enregistré l'adhésion du camarade Gourmel, du 151e. Nous lui renouvelons ici nos souhaits de bienvenue et lui demandons son concours pour nous amener des adhérents. Le Président fait part du décès de la femme de notre Camarade Arnould, auquel nous renouvelons ici toutes nos condoléances. Il annonce que notre Association est cruellement frappée par le décès de notre Camarade, le Lieutenant Bayard, du 351e. Nous renouvelons à sa femme et à ses cinq enfants l'expression de toute notre sympathie en cette terrible épreuve. Le Président remercie les Camarades Pector, Michaut, Coussin et Lenfant d'avoir représenté notre Association le 21 juin lors du dépôt d'une couronne par la F.A.R.A.C. sur la tombe du Soldat Inconnu. Il indique que le voyage en Italie projeté par la Flamme sera probablement remis. Il se trouve d'ailleurs remplacé par une visite à nos frères d'armes belges au début de sep-

tembre. Il rappelle que notre Association a l'honneur de raviver la flamme le 24 septembre. Une circulaire sera envoyée à temps. Il indique qu'il se propose de se rendre à Roubaix le 5 octobre pour l'assemblée générale de notre filiale et il espère que des camarades se joindront à lui. Il prie les camarades qui auraient des propositions à faire débattre lors de l'assemblée générale de décembre de les soumettre dès la réunion d'octobre en vue d'une première discussion. Cette réunion, qui sera la première après l'interruption des vacances, se tiendra le vendredi10 octobre, à 21 heures, à notre siège social, café de la Bourse, 2, rue de la Bourse, à Paris. Nous comptons sur de nombreux camarades pour cette séance de rentrée où plusieurs décisions sont à prendre en ce qui concerne la fête de fin d'année et l'assemblée générale. Il demande aux camarades qui ont des photos à communiquer pour notre annuaire de le faire sans retard. Enfin, il rappelle que les cotisations sont maintenant exigibles dès le début de l'année. Nous prions les camarades qui ont négligé de se mettre en règle avec le trésorier de le faire sans retard pour éviter à notre camarade Chaillet la tâche supplémentaire et ingrate d'adresser aux retardataires une lettre de rappel, ce qui grève aussi notre caisse en raison de frais de correspondance bien inopportuns. A l'heure actuelle, 24 sociétaires

Un beau corps avec une âme perverse, c'est un beau navire avec un mauvais pilote.—

MÉNANDRE.


n'ont pas réglé l'année 1929.

1930 et 7 autres redoivent

Avant de lever la réunion, le président offre ses souhaits de bonnes vacances à tous ceux qui seront assez heureux pour pouvoir

s'absenter. En l'absence du président, nous avons été représentés le 25 juillet, jour où la Farac a ravivé la flamme, par nos camarades Pector et Michaut, vice-présidents; Coussin et Lenlant. Nous les prions d'accepter tous nos remerciements. Pour tous renseignements et la correspondance, s'adresser soit au président, M. Robert, 4, rue Gally, à Neuilly-sur-Seine, et 27, rue d'Hauteville, à Paris (Provence 51-61), soit au secrétaire général, M. Chapart, 13, boulevard Saint-Martin, à Paris (Archives 11-14), et pour les cotisations à M. Chaillet, 83, rue du Chemin-Vert, à Paris.

:

:

L. ROBERT. Le président Le secrétaire général

R. CHAPART.

*•

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 73e REGIMENT D'INFANTERIE Procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire du 3 juillet 1930 Le 3 juillet 1930, à 21 heures, les membres de l'Amicale des anciens combattants du 73e R. I. se sont réunis au nombre de 28 en assemblée générale extraordinaire à la Brasserie du Pont-Neuf, à Paris, en vue des décisions à prendre à la suite des démissions du conseil d'administration des camarades Balme, Vigieo, Faes, Garnaud, Foucaud et Chambeyron. Le camarade Vigier, quoique démissionnaire, est désigné pour présider la séance, assisté du camarade Garnaud comme assesseur et Torcheux comme secrétaire, en remplacement de Faes, absent, excusé, actuellement à l'étranger pour affaires, et du secrétaire adjoint Pécot, absent également. Yigier donne lecture de la lettre de démission du président Balme qui, par répercussion, a entraîné celles des autres membres du conseil ci-dessus indiqués. Visiblement ému, il expose que Balme a été l'un des fondateurs de l'Amicale qu'il préside depuis bientôt 10 ans avec tant de dévouement et d'autorité, et qu'il est seul qualifié pour continuer à en assurer la bonne marche. Il termine en disant que l'Amicale compte 100 membres cotisants, qu'elle vit donc bien et qu'il est l'interprète de tous pour dire à Balme du fond du cœur « Reviens sur ta décision. » Le docteur Bertrand, quoique très pris, avait tenu à assister à la réunion. Il prend la parole et en quelques mots émouvants dit à Balme qu'il faut qu'il reste à la tête de l'Amicale qu'il a toujours si bien représentée. Balme se lève à son tour, et, avec son éloquence habituelle, il nous remercie tous des louanges qu'on lui a décernées, mais que sa décision est irrévocable. Il dit sa déception en constatant, l'indifférence de beaucoup de camarades qui ont vraiment trop peu l'esprit amicaliste et que ma foi un peu de changement dans la direction pourrait peut-être changer ce déplorable état de choses. La discussion se poursuit, et les camarades Boué, Chamheyron, Carrier et Picard prennent tour à tour la parole pour réfuter les arguments de Balme et le décider à rester à son poste. En fin de compte, Balme finit par accepter de rester au conseil d'administration comme vice-président et de confier la présidence à un autre, Vigier par exemple, mais Vigier ne croit pas devoir accepter. C'est alors que les membres du conseil

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d'administration démissionnaires ayant déclaré ne plus l'être du fait que Balme acceptait de faire partie dudit conseil, avec beaucoup d'habileté Chambeyron propose de passer au vote, en vue de la nomination du

président.

l'unanimité, moins une voix en faveur de Vigier, notre vieux cher Balme est réélu président par tous les membres du conseil d'administration présents. Que voulez-vous qu'il fît contre tant d'éléments déchaînés où il put apprécier la sincérité et la bonne camaraderie de tous; eh! bien, ma foi, en grognant Balme accepta. Et tout le monde s'en alla content. A

:

Le secrétaire de séance

TORCIIEUX.

Légion d'honneur. — M. François Duriez, à Steene (Nord), membre honoraire de notre Amicale, vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur. Nous le prions d'accepter nos bien sincères félicitations. Manifestations de Dormans. — Les camarades Brageot et Gustin ont représenté l'Amicale à la commémoration de la bataille de la Marne qui a eu lieu le 13 juillet à Dormans. Ils y ont rencontré M. le doyen Desbrosses, membre à vie de notre Amicale, qui les a chargés de transmettre son excellent souvenir à tous les camarades. Inauguration d'un monument commémoratif. — Le 20 juillet a eu lieu entre les Vertes-Feuilles et Cravançon, sur la route de Paris à Soissons, l'inauguration d'un monument commémoratif des combats livrés du 29 mai au 25 juillet 1918 sur le plateau de Cutry, Saint-Pierre, Aigle, Dommiers, Chaudun, Villemontoire pour barrer aux « bol'accès de la forêt de Villers-Cotterêts. ches Nombreux sont les camarades de notre Amicale qui prirent part à ces durs combats. Le nom du 73e R. I. ayant été gravé dans la pierre du monument, notre Amicale a adressé une souscription de 50 francs au comité d'organisation. Office départemental des A. C. de la Seine. — Cet organisme est représenté par plusieurs délégués à la Confédération de la France Meurtrie. Les intérêts de nos camarades y seront bien défendus par notre président Balme, qui vient d'y être nommé en sa qualité de membre du conseil d'administration de la Fédération des Amicales régimentaires et d'anciens combattants. La prochaine réunion aura lieu le 21 août 1930 : A 18 h. 30, apéritif à la Brasserie du Pont-Neuf, 17-19, rue du Pont-Neuf, Paris; à 19 h. 15, dîner amical à la Brasserie du Pont-Neuf; à 21 h. 15, boulevard de Strasbourg, 28.

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. I. Après l'interruption habituelle de la période des vacances, l'Amicale des anciens combattants du 205e R. I. reprend le 27 septembre la série de ses réunions mensuelles toujours si suivies. Jetant un regard en arrière, elle se remémore avec fierté le succès éclatant de ses manifestations de cette année Bal de nuit, soirée artistique, excursion-pèlerinage à la Ferté-Macé. Toutes ces réunions ont réuni un grand nombre de camarades et ont démontré surabondamment la vitalité de l'Association. Pour ranimer la flamme à l'Arc de Triom-

:

phe nous nous sommes retrouvés également très nombreux. Et l'inauguration du 500e membre est prochaine. Malgré cela, les dirigeants de l'Amicale ne sont pas encore satisfaits. Ils veulent faire encore mieux et rassembler sous leur fanion un nombre toujours croissant d'anciens du brave régiment qui fut plus souvent à la peine qu'à l'honneur.

:

-.fllll"Le Secrétaire

Depuis 30 ans que V. FAIVE a créé sa maison, il n'a servi que des bons vins à ses clients.

III

UNION DES ANCIENS COMBATTANTS DUXXe ARRONDISSEMENT

»

A

G. BROISE.

Malgré les vacances, le bureau s'est réuni au siège social les 1er juillet, 5 août et le

septembre. Diverses questions concernant la bonne marche de l'Union des A. C. du XXe ont été discutées et résolues. L'« Echo de la F. A. R. A. C. » ne paraissant pas pendant les mois d'août et septembre, je ne ferai qu'un bref résumé sur l'ensemble de ces trois derniers mois; les différentes questions traitées vous seront exposées à la prochaine assemblée générale extraordinaire qui aura lieu fin octobre. Nous enregistrons toujours avec plaisir des adhésions de plus en plus nombreuses; les camarades sociétaires qui s'adressent à nous pour différentes démarches ont toujours obtenu autant qu'il nous était possible entière satisfaction. Pour ces deux derniers mois nous avons enregistré trente nouvelles adhésions. 2

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Décès. — Nous avons appris avec peine le décès de nos regrettés camarades Vanolaendern et Berthelon. Nous avons été représentés à leurs obsèques par le drapeau et une délé-

gation.

Une gerbe de fleurs a été déposée à chaque cérémonie au nom de l'Union. le décès de aussi appris Nous avons — M. Receveur, beau-père de notre sympathique camarade Leleu, secrétaire de la commission des fêtes. Le bureau, au nom de l'Union, adresse aux familles de nos camarades disparus l'hommage de nos respectueuses et sincères condoléances. Naissance. — Notre camarade G. Schérer

:

vient d'être l'heureux grand-père d'une charmante petite-fille Christiane-Renée-Louise. Nous adressons à M. et Mme Max Schérer et à l'heureux grand-père nos plus sincères félicitations et à Mlle Christiane nos meilleurs vœux de bonheur. Démissions. — Les camarades Sauzé et Vallée ont envoyés au président leurs démissions : le premier de contrôleur aux comptes, le deuxième de sercrétaire général. Malgré la vive insistence du président, Vallée ne peut revenir sur sa décision, et cela pour des raisons personnelles. Le bureau remercie ces camarades pour le dévouement et le zèle par eux accomplis pendant leurs fonctions. Le secrétaire adjoint Médez assurera l'intérim jusqu'à l'assemblée générale. Remerciements. — Nous avons reçu les lettres de remerciements de Mmes veuves Ch. Laffitte, Vanolaendern et Berthelon, ainsi que de leurs familles, pour les marques de sympathies que l'Union des A. C. du XXe leur a apportées à l'occasion du décès de leurs époux et parents. Cérémonie de la flamme. — L'Union a eu l'honneur de raviver la flamme le lundi 11 août, à 18 h. 30, après qu'un de nos camarades eut déposé une superbe gerbe. Notre président Gauché a accompli le geste symbolique. Nous étions en tout dix-sept, y compris tout les membres du bureau; vraiment il est bien regrettable que pour une aussi émouvante cérémonie dix-sept camarades sur quatre cents aient répondus à notre appel; c'est un pieux hommage de reconnaissance à ceux de nos camarades tombés à nos côtés sur les

champs de bataille et en même temps à tous ceux qui nous quittent chaque jour. Nous faisons ce geste dans la plus grande simplicité et de tout notre cœur. Nous espérons que l'année prochaine nous serons plus nombreux. Pendant que notre cérémonie s'accomplissait sous l'Arc de Triomphe, notre ami Schérer, de passage à Verdun, et autorisé par le président, déposait une gerbe sur la tombe des poilus inconnus, compagnons de celui qui repose à Paris. Le camarade Bève, viceprésident de « On ne passe Pas », de Verdun, a eu la délicate attention d'accompagner notre camarade; nous l'en remercions bien sincèrement. Nous remercions aussi M. Henri Frémont, directeur du « Bulletin Meusien », qui dans un article de son journal a bien voulu faire un compte rendu de cette cérémonie intime. Voici du reste l'article paru dans le « Bulletin Meusien » du 16 août

:

représentera pas comme secrétaire adjoint à la prochaine assemblée générale. Il restera, malgré tout, si l'assemblée l'autorise, délégué à la F. A. R. A. C. et membre du comité. C'est justement pour bien remplir ce mandat qu'il ne veut plus avoir un emploi trop absorbant dans le bureau. Assemblée générale extraordinaire. — Une assemblée générale extraordinaire aura lieu le samedi 18 octobre, à la mairie du XX* arrondissement, à 20 h. 45. Les camarades sont priés d'y assister tous sans exceptions. Des convocations seront envoyées en temps utile. Le secrétaire adjoint: ROBERT MÉDEZ. .IIIHlIIUI.tlllllllllllllllllllllllllllllllllllllmIllNlllltIIIHlllltIIltIIllll-

Devenez clients de V. FAIVE et vous n'aurez pas à le regretter, soyezen assurés.

Verdun a répondu à Paris « Le lundi 11 août, à 18 heures, l'Union des A. C. du XXe arrondissement de Paris ravivait la flamme du souvenir sur la tombe du poilu inconnu de l'Arc de Triomphe. » Il nous a été dit que ce même jour et à pareille heure M. G. Schérer, autrefois Verdunois, aujourd'hui membre de l'Union des A. C. du XXe et de passage en notre ville, s'était chargé de déposer des fleurs au cimetière militaire du faubourg Pavé.

«

LA LEGION »

Procès-verbal de la réunion mensuelle du 13 septembre 1930 La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Maurer, président, assisté de tous les camarades du conseil, sauf Hildibrand, Cuérel et Sauer, excusés, et le cher camarade Mader, toujours malade. Excusés également le général Boulet-Desbareaux, Jacob, Goldstein et Thierberg. vice-président « Si notre cher camarade et n'est pas parmi nous ce soir c'est parce Verdun répondait à Paris qu'il vient de perdre son beau-frère et c'est donc au nom de vous tous et au mien que section M. représentant Bève, notre ver» nous offrons à Mme Hildibrand, à notre dunoise d'A. C., avait promis de se trouver vice-président à Mlle Hildibrand cher et au cimetière militaire au côté de M. G. Schél'expression de nos condoléances doulouN'est-elle émouvante cette jolie et pas rer. reusement émues. réplique donnée par notre ville au geste La parole est donnée au camarade secrépieux de l'Arc de Triomphe? Même jour, taire général pour la lecture du procès-verbal même heure, même hommage aux morts de la réunion du 14 juin, qui est adopté 280 kilomètres de terre Seule différence française séparant les deux gestes, et n'en sans observation. Le président souhaite la bienvenue au cher faisant d'ailleurs que mieux apparaître l'écamarade Richard qui, après un nouveau tendue et la même profondeur. » séjour de trois années à Madagascar, vient A la réunion du bureau du 2 septembre, de rentrer, et le président espère que le le président Gauché a donné connaissance retour sera cette fois définitif. d'une lettre du camarade Robert Médez, Le président fait connaître le mariage du secrétaire adjoint; ce dernier prévient amicacamarade Chizat avec Mlle Andrée Jacquet, lement le bureau qu'il ne sera pas candidat et renouvelle au jeune ménage ses vœux de bonheur et de prospérité. au poste de secrétaire général et qu'il ne se Il félicite également le camarade G. Nat^lllllllllflllllll!IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIill!llllll!lllllll|[||||||!llllilllllllll!llillllllllllllllllllf|||||||||||||||||||||||||||||||||!llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllp charine pour sa récente naturalisation et lui remet une lettre de M. Séguy, directeur de 1 Les Anciens Combattants et leurs Amis s'adressent en confiance l'O. P. H. S., par laquelle l'Office lui annonce la suite de la démarche faite par le préqu'à 1 camarade d'assurances à expérimenté opérations pour toutes un sident, Mme Natcharine sera admise sous peu dans l'un des sanatoriums dépendant du ministère de l'hygiène sociale. Le président remercie tous les camarades 1 qui ont bien voulu prendre part à la cérémonie du 22 juin, organisée par la F. A. R. A. C. sur la tombe du soldat inconnu. 66, AV. DES BATIGNOLLES SAINT-OUEN (SEINE) Une longue discussion s'engage sur la retraite du combattant et sur les prêts accor1 TÉLÉPHONE : CLIGNANCOURT 03-16 dés par l'Office des mutilés aux anciens combattants; le camarade Boire notamment fait § parce qu'il les conseille leur et connaître ses doléances quant au refus qui réserve des 1 lui a été opposé lorsqu'il a sollicité un prêt pour construire une maison en vertu de la loi Loucheur, et le président clôt la discusIncendie Vie sion en faisant remarquer au camarade Boire Accidents * Vol Autos H M que pour obtenir un prêt la question fondaD.A.S. Rentes Viagères - Capitalisation est de pouvoir justifier par acte 1 1 mentale notarié qu'on est propriétaire du terrain sur lequel doit s'édifier la maison, et il engage tous les camarades désireux de profiter de la = loi Loucheur de commencer par se conforLes Anciens Combattants doivent se faire une obligation de s'assurer sur la M M mer aux dispositifs de cette loi. oie, pour ne pas laisser leur famille dans la géne, en cas de décès prématuré. Le président donne lecture d'une lettre H M II y a des assurances sur la oie pour toutes les bourses. datée de Marseille et par laquelle le camarade 1 Rambaud, président de l'Union, l'informe Renseignements gratuits par notre camarade G. RINGENBACH que le nommé Staiko Gautcheff, autrefois iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil président de la Société des anciens légion-

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G. RJNSEN8ACH

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ASSUREUR-CONSEIL

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graoieusement avantages partioullers. »

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etc.

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Ne soyez ni naïf ni malin.— MONTAIGNE.


naires de Casablanca, est poursuivi pour escroquerie au préjudice du centre de Marseille; d'autre part, le président met également en garde tous les camarades contre les agissements d'un nommé Hoffmann qui, en sa qualité d'ancien légionnaire, a déjà fait de nombreuses dupes parmi les membres de la Société.

multiples renseignements sont fournis aux uns et aux autres; un certain nombre de nouvelles adhésions sont enregistrées; différents secours sont remis à des camarades nouvellement libérés, et plus rien n'étant plus à l'ordre du jour, la séance est levée à 23 heures. De

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Le secrétaire général

G. VANGRASDORF.

Le vin s'achète de confiance. Faites confiance pour vos achats à V. FAIVE. «

»

LES CHAMOIS

Compte rendu de la réunion du 12 septembre La séance est ouverte à 21 h. 45, sous la présidence du camarade Thomas, premier vice-président, assisté des camarades Fenestraz, deuxième vice-président; Véron, Cailloux, trésoriers; Masset, Crapez et Kiki. Gervais, de Suret, Se sont fait excuser retenu à la Chambre; Grand, Bouvier, Signe, en tournée en Savoie. Nous avons eu le plaisir de revoir des anciens qui nous avaient abandonnés, aussi sommes-nous heureux de fêter leur retour Ouvrier, Teyssèdre et Vibert, salut!! Non moins heureux sommes-nous de voir rentrer dans notre grande famille de nouveaux adhérents, tels Coppel, Piton, Pichoud Antoine, Quintallet, Rouchy et Vedet; merci à ces braves, preuve vivante de l'impuissance de l'effet corrosif de l'oubli et du temps sur les vieilles amitiés nées dans le danger. Caroli nous apprend que nous avons retrouvé un ami en la personne du général Johert, qui a commandé le 97e dans la Somme et est actuellement commandant de la place d'Angers. A notre ancien colonel nous envoyons nos respectueuses salutations. Le grand sujet de conversation est l'organisation de la grande réunion du 9 novembre. Le programme est arrêté en partie et constitué en principe de : 1° Un service religieux en l'honneur de nos chers camarades morts pour notre France, à 9 heures précises, à la chapelle Saint-Louis des Invalides, mise à notre disposition grâce à l'affectueuse bienveillance du gouverneur, M. le général Mariaux au temple de l'Oratoire et à la synagogue de la rue Notre-Dame-de-Nazareth; 2° A 10 heures, rendez-vous place Vauban, n° 7, chez Bron, pour prendre les autobus (départ 10 h. 15) qui nous conduiront au cimetière d'Ivry, où M. Marcel Héraut, soussecrétaire d'Etat à la présidence du conseil, viendra, accompagné par des sommités civiles et militaires, inaugurer la plaque commémorative apposée en souvenir de nos frères tombés au champ d'honneur. 3° Après cette pieuse cérémonie, les autobus reprendront le chemin de la capitale, emmenant les Chamois et leurs familles au lieu fixé pour le banquet. Ce banquet sera suivi d'un bal conduit par le Diabolic's Jazz. Tombola. La souscription est dès à présent ouverte pour l'érection de ce souvenir à nos morts et notre caisse de secours. Tous les camarades sont donc engagés à faire une active propagande pour rechercher les bienveillants souscripteurs. Les fonds sont reçus 1° Par Véron, trésorier, 7, rue de Montmorency; 2° par Demar-

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Il y a trois choses difficiles

secrétaire perpétuel, 4 bis, rue de Châteaudun, compte chèque postal 662-71 Paris. Kiki est chargé d'envoyer les circulaires (annoncer au monde entier par T. S. F.) à tous ceux qui sont en communion de pensées avec les Chamois (femmes, enfants, parents de nos chers disparus) pour honorer nos morts et aider les camarades qui feront appel aux Chamois. Véron a visité le cimetière de Bligny, près de Reims, où dorment plus de 300 Chamois; il retournera pour avoir la liste détaillée. Il exprime toute sa reconnaissance à ceux qui entretiennent ce champ d'honneur. Kiki lui aussi est heureux de féliciter le poilu mutilé qui entretient avec tant de soin et de goût le cimetière de Vauxaillon (Aisne), où reposent 2.900 frères d'armes, tout près du moulin de Laffaux, de Coucy, de Chevrigny, où tant de Chamois sont tombés. L'ordre du jour étant épuisé, on fixe la prochaine réunion au vendredi 10 octobre 1930, à 21 heures, au siège social, 4, rue Saint-Denis. Inscription et retrait des cartes pour la grande journée du 9 novembre 1930. La séance est levée à 23 h. 45. Après la séance, réunion chez Masset, le célèbre restaurateur chamois, à Déjazet.

chi

A. (Kiki),

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Le secrétaire

KIKI.

*• *

AMICALE DES ANCIENS DES 232e R. I. ET 69" R. I. T.

32°,

Les vacances sont finies. Chacun de nous a repris ses occupations journalières, quelques fois avec un peu de regret; ce qui me fait espérer que vous avez bien employé les heures agréables passées loin de Paris. Il nous sera bon de les revivre, c'est pourquoi

vous voudrez êtres présents à notre réunion de rentrée qui aura lieu le 8 octobre, à 21 heures, à la Brasserie du Pont-Neuf. Au cours de cette réunion, nous aurons à envisager l'organisation de notre quête du 11 novembre et aussi notre fête de l'arbre de Noël. Vous lirez d'autre part un compte rendu de notre camarade Ordonneau concernant cette fête. Nous ne pouvons que le remercier de penser h amuser les petits et les grands, et je suis certain que chacun de vous aura à cœur de l'aider pour que cette fête de famille soit un vrai régal pour tous. Ce sera pour lui et ses collaborateurs, qui se donnent tant de mal, la meilleure récompense. Réservez nous votre dimanche 21 décembre et n'oubliez pas de venir avec votre famille à notre réunion du 8 octobre. Le vendredi 12 septembre, ainsi que les quotidiens l'avaient annoncés, nous avons eu l'honneur de ranimer la Flamme du Souvenir. Nous avons déposé une couronne de fleurs sur la tombe du poilu inconnu en affirmant une fois de plus à notre grand camarade que sa place est toujours dans nos cœurs. A l'occasion du grand deuil qui a frappé l'Italie en août dernier, nous avons adressé à nos camarades italiens la dépêche suivante « Monsieur Baccarini, secrétaire Association nationale mutilés de guerre, Rome (Italie), » Très ému du deuil qui frappe nos camarades italiens vous prie de leur transmettre l'assurance de notre profonde sympathie. »

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nouveau je vous donne rendez-vous à tous pour le 8 octobre à la Brasserie du Pont-Neuf. A

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TT Le président

MARCEL LASSERON.

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Noël

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la correspondance et des différentes réponses

Noël 1930

Noël

Comment, Noël en plein mois d'août? S'y prend-on jamais trop tôt lorsqu'il s'agit d'assurer la joie de nos petits? L'on parle de dépopulation en France, mais au 32e, d'année en année, les enfants en année, se font plus nombreux; d'année et contrairement à ce que l'on pourrait supposer, leurs étrennes sont plus belles; la fête qui nous réunit tous chaque année devient plus grandiose, plus imposante, plus gaie; aussi, pour ne pas être pris au dépourvu, il faut bien longtemps à l'avance penser à ce que l'on fera; il faut prévoir, maintepenser, décider; c'est pourquoi dès nant je viens vous crier Noël Noël L'on vous a dit souvent « Même au sein de l'hiver, pense au printemps; au milieu des pires tristesses, dans la douleur, le désespoir, garde la foi en des temps meilleurs, conserve l'espérance qu'un jour le soleil brillera de nouveau pour toi. » Et moi, chers camarades, je vous dis brille, que les « Maintenant que le soleil jours sont meilleurs, pensez à l'hiver et préparez avec nous la fête de l'hiver, la fête de Noël qui apporte tant de joie à nos chers petits. » Comme chaque année, le brave père Noël viendra lui-même apporter des beaux jouets et de belles surprises à nos chers petits. Quant aux grands enfants, la partie concert qui leur est réservée fera, je le pense, leur joie et leur plaisir. Une opérette, très peu connue du public, pourtant très fine à tous points de vue £ actuellement à « Le Jour et la Nuit », est l'étude. Le principe d'une tombola, admis une fois pour toutes, permet à chacun de nous aider dans la mesure de ses moyens, par des dons, des souscriptions, etc., et nous permet ainsi d'offrir des lots de valeur, très jolis et trèsvariés, appréciés de tous. Et maintenant à l'œuvre et que tous répètent avec moi Noël Noël Le président de la commission des fêtes :

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ORDONNEAU.

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SOLFERINO Anciens des 76e, 276e R.I. et

36e

R.I.T.

Réunion du 1er juillet 1930 La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Macpherson, Prési-

dent.

En l'absence du Secrétaire Général, le Vice-Président Casset donne lecture du Procès-Verbal de la dernière réunion, lequel est adopté sans observation. C'est avec une bien vive émotion que notre Président nous fait part du décès du Commandant Haegeli, les obsèques ont eu lieu le 17 juin; ! cette date notre Président était en voyage d'affaires en Italie et ce n'est qu'a son retour qu'il a appris cette pénible nouvelle. Il nous donne connaissance de la lettre envoyée à M. Haegeli fils, elle reçoit l'approbation de tous les camarades présents, et se faisant notre interprête il adresse une pieuse pensée au Commandant Haegeli pour lequel nous avons toujours eu une profonde et très sincère affection. Le Président met aux voix l'adhésion du camarade Gareau, cette adhésion est ratifiée à l'unanimité. A ce nouveau membre présent il adresse ses souhaits de cordiale bienvenue et le remercie d'être venu se

joindre à notre groupement. Macpherson nous donne connaissance de

qu'elles sollicitaient. Lettre de Madame Bonningen, le Trésorier général se proppse de faire une démarche personnelle et nous donnera de plus amples renseignements. Lettres des camarades Kehren, Rosier, Lippman, Blanpin, Bille, Damien. Circulaire de la Flamme, le camarade Blampin est désigné comme délégué, il assistera à l'assemblée générale qui aura lieu le 3 juillet. Le Président remercie très sincèrement notre Porte-Drapeau qui a bien voulu se rendre à Chantilly, à l'occasion de l'inauguration de la statue du Maréchal Joffre. Il remercie également les camarades qui ont bien voulu assister au pélerinage organisé par la F.A.R.A.C. le 22 juin dernier sur la Tombe de notre Frère d'Armes Inconnu. La parole est donnée au Trésorier-général pour l'exposé de la situation financière, lequel est adopté. L'Ordre du jour épuisé,, le Président lève la séance à 11 h. 1/2. La prochaine Réunion aura lieu le mardi 5 août. Le Vice-Président, CASSET.

Réunion du

5

août 1930

ouverte à 21 heures 15 sous la présidence du camarade Macpherson, Président. Excusés Hervillard, Massy. Le Secrétaire-Général donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion, lequel est adopté. Nous avons ensuite le plaisir de recueillir les adhésions des camarades Berthet, Naveau, Rieux, Tébec, qui sont acceptées à La séance est

:

l'unanimité.

Au camarade Rieux, présent à la réunion,

notre Président adresse une cordiale bien-

venue. Il nous donne lecture de la correspondance. Lettres très affectueuses des Colonels Lejeune et Gondré qui, quoiqu'en vacances, nous donnent de leurs bonnes nouvelies et se rappellent à notre bon souvenir. Lettres des camarades Bille, Cornet et du Journal des Mutilés. concernant le Lettre de la « Flamme cataclysme survenu à l'Italie du Sud et réponse adressée par notre Président au Président de l'Association des mutilés italiens. Cette réponse reçoit l'approbation des camarades présents. Macpherson nous fait part que la F. A.. R.A.C. a ranimé la flamme le 25 juillet 1930 et il profite de cette occasion pour remercier les nombreux camarades qui ont bien voulu se joindre à la délégation de Solférino. Le Président nous donne ensuite connaissance du compte rendu de l'assemblée générale de la (c Flamme » et, à ce sujet il remercie le camarade Blanpin qui fut notre délégué à cette réunion Avant l'exposé de la situation financière, notre camarade Rosier, Trésorier général, nous donne le résultat de l'enquête qu'il avait été chargé de faire sur Mme Bonningen. La situation financière est ensuite adoptée

»

à

l'unanimité.

La séance est levée à 22 heures. Prochaine réunion le mardi 2 septembre. Le Secrétaire Général, Maurice LuERlllITE.

AMICALE A. C.

7e

CHASSEURS

L'Assemblée Générale de l'Amicale des Anciens Combattants 7e Chasseurs qui a eu lieu le 22 juin à Evreux a été une agréable surprise pour tous les camarades qui ont pu y assister. Le rassemblement s'était fait de 10 h. à 11 h. 30 au Rocher de Cancale où nous devions déjeuner. A 11 h. 30, une messe à l'intention des Morts du Régiment était célébrée à la Cathédrale; une importante délégation du 76 Chasseurs était présente et les Anciens Combattants présents ont été très touchés de cette marque de sympathie qu'avait bien voulu nous témoigner le Colonel commandant le Régiment. Après cette cérémonie, nous nous rendîmes au Mess des Sous-Officiers, où l'Amicale offrait aux anciens et aux Sous-Officiers du Régiment un apéritif d'honneur. Ce fut un succès, de nombreux sous-Officiers ayant bien voulu répondre à notre appel malgré l'absence de quelques-uns d'entre eux retenus hors d'Evreux par les courses ou les manœuvres. Le repas, servi au Rocher de Cancale fût excellent par le nombre et la qualité des mets et des vins, mais la salle était trop petite et le service ^ong et laissant à désirer (ton pantalon.* ô Jumelle). Au café, les camarades Varin, Leclerq, qui n'avaient pu rester au déjeuner pour cause de famille vinrent nous retrouver; Jean et nous firent même la surprise de venir exprès de Rouen. L'Assemblée Générale se tint ensuite, en présence des camarades ci-dessous nommés, auxquels de nombreuses dames voulurent bien se joindre. Nous tenons à les en remercier bien sincèrement, espérant qu'elles n'auront regretté en aucune façon la journée de l'Amicale Etaient présents Poirot, Plantier, Doré, Evain, Leclerc, Collas, Conard, Beaumont, Jean, Meunier, Guttin, Berthet, Simon, Varin, Boniface, Santais, Saas, Madelaine, Barré, Dol, Jumelle, Ouvrie. Mainguet, Delavigne, Darras, Excusés Fayssat, Legrain, Lepicard, Laurans, Rossignol. Le Camarade Dol, Secrétaire général, excuse tout d'abord le Président Mainguet, retenu à Paris par une réunion de famille, et donne lecture de correspondances des camarades qui n'ont pu se joindre à nous. En quelques mots, il rend compte de la vitalité de l'Amicale, remercie les camarades présents ainsi que les Dames qui ont bien voulu se joindre à eux et demande à chacun devant les résultats obtenus avec si peu d'éléments lors de la constitution de l'Amicale de faire effort pour intensifier la propagande, faire connaître notre Société et lui amener le plus d'adhérents possible. Des remerciements sont également adressés aux Correspondants régionaux pour les résultats obtenus depuis si peu de temps. Il donne ensuite lecture du Compte-rendu financier, question douloureuse, d'autant plus que les finances de l'Amicale se trouvent en léger déficit, mais il compte sur la générosité de tous, pour combler la différence. Cet appel sera du reste entendu, car quelques instants plus tard, dons et cotisatiQns remonteront l'encaisse de l'Amicale. Le Camarade Dol rend compte ensuite de la présence de l'Amicale auprès du Comité de la « Flamme » et de la F.A.R.A.C. Il émet le désir que l'Amicale soit en possession d'un fanion, qui représentera dignement les Anciens Combattants du 7e Chasseurs aux divèrses manifestations annuelles des Anciens Combattants. Il est ensuite procédé aux élections pour 1929-1930. D'après le vote effectué à mains levées, aucune modification n'est apportée au bureau qui reste composé ainsi Président : Maniguet. V.-Président et Secrétaire général Dol

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Poirot. Jumelle, Rigollet. Membres du Bureau Correspondants rég. Conard (Rouen) Evain (Vernon); Plantier (Evreux). La dislocation s'effectue ensuite, chacun regagnant son domicile par des moyens différents. La prochaine réunion est prévue pour Octobre-Novembre, à l'occasion de la remise du fanion à l'Amicale. La suivante aura lieu en Mars 1931, pour ranimer la Flamme. Les camarades seront convoqués à ces différentes réunions par Circulaires individuelles.

au général Colin, commandant la division, à la suite de l'article paru dans la presse et lu à la réunion du 9 juillet dernier Surpris d'avoir eu connaissance de ce transfert aussi indirectement et considérablement affectés de voir semblable remise effectuée si discrètement, les 48 membres présents, après avoir exprimé leur étonnement, manifestent leurs regrets et se permettent d'élever la voix en demandant qu'il soit procédé, au cours d'une prise d'armes, aux Invalides, courant octobre, à la remise solennelle du glorieux emblème au Musée de l'Armée, en présence de tous les camarades survivants du régiment.

Demandez à M. Victor FAIVE de passer vous voir si vous désirez faire un achat de vins.

Cette lettre en accompagnait une autre adressée par la Division de Fer au général Mariaux, gouverneur militaire des Invalides et directeurdu Musée de l'Armée, dont voici la teneur intégrale

Trésorier

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LE RALLIEMENT DES ANCIENS DES 69e et 269e R. I.

La séance du 10 septembre 1930 est ouverte à 21 heures en présence de 35 camarades. Le président Minet remercie les camarades qui lui ont donné de leurs nouvelles pendant les vacances. le camarade Larue transSont excusés mettant également les excuses du Dr Bilhaut, et le camarade Levy qui nous annonce médaille de préen même temps que la lui être décernée. voyance sociale vient de A la prochaine réunion, nous espérons pouvoir lui adresser nos félicitations de vive voix. Lecture est donnée d'une lettre reçue du d'une lettre camarade Veillon, de Cholet du colonel Le Villain accompagnée d'un mandat-poste de 100 francs. Il se trouve

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donc être maintenant inscrit comme membre perpétuel. Nous avons le plaisir d'enregistrer les adhésions des camarades Prévost Marcel, de Vignory (Haute-Marne), classe 1909, 25e Cie, comme membre perpétuél (transmis par les camarade Guérin); Lévy Maurice, également comme membre perpétuel, et enfin des camarades Robin, Brousseaux et Hirschfeld. Le président nous fait part du télégramme adressé à l'occasion de la catastrophe italienne ainsi que de son intention de répondre aux intéressés qui lui ont écrit au sujet des assurances sociales. Il nous informe enfin que la prochaine fête familiale du Ralliement aura lieu le 16 novembre prochain. La parole est ensuite donnée au camarade Baudelot qui nous parle de la Croix du Combattant et de la Médaille de Verdun. Cette dernière, appelée « insigne des soldats de Verdun » a été créée le 20 décembre 1916 par la ville de Verdun et a été dédiée aux grands chefs, officiers et soldats qui ont combattu entre le 31 juillet 1914 et le 11 novembre 1918 dans le secteur de Verdun compris entre l'Argonne et St-Mihiel. Le camarade Baudelot se chargera, à la prochaine réunion, de recueillir les demandes de ceux qui désirent cet insigne. Le camarade Baudelot rend compte ensuite de sa mission au sujet du transfert au Musée de l'Armée du drapeau du 69e. Il donne lecture de la lettre du Ralliement adressée

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Héritière d'un lourd et lointain passé de gloire, citée à l'ordre de l'armée déjà par le Premier Consul, puis par Napoléon 1er, décidant par son audace de la victoire d'Elchingen, par sa vaillance, de celle de Friedland, auteur des faits d'armes les plus illustres, sauvant par deux fois sa division au cours des campagnes du premier Empire, la 69e demi-briggde a légué au 69e de ligne des traditions héroïques dont il s'est montré le gardien fidèle sur tous les champs de bataille et particulièrement au cours de la guerre 1914-1918 où ses six citations témoignent de sa conduite. Le 60e qui, en 1914, a mobilisé ses compagnies sur le terrain, qui, à Morhange, où la Division de Fer a supporté sans faiblir le terrible choc de l'ennemi, qui était au Grand-Couronné, où la division a infligé aux meilleures troupes allemandes le retentissant échec du Léomont où s'érige le monument élevé par Nancy reconnaissante. Le 69e qui a combattu à Verdun en 1916 avec, comme armes de choc, des pelles et des pioches, les fusils, les baïonnettes et les mitrailleuses ayant été démolis par le bombardement, limitant les progrès de l'ennemi par sa superbe attitude au feu. (°/ 20e C.A. 214 du 4/5/1916.) Le 69e qui après une lutte héroïque corps à corps de plusieurs heures a enlevé une série de villages dans un terrain difficile, faisant des centaines de prisonniers et prenant 21 canons. (Gal en chef, 27/8/1918.) Le 69e qui, le 20/8/1918, s'est élancé à l'at taque sans se soucier de ses lourdes pertes et s'est emparé, malgré la résistance acharnée de l'ennemi, de l'objectif assigné, capturant 400 prisonniers, 8 officiers, 10 canons, de nombreuses mitrailleuses un matériel considérable, qui s'est maintenu sur le terrain conquis, repoussant six contre-attaques d'une division de Chasseurs de la Garde prussienne, qui a entrepris la poursuite, bousculant les arrières-gardes ennemies et ne s'arrêtant que par ordre du commandement (0/ 10 armée 344 du 12/10/

et

1918.)

Le 69e qui a en outre obtenu deux citations de balaillon et vingt-deux de compagnie, dont une d'armée, une de corps d'armée, sept de division et une de corps voi-

sin.

Le 69e qui a eu en plus de très lourdes pertes qui ont nécessité de fréquents renforts au cours de la campagne, deux colonels tués, trois blessés, trois chefs de bataillon tués, six blessés et soixante dix-huit officiers tués. Le 69e, corps d'élite, au magnifique passé militaire, aux plus nobles et aux plusglorieuses traditions, modèle de discipline et d'abnégation. qui a poussé jusqu'à l'acharnement sa continuité dans l'effort.,(0/ de la 10e armée et décision du maréchal de France, cdt en chef, le 9/12/1918.)

Le 69e mérite mieux qu'une dissolution, que lerefus de la création d'une compagnie de tradition et que la remise discrète de son drapeau dans sa gaine.

L'entrée du plus fier emblème au plus fier des Musées ne doit pas se faire dans l'om-

bre. En souvenir des victoires inscrites dans ses plis déchirés par la mitraille, au nom de tous ceux qui le hissèrent toujours si haut sur tous les champs de bataille, par respect pour leurs morts si nombreux qui l'ont si jalousement défendu, les survivants

du 69e Régiment d'Infanterie demandent pour leur drapeau une réception au grand jour devant les mutilés et les anciens combattants du régiment. Lieutenant BAUDELOT, Engagé volontaire du 69e R. I. La Division de Fer n'est pas telle ou telle, et sans chercher aucunement diminuer la valeur de nos autres unités, nous pouvons bien être fiers d'un titre que nous ne nous sommes pas octroyé nous-même et que nous avonspayé assez cher. On savait si bien en haut lieu se souvenir de ce « Noblesse oblige » que ce n'élait pas à telle ou telle disponibilité que l'on faisait appel dans les moment critiques, mais bien à la 2e division du 20e corps d'armée.

à

Malheureusement, la réponse reçue à cette lettre est loin de nous donner satisfaction. Etant donne que par décision ministérielle aucune prise d'armes ne devait avoir lieu pour telle circonstance, il s'agit, bien entendu d'instructions que nous ne pouvons songer à discuter, cependant. il sera bien permis à la Division de faire une petite réserve au sujet des dites. Nous ne considérons cependant pas la partie comme perdue, et sur la proposition du camarade Baudelot et du président Minet et à l'unanimité des membres présents, une nouvelle lettre sera adressée au général Mariaux lui demandant l'autorisation d'organiser, un samedi après-midi, une visite aux Invalides, de faire sortir le drapeau et d'en prendre une photographie en présence de nos anciens chefs, des mutilés et du plus grand nombre possible de camarades du Ralliement. Nous ne pouvons croire à la possibilité d'un refus. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 22 h. 30. Prochaine réunion : mercredi 8 octobre. Présence obligatoire. **

ANCIENS COMBATTANTS DES T. C. R. P. La rentrée approche et quand paraîtront ces lignes les vacances seront terminées. Quand je dis vacances, c'est aux enfants de la Colonie de vacances des Orphelins et enfants des T.C.R.P. que je fais allusion, plutôt

qu'à nos camarades Lesenfant, Crosmarie, Gueulle et Guérin et à leurs épouses, pour lesquels le séjour à la Colonie a été bien loin d'être un repos. Ce sont eux qui assumaient la lourde tâche de diriger, surveiller et soigner les 55 enfants qui étaient

hébergés au Castel Notre-Dame. C'est le nom du Château acquis par l'Amicale des Anciens Combattants, militaires et mobilisés des T.C.R.P. pour permettre aux enfants d'aller chaque année s'ébattre pendant deux mois au grand air. Je ne vous décrirai pas en détail le charme de cette propriété, sachez seulement qu'elle est située en Bourgogne, i quelques kilomètres de Beaune, sur le territoire de Lobergement-les-Seurre. Le château se compose d'un rez-de-chaussée sur perron et de deux étages, il mesure16


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mètres de façade sur chaque côté, trois hec1 hectare, de tares de terrain l'entourent parc magnifiquement boisé où se trouvent deux grands viviers très poissonneux et deux hectares de prés dont un à peu près a,été aménagé en terrain de sport. L'espace ne manque pas et les enfants peuvent s'amuser à leur aise sans cesser d'être sous les yeux de leurs surveillants. Mais la colonie de vacances n'arrête pas la marche des sections; c'est ainsi que le dépôt de Malakoff approche de son centième adhérent. Il convient de féliciter de cette activité le président du Comité du Dépôt, Coussignol dont le dévouement est inlassable. Au cours de leur réunion du 29 Août les camarades de ce dépôt ont élu Bougerolle comme secrétaire en remplacement de Doye qui change de dépôt. A cette occasion, Coussignol, en quelques mots cnaleureusemer t applaudis, retrace le travail de Doye qui est un des fondateurs de la Section de Malakoff et qui par sa propagande acharnée a su amener de nombreux camarades à l'Amicale. Les camarades Hatton et Segala sont ensuite nommés délégués-collecteurs, le premier des lignes 86 et 127 et le deuxième de la ligne 126. Teyssandier remplacera comme commissaire des fêtes Lamiable, sur le point de partir. Au début de la réunion Coussignol avait demandé d'observer une minute ¡le recueillement à la mémoire de notre camarade Gabet, décédé le 21 août àl'âge de 33 ans. PEYRON DE

L\J\HD.

Avez-vous besoin de monter votre cave V. FAIVE peut vous conseiller

? utilement.

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ASSOCIATION DE LA DIVISION DE FER Cérémonie de la Flamme du 28 juin 1930 En raison de l'importance de l'effectif présent. la cérémonie de la Flamme a revêtu cette année un éclat tout particulier. Dès 18 heures, les délégations des divers groupements de la division, représentés comme suit lieutenant Hébert (69e), lieutenant Niner (26e), lieutenant Bornot (378), lieutenant Laudenbach (4e 13. C. P.), lieutènant Mérat (2e B. C. P.), Dr Chabeaux (79e) «t capitaine Camillerap (8e R. A. C.), munis chacun des emblèmes de leur groupement, se trouvaient rassemblées sur le terre-plein au coin des avenues Marceau et Champs-

:

Elysées.

qui exprima le désir de se rendre au rassemblement, y fut conduit par le lieutenant Baudelot, du 26e R. I., dans une voiture munie du fanion divisionnaire. L'on remarqua également au rassemblement la présence de MM. les généraux de Pouydraguin, représentant le général Colin, commandant la 11e D. I. retenu au camp de Bitche, Chabert, Schneider, représentant le 8e R. A.D., et Azan, représentant l'E. M. de la division en remplacement du général Vincendon, empêché. En plus des nombreux camarades de l'Association, l'on put noter la présence d'une soixantaine d'anciens combattants du 69e conduits par le colonel Le Villain et M. Minet, ainsi qu'une délégation venue de Nancy, autant du 26e, conduits par le lieutenant Niner, et du 37e, par M. Bornot, ainsi que des délégations importantes des 79e, 2e et 4e chasseurs, 8e R, A. C., avec des représentants du 5e hussards, génie, corps médical (médecin commandant Rey) et de l'intendance (intendant de 2e classe Véron). Le général Balfourier,

Enfin des anciens combattants des 269e et 226e conduits par le colonel Régnier-Vigouroux. En outre, présence de Mme Sautet (marraine du 69e R. I. et des chasseurs), d'un membre du Comité de la Flamme d'une délégation accompagnant le drapeau de la Fédération des Amicales Régimentaires et d'Anciens combattants. Le cortège se rendit à l'Arc avec le cérémonial des grandes manifestations, circulation arrêtée place de l'Etoile pour son passage, drapeau de la Flamme à sa rencontre avec sa garde. Un coussin d'hortensias et de roses roum.) avec l'inscription: 20e ges (2 m.x Corps - Division de fer, fut déposé sur la dalle sacrée et à ce moment eurent lieu les bans traditionnels au tambour voilé de crêpe. Le général Balfourier a prononcé un très court appel au recueillement et au souvenir des morts innombrables de la division, et le général de Pouydraguin a ranimé la Flamme en présence d'une foule considérable, maintenue à distance. "Puis eut lieu la signature du Livre d'or et la dislocation. En résumé, cérémonie émouvante et imposante, digne de la « Division de Fer ». 11 convient de remercier tous les organisateurs, lieutenants Hébert, Raguin, Rivière et tous les camarades qui nous aidèrent. Une note a paru dans la presse (Matin, Le Journal, l'Ami du Peuple, l'Intransigeant, Le Petit Journal, Le Petit Parisien) et l'exsergent Pol Henry, du 69e, a bien voulu se charger par trois fois de la transmission par T. S. F. des instructions de détail concernant la cérémonie, invitant ainsi les camarades les plus éloignés à communier avec nous dans la même pensée. Et cette communion fut si étroite que des anciens de la division de fer, retenus par le devoir ou leurs occupations loin de Paris ou même de France, tinrent à participer à la souscription de la couronne, des coins les plus reculés de notre pays, comme d'Amérique, du Pérou, d'Indo-Chine ou Syrie, tous répondirent présent, prouvant ainsi, en affirmant la force du souvenir, que l'esprit du corps n'est pas un vain mot. Atous « merci »

et

2

:

que la réunion mensuelle), au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Nous prions nos camarades de venir en grand nombre. Les camarades ayant des propositions à déposer sont priés de les adresser au président Gonon, 5, avenue de Victoria. Fête du 10e anniversaire. — Le bureau, désirant fêter - avec toute l'ampleur qui convient le 10e anniversaire de la fondation de l'Amicale, a décidé de donner un banquet, suivi de bal de nuit. Cette fête aura lieu le samedi 6 décembre, à l'hôtel Moderne, place de la République. Le banquet sera servi à 19 h. 30 Le bal commencera à 22 heures. A minuit 30, aura lieu un intermède, au cours duquel des artistes de l'Opéra, de l'Opéra-Comique et de la Comédie-Française se feront entendre. Le prix d'entrée au bal de nuit est fixé à 12 francs. r Le prix du banquet, donnant droit au bal, est fixé à 55 francs. Une circulaire donnant tous les détails sera adressée à tous les camarades dans la deuxième quinzaine d'octobre. Des cartes d'invitation seront remises également à l'assemblée générale avec prière aux camarades de faire une active propagande.. Décès. — Nous avons le profond regret de faire part du décès de notre camarade Vert (11e compagnie) Le faire-part est arrivé trop tardivement au bureau pour envoyer aux obsèques une délégation. Notreprésident a été présenter à Mme Vert les condoléances de l'Amicale. Nous renouvelons ici à la veuve de notre regretté camarade nos sincères Mariage. — Notre camarade Rivière nous a fait part du mariage de sa fille, Simone avec M. Alexandre Gez. Nous présentons à notre camarade Rivière nos sincères félicitations et aux jeunes époux nos meilleurs vœux de bonheur. Naissance. — Nous adressons nos sincères félicitations à notre camarade Guillot, qui vient d'avoir le plaisir d'être grand-père, ainsi qu'aux jeunes parents. Prochaine réunion et assemblée générale. Vendredi 7 novembre, à 21 heures très précises, au siège social.

,

condoléances.

-

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Réunions mensuelles. — La réunion mensuelle de juillet a eu lieu le vendredi 4, en présence de onze camarades et sous la présidence du secrétaire Geissler, le président s'étant excusé. Le secrétaire met l'assemblée au courant des démarches effectuées par les membres du bureau et du comité des fêtes en vue de la fête du 10e anniversaire. Voulant donner un grand éclat à cette fête, il est recherché une salle plus vaste que celle des ingénieurs civils, rue Blanche. Des réunions supplémentaires du bureau auront lieu avant la séparation des vacances. L'ordre du jour ne comprenant aucune proposition, les camarades tiennent des conversations amicales, lesquelles se prolongent jusqu'à 23 heures, et la séance est alors levée. Réunion de septembre. — En raison des vacances, cette réunion fut très réduite. Notons la présence de sept membres. Le secrétaire rend compte des pourparlers engagés pour l'organisation de la fête du 10e anniversaire. Aucune décision n'a été encore prise. La séance est levée à 22 h. 30. Assemblée générale. — L'assemblée générale annuelle aura lieu le vendredi 7 novembre, à 21 heures très précises (même jour

GEISSLER.

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•» AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 38e R. I. T.

:

Le secrétaire

«LE POILU

»

MONTREUILLOIS

Depuis votre dernier bulletin, votre conseil d'administration a eu le plaisir de voir délégué un de ses membres nommé commeMeurtrie. à la Confédération de la France Sollicités par la F. A. R. A. C. pour présenter un membre à ces élections, nous avons pensé aussitôt à présenter notre camarade Kuenlz. Six membres étaient à élire et seize candidats se trouvaient en présence. Peu connu, pour ainsi dire pas, dans cette assemblée, nos chances étaient bien minces. Pourtant le scrutin nous fut favorable. Cinq passèrent au premier tour et immédiatement derrière notre candidat. Le second tour vit sa nomination. Nous avons pensé à présenter notre camarade Kuentz, car de tous, grace à ses antécédents, il nous a semblé le plus qualifié, et, sans le couvrir defleurs, nous pouvons bien dire qu'il fera là-bas du bon travail. Aussitôt après l'élection, le président de la F. A. R. A. C., M. Maurer, félicita les membres de leur vote et présenta à l'assemblée notre camarade. Quelques membres objectèrent alors que la présentation aurait dû avoirlieu avant le vote, car il aurait été dommage qu'il ne fut pas nommé. M. Maurer déclara qu'il n'était pas dans les coutumes de la F. A. R. A. C. de faire pression auprès de ses membres pour l'un ou pour l'autre des candidats et qu'ainsi l'élection n'en avait que plus de valeur.


Les travaux de votre conseil d'administration, interrompus pendant les vacances, vont reprendre incessamment. Le jeudi 25 septembre, réunion du bureau, et dans le

début d'octobre, assemblée générale. Dans le trimestre prochain, le travail ne manquera pas. Pour la retraite du combattant, de nombreux camarades sont déjà venus me demander des renseignements. Nous n'avons malheureusement pas encore les imprimés nécessaires pour faire les demandes. Notez toutefois qu'aussitôt en possession de ces imprimés, vous devrez les adresser au Comité départemental ou à l'Office qui vous a délivré votre carte de combattant. Pour établir un échelonnement rationnel dans l'établissement des titres, les bénéficiaires sont priés de produire leurs demandes aux

:

dates ci-dessous A partir du 1er octobre, ceux qui sont nés en 1870 ou antérieurement; à partir du 1er novembre, ceux qui sont nés de 1871 à 1875 inclus: à partir du lBr décembre, ceux qui sont nés de 1876 à 1880 inclus; à partir du 1er janvier 1931, pour ceux nés postérieurement aux dates ci-dessous sous réserve de remplir la condition d'âge. La demande devra être accompagnée d'un bulletin de naissance sur papier libre. Les allocations seront semestrielles pour les allocations de 500 francs et trimestrielles pour celles de 1.200 francs (décret du 7 août 1930).

Le secrétaire

: MERCHADIER.

client.

Notre fidèle sociétaire V. FAIVE sera toujours heureux d'avoir en vous un fidèle AMICALE DU 331e R. I. Groupe Parisien Notre prochaine réunion aura lieu le mardi 7 octobre, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. La permanence sera assurée par les camarades Barbé et Cabaret. Mariage. — Notre président d'honneur, M. le Dr Morin, nous a fait part du mariage de MUe Morin, sa fille, célébré le 15 septem-

bre dernier. Nous prions les jeunes époux de recevoir ici l'expression de notre vive sympathie et tous nos meilleurs vœux de bonheur et de prospérité. Pour tous renseignements concernant l'Amicale, s'adresser au camarade Schneider, secrétaire, 120, rue Nollet, Paris (17e).

,. ,.,,,.,.-

H"Il

,.

Ecrivez de suite ou téléphonez à V. FAIVE, 68, rue Lamarck. Marca-

28 mai et a déposé une gerbe en notre nom. Grâce à la libéralité de Mme Nel, la somme

de 1.000 francs a pu être versée le jour même à la famille. Notre trésorier général s'est d'ailleurs empressé d'envoyer les fonds sans attendre les formalités de remboursement par la caisse de dépôts. Une lettre de notre camarade Lehot signale que les commerçants venant visiter la Foire de Paris bénéficient d'une réduction de 50% • sur les chemins de fer. Le départ seul est exigé en billet collectif, le retour peut avoir lieu individuellement. Il demande si pareil avantage ne pourrait pas être consenti aux

membres d'association venant ranimer la Flamme. Des démarches seront faites par le président. Après lecture de la correspondance et arrêté le programme de la sortie du 22 juin, la séance est levée à 22 h. 30. Sortie du 22 juin. — Par un temps idéal (assez rare en cette saison), un très confortable autocar de 40 places a emmené les promeneurs par la vallée de Chevreuse à Rambouillet, où a eu lieu le déjeuner. Après visite du parc et du château, retour par Versailles. Bref, pour 40 francs par personne, déjeuner compris, ce fut une magnifique promenade que tous les intéressés ont trouvée trop .courte. Nous avons la bonne formule et la reprendrons l'année prochaine. Nous espérons bien alors avoir besoin de deux et même (pourquoi pas ?) trois autocars. Deuils. — Notre camarade Lesouëf a eu la douleur de perdre sa mère, décédée le 7 juillet. Notre camarade Drobert a également eu la douleur de perdre son frère, décédé le 9 juillet. Nous avons adressé et renouvelons à nos chers camarades nos condoléances affectueuses et l'assurance de toute notre sympathie. Divers. — Notre société a été représentée Le 15 juin, au Congrès et au banquet de

:

D. R. A. C.; Le 25 juillet, la cérémonie de la Flamme ranimée par la F. A. R. A. C. A l'instigation de La Flamme, en tant

que membres de cette association, nous avons adressé, le 28 juillet, à M. Baccarini, secrétaire général de l'Association nationale des Mutilés à Rome, un télégramme de condoléances pour le cataclysme qui a éprouvé l'Italie. Adhésions. — Groupe de Granville Bertin Edmond, du 30 R. A. P. ; Lempérière Maurice, du 25e R. I., participants Mmes Bertin, Lempérière et Mabire, assurés. Félicitations et cordiale bienvenue. Convocations. — Mercredi 1er octobre et mercredi 5 novembre, à 21 heures, 28, boulevard de Strasbourg, réunion mensuelle. Dimanche 16 novembre messe au SacréCœur, cérémonie de la Flamme. Le programme exact sera donné dans le prochain bulletin.

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ANCIENS DES

20e

Réunion du

4

ET

60e

D. L

juin

Présents, 17 ; excusés, 8. Séance ouverte à 21 heures, sous la présidence de Bertho. Le président fait part du décès de notre camarade Chatelet, membre participant, du groupe de Granville, et adresse à la famille de notre regretté camarade ses condoléances émues. Une délégation de neuf membres a assisté aux obsèques qui ont eu lieu le

tembre.

En même temps que la période des vacan1929-1930 touche ces, l'année « amicale à sa fin. Nous allons reprendre la série de nos réunions. Comme chaque année, la réunion d'octobre constitue l'assemblée générale, et par conséquent elle est la plus importante de l'année. Aussi nous espérons y retrouver tous nos bons camarades au grand complet. L'ordre du jour de cette réunion est, naturellement, assez chargé. Il comporte notamment le renouvellement du bureau, l'organisation du banquet de Sainte-Barbe et

»

diverses communications importantes. Nous recommandons aux camarades d'être exacts autant que possible afin de pouvoir terminer la séance à une heure. bourgeoise. Donc, rendez-vous à la Brasserie du PontNeuf, le jeudi 9 octobre, à 9 heures. Le Comité. ** *

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 22e D'ARTILLERIE octobre, à 20 h. 30, réunion du groupe parisien, Taverne Grüber, place de la Bastille. 19 octobre, assemblée générale de l'Association, à Rouen. Les détails en ont paru dans le bulletin n° 5 paru le 25 septembre. Adhésions à Dumble, 51, rue Dambourney, Rouen. Les secrétaires régionaux sont priés d'effectuer le recouvrement des cotisations 1930. 11

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PARI*

Français, lisez, lisez et relisez ce livre. « Pénétrez-vous-en. Secouez cette amnésie dans laquelle, hélas! s'endort si facilement notre peuple. « Ne perdez pas un jour de vue que, pour sauvegarder cette paix que nous désirons par-dessus tout, il ne suffit pas de s'endormir dans un optimisme béat, mais il faut savoir regarder, écouter, puis ÊTRE «

*»•

Rien de particulièrement intéressant pour l'Amicale pendant cette période creuse des vacances sinon par-ci, par-là quelques nouvelles de camarades qui se reposent avis leur famille aux bords des Océans.

!

Voici en quels termes le Maréchal Lyauthey en recommande la lecture à tous a a

AMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P.

4 Le Comité.

*

Le Secrétaire général.

det 21-92.

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Notre camarade Laurent nous fait connaître sa nouvelle adresse (317, faubourg Saint-Antoine) où il recevra avec plaisir les camarades. Quelques-uns de ces derniers s'y sont donné rendez-vous au cours de la dernière réunion pour le jeudi 25 septembre, à 9 heures. Nous nous y retrouverons volontiers le plus grand nombre possible. Il n'y aura pas de communiqué en sep-

« «

« « « FORTS. LES PLUS FORTS! »

Maréchal

LYAUTEY.

Aux Editions Bossard, 140, boulevard Saint-Germain. Paris (VIe). Prix 15 francs.

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Le Gerant

M. MACPHERSON.


ANCIENS DU 264e R. I. Au seuil de la période des vacances, les Anciens du Deux-Six-Quatre, firent leur re-

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l'époque pas familial; mais, étant donne (28 juin) bien

*jL •, 1 déjà avancée dans la saison des Anciens étaient absents et certains viilégiaturaient trop loin pour venir se joindre aux parisiens; nous remercions de tout cœur les camarades qui furent présents et excusons bien sincèrement ceux dont les affectueuses lettres nous sont pervenues Nos remerciements s'adressent également aux. Dames ayant apporté lé charme de leur présence à ce dîner et nos affectueux hommages vont à Mlle Letoumelin, sœur de notre bon camarade, ainsi qu'à Mlle Oriard qui, venue avec son père, était aussi accompagnée de son fiancé, lequel nous assurons de notre bien vive sympathie. La venue de Mlle Oriard avec son fiancé est un exemple touchant dé l'esprit de famille de notre amicale et nous félicitons bien vivement la fille de notre cher camarade de sa charmanteidée. Ajoutons que pour,rendre plus tangible la liaison entre notre Société et la Fédération mère(F.A.R.A.C.),, le camarade Fortoul, secrétaire général de la Fédération, était venu en toute intimité se joindre à nous, ce dont nous lui sommes infiniment

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en venant passer un instant à la terrasse de la Taverne Namur, 2, boulevard de Strasbourg (métro Saint-Denis), à partir de 20 h. 30, où ils rencontreront devieux amis. (Il ne sera pas envoyé de convocation individuelle). Entre temps, nous prions toùsnos Camarades de croire toujours en notre fraternelle amitié. Le Comité. P,S. — Une coquille dans le numéro de juin dernier nous fait dire le camarade Roux ou lieu de : le camarade Renou. Nous pensons que nos camarades ont fectifié d'eux-mêmes.

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Les Anciens du 264" qui auront réintégré leur foyer le 3e mercredi d'octobre,

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Ci-joint un extrait sur papier libre de mon acte de naissance. La carte du combattant n°

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président du comité départemental d a été délivrée à la date indiquée au postulant sufdésigné Le

certifie que la carte du combattant

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Le président du comité départemental, Signature (timbre oucache

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concernant les services militaires et de guerre, faite à l'appui d'une demande d'allocation du combattant

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