L'Echo de la F.A.R.A.C. 1930/11 by Président AALEME

L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants

Source gallica.bnf.fr / Ville de Paris / Bibliothèque historique

L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants. 1930/11. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.

COMITE-DIRECTEUR

BUREAU HONORAIRE

Présidents Honoraires MM.

GUIGARD, O. I. VIRAT père, îfc.

Président MAURER, C. *,>14, U. Vice-Présidents

Vice-Présidents Honoraires MM.

O. PICHAlit H., LION,

*,¡. *,¡ O. ^5,

MM. Léon MOUSSOU, O.

SAl'NIER,ii.M

Dr. QUIDET, JOURDAIN,

MILLOT,

SecrétaireGénéral

SERVICES DE LA F.A.R.A.C.

M. MACPHERSON, ~#,

TrésorierAdjoint M.HEBERT, M.

CommissiondesFêtes

Archiviste

Placementgratuit

*, i-

LEVY,

Local et Réunions GIRON, +.

ADMINISTRATEURS

Servicemédical, dentaire et pharmaceutique Dr. PAGNIER,

~#,

Directeur du Tir CHARLES G., ~#,

MM.

BALME,

ECORCHARD, LESENFANT, fj, &è. MINET TRIBOULAT, ~,

I-

Porte-drapeau WALCH,

flllllllllllllllllllflllllllllllllllll

Mutualité Post Régimentaire DESPAGNE,

;,U.

CASSET,

FORTOUL,

i, i,&

SecrétaireAdjoint

ServicedesRemisés MULLER,

Trésorier Général

*,:¡;"

LION,

FORTOUL,

ServiceJuridique

i *, I-

GUlTTEll, ~*,

lll11MIIIIIIC*l«t<

MM. GUITTEH, MILLOT, O.

~, ¡.

PRIX NOUVELLE SÉRIE

J. +.

FRANC

MMItlUIMHIIIIHIIIUUIIIHIHIUIIIHMIK

nmiimiiiiiiiwiiiiiiiiiiiihimuiiiiiiiMHiiiiiiiiiiuiiiiiiiitiiiiniiiiiin 1111111111111111111:1111111111111111111111111011

DEUXIÈME ANNÉE NOVEMBRE N° 11

1930

Rédaction et Administration

28 STRASBOURG. DE BOULEVARD 28.

PARIS

NOVEMBRE N°

ETAT DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES ANCIENS COMBATTANTS DU 72e R. 1. LE RALLIEMENT (anciens du 69e) et 269e R. I. T. UNION NATIONALE DES ANCIENS CHASSEURS ANCIENS COMBATTANTS DES 151e, 351e R. T. (RanD'AFRIQUE. court Verdun). ANCIENS DEFENSEURS DE STRASBOURG. MUTUALITE POST-REGIMENTAIRE. LE BURNOUS (anciensspahis). ANCIENS DE LA 5e D. I. LA CHIFFA(anciens du 24e R. I., 224e et 17e R. I. T.). A. C. DES 51e, 251 402e R. I., 11e et 211e R. I T. ANCIENS CUIRASSIERS DE REISCHOFFEN. A. C. DES 116e et 316e R. 1. MOSKOWA et ARGONNE (anciens de 113e, 313e R. I. et ANCIENS DES 32e, 232e R. 1. et 69e R. I. T 39e R. I. T.). A. C. DES 31e, 231e R. I. et 35e R. I. T. AU FEU (anciens sapeurs-pompiers). ARTISTES LYRIQUES A. C. SEBASTOPOL (anciens du 74e R.I., 274e R.I. et 22e R.I.T. ANCIENS DE LA 6e D. I. LES GUEPINS (anciens des 131-331 R. I. et 40e et 240e AMICALE DU 211e (anciens des 42e, 180e, et 211e) R. I. T.). LES MOBILISES DE L'ASSURANCE. 20e et 60e D. I. (Gênes) 28e, 228e R. I. et 18e R. I. T. ANCIENS DU 132e R. I. A. C. DES 147e et 347e R. I. LA LEGION. AMICALE DES MILIT. ANC. des 2e et 2e bis de Zouaves ANCIENS DU 109e et 309e R. I. T. ASSOCIATION NATIONALE DES A. C. des 81e 181. LES BIGORS (artillerie coloniale). et 281eR.A.L. SOLFERINO (76e 276e R. 1., 36e R. I. T.). A. C. de la S.T.C.R.P. LA MOSELLE (anciens du 149e R. I. 349e). UNION DES CRAPOUILLOTS. ANCIENS COMBATTANTS DU 331e R. I. A. C. du 29e DRAGONS. ANCIENS DU 38e R. I. T. AMICALE DES 38e et 238e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DU 25eR. I. T. A. C. DES 104e, 304e R. I. et 32e et 232e R. I. T. ANCIENS DU 221e et de la 71e D. I. ASSOCIATION FRATERNELLE DES A. C. «LE POILU BAGATELLE (anc. combat, du 150e R. I. et 350e R. I. MONTREUILLOIS ». ANCIENS DE LA 52e D. I. ŒUVRE DES VIEUX MILITAIRES. ANCIENS DU 264e R. I. UNION DES A. C. DU 20e ARRONDISSEMENT. ANCIENS SOUS-OFFICIERS DU GENIE SECTION PARISIENNE DES A. C. DES 127e et 327e R. I. LA MECHERIA OFFICIERS DE LA DIVISION DE FER. ANCIENS DU 8e GENIE. VIEILLE CHAMPAGNE 306e, 332e R. 1. ANCIENS INTERPRETES (de la Grande Guerre). ANCIENS DU 54e R. I. ANCIENS DU 201e R. I. AMICALE DES FORMATIONS SANITAIRES DE ANCIENS COMBATTANTS des 3e, 105e, IIIe, 311e, 412e L'AVANT. R. A. L. UNION DES VOLONTAIRES ITALIENS DANS L'ARMEE ANCIENS DU 46e R. I. (Vauquois). FRANÇAISE ET SURVIVANTS DE L'ARGONNE. ANCIENS COMBATTANTS DU SPECTACLE. UNION AMICALE DES A. C. DU 22e BATAILLON DU ANCIENS DU 28e R. I. T. GENIE. LA COLONIALE. « LES CHAMOIS A. C. du 97e, 297e R.I., 108e R. I. T. LA MARJOLAINE (anciens du 27e dragons). AMICALE DES A. C. DU 279eR. T. UNION DES BLESSES DE LA FACE (Gueules Cassées). ORPHELINAT AGRICOLE DES A. C. DE LA T.C.R.P. ANCIENS COMBATTANTS DU 8° HUSSARDS. ASSOCIATION NATIONALE DES CROIX DE GUERFE AMICALE DES A. C. DU 330e R. I. LIGUE DE DEFENSE DES VICTIMES DE LA GUERRE ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. ANCIENS COMBATTANTS BRETONS ANCIENS DU 4e CUIRASSIERS. ANCIENS COMBATTANTS DES 45e et 245e R.A.C. HARMONIE DU XIe. ANCIENS DU 401e R. I. ANCIENS DU 29e R. I. T. ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. 1. ANCIENS DU 409e R. I. UNION DES A. C. ET MOBILISES DE LA SOCIETE ASSOCIATION AMICALE DES A C. DU 7e CHAS SEURS A CHEVAL. DU GAZ DE PARIS. LES PEPERES DE L'YSER (anc. territ. combat, de l'Yser) ASS. AMICALE DES ANCIENS MILITAIRES DU REGIMENT DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS ANCIENS DU 23e DRAGONS. ENGAGE VOLONTAIRES ALSACIENS-LORRAINS. ANCIENS COMBATTANTS DES 26e et 255e R.A.C. ASS. AMIC. DES A. C. DE LA BANQUE DE FRANCE AMICALE DES A. C. des 21e, 23e, 41e, 43e R. I Cle AMICALE DES A. C. DU 22e R. A. C. AMICALE DES A. C. du 100e R. I. POINTEZ AMIC. DU 5eCHASSEURS A CHEVAL A. N. A. M. (Association nationale des Anciensmilitaires des AMICALE DES A. C. DU 128e R. I. armées de terre et de mer et colonies). AMICALE DES MUTILÉS LT RÉFORMES DE L'OCTROI ANCIENS DES 170e ET 174e R. I DE PARIS. AMICALE DES ANCIENS DU 272e R. 1 AMICALE DES ANCIENS POILUS DU XIVe ARRON ANCIENS DES 172eet 372e R I DISSEMENT. AMICALE DU 328e R. I. et 14e R. 1. T. UNIONNATIONALE DES AMPUTES DE TERRE ET ANCIENS DU 12e CHASSEURS A CHEVAL DE MER. AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DES 98e ET AMICALE DES ANCIENS DES 90e ET 290e R. A L. 298e R. 1. AMIC.DES ANCIENS DU 1er ZOUAVES DE MARCHE AMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P. AMICALE DES OFFICIERS DE RESERVE INTfHASSOCIATION DES A. C. DU IIe CUIRASSIERS. PRETES ET DU CHIFFRE DE LA MARINE.

»,

RÉDACTEUR EN

CHEF

L. FORTOUL SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION:

R. BISSON

responsabilitéde leurs auteurs. Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. — La teneur des articles n'engage que Les Abonnements partent du 7ei Janvier de chaque année

Le Voyage

des Combattants des Dardanelles Notre camarade le vice-président Léon Moussou avait fait, en mai et juin derniers, un intéressant voyage en Algérie et en Orient. Il en donna quelques relations dans le Journal, dont il est le rédacteur militaire. A la réunion mensuelle de juillet du Comité directeur, notre président M. Maurer, demanda à Léon Moussou de faire, à la séance d'octobre, aux camarades de la Fédérationun exposé de son voyage. Le mardi 14 octobre dernier, en présence des camarades fort intéressés, Léon Moussou a donc fait le récit demandé. Après quelques considérations philosophiques sur les voyages et une relation de son séjour en Algérie, Léon Moussou parla de son séjour en Orient

Le voyage des Dardanelles, a-t-il dit, avait un double but un pèlerinage dans la presqu'île de Gallipoli pour l'inauguration du monument de l'architecte Georges élevé à Seddul-Bahr et une croisière à Constantinople, dans le

Bosphore et en Grèce. Nous avions à bord, outre notre camarade de la F. A. R. A. C., le colonel Weissweiller, président de l'Asso citation des Dardanelles; l'amiral Guépratte, les généraux d'Amade, Gouraud, Rueff, de Piépape, le commandant Moncoutier, représentantM. Ricolfi; M. Robert David, ancien ministre; Mme Rageot de la Touche, veuve du commandant du « Bouvet », etc. Il faisait beau; la mer était douce. Ce n'est que le 6 juin, en vue des côtes de Sicile, qu'elle nous fit danser quelque peu. Il y eut moins de monde à table. Cependant, les dames, qui étaient nombreuses à bord, ne se couchèrent pas. Elles voulaient voir le panorama nocturne. A la lumière des lampes électriques, stylos en mains, sans souci du roulis ou du tangage, elles notaient des choses définitives, qui, certainement, ne verront jamais le jour. Certaines, au matin, faisaient même de la peinture. J'ai pu voir l'Etna, ce volcan du Nord-Est de la Sicile que ses éruptions fréquentes ont rendu célèbre. Je l'aperçus avec ses panaches de fumée qui l'auréolent, projetés en l'air, à intervalles presque réguliers. L'Etna est à 3.313 mètres d'altitude. Il m'intéressait particulièrement, me souvenant que la mythologie en avait fait la demeure des géants Encelade et Typhon, ces Titans qui se révoltèrent contre Jupiter. Encelade fut foudroyé et enseveli par Jupiter seus l'Etna et on raconte que c'est son haleine embrasée qui s'exhale du volcan. On raconte aussi que lorsqu'il tente de se retourner il ébranle la montagne et provoque les tremblements de terre. Léon Moussou décrivit ensuite, de façon pittoresque, les îles de la mer Egée, puis, arrivant au débarquement à Gallipoli,

ajouta

Le général Gouraud nous retrouva à Seddul-Bahr, devant le monument commémoratif. Nous attendîmes, un longmomenl.ansoleil sous la morsure des moucherons, l'arrivée d'un groupe de poilus d'Orient qu'amenait M. Antériou, ancien ministre des Pensions.

qui,

Le général Gouraud,

dans son discours, avait rend u hommage aux troupes alliées et même aux troupes turques, qui n'envoyèrent jamais d'obus sur les navires hôpitaux, ajoute

Désormais, les bateaux qui passeront au large verront sur celle terre arrosée de tant de sang français cette haute stèle qui dira à jamais la fidélité de la France à ceux qui se sont sacrifiés pour elle. Tous ceux du 175°, du 1760. zouaves, légionnaires, coloniaux, du 4° et du 6e; Sénégalais, chasseurs d'Afrique, artilleurs des batteries de 75, de 155 de 240, de crapouillots, sapeurs, aviateurs, marins; tous ces braves, soldats du général Masnou, à l'ennemi avec son admirable chef d'état-major, le commandant Romieux; du colonel Vendenberg, blessé; du général Bailloud; du général Guneral, tué; du général Girodon, blessé; marins de l'amiral Guépralle, marins du Bouvet, du Jauréguiberry, du Henri IV, du Latouche-Tréville;nous venons déposer plus que la palmematérielle, nous venons recueillir la pensée la Patrie. » (Applaudissements.) du sacrifice de nos morts, pour rester dignes d'eux dans l'amour Devant cette région des Dardanelles, aux rives bordées de chàteaux-forts anciens, qui virent les luttes des Vénitiens et des Turcs, imprégnée des souvenirs de l'Illiade et des héros chantés par Homère, où les mines flottantes pullulaient lors du débarquement; devant cette terre de Gallipoli impraticable, on se demande comment nos soldats ont pu tenir. Gouraud lors de l'inauguration, à Paris de la rue des Dardanelles, que si les Turcs « Je crois, disait le général avaient eu en abondance des munitions personne n'en serait sorti » C'est l'impression générale. Vous figurez-vous cette étroite presqu'île de Gallipoli, de formetriangulaire,nue,escarpée, rocheuse, sans un village, car Seddul-Bahr ne compte à peine qu'une dizaine de maisons, — que dis-je il de chaumières, — aux versants ravinés et crevassés Pas d'arbres, pas d'abris, pas de fleurs, pas de rivières, des ruisseaux plutôt, et le plus souvent desséchés, voilà, avec quelques pins rabougris, l'aspect de ce pays désertique, bien fait pour donner le «cafard ». Le général Gouraud m'amena avec lui visiter une partie de la presqu'île il me fit voir les plages de SeddulBahr, où les obus tombaient dru; les maigres cyprès sous lesquels fut enterré le général de Ganeval; la ferme Zimcommandement Quadrilatère le Haricot le de Rognon le poste et Morto, où il baie de la », son « », < » « mermann; eut le bras emporté et le bassin fracturé. Un des pèlerins m 'avait dit «Çl'est moi qui ai ramassé le général Gouraud » Oh vous savez Mossou, ils sont Je signalai ce bienfaiteur au gouverneur militaire, mais il me répondit nv en avait pas tant que çà Je me méfie depuis que trop J'en rencontre beaucoup qui sont venus à mon secours. mon kepi, mais possession qu'il avait eux qu'il n'avait pas d'argent pour me le jour écrit m'a l'un d'entre en sa un faire parvenir. Je lui envoyai 20 francs. Je n'ai plus entenduparlernidelui,nidemonképi, ni de mes 20 francs.» (Rires.) Le prétendusauveurdugénéralentendit, le propos. Ilsourit et n'insista pas. Il n'avait plusl'air convaincu «

tué

---=<.

Décrivant

la pieuse,

cérémonie sur les lieux où sombra

l<;

Hnurrl, LéonMousson dit DouUkaUinousconduisit

Constantinople.11stoppa en En quittant Seddul-Bahr, le 9 juin, à 18 heures, solennelle se déroula à ce moment. Dans un ordre route, à l'endroit où fut coulé Bouvet,linecérémoniepieuse j'allais dire leur place fie bataitle. à babordavant, le groupement du Sud de la parfait, les pèlerins prirent. France; à tribord et babord arrière, le groupement de l'Algérie ; au centre, au château, Mmc Rageot de la Touche, de l'officier télémétreur; M"" Sassoulas, veuve de l'officiermécaniStutz, Bouvet; M,I,P du veuve commandant du veuve générauxd'Amade Gouraud, généraux cien, et puis l'amiral Guépratte, quicommandait auxDardanelles; Rueff et de Piépape; M.Robert David, ancien ministre, et le colonel Wesweiller. Un coup de sirène marqua le commencement de la cérémonie.L'hélice du bateau ne marchait plus; un sil' de pèlerins, estrade du château, un chœur placé Alors, calme. la sur planait sous la direcsolennel lence mer sur tion de notre camarade Rodor, de l'Association descombattantsduspectacle, entonna une ode au Bouvet que tout le >""lT

et.

les

monde écouta religieusement. Le refrain se terminait ainsi

pleinesmains jetons des fleurs

gloire. entre dans des ministres destroiscultes,lespèlerinsjetèrentindiprières les après ordre, cet Et comme pour répondre viduellement des fleurs sur les flots. L'amiral Guépratte jeta à son tour, à la mer, la couronneofferte par l'Association des anciens combattants des Dardanelles.Un momenttoutescesfleuis surnagèrent; puis comme elles s'imbibaient de plus en plus, elles disparurent sous les eaux, une à une. Troublant l'émoi qui s'emparaît des assistants, l'amira .Guépratteprononçademâles éloquentes paroles. Simplement, mais avec force, il ditl'héroïsme des marins du Bouvet, tous calmes. pleins de sang-froid, restant à leur poste pour essayer de sauver le navire qui coulait. Et quand tout fut inutile, le commandant Rageot de la Touche fit prendre les embarcations et ordonna à ses marins de gagner le large. Lui, admirabled'énergie, courage, de stoïcisme, demeura à son poste et se laissa engloutir avec sonnavire. Ases côtés, n'ayant pas voulu l'abandonner, se tenaient l'officier télémétreur et l'ingénieur mécanicien, qui sans hésiter consentirent à subir le même sort que leur Le Bouvet

chef.

1 décrivit arrachèrent des qui des larmes aux assistants. termes Cette scène homérique,l'amiral Guépratte la en Un coup de sirène et le Donkltala repartit dans la mer de Marmara. A pplaud.isscin.cnts.) Après unerapidemaismagistrale description de Cons.tyntinoplo,Léon Mousson ajouta

(

la mosquée de SainteSophie, le guide nous conta une legende que jevais vous redire Sainte Sophie était, à l'origine, une église catholique. Le prêtre disait la messe, lorsque Mohamet Il entra à cheval dans le temple à la tête de ses troupes et massacra les fidèles. une certaine hauteur, on voit sur un pilier la trace d'une main. Le guide nous dit que c'était cellede Mahomet M. Son cheval marchant sur lUI monceau de cadavres faillit tomber. Mahomet s'appuya contre le mur pour resteren selle. Et la tracede sa maindemeura sur le mur. Mais le plus touchant del'anecdote,c'estque, toujours d'après la légende, le prêtre put se sauver avec le ciboire contenant les hostiesetaussitôt un mur se forma derrière lui et l'emmura. Et le guide ajouta «Quand les chrétiens reprendront Constantinople, le prêtre sortira de sa prison et achèvera sa messe. » Nous avons fait également une agréable promenade dans la Corne d'or. Nous avons atterri à Eyoub. J'ai traversé le cimetière célèbre, au sommet duquel se trouve un café maure où Pierre Loti aimait aller se recueillir en contemplant le magnifique panorama qui se déroulait à ses pieds et où il écrivit quelques-uns de ses livres. Ce café doit qu'il à l'auTurc, n'ignore le succès qui tenancier, bois. Son de bancs des tables des n'a pas et un maure que teur des Désenchantés,maisquiignorel'orthographe du français, a appelé son petit établissement « CaféPyerloti n. ," (Rires.) Léon Moussou décrivit la Corne d'or, Péra, le Bosphore et raconta, non sans une certaine émotion, qu'un pèlerin, petit cultivateur dans un village retiré du Midi. interrogé sur ses impressions, à l'ambassade de Constantinople, par le général Gouraud, répondit qu'il ne croyait pas à la réalité des faits, qu'il ne pouvait sefaire à l'idée d'être reçu dans une ambassade, que s'était pour lui un conte des mille et une nuits « Je rêve mon général, disait-il; je rêve » A propos du séjour en Grèce, Léon Moussou ajouta des beautés dAthènes qu'en les voyant, vous serez Le médecin du bord m'avait dit « On vous a tant parlé A.

(Iéçu»

D'autres également mavaient dit « Vous serez déçu » Je ne le fus pas le moins du monde Devant cet imposant rocher calcaire,haut de 150 mètres, qui domine la ville et qui a reçu le nom d'Acropole (ville haute), tout mes souvenirs classiques affluèrent en désordre dans mon esprit. Ces murs cyclopéens, protégeant les palais des rois Cécrops et Erechtée, qui furent aussi le refugedes patriotes hellènes pendant la guerre de l'Indépendance; sont faits de pierres historiques. Je me suis promené sur ce roc majestueux de 270 mètres de long sur 150 de large et je songeais avec une émotion quelque peu angoissée qu'il fut le centre, le nombril de l'Europe, ou plutôt le cerveau d'une civilisation dont l'histoire remonte à près de quatre mille ans. 1

, complaisancedu commandant duDoukknhi,

nous traversâmes le détroit de Messine, nous contournâmes de l'ouest à l'est la Sicile, que nous avions vue à l'aller par le sud. Longeant, lescotes d'Italie, nous admirâmes les côtes rocheuses de la Calabre; à l'ouest, Messine,Palerme, qui évoquent des souvenirs poétiques. Dans ce détroit de Messine, il me fut donné voir de près le ferry-boat, qui transportedeMessine a HcggiodeCalabre le train entier de chemin deferquireprendra sa place sur la voie ferrée et Au retour, par une

remontera l'Italie.

Seylla.

détroit de Messine,nous traversâmes sanssecousse tourbillon de Charybde, si terrible Enfin, en soriaIIId aux nautoniers de jadis, et nous n'allâmes pas nous jeter sur le rocher menaçant de n'en finirais pas si je voulais m étendre. Le 17 juin, à l'aube, nous débarquions à Aisrer J'arrête ici mon réciL l'Afrique du Nord et le lendemain nous regagnions la France que, pour ma part, les camarades des groupements j'avais quittée depuis près de deux mois. Mais que fut la vie à bord pendant le voyage ? Très familiale. Tous les matins deux prêtres anciens cOlnbat. tants disaient la messe dans le fumoir. Le jour de la Pentecôte, ils la dirent sur le pont ensoleillé, sur lequel les mouettes projetaient l'ombre large de leur vol. Grâce à cet animateur incomparable qu'est notre camarade Rodor, il y eut des fêtes à bord, concours de têtes, de travestissements, de chansons. Il y eut même l'élection de miss Daukkala, car il y avait de nombreuses femmes à bord. La vie y fut donc agréable.

Qu'importe Ce fut un beau, un très beau voyage Tout le mérite en revient à notre camarade le colonel Wesweiller, qui l'organisa exclusivement avec la pieuse pensée d'aller revoir les lieux où les combattants des Dardanelles souffrirent pour la France et où un trop grand nombre d'entre eux succombèrent et reposent désormais à l'abri du drapeau tricolore. 1

LE GALA DE L'ARMISTICE organisépar l'Association Nationale des Croix de Guerre, aura lieu le Mardi Il Novembre, à l'Opéra,

à 20 Heures. —-— — ;

Confédération Nationale Empêché d'assister à la réunion du Conseil d'administration de la F.A.R.A.C. je crois devoir résumer pour le bulletin les renseignements que j* me promettais de donner à nos camarades. Réunion du Conseil d'administration du 27 juillet 1930 Avant cette réunion, chaque membre du Conseil confédéral avait reçu du Président de l'U. N. C. copie d'une lettre qu'il faisait parvenir au camarade Rivollet, secrétaire général de la C. N., lettre dans laquelle est précisée l'attitude de l'U. N. C. qui considère ne pas pouvoir actuellement participer à l'élection des membres du Bureau de la Confédération. En séance, le secrétaire général Rivollet signale qu'un grand journal parisien a trahi le secret que devaient garder les membres,,du Conseil en ce qui concerne les décisions prises lors de la dernière réunion. Il souhaite que de pareilles indiscrétions ne se renouvellent pas. On décide qu'une association de province demandant son adhésion à la C.N. devra obligatoirement passer par la section départementale. On prendra l'avis de la C.I.A.M.A.C. concernant une invitation à un congrès d'A. P. G. allemands, avant d'accepter de déléguer un représentant. En ce qui concerne la retraite des A.C. par la carte du Combattant, le Conseil est adversaire de toute extension de la carte. Par circulaire récente, le ministre de la Guerrevient de préciser les conditions de délivrance de la carte aux anciens combattants des parcs d'artillerie. Le Conseil s'occupe ensuite d'un incident provoqué par notre camarade Bloch, de l'A. G. M. G., contre lé C.I.A.M.A.C. de l'action de ce militant et d'une affiche qui a été apposée sur les murs de la capitale. Le secrétaire général fait connaître qu'à partir de la fin du mois de septembre le siège social de la Confédération Nationale sera transféré 1, place Boïeldieu, à Paris. Prendre note de cette nouvelle adresse. Puis on discute assez longuement du déficit que présente la caisse confédérale et qui est dû à l'affaire de la « Maison du Combattant On refait l'historique de cette affaire passée par l'Amicale des Croix de Guerre on cite la déci'ion prise par le ministre de l'Intérieur quant à une journée nationale, puis l'attribution de celle-ci aux sinistrés du Midi de la France, le fiasco des tentatives et le déficit de 40.000 fr. qui en résulté.<m cite des responsabilités et le Conseil s'étonne à bon droit de n'avoir rien connu de cette malheureuse affaire. La commission de contrôle examinera cette situation et fera un compte rendu pour le Consril d'administration qui se réunira en septembre prochain. Retraite fi;!. Commuant — Le Conseil ri.3-rr:, •u>{» caîioî des articles Íde;>.sr.'ï'c;>>des concernant l'alloloi c,uo;; du combattant. Tout ira bien pour les A. C. de 1914, mais pour les Alsaciens-Lorrains, des difficultés surgissent.

».

;

Une commission paritaire a été consultée et on a retenu le principe de l'attribution de la retraite aux Alsaciens-Lor-

rains. anciens combattants allemands, s'ils ont servi pendant trois mois dans une formation combattante allemande assimilable à une unité combattante française. Le Bureau entretient ensuite le Conseil de ses démarches, tant devant le Parlement qu'auprès du gouvernement touchant les ascendants, qui ont satisfaction, et les tuberculeux. Enfin, on procède à l'élection du Bureau. Après une longue discussion sur les charges du secrétaire général dont la situation définitive sera réglée au prochain Conseil national, le Bureau en entier est réélu, les postes précédemment occupés par les camarades de l'U. N. C. restant vacants. Réunion du Conseil d'administration du 26 septembre 1930 Le secrétaire général demande aux représentants des associations confédérées d'inviter celles-ci d'adresser au siège, 1, place Boïeldieu, avant le 30 octobre, les vœux concernant les deux affaires importantes dont aura à connaître le proprorogation des chain Conseil national délais et présomption d'origine pour les titulaires de la carte du combattant et modifications aux statuts confédéraux. Carte du Combattant. — La commission de l'art, i a pris les décisions suivantes concernant le T. E. M. Les camarades du train qui feront une demande de carte du combattant seront classés en trois catégories : Unités cités ou citations individuelles Unités non citées, mais ayant trois mois de front sans secteur chargé. Enfin les autres unités du train. Les premiers auront presque certainement la carte, les seconds devront justifier de trois mois de front dans un secteur particulièrement chargé, quant aux camarades du troisième groupe, ils n'ont aucune chance de se voir attribuer la carte. Allocation du Combattant aux Alsaciens-Lorrains. — La commission siégeant au ministère des Pensions (la C. N. y était représentée consultativemeijt) décide de servir l'allocation du combattant aux anciens combattants allemands qui étaient dans des formations combattantes allemandes. Un décret paraîtra très prochainement réglant cette épineuse question. Allocation aux A. C. des Colonies. — Les A. C. de l'Afrique du Nord auront, comme les A. C. de la métropole, 500 et 1.200 fr. Mais pour les autres colonies, compte tenu du coût de la vie, ils n'audu taux attribué aux A.C. ront que 50 de la métropole, soit 250 fr. à 50 ans et 600 fr. à 55 ans. Disons qu'il y a là anomalie sinon erreur de la commission; le courage n'avait pas de couleur de 1914 à 1918, la mort au front ne choisissait est peut-être pas et le « Poilu Inconnu un Sénégalais ! Question budgétaire. peut-être? Dommage !!!

Action en cours. — Au budget de 1931, les pensions prévoyaient 560 millions pour la retraite du combattant. Nous avons fait descendre ce chiffre jusqu'à 480 millions que la C. N. estime suffisants. Les ascendants auront satisfaction au budget de 1931. Le chef de service de l'allocation du combattant sera un A. C. titulaire de la carte. Révision éventuelle des pensions d'invalidité. — Quand l'indice était à 524, comparativement à celui de 100 pour 1914, nos pensions ont été relevées. La Confédération nationale a décidé qu'une augmentation de 20 de la vie chère nécessiterait un nouveau rajustement des pensions d'invalidité. Ce 20 nous mènerait à l'indice 630. Nous sommes actuellement à l'indice 626. Démarches. — Des démarches ont été faites en faveur des A. P. G., des amputés, des mutilés des yeux, des fonctionnaires A. C., des orphelins, ,des Pupilles des A. C. de la Banque de France, etc. Affaire de la Maison du Combattant. On passe à la lecture du rapport de la commission decontrôle sur le déficit causé à la caisse fédérale par une gestion légère etle manque de contrôle. Les comptes apurés se présentent comme suit : 171.982,85; Recettes Dépenses 204.750,55, soit un déficit de 32.767 fr. 70 récupérable en partie, gràce à la bonne volonté des associations qui ont bien voulu se charger de l'achat des insignes laissés pour compte. Mais les agissements de certains des dirigeants des groupements en cause sont sévèrement appréciés. Conseil National. Le conseil d'administration veut examiner le projet de réforme des statuts confédéraux. Mais on s'aperçoit que nos travaux seraient inutiles. Le projet sera soumis aux associations adhérentes par les délégués membres du Conseil d'administration. Le conseil d'administration décide la convocation d'un conseil national extraordinaire qui aura lieu les samedi 25 et dimanche 26 octobre 1930 pour étudier exclusivement là question de la prorogation des délais (loi du 31 mars 1919) et un remaniement des statuts confédéraux dont la nécessité s'impose en raison de l'importance toujours croissante de la tradition, un grand meeting a été envisagé. Ce meeting aura lieu vraisemblablement le 3 novembre, prochain, à la salle Wagram, et au cours duquel de nombreux orateurs prendront la parole pour traiter toutes les questions intéresasnt les A.C. et victimes de la guerre (ascendants, veuves, pupilles, tuberculeux, retraite du combattant, fonctionnaires A. C.-A.P.G., spécialisés, vie chère, fléaux sociaux, H. B. M., paix, etc.) fixera la position de la génération du feu dont il fera connaître les revendications au Parlement avant la rentrée.

Conseil National des 25 et 26 octobre 1930 1° Modifications aux statuts confédéraux et au règlement intérieur. — Je n'ai donner à nos camarades pas manqué du Bureau de la F.A.R.A.C. le lundi 13 octobre le sens des modifications propo-

sées. Actuellement le Conseil d'administration de la C. N. est indépendant en ce sens qu'il est composé de camarades désignés par leur groupement respectif et ses membres ne sont nullement responsables devant le Conseil national de la C. N., mais seulement devant leur association. On demande l'élection du Comité exécutif par le Conseil national. Nous reverrons certes des combinaisons de personnes comme celles qui illustraient jadis les élections au Comité d'entente ou au début de la C. N. Pourt'ln le Comité ainsi élu sera directement responsable devant le Conseil national de la

C. N.

De nouveaux statuts, s'ils étaient adoptés, nous permettraient à nous F.A.R.A.C.

d'avoir trois délégués nationaux au lieu

d'unseulactuellement.

Nos délégués dé-

partementaux (six) siégeraient quand même au Conseil national. 2" Prorogation des délais d'instance. été soumise aux — La question a déjà membres du Conseil d'administration de la F.A.R.A.C.qui ont pris une décision devant laquelle le délégué à la C. N. n' a qu'às'incliner.Qu'il lui soit permis de dire en toute franchise que cette grave question aura du faire l'objet d'une discussion plus approfondie étant donné les répercussions. Deux rapports ont été faits par les représentants des deux thèA nos camarades Ouart et Fontenv. ses quelques en entendre un simple résumé, camarades auraient certainement pu changerd'avis sur cette question. Ils n'auraient pas failli en cela, puisque la plupart de ceux qui votaient « oui » au dernier Conseil national de la C. N. ont été les premiers serétracterensuite.

Représentation de la I'.A.I'.A.C. à la C.N. Saunier,délégué national, est inscrit à la commission permanente des revendications matérielles. Notre camaradeMillot qui déjàété inscrit à cette commission alors qu'il était membre du Conseil d'administration de la C. N.. doit y retourner. Notre camarade Kuentz,ancien chef de cabinet de M. Antériou. alors ministre des Pensions, connaît parfaitement toutes les questions de mutilés, ascendants et pupilles. Sa place est toute indiquée à cette commission des revendications matériel-

les.

Pour la commission d'action sociale de la C. N., nous avons ponsé que nos camarades Lévy, à qui rien n'échappe des questions des deux offices des mutilés et des combattants, et Lesenfant qui fait de l'action sociale avec les A. C. de la S. T. C.R.P. et les orphelins devraient se faire inscrire à cette commission pour laquelle ils sont particulièrement qualifiés. Enfin, nos camarades Balme et Dutfoy pourraient s'inscrire à la commission de la paix. On traite à cette commission devant un aréopage de choix les questions les plus passionnantes nos deux représentants s'yintéresseraient d'autant plus que le calme et la pondération dont ils ont toujours fait preuve faciliteront l'exécution de leur mandat. Cette répartitionn'aura à jouer que pour le prochain Conseil national de mars.1931. Le Conseil national des 25 et 26 octobre étantextraordinaire et ayant tin but très précis..

;

Office National du Combattant Compterendu succinct des réunions du Conseil d'administration provisoire. Saunier, membre, représentant la F.A.

R.A.C.

juillet 1930. — Examen des demandes de subventions à certains comités départementaux. Avis sur prêts d'honneur et prêts professionnels, puis sur un grand nombre de prêts hypothécaires ou d'apport pour les habitations à bon marché. Avis est donné par le comité sur les modalités d'application de la loi du 28 juin 1930 sur la Croix ducombattant, Enfin les membres présents se préoccupent de 15

question de la fusion des deux offices.

juillet 1930. — Les membres du Comité avaient eu à examiner un rapport fort intéressant de M. Possoz, secrétaire général à l'Office, sur l'activité et la situation de l'O. N. C. (Ce rapport est communiqué in-extenso à notre secrétaire général Fortoul qui le tient à la disposition de nos camarades.) 4

août 1930. — Examen des comptes administratifs de 1929, puis des projets de budgets supplémentaires pour 1930 de divers comités départementaux. Le Comité donne sonavis sur l'attribution de 37 prêts d'honneur accordés pour une somme de 145.000 fr. et 76 prêts professionnels pour une somme de 477.000 fr. De plus, I14 prêts d'il. R. M. sontaccordés, complémentai res d'apport pour une somme de 523.300 fr. et prêts hypothécaires pour une somme de 128300 francs. Ensuite le comité attribue des su bventions à quelques associat i ons qui groupent des anciens combattants. 5

78prêts

On accorde 41 prêh professionnels avec une somme totale de

octobre 1930.

d'honneur,

garantie pour

fr. et garantie

prêts professionnels sans pour 105.000 fr.Une subvention de 15.000 fr.estaccordée à une compagnieimmobilièred'A. pour habita lions à bon marché.Puis sont ensuite accordés 17 prêts hypothécaires pour 121.600 fr. et 101 prêts complémentaires d'apport pour 374.800 fr. On vote ensuite un certain nombre de subventions en faveur de l'U. N. C., le D. R. A. C., Union des Officiers de complément de France et des Evadés de guerre. Le Comité désigne les membres du jury pour le choix du modèle de la Croix MM. Gallet, sénateur. du combattant ancienministre des Pensions Pezet, déDe Barrai, Semaine du Combatputé Fontcny, F. N. C. R.; Granier, tant F. N.; Rossignol, U. N. C.; et Broussemiche, C. F. La Confédération demandait le dédoublement de la commission de l'article 4 pour l'attribution de la Carte du combattant. Le Comité, suivant en cela son secrétaire général, déclare qu'il n'en voit pas l'utilité. Ellfill le camarade de Barrai dépose, au nom de la Semaine du Combattant, un ueu retenu par cette association tendant à la création immédiate, même provisoire,descomitésdépartementauxdes anciens combattants. La question est renvoyée au .Conseild'administration pour étude. 150.000

;;

;

rentrée des Chambres, un projet de fusion en un office unique sera déposé à la demande des bureaux des deux Offices intéressés (N. R. et A. C.). Désignation d'un représentant de l'O. N. C. au Conseil supérieur des assurances sociales : le camarade Rouast (U. F.). Renseignements divers. — Après consultation des différents services intéressés, le camarade Saunier fait connaître son intervention en faveur de M. Lehot Adr., demeurant 144, rue Courage, à Granville, a fait procéder à une nouvelle instruction d'une demande de secours remboursable, rejetée tout d'abord par le Comité départemental de la Manche. A la

Réponse au 22° R. A. C. — La Carte du combattant est attribuée aux camarades des parcs d'artillerie, mais les officiers qui composent l'état-major de cette formation n'y ont pas droit. En conséquence le vétérinaire ne peut revendiquer la Carte du combattant si ce n'est par la commission de l'article 4. Réponse, au camarade Seltzer, du 5t'\ — Dossier de Carte du combattant du camarade Mignard non encore parvenu à

l'Officenational. L'intéressé devra fournir au Comité départemental de la Seine un état signalétique et de ses services. La demande sera alors immédiatement instruite rue des Minimes. Allocation du Combattant Bénéficiaires.— Titulaires de la Carte du combattant ayant au moins 50 ans et ayant servidans les armées françaises Les autres auront, droit l'allocation mais devrontattendre un décret spécial Demandes. -- Voir formule spéciale que le secrétaire général, gérant de notre bulletin, se fera un devoir de mettre sous les yeuxde nos adhérents. Lu demande est adressée au Comité départemental du Combattant de la Seine, 7, rue des Mi nimes, Paris (4e). Joindre un extrait de naissance(bulletin) sur papier libre. Rappel. — Point de départ de la retraite pour ceux qui ont dépassé 50 ans 19 avril 1930. Aucun rappel avant cette

date.

Un A. C. pourra en 1935, avant alors

55ans,demander

l'allocation avecrappel, mais ce rappel ne devra pas dépasser cinq ans. Renouvellement des cartes. Produire — une carte d'ancien combattant délivrée depuis moins de cinq ans. Cela sousentend le changement des cartes de combattant. Celles qui ont été délivrées seront valables jusqu'en

1933.

Décès de l'A. C. — Si le titulaire de la cartedécédé avait fait une demande d'allocation, les héritiers ont droit aux arré'rages de l'allocation. Toutefois, exceptionnellement. les héritiers des anciens combattants décédés entre le 19 avril 1930 et le 8 septembre1930, sans faire dedemande ont droit aux arrrrages.

;

Croix J.; Corabattant Les couleurs du ruban de la Croix riv com battant ont été arrêtées. Lue commission est nommée qui va s'occuper de la Croix. Nous aurons le ruban pour le 11 novembre prochain. Il est déjà en

vente.

Carte du Combattant Avez-vous demandé votre Carte si vous avez le certificat provisoire? Sinon hâtez-vous et ce conseil s'adresse surtout à nos camarades qui ont dépassé la cinquantaine. Si vous n'avez pas appartenu à une formation combattante, mais si vous croyez avoir des titres de combattant, Si vous avez pris part, avant 1914, à des campagnes coloniales et lointaines, Si vous avez fait la campagne 1870-71,

Demandez votre carte par l'intermédiaire de l'Office National du Combattant (article 4du décret de juin 1927). Demande adressée à l'Office départemental, 7, rue des Minimes,Paris (4e). L. Sauniki'., Vice-Président de la F.A. R. A. C., Membre des Conseils d'administrations de l'Office National du Combattant et de la Confédération Nationale, Membre de la Commission de l'article 4 (Carte du Combat-

tant).

» La Croix du Combattant Décret

militaires morts pour la France

bénéfice de la loi du janvier1918 concernant les avantages offerts par l'Office National des Mutilés et HI"formés. La loi volée a été promul guée -> juillet. Officiel du Journal 22 au

d'environ 36 millimètres. Elle portera l'inscription « Républidu Croix les Française mots et u que » Combattant ou tel motif essentiellement caractéristique de la nature de

cette croix. Elle sera suspendue à un ruban par un anneau sans bélière. Le ruban, d'une largeur de 36 millimètres, sera bleu horizon et coupé, dans le sens de sa longueur, de sept raies de couleur rouge-garance, d'une largeur uniforme de 1 millimètre et

demi.

Art. 2. — Le modèle de la croix du combattant sera fixé à la suite d'un, concours ouvert aux artistes titulaires de la carte du combattant. Le règlement de ce concours fera l'objet d'une instrudtion spéciale du ministère des Pensions. Art. 3. — Seront seuls autorisés à porter la croix du combattant les titulaires de la carte du combattant. Les intéressés devront pouvoir justifier leurdroit au port de la croix par la production de ladite carte, qui leur tiendra lieu de brevet. Ils devront se procurer la croix à leurs frais.

»-—————————

Pour les Ascendants deux Chambres ont adopté avant de se séparer une proposition de loi étendant aux ascendants des Les

conditions d'application

loi serontdéterminéespar

de cette

décret,nous ferons connaître aux in-

téressés quelles formalités ils devront accomplir pour bénéficier des avantages auxquels leur situation personnelleleur permet deprétendre.

CONSEIL D'ADMINISTRATION Séance du La séance 'est ouverte à 21 h. 15, sous la présidence du Président Maurer, entouré des membres suivants du Moussou, Guitter, Comité directeur Millot, Fortoul, Macpherson, Casset, Hébert, Lévy, Triboulat, Minet, Ecor-

chard, Lésenfant. Saunier (malade), Hornac. Excusés Le procès-verbal de la séance précédente est adopté. Le Président fait part du décès du camarade Frank-Puaux, vice-président des a Bigors, survenu le 25 août, et de Mme Rigaut, femme de notre camarade Rigaut, président de la Coloniale et belle-mère du cama« rade Quès, etaussi de Mm., Henri Bonnevie, femme de notre camarade des

»,

croix du Article premier. — combattant sera en bronze du module

Dès que les

T. C. R. P. Auxfamilles de tous ces camarades si cruellement éprouvées, le Président a adressé les sympathiquescondoléances de la F. A. R. A. C. Il fait part ensuite du mariage du cararade Chizat, des « Interprètes >>, avec Mlle André Jacquet. Il adresse ensuite les félicitations de tous à nos camarades le docteur Paguier, nommé chevalier de la Légion d'honneur, et Lévy qui vient d'obte nir la médaille de la Prévoyance sociale, ainsi que la médaille d'or de l'éducation physique. Il étend ces même félicitations au colonel Beaulieu, membre de l'Amicale du 100e R. I., pour son élévation à la dignité de grand-officier de la Légion d'hon-

neur. Représentation. La F. A. R. A. C. a été représentée au banquet de l'U. N. M. R., à Versailles, le 7 septembre, par notre Président, qui a également assisté la Société Rancourt-Verdun, le 24 septembre, pour ranimer la Flamme avec cette Société. Invitation. — La F. A. R. A. C. est invitée à assister 1° au banquet de la Chiffa et sera représentée par les Vice-Présidents Mossou et Guitter 2° au service religieux organisé par la Société des 21°, 23e, 41e et 43e R. I C., le dimanche 26 octobre,Vice-Préau Sacré-Cœur. Le Président et le sident Moussou représenteront la F. A. la manifestation orgaR. A. C.; 3° nisée par la 20e et 60e D. I.,lg dimanche 16 novembre au Sncré-C#£ufi et

;

Octobre

aubanquet.

Président Maurer, ainsi que les Vice-PrésidentsGuitler et Millot y représenteront la F. A. R A. C. 4° à la fête annuelle du Ralliement, le dimanche 16 novembre;-3° à la manifestation de sympathie pour la France, organisée à Belgrade par le gouvernement de la Yougoslavie, qui aura lieu le Il novembre prochain; 6° à l'inauguration du monument élevé à la gloire de notre camarade Charles Surugne, le dimanche 26 oc tohre, à Auxerre. Le camarade Walch y représentera la F. A. R. A. C. Correspondance. Lecture est foite de la correspondancereçuedepuis le dernier Conseil, notamment d'une lettrederemerciement 11"cuirasadressede notre camarade siers à Lévy d'unelettreadressée M le Présidenl.du Conseil municipalafin d'obtenirfiela 1lede Paris une subvention pour laF.A. R. A. C. Télégramme C]ostes Bellonte.—A l'annonce de la réussite dubeau raid accomplipar nos-deux compatriotes. la F. A. R. A. C. leur a adressé le télégramme ci-dessous Le

! et

Costes-Bellonte, IVéw-Yorh,

»Félicitations, admirationdeFédérations amicales, régimentaires, anciens combattants.

»MAURER.»

Quêtedu11novembre. — La part de la F. A. R. A. C. sur les quêtes

effectuées le Il novembre sera de 33 sur les recettes atteignant 5.000 francs, avec un maximum de 1.250 au-dessus de 5.000 francs et de 25

francs. Subvention de l'Office du combatiant— Le Conseil décide à l'unanimité de verser dans la caisse fédérale le total de cette subvention pour faire face aux dépenses fédérales. l'occaRéunion de novembre.— sion de la fête de la Victoire qui tombe novembre, le Conseil le mardi décide qu'exceptionnellement la prochaine réunion aura lieu le mardi 18, précédé la veille par la réunion du Comité directeur le lundi 17,

F. 1.H.A. C. -Afin de diminuer les charges Edindela

fédérales concernant l'Echo de la F. R. C.,

leConseildécidedeporterà5francs

montant de l'ahollnenlent, et ce à l'unanimité. Bien qu'à ses débuts le Secrétairegénérall'aitremarquer que la publicité insérée dans l'Echo de la B.A.C. produit une somme dei).(')!">francs. Hemcrcicment— Le Président remercie tous les camarades qui se sont groupés sous le drapeau fédéral, en assistant le Comité directeur de la F. R. A. C., pour ranimer « La Flamme » à l'Arc de Triomphe, le 25 juillet. La Flamme a été ranimée par le

F..

Puis notre Nice-Président, entrant dans le vifdusujet, nous tient pendant une bonne demie-heure sous charme sa parole, en nousretraraBt rapidement les phases du beau voyage qu il a accompli en Orient. Les applaudissements de tous les camarades montrent à notre ami Moussou combien il les a charmés et intéressés. Le Secrétaire général,

Mutualité.Enquelquesparolesémues,

lePrésidentremercieà!afoiset notre

camarade Mousson et tous les meme bres du Conseil d'administration.

LE PROCHAIN CONSEIL D'ADMINISTRATION AURA LIEU LE MARDI 18 NOVEMBRE 1930, A 20 h. 30 EXCEPTIONNELLEMENT.

Les troncs nécessaires pour la quête du Il novembre seront à la disposition des sociétés au siège social, à compter du lundi 3 novembre.

S Fomtofl.

Anonyme au

GETTING JONAS TITAN Société Capital frs n|°" j) 29bis, Rue d'Astorg , Anjou: SÊtîPARIS AnJou.

notiecamaradeleVice-Président

Guitter. (Confédération. Le camarade Afi1lot prie les camarades délégués au ConseilNational de faire bloeavec noIre délégué à la Confédération Saunier peut tous les votes qui seront à émetIre au Conseil National. Service des remises. Les ristournes du -T trimestre sont des à présent à votre disposition. manqueencore les factures du Louvre,septembre, qui ne rentreront que les premiers jours du mois prochain. Les chiffres exacis vous seront donc donnés au •Conseildadminislration de novembre. Nous engageons vivement nos camarades à se procurer le Bulletin qui paraîtra le mois prochain en faisant de suite leur demande au Secrétaire général. Il contiendra les noms et conditionsdes commerçants nous accordant un escompte depuis l'impression de la brochure des Avantages Commerciaux parue l'année dernière et dont il formera la suite. Vous aurez donc pour vos achats les renseignements complètement à jour. Nous faisons actuellement des démarchesafind'agrandir encore nos relations. Situation financière. — En caisse au 30 juin, 27.351 fr. 95; recettes, 6.013 fr. 65; dépenses, 8.862 fr. 45; en caisse au 30 septembre, 24.503 fr. 15. Le Trésorier prie MM. les Trésoriers des Sociétés fédérées qui ne sont pas à jour de leurs charges de bien vouloir régulariser leurs situations respectives en vue de la prochaine Assemblée générale de décembre. Pèlerinage deSé-dnl-Bahr. Avant — d'entrer dans le compte rendu du pèlerinage de Sédul-Bahr, le VicePrésident Moussou est heureux de pouvoir adresser au nom de toute la Fédération ses félicitations à notre sympathique Président Maurer, qui vient d'obtenir la médaille d'or de la

NOTES

05-51

Courroie TI i'AN en

de 5.400.000

ctrrsur

(Be)

champ s'emploie sur toutes les transmissions

A N

Réduisez l'importance de votre stock de courroies en utilisant la "TITAN-JUMEX" brevetée S. C. D. G. On peut let découperen touteslargeursutilisables immédiatement j| cuir "GÉJl" Courroies plates en Chêne et Chrome. Courroies en textiles, coton balata. poil de chameau, caoutchouc. Pour transmissionsettransporteur, Courroie TITAN TRANSPORT brevetée. Pour élévateurs à godets et transporteurs j|

Cuirs emboutis, engrenages, godets, cuirs verts.

Comptes Rendus des Sociétés SEBASTOPOL Anciens des 74e, 274e R. I. et 22e R. 1. T. Compte rendu de la réunion du 8 octobre 1930 A l'ouverture de la séance, la parole est donnée au général Schmitz, notre Président d'honneur, qui a bien voulu venir à notre réunion et témoigner ainsi, une fois de plus, les sentiments fidèles et affectueux qui l'attachent à tout ce qui touche son ancien régiment. En quelques paroles, pleines de cœur, le général adresse ses compliments personnels au docteur Quidet pour sa promotion au grade de médecin lieutenant-colonel de réserve il rappelle tout ce que la Société doit à son Président honoraire et toute la reconnaissance que nous lui gardons. Il adresse aussi ses félicitations à notre Président actuel, le camarade Mmot, pour la rosette de la Légiond'honneur qui lui a été conférée. Il rappelle"le brillant passé de guerre du Préside ni Millot, ses blessures, ses citations et, dans un geste tout spontané, il lui donne l'accolade.

;

applaudissements des camarades présents, et qui sont nombreux, le Docteur Quidet et le Président Millot répondent en des termes émus. Correspondance. — Lettre du Crédit Lyonnais faisant connaître que le compte de la Société, au 30 juin 1930, est de 319 fr. 76. Lettre de notre camarade Villeneuve qui, en donnant de ses nouvelles, fait connaître quel'Echone parvient pas régulièrement. Vérification faite, le journal lui est pourtant régulièrement expédié par le camarade Trésorier. la Lettre de l'AImanaeh du Combattant Société souscritquatorze exemplaires, au prix de 4 fr. 30 l'un. Lettre de la Flamme qui demande de lui faire connaître le jour qui aurait nos préférences pour la cérémonie de l'Arc de Triomphe le Docteur Quidlt, Secrétaire général desAnciens de la Ve D. I. deman-

lui

;

deraladatedu2'2maiou,défaut,celle

du'2°.. camarade Htnnises commetvioles.— Trésorier répartit entre les camarades préLYsisents les remisescommerciales qu'il

chées pour eux

Communications diverses. — Le Président fait connaître qu'il a été mis au courant par la famille de notre camarade Rault que notre ami, blessé à la tête, à deux reprises, a dû être interné à Clermont. Au nom de tous, il adresse à notre camarade tous nos vœux de rétablissement. Deux nouvelles adhésions sont prochaines : celle de notre camarade Roblot Robert, classe 1912, demeurant à Paris, 15, rue Mathis et celle de notre camarade Vialès, classe 1908, 8, rue Ragueneau, à Tours. Nos camarades seront convoqués à notre prochaine réunion. Celle-ci aura lieu le mercredi 12 novembre, à 21 heures.

USietSl REMISE

Maurice LHERMITE. Réunion du 7 octobre 1930 La séance est ouverte à 21 heures sous la présidence du camarade Macpherson, Pré-

;

100/0À.TOUS

LE5SOCIÉTAIRES

sur présentation de leur CarteFédéraie

les camarades Rosier, Lipp-

nos camarades du 276e. les camarades qui Il remercie également ont bien voulu se joindre à lui le 23 septembre sous l'Arc de Triomphe pour raninotre Président prononça mer la Flamme quelques paroles et déposa une gerbe de fleurs sur la Dalle Sacrée.

ST-Harlin

Eir-SFACEL'AMBIGU

;

ORFÈVRERIE

d s M'A S-B-

1930. Le Secrétaire général

vance. Le Président remercie très sincèrement les camarades qui ont bien voulu se rendre avec lui à Meaux, le dimanche 7 septembre, à l'occasion du seizième anniversaire de la bataille de la Marne une délégation, comme les années précédentes, s'est rendue au cimetière de Villeroy, où notre Président fit une courte allocution. Une couronne fut déposée sur les tombes où reposent tant de

horlogerie

Réunion du 2 septembre 1930 15, sous la h. 21 à ouverte séance est La présidence du camarade Macpherson, Président. Lippmann, Dufour. Excusés Le Secrétaire général donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion, lequel est adopté. Notre Président nous donne connaissance des lettres qu'il a reçues Carte très affectueuse du colonel Gondré, en vacances à Trouville. Lettre de l'Association des Mutilés et Combattants Italiens. Notre Amicale étant désignée pour ranile Triomphe, de l'Arc Flamme la sous mer 23 novembre, notre Président fait un pressant appel pour que nous soyons nombreux à cette pieuse manifestation. A l'occasion du seizième anniversaire de la bataille de la Marne, une délégation, accompagnée de notre Président, se rendra, le dimanche 7 septembre, au cimetière de Villeroy pour déposer une couronne sur la tombe de nos nombreux camarades. Macpherson nous entretient ensuite des différentes formalités concernant le renouvellement de la carte de réduction sur les chemins de fer. Notre camarade Rosier, Trésorier général, financièsituation la exposé de fait un nous l'unanimité. adoptée à laquelle est re, La séance est levée à 22 heures. Prochaine réunion, le mardi 7 octobre

mann. Le Secrétaire général donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion, lequel est adopté sans observation. Le Président nous fait part de l'adhésion qu'il a reçue du camarade Beaumont. Celleci est acceptée à l'unanimité Puis, il nous donne connaissance de la correspondance. Lettres du colonel Lejeune, des camarades Péricard, Bille, de Madagascar, et Che-

fl' wlw mfl18811

"JOAILL.IIAIE

Hueinr/Godchw

SOLFERINO » Anciens du 76e, du 276e et du 36e Territorial

Excusés

BIJOUTERIE

ffiBEss

sident. :

~SSS~

En l'absence du Trésorier général, le VicePrésident nous fait part de l'exposé de la situation financière, lequel est adopté. Le Président fait un pressant appel auprès des camarades pour qu'ils assistent à la réunion du 4 novembre, ceci en vue des élections préparatoires, l'Assemblée générale doit avoir lieu le mardi 2 décembre 1930. La séance est levée à 22 h. 30. novembre mardi 4 Prochaine réunion 1930. Le Secrétaire

général

Maurice LHERMITE.

AMICALE 32e, 232e R. I. DES ANCIENS DES et69eR. T.

Réunion du 8 octobre La séance est ouverte à 21 heures par notre Président, en présence d'une assistance vraiment nombreuse pour une réunion d'ouverture. De nombreuses dames avaient tenu à assister à cette première réunion de la saison.

Après avoir souhaité la bienvenue aux camarades, notre ami Lasseron donne lecture du courrier. D'abord, une mauvaise nouvelle, notre camarade Rousseau Ernest a eu, en juillet, la douleur de perdre son épouse, subitetement enlevée à son affection.. Nous lui adressons bien tardivement nos condoléances émues pour ce deuil qui le frappe si

cruellement.

Notre camarade Oudry quitte Paris allant s'installer en province dans les DeuxSèvres. Notre camarade Blanchard, dont la santé est toujours chancelantenous fait part de

son changement d'adresse. Les camarades qui seront libres le 11 novembre sont invités à se mettre à la disposition de notre Président pour la quête de ce jour, en l'en avisant dès maintenant. procédé en 1931, comme les années précédentes, à l'élection d'une mascotte ; les camarades qui auraient une candidate à présenter sont priés d'en avertir le Président. Il sera

Les camarades sont également priés de penser dès maintenant à notre fête de l'Arbre de Noël. Grâce à leur contribution, elle sera encore mieux réussie, si cela est possible, que celle des années précédentes.

Pensez dès maintenant aux lots que vous nous destinez. Le Comité des Fêtes a projeté de récompenser les camarades qui assistent régulièrement à nos réunions. Dans ce but, il remettra des jetons aux camarades présents, ces jetons donneront droit, avec un minimum de -six, à une surprise qui sera remise par le Comité des Fêtes. Le Trésorier, dont la nouvelle adresse est 117, avenue Félix-Faure, à Nanterre, invite les camarades à éviter tout retard dans le payement de leur cotisation. Ce retard l'oblige à en faire effectuer le recouvrement par la poste, d'où surcroît de travail pour lui et, de plus, le risque de mécontenter les retardataires, parce que le recouvrement pas poste augmente leur cotisation de frais inévitables. Nous apprenons en dernière heure une triste nouvelle. Notre ami Marsault qui, depuis longtemps déjà, avait été obligé de quitter son travail, en raison de son état de santé, vient d'être enlevé à l'affection des siens. Nous regrettons bien sincèrement la disparition prématurée de cet excellent camarade et nous prions sa veuve et sa fille de recevoir les condoléances de sympathie de l'Amicale tout entière pour cette cruelle épreuve. La prochaine réunion aura lieu le 12 novembre. Le Secrétaire.

LE RALLIEMENT DES ANCIENS des 69e et 269e d'Infanterie

Réunion mensuelle du 8 octobre 1930

Le Président Minet ouvre la séance en

présence de quarante et un camarades. Hébert et Lorétan, malades, à Excusés qui le Président adresse un vif et prompt rétablissement les camarades Barthe, Bis-

carros, Bouilli, Corvisart et Prévost Marcel sont également excusés. Lecture de la correspondance. — M. le général Prunier invité à notre matinée familiale du 16 novembre prochain, s'excuse de ne pouvoir être des nôtres par suite d'un deuil récent et particulièrement douloureux. Une lettre de la municipalité de Verdun, qui sera représentée à notre fête de famille par M. Panan, maire adjoint nos plus sincères remerciements pour cette marque de sympathie aux anciens de notre groupement. Messieurs les généraux Balfourier, Collin, Vincendon et Azan nous.promettent de faire l'impossible pour venir rehausser de leur présence l'éclat de notre réunion de famille et du trente-cinquième anniversaire de notre fondation. La parole est donnée à notre camarade Baudelot qui nous donne lecture de l'appel qu'il fait près de tous les membres et anciens des 69e et 269e afin de rendre les honneurs dus au drapeau du 69e entré, par surprise, aux Invalides. Ce jeune et dévoué camarade, en s'adressant à ses anciens, retrace, dans un style net et précis, ce que fut la campagne du 69e R. I., les grosses pertes subies par ce valeureux régiment. Il demande à tous de bien vouloir se réunir aux Invalides un jour de novembre (qui sera fixé ultérieurement) pour rendre, en un pèlerinage imposant, les honneurs qui auraient dû être rendus au drapeau de notre 69e dissous, lors de son entrée aux Invalides. Les applaudissements unanimes et prolongés récompensent le camarade Baudelot du dévouement qu'il ne cesse d'apporter en toutes circonstances et principalement dans celle-ci : « Honneur au drapeau du 69e ». Après cette lecture, il est décidé que le nombre de copies nécessaires seront tirées et adressées a tous les Anciens du Ralliement. Les plus sincères félicitations sont adressées à Lévy, Vice-Président, au nom de totis. les camarades, pour les distinctions qui viennent de lui être décernées. Médaille d'or de l'Education physique et médaille de la Prévoyance sociale, il serait superflu de redire à nouveau tout le dévouement du camarade Lévy ; il est connu de tous. Le Président donne ensuite la parole à Lévy, qui tient à préciser les conditions à remplir pour obtenir l'allocation du combattant et conseille aux camarades de lireattentivement le journal l'Echo de la F. A. R.A. C. Adhésions. — Les camarades Savouret Georges, classe 1905, 12° Cie et Fort Léon, classe 1912, 8e Cie, sont admis membres

;

FABRIQUE SPnGlflUE D'ORDRES FRANÇAIS & ÉTRANGERS

MÉDAILLES,INSIGNES,

DRAPEAUX, FANIONS,ETC.

FABRICANT

ÉDITEUR

Téléphme

]

Maison

Recommandée

par la

F.A.

Roquette 93-81

R. A. C.

MAISON ALBERT MARIE, INGÉNIEUR

LOUIS AUBERT,SUCCESSEUR 14. RUE OBERKAMPF

PARIS

^hiîrMiiiiilïitriïiiii^ïifijïriSiiiliffîirrtiïirifiihliÉiatÉitiiiriiMriiîiîilillMîifi^'rilîiîi'fi^iifflWitrffîifiMniili^

participants et le Président leur souhaite la bienvenue. Très important. — Le renouvellement au journal Echo de la F. A. R. A. (:. partant d'octobre à septembre se fera à la proil est porté à cinq francs chaine réunion par an, nous communiquer les changements d'adresses. La séance est levée à 22 h. 50 ; prochaine mercredi 12 novemréunion mensuelle bre, à 20 h. 45. A. CHAMERLAT. Le Secrétaire général

;

lessistgamelles" Aucun lecteur de ce Bulletin ne peut ignorer à qui il peut commander ses vins.

«iiiiimiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiimiiiiiin*

LES CRAPOUILLOTS Appel aux Crapouillots et aux anciens combattants Aucun des anciens de l'A. T. et de leurs infanterie, chasseurs, camarades du front cavalerie, artillerie, génie, ne peut rester sourd à l'appel que nous lançons. Chacun qui lira ces lignes voudra contribuer, aussi modeste soit son obole, à ce geste de reconnaissance, rappelant aux générations futures qu'il exista pendant la guerre une arme si peu considérée que, le jour du défilé de la victoire elle fut oubliée et qui, pourtant, sut provoquer de mâles énergies, sut se faire tuer avec courage et acquit l'estime des fantassins avec lesquels elle vivait en contact constant, ce qui fût sa fierté et sa récompense. Tous les anciens crapouillots et combattants auront a cœur de ne pas retarder cette œuvre de reconnaissance et de réparation due à la mémoire de leurs anciens frères d'armes tombés nombreux. Les souscriptions doivent être adressées à M.. Queyrol, 59, rue de Provence. Chèques postaux n° 1290-71.

LAUREY,

Président de l'Union des Crapouillots.

Vous avez besoin de Porto, ma chère, pourquoi les acheter à un inconnu

HHIIIllMIWIHMinHIHIIIIIUHIHHIIIIMHWmiltlIllMWIWmilHllimHIMIiroMi

LA CHIFFA Compte rendu de la réunion du 16 septembre

1930

La séance est ouverte a 9 h. 25 sous la

présidence du camarade Douville, Président. Bianchi, Binet, Capelle, Cassier, Présents Douville, Feuerbach, Godart, Hossin, Nargeot, Poulain, Plantey, Salvage. Dubois, Grignard, Veyriras. Excusés Le camarade Pasquier n'ayant pas acquitté sa cotisation, malgré plusieurs rappels, sa radiation de la société est décidée. Le Président donne lecture d'une lettre par laquelle un camarade demande son admission dans notre société. Celle-ci est prononcée et nous souhaitons la bienvenue à ce nouveau camarde Cudorge Léon-Louis-Eugène,agriculteur à la Vespière, village de Campaugé, par Orbecen-Auge (Calvados), sergent au 24e régiment d'infanterie, 6e compagnie et C. M. 1, croix de guerre. Le Président met les camarades au courant de ses diverses démarches relatives à l'organisation du bal et du banquet du novembre prochain (fête annuelle). Il ne peut encore à l'heure actuelle indiquer le prix du banquet. Ces renseignements feront l'objet d'une communicqtion spéciale. Il espère que les camarades, ainsi que chaque année, y viendront nombreux, accompagnés de leur famille et de leurs amis.

Jïi

Feuerbach, Salancïi Cassier, Hossin, Poulain demandent qu'il leur soit la adressé une dizaine de cartes relatives fête annuelle afinde les offrir dans leurs relations. Si d'autres camarades désirent faire une propagande active pour le même objet des cartes pourront être mises à leur dis position suivantleurdemande. Le camarade Feuerbach fait connaître qu'il offre un flacon de parfum pour la tombola, qui sera tirée pendant le bal Nous adressons nos plus vifs remerciements. Les camarades désirant offrir les loi? pour cette tombola sont priesdesefaire connaître, leurs dons, si modestes soientils, seront les bienvenus et nous les en remercions à l'avance. Le Président donne ensuite la parole au camarade Binet, Vice-Président, qui, dans une causerie très intéressante, indique aux camarades les diverses formalités à remplir pour obtenir la retraitedu combattant ainsi que leur participation à la mutuelle retraite. Les camarades qui désireraient obtenir desrenseignementsdétaillés sur ces diverses questions sont priés de s'adresser à notre camarades Binet, 7, rue Bausset, à Paris, qui se fera un plaisir de les renseigner. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 10 h. 25. Le Secrétairegénéral : Dirois. Les camarades suivants vage, Plantey,Nargeol,

lui

«niiniminifiim(mintumnwnmnmnnHinnnHm»i4nnminm»—mi—»

Vous avez besoin de Bordeaux, pourquoi ne pas les acheter à notre sociétaire V. FAIVE

« LA LEGION (]ompterendu réunionmensuelledu11octobre1930

dela

heures sous la présidence du camarade Maurer, Président, assisté de tous les membres du Comité, à l'exception du camarade Vice-Président Mader, toujours malade et Raudson, en La séance est ouverte à 21

voyage. Excusés : le général Boulet-Despareau et les camarades Somekh, Maladry et Dieterlen.

Avant de donner la parole au Secrétaire général pour la lecture du procès-verbal, le Président adresse les salutations respectueuses de toute l'Assemblée au colonel Rollet, qui a bien voulu honorer de sa présence la réunion mensuelle et qui, très touché de cette nouvelle marque de profonde sympathie, en remercie le Président. Lecture est donnée du procès-verbal de la réunion du 13 septembre, qui est adopté sans observations. De nombreuses adhésions ayant été enregistrées avantl'ouverture de la séance, parmi lesquelles celle du lieutenant-colonel Lemaire, commandeur de la Légion, le Président le remercie tout particulièrement de cette grande marque de sollicitude envers ses anciens subordonnés et le colonel Lemaire répond est heureux et fier de pouvoir se retrouver parmi ses braves légionnaires. Il résulted'une lettre du camarade Dieterlen que, par suite du changement de sa situation il a dû s'installer à Bordeaux mais, malgré cet éloignement, il restera membre de la Société. Dieterlen se propose de fonder à Bordeaux une société d'anciens légionnaires et demande à ce sujet des renseignements auxquels le Président répondra avec empressement, car il souhaite de tout cœur que les groupements d'anciens légionnaires se multiplient de plus en plus pour le plus grand profit de tous ceux qui ont servi dans nos beaux régiments.

qu'il

Le colonel Rollet expose à nouveau et en fêtequi vont se dérouler Beldétail Abbès, à l'occasion du centenaire de la création de la Légion et de l'inauguration du monument élevé en l'honneur des morts et engage tous ceux qui peuvent de se

les

le trouveràRel-Abbèsenavril1931. le

Président remercie au nom de tous pour son dévouement à la cause des légionnaires, car lecolonel ne se contente pas seulement de commander administrer avec bonté son beau régiment, mais il se préoccupe encore du sort des légionnaires après leur libération el c'est ainsi qu'il vient de provoquer à Parisune réunion de tous les Présidentsdessociétés d'anciens légionnairesdeFrance,des colonies ci de l'étranger afin de les grouper toutes dans uneunion étroite et quidansson esprit devrait rayonner sur tous les anciens légion naires, comme les branches d'unarbre séculairerayonnent sur le sol qu'il abrite. Les réunions des Présidents devant avoir Le

lieules20,21et22octobre,ausiègede

Président invite ceux des camarades du Comité qui pourraient se rendre libres de vouloir bien y assister, bien entendu sans participer aux délibérations. Le Président estdésolé d'apprendre la mort du père de Mme Cuérel et de Mlle Gentili, nièce du camarade Van Grasdorf ; il adresse h Madame et aux chers camarades ~uérel et Van Grasdorf, les condoléances émues de rassemblée et les prie de vouloir bien les partager avec toutes leurs familles. la société, le

Enfin, rappellequelaquêtedu11novembreestdestinéeàalimenterlacaissedes

secours immédiats el fait un pressant appel à tous pour les engager à quêter séance tenante les camarades don) les "mus suivent s'offrent pour cettebellemis., siondesolidarité Sdp" Ramn, Kirkoff, TTirl-/. Karnstein. Kas'uidieau. de Lozanoff. Chenel et l-'icob Pré^i'Vnl lesremercie tous et leur donne rendez-vous pour laréunion du Rnovem bre. Plus nen nelap' l'ordredu iour, la séanceestlevée 23heures. Le Secrétaire, générai : VAN Guastiork. 1. ""U' 1 ""1 1"111 ""1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 111 m, 1 1 lU l'

id, le

".h. Vous

avez

1. besoin de Champagnes,

n'hésitez pas à les demander à notre sociétaire V. FAIVE.

mloiligie UNION NATIONALE DES AMPUTES DES ARMEES DE TERRE ET DE MER

-88111

Réunion du Conseil d'administration du 2 octobre 1930

.-. Enfin

Secrétaire général Larrouy lit unpland'organisationduprochain Congrès.lequel adopté avec quelques modificat ions. Le COllseil a vote une certaine somme et ouvert une souscriptionpourl'érection d'unmonumentauglorieuxmaréchal lïc,rlans son lieu de naissance, à Rivesal-

est

tes.

nique ministérielle prochaine

Jol-

Laséanceestlevéeà23h.40. Amputés!adhérez tous à l'U.

A.,

28, boulevard de Strasbourg, Paris (loe\

pourvoirvotresorts'améliorer. LeSecrétairegénéral : R. Lviutmv.

Vous avez besoin de Bourgognes, il est bien plus simple de les acheter à notre camarade V. FAIVE.

•Ht»—tMMiatwfWMiwm—MU—mmmmmmm&m «

LE BURNOUS

commandant Frank-Puaux Le Comité directeur a la douleur de faire part aux membres de l'Association du décès de M. le chef d'escadronFrank-Puaux, survenu le 21 août, à Saint-Aubin-sur-Mer, où ilétait en villégiature. Mort

Officier de la Légion d'honneur, croix de commandantFrank-Puaux, qui guerre, avait débuté dans l'armée au 1erspahis. meurt à ô(i ans, enlevé par une embolie. Trèsrépandu dans les milieux sportifs, il avait organisé un grand nombre de raids hippiques. faisait partie du « Burnous » depuis 1900, et premier Vice-Président depuis quinze ans. Sa mort est une perte cruelle pour l'Association, à laquelle avait donné de multiples preuves de dévouement. Très actif, bienveillant, toujours prêt à rendre service, le souvenir du commandant FrankPuaux sera fidèlement gardé par tous ceux qui le connaissaient et qui avaient pu apprécier ses qualités de cœur. Ses obsèques 0111 eu lieu au Havre, le 29 août, dans l'intimité. En l'absence du commandant Fabre, en déplacement dans le Midi, une délégation, composée de M. Pivin, Trésorier, Limoni, Fritz et conduite par M. Allérand, Vice-Président, déposa sur sa tombe une couronne au nom du « Burnous », tandis que M. Allérand lui adressa un dernier adieu. Le Comité directeur exprime à sa famille les très sincères condoléances de l'Association tout entière.

Le Comité

La séance est ouverte à 20 h. 40 sous la présidence du colonel Boyer-Ressès. Le

Conseil est au grand complet, sauf un membre excusé et deux absents. Le Président lit au Conseil une allocution où se traduit tout son contentement de se retrouver, après les vacances, parmi les camarades amputés, mais prévoyant que par suite de son grand âge il devra laisser la présidence à quelque jeune militant dévoué. Il rend compte de son entrevue avec le camade Perès, des Amputés de Marseille L'accord est complet et le Congrès National des Amputés se tiendra à Paris en novembre ou décembre. Le Conseil délibère ensuite longuement et adopte les moyens d'action propres à faire aboutir les diverses revendications (proposition Miellet et divers). Les camarades Calmon, Saun ier, Padovani prennent tour à tour la parole et l'on désigne ensuite les membres, après élection, pour se rendre à la Commission tech-

directeur

* *

réunion mensuelle de l'Association

eu lieu le 8 octobre, sous la présidence de M. Pivin, en l'absence du commandant Fabre, Président, empêché. Après lecture et adoption du procèsverbal de la dernièreséance, le Secrétaire donne connaissance de vingt-cinq adhésions nouvelles reçues depuis le mois dernier. M. Pivin rend compte ensuite de la cérémonie du 11setembre, où pour la lefois depuis la création de l'œuvre, « le Burnous ranima la flamme sur la tombe du Poilu Inconnu. Cette année, c'est M. Sabatier, député de Paris, parti sous-officier à la mobilisation, et revenu Lieutenant, décoré, avec deux blessures et trois citations, qui fut rlésiené pour accomplir le geste symbolique, hommage quotidien des survivants, aux 1.500.000 camarades, morts pouf la France.

Pivin donna après, les noms des sociétaires qui avaient accompagné le Président dans cette circonstance. Pour terminer, il fut donné connaissance des nominations du 25 septembre, dans les différents grades, intéressant les membres du « Burnous ». L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 heures. La prochaine réunion aura lieu le 12 novembre. M.

LES BIGORS

Anciens de l'Artillerie de Marine et Coloniale

1930.

Bal. — Le Président de la commission, notre camarade Epeaux est chargé de se mettre en relation avec la Commission des Fêtes de la société des 21e, 23°, 41e, 43e R. T.C. pour l'organisation des questions de détail de notre Bal en commun qui aura lieu le 13 décembre prochain à la Mairie du

Que ce soit du vin fin, du cidre, du vin ordinaire que vous désirez acheter, V. FAIVE vous les fournira.

arrondissement. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 22 h. 30. Convocation. — La prochaine réunion aura lieu le samedi 8 novembre. Le Secrétaire général: Ch. NESME. 10°

'1 l' 1' ANCIENS COMBATTANTS "1'1 Il Il

DES

oeillet 111'11..1 11"1..111.111

ET 238e R. I. Compterendu 38e

delaréunionmensuelle

du 6 octobre 1930 La séance est ouverte à 21 h. 30. Etaient présents MM. Faury, Angenieux, Lassalle, Fabre, Gaultier, Vejus, Sauvadet, Pic, Geneix, Jallut, Beuque, Fontanier, Pelé. Excusé Pis. M. le Président Faury parle de l'organisation d'une fête pour le mois de décembre. Il est décidé, en principe, que cette fête comportera un banquet suivi de concert et bal, au cours desquels sera tirée une tombola. Le concert et le bal étant gratuits, le Président insiste auprès de tous les camarades pour qu'ils invitent les familles dé leurs amis, tous seront les bienvenus. L'organisation de cette fête est adopté à l'unanimité. La séance est levée à 23 heures. D'après les renseignements recueillis auprès de la maison Gruber. place de la Bastille, il résulte que notre société pourra disposer d'une salle le dimanche 14 décembre, de midi à 20 heures. La maison Gruber nous promet un menu très soigné pour 40 francs. Ce menu sera communiqué aux sociétaires lors de la prochaine réunion. Cettedernière est fixée au lundi 10 novembre, à 21 heures, 99, rue Saint-Lazare. Nous insistons auprès de tous les camarades pour qu'ils assistent à cette réunion et qu'ils prennent d'ores et déjà leurs dispositions pour participer à la fête du 14 décembre. Pour Comité PIÎT,É.

M<<Mmt)~!)ut)tM!<!~))''m)t~m))t))tttt'<M)t~<'M'M)M)~mm~!!)~

FAIVE approvisionne bon nombre de nos sociétaires, aucun n'a à se plaindre des vins fournis. V.

mmulamomumm

W--

du combattant qu'ils doivent s'adresser à l'Office des Combattants, 7, rue des Minimes, à Paris, munis d'un extrait de leur acte de naissance. Cotisations. — Le Trésorier fait un pressant appel à tous les membres dés « Bigors» qui ne sont pas à jour avec la caisse de vouloir bien s'acquitter de leur cotisation pour

Réunion Etaient présents

octobre 1930 MM. Albisser, Minault, Desfossés, Dufoy, Pogio, Triboulat, Daniel, Gouyx, Fraisse, Roumeguère, Berghin, Boëchie, Daillet, Foreau, Randon, Nesme. Excusés: Epeaux, Etesse. Cotisations reçues: MM. Béhal, Berghin, Le Moal, Berre, Spinosi, Etesse, Humblot, Roumeguère, Boëchie, Fraisse, Le Fouer, Dujoux, Boiffin, Mopin, Rivière, Bec, Suvigât, Grapin. La séance est ouverte par son Président, Colonel Abisser, à 21 heures. Lecture du procès-verbal de la dernière réunion, expédition de la correspondance sont faites. Plusieurs demandes d'adhésion sont présentées par notre Trésorier Desfossés, comme membres bienfaiteurs et honoraires. Tous ces camarades sont admis à l'unanimitédesMembres présents. Notre camarade Triboulat nous signale l'augmentation de 40 environ sur les allocations versées parl'Etat aux Sociétés 4

secoursmutuels.

est ensuite abordé la question de 1* Fête du 11 novembre. Le Président communique reçue du Bureau de la F.F.A.C., une lettre nous donnant des directives pour la quête du 11 Novembre. T1 est décidé à l'unanimité quêteront pas sur la que les Bigors Il

voiepublique

»ne

ce jour-là.

signale aux membres des « Biorganigots » que les « Croix de Guerre sent un grand gala à l'Opéra le soir du 11 novembre: des places à prix réduits seront réservées à tous les camarades qui en feront la demande. Retraite du combattant. Il est rappelé aux sociétaires qui n'ont pas encore la carte Le Bureau

la Botte Imperméable

Maison Delamare V

19, Rue de la Roquette, PARIS (XIe) ATELIER DE RÉPARATIONS CHAUSSURES LUXE & FATIGUE Spécialitéde galoches d'A uvergne et du Limousin

MAISON DE CONFIANCE

(Remise de 5 %)

***

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. I. L'Amicale des A. C. du 205e R. I., a repris le 27 septembre la série de ses réunions mensuelles. De nombreux camarades assistaient à cette réunion qui s'est tenue sous la présidence de notre excellent camarade

M.Denizon.

La réunion d'octobre aura lieu le samedi 25, et la réunion de Novembre le samedi 22. La date de cette dernière a été avancée de 8 jours à causé de la proximité de l'Assemblée générale qui aura lieu le 6 décembre, dans les salons du café Voltaire, place de

l'Odéon. Cette Assemblée sera présidée par notre ancien chef M. le Lieutenant-Colonel du Guiny et sera suivie, comme d'usage, d'une partie de concert. Nous espérons que de nombreux adhérents de province profiteront de cette réunion pour venir se joindre aux camarades de la région parisienne. Nous rappelons à ce sujet que l'entréeest gratuite et que chaque membre de l'Amicale peut être accompagné de parents et d'amis, à qui le meilleur accueil sera fait. N'oubliez pas de noter la date de notre grand Bal annuel 7 février 1931, à la Mairie du 66 arrondissement. Le Secrétaire G. BROISE.

* *

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 386 R. I. T. Réunion Mensuelle Notre amicale a repris son activité avec la fin des vacances et la réunion du 3 octobre a groupé à nouveau des camarades heureux de se retrouver. A l'ouverture de la séance, à 21 h. 15, par le Président Gonon, 15 membres étaient présents: Après lecture du compte-rendu de la dernière assemblée, lé Président lit la correspondance. Il nous fait ensuite part des dispositions prises pour la fête de 6 décembre à l'Hôtel Moderne Banquet suivi de Bal de Nuit. Prix du Banquet 55 francs donnant entrée gratuite au bal. Entrée du bal 12 francs. Le Président demande aux camarades de vouloir bien seconder le Bureau en faisant une propagande active dans le but d'amener un très grand nombre d'invités et an, nonfrs l'envoi d'une circulaire. Le Président

rappelle que l'Assemblée générale aura lieu le vendredi 7 novembre. Remise est faite à chaque membre présent d'une feuille officielle de demande d'allocation du Combattant. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 22 50. Fête du 10e niversaire. — Chacun de nos membres a dû recevoir une circulaire concernant notre fête. Nous ne reviendrons pas sur le lieu, la date et les détails, tous ces renseignements ayant été communiqués. Le Bureau et la Commission des Fêtes insistent particulièrement auprès de tous les camarades en les priant instamment de faire connaitre notre fête et nous amener un très grand nombre d'invités. Il serait en effet regrettable que les efforts des organisateurs ne soient pas récompensés. Assemblée générale.—Nous rappelons que l'Assemblée générale aura lieu le Vendredi 7 novembre à 21 heures très précises au siège social. Armistice. — Une délégation de l'Amicale sera envoyé à Montargis le 11 novembre pour déposer une gerbe de fleurs sur le monument élevé aux camarades « Morts pour la France ». Allocation du combattant et croix du Combattant. — Le Bureau tient à la disposition des camarades des feuilles officielles de « demande d'allocation du Combattant ». L'Amicale offrira à tous ses membres le ruban de la Croix du Combattant. Distribution à l'assemblée générale. Distinction. — Le Bureau de l'Amicale est très heureux de faire connaître à tous les camarades que leur Président d'honneur, le Colonel Donzel, a été élevé à la dignité d'Officier de la Légion d'honneur. Tous les anciens du 38e R. I. T. sont unis pour applaudir à cette distinction qu'ils savent bien méritée et ils saisissent avec empressement l'occasion qui leur est offerte pour prier leur Président d'Honneur de trouver ici l'expression de leur dévoué attachement et leurs très sincères félicitations. Mariage. —Mlle Laurence Boyer, fille de notre camarade le Commandant Boyer (ancien capitaine du 38e R.T.T.) vient d'épouser M. Alexandre Challamel. Nous offrons aux jeunes époux nos sincères souhaits de bonheur et prions le commandant Boyer d'accepter toutes les félicitations de ses anciens camarades de guerre. Décès. — Nous avons appris le décès du camarade Cassaigne (ancien sous-officier de la 12e Cie).

Prochaines réunions. Vendredi 7 novembre et vendredi 5 décembre. Le secrétaire: GEISSLER.

.--.Achetez une première fois votre vin à V. FAIVE et vous deviendrez un client attitré et définitif.

FURBEYRE, VERSLUYS, VIVENOT

- R.C.

S.A.R.L.capital300.000 francs

5,RUE DE CHARONNE T'J:Roquette53.74 AMEUBLEMENT ANCIEN

ATELIERS et USINE, 12, Avenue du Bel-Air - Le Parc S*~Maur de leurs parents et amis, à ce banquet qui sera comme précédemment, empreint de la

plus franche camaraderie. Le Banquet sera suivi d'un grand bal de nuit, Danses modernes et anciennes. Les prix sont fixés comme suit Carte de banquet donnant droit au bal, 35 fr. 8 fr. Cartepour le bal Pour la bonne organisation, je vous prie de retenir votre couvert avant le 25 novembre 1930, en indiquant le nombre de personnes qui vous accompagneront. à M. Avril, président, 34, rue S'adresser des Surmelins, Paris. M. Vif, Trésorier, A la Consigne, 4 boulevard de l'Hôpital, Paris. M. Mareuil, Secrétaire, 39, rue Mouton-Duvernet, Paris. Les camarades qui pourraient nous envoyer des lots pour la Tombola sont priés de les faire parvenir aux adresses ci-dessus. En attendant le plaisir de votre adhésion, je vous prie de croire, mon cher Camarade, à mes sentiments cordiaux et dévoués. Pour le Comité, Le Secrétaire Général: MAREUIL.

seul.

* *

MENU DU BANQUET

Bisque de Homard

DU 100e R. I.

Filet de Turbot Jean-Bart

POTAGE

POISSON

ENTRÉE

Le Comité a fixé la date du Samedi 6 décembre. 1930 à 20 h. précises pour le banquet annuel de notre Amicale, dans les

Salons Monti, Chalet du Jardin des Plantes, 2 place Valhubert, Métro: Orléans. Notre 9° Banquet est placé sous la présidence effective de M. de Chamard, député de la Corrèze et Maire de Tulle, et M. le Colonel Beaulieu, témoignant ainsi leur sollicitude à notre amicale. Le Comité m'a chargé de faire le plus pressant appel auprès de nos Sociétaires pour qu'ils participent tous, en cr"pagnie

MODERNE

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS Mon Cher Camarade,

46.294

Contre filet braisé Châtaigne de Saint-Clément ..-

LÉGUMES

Haricots verts de Voutezac ROTI

Poularde à la Broche Salade

ENTREMETS

Bombe pralinée

Gaufrette Corbeille de fruits VINS

Anjou — Baujolais Fleurie Champagne Café — Liqueurs

LES CHAMOIS Amicale des Anciens Combattants les 97e R.I.A., 297e R.I. et 108e R.I.T. «

Compte-rendu de la réunion du 12 octobre 1930 La réunion est ouverte à 21 h. 1/2 sous la présidence du Camarade Gervais. L'As-

semblée, très nombreuse, montrait beaucoup d'animation. Le Président Fondateur Leroy s'était excusé, retenu par le service. Le Secrétaire général Kiki retenu par des obligations professionnelles ne put venir que très tard. Les Camarades Cailloux, Gardinier, Mettas, s'étaient excusés.

Président Gervais, annonça que des camarades anonymes avaient offert un fanion tricolore, portant brodé en son centre un Chamois. Il fit part que le Comité avait décidé d'accepter ce don, le fanion ne faisant sortir aucune somme de la caisse de l'amicale, et, permettait éventuellement, lors de funérailles d'Anciens des 978 R. I. A., 297e R. I. et 108e R. I. T. de représenter notre Association. De Smet blâma le Comité d'avoir accepté ce don, disant que cette acceptation pourrait mettre la discorde parmi ses membres. Le Président Gervais après avoir répondu en quelques mots, disant le respect que nous devons tous aux couleurs de la France. mit aux voix un blâme éventuel au Comité pour l'acceptation du fanion. Une seule Le

main se leva. Pranger blâma, lui l'organisation du banquet et du bal, le jour de l'inauguration de la plaque. Après une énergique réponse du président, les camarades par leurs nombreuses adhésions, montrèrent qu'ils approuvaient cette réunion familiale, les groupant tous et leurs famille. Fenestraz et Thomas, nos deux vice-présidents, parlèrent de l'organisation de la

UNION DES ANCIENS COMBATTANTS

Messe aux Invalides où nous espérons avoir le concours de la Chorale des Allobroges.

Une discussion toute amicale s'éleva au sujet de la cérémonie et de la. fête du 9 novembre prochain. Tous se réjouirent de se retrouver très nombreux à cette belle manifestation que l'on organise, et, nombreux sont qui se font inscrire pour le ban-

quet.

La réunion fut levée à 23 h. 45.

DUXXeARR.

Quelques nouveaux camarades dont les noms suivent se sont fait inscrire Basile, Curtenaz, Dunant, Guillin, Gros-Daillou, Moreau, Harigou, Orset, Veillet. .,. Pour le Chrnité, Le secrétaire, KIKI. Je profite de la circonstance pour vous informer officiellement que le Dimanche 9 Novembre prochain à 9 heures du matin, une messe sera dite à la Chapelle des Invalides pour les camarades des 97° R. I.; 297e R. I. et 108e R. I. T. tombés au Champ d'honneur pendant la Guerre 1914-1918 Nous serions très heureux de voir la Fédération s'associer à cet hommage envers nos camarades. Des places seront réservées aux délégations qui voudront bien venir avec leurs drapeaux. Après la cérémonie religieuse, il sera procédé par M. le sous-Secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil, Marcel Héraut à l'inauguration d'une plaque commémorative à nos Camarades morts pour la France 1'.

.1.

Il Les amateurs de bons vins n'hésitent pas à faire leurs commandes à V. FAIVE, 68, rue Lamarck. 't.,.

Assamblée générale extraordinaire Samedi 18 octobre 1930, mairie du XXe La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Gaucé, Président. Blondeleau, Etaient présents au Bureau Médez, Jouanneteaud, Sécaus, Leleu. Près de deux cents camarades ont répondus à notre appel, et cela nous a fait bien plaisir, surtout un samedi soir, et en pleine lutte électorale. Le Président remercie les camarades d'être venus si nombreux; il donne lecture de la correspondance par lui reçue et entre autre la démission du camarade Roffanel, vice-président pour raison de santé; à cause de sa vue qui s'affaiblit de plus en plus. Après un hommage à ce dévoué camarade, il donne la parole au. secrétaire général par intérim, le Camarade F. Médey. Dans une brillante improvisation, ce dernier retrace tout le travail et l'effort constant des membres du Bureau : demandes de Pensions, de cartes du Combattant, Renseignements divers, Permanences. Il indique aussi le travail assidu du SecrétaireGénéral, poste qu'il ne peut assurer, il fait entrevoir que ce poste tout-à-fait primordial dans la société, doit être occupé par un Camarade tout à fait dévoué ayant quelques loisirs, quant à lui, il ne peut en ce moment assurer une pareille charge. Il fait un pressant appel à la collabora lion de tous les camarades de l'Union, unis dans un même effort celui de la plus pro-

CHAUSSURES *

jPk

N ia mwt**

Les Meilleures en France

-5 150

USINES-

MAGASINS

PARIS-PROVINCE

VENTE DIRECTE DU FABRICANT

fonde camaraderie et du grand souvenir de l'Amitié qui unissait tous les anciens Poilus dans la tranchée. « A l'Union des A. C. du XXe, dit-il, pas de Politique; un pour tous, tous pour un; voilà notre devise ». L'Assemblée fait une brillante ovation à notre cher camarade, en même temps qu'elle adoptait le Procès-verbal et le compte-rendu moral. Le trésorier Jouanneteaud, dans un détail très précis, rend compte de sa gestion financière; les dépenses sont minimes à côté des recettes et il faut remarquer que ces dépenses sont des secours ou des frais de gerbe et de couronnes à l'occasion du décès de nos malheureux camarades. Aussi le compte-rendu financier est adopte a l'unanimité. Le Président prend la parole. , Il retrace tout l'effort accompli par ces camarades du Bureau. Il remercie bien sincèrement tous les A. C. du XXe d'avoir répondus aux convocations, il leur demande de venir de plus en plus nombreux et cela à seule fin de voir prospérer l'Union des A. C. du XXe. De chaleureux applaudissements remercient le brave Président Gauché de son dévouement à la cause de l'Union. Le Président demande une minute de silence et de recueillement pour la mémoire des camarades tombés à nos côtés et pour tous ceux qui nous quittent chaque jour. Cette minute est imposante et, c'est dans ces moments-là que l'on comprend la bonne pensée et l'entente des A. C. Notre camarade Séchaus expose aussi en quelques paroles bien portées, pourquoi il pose sa candidature comme secrétaire général. Il en a l'habitude, dit-il, et il fera tout son devoir. Tous les camarades applaudissent Séchaus. Le Président propose aux votes de l'Assemblée les candidatures suivantes Robert Médy, secrétaire, comme vice-Président. Séchaus, trésorier-adjoint, comme Secrétaire Général. Ces deux camarades sont élus à l'unanimité aux milieu des vifs applaudissements de l'assistance. Sont élus Secrétaire-adjoint Leleu, 50 voix. Trésorier-adjoint: G. Schéier, 72 voix. Le Camarade Risse, candidat comme secrétaire adjoint n'a obtenu que 29 voix, il reste quand même membre de la commission des Fêtes et contrôleur aux comptes. Trois camarades sont élus contrôleurs aux Lagand, Churchell, Moynet. comptes Le camarade Médy rend compte des divers travaux de la F.A.R.A.C. et tient à faire ressortir les bons services du camarade Lévy pour l'obtention des cartes du combattant pour les camarades. Séchaus, appuyé par le trésorier-général, demande à l'Assemblée le vote unanime pour le changement des cartes pour l'année 1931, ces certes seraient d'une autre couleur, et chaque année cette couleur sera différente, elles faciliteront les écritures et le contrôle. (Adopté à l'unanimité). Après diverses questions posées par nos camarades auxquelles ont répondu les membres du Bureau, Blondeleau, président de la commission, rend compte des diverses démarches qu'il a faites avec le camarade Médy auprès de la Préfecture de Police et auprès de la Préfecture de la Seine pour avoir l'autorisation de quêter dans les rues de Paris en faveur de notre caisse de Secours et de la commission des fêtes, il espère avoir une bonne réponse. En tous les cas rien ne sera entrepris, soit comme Bal, Banquet, Sortie, tant que la commission des Fêtes sera en déficit. Il fera l'impossible pour arriver à entreprendre une sortie champêtre pour le printemps prochain. Il demande des quêteurs et des quêteuses Nombreux sont les camarades qui s'inscrivent ou font inscrire leurs dames ou leurs jeunes filles. NOMS faitsyus lin pressant appel auprès den

CLIENT

ESSAYEZ LES CHAUSSURES AISTIDIR UNE FOIS, VOUS LES PORTERFZ TOUJOURS.

--- ------- ----------- --

camarades pour bien vouloir donner le nom de leurs jeunes filles ou jeunes gens avant le 10 novembre; envoyer les inscriptions au camarade Blondeleau, 19, rue Mo ret ai0) ou au siège social, 28, rue des Cou ronnet. commission des Le compte-rendu de Fêtes est adopté après quelques échanges de vue entre camarades. La séance est levée à 23 h. au milieu de la plus franche camaraderie. Le Secrétaire de Séance: Léfceux Le r'ice-Pl'ésulent : Robert MÉDEZ.

III1IIII!!IIIIIIIIII!IIIIIIIIIIIIII:III!IIIIIIIIIIIIIIIIIII!I|||||||||||I!IHI||!|||

-TOUJOURS LES

MEILLEURES MARQUES AUX MEILLEURS PRIX

—MW—gMMUWW——M—M—MWIMHMM—MM»—'«

rue Lamarck àV. FAIVE Marcadet 21-92 ou téléphonez

Ecrivez de suite

25e

68,

1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

R. I. T.

Notre première réunion d'hiver a eu lieu le jeudi 9 octobre c'est-à-dire le deuxième jeudi du mois, jour auquel auront lieu dorénavant toutes nos réunions mensuelles, changement de date qui permettra au journal de paraître assez à temps pour vous

rappeler chaque réunion, nous aurons peutêtre, de cette façon, le plaisir de vous rencontrer plus nombreux. Pourtant les « abstentionnistes ont bien tort car certaines de nos réunions, sont, indépendamment du plaisir de nous revoir, fort intéressantes par suite des nouvelles toujours fraiches que notre Président s'efforce de nous faire connaître; ainsi à notre dernière réunion d'été il nous a fait un compte-rendu du voyage en Artois de nos camarades de la Mayenne dont je vais essayer de vous faire connaître les grandes lignes, voyage auquel certainement beaucoup comme moi regretteront de n'avoir pu assister. Le 15 juin donc une centaine de camarades de Laval et une dizaine de Paris se trouvaient réunis sur le plateau de Lorette, la journée débuta par une halte sur la glorieuse colline où sur l'Autel de la Basilique,Vf. l'abbé Fourneau, ancien Aumônier du Régiment célébra la messe du souvenir »,;t laquelle se joignit une prière pour nos morts tombés sur toutes les terres de la région et en particulier pour les 37 camarades enterrés dans le cimetière de Lorette. Après la visite au cimetière les Anciens du 25e se réunirent à la cantine où un excellent repas leur fut servi. A 14 h. descente en Auto-Car vers Souchez, visite d'Albain-Sainte-Nazaire, de l'ancien Moulin Topase, du Château de la Haie, où chacun retrouve son ancienne demeure, enfin l'arrivée à Villiers-au-Bois dans un pays en fête; reçu avec enthousiasme par les autorités et la population de Villers, les anciens du 25e rendent visite au monument aux Morts au pied duquel ils déposent une plaque de bronze. Vient ensuite l'inauguration de la plaque de marbre sur laquelle on lit:

/111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

Remise de 5 ° de

a pris part aux opérations du secteur de Lorette

———

C'est alors que M. Goupil, après avoir longuement retracé l'histoire glorieuse du régiment durant les 18 mois qu'il passa en Artois adressa à toute la ville, qu'il s'étonne de revoir déjà complètement reconstruite, ses remerciements pour la façon chaleureuse ci sympathique avec laquelle elle a reçu ses anciens défenseurs. Il fut particulièrement applaudi lorsqu'il termina en disant Vive l'Artois, terre d'héroïsme et de ,(

- R.. C.

sur

de l'année

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiia

sacrifice, baignée et sanctifiée par le sang de nos glorieux soldats. la petite patrie adoptive « Vivé Villiers du 25e. Et vive à jamais notre grande patrie à tous, vive la France immortelle L'heure du retour sonnée, il fallut »quitter cette « petite patrie » pour regagner Arras en passant par Mont-Saint-Eloi où les regards cherchaient en vain dans la plaine la ferme de Berthenval et les ouvrages blancs. Pour bien marquer notre solidarité avec nos camarades Lavalois, une avance de 400 fr. a été faite par notre caisse pour la cotepart de la société dans les frais d'érection de la plaque ex-voto de Notre-Dame-de-Lorette, bien peu ont répondu à l'appel de souscription que nous avions lancé en Juin dernier et pourtant nous serions heureux de pouvoir remettre notre caisse à jour pour notre assemblée générale prochaine. Les camarades qui ont pris l'habitude de lire le journal et oublient trop facilement le chemin de nos réunions sont priés de penser au trésorier qui serait heureux d'avoir de leurs nouvelles. Le camarade trésorier Hubert me charge de vous informer qu'il est à votre disposition pour vous envoyer le reçu du billet que vous voudrez bien lui mettre dans une enveloppe adressée 9, cité Véron, à Paris (18e). Les camarades Glène, Demongodain et Jeudon sont priés de bien vouloir assister à la prochaine réunion où leur seront remis une médaille et un diplôme de Ver-

dun.

Le Secrétaire

de Novembre 1914 à Février 1916 A Villiers-au-Bois qui les a abrités de Février 1915 à Février 1916 les Anciens du 25e R. 1. T. ont confié ce mémorial.

présentation de leur Carte

Le 25e Régiment territorial d'Infanterie de Laval (Mayenne) ENE du 33e C. A.

Membres aux 0

G. PRÉVOST.

Notre prochaine réunion aura lieu le jeudi 13 novembre à 20 h. 30 au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. N. B. —

* *

ANCIENS DES

20e

Goa

D. I.

Réunion du 1er octobre. Séance ouverte à 21 h. 15 par le secrétaire général.

Présents 17. — Excusés 16. Le président retenu au dernier moment par un cas de force majeure s'excuse par

téléphone.

Le secrétaire annonce le décès de notre camarade Rivet, du groupe de Granville; il se fait l'intérprète de tous pour adresser à la famille et à nos camarades de Granville,

particulièrement éprouvés depuis quelque temps, les condoléances et l'expression d'affectueuse sympathie des Membres de l'Amicale. I.'ne délégation de 10 camarades a assi'é aux obsèques et déposé une gerbe en notre nom Le procès-verbal de la dernière séance est adopté. Compte-rendu correspondance la échangée et des événements qui se sont produits pendant les vacances. Le résumé en est paru dans le dernier « Echo ». Nous avons appris avec peine la maladie assez grave de notre camarade Fabre, qui est alité depuis juillet. Bien que son état ne donne pas d'inquiétude il n'est pas encore guéri. Nous adressons à notre sympatique vice-président, nos bien sincères souhaits de prompte guérison. On nous communique des nouvelles de notre camarade Lesouëf, qui regrette de ne pouvoir être plus souvent des nôtres. Lesouëf qui préside maintenant aux destinées de l'Hôtel-Restaurant Mollard, rue SaintLazare, serrera avec plaisir la main des camarades qui seraient appelés dans son quartier. Notre camarade Boutin a pris quelques photos de la sortie du 22 juin. Sur l'insistance des intéressés le secrétaire demandera à Boutin d'en tirer quelques nouvelles épreuves. Le programme de la journée du 16 novembre est arrêté. Le groupe de Granville doit se réunir le 19 octobre pour y régler sa participation.

Sous demanderons à M. l'abbé Mauduit, actuellement chapelain de N.-D. du MontCarmel, à Avranches, de bien vouloir commue il y a 2 ans, officier au Sacré-Cœur. La « Flamme » désire établir son calendrier pour 1931. Nous demandons un dimanche de Novembre (15 ou 22). Nous donnerons notre fête annuelle (Matiné, concert et bal) à la mairie du 18e un dimanche de Février 1931. Lq séance est levée à 22 h. lit.

Naissances. — Notre camarade Fürstenberger et Madame nous annoncent la naissance de leur fils Pierre. Notre camarade Courtin André et Madame nous annoncent également la naissance de leur fils Paul. Aux heureux parents, toutes nos félicitations et pour les fùtures recrues de l'Amicale, nos vœux de bonheur et de bonne santé. Convocations: Mercredi 5 novembre à 21 heures, 28, boulevard de Strasbourg, réunion mensuelle. Dimanche 16 novembre, à 10 h. 45, Basilique du Sacré Cœur de Montmartre, Messe en mémoire de nos morts. Rassemblement fanion devant le portail. autour A 12 h. 45, déjeuner chez notre camarade Villain, 24, rue Saint-André-des-Arts (Autobus ou métro: Place Saint-Michel). Menu Hors-d'oeuvre variés, Tournedos Champignons, Gigot flageolets, Salade, Fromages, Fruits, Gâteaux, Vins, Café, Liqueurs. 20 fr. service compris. Les camaPrix rades prenant part au déjeuner sont priés de donner leur adhésion avant le 10 novembreA18 h. 30, cérémonie de « La Flamme à l'Arc de Triomphe. Rassemblement à 18 heures 20, sur le terre-plein, côté ChampsElysées. Le Secrétaire yénéml: LAMONTAGNE.

l'abbé Carrel qui félicite les anciens du 22e de leur pieuse pensée en commençant cette journée par une messe en 1 honneur de leurs nions glorieux et et avoir choisi pource service sa paroisse a lui, qui avait eu la consotation ci assister plusieurs d eulre eux à leurs derniers momentsIl developpe ensuite éloquemment cette pensée de abbé lie Tourville : « L homme le plus acheve est à la fois celui qui est le plus fort et celui qui se bal le moins. » Au cours ue cette messe, très beau programme musical. M. tZalluo interpréta notamment, en très grand artiste, le O Vulnera Doloris, de Carissimi. .\lJUi un quart, minute de recueillement devant le monument aux morts et dépot d'une couronne, si gentiment portée par les deux petits Germain. .Mini quarante-cinq, déjeuner, au Salon des Familles. La niece de Duruble apporte une magnifique gerbe au générai Estienne et lui récite un charmant compliment de bienvenue. Le général l'embrasse, aux applaudissements de l'assistance. Excellent déjeuner, serviceimpeccable, le tout dans les meilleurs traditions norman-

des. Au dessert, Germain se ]è\c et souhaite la bienvenue aux cent cinquante présents, de la part de la Section Rouennaise, s'adressant ensuite au général Estienne, il lui dit la joie de tous de le revoir parmi nous, évo-

: :

quant un souvenir d'Artois, il rappelle ce surnom que les fantassins lui donnèrent

ANCIENS DU DEUX-SIX-QUATRE la réunion du 14 octobre, nous avons retrouvé nos sympathiques camarades de Paris,pasdebanlieusards, cette fois, àl'exV

ception du secrétaire

Notre ami Bureau n .t'si pas

L'l,

mais aussi

quelle excuse Ce camarade n'a-t-il pas, à nouveau, en filé ses bottes d (ortté son casque! Mais oui, 1'1 pris son <_ illld sabre itou! Puisse le petit Hitler se tenir tranquille, grands Dieux !. Mais. rasurons-nous, vingt-cinq jours de campagne suffisent à notre bouillant dragon el ce n'est pas parce qu'il fait de l'entraînement Ú Versailles, qu'il > a lieu d'en tirer des déductions mauvais augure. Soyez assurés. Poilus, mes frères, que notre gaillard lient merveilleusement à chevalelsideuxficelles n'y suffisaient, de tout cœur nous lui en voterions une troisième. Et un triple ban

Le 18 novembre,

0.2143.

troisièmemercredi du

mois, rendez-vous, Ú 20 h.30. à la Taverne Namur, 2, boulevarddeStrasbourg,métro Saint-Denis. Bien cordialement. Le Comité. * *

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 22° D'ARTILLERIE

ita

Réunion 19octobre, Rouen Dèsl'arrivéeengaredeRouen,nousnous rendions compte veilleusement organisée et, journée sedéroulant, était merque cette

les événements ne trompèrent pas un instant notre attente, la pluie elle-même vint à

point nommé, sans nous surprendre, puisque nous étions à Rouen. Toutes les félicitations ont été adressées Germain, Duruble, Guéaux organisateurs rain et à leurs collaborateurs dévoués que, dans l'avenir, nous devrons prendre comme

modèles. A dix heures et demie, nous nous incli nions devant le mémorial de Jeanne d'Arc, érigé près de l'emplacement du bûcher, place du Vieux-Marché. A onze heures un quart. messe à Sttinl-Vijictml.superbeallocutiond<-

dans les tranchées « Le Père la Victoire », pour conclure « Ce quun fantassin d'unetranchée d'Artois adit tout haut, tous les officiers etles hommes du 22" l'ont pensé bien souvent ; ce sont précisément. vos qualités de cœur et voire, cnlraiu comme voire belle humeur et voireconfiancedans l'avenir qui ont fait que chacun de nous a gardé de vous un souvenir si fidèle.» Saluant ensuite le colonel Lasully, Germainl'apostrophe « Nous t'les pour nous le type du soldat d'honneur el de devoir avoir servi sous vosordres,moncolonel, c'est avoir appris, par l'exemple quotidien, la véritable notion du devoiretdu dévouement. » L'émotion est à son comble et un religieux silenceplane sur cette nombreuse assemblée quand le colonel Casally, à son tour, prend la parole pour glorifier, en présence de nos camarades des chars d'assaut, l'œuvre du général Estienne « Grande u-uvre, qui a eu surles opérations de la dernière partie de la guerre, une influence décisive au soir de Charleroi, notre colonel, impressionné par les pertes énormes de notre infanterie, luttant à découvert, devant les nombreuses mitrailleuses allemandes, dit aux officiers de son état-major « La victoire appartiendra à celui qui le «premier protégera les fantassins par un «blindage de l'épreuve de la balle et de

l'éclatd'obus. » «Parolesprophétiquesd'ungénial ingénieur militaire quicréa, en pleine guerre, l'arme qui devail,dans le combat commencé «

juillet 1918, jouer le rôle décisif, rôle tenu précédemment par le 75 à la Marne et ;1 Verdun à la Marne, chez nous, grâce à l'aviationd'artillerieimposéeelle aussi à la fi" D. L, au mépris des règlements, par le général Estienne, à Verdun, grâce à son commandement du groupement Nivelle, qui marqua le premier revirement de cette bataille de géants et le passage de la défensive passive à cette contre-offensive active qui fit entrevoir, en germe dès le printemps, les succès d'octobre et décembre 1916. ,i Le « Père des Chars » a reçu des plus grandes sommités du monde les hommages qui lui étaient dus. Nous. dans notre modeste milieu, voulons lui dire l'honneur qu'un tel chef nous fait en venant, d'une manière louchante, se mêler à nos réun ions de camaraderie. le 18

cDe,grandeueur,touslui'wprinicnt

ici

leurs sentiments d'admiration et de reconnaissance et, debout, ils exaltent l'éclatante œuvre du général Estienne-» L'assistance entière se lève dans un moment d'émotion inexprimable qui l'a gagnée eh voyant ses deux chefs, les yeux baignés de larmes, s'étreindre de l'accolade des frères d'armes. Se reprenant, après quelques minutes d'interruption, le général remercie, profondément remué par ces sentiments d'affection qui viennent de lui être exprimés, il se voit dans la situation d'un grand-père qui reçoit à a table ses deux enfants, auxquels il demande, au milieu des difficultés de l'heure, d'avoir confiance et foi dans l'avenir, à l'exemple de cette jeune paysanne lorraine, sa compatriote, qui, à un moment si troublé, partit seule au secours de son pays. La France, la plus ancienne nation civilisée qui soit au monde, a un passé qui est le gage de son avenir. Imprégnés de l'esprit de paix, ne laissons pas croire que nous craignons la guerre, détestons-la, certes, mais ne donnons pas l'impression d'en avoir peur. Il boit à la France immortelle. Son discours est couvert d'applaudissement ; signalons, à ce propos, l'autorité de Duruble, qui dirigea les bans qui furent battus avec une vigueur et une discipline superbe, montrant la force de notre groupement. Arrêtons-nous aussi sur cet instant de communion intime qui nous unit alors avec nos deux rudes chefs, laissant couler leurs larmes d'amour qui leur révélèlarmes rent, à eux comme à nous, comment ils nous aimaient et combien profondément ils étaient aimés. Desrenieniemenis sont ensuite adressés par le Bureau à notre camarade Robin de Morhery. qui vientde nous faire hommage de son livre, sortant des presses Lu maîtrise du Paeifii/ue et le péril jaune, sujet dont nous sommes souvent entretenus, depuis sepl ans, par notre ami Rollin. La journée se continue par l'Assemblée généralequi vote les modifications aux statuts, réélit le bureau et nomme membres du Comité faisant dans son seinune largeplace à nos dévouéssecrétairesrégionaux el aux représentants de nos sections normandes, qui ont pris une si grande place dans l'Amicale. On termine cette belle réunion par le tiraged'unetomboladont le gros lot est ungrandcanardblancquiattendait cette heure avec une impatience marquée de nombreux « coin-coin ». Songez donc qu'il n'avait, pas déjeuné, le pauvre.! et que les petits pois du menu l'avaient mis en appéLen°22.quiavaitétéadjugé à prix d'or, gagna ce morceau de choix, mais son propriétaire,d'un geste magnanime le remil aux enchères! Que de tribulations sur ton sort, pauvre « coin-coin ». Disons, pour finir, que plus de cent cinquante présents furent dénombrés. FIpars du Il novembre. Nous sommes autorisés à vendre, ce jour, des fleurs au profil, de l'Amicale, ceux des secrétaires régionaux qui en voudront doivent les demander au secrétariat de Paris avant le 8 novembre. Réunion du Comité le 13 décembre. — Le Comité, les secrétaires régionaux et animateurs de l'Amicale seront convoqués à un dîner qui se tiendra à Paris, le 13 décembre pour étudier le programme de l'année 1931, dont la réunion est, en principe, fixée à Paris au mois de mars. La question se pose de savoir où tenir la grande réunion d'été (juin-juillet) ; la réunion d'automne

les

tit.

(octobre-novembre).

S'il y a lieu de prévoir une excursion dans une région non encore visitée (dans le département de l'Eure, par exemple) ou un pèlerinage aux champs de bataille : Gournay-sur-Aronde. l'Artois ou Verdun ont été successivement proposés. Les suggestions seront les bienvenues au secrétariat.

RANCOURT-VERDUN Anciens des 151° et 3Sr R. I. Notre dernière réunion s'est tenue au siège le 10 octobre. Capitaines Robert et Etaient présents Aze-Raumeny, lieutenants Belleville, Giroux et Martin, médecin-major Minkowski, Michaut, Besegher, Bausch, Bouchaud Léon, Bentin, Coussin, Chaillet, Coussy, Carlon, Dumaine, Dautruche, Denis, Ferrand, Fourez, Fourquemin, Gervais, Gourmel, Jacquemin, Lenfant, Lemesre, Marmonteil, Moreau Maurice, Robert Emile, Souchal, Sautereau, Torchon, Tobi ainsi que notre camarade Delplanque, de Roubaix, que nous avons été heureux d'accueillir parmi nous. Capitaine Parriaux, Pector, Excusés souffrant, Briaux, Rogier, Vienne, Vermeulen et Barbery. Nous avons enregistré l'adhésion du capitaine Panaux, du 351e, actuellement adjoint au maire de Verdun, et du camarade Bigorgne, du 151e. Nous renouvelons à ces camarades nos souhaits de bienvenue et comptons sur leur concours pour nous amener des adhérents. Le Président, après s'être réjoui de voir Aze-Raumeny rentré définitivement en France, remercie les camarades qui étaient présents le 24 septembre à l'Arc de Triomphe pour entourer notre camarade Michaut, qui a ranimé la Flamme en notre nom et au nom de l'Amicale des Anciens Combattants du Manège de l'Ecole de Guerre, qui avaient bien voulu nous laisser la priorité, geste de camaraderie dont nous leur savons gré. Une gerbe de fleurs fut aussi déposée. Etaient présents, outre le Président le général Poignon, ancien colonel du 351e, Mme Bazaille et M. Maurer, Président de la F. A. 11. A. C., qui avait tenu à nous accompagner, ainsi que les camarades Parriaux, Pehu, Giroux, Ganot, Minkowski, Michaut, Denis, Chaillet, Fourez, Dautruche, Fourquemin, Boutin Gervais Dormois, Lemestre, Moreau Maurice, Bourgoin, Lhomme, Martarèche, Tobi, Storm, Carlon, Lenfant, Ancourt, Besegher, Bentin, Robert Emile, Marmonteil, Chapart et Coussin, porteur du fanion et plusieurs dames dont nous nous excusons de n'avoir pas noté les noms. Excusés Général Boubet-Desbareau, Pector, absent, Belleville, en période militaire, et lieutenant Moisson, aux manœuvres. Le Président lit les lettres de Mme la générale Moisson et de Mlle Moisson nous remerciant de la plaque de bronze apposée en notre nom sur la tombe de notre regretté

Président d'honneur. Le Président rend compte de son voyage à Lille et Roubaix, les 4 et 5 octobre, et de l'excellent accueil qu'il a reçu des deux sections, en plein développement. Lille, créée depuis trois mois, dépasse déjà 50 membres et Roubaix atteint

207. Il fait part du décè de la grand'mère de Mme Pector. Nous renouvelons à notre camarade Pector et à sa femme toutes nos

condoléances. Il rappele que le 11 novembre nous prenons part, comme chaque année, à la cérémonie à l'Arc de Triomphe. Rendez-vous à 9 h. 30, rond-point des Champs-Elysées. Nous faisons un appel pressant au dévouement des camarades pour quêter ce jourla ci nous aider ainsi à grossir notre caisse. Notre camarade Chapart leur fournira sur leur demande troncs et brassards. Le Président, après avoir fait allusion manifestations récentes et sympathiquesaux de quelques-uns de nos voisins étrangers et prôné, dans les circonstances actuelles le calme mais aussi la vigilance et l'union, rappelle qu'est fixé au 6 décembre, à 19 h. 30, notre dîner, suivi, à 10 h. 15, d'un ba de nuit avec jaz et cotillon, Salons Vianey, 3, avenue Ledru-Rollin. Des cartes de bal payantes par avance ou non sont à la disposition des camarades pour lesquels

c'est un devoir d'en placer dans leurs relations, car il faut que notre fête soit aussi brillamment réussie que les années précédentes, davantage si possible. Le prix d'entrée au bal est de 8 francs. Pour le dîner, il ne sera demandé, malgré l'augmentation des prix que 39 francs et, dans cette somme sont compris le pourboire et l'entrée au bal. Les adhésions avec le prix du banquet doivent être envoyés le 2 décembre, dernier délai, au Président ou au Trésorier. Il est entendu que la Commissin des Fêtes préparera un programme de monologues et d'intermèdes musicaux pour lesquels nous demandons le concours d'artistes bénévoles qui voudront bien se faire connaître à l'avance en indiquant les morceaux qu'ils se proposent de chanter ou en fournissant les textes quils réciteront. Une reine et deux demoiselles d'honneur seront élues et recevront un souvenir. Nous comptons que plusieurs camarades assureront leur concours comme commissaires pour aider au contrlôe des entrées. Quant à l'Assemblée générale, elle se tiendra au siège le deuxième vendredi de décembre et les candidats aux divers postes du Comité de direction auront à se faire connaître avant. Pour permettre aux camarades de banlieue d'être libres plus tôt, nos réunions mensuelles se tiendront à l'avenir à 20 h. 45. La prochaine est fixée au vendredi 14 novembre, au siège social, Café de la Bourse, 2, rue de la Bourse. Nous prions les camarades d'être exacts, notre camarade, le docteur Minkowski, devant, à l'issue de la réunion, nous faire une causerie sur Pasteur, sa vie et son œvre. Les camarades connaissant l'adresse du sergent Billaud, classe 17 ou 18, de la 2e compagnie du 151e sont priés de la faire connaître Pour tous renseignements et la correspondance, s'adresser soit au Président. M. Robert, 4, rue Gally, à Neuilly-surSeine ou 27, rue d'Hauteville, à Paris (Provence 51-61), soit au Secrétaire général, M. Chapart, 13, boulevard de Strasbourg, à Paris (Archives 11-14) et, pour les cotisations ,au Trésorier, M. Chaillet, 83, rue du Chemin-Vert, à Paris. Le Secrétaire général, Le Président, R. CHAPART.

L. ROBERT *

* *

Filiale de Roubaix Compte rendu de la réunion du 19 octobre 1930 Quarantemembres sont présents, trois nouveaux membres sont admis, les camarades Vienne, Duthoit, Seghers, nous leur souhaitons la bienvenue. Après lecture, par le Secrétaire, du compte rendu de la fête de famille, banquet et bal du 5 octobre, le Président donne lecture d'une lettre de Mme Mossou, qui remercie tous les camarades du geste accompli en offrant un superbe médaillon qui sera posé sur la tombe du regretté Président

d'honneur.

prochain, à 16 heures, aura lieu au siège une belle fête enfantine au cours de laquelle le Père Noël fera une distribution de jouets et friandises aux enfants; les sociétaires recevront, à cet effet, un questionnaire à remplir et à retourner de suite au Secrétaire, 111. rue de l'Industrie. à Roubaix. Excursion à Paris, Fontainebleau et Versaille (Pentecôte 1931). Il est rappelé aux camarades désireux de participer à cette excursion qu'ils doivent se faire inscrire sans retard en raison de la difficulté qu'éprouve le Secrétaire à trouver des chambres à Paris; il espère que des camarades de Paris pourront utilement le conseiller à ce sujet. Bibliothèque.- Elle fonctionne et nous invitons les camarades à en profiler. Le 21 décembre

Avant de terminer la réunion, on procède à la réélection d'un tiers des membres de la Commission, MM. Delplanque, Desurmont, Delie, Desrumeaux, Prez et Gadenne Achille sont réélus pour trois ans. On se donne rendez-vous au dimanche 16 novembre prochain pour la réunion à la suite de laquelle nous nous rendrons au cimetière sur la tombe des camarades décédés. Le Secrétaire BOURGEOIS.

•** LES ANCIENS ET LES COMBATTANTS DU

132e

Réunion du 20 octobre 1930 La séance est ouverte à 21 h. 30 sous la présidence du camarade Poulain. Sont présents MM. Poulain, colonel Girard, Renault, Hardoin, Sadi Gérard, Colas, Collier, Pigneux, de Vinzelles, L'Hoste, Boudeville, Maréchal, Weber, Lahaye, Méry, de Barochez, Bouchez. Excusés MM. de la Morinerie, Gruyez, Lapointe et Godzia. Le Président est heureux de faire savoir que nos camarades Simonin et Gérard sont depuis quelques semaines papa d'un fils; il se fait l'interprète de tous pour leur envoyer ses plus sincères félicitations et ses meilleurs vœux de prospérité. Le Président fait savoir que notre ami Colas a subi une opération. Il profite de sa présence pour lui souhaiter une bonne continuation, ainsi qu'à notre ami Pigneux, qui a été blessé dans son travail. Nous avons eu la joie d'avoir parmi nous, le 29 septembre dernier, le colonel Perret, qui était de passage à Paris. Nous avions organisé en quelques jours un dîner amical à la Brasserie Andrés, rue Saint-Laurent. Vingt-cinq de nos camarades avaient répondu à l'appel précipité, le colonel Perret a été très touché des marques de sympathie de ses anciens camarades de combat nous avons eu la joie d'avoir parmi nous le colonel Théron, ainsi que notre ami Fochart, qui s'embarquait 15 jours après pour la Tunisie, également notre ami Simonin, venu spécialement de Reims, et Vauthier, venu de Vitry-le-François. Nous avons regretté incèrement de ne pouvoir compter parmi nous M. le colonel Girard, qu'un'devoir de famille a retenu en Bourgogne, nos amis Lapointe, Scheidecker, Péchenau et Abelé. La soirée fut charmante nous avons regretté seulement de ne pas avoir eu la main heureuse sur le choix de notre restaurant ; nous avons été plus que trompés sur une renommée. Lecture est donnée de la correspondance ; elle émane du colonel Perret, nous remerciant encore une fois pour la délicate pensée d'avoir organisé une soirée lors de son passage à Paris. Lettre de l'Association Nationale des Officiers Combattants, deux lettres de la Flamme, lettre de la Fédération Nationale des Commerçants et Industriels mobilisés, lettre du Comité Permanent de vigilance et d'action nous invitant à sa réunion du mercredi 22 actobre. Lettre de M. le maire de Mont-sur-lesCôtes et du ministre des Pensions à notre réclamation au sujet de l'abandon des tombes de nos camarades tombés aux Eparges Satisfaction nous est donnée. des mesures ont été prises pour remédier aux défectuosités signalées. Nous savons que c'est à la commune de Mont-sur-les-Cotes qu'incombe les soins du cimetière militaire. Un mutilé touche 300 francs par an pour son entretien il nous fut donné comme excuses qu'au moment où nous sommes allés en pèlerinage, la saion pluvieuse avait empêché le travail. Le ministre des Pensions a fait savoir au Souvenir Français qu'il donnait des instructions pour remplacer les croix de sapin par des croix en chêne.

;

Il nous fut demandé de préciser l'endroit exact où dorment de leur dernire sommeil des centaines et des centaines de nos camarades, couchés dans le Ravin de la Mort. Au printemps prochain, un de nos camarades se rendra spécialement à Verdun pour aller reconnaître, avec une autorité compétente l'endroit exact où sont ensevelis nos camarades, sous des milliers de mètres cubes de terre, dû à l'explosjon des mines. Pour remercier le Souvenir Français des démarches faites et le succès de celles-ci, nous avons décidé de lui envoyer la somme de 100 francs. Sur la proposition du colonel Girard, cette somme sera demandée par quête à la fin de notre dîner du 6 décembre. Comme tous les ans, le 11 novembre, une couronne sera remise à Reims au monument des morts de nos régiments elle sera achetée en commun avec le 3320 et la société à cette occasion, les camarades de Reims Coltier, Pigneux, Montardier et Gérard se

;

;à

rendront Reims le 11 novembre. Le dîner annuel aura lieu le samedi 6 décembre prochain à 19 h. 30 dans les Salons Luce, 5, boulevard des Batignolles. Le prix de ce dîner sera de 35 francs plus 10 pour le service. Voici le menu Crème Parisienne Filet de Lotte au Chablis Poulel de grain rôti à la broche Haricots verts au beurre d'Isigny

Salade de saison Glace Aiglon

Petits fours

Cafés Vins Graves - Vouvray - Saint-Emilion Beaujolais - Rosé d'Anjou Ce dîner sera servi dans un salon du 2e il effacera, j'en suis sur, le mauvais étage souvenir de celui de chez Andrés. Les adhésions sont d'ores et déjà reçues chez le Secrétaire, 185, avenue du Général-MichelBizot. La prochaine réunion aura lieu le lundi 17 novembre, à 21 heures au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Sadi GÉRARD. Le Secrétaire

;

LE POILU MONTREUILLOIS

;

Quand ces lignes paraîtront, l'Assemblée je ne générale d'octobre sera terminée pourrai donc en faire le résumé que sur le prochain Bulletin. Pour la manifestation du 1er novembre, le Conseil d'administration souhaite que vous soyez tous présents. Là encore je ne puis rien vous dire. Mais vous avez reçu votre convocation, qui donne les instructions nécessaires. Je n'aurai donc qu'à vous parler de la fête du 11 novembre. Le Poilu Montreuillois donnera son bal annuel le samedi 8 novembre en la Salle des Fêtes, rue MarcelinBerthelot. Philippe fera, suivant sa bonne habitude, la joie de tous les danseurs. Notre sympathique Président de la Commission des Fêtes a fait tout le nécessaire pour vous donner entière satisfaction. N'oubliez pas que notre bal est offert au profit de notre caisse de secours et que plus vous viendrez nombreux, plus nous pourrons être généreux pour soulager les demandes de secours qui, malheureusement, en ces temps difficiles vont toujours en augmentant. Faites donc beaucoup de propagande pour cette fête et vendez beaucoup de cartes elles sont à votre dispsiotion chez les Merchadier. camarades Hardin, Savignat N'oubliez pas aussi que, notre banquet aura lieu le lundi 10 novembre, Salon Calmel. Le prix de la carte est de 3.5 francs, tout compris. Le menu est copieux et les commissaires au banquet veilleront à ce que rien ne cloche. Voici deux belles fêtes en perspective et nous recommandons à tous nos membres titulaires de la Carte du Combattant de s'en munir pour y assister. Une surprise leurest ménagée et pour qu'il

;

n'y ait pas de jaloux, il serait bon que tous viennent. Je ne puis rien vous dire de plus à ce sujet. Venez et vous verrez. A l'avance, je puis vous assurer que vous serez contents de voir que nous pensons à vous. Donc, rendez-vous pour le 8 et le 10 noevrmbvembre, et n'oubliez pas votre carte. Le Secrétaire MERCHADIER.

P. S. — J'ai le regret de vous annoncer que notre sympathique camarade Théron a eu la douleur de perdre sa fille. Qu'il trouve ici nos sincères condoléances. Nous

regrettons vivement, au Bureau, qu'il nous prive de son concours éclairé. Mais nous comprenons trop bien ses raisons et ne pouvons que nous incliner devant sa décision.

*•

AMICALE DU

331e

R. I.

Groupe Parisien Notre prochaine réunion aura lieu le mardi 4 novembre, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. La permanence sera assurée par les camarades Asselineau et Reyckaert. Compte rendu de la réunion du 7 octobre Cette première réunion de la saison n'a réuni qu'une douzaine de camarades et s'est passée tout en causerie amicale. Avis. — Notre camarade Fischer nous fait part qu'à partir du 15 octobre il s'est établi à son compte 2, rue de la Main-d'Or (angle de la rue Trousseau) pour la fourniture de moquetles en tous genres, carpettes et foyers lacquard et point noués, tapis d'Avignon et de Sedan, etc. Il invite tous les camarades désireux de faire des achats pour ces articles à venirle consulter et s'engage à les faire profiter de prix très avantageux. De même notre camarade Lami, 85, boulevard Sébastopol, engage les camarades à

J j I

venir lui rendre visite pour la fourniture de chemises, faux cols, bonneterie, etc. (prix spéciaux défiant la concurrence). «•

AMICALE DU

R. A. P.

Si l'Amicale n'était pas au grand complet le jeudi 2 octobre, à la Taverne du Pont-Neuf, du moins y avait-il grande af-

;

des fluence tant masculine que féminine enfants participaient à nos réjouissances, voisinant avec les plus forts spécimens de l'artillerie à pied et les plus beaux échantillons du sexe faible. Quelques revenants avaient tenu à être des nôtres. Il fut beaucoup question de vacances, de repos, de voyages, de montagne et de mer et quelques-uns, qui voulaient être spirituels, parlèrent du beau temps. Les conversations étaient si vives qu'il fallut la forte voix et la grosse cloche du Président De Prat pour obtenir le silence et le calme indispensables à la tenue d'une Assemblée générale. Le Bureau sortant fut réélu en entier (au bulletin secret, conformément aux statuts). Le Trésorier abusa immédiatement de la consolidation de ses pouvoirs pour rappeler qu'il lui était dû les cotisations. Aux acclamations de la foule en délire, Juéry fut nommé commissaire des Fêtes et Maillart, Juéry étant absent, commisaire adjoint les insignes de son grade lui seront, remis devant le front des troupes, à la prochaine

;

réunion. Puis furent étudiées dans les différentes commissions nommées à cet effet, les graves questions du banquet de la SainteBarge et de la Fête de Printemps. Notre banquet aura lieu à la Taverne du PontNeuf, le samedi 6 décembre, à 8 heures (aucune heure n'est fixée pour la fin de la fête). Le banquet des camarades de SaintQuentin aura lieu le dimanche 14 décembre. La fête de Printemps est fixée au diman-

Quelle que soit votre situation de fortune,

ASSUREZ-VOUS SUR LA

VIE

VOTRE INTÉRÊT risquerez pas, si le capital parce que Vous ne VOUS travail COMMANDE ootreuniqueressource, LE est ¥

|| w

II H H

parce que parce que

parce que

1 f,

A de laisser à votre décès votre famille dans le besoin. Vous ferez un placement de tout repos et des économies que 0 vous n'auriez probablement pas réalisées sans assurance. Vous garantirez la bonne marche de vos affaires en cas de mort d'un auadé. d'un commandité ou d'un commanditaire. Vous éviterez à votre famille les embarras pécuniaires consécutifs 1 à une lquidation de succession. W

t||

ÎVOUS

DEVEZ VOUS ASSURER SUR LA VIE

0 ~8 ii i. BUREAU GENERAL D'ASSURANCES

M.GEORGES RINGENBACH *

lHui

ASSUREUR-CONSEIL

I ||

Incendie Vie. Accidents - Vol - Autos - D.A.S. - Comtentieux Général Recours et défense devant tous Tribunaux - Expertises et réglements de tous Sinistres - Gérances, etc. A

66, Avenue des Batignolles

TÉL. CLIGNANCOUCfT 03-16 01

R. C. SEINE 120,598

—

(Seine)

SAINT-OUEN

TARIF MINIMUM

et renseignements gratuits aux membres de la F.A.R.A.C. et à leur famille.

U Conditions avantageuses

Impr

G CAVAT.LIER, 28,

rue du Départ.

te Gérant M' MACPHERSON.

IU|

che 15 février. Une tombola est organisée. Billets en vente dans tous les bureaux de tabac et spécialement à la Brasserie du PontNeuf où nous nous réunirons le jeudi 13 novembre, à 9 heures. C'est par un temps merveilleux qui donnait à tous l'envie d'admirer les grandes eaux que la réunion d'octobre prit fin. Le Comité, convoqué chez Laurent, le jeudi 16, s'est réuni pour prendre quelques décisions relatives à la fête de la SainteBarbe. Il a été décidé que la carte du banquet serait fixée à 40 francs et que l'entrée du bal serait gratuite. Nous comptons sur les camarades pour recruter quelques jeunes gens pour renforcer notre équipe de danseurs, parfois un peu faible. Ces jeunes gens trouveront parmi nous le meilleur accueil et d'agréables surprises. Il a été décidé, en outre, en raison de l'augmentation de l'abonnement au Bulletin, de porter le prix de la cotisation annuelle de 12 à 15 francs ce qui, en somme, est insignifiant. Nous ne pouvons annoncer encore la date du banquet de la Sainte-Barbe de nos camarades de Verdun et il est très probable que ce sera l'un des deux dimanches, 22 ou 29 novembre. Cette date sera préciée à notre

BIJOUTERIE-JOAILLERIE

RESSEMELAGES

Comptoir Cardinet, 149-151, avenue Rayons pour lots. de Clichy, 5 Cadeaux et primes. Service spécial pour tombolas (composition des billets, numérotage, réparation des lots). Billets repris sur sa valeur pour achats à effectuer.

DE CHAUSSURES

Henry Godchot, 31-31 bis, boulevard St-Martin. Remise 10 sur présentation de la carte fédérale pour éviter forclusion 2 mois après date. CHAUSSURES Chaussures, Galoches, Delamare, 19, rue de la Roquette, 5 Bottiers, Vautrin, 3, rue Compans,

Comité

Le Secrétaire

BOUZARD.

SERVICE DES REMISES

COMBUSTIBLES

Omnium des Combustibles, 145, rue du Château-des-Rentiers (13e). Remise 10 francs par tonne. Chantiers La Lorraine, à Clichy, au lieu de 20 %, lire remise 20 francs par tonne. La Charbonnière, 70, rue d'Aubervilliers. Téléph.,Nord 43-79, 91-56. Remise sur prixdu tarif 10 francs par tonne. Affaires gros, demi-gros, prix

<—o—« Première liste faisant suite à la brochure parue en 1929. -ACTES NOTARIES, etc.

Junay, notaire honoraire, docteur en droit. Consultations et rédaction de toutes pièces. Prendre rendezvous. Téléph. Nord 48-31. Le matin, de 9 à 11 heures.

Palais des Sociétés Françaises, 112, boulevard de la Villette, manufacture générale de drapeaux et articles de fêtes, insignes, médailles, plaquettes, etc., 20

Ringenbach, assureur-conseil, 66, av. des Batignolles, St-Ouen (Seine). Téléph. Clignancourt 03-016. Renseignements gratuits.

Actes notariés, Portemer, rue de Bondy, 54. Ce cabinet n'existe plus. Voitures d'enfants, Eug. Vincent, 141,

boulevard Saint-Germain. Tailleur, Ledoux, 22, rue du PontNeuf.

Le Directeur du Service E. LION. «

UNE HEURE DE "fUSIQUE

AVEC.

LES CHANSONS DE LA GUERRE

UN DELICIEUX RECUEIL

MEUBLES

de1914-1918

Simonet, rue de Charonne, fabrique de tables à volets et à ralonges, nover, chêne, acajou,imitation,

Piano et Chant Préface de José GERMAIN

149,

Galeries Barbes, 51-53, boulevard BarARTICLES DE VOYAGE Novelta, tout pour l'auto, 171, boulevard Haussmann, 5

AUTOMOBILES (Fournitures

COMMERÇANTS A RADIER

DES PLUS BELLES CHANSONS

ASSURANCES

-'",

Bonnichon, Seneuze et Cie, 38, boulevard Saint-Germain. Téléph. Odéon 37-85; 20, rue Caulaincourt. Téléph. Marcadet 30-76; 7, avenue VictorHugo. Téléph. Passy, 55-62; usine à Montreuil-sous-Bois, 90, rue de la Fédération; 10, rue de l'Union. Téléph. Avron 06-96, Diderot 00-62. Remise 10

spéciaux sur convocation.

DRAPEAUX ET ARTICLES DE FETES

""-—

VOITURES D'ENFANTS

prochaine réunion.

Pour

Ecole de Rééducation professionnelle des mutilés et réformés de la guerre, 3 et 5, rue d'Aligre (12e). Tarif à demander.

bès, 5

Schmittbuhl, fabrique de meubles, 14 bis, rue Guénot,10

;

pour)

Accessoires, réparations, pneus, huile, graisse J. Gellon (des anciens de Solférino), 92, rue de Grenelle. Téléph. Littré 18-99. 5

NOUVEAUTE

Galeries Saint-Denis, faubourg SaintDenis et rue Paradis, 10 Nouvelles Galeries, 43-45, avenue de Clichy, 10

Volume relié

Cinq francs franco aux Anciens Combattants comme propagande aux lecteurs de ce journal

(au lieu de 6 francs) en anmandat ou en timbres, ouchèque postal n° 1.305-59, aux EDITIONS COSMOPOLITES 151 bis, rue Saint-Iacques, Paris

ciTEL BOÇY-L^F^YETTE

SQUARE MONTHOLON PARIS -

Téléphone

Adr. Télé.

TRUDAINE 81-80 et la suite

BOHYTEL, 83

IIIIIIIIII TRUDAINE155

PARIS

Inter:

REPAS DE SOCIETES

NOCES BANQUETS 30

200 COUVERTS

;

partir de 40 fr. par personne, vin compris avecOrchestre, à partir de 50 fr. par personne A

Salons de

MMM

Coiffa

{MESSIEURS

AGENCES DEVOYAGE

AGENCES

THÉÂTRE DE VOYAGE DE THEATRE

AMER MPKffWf kl l?l!nîffl

PICON

MAISONS A MARSEILL.E, ROUEN, BORDEAUX

PARIS.LEVALLOIS-PERRET.ORLÉANS

9GENÈVE9BRUXELLES,LAHAYE

BARCELONE