L'Echo de la F.A.R.A.C. 1931/02

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L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants

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L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants. 1931/02. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


BUREAU HONORAIRE

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PICHAUt H., O.

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SERVICES DE LA F.A.R.A.C.

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Commission des Fêtes LESENFANT,

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Mutualité Post Régimentaire DESPAGNE, ~#,

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Servicemédical, dentaire et pharmaceutique Dr. PAGNIER,

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Directeur du Tir CHARLES G., ~#,

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Porte-drapeau WALCH,

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NOUVELLE SÉRIE

TROISIÈME ANNÉE FÉVRIER N° 14


ETAT

DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES

I. T. R. 269e 69e) du (anciens RALLIEMENT et LE UNION NATIONALE DES ANCIENS CHASSEURS D'AFRIQUE. ANCIENS DEFENSEURS DE STRASBOURG. LE BURNOUS (anciens spahis). LA CHIFFA(anciens du 24e R. I., 224e et 17e R. I. T.). ANCIENS CUIRASSIERS DE REISCHOFFEN. MOSKOWA et ARGONNE (anciens de 113e, 313e R. 1. et 39° R. I. T.). AU FEU (anciens sapeurs-pompiers). SEBASTOPOL (anciens du 74e R.I., 274e R.I. et 22e R.I.T. LES GUEPINS (anciens des 131-331e R. I. et 40e et 240e R. I. T.).

D. I. (Gênes) ANCIENS DU 132e R. 20e et 60e

1.

LA LEGION. ANCIENS DU 109° et 309e R. I. T LES BIGORS (artillerie coloniale). SOLFERINO (76e, 276e R. I., 36e R. I. T.). LA MOSELLE (anciens du 149e R. I. 349e). ANCIENS COMBATTANTS DU 331eR. I. ANCIENS DU 38e R. I. T. ANCIENS COMBATTANTS DU 25e R. I. T. ANCIENS DU 221e et de la 71e D. I. BAGATELLE (anc. combat, du 150e R. I. et 350e R. I. ANCIENS DE LA 52e D. I. ANCIENS DU 264e R. I. ANCIENS SOUS-OFFICIERS DU GENIE LA MECHERIA ANCIENS DU 8e GENIE. ANCIENS INTERPRETES (de la Grande Guerre). ANCIENS DU 201e R. I. ANCIENS COMBATTANTS des 3e, 105e, 111e, 311e, 412e R. A. L. ANCIENS DU 46e R. I. (Vauquois). ANCIENS COMBATTANTS DU SPECTACLE. ANCIENS DU 28e R. I. T. LA COLONIALE. LA MARJOLAINE (anciens du 27e dragons). UNION DES BLESSES DE LA FACE (Gueules Cassées). HUSSARDS. ANCIENS COMBATTANTS DU ASSOCIATION NATIONALE DES CROIX DE GUERRE ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. ANCIENS DU 4e CUIRASSIERS. HARMONIE DU XIe. ANCIENS DU 29e R. I. T. ANCIENS DU 409e R. I. UNION DES A. C. ET MOBILISES DE LA SOCIETE DU GAZ DE PARIS. LES PEPERES DE L'YSER (anc. territ. combat, de l'Yser). ANCIENS DU 23e DRAGONS. ANCIENS COMBATTANTS DES 26e et 255e R. A. C. AMICALE DES A. C. des 21e,23e, 41e, 43e R. I. Cle. AMICALE DES A. C. du 100e R. I. A. N.A. M.(Association nationale des Anciens militaires des

ANCIENS COMBATTANTS DES

151e, 351e

R. T. (Ran-

court Verdun).

MUTUALITE POST-REGIMENTAIRE. ANCIENS DE LA 5e D. I. A. C. DES 51e, 251, 402e R. I., 11e et 211e R. I. T. A. C. DES 116e et 316e R. I. ANCIENS DES 32e, 232e R. I. et 69e R. I. T. A. C. DES 31e, 231e R. I. et 35e R. I. T. ARTISTES LYRIQUES A. C. ANCIENS DE LA 6° D. I. AMICALE DU 211e(anciens des 42e, 180e, et 211e). LES MOBILISES DE L'ASSURANCE. 28e, 228e R. I. et 18e R. I. T. A. C. DES 147e et 347e R, I. AMICALE DES MILIT. ANC. des 2e et 2e bis de Zouaves. ASSOCIATION NATIONALE DES A. C. des 81e, 181e et 281e R. A. L. A. C. de la S.T.C.R.P. UNION DES CRAPOUILLOTS. A. C. du 29e DRAGONS. AMICALE DES 38e et 238e R. I. A. C. DES 104e, 304e R. I. et 32e et 232e R. I. T. ASSOCIATION FRATERNELLE DES A. C. «LE POILU MONTREUILLOIS ». ŒUVRE DES VIEUX MILITAIRES. UNION DES A. C. DU 20° ARRONDISSEMENT. SECTION PARISIENNE DES A. C. DES 127e et 327e R. 1. OFFICIERS DE LA DIVISION DE FER. VIEILLE CHAMPAGNE 306e, 332e R. I. ANCIENS DU 54e R. I. AMICALE DES FORMATIONS SANITAIRES DE

L'AVANT. UNION DES VOLONTAIRES ITALIENS DANS L'ARMEE FRANÇAISE ET SURVIVANTS DE L'ARGONNE.

UNION AMICALE DES A. C. DU 22e BATAILLON DU GENIE. «LES CHAMOIS» A. C. du 97e, 297e R. I., 108e R. I. T. AMICALE DES A. C. DU 279eR. I. T. ORPHELINAT AGRICOLE DES A. C. DE LA T.C.R.P. AMICALE DES A. C. DU 330e R. I. LIGUE DE DEFENSE DES VICTIMES DE LA GUERRE. ANCIENS COMBATTANTS BRETONS. ANCIENS COMBATTANTS DES 45e et 245e R. A. C ANCIENS DU 401e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. I. ASSOCIATION AMICALE DES A. C. DU 7e CHASSEURS A CHEVAL. ASS. AMICALE DES ANCIENS MILITAIRES DU REGIMENT DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS. ENGAGE VOLONTAIRES ALSACIENS-LORRAINS. ASS. AMIC. DES A. C. DE LA BANQUE DE FRANCE AMICALE DES A. C. DU 22e R. A. C. AMIC. DU 5eCHASSEURS A CHEVAL POINTEZ AMICALE DES A. C. DU 128e R. I. AMICALE DES MUTILAS ET RÉFORMÉS Dr L'OCTROI armées de terre et de mer et colonies). DF PARIS. ANCIENS DES 170e ET 174e P. !. AMICALE DES ANCIENS POILUS DU XIVe ARRONAMICALE DES ANCIENS DU 272" R I DISSEMENT. ANCIENS DES 172e et 372e R 1 UNION NATIONALE DES AMPUTES DE TERRE ET AMICALE DU 328e R. I. et 14° R. I. T. DE MER. ANCIENS DU 12eCHASSEURS A CHEVAL. AMICALE DES ANCIENS DES 90e FT 290e R. A AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DES 98e ET AMIC.DES ANCIENS DU 1er ZOUAVES DE MARCHE AMICALE DES OFFICIERS DE RESERVE, INTER298e R. I. PRETES ET DU CHIFFRE DE LA MARINE. AMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P. AMICALE DES ANCIENSARTILLEURS DU 13e CORFS ASSOCIATION DES A. C. DU 11e CUIRASSIERS. ANCIENSCOMBATTANTS DU 72° R. I.

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dIillACTION ET ADMINISTRATION 28, Boul. de Strasbourg

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F. A. R. A. C. Je

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ABONNEMENT

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L. FORTOUL

RÉDACTEUR EN CHEF

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SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION:

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fr. Ir.

R. BISSON

Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. — La teneur des articles n'engage que la responsabilité de leurs auteurs. Les Abonnements partent du 7er Janvier de chaque année

LA FRANCE EN

DEUIL

Avec nos amis Millot, Vice-Président et Fortoul, Secrétaire général, j'ai eu l'honneur de représenter la F.A.R. A.C. aux obsèques nationales que la France se devait de faire au Grand Maréchal de la IIIe République.

valier » qui s'inclina devant le sort, continua à se dévouer et à bien servir. Je m'en voudrais, dans ce compte-rendu, de faire des comparaisons. Ceux qui se chargeront plus tard de faire Avant et après son amputation, pendant sa cruelle des manuelsd'histoire diront sans doute la part de chamaladie, durant sa longue agonie, le Maréchal est apparu cun de nos grands chefs dans la victoire finale des alliés à la foule, qui connaissait le soldat, mais qui ignorait contre la folle équipée de nos adversaires. Les lieutenants de Joffre — le grand Galliéni, le valeureux Maunoury, l'homme, sous sa véritable personnalité. Avec sa famille, avec son entourage, avec ses médecins, ont leur mérite; Foch s'est acquis une inaltérable et unia la sienne elle a espéré, cette foule anonyme (anciens poilus, fran- verselle gloire, mais notre « Papa Joffre çais moyens ou hommes d'élite) qui avait connu le propre; elle est comme nous la souhaitons, simple, 2-8-14 l'enthousiasme des volontaires de la Révolution, grande, éternelle et par cela bien française. Il aimait élan, d'un la France République, même la il sauvé et mois a les des heures sombres qui avaient vécu tous ceux suivants et qui avaient été surpris par le « Miracle de la l'une sûrement et peut-être l'autre, — car la défaite Marne, en un mot, toutce que la France compte de enfante souvent la révolution —. Mal outillés pour une guerre qui débute et se déroule patriotes, faisait des vœux pour que cette belle figure de d'abord en bousculant nos prévisions techniques, nous soldat et de chef nous soit conservée. Hélas, le Destin, plus fort et plus aveugle que ne l'avait avions, nous poilus, l'impression qu'à certains moments été le sort des armes, et malgré des contre-offensives que nous reculions sans être battus. Lourdement, harassés l'on pouvait croire victorieuses, — destin, — qui unit souvent, blessés parfois, mais courageux toujours et tenant « le coup quand même nous exécutions les désormais dans l'au-delà ces deux gloires françaises ordres reçus. Notre tempérament de « rouspéteur » se Foch et Joffre, — l'emporta. manifestait pourtant par une dernière balle envoyée en Joffre n'est plus. L'humanité perd un homme d'un P.P.C. à l'homme d'en face qui s'approchait Le trop. beau caractère, la France un noble serviteur qui la sauva, découragement avait pas encoregagné, un éclair ne nous nous, mes chers camarades anciens combattants, nous devait nous électriser cet éclair parut dans le ciel obsperdons notre premier Grand Chef, celui dont nous sen. curci deseptembre 1914 le voici traduit en clair tions toute la paternelle affection, le premier qui nous a permis de contempler les ailes radieuses de la « Victoire» G.Q.G. — 6 Septembre 1914. — le chef enfin, qui avait mérité de ses poilus un titre qui dépend s'engage bataille dont le Au moment où une qualifica(car « les de pareilles poilus sont avares se gagne importe de rappeler à tous que le tions) de Papa Joffre. « sahitdu pays, plus de regarder en arrière; tous les n'est moment « Les préoccupations de la défense du territoire, nos «efforts doivent être employés attaquer et refouler revers momentanés, nos angoisses, les espoirs qu'avait « l'ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer, devra fait nattre la « Victoire de laMarne », ontfait que passa coûteque coûts, garder le terrain conquis et se faire « incident de la vie mouvementée du front,— comme un place plutôt que de reculer. Dans les circons— tuer sur « Mieux renseignés auson « changement d'affectation tances actuelles,aucune défaillance ne peut être tolérée. « jourd'hui, connaissant bien le héros que nous pleurons, nous pensons à la noblesse de cette âme de beau « Che-

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Monsieur le Maréchal, vos « poilus en pantalons rouges vous sont reconnaissants de leur avoir montré dans les nuages du doute, le flambeau rayonnant d'une victoire, de la liberté, alors que certains étaient autorisés à penser aux offres de l'esclavage. Votre science, votre volonté, notre courage, nos poitrines et nos baïonnettes, sans obus, avec des moyens limités, ont sauvé la France à la Marne. Et la France s'en souvient. Et la France combattante et meurtrie est là pour entretenir ce souvenir. Vos soldats sont fiers d'avoir servi sous vos ordres, comme le monde est heureux de reconnaître que le maréchalJoffre fut le « Vainqueur de la Marne et le sauveur de la France. Au lendemain d'une cérémonie imposante, dont tous les Parisiens auront longtemps à la mémoire la vision douloureuse, mais réconfortante, il nous serait possible d'épiloguer sur des faits ou incidents dont le Maréchal a souffert en silence et d'exprimer des regrets au simplement des avis. Des avis, nous en avons recueillis Ceux-ci d'abord de la presse allemande: Voss : « De la Gazette de Maréchal Joffre est certainement le « Avec Foch, le « plus grand capitaine Français de la guerre mondiale. celui « Son nom restera estimé en Allemagne comme « d'un adversaire avisé et correct. » Le « Berliner Tageblatt » rappelle que Von Tirpitz dit un jour parlant du MaréchalJoffre: « C'est vraiment un homme et le journal ajoute « Tandis que d'autres se disputaient les palmes conqui«ses, il se tint dignement en dehors de toute polémique. « Il laissa à tous les autres l'honneur de la gloire et se « contenta de l'honneur de travailler pour son pays « jusqu'à ce que la maladie vint l'abattre. Le deuil du « peuple français n'est troublé par aucune discussion de « partis politiques. » La « Deutsche Zeitung » publie ce jugement du général Von Kuhl : « La France doit lui être infiniment reconnaissante. A « partir de la bataille de la Marne, la France reprit conu fiance en elle-même et cette confiance se transforma « en une volonté de vaincre. Mais aussi du point de vue « de la science militaire, les exploits de Joffre peuvent « bien soutenir la comparaison avec ceux du Maréchal

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Foch.» Voilà peut-être des appréciations dont il faut tenir compte, étant donné leur origine. Joffre était Maréchal de France (grade rétabli pour lui) depuis le 26 décembre 1916. A l'impromptu, en lisant les journaux, revues ou feuilles qui annoncent la fatale nouvelle de cette perte irréparable, on relève Une citation de Richepin, recevant Joffre à l'Académie-Française, qui dit « Vous prétendez que Joffre n'a pas gagné la bataille de la Marne, mais si elle avait été perdue, qui dont l'aurait perdue? » D'ailleurs la foule qui passa à la clinique de la rue Oudinot, celle qui défila à l'Ecole de guerre, celle qui suivit la dépouille mortelle et celle qui s'inclina sur son passage, toute cette foule est témoin qu'on voit enfin en lui le sauveur. Miracle! criait-on. Peut-être, mais alors Joffre était « le Messie ». Des flots de souvenirs reviennent à l'esprit de ceux qui «

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font un portrait de notre chef regretté front dur, droit, grand, traits maigres, moustache de grand-père, démarche imposante, simple et bon, ses grands yeux clairs ledisent. Le romancier Delteil, compatriote du Maréchal dans son livre « Ses Poilus et dans l'article qu'il intitule : « Papa Joffre », dit notamment « Un bonhomme de général, avec de la science plein ses poches, une expérience d'élite, un pantalon en bon gros drap: sa bonhomie sent la campagne: Joffre est un sain. Il a de l'estomac; c'est quelque chose tout de même de ne s'être pas laissé décontenancer l'invasion, que par d'avoir gardé son sang-froid en plein août 1914. Et le » même écrivain peut conclure « Il fut l'ouvrier de la Victoire Nous ajoutons le premier, sinon le meilleur. En effet le maréchal Foch disait « Si nous ne l'avions pas eu en 1914, je ne sais pas ce que nous serions devenus». Il porta certainement sur ses rudes épaules une responsabilité de victoire ou de défaite. Puis simplement, il est resté volontairement et obstinément muré dans un silence qu'on a raillé, mais qui l'a grandi. Jamais il n'a consenti à laisser percer l'amertume de ses dernières années. Il a refusé — autre Clemenceau — la majesté froide de la pierre tombale des Invalides près des cendres des grands capitaines, préférant le défirepos nitif de son jardin de Louveciennes. Belle âme saine et farouche volonté. Pas d'orgueil, pas de fard, une brutale simplicité. On le retrouve dans un ordre du jour du 11 septembre 1914, au moment où l'ennemi est en pleine retraite a Demain, continuation de la poursuite Pas long, mais ça a de l'allure. Une allure bien digne des exécutants. Le Président de la République Poincaré, en remettant à Joffre la médaille militaire, disait « Vous avez montré dans la conduite de nos armées « des qualités qui ne se sont pas un instant démenties, un « esprit d'organisation, d'ordre et de méthode dont le-a « bienfaisants effets se sont étendus de la stratégie à la. « tactique, une sagesse froide et avisée, qui sut toujours « parer à l'imprévu, une force d'âme que rien n'ébranle, « une sérénité dont l'exemple salutaire répand partout « la confiance et l'espoir. » (26-11-1914). Des écrivains éminents, des hommes d'Etat ont dit et redit son action en Amérique du Nord. Elle n'est que trop peu connue. Joffre, dans la plus belle gloire militaire civile, était resté simple et le « bonhomme général » de Delteil, depuis maréchal de France et Académicien, répondait — à Richepin qui le recevait sous la Coupole « Je pense, « Messieurs, qu'en me faisant l'honneur de m'accueilllir « parmi vous, vous avez voulu rendre hommage à cette « glorieuse armée française qui a tant mérité qu'on l'ho« nore et qu'on l'aime.» Nous retenons ce passage du discours de M. Barthou, membre de l'Académie-Française, Ministre de la Guerre, prononcé au nom du gouvernement devant la dépouille du Maréchal. Parlant des soldats de la Marne, l'éminent orateur disait « Tous ils avaient bien mérité de la Patrie « et la victoire de la Marne, voulue, préparée et dirigée « par Joffre, s'inscrivait d'un nom immortel, parmi les « plus glorieuses que le droit menacé ait remportée dans Le Ministre retrace ensuite la « l'Histoire du Monde familière bonhomie du Maréchal qui excelle dans l'artde

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la persuasion, il vante laclarté de ses vues et la logique de

Cette justice, les Anciens Combattants « ses poilus son raisonnement, il redit son courage devant les respon- prennent l'engagement de la lui faire rendre. » sabilités pourtant lourdes; et il affirme enfin que le grand Nous ne saurions écrire, comme l'Illustre Mme de chef ignora la vanité et l'orgueil. Joffre ne chercha jamais Noailles, avec cette flamme poétique, les sentiments à occuper l'opinion publique il avait connue des épreuves affectueux qui nous animent, mais nous dirons, redirons, d'injustice, il a souffert, mais il s'est tu. clamerons si besoin en est pour être enfin entendue, nous En dehors maintenant de toute polémique, cette légen- dans la calme, mais la ferme décision que nous a avec daire figure de beau, brave et grand soldat, restera vivace inspirée notre Grand Chef en nos mémoires. Joffre le vainqueur de la Marne. Il fut l'un des est « apprécions, Poilus, Et nous déclaration de cette nous de la France. sauveurs » Noailles, qui, Mme la Comtesse de en termes semblables à Poilus Ses lui dans leur mémoire la place grand écrivain conservent du Jean Giraudoux, dit Nul, quel ceux « plus la belle, dans leur cœur, la meilleure la reconet quelle soit qu'il soit la profession l'ait conduit où et que « naissante affection. la de esprit, forme qui, l'ayant parlant de et son connu « « lui, ne rapporte à son sujet quelque trait illustrant sa L. SAUNIER, *, ~S, î, « simplicité et son émouvante grandeur d'âme. Sa mo« destie, sa simplicité, son silence durant les années Vice-Président de la F.A .R.A .C. qui suivirent commandement, lui feront rendre son a (1recitation 5 septembre 1914) justice. « » ap-

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L'Activité de l'Office du Combattant Le 26 décembre 1930, le Comité provisoire car nous sommes encore le

Comité provisoire — s'est réuni aux Invalides pour examiner le projet de budget pour l'exercice 1931. Quelques chiffres prouveront à nos camarades l'importance de cet Office National mieux qu'une longue diatribe. subventions Pour 1929 et 1930 pour H. B. M.: 4.500.000 en 1929 ; 5.000.000 en 1930. Secours d'extrême urgence par les 1.600.000 Comités départementaux francs. Secours remboursables en 1929 7.575.260 francs; jusqu'en octobre 1930 : plus de 10 millions. Bourses ou secours d'études: 100.000 francs environ.

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Prêts professionnels en 1929 : 6 millions 675.000 fr.; jusqu'au 30 octobre 1930 : 6.600.400 francs. Avances pour H. B. M. en 1929 : 4.762.103 francs; jusqu'au 30 octobre 1930 :4.441.067 francs. Crédits prévus pour 1931 Quelques chiffres. Subventions de l'Etat 50 millions. Dépenses pour allocations et secours divers 3.500.000. Secours remboursables: 12.000.000. Secours aux ayants-cause des A.C.: 2.000.000. Rééducation des A. C. : 1.000.000. Avances pour établissement des A. C. rééduqués 2.000.000.

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Prêts professionnels 5.748.000 fr. Subventions pour H. B. M.: 3 millions. Prêts professionnels (artisans et agriculteurs) : 2.695.000 fr. Subventions aux sociétés d'A. C.

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1.000.000. Avances aux organisations d'H.B.M. des A. C. : 1.000.000. Balance en dépenses et en recettes pour 1931 : 55.267.000. Prenez votre carte verte pour bénéficier des avantages de l'O. N. C. Le vice-président de la F.A.R.A.C.

à

Délégué l'O.N.C., L. SAUNIBR.

DÉLAIS DE FORCLUSION LES 1 Question fort grave, intéressant au premier chef tous les anciens combattants sans exception, que celle des délais de forclusion autrement dit de la date limite qui leur est fixée pour. éventuellement, faire valoir leurs droits à pension au titre de la loi du 31 mars 1919. Quel est en effet celui d'entre nous qui peut affirmer qu'à la suite des cinquante et un mois de guerre vécus aux armées, à la suite des fatigues et des privations de toute sorte, l'organisme fatigué prématurément ne révélera pas tardivement les défaillances d'une machine usée avant sa date ou que les blessures reçues face à l'ennemi (blessures quelquefois légères ou guéries en apparence) ne se réveil-

leront un jour pour présenter des accidents sérieux! Celui-ci accomplissait son service actif lorsque la guerre a éclaté; service armé, fantassin de la première heure, il a fait toute la guerre dans la même compagnie; jamais blessé, il a fait des prodiges d'énergie pour rester au milieu de ses camarades et refuser systématiquement toute évacuation que lui proposait son médecin de bataillon. Démobilisé en 1919, il a repris ses occupations et a alors constaté que ses forces avaient faibli, que cette belle santé-dont il se vantait en 1914, lui donnait des inquiétudes; il avait des rhumatismes, un peu de bronchite; qu'importe! trop heureux d'être revenu de la tourmente, il se défendait de vouloir de-

mander quoique ce soit. Mais voici que les rhumatismes gênent aujourd'hui considérablement sa marche et son activité même; la bronchite, bénigne en 1919, s'est installée en maltresse; il se décide à demander une pension; on lui répond « vous avez fait votre demande postérieurement au 31 décembre 1930, vous êtes forclos, à moins de dispositions législa-

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tives nouvelles». Cet autre était réformé en 1914. D'une constitution peu vigoureuse, on avait hésité à l'incorporer. Inapte en temps de paix, il devient brusquement apte en temps de guerre; les lois Dalbiez ou Mourier le récupèrent en 1916 ou 1917. Il est affecté à l'artillerie où, aprsè avoir fait des classes rapides, on


le dirige sur une batterie du front. Malhabile à manier le canon ou à porter des obus, trop frêle pour supporter les grosses corvées, on le met aux échelons. A diverses reprises, il a à subir de massifs bombardements par les gaz. Jamais cependant il n'est évacué; tout au plus reçoit-il des soins sommaires d'un médecin. Démobilisé à son tour, le revoici dans la vie civile. Sa santé est demeurée fragile; en 1923 il contracte une bronchite sérieuse; son état devient chronique; ayant raconté à ses médecins qu'il a eu à subir les atteintes des gaz, on lui conseille de se faire examiner par le procédé Bonnamour-Badolle. L'examen révèle de façon certaine que les poumons ont été gravement touchés par les gaz. A ce moment, demande de pension. Peut-on en 1931 examiner cette demande de pension? Peut-on admettre

l'imputabilité?

Sans doute la question est-elle facilement solutionnée en ce qui concerne les aggravations pour les pensionnés définitifs; ils demandent à bénéficier de l'article 68 de la loi du 31 mars 1919. Mais toute différente est la solution à envisager pour les autres. En vérité, la charte des A. C. de la loi du 31 mars 1919 ne prévoyait dans son texte aucune précision quant à la limite du dépôt des demandes de pension. Il a fallu remonter à la loi de 1833 et faire appel au droit commun. Pouvait-on vraiment, en toute bonne foi et en toute équité, comparer les victimes de la guerre, et d'une guerre sans précédent, avec les créanciers normaux de l'Etat; pouvait-on les mettre sur le même pied, encore qu'on

ait indiqué «créanciers privilégiés»? C'est pourtant ce qui a été fait. Les juristes du contentieux des pensions et des finances ont trouvé des textes et les ont appliqués dans l'esprit le plus étroit. Il a fallu capituler! Pour tempérer une mesure inique, on a accordé en 1926 une première prorogation jusqu'au 31 décémbre 1928, puis en 1928 une deuxième jusqu'au 31 décembre 1930. Etaient compris dans ces prorogations: les mutilés, les veuves, les orphelins, les ascendants se trouvant dans une situation favorisée puisque laloi du 27 décembre 1927 a suspendu pour eux la forclusion. Donc, au 1er janvier 1931, plus de délais ouverts pour le dépôt des nouvelles demandes,mais seulement des

promesses.

La question avait

été jugée d'une dès le 26 novem-

importance telleque, bre 1930, un Conseil National extraordinaireavait été réuni à la demande de toutes les Associations de la Confédération Nationale des A. C. Un travail préparatoire très poussé avait été préparé, fteux projets étaient en présence. Fronteny concluait dans l'un

que la déchéance quinquennale pouvait jouer pour les infirmités provenant du service militaire normal que, par ailleurs, la prorogation de cinq ans était suffisante pour que les mobilisés de l'intérieur; il précisait que les délais devaient être supprimés pour les titulaires de la médaille interalliée et qu'en outre la présomption d'origine devait jouer d'office pour les titulaires de la carte du combattant. Ouart concluait, dans l'autre projet, que la loi de 1919 formait un tout auquel on ne devait pas toucher au risque d'y créer des fissures dangereuses. Militaires du front, de l'avant ou de l'arrière, mobilisés de l'intérieur et même civils victimes de la guerre et visés par la dite loi, devaient voir s'abattre toutes les barrières dressées par la forclusion. Aucune date limite ne pouvait être imposée aux uns et aux autres. Toutefois des avantages devaient être conférés aux titulaires de la carte du combattant en ce sens que la présomption d'origine devait continuer à jouer en leur faveur. Sur ces deux projets, une lutte ardente s'est livrée au Conseil National le projet Ouart l'a emporté à une faible majorité il est vrai. Mais il était convenu que l'action des A. C. et plus spécialement de la Confédération devait se poursuivre immédiatement et énergiqueemnt pour obtenir du Parlement le vote d'une loi conforme au désir de tous. Le changement de ministère et plus spécialement le départ du ministre des Pensions n'ont pas permis d'obtenir à ce jour des décisions sur une question qui reste angoissante. Pour apaiser temporairement ces angoisses, le nouveau ministre Dormann a cherché à jeter un pont entre ceux qui ont fait valoir leurs droits avant 1931 et ceux qui, pour des raisons particulières et souvent d'ordre médical, viennent, en 1931, se réclamer de la loi de 1919. Une circulaire du 30 décembre 1930 indiquequ'étant donné le projet de loi en instance devant le Parlement, il y a lieu de tenir compte des nouvelles demandes présentées depuis le 1er janvier 1931, et d'instruire immédiatement celles-ci sans plus attendre, sous la réserve toutefois que les postulantssoient bien des A. C. En ce qui concerne les non combattants, leurs demandes doivent, quant à présent, rester en souffrance. Cette mesure, bienveillante sans doute, n'est pas encore de nature à tempérer les alarmes éprouvées devant certains bruits, véritables ballons d'essais, qui ont circulé de divers côtés. On a dit que la commission des pensions envisagerait une nouvelle prorogation des délais, mais pour quelques mois seulement! Nous espérons que de tels bruits sont sans fondement véritable car si les mesures envisagées étaient prises, elles seraient de nature

:

à léser gravement beaucoup d'A. C. Nous n'avons, jusqu'à présent, aucune précision. Fera-t-on des discriminations entre l'A. C. de l'avant et celui de l'intérieur, entre le mutilé de la guerre 1914-18 et celui des T.O.E., entre les titulaires de la carte et les non titulaires. Quoi qu'il en soit, tous les A. C. doivent exiger avec la force et la dignité qu'ils tiennent de leurs justes revendications que pour les titulaires de la carte les délais de forclusion soient à jamais supprimés.

Comment pourrait-il en être autrement alors que chaque jour nous voyons de nombreux camarades atteints de maladies provenant incontestablement du fait de la guerre, soit par origine, soit par aggravation, alor que certaines maladies sont longues à se déceler ou ont des effets à long retardement maladies des os, maladies de poitrine, maladies provoquées par les gaz de combat, mal connues aujourd'hui encore au point de vue thérapeutique. Deux exemples tout récents D. a fait toute la guerre au d'infanterie. Il a eu les pieds gelés en 1917, au cours d'une attaque dans les Flandres; évacué et soigné à l'intérieur, il a rejoint son unité complètement guéri, pensait-on. Après sa démobilisation, il a ressenti en 1921 et 1922 des douleurs dans un pied; il ne s'en est pas préoccupé, pensant qu'il avait affaire à un rhumatisme tenace; il a reçu quelques soins en 1915 et en 1928. Les douleurs s'étant accentuées en 1929, il s'est fait hospitaliser et en novembre dernier on a dû l'amputer de trois orteils du pied droit. Il vient aujourd'hui de demander une pension forclusion, lui répond-on. B. a fait une chute dans un trou d'obus en 1918, il s'est luxé la cheville; on le soigne, on le guérit, on le démobilise. Il est bien encore un peu gêné lorsqu'il fournit un effort, mais il pense que son degré d'invalidité n'est pas indemnisable; douze ans après, l'embonpoint est venu, il fatigue beaucoup de cette même cheville qui s'enfle à la marche et ralentit notablement son activité. Retardataire à faire valoir ses droits à pension, vk t-on présenter comme seul motif de rejet le fait que sa demande est tar-

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: x.

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dive! Ici et là, une origine incontestable, un billet d'hôpital et une évacuation, un fait de service et une filiation; ce serait vraiment inique de repousser systématiquemnt de telles demandes parce que présentées en 1931 ou en 1935. Peut-on vraiment faire grief à ces hommes d'avoir, dans un sentiment qui les honore grandement, tardé à grossir le nombre des mutilés de guerre ou attendu que la maladie

s'aggrave et s'accuse pour demander à venir devant les commissions de réforme. Il faut aussi noter les difficultés que certains ont rencontrées sou-


vent parce que les archives des corps étaient ou des formations sanitairesfallu imparfaitement tenues; il a rechercher les camarades de la compagnie ou de la batterie, rechercher les

chefs directs; ceux-ci sont morts à la guerre, ceux-là sont introuvables! Ces deux cas cités au milieu de milliers d'autres pour faire toucher du doigt l'injustice criarde qu'il y aurait à évincer les demandes présentées aujourd'hui ou demain. Il appartient certes aux commissions de réforme

et aux C. C. M. d'examiner avec soin les cas soumis pour écarter rigoureusement les abus qui voudraient se glisser, il appartient en dernière analyse aux tribunaux de pensions et aux cours régionales de décider sur les cas

particulièrement délicats ou litigieux. De toute façon, l'Administration trouve toutes les garanties qu'elle est en droit d'exiger. Nous répétons en définitive que ce serait contraire à l'équité et à la justice que de déclarer atteints par l'in-

flexible forclusion ceux qui pendant tant et tant de mois de guerre, de tout leur cœur et de toute leur énergie, ont servi le pays sans marchander un seul instant leurs efforts, leurs fatigues, leur santé et leur sang!

Etienne

Avocat à la Cour, Vice-Président de la F.A.R.A.C. et de la Ligue Nationale des Amputés, Président de la Section de Paris des Croix de Guerre, Membre du Conseil d'Administration de la Ligue des Victimes de la Guerre.

13

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Conseil d'Administrationdu La séance est ouverte à 21 h. 15,

tous la présidence de notre vice-pré-

: :

sident Moussou.

Guitter, Millot, Saunier, Macpherson, Casset, Balme, Lévy, Triboulat, Lésenfant. Maurer, absent de Paris: Excusés Fortoul, souffrant. Le camarade Moussou donne la parole au secrétaire adjoint pour la lecture du dernier procès-verbal qui est adopté. Après l'appel des sociétés et avant de passer à la lecture de la correspondance, notre vice-président nous lit une lettre de M, Maurer envoyant à tous ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. Notre camarade Moussou y joint les siens et ceux du Comité Directeur. Le vice-président Moussou rend compte que notre secrétaire général Fortoul a déposé la carte de la F. A. R. A. C. à la clinique dans laquelle a été soigné le Maréchal Joffre. Aux obsèques du Maréchal, la F.A. R. A. C. a été représentée dans le cortège officiel par les vice-présidents Millot, Saunier et le secrétaire général Présents

Fortoul. Le trésorier remercie les sociétés fédérées qui se sont jointes à la F. A. R. A. C. pour rendre les derniers honneurs au Maréchal le mercredi 7 janvier lors des obsèques nationales. Il félicite notre ami Triboulat pour sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur, récompense bien méritée par ses nombreux états de service. Triboulat remercie et notre camarade Moussou lui donne l'accolade. Notre vice-président est très heureux aussi de nous apprendre que notre gérant Druon est presque complètement rétabli et fait des vœux pour que sont état de santé s'améliore. Correspondance. — Lettre de l'Harmonie nous donnant là composition de son bureau pour 1931, ainsi que la JlZ6 D. I. et la 20e et 60e D. I.

Lettre des artistes des chœurs nous adressant leurs vœux de même que la Fédération des Associations des Anciens Combattants Polonais en France. Lettre de la Confédération Nationale demandant notre obole pour l'érection de monuments au maréchal Foch à Tarbes et à Ploujean. Le Comité Directeur ayant proposé 100 francs, le Conseil d'administration ratifie cette proposition à l'unanimité. Le vice-président Moussou prie les sociétés d'adresser leur cotisation au trésorier. Lettre du bureau des Anciens Combattants et Victimes de la guerre nous énumérant tout ce qui a été fait pen-

dant l'année1930. Invitation. — L'Amicale des An-

ciens Combattants du 205e adresse son invitation pour un grand bal qui sera donné le 7 février, à la mairie du 6e. Le camarade Guitter, vice-président, représentera la F. A. R. A. C. Représentations. — Les camarades Moussou, Guitter, Saunier, Macpherson au 32e et 232e; Maurer, Moussou, Saunier aux fêtes des T. C. R. P.; Maurer, Saunier, Walch, Casset à la CO!0 niale et aux Bigors; Guitter aux Chas' d'Af' et au 38e R. I.; Millot au 172e, aux Anciens Combattants de l'Assurance et au Congrès des Amputés. Confédération Nationale. — Le camarade Saunier nous fait part qu'une réunion du Conseil de la Confédération Nationale aura lieu le 25 janvier pour préparer le Conseil National qui se fera en mars. Il nous rend compte de la réunion du 26 décembre de l'Office National du Combattant et nous donne des chiffres sur la marche tant au point de vue des secours, bourses d'études, prêts et subventions. Il engage tous les camarades à lire assidûment le journal fédéral car notre camarade Saunier fera paraître de nombreux renseignements et notes très intéressants.

MILLOT,

Janvier

Il invite les camarades à faire leur

changement de carte pour l'année 1931 sur les transports en commun. Carte du Combattant. — Le camarade Lévy s'adressant aux premiers à bénéficier de la retraite, leur recommande de porter sur leur demande de subvention les mêmes renseignements que sur leur feuille de demande de

carte.

Situation financière. — Notre trésorier fait un pressant appel pour le journal et les cartes fédérales. Actif au30 novembre. 28.958 70

Recettes

2.132 50

1.74515 Dépenses En caisse au 31 décembre 29.346 05 31.091 20 Actif net Service des Remises. — Les remises du quatrième trimestre 1930 sont à votre disposition pour la réunion du 13 janvier. Les chiffres exacts vous seront donnés le mois prochain, après la rentrée du bordereau du Louvre, non encore réglé. Veuillez noter que la maison de de papeterie Vve Goy et fils, rue de Provence et rue Laffitte, accorde la remise sur la présentation de la carte.

Fabrique de meubles, G. Duneaud (ancien du 53e/253e R. A. Amicale des Artilleurs du 13e Corps), 47, rue du Faubourg-Saint-Antoine : sur présentation de la carte fédérale prix de fabrique. La séance est levée à 21 h. 1/2. Le secrétaire adjoint

:

CASSBT.

:

DÉCORATION La F.A.R.A.C. compte désormais unLégionnaire de plus. Notre bon camarade Triboulat vient en effet d'être décoré en récompense de son dévouement à la cause commune. Le Gouvernement s'est honoré en accrochant la Croix sur la poitrine de notre camarade. Que l'ami Triboulat veuille bien trouver ici l'expression de nos compliments les plus affectueux. F. F.


AVIS IMPORTANT ABONNEMENTS A L'ECHO les membres individuels de bien vouloir nous faire parvenir le montant DE LA F. A. R. A. C. de leurs abonnements pour l'année 1931, faute de quoi le service du Nous prions les Sociétés abonnées numéro du mois de mars ne pourra à l'Echo de la F. A. R. A. C., ainsi que leur être fait.

Comptes Rendus des Sociétés AMICALE

DES ANCIENS DU

5e

R. A. P.

Déloyalement concurrencée par les fêtes familiales des premiers jours de l'année, la réunion de Janvier fut néanmoins excellente malgré l'absence de quelques bons et fidèles camarades, très excusables, d'ailleurs. Collin y fit une ample moisson de cotisations, mais il ne put s'empêcher d'exhaler un vibrant appel aux camarades en retard. Il le fit néanmoins en termes moins véhéments et surtout moins comminatoires que ne le font d'ordinaire, nos vieux copains, les percepteurs, de quelques degrés moins sympathiques. Notre vénérable doyen, le commandant Chenal, et Mme Chenal, sont venus nous apporter leurs bons souhaits et recevoir les nôtres en échange. Au cours de la réunion, O'Brien, notre définitive basse chantante, nous régala d'un superbe morceau de lecture à vue, en l'espèce la relation commentée du dernier com-

muniqué. Une grande partie de la réunion a été consacrée à l'organisation de notre matinée enfantine du 15 février dont voici le programme. Déjeuner facultatif à midi au Pont-Neuf, ouverture de la fête à 2 heures précises. Au cours de la fête, quiconsiste surtout en un bal, quelques danses seront réservées aux enfants, de mêmequequelques attractions et distributions de fanfreluches. Le travesti est facultatif tant pour les petits que pour les grands fête, comme les anla nées précédentes, la tombola sera tirée par

sans interrompre

quelques camarades de bonne volonté. Les résultats seront affichés aussitôt et la distributiondes lots suivra. Au sujet de cette tombola, nous faisons un pressant appel aux camarades tant pour le placement des billets, dont une bonne partie fut enlevée au cours de la réunion, que pour les généreux dons qu'ils ont coutume de nous adresser. Le dévoué Collin, 14, rue d'Hauteville, se tient à la disposition de tous, tant pour l'envoi des carnets que pour la réception des lots. Parmi ceux-ci, quelques-uns offerts par l'Amicale sont particulièrement intéressant: machine à coudre, bicyclette, etc. Mais les lots déjà parvenus ou annoncés font bien augurer du succès de la tfôte car la munincence des généreux donateurs dépasse cette année tous les espoirs Ala réunion de février, Collin distribuera aux amateurs un certains nombre de carle reste se,l';\ réservé à nos nets debillets invités et invitées du 15 février. Tous à la réunion du 10 février au PontNeuf, en attendant la fête du 15.

et

Le Comité.

AMICALE DES ANCIENS DES 74° 274e R. I. et 22e R. I. T. (Société Sébastopol) Réunion mensuelle du 15 janvier 1931 et Assemblée Générale. En ouvrant la réunion mensuelle, le Président Millot, assisté des Vice-Présidents Ducout et Birsanki, adresse les vœux du bureau ainsi que ses souhaits personnels à tous les Sociétaires, sans oublier les absents, en particulier à Villeneuve, qui réside aux EtatsUnis; à Hackin, en mission scientifique en Afganistan; à Desmares, toujours à la tête des escadrons Druses; à l'Abbé Harel, au Docteur Gauthier, etc. Il remercie le général Schmitz d'avoir bien voulu assister à notre réunion ainsi que notre président honoraire, le Docteur Quidet, qui inlassablement apporte à la Société le dévouement le plus complet. Le général Schmitz remercie le Président et dit toute la joie qu'il éprouve à se retrouver avec les Anciens du régiment qu'il a conduits au feu à Charleroi, à Guise, à Courgivaux, et où il a été blessé, au milieu de ses hommes. Correspondance. — Il est donné lecture d'une lettre émouvante du Docteur Gauthier, ancien médecin chef du 74e qui fait connaître tout ce qu'il sait de la mort héroïque du sous-lieutenant Guigny, disparu à Verdun. En souvenir de ce camarade et de tous ceux des nôtres qui sont tombés glorieusement dans nos régiments, en souvenir aussi des chefs qui nous ont conduits à la Victoire et sont morts, une minute de silence est religieusement observée. Le Dr. Gauthier a adressé une somme de 50 francs pour la Société Sébastopol d pour celle des Anciens de V. D. I. Le Président lui a adressé nos remerciements. Le capitaine Desmares donne de ses nouvelles; il est toujours en Syrie. Verschote signale qu'il a bien reçu une distinction grecque, mais qu'il y a lieu de rectifier; c'est la croix d'argent qui lui a été conférée. Despérois fait connaître qu'il a quitté Paris pour l'Eure où il fondé une Société d'Anciens Combattants; il fait connaître son intention de demander sa radiation de notre Société. Le Président veut espérer que notre cher camarade qui, depuis 1911 appartient à notre groupement, reviendra sur sa décision. Il lui écrira pour lui demander de retirer sa démission. Cotisation. — Ont envoyé récemment leurs le Capitaine Léguillette, comcotisations mandant de gendarmerie à Vervins, qui fut le chef aimé de la 11e Cie du 74e, et le camarade Vialà (cl. 1906) de Tours. Assemblée généraleannuelle. — Le Secrétaire procède à l'appel nominal des Sociétaires, puis le procès-verbal de l'Assemblée générale de 1930 est lu et adopté. Il est donné connaissance des excuses des camarades Boust, Tourat, Delamare. Le Président Millot faitalors son compte-

a

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rendu moral; il dit toute sa satisfaction d'avoir vu 17 nouvelles adhésions grossir nos rangs depuis l'année dernière. Il remercie les camarades de l'effort de propagande qui a été fait et insiste vivement pour qu'il soit continué; nos régiments ont compté pendant la guerre des effectifs fort importants et dans ceux-ci, beaucoup de Parisiens; il nous appartient par une propagande individuelle, de retrouver nos camarades et de les amener à la Société. Le général Schmitz se fait l'interprète des camarades pour adresser à notre président honoraire, le docteur Quidet et à notre Président actuel, Millot, les remerciements de la Société pour les efforts qu'ils poursuivent si heureusement. Le secrétaire-trésorier expose l'état de nos finances; il est satisfaisant et accuse un léger excédent de recettes. Le compte-rendu financier paraîtra dans le prochain bulletin. Sur la proposition de Millot, il est décidé qu'il va chercher à se mettre en rapports avec les groupes des anciens du 74e de Rouen et du Havre; un essai de liaison va être tenté dans ce sens. Cotisation. — L'Echo de la FARAC ayant porté le prix de son abonnement de 3 à 5 francs, il est décidé à l'unanimité que la cotisation annuelle sera portée de 10 à 12 fr. Pèlerinage annuel. — Le docteur Quidet, organisateur averti des précédents pèlerinages annuels, propose les Eparges comme but de notre déplacement; la proposition est adopté. Banquet et Fête. — Le banquet, aura lieu le samedi 14 mars, chez notre camarade Laplanche. D'autre part, la commission des fêtes est priée d'examiner la possibilité d'organiser une fête, soit avant le banquet soit au cours de celui-ci; un effort doit être fait dans ce sens pour attirer de nombreuses adhésions. Election du Bureau. — A la demande d'un camarade, le bureau sortant est réélu en entier par acclamation. Il reste donc composé comme suit

:: : : : Millot.

Président Vive-Présidents Ducout et Birsanski. Secrétaire-trésorier Rouzé. Secrétaire-trésorier adjoint Buisson. Les délégués à la FARAC, les commissiors de secours et des fêtes, la délégation d'obsèques restent composés comme l'année pré-

:

cédente. Prochaine réunion mensuelle le mercredi 11 février 1930 à 21 heures. P.S. — Le Secrétaire trésorier Rouzé serait reconnaissant camarade qui a gardé par inadvertance l epreuve de notre prochain banquet annuel de bien vouloir la lui retourner à son domicile, 14, rue N.-D. de Nazareth, Paris, IIIe

au

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RANCOURT-VERDUN Anciens des 151e et 351e R. I. Notre dernière réunion s'est tenue le 9 janvier au Siège Social. Etaient présents Capitaines Robert et AzeRaumény, Lieutenants Belleville, Martin et chaud Ganot, Dautruche, Coussy, Torchon, BouMichel, Bouchaud Léon, Declercq, Fourquemin, Michaut, Martarèche, Lenfant, Denis, Gaulier, Bentin, Coussin Bajard, Chaillet, Fourez, Beségher, Pector et Chapart, ainsi que les enfants de notre camarade Bazaille, plusieurs dames et des enfants et amis des sociétaires. Capitaine Parriaux, Briaux et Excusés Gervais. Le Président, après avoir évoqué la haute figure du maréchal Joffre, le vainqueur de la Marne, rendit compte qu'il avait été le saluer sur son lit de mort à l'Ecole Militaire et qu'il avait représenté l'Association à ses obsèques avec les camarades Michaut, Cha-

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part, Chaillet, Coussin, Torchon et Lenfant. Sur sa proposition, une minute de recueillement est observée en hommage à ce grand chef. Il offre ensuite ses souhaits à tous pour l'année 1931. Il s'excuse ensuite de n'avoir pu, par suite d'un retard involontaire, arriver qu'au moment où la fête de l'Arbre de Noël prenait fin, ce qui l'a empêché d'adresser à Torchon toutes ses félicitations et ses remerciements pour le brillant succès de cette fête qui a dépassé toutes les espérances. Il profite de cette réunion de ce soir pour le complimenter et associe dans ses remerciements ses collaborateurs du Comité des Fêtes ainsi que les camarades qui ont aidé et les gracieuses jeunes filles et les aimables jeunes gens qui ont prêté gracieusement leur concours artistique. Il donne lecture des lettres reçues du Président Maurer, du général Boulet-Desbareau, du général Poignon, du colonel Vial, du lieutenant Moisson et des camarades Bourgeois, Henneton et Bourdut ainsi que du camarade Laurent, de Santiago-de-Chili qui, encore cette année, fut le premier à lui adresser ses vœux par lettre avion. Après avoir indiqué que les photos du banquet du 6 décembre sont en vente chez M. Corneau, 40, boulevard Bonne-Nouvelle, il expose les leçons à tirer, à son avis, de notre dernière fête, en renouvelant ses félicitations au Comité des Fêtes et aux camarades qui, en plaçant 169 cartes ont permis d'équilibrer largement nos dépenses. A l'unanimité, il est décidé, en principe, d'avancer au mois de novembre le banquet et le bal. Une décision définitive sera prise à la réunion de février et les camarades qui ne pourraient y venir sont priés de faire connaître par écrit leur avis. Pour clôturer la séance, il fut procédé au partage, entre les cinquante-trois présents, de galettes monstres et délicieuses, offertes par notre camarade Bajard, auquel nous renouvelons nos remerciements. Le sort désigna comme reine Mme Bajard et comme roi notre camarade Gaulier. Une coupe de champagne fut vidée en l'honneur de ces royautés d'un soir et, après quelques chansons et monologues, on se sépara joyeusement, se promettant de renouveler l'an prochain cette fête intime et de famille. Nous rappelons aux camarades qui n'auraient pas fourni les renseignements pour être inscrits sur l'Annuaire de le faire sans retard, les listes allant être closes. D'autre part, nous prions nos camarades, pour éviter un travail supplémentaire à notre trésorier, de se mettre à jour de leurs cotisations exigibles depuis le 1er janvier, soit 15 francs par an. Notre prochaine réunion aura lieu le vendredi 13 février, à 20 h. 45, à notre siège social, Café de la Bourse, 2, rue de la Bourse, dans notre ancienne salle du sous-sol. Cette séance sera clôturée par la projection de quelques vues prises sur le front. Pour tous renseignements et la correspondance, s'adresser soit au Président, M. Robert,rue 4, rue Gally, à Neuilly-sur-Seine, ou 27, d'Hauteville (Prov. 51-61), soit au Secrétaire général, M. Chapart, 13, boulevard Saint-Martin, à Paris (Arch. 11-14) et pour les cotisations, au Trésorier, M. Dautruche, 97, boulevard Soult, à Paris. Le Président, LeSecrétaire général, L. ROBERT.

R. CHAPART.

I*»f

Communiqué de la Filiale de Roubaix Notre réunion du 18 janvier a été de courte durée, peu de monde riant présent en raison des visites de l'an et de l'absence de notre Président Applincourt, qui vient d'avoir la douleur de perdre sa mère. Nous

lui renouvelons nos condoléances, auxquelles s'associent nos camarades de Paris. Notre prochaine réunion est fixée au 15 février prochain. Le Secrétaire, BOURGEOIS.

•* La

LE BURNOUS réunion mensuelle de l'Association

a

eu lieu le 14 janvier, sous la présidence du commandant Fabre, assisté du Comité directeur. Après l'ouverture de la séance, le commandant Fabre relata en quelques mots les regrets des anciens combattants, causés par la mort du maréchal Joffre, le sauveur de la France en septembre 1914, et proposa d'observer une minute de silence pour honorer sa mémoire. D'un seul élan, tous les présents sont debout et immobiles, observant un silence absolu. A la reprise de la séance, après lecture et adoption du procès-verbal de la dernière réunion, le secrétaire annonce 31 adhésions nouvelles, reçues depuis le mois dernier. Le Président, à son tour, fait part 1° des cartes reçues à l'occasion du nouvel an, dont une magnifique carte illustrée envoyée par le colonel Holtz, commandant le 1er spahis marocains, représentant le colonel, les quatre capitaines commandant avec leur fanion d'escadron, tous à cheval, traversant les eaux du Tigre, en Syrie 2° des nominations dans la légion d'honneur et dans les différents grades concernant les membres du « Burnous ; 80 d'une lettre du gouverneur général de l'Algérie, M. Carde, qui accepte comme ses prédécesseurs de faire partie du Comité de Patronage de l'Association.

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;

»

L'organisation du banquet annuel venant ensuite à l'ordre du jour, après un échange de vues à ce sujet, il est décidé, étant donné que Pâques tombe le 5 avril, cette année, que le banquet aura lieu après les fêtes, c'est-à-dire courant avril. Enfin, il est procédé à la distribution des cartes fédérales pour 1931. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. La prochaine réunion aura lieu le 11 février.

le bilan de l'année 1930. Nos finances sont propères, les réserves sont en augmentation, aussi les félicitations ne sont pas ménagées à notre ami Massieye pour son dé-

vouement et sa bonne gestion. Sur la proposition de M. Pariaux, la durée du mandat du Bureau est portée de un à trois, à l'unanimité des voix. M. Pariaux prend ensuite la présidence de la réunion en vue de procéder au renouvellement du Bureau. Notre camarade Malecot est proposé en remplacement du camarade Oudry, parti en province. Ont été élus Président Lasseron. Vice-Présidents : Laperirne, Savatier, Mallère.

: : : : : :

Secrétaire

Morin.

Secrétaire adjoint Trésorier

Pénillon.

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Massieye. Trésorier adjoint Daviau. Conseillers Ordonneau, Chalaye, Barbut, Malecot, Peleton, Keberlé, Davonneau, Ber-

ger. La Commission de contrôle et la Commission des fêtes restent sans changement. Avant de remettre à Lasseron la présidence de la réunion, notre Président d'honneur adresse au Trésorier ses félicitations pour le résultat de sa gestion. Il félicite également et remercie notre ami Ordonneau, Mlle Gremaud et tous les artistes qui ont prêté leur concours pour la parfaite réussite de notre fête de Noël. Reprenant la présidence, Lasseron remercie les camarades de la confiance qu'ils ont bien voulu témoigner au Bureau et les assure que tous nos efforts seront faits dans te but de rendre plus prospère encore notre Amicole, déjà en aussi bon chemin. La partie administrative étant close, notre ami Ordonneau prend la parole pour nous annoncer qu'il a préparé les galettes et que nous allons tirer les rois. C'est au milieu des rires et des acclamations que nous avons assisté à la proclamation de majestésd'une heure. Après avoir savouré les délicieuses galettes, nous avons eu le plaisir d'applaudir Mlles Lasserre, Cotillon, Lambert MM. Audry, Schwartz, Robert, Savatier et Ordonneau. Après le concert, une tombola fut tirée pour terminer la soirée et les plus favorisés de la chance eurent le plaisir de partir avec un lot qui leur sera un souvenir de cette

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réunion.

*<

Avant de nous séparer, notre Président rappelle que les camarades qui auraient une candidate à proposer pour l'élection de la Mascotte sont priés de l'en aviser. L'élection aura lieu le 11 mars. Au cours de cette réunion, un vin d'honneur sera offert. La prochaine réunion aura lieu le 11 février. * * *

FEDERATION DES AMPUTES AMICALE DES ANCIENS des 32e, 232e R. I. et 69e R. I. T. REUNION DU 14 JANVIER

Assemblée générale La séance est ouverte à 20 h. 45 devant une salle comble, par notre camarade Lasseron qui, après avoir adressé ses vœux pour 1931 aux membres de l'Amicale et à leurs familles fait l'exposé rapide des événements de l'année écoulée intéressant les anciens combattants, notamment en ce qui concerne la retraite des A. C. Il nous dit également sa grande satisfaction de constater progresion continuelle de notre Amicale. Notre Trésorier nous communique ensuite

la

Réunion du Comité National Une réunion préparatoire s'est tenue le 12 janvier à l'effet de discuter les questions de règlement intérieur ou statuts spéciaux, les rapports devant exister entre les groupements et le siège central et enfin divers points de détail. Colonel Boyer-Ressès, Etaient présents Podovain, Larrouy et Cassonnet. Plusieurs points ont été tout particulièrement examinés, notamment la participation effective des groupements départementaux et régionaux, tant au point de vue des travaux à élaborer en communion d'idées, que de la participation financière des groupements, de la gestion de la fédération, de la propagande, etc. Le Comité a, dans cette réunion préparatoire, émis notamment l'avis suivant que

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les quelques régions qui ne participent pas encore au mouvement du groupement national des amputés, n'hésitent plus, par la formation de leur groupement local, à venir compléter la puissance de la fédération pour l'aboutissement rapide des si légitimes et si justes vœux émis par le Congrès National des Amputés du 14 décembre et notamment la proposition de résolution Miellet, afin de soulager quelque peu les situations, parfois très misérables, de nombreux camarades amputés, épars dans de nombreuses régions de France. Une nouvelle réunion est prévue dans un court délai. Le Secrétaire général de l'U.N.A., Paris, 28, bd de Strasbourg, R. LARROUY. L'Assemblée générale du 21 décembre 1930

L'Assemblée générale annuelle s'est tenue & la Maison des Mutilés, rue des Minimes, ua cours de la matinée du 21 décembre. Au milieu d'une assistance très nombreuse, la séance est ouverte à 9 heures, sous la présidence du colonel Boyer-Ressès, entouré des membres du Conseil d'adminis-

tration. Etant donné les nombreuses questions à traiter dans cette séance, le Président prononce une brève allocution de bienvenue et invite les amputés présents à se lever et à se recueillir un moment pour honorer la mémoire des camarades amputés qui disparaissent nombreux chaque jour, terrassés par la guerre et les misères d'après-guerre et qui vont rejoindre les 1.500.000 frères glorieux morts au champ d'honneur. Il donne ensuite la parole au Secrétaire général pour la lecture du rapport moral. Après lecture du procès-verbal de la dernière Assemblée, il est fait allusion aux remerciements des membres du Conseil d'administration à l'égard du président, le colonel Boyer-Ressès, pour les services qu'il a rendus à la cause des amputés, la salle éclate en applaudissements prolongés. Le Président profite de cet instant pour remercier tous les amputés qui ont pu assister aux deux banquets de l'année, ainsi que ceux qui, ne faisant pas partie du Conseil d'administration, ont tenu néanmoins à participer à beaucoup de ses séances, sinon toutes, offrant leurs services appréciés en nombreuses occasions. Le rapport moral est adopté à l'unani-

mité. Sur la proposition d'un camarade et à l'unanimité aussi, l'Assemblée propose de faire parvenir au Président Raymond Poincaré ses vœux de prompt rétablissement. Le Trésorier général Gènevois donne ensuite lecture de son rapport financier, lequel prouve l'énorme accroissement des adhésions. Le Président fait alors remarquer le travail acharné fourni par Larrouy et Gènevois. Il demande au Secrétaire général de remercier les camarades qui les ont aidés particulièrement dans leur tâche. C'est ainsi que les camarades dont les noms suivent sont cités devant l'Assemblée Touco et Cassonnet, Trouet, Morgue, Truillet, Milot, Bargue, Granès, Catellin, Saunier, Président-Fondateur Phélippon, Solange, Esquirolle, Chanois, Bignebat et Rouaut, Larrouy s'excuse alors d'en oublier certainement. A ce moment, il est donné lecture des travailleurs qui ont fourni d'excellents rapports au Congrès, aux applaudissements de la salle. Enfin, le compte rendu est approuvé après lecture par le camarade Bignebat, du rapport de la Commission de contrôle financier. On procède ensuite au renouvellement de la moitié des membres sortants du Conseil

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d'administration.

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Sont élus Millot, Dubois, Bonnefon, Nicolle, Bargue, Rouault, Santouil, Trouet, Bignebat, Chaulange, Esquirolle, Cornu, Antoine, Roger, Chanois, Saunier, Barnier, Bardet, Tailmitte. Saunier met ensuite l'Assemblée au courant des travaux des Commissions techniques qui continueront à siéger pendant plusieurs séances. Padovani donne ensuite lecture d'un vœu du groupe du Nord, tendant à conserver la présidence au colonel Boyer-Ressès. Adopté par acclamations. La question de l'admission des amputés de Chopart, Lisfranc et Pyrsgoff, proposée à l'Assemblée, est rejetée à une grande majorité et il est décidé de laisser à l'étude, pour un nouvel examen de la prochaine Assemblée. Le Président propose alors à l'Assemblée de réserver au Comité, désigné à cet effet, l'examen du projet de Fédération dont il a été parlé au Congrès, afin que cette œuvre s'édifie avec méthode. Proposition adoptée. Pour terminer, l'Assemblée, sur proposition du Président vote, par acclamations enthousiastes, la nomination du camaradedéputé Miellet comme président d'honneur de l'U. N. A.

Le Secrétaire général, R. LARROUY.

**

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Président colonel Albisser, 3, rue Pérignon, Paris. Secrétaire général M. Nesme, 2, rue du Levant, Vincennes. Trésorier général M. Desfossés, 99, boulevard Blanqui, Paris. Réunion du 4 janvier 1931 Etaient présents : colonel Albisser, Daniel, Bresson, Birglin, Auriot, Pogio, King Albert, Desfossés, Nesme, Rochias, King Roger, Delbar, Giffart, King Charles, Neumann, Epeaux, Boechie. Excusés Dutfoy, Tréboulat, Rouméguère. lieutenant-colonel TiCotisations reçues get, commandant André, Maillet, Garel, Bresson, Girard, Cussin, Nicolas, Lauvernier, Daniel, Pogio, Rochias, Levert, Santoni, Leroux, Dufresnes, Sérat, Aubrun, Lebeau, Bertoloux, Roy, Maupeau, Baudouin, Garrot, Sciyschz, Imhoff, Bourrin, Coquet, Eble, Vasser, Lévy, Rochias. colonel Albisser, à 21 heures. La séance est ouverte par son Président, Notre Président adresse ses meilleurs vœux à tous les membres de la Société, ainsi qu'à leurs familles, pour l'année 1931 et forme les souhaits les plus sincères pour la progression toujours constante de notre chère Société. Ensuite, en termes émus, il nous rappelle la perte que nous venons de faire en la personne du maréchal Joffre et propose que sitôt la correspondance expédiée, la séance sera levé en signe de deuil. Le Secrétaire prend la parole pour lire la correspondance, une lettre de chacun de nos Triboulat, Dutfoy, camarades suivants Lauvernier, Nicolat, Maillet, Toumegnère, Fougerousse, Garel, Girard, Cusin, qui adressent tous leurs bons vœux aux camarades. La séance est levée à 9 h. 30 et il est décidé qu'une délégation prendra part aux obsèques du maréchal, indépendamment des porte-drapeaux des régiments dissous. Convocation. — La prochaine réunion aura lieu le samedi 7 février, au siège. Ordre du jour Préparation de l'Assemblée générale. Le Secrétaire général,

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LES BIGORS Anciens de l'Artillerie, de la Marine et de la Coloniale

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Siège social

28, boulevard de

Strasbourg.

NESME.

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AMICALE DU

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D'ARTILLERIE

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Nous avons le regret d'annoncer la mort de notre camarade Charles Mongauze, décédé au Havre, le 10 janvier, après une

mmaorfèvrerie

courte maladie. Nous rapelons que notre prochaine réunion aura lieu à Paris le samedi 21 mars en coïncidence avec la cérémonie de la Flamme et vous invitons à y venir nombreux accompagnés de vos familles. Le bulletin n° 6 paraîtra fin février spécialement pour vous y convoquer; nous pensons faire paraître à part, mais sensiblement dans le même temps, la liste de nos adhérents, mise à jour au 31 décembre 1930. Nos bulletins ne seront envoyés

BIJOUTERIE JOAILLERIE

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qu'à ceux

qui ont acquitté une cotisation en 1930.

••* AMICALE DES ANCIENS DU 205e R. I. FEDERATION NATIONALE DES AMPUTES La première réunion de 1931 a été la réunion du Comité qui s'est tenue le jeudi 8 janvier au nouveau siège social, Royal-Bar, 117, rue Réaumur, Paris, sous la présidence

de notre camarade Denizon. A cette séance ont été lues un certain nombre de lettres de camarades éloignées qui nous ont envoyé de leurs bonnes nouvelles et nous avons enregistré l'adhésion de trois nouveaux membre, ce qui porte l'effectif à 497. Le Comité a procédé aux élections annuelles du Bureau. A mains levées, le Bureau 1930 a été réélu et reste donc constitué comme suit M. Denizon. Président MM. Collet et Brumbt. Vice-Présidents M. Croset. Trésorier Secrétaire M. Broise. M. Brochet. Secrétaireadjoint r Aux obsèques du regretté maréchal Joffre, l'Amicale était représentée par un certain nombre de camarades qui avaient pris place dans les rangs de la F. A. R. A. C. Au moment où paraîtront ces lignes, viendra d'avoir lieu notre grand bal de nuit 71u 7 février. Nous ne pourrons donc en publier le compte rendu qu'ultérieurement. Comme suite à la proposition de notre * camarade Hémery, le Comité a le projetd'organiser cette année une excursion-pèlerinage dans un certain nombre de nos anciens secteurs « Quennevières, Forêt de Coucy, Nouvron, Vingré, Bitry etc., et ce, à des

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» conditions fort intéressantes.

Tous les détails seront fournis à nos adhé-

rents en temps utile. Rappelons que le samedi 14 mars aura > lieu notre annuelle soirée artistique.

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Le Secrétaire, G. BROISE.

AMICALE DES ANCIENS ARTILLEURS lq DU 13e CORPS

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Réunion du 8 janvier 1930 -Le Président ouvre la séance à 21 h. 30 »devant f une nombreuse assistance. ï Nous inaugurons aujourd'hui notre nouvelle salle de réunion, mise gracieusement à notre disposition par Mme Hébrard, propriétaire du Grand Café de la Bourse. Le Président remercie tous les camarades présents et donne lecture de la correspon-

dance. ---° Nous remarquons dans la salle M. le génét ral Malesset, , MM. Marchand, Gonnard,

,.,.. L'AMBIGU FACE

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Mouchet, Perrot, etc., ainsi qu'un grand nombre de nouveaux sociétaires. MM. les généraux Meunier, SalExcusés loüe de Saint-Mars, Rougier et Perrier MM. Dacquet, Régnault, Noblecourt, Dutour, Martin, Vinet, Baudoin, Cremoux et Péjaudier. ** Le Président adresse à tous les camarades, en son nom personnel et au nom du Bureau, les meilleurs vœux de nouvel an. Le compte rendu de la réunion du 11 désembre, après lecture, est adopté à l'una-

nimité.

;

;

L'Amicale a été représentée aux obsèques du maréchal Joffre par son fanion, porté par le camarade Lemoine, assisté des camarades Benignus et Williot. Nous apprenons avec peine la maladie de notre ami Dacquet et faisons des vœux pour rétablissement. prompt son , Le Conseil de l'Amicale est très heureux de faire connaître à tous les sociétaires que: t 1° Notre camarade Gonnard, chef d'esca-

neur

dron au 32* régiment d'artillerie, vient d'être promu officier de la Légion d'hon-

prouve à ces amis les amitiés qu'ils ont à l'Amicale. Le Trésorier rappelle que certains camarades ne sont pas à jour de leurs cotisations et fait savoir que sa caisse est toujours ouverte. Etant donné que notre réunion était le surlendemain de l'Epiphanie, le Conseil en profita pour faire servir sur les tables la galette des rois, d'ailleurs bien accueillie par tous. Aucun camarade ne demandant la parole la séance est levée à 23 heures. Bergera, Tupin, Valette, Démissions Brunel.

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Adhésions

membres honoraires, Dutour,

Jeanney. Membres actifs Duneaud, du 53° et 363e, Baudoin du 16e, Combanaire du 53e, Bésancenot du 16e, Babut du 36e, Chabeaud du 53°, Roy du 16, Morel du 16e, Peynet du 16*, Prophete du 16e, Leplaix du 16e, Bresle du 16e, Serre du 16e, Gibergues du 313e et Montagnier du 453e. Le Secrétaire général,

2° Notre camarade Adrien Roger (frère de

notre Président), adjudant-chef à Rouen, vient d'être fait chevalier de la Légion d'hon* ( neur. Un triple ban accueille cette nouvelle et --

,

LAGGIARD. *

**

Compte rendu des obsèques du camarade Lucien Dacquet Nous avons regret de vous faire connaî-

le


tre les obsèques de notre camarade Lucien

Dacquet, du 453e d'artillerie, décédé le 11 janvier à l'Hôpital Pasteur, il fut enterré le 15, au cimetière de Bagneux. Dès que le Président eut connaissance du décès de Dacquet, il prévint aussitôt les camarades suivants MM. les généraux Malesset, Perrer, de Poilloüe de Saint-Mars, Rougier. MM. : Lambert et Lemoine, Vice-Présidents Laggiard, secrétaire général Vuaille, Secrétaire adjoint Robert, Trésorier Bénignus, Trésorier adjoint Gardette, Germain, Mage, Contat, Levesque, Quilleret, Lescure, Faucher, Williot, Montagner, Taillandier. Malgré l'heure matinale de la levée du corps, douze camarades étaient derrière notre fanion cravaté de crêpe le Président Roger, les Vice-Présidents Lambert et Lemoine, le Secrétaire général Laggiard, le Trésorier adjoint Bénignus, les camarades Quilleret, Levesque, Williot, Lescure, Faucher, Montagner, M. le général Rougier attendaient à l'église. Une couronne avait été déposée sur le cercueil. Après la cérémonie religieuse, certains camarades se retirèrent une délégation, avec le fanion, accompagna le corps de notre regretté camarade au cimetière, où le Président Roger prononça l'allocution suivante

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«

Mesdames, Messieurs,

L'Amicale des Anciens Artilleurs du 13e corps a appris avec la plus douloureuse émotion le décès de l'un de ses membres actifs; en ma qualité de Président, j'apporte à notre camarade Lucien Dacquet un dernier adieu; j'adresse à sa famille l'assurance de notre profonde sympathie dans le deuil cruel qui la frappa avec une rapidité si foudroyante. « Dacquest est né en 1883, dans le Nord. La guerre le trouva déjà à Paris, où il avait fondé une famille. « Tous ceux qui ont servi dans l'artillerie savent quel poste méconnu occupa un conducteur, combien furent pénibles et dangereux les ravitailements en obus. Dans ce poste modeste, mais ingrat, puisqu'on recevait des coups sans pouvoir les rendre, Dacquet fut frappé à mort par les gaz asphyxiants. « Toujours, Dacquet s'est montré un travailleur consciencieux et dévoué, aussi ne fit-il que des amis autour de lui. « Lorsqu'il connut notre Amicale, il y vint donner son nom. Depuis, il ne manquait aucune réunion. Son entrain, sa gaieté y étaient connus. a Hélas ! la mort brutale ne lui a pas permis de faire partie longtemps de notre Amicale et ce n'est pas sans une vive émotion qu'au nom de l'Amicale des Anciens Combattants du l^e Corps et en mon nom personnel, j'adresse sur la tombe, si prématurément ouverte de notre regretté camarade, un fraternel adieu et que je prie sa chère épouse, sa fille, son gendre et toute sa „ famille de trouver ici l'expression de nos sentiments les plus attristés et notre cordiale sympathie. « Dors en paix, mon cher camarade, que cette terre te soit légère En déposant sur ta sépulture la couronne du souvenir, je te donne l'assurance que les anciens artilleurs du 13e corps d'armée ne t'oublieront pas. « Cher camarade, adieu 1 » Jo.. Malgré son immense douleur, toute la famille tînt à remercier notre Président de son allocution si cordiale. A son retour, le Président trouva les excuses des généraux Malesset, Perrier, de Poilloüe de Saint-Mars, des camarades Gardette, Germain, Robert, Vuaille, Mage. Sont restés sans réponse les avis adressés aux camarades Contat, Taillandier. «

,

ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS des 38e et 238e R. I. rue Saint-Lazare, à Pari Compte rendu de la fête du 14 décembre Le 14 décembre dernier, l'Amicale des A. C. des 38e et 238e infanterie donnait sa fête annuelle dans les salons de la Brasserie Lutetia. Le programme de la journée, qui comptait un banquet et une sauterie-concert avec tombola, fut, en tout point, réussi. Dès midi, nombreux arrivent les camarades accompagnés pour la plupart de leur famille et d'invités. La salle du banquet, spacieuse et bien décorée, présente une table garnie fort engageante. On procède hâtivement à l'exposition des nombreux lots de la tombola dont les donateurs généreux sont trop pour être 9,

cités ici. Les convives au complet, la table est vite entourée. Le commandant Roux, qui nous a fait le grand plaisir d'être des nôtres, préside, ayant en face de lui notrePrésident,

Faury..

bien composé et arrosé des meilleurs crus, satisfait gourmands et gourmets. L'entrain règne à l'unisson, la présence de nombreuses dames et demoiselles ajoute au charme de la conversation qui ne tarit qu'au champagne pour céder la parole au commandant Roux dont le verbe alerte et spirituel, improvise un remarquable discours de circonstance. Il nous dit sa joie de se trouver une fois de plus au milieu de nous, ses anciens camarades du front, et nous fait part de sa confiance en l'avenir, malgré les difficultés présentes. Sa confiance est basée, nous dit-il, sur ce qu'il a pu, comme officier en activité, apprécier par lui-même et tout récemment Le repas,

encore, l'excellent état d'esprit et l'allant de nos cadets, jeunes soldats et réservistes, qu'il affirme dignes de leurs anciens. Unis comme au front, répète-t-il, gardons précieusement cette devise, il se félicite de constater qu'aujourd'hui, comme hier, les anciens des 38e et 238e ont gardé le même cœur et les mêmes sentiments. Puis, c'est un rapide coup d'œil sur les événements de l'année, en particulier sur ceux intéressant directement la grande famille de l'Amicale, félicitations pour naissance et enfin ordre ferme d'avoir à convoler pour les anciens, jeunes encore, célibataires. De vives acclamations saluent la péroraison de ce brillant discours, qui mériterait mieux que cette courte citation. De suite, notre Président, Faury, se fait l'interprète de tous pour remercier le commandant Roux de ses bonnes paroles et de l'amitié bien vive qu'il vient de nous témoigner, une fois de plus. Notre Président remercie également les camarades présents. les nombreux donateurs de la tombola et particulièrement les dames, demoiselles et invités qui, par leur participation à notre fête, contribuent largement à son éclat. Enfin, après quelques paroles aimables pour les artistes bénévoles qui, tout à l'heure vont nous faire le plaisir de se faire entendre dans la partie concert, notre Président se fait l'interprète de tous pour redire toute notre sympathie à notre cher Trésorier, le camarade Fabre, toujours si dévoué et qu'il qualifie, à juste titre, la pierre angulaire de notre Amicale. Ces quelques mots bien sentis sont vivement applaudis et le camarade Fabre, s'excusant de faire, pour la première fois, un discours sait trouver cependant les paroles qui montrent que notre Président lui a fait grand plaisir. C'est la fin du banquet, de nombreux invités envahissent la salle, impatients de prendre part à la fête qui va se poursuivre par la sauterie-concert-tombola.

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Un superbe jazz, déjà en position, attaque vivement et les couples de danseurs,

nombreux et pleins d'entrain, lui font un succès mérité. Autre succès que celui de la partie concert, organisée tout entière par d'aimables artistes qui, cette année, comme l'année dernière, nous procurent le vif plaisir de les entendre. Mme Vuillemin, accompagnée au piano par Mme Leblanc, professeur de chant, nous charme de sa voix douce et harmonieuse ; Mlles Gaultier et Marie-Louise Soulié se font applaudir au piano dans des morceaux de choix. M. Chardon, à la voix chaude et puissante, accompagné au piano par Mme Leblanc, interprète brillamment quelques morceaux d'Opéra. Enfin de jeunes violonistes, MM. Véjus et Leganidef nous font goûter leur talent déjà très assuré. Et voici le tirage de la tombola dont le succès est un record. Chacun, ou presque, est un heureux gagnant et ceux qui se retirent bredouilles ont tout de même le sourire en pensant que, l'année prochaine, ils seront sans doute plus heureux. Encore quelques tours de danse et c'est, hélas 1. la fin, trop rapide, de cette magnifique fête. Chacun, en se retirant, se félicite du plaisir qu'il vient de prendre, se jurant bien de ne jamais laisser passer l'occasion de si belles réunions. A bon entendeur, salut, chers camara des absents par oubli ou négligeance et dont le remords cuisant doit faire peine à voir. Le Vice-Président, ANGENIEUX.

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AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS du 38e R. I. T. Réunion mensuelle La dernière réunion mensuelle a eu lieu le 2 janvier. La séance est ouverte à 21 h. 15 sous la présidence du camarade Gonon, avec la présence du colonel Douzel, du capitaine Chardon et de dix camarades. Le Président présente à l'Assemblée les souhaits pour les membres et leurs famille puis donne lettre de lecture de la correspondance Mme Pophilat remerciant le Bureau d'avoir fait représenter l'Amicale aux obsèques de son mari ainsi que du don d'une couronne. Lettres des camarades Blay et Poindron. Gonon et Maci donnent quelques indications sur la prochaine fête du 22 février. L'organisation du concert est en bonne voie. La Commission des fêtes se réunira courant janvier pour accord sur les détails. La fête du dixième anniversaire est évoquée et l'avis de l'Assemblée est unanime qu'elle a été un grand succès. Le Président remercie à nouveau tous les collaborateurs pour la réussite de cette belle fête. Le capitaine Chardon nous fait part qu'il avait vu le commandant Rémond, ancien commandant du premier bataillon, qui est en bonne santé et habite dans le département du Var. Le commandant Rémond a été très heureux d'apprendre la prospérité de l'Amicale du 38e R. I. T. Il a prié le capitaine Chardon d'adresser à tous les anciens son meilleur souvenir. L'ordre du jour étant épuisé, le Président donne libre lesquelles cours aux conversations amicales, sont très animées jusqu'au moment de la séparation, laquelle a lieu à 23 heures. Fête annuelle. — La fête annuelle aura lieu le dimanche 22 février, à 14 heures précises, dans la Salle des Ingénieurs Civils, 19, rue Blanche, Paris. Le concert sera suivi de sauterie, comme les années précéden-

:

tes.

Le Bureau prie les camarades de venir en grand nombre et leur demande de faire

une active propagande pour nous amener beaucoup d'invités. La grande fête du 38e doit continuer à connaître le succès. Des cartes d'invitation seront envoyées aux membres de Paris et de la banlieue. La tombola remportant toujours un vif succès auprès de nos invités, nous en organisons une nouvelle. Nous serions très reconnaissants à nos donateurs habituels et à nos camarades de nous adresser des dons. Macé, 32, rue Saint-Merri, accepte tous les lots, gros et pettis. Merci d'avance. Bulletin. — Tous nos membres ont été abonnés à nouveau aux frais de l'Amicale, à l'Echo de la F. A. R. A. C. En cas de changement de domicile, nous les prions de nous communiquer leur nouvelle adresse. Note du Trésorier. — Lescamarades ayant assisté à l'Assemblée générale et y ayant acquitté leur cotisation sont priés de se faire connaître au Trésorier, Macé, 32, rue SaintMerri. Les noms n'ont pas été inscrits sur la souche de plusieurs quittances et Macé n'a plus le souvenir des camarades à qui ont été délivrés les quittances portant les numéros de 479 à 485 inclus. La Flamme. — L'Amicale ranimera la Flamme sous l'Arc de Triomphe en compagnie des anciens du 221e R. I., le mardi 10 mars, à 18 h..30. Rendez-vous à 18 h. 15 très précises devant le monument. Le Bureau prie les camarades de venir très nombreux à cette imposante cérémonie. Cérémonie. — L'Amicale a été représentée aux obsèques du maréchal Joffre par son Président et plusieurs membres, qui se sont groupés avec la délégation de la F.A.R.A.C. Vœux. — Notre Président ayant adressé à Mme Fehrenbach ses vœux à l'occasion du nouvel an, la veuve de notre regretté Président a prié Gonon de transmettre aux camarades de l'Amicale ses sincères remerciements et ses vœux de prospérité à notre Amicale ainsi que l'expression de son fidèle souvenir. Prochaines réunions les vendredis 6 février et 6 mars, à 21 heures, au siège so-

:

cial.

Le Secrétaire, GEISSLER.

AMICALE DU 331e R. I.

Groupe Parisien

Notre Assemblée générale aura lieu le mardi 3 février, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Les camarades sont priés de venir nombreux à cette réunion. Compte rendu de la réunion du 7 janvier La séance est ouverte à 21 heures par notre Président, M. de Guillebon. Vingt camarades sont présents. Après lecture de la correspondance, notre Président fait part qu'une délégation de l'Amicale, conduite par notre Président d'honneur, M. le docteur Morin, a été reçue le matin même en audience par notre camarade Thomé, Secrétaire général du ministère de l'Intérieur. Après un accueil chaleureux et un bon souvenir à tous les camarades, notre sym-* pathique camarade nous a promis d'assister à notre première réunion, afin de pouvoir témoigner toute sa gratitude à tous. Rendez-vous est ensuite donné à tousles camarades qui désireront assister aux obsèques du maréchal Joffre. Notre fanion représentera l'Amicale. La séance est levée à 23 heures. Le Secrétaire,

y

SCHNEIDER.

Avis. — Les camarades qui ne pourront assister à l'Assemblée générale, mais qui dé-

sireraient faire partie du banquet que nous organisons pour le samedi 7 mars, sont priés de s'adresser au camarade Schneider, 120, rue Nollet, à Paris. Les renseignements au sujet de la salle et du prix seront fixés ultérieurement. Adhésion. — Nous avons le plaisir d'enregistrer l'adhésion de notre camarade Bouchard, 28, quai Carnot à Saint-Cloud (Seineet-Oise).

•«*

LE RALLIEMENT Anciens des 69e et 26ge R. I. et 42e R. I. T.

Réunion mensuelle du 14 janvier 1931 Le Président Minet ouvre la séance à illlllllllllllllllllIlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllNlllllllin

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TOUJOURS

LES—

MEILLEURES MARQUES AUX MEILLEURS PRIX iwHiiiimMtttiHntttiiHUUiiiiiimiuiwiiijtuiMiiiiiutitmjiiuifli

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aux Membres

Remise de de

R.. C.

la F. A.

sur

présentation de leur Carte ———

de Vannée

———

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;

h. 15, quarante-deux camarades sont présents il tient à présenter à tous les membres ainsi qu'à leurs familles ses meilleures vœux à l'occasion de la nouvelle année et remercie les nombreux camarades qui lui ont adressé leurs souhaits. Le procès-verbai de la dernière réunion est adopté. Excusés Bobenrieth, Roullet, Mangin. Le Président est heureux de nous faire part que M. le général Colin, commandant la 11e D. I. vient d'être promu grand officier de la Légion d'honneur et M. le général Prunier (dernier colonel du 69e R. I.) commandeur de la Légion d'honneur et notre cher et bon camarade Triboulat, le si dévoué mutualiste, administrateur de la F. A. R. A. C., est fait chevalier de la Légion 21

:

d'honneur.

Le Président fait

part de la naissance de Gilbert Baudelot, fils de notre dévoué Secrétaire adjoint nos félicitations à la maman. Baudelot s'empresse de nous affirmer que l'adhésion de son fils s'impose au Ralliement. Le camarade L. Albert nous fait part du mariage de sa fille Renée avec M. Georges Bélonie, qui aura lieu le samedi 24 janvier,

;

défaut, je n'ai pu faire parvenir mon communiqué mensuel. Veuillez, chers camarades, m'en excuser. Pour tous nos sociétaires qui ont quitté Montreuil mais qui restent si profondément attachés à notre société, je viens leur apporter, au nom du Conseil d'administration, nos meilleurs vœux pour l'année 31. Qu'elle soit bonne et féconde pour tous et qu'elle réalise l'entente de tous les anciens combattants. Le 28 janvier, le Poilu donnera son Assemblée générale. J'espère que vous répondrez nombreux aux convocations que vous allez recevoir. L'ordre du jour étant assez long, la séance commencera à 21 heures précises. Le Conseil d'administration a tenu sa réunion le 8 janvier. Après la lecture des procèsverbaux et des communiqués des Fédérations, le camarade Régnier fait un résumé de la réunion de la Commission désignée pour examiner les vœux de l'U. Pl. M. R. Le Conseil établi ensuite son ordre du jour pour l'Assemblée générale. La séance est levée à 23 h. 20. Le Secrétaire, MERCHADIER.

à Sèvres (Seine-et-Oise).

Notre Président honoraire Pichaut et le camarade Stolz adressent leurs vœux et meilleurs souvenirs aux camarades du Ral-

liement. Le samedi 17 janvier, au cours de la fête des Anciens du 26e R. I., salle du « Journal », il a été remis par M. le général Colin la médaille de Verdun aux membres du 69e R. I., présents à cette fête familiale digne des anciens de la 11e D. I. (Division de Fer) ; nous remercions vivement le Président du 26e de l'accueil si chaleureux que nous y avons reçu. Le Président Richard, de Nancy, nous fait part de leur fête annuelle pour le 8 février prochain. Les Parisiens, comme à l'habitude, se rendront à cette date à Nancy, accompagné par le colonel Levillain, repré-

sentant la

119 D. I.

L'Assemblée générale ayant lieu le 11 février prochain, le Président fait part des membres à renouveler par tiers, selon les les camarades Louis Lévy, Vicestatuts Chamerlat, Secrétaire général Président Lorétan, Trésorier général Liéby, administrateur, se trouvent donc sortants, aussi les camarades désirant poser leur candidature sont priés de bien vouloir le faire pour le 10 février au plus tard, au Président. Le camarade Vice-Président Hébert s'occupant tout spécialement des Assurances sociales se tient à la disposition des camarades et de leur famille pour tous renseignements qu'ils jugeront utile de lui de-

:;

m

LES CHAMOIS Amicale des Anciens Combattants des 97e R.I.A., 297e R.I. et 108e R.I.T. La séance est ouverte à 9 h. 30 sous la présidence de l'ami Gervais, assisté des colonels Reboul et Messines, nos sympathiques Président d'honneur de Thomas, Vice-PrésiVéron, Trésorier, Bouvier, Mongredent dien et Kiki, Secrétaire.

;

;

Leroy, Cailloux, Masset, Bron, Fénestraz, Fabre, Gutton. L'assistance n'est pas nombreuse, une

trentaine environ.

? Nous le devinons. En fêtes, le bulletin est

raison des parvenu trop tard. Certains, aussi, ayant trouvé presque en tête de l'Echo le discours de notre sympathique camarade de Bayser, que l'aimable secrétaire général de la F. A. R. A. C., le camarade Fortoul, a bien voulu publier in extenso, n'ont pas poussé plus loin leur lecture et ont omis de chercher le C. R. de l'Assemblée générale, qui se trouvait presque à la fin, et n'ont pas su que, suivant une vieille coutume aux Chamois, on tirait les rois à la première réunion de l'année. Cependant, nous avons eu le plaisir de voir Mmes Falque, Janvier, Prophète, Plasse, Pertuis, venir se joindre à leurs époux pour donner un charme de plus à cette réunion familiale. Nous les en remercions bien vivement et espérons que leur exemple sera suivi. A signaler la présence de la Section des Chamois de Rueil, presque au complet. Bravo pour ces braves, qui ne craignent pas les inondations. Avant de procéder au découpage des délicieuses galettes offertes par nos amis, Mme et M. Zeyer, le Président Gervais prend la parole pour adresser à tous ses meilleurs vœux ainsi que ceux du Comité, remercier les charmantes épouses de nos camarades qui ont bien voulu partager avec nous les joies de cette réunion première, qui nous permet de bien augurer pour les suivantes. Rend compte de la démission des camarades Pranger et de Smet, qu'il regrette, en tant que camarade de combat et donne la composition des commissions instituées en Motif

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;

;

mander. Le Président souhaite la bienvenue au lieutenant Tracol André, cl. 1905, 5e C. M. et au camarade Garoche Albert, cl. 1906, 4* compagnie, qui donnent leur adhésion. Présence obligatoire pour l'Assemblée générale du 11 février, à 20 h. 45 précises. La séance est levée à 22 heures. Le Secrétaire général, A. CHAMERLAT.

P. S. — Au moment de remettre le compte rendu à l'imprimerie,, nous apprenons le décès du camarade du Ralliement Albert Jarland, père de Mme Henri Baudelot, Secrétaire adjoint. Les obsèques ont lieu le lundi 19 janvier, le Président Minet, le colonel Levillain et quelques camarades

représentaient le Ralliement et ont présenté les sincères condoléances de la Société à la famille. A. C.

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conformité des nouveaux statuts de l'Amicale, dont nous donnons ci-après le détail 1° Commision de propagande et de recrutement : Thomas, Président, Bouvier Hippolyte, Grand Pierre, Masset J.-F., Véron, membres. 2° Commission de placement et secours Fénestraz, rPésident, Fabre, Gutton, Chautagnat, membres.

:

: Aguettaz,

3° Commission des fêtes

Albrieux, Cailloux, Président, Bron, Mongredien, membres. Le Trésorier distribue les ristournes et donne des explications sur le fonctionnement du service des remises, signale que notre camarade Gutton a offert une douzaine de broches-insignes Chamois, qui, selon son désir, doivent être vendues au profit de la caisse de secours. Après, c'est la fête! le vin blanc coule dans les verres, on se délecte avec les succulentes galettes, on trinque à la santé de M. et Mme Zeyer, de tous les Chamois présents et absents. Un petit cri, c'est une reine qui se découvre, puis deux, puis trois, puis un roi Notre président à le plaisir d'être trois fois Roi et la chance d'embrasser ler- reines. Allons, encore une bonne soirée pour les Chamois. La séance est levée à 11 h. 1/2. La prochaine réunion mensuelle est fixée au vendredi 13 février, à 21 h. au siège social. Kisr Le Secrétaire N.B. — Un camarade, A. Bouvier, industriel, 25, rue Roger-Simon-Barboux à Aroueil ancien du 108e Territorial de Marche demande s'il y aurait des camarades de ce régiment qui seraient parmi nous ou parmi nos camarades des sociétés fédérées qui pourraient lui fournir témoignage pour l'obtention de la carte du Combattant.

!

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*•*

SOLFERINO Anciens des 76e, 276e et 36e Territorial Réunion du 6 janvier 1931 La séance est ouverte à 21 heures 15 sous la présidence du camarade Macpherson Président et en présence de nombreux camarades. Excusés Lippmann Lehongre Dufour. Avant de donner la parole au secrétairegénéral pour la lecture du procès-verbal de la dernière réunion notre Président nous adresse à tous et à nos familles ses meilleurs vœux à l'occasion de la nouvelle année. Malheureusement l'année 1931 nous apporte un grand deuil en la perte de notre vénéré Chef le Maréchal Joffre et notre Président adresse une pieuse pensée à la mémoire du glorieux vainqueur de la Marne. Macpherson donne ensuite la parole à notre camarade Lhermite, secrétaire général, pour la lecture du procès-verbal de l'Assemblée générale de 1930, lequel est adopté sans observation. Notre Président donne lecture des cartes très affectueuses qu'il a reçues à l'occasion de la nouvelle année du général Cottez, des colonels Lejeune et Gondre, de M* Henri Robert, de M. Henri Prat, des Membres de notre Comité d'Honneur et de nombreux camarades. Il nous fait part également de la nais< sance du fils de notre camarade Benoit auquel il a adressé en notre nom ses sincères félicitations. Puis, il nous donne lecture des lettres reçues des camarades Debuire, Lehongre, Rellé, Hervilard, Kehren, François, Pénat, Mallot, Foucard. Macpherson nous met au courant de la situation de notre camarade Boissier auquel il a pu procurer une place.

:

est ensuite donnée à notre camarade Rosier, Trésorier général, pour la lecture de la situation financière, laquelle est adoptée à l'unanimité. Avant de lever la séance, notre Président fait un pressant appel pour que nous assistions très nombreux aux obsèques du maréchal Joffre. Le rassemblement est fixé par la F.A.R.A.C. au mercredi 7 courant, à 9 h. 30, à l'angle de la rue de l'Université et de la rue de Constantine. La séance est levée à 22 heures 30. Prochaine réunion, le mardi 3 février 1931. La parole

Le Secrétaire général,

Maurice LHERMITE. «**

25e

R. I. T.

Les camarades du 25e R. I. T. sont informés que le jeudi 22 février, à 9 h. précises, au siège social, 28 boulevard de Strasbourg, aura lieu l'Assemblée générale; ils sont ins-

tamment priés d'être présents à cette réunion, qui doit revêtir un caractère tout spécial. Rendez-vous donc jeudi 12 février. Le Comité. m• LEGION <

LA Réunion du 10 janvier 1931. La séance est ouverte à 21 heures sous la présidence du camarade Hildibrand, viceprésident, remplaçant le camarade Maurer, président, absent, assisté des camarades Kauffmann, vice-président, Van Grasdorf et Curel, secrétaire général et secrétaire général adjoint; Corchet, trésorier, Mainz, Baudon et Sauer, membres du Conseil. Excusés les camarades Mäder, vice-président, Favre du Tremblay et Dorvaux, malades, Schmid, Maladry. Le président de séance invite l'assitance de bien vouloir se joindre à lui pour adresser pendant une minute de recueillement, un hommage respectueux au souvenir du grand soldat, le maréchal Joffre, dont les obsèques ont eu lieu le 7 courant. La Légion y était représentée par une délégation avec le drapeau accompagnant le drapeau de la

:

F.A.R.A.C. Le président de séance est heureux d'annoncer le rétablissement complet du camarade D n on et lui envoie au nom de tous, nos vœux de bonne convalescence. La parole est donnée au camarade Van Grasdorf, secrétaire général, pour la lecture du procès-verbal de la réunion mensuelle du 13 décembre 1930. Après lecture, le procès-verbal est adopté sans observations.

A

président de séance fait part du mariage du camarade Jean Chenel avec Mlle Renée Rousselot et présente aux nouveaux époux, présents, tous les vœux de bonheur et de prospérité de tous les camarades de la société. Le camarade Van Grasdorf fait part de la grave maladie de notre cher camarade et vice-président Mäder, et le camarade Maliarenkoff, qui a été le voir, donne de ses nouvelles. Le secrétaire général demande à quelques camarades de vouloir bien se joindre à lui pour rendre visite dès le lendemain au cher vice-président. Le président de séance remercie tous les camarades qui ont bien voulu se joindre au drapeau, le 1er janvier 1931 pour la céréminie rituelle de la Flamme, sur le tombeau du Soldat Inconnu et remercie également tous les camarades qui ont fait partie de la délégation aux obsèques du maréchal Joffre. Le camarade Van Grasdorf s'excuse de n'avoir pu convoquer un plus grand nombre de camarades, le temps lui ayant fait défaut ayant été prévenu trop tard. Dans un court exposé, le secrétaire général, président de la Commission des fêtes, donne un aperçu de la matinée qui aura lieu le dimanche 26 avril, dans la grande salle de la Fédération, 28, bd de Strasbourg. Cette matinée est organisée pour commémorer le centenaire de la création de la Légion. La parole est donnée au camarade Kauffmann, vice-président, délégué à l'Echode la F.A.R.A.C. Il explique les avantages de cet organe et fais un pressant appel à tous les camarades présents pour les engager à s'abonner ou renouveler leur abonnement pour 1931. Le camarade Corcket, trésorier général, insiste auprès des sociétaires en retard pour leurs cotisations à se mettre en règle avec lui. Distribution des cartes aux sociétaires. De nouvelles adhésions sont enregistrées et différents secours sont distribués à des camarades. La séance est levée à 23 heures. Le Secrétaire général, Le

VAN GRASDORF. < <<

LES ANCIENS ET LES COMBATTANTS DU 13T Séance du 19 janvier La séance est ouverte à 21 h. 15 sous la présidence du camarade Poulain. Sont présents: MM. Poulain, Colonel Girard, Commandant Gabert, Scheidecker, de Vinzelles, Coltier, Lapointe, Lhoste, Pigneux,

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Maréchal, Moutardier, Gérard, Renault, Colas, Lex, Chevanne, Harquevaux, Regnault, Mialet, Malherbe, Michel, Lalaye, de Barochez, Hardoin. Excusés : MM. Lourhez, Méry, Boudeville, Gruyez. Adhésion nouvelle M. Mialet René, 9, rue Ernest-Renan, à Eaubonne. En ouvrant la séance, le président se fait un devoir de présenter ses voeux de bonne année aux membres ainsi qu'à leur famille et donne lecture de la correspondance. Faire-part de la naissance d'un fils à notre bon camarade Bouchez, le président regrette de ne pouvoir le féliciter personnellement, n'étant pas à la réunion, mais il se fait l'interprète de tous pour souhaiter prompt rétablissement à la maman et prospérité à l'enfant. Le Président souhaite la bienvenue au camarade Mialet, qui vient parmi nous pour la première fois. Le président fait savoir qu'a l'occascion des funérailles du maréchal Joffre, n'ayant reçu l'avis de rendez-vous que le mardi à midi, il lui a été impossible de pouvoir faire taper à temps une circulaire pour les membres de la société, il a téléphoné à quelques membres. Le 132e était représenté dans le groupe de la F.A.R.A.C. par Maréchal et Gérard. M. Poulain fait savoir qu'il a envoyé ses vœux aux colonels Perret et Théron, ainsi que ses félicitations à M. Marchandeau, député-maire de Reims pour sa nomination de Sous-Secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil, nous n'oublions pas que le maire de Reims nous fûtprécieux pour placer

:

notre monument. Lecture des cartes de remerciements des colonels et de M. Marchandeau, puis lecture d'une lettre émanant du camarade Gozziome, ancien président du 332e, envoyant à tous les camarades du 132e ses vœux de bonne année. Le président répondra personnellement. Le président fait savoir que notre camarade Rouest vient d'être nommé officier d'académie. Tous les camarades se réjouiront de cette nomination. Le secrétaire enverra les félicitations de tous. A notre réunion du 17 novembre dernier nous avions voté une somme de cent francs pour remercier le Souvenir Français des démarches faites à la suite de nos désidérata relatifs aux tombes de nos morts à Montsur-les-Côtes et il avait été décidé que cette somme serait collectée à la fin de notre banquet du 6 décembre, la collecte a produit la somme de : deux cents francs. A la réunion de décembre, il avait été adopté que cette somme serait versée intégralement au Souvenir Français et le même jour nous votions une somme de cinquante francs à prendre sur la caisse, pour l'érection d'un monument à Rembercourt. Après le vote notre camarade Vigneux nous suggéra l'idée de partager cette somme de 200 francs entre le Souvenir Français et Rembercourt. Donc, cette question fût remise sur le tapis, l'assemblée adopta l'idée de Vigneux, nous enverrons donc l'argent de la collecte faite au banquet de la façon suivante 100 francs au Souvenir Français. 50 francs au monument de Rembercourt. et le restant sera placé dans une caisse spéciale pour une souscription future pour les morts. L'assemblée a adopté également de faire payer par la caisse de la société le supplément au banquet du 6 décembre dernier. La séance est levée à 21 h. 45 pour passer en Assembléegénérale.

La parole est au secrétaire pour la lecture

du compte-rendu moral. Mes chers Camarades, En ma qualité de Secrétaire, voici succintement le compte-rendu moral de notre Société pendant l'année 1930. Le 13 mars, nous ranimions la Flamme avec le 332e, c'est au colonel Girard que l'épée fut remise pour accomplir le geste rituel. Le 23 mars, la société de Reims organisant son banquet annuel, le premier, que présidait notre camarade Simonin, beaucoup de nos camarades de Paris avaient répondu à leur appel. Les 17 et 18 mai, 20 camarades de Paris partent à Verdun, aux Eparges et visitent les cimetières du front, allant se recueillir près de ceux qui furent leurs compagnons de misère. Le 1er juin, quelques sociétaires (toujours les mêmes), profitaient d'une promenade à laquelle nous avaient conviés les camarades de Vieille-Champagne, cette fois, c'est du côté de Provins et d'Estemay que nous nous dirigeâmes. Le 29 septembre, le colonel Perret, de passage à Paris, avait demandé à passer une soirée avec nous, un dîner amical fût organisé vivement, nous avons eu le plaisir de voir grouper autour du colonel Perret, le colonel Thérin et 25 sociétaires. Le 11 novembre, comme chaque année, quelques camarades partent à Reims pour assister à la manifestation du souvenir devant le monument à nos morts. Cette année après la revue des troupes devant le monument aux morts de Reims, les officiels se sont rendus devant notre monument où se trouvaient massés tous les drapeaux de toutes les sociétés rémoises. Paris eut l'honneur de porter le drapeau des anciens du 132". Le 6 décembre avait lieu notre dîner annuel; 25 camarades se retrouvèrent au restaurant Luce. Voilà, mes chers camarades, les dates auxquelles les anciens du 132e ont été conviés à se déranger ou a être représentés.

La société a eu dans l'année qui vient de s'écouler seize adhésions nouvelles, malheureusement il y a eu presque autant de démissions et de radiations par faute de non paiement; notre effectif à ce jour est de 74 payants, il n'est pas nécessaire de continuer à payer l'abonnement au journal pour des

camarades qui, après l'avoir reçu pendant un ans, refusent le reçu de notre trésorier. Les années s'écoulent depuis la fin de la guerre et nous voyons nos sociétaires s'en aller un à un, il serait temps de battre un rappel auprès de ceux que nous avons connu au front et qui ne font pas partie de notre société. Cette année, ce ne sont que des camarades du front qui ont démissionné ou qui n'ont pas payé. Les années précédentes ce n'étaient que des camarades qui avaient fondé la société. En compulsant mon carneé d'adresses je suis heureux de constater que parmi les fondateurs, il y a encore une solide attache. Je fais donc un pressant appel auprès de vous, mes chers camarades, pour recruter de nouveaux membres, afin de donner plus de vie à notre chère société. La parole est au trésorier pour le compterendu financier.

Recettes 1.116 32 Dépenses.: 981 40

recettes 134 92 1930. 1.443

Excédent des En caisse au 1er janvier

Total général au 31 décembre 1931 1.578 06 L'assemblée adopta à l'unanimité l'augmentation de la cotisation annuelle; celle-ci sera désormais de 15 fr. au lieu de 12 fr. Le trésorier fait part que les sociétaires qui ne payent pas leur cotisation par chèque postal, la dépense faite pour la valeur à recouvrer est de 2 fr. 60. Nous engageons nos amis à se servir du compte chèque postal qui est 501-50. Il a été décidé que ceux qui nous obligeraient à avoir recours au recouvrement se verraient majorer leur cotisation de 3 fr. pour payer ces frais inutiles. Nous recommandons à nos camarades qui n'assistent jamais à une réunion

:

ASSEMBLEE GENERALE

La séance est ouverte à 21 h. 50 sous la présidence du colonel Girard, vice-président,

doyen d'âge

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de vouloir bien une fois par an nous faire le plaisir de venir et ils pourront verser au Trésorier leur cotisation annuelle. Ils le rendront heureux. Les membres du Comité sortants sont de Vinzelles, L'Hoste, Vauthier et Gérard, le camarade L'Hoste demande la parole et annonce à l'assemblée qu'il n'est plus candidat et propose de reporter les suffrages sur le nom de Travailleur. On vote et le résultat est le suivant

:

Votants 24. De Vinzelles' Vauthier Gérard

Travailleur.

22 20 18 14 12

voix, voix, voix, voix, voix. voix.

élu. élu. élu. élu.

L'Hoste H Hardoin 1voix. Maréchal La séance est levée après quelques aimables du Colonel Gérard pour la sidence et le bureau. Le Comité pour l'exercice 1931 est posé comme suit M. Poulain. Président Colonel Girard, de Vice-Présidents zelles. Secrétaire Sadi Gérard. , Pigneux. Secrétaire adjoint

:

::

mots pré-

comVin-

: ::

Trésorier Colas.

Trésorier adjoint Bouillon G. Travailleur, Coltier, Membres adjoints Vauthier, Godzia, Boudeville. Délégué à la F.A.R.A.C. : Sadi Gérard. La prochaine réunion aura lieu le lundi 16 février, à 21 heures précises, 28, boulevard de Strasbourg.

:

Le Secrétaire

Sadi GÉRARD.

P.S. — J'ai appris que notre camarade Hardoin avait eu ces temps derniers la douleur de perdre sa belle-mère. Je suis l'interprète de tous les membres de la société pour envoyer à notre ami, ainsi qu'à Mme Hardoin, nos sincères condoléances. S. G.

***

BANQUET DU IW R. I.

:

plus émouvant des banquets celui où l'on ne vient pas seulement pour prendre de la joie mais où l'on arrive escorté de souvenirs, souvent terribles, dont la seule apparition suffit à bouleverser les esprits; bref un banquet d'anciens combattants. Et ce sont là des heures d'autant plus précieuses que beaucoup d'anciens compagnons d'armes n'ont guère, pendant de longs mois, d'autre occasion de se retrouver. Ceux qui appartinrent, durant la guerre, au 100e R. I., c'est-à-dire à la région de Tulle d'abord, mais aussi à tout le Limousin, se réunissaient l'autre samedi au Chalet Valhubert, et ils venaient aussi bien de la Haute-Vienne et de la Creuse que de la Corrèze. Il y avait même là quelques étrangers à notre région, à commencer par l'ancien chef du régiment, l'énergique et très sympathique colonel Beaulieu, qui présidait le banquet. D'autres, qui ne sont pas de chez nous, ont contracté mariage en Limousin, tel l'aimable pharmacien Gallet, mon voisin de table. Et puis, Limousins ou non, il y avait encore là, formant la table d'honneur, M. le chanoine Quesnet, ancien aumônier du 100e R. I., maintenant attache à l'archevêché de Paris comme vicaire général pour les étrangers (les vrais, pas seulement les non-Limousins 1), le commandant TarLe

rade, le médecin-commandant Perdrizet, le capitaine Grangeron, le capitaine Hivet; les lieutenants Bouchet, Pioton, Thorès, Pohcelets, d'autres encore; beaucoup de dames aussi, à qui Mme la colonelle Beaulieu avait donné le bon exemple; enfin; au hasard des poignées de mains, les camarades Triboulat, Franciel, Faugeras, Beunot, Marquet, Loho, Roche, Mas, Praneuf, Castrix, Bourdon, Grappin, Chauvin, Peuch, Mareuil, Fongenier, Pelletier, Bérault, etc., etc. Le menu de ce banquet, particulièrement soigné, obtint l'approbation générale et, dès le Champagne, le président Avril — qui fut, au temps héroïque, un des lieutenants du 100e — se leva. Dans les termes les plus heureux, après un compliment aux dames, après un hommage au chanoine Quesnet, il salua ses anciens camarades. Puis, s'adressant au colonel Beaulieu, promu récemment à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur, — rare distinction pour un officier de ce grade, — il le félicita de devoir ce haut titre à des Le colonel services de guerre incomparables Beaulieu fut un entraîneur d'hommes, sans peur et sans reproche, un brave entre les braves, un chevalier des armes, — simple d'ailleurs, bon et modeste ce qu'il est resté. Voilà ce que voulaient lui dire, n'ayant pu jusqu'ici que le penser, ses anciens poilus. Et pour symboliser tout à la fois leur affection fidèle et l'âme généreuse de leur colonel, ils offrent aujourd'hui à leur colonel l'image d'un paladin du moyen âge une œuvre magnifique de Maurice Constant, un bronze en trois teintes représentant « le Preux », — que M. Avril remet au colonel, au milieu de l'émotion générale. Un ban énergique souligne le discours et le geste. M. le chanoine Chesnet, à son tour, remercie spirituellement les convives pour l'aimable accueil qui lui est réservé et dit sa joie de se retrouver parmi ses anciens camarades. Il les loue d'avoir choisi ce Paladin, qui exprime si bien le caractère du colonel, et aussi tout l'héroïsme dont fut animé, pendant quatre années d'une guerre sans merci, le soldat français. Quant à l'éclatante distinction qui vient d'honorer le colonel Beaulieu, c'est une étoile nouvelle qui va briller sur son cœur. Mais les étoiles ne sont pas seulement des ornements, ce sont aussi de guides elle disent vaillance et courage, attestant par leurs noms des vertus désignées et des gloires incontestables. Voilà en quoi et pourquoi le colonel restera pour ses anciens soldats « le guide », qui ne saurait jamais conduire que sur le chemin de l'honneur! Un double ban, cette fois, accueille le discours du chanoine Quesnet, prononcé avec une grande élégance et un véritable charme d'expression. Le colonel Beaulieu se dresse alors, de toute sa haute taille, et tendant le doigt vers les auditeurs « C'est bien plus à vous qu'à moi, s'écrie-t-il, que ma récompense s'adresse. Vous, mes poilus, vous avez été, par votre dévouement, par votre abnégation, par votre héroïsme, mon perpétuel orgueil; ainsi, vous m'aviez déjà récompensé, et c'est grâce à vous que le chef arrivait à ne plus douter de rien. Aujourd'hui, je vous retrouve tels que vous étiez naguère, toujours pleins d'entrain et de bonne humeur. Tels vous étiez, l'année dernière, à Tulle, quand nous avons fêté ceux de là-bas, tels nous vous retrouverons à Uzerche ou à Tulle l'année prochaine, en ce merveilleux pays limousin que je ne me lasse pas d'admirer et où j'entends bien faire un petit séjour, en passant. Et puis, mes amis, il m'est venu une idée il faudra qu'on nous confie, pour la pieuse commémoration, notre drapeau de la guerre. Quoi nous l'avons bien su gar-

!

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!

der au fort de la bataille; nous le garderons bien pendant la paix Maintenant, mes amis, entends-nous bien. J'accepte avec reconnaisance le beau présent qu'il vous a plu de me faire c'est un lien de plus entre nous; un symbole qui sera toujours devant mes yeux, de notre affection réciproque. Mais je n'accepte pas les compliments; il me suffit de savoir que c'est de vos cœurs que je tiens la plus belle de toutes les réj'ai pu me faire aimer de vous! compenses Enfin, pensons à nos morts, et que notre société vive sous leur garde éternelle Je bois au Limousin, à Uzerche où nous irons l'année prochaine; je bois à la France! ». C'est alors un enthousiaste triple ban qui couronne les paroles du colonel Beaulieu et le dîner n'est levé que pour permettre de faire place à un bal très animé qui se déroulera jusqu'au matin. Que les tout dévoués membres du bureau, MM. Avril, président; Pioton, vice-président, Mareuil, secrétaire général; Vif, trésorier général; Thorès, Beunot et Fromentin, administrateurs, reçoivent nos félicitations pour cette belle soirée, — en retour des aimables remerciements qu'ils ont bien voulu adresreprésenté aui ser au « Limousin de Paris près d'eux par M. R.-G. Auhrun. N. B. — Nous remercions le Comité de Tulle d'avoir bien voulu participer à la souscription qui a permis d'offrir au Colonel un magnifique souvenir. Félicitations au camarade Eyroles, pour sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur, ainsi qu'au sergent Pineau, qui vient de recevoir la Médaille militaire. Prendre note pour le banquet d'Uzerche. Nos deux camarades sont priés d'y assister.

!

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»,

Les Cartes

de Combattants délivrées à ce jour date du 31 août 1930, le nombre total des cartes du combattant délivrées a été de 2.704.560, se répartissant ainsi dans les différentes classes A la

:

1867. 1868. 1869. 1870. 1871. 1872. 1873. 1874. 1875. 1876. 1877. 1878. 1879. 1880. 1881. 1882. 1883.

CLASSES

Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe Classe

Classe Classe

#

NOMBRB

1.719 855 1.239 1.537 318 233 169 118 115 127 129 181 217

22$ 306 369 439


1884. 1885. 1886. 1887. 1888. 1889. 1890. 1891. 1892. 1893. 1894. 1895. 1896. 1897. 1898. 1899. 1901. 1902. 1903. 1904. 1905. 1906. 1907. 1908. 1909. 1910. 1911. 1912. 1913. 1914. 1915. 1916. 1917. 1918. 1919. 1920. 1921. 1922. 1923. 1924. 1925. 1926. 1927. 1928.

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